Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 7 février 2013

À Toulouse, l’évêque de Jérusalem souligne « les lumières et les ombres » du dialogue interreligieux | La-Croix.com

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À Toulouse, l'évêque de Jérusalem souligne « les lumières et les ombres » du dialogue interreligieux | La-Croix.com-7/2/2013

Le dialogue interreligieux en Terre Sainte est fait « de lumières et d'ombres », a constaté Mgr William Hanna Shomali, vicaire patriarcal latin de Jérusalem, invité samedi 2 février à l'Institut catholique de Toulouse, où il a donné une conférence sur les défis auxquels sont confrontés aujourd'hui les chrétiens de Terre Sainte.

Parmi les événements troublants de l'année dernière, Mgr Shomali mentionne les vingt actes de vandalisme, de destruction et de graffitis blasphématoires, visant surtout des sites chrétiens, et parfois aussi des mosquées et des synagogues. Dans la plupart des cas, les agresseurs sont des extrémistes juifs signant leurs actes du slogan « Le prix à payer », du nom d'un mouvement de colons ultranationalistes.

L'évêque auxiliaire de Jérusalem relève dans ce contexte un fait positif : les chefs des trois religions, en même temps que les politiciens palestiniens et israéliens, ont réagi ensemble. « Ils ont condamné ces actes, mettant le doigt sur la racine du problème qui réside dans l'éducation au fanatisme, reçue par ces extrémistes dans leurs écoles. »

Avec les musulmans « le dialogue théologique reste difficile »

Mgr Shomali relève d'autres points positifs. Ainsi, du côté palestinien, Noël est considéré comme une fête nationale. Le président Abbas assiste chaque année à la messe de Noël à Bethléem et il organise son programme annuel pour ne pas manquer ce rendez-vous. Du côté israélien, le président Shimon Peres invite chez lui les responsables des différentes Églises afin de leur présenter ses vœux. Un événement semblable est organisé par le maire de Jérusalem.

Il existe également un Conseil des institutions religieuses de Terre Sainte réunissant les hauts représentants des trois religions : le ministre palestinien du waqf musulman, les deux grands rabbins et les trois patriarches de Jérusalem. « Les chefs religieux ont réussi à faire une étude sur les manuels scolaires dans les écoles palestiniennes et israéliennes pour voir (…) comment ils représentent l'image de l'autre. L'étude n'a pas été complètement publiée, mais nous avons su que les résultats ne sont pas encourageants, car ces manuels contiennent des points négatifs et l'image de l'autre y est parfois défigurée. »

L'évêque catholique relève qu'avec les musulmans, les chrétiens ont en commun la langue, la culture et le fait d'avoir vécu et souffert ensemble. « Malgré cela, le dialogue théologique reste difficile. On ne peut pas dialoguer avec eux autour de la Trinité, de la divinité du Christ et de son incarnation, par exemple. Mais on peut approfondir ensemble les valeurs éthiques et religieuses communes comme le jeûne, la prière, l'aumône, la justice, le pèlerinage et le respect de la vie… »

« Les Syriens auraient préféré la dictature d'Assad plutôt que la pagaille et la destruction actuelle »

Au niveau des relations humaines au quotidien, relève-t-il, « nous essayons dans nos écoles et œuvres sociales d'éduquer les jeunes musulmans et chrétiens à vivre ensemble dans le respect mutuel et la convivialité ». Un des objectifs auquel aspire l'Église en Terre sainte, dans son dialogue avec les musulmans, est de créer une nouvelle mentalité « de sorte que la majorité musulmane accepte, dans la pratique, la diversité religieuse et surtout la liberté de conscience, encore non reconnue par l'islam », insiste Mgr Shomali.

« Cet objectif devient de plus en plus difficile dans le contexte actuel de l'islamisation progressive du Moyen-Orient. L'islam politique monte au pouvoir et laissera moins d'espace à la liberté religieuse. Tout cela se fait au nom d'un "printemps arabe" qui s'est avéré comme un réveil islamique. Le plus dramatique, c'est que l'Occident croit encore dans ce "printemps" auquel ne croit même pas une grande partie des Arabes eux-mêmes. »

Mgr Shomali se dit certain que « les Syriens auraient préféré la dictature d'Assad plutôt que la pagaille et la destruction actuelle ». De même, vu le chaos actuel, les Égyptiens vont vite regretter la dictature de Moubarak. « J'ose dire la même chose de Saddam, dont la destitution a causé la mort de 350 000 Irakiens et de 8000 soldats américains, en plus d'une guerre civile qui a appauvri et déchiré le pays. Mais c'est un tabou d'en parler en Occident ! »

Le dialogue islamo-chrétien reste infructueux et de pure façade, souligne-t-il, « si nous n'arrivons pas à résoudre des problèmes réels comme celui de la liberté de conscience et la citoyenneté égale ».

« La situation politique jette ses ombres » sur les relations judéo-chrétiennes

Avec les juifs, relève Mgr Shomali, le dialogue religieux devrait être plus facile « à cause des points communs que nous partageons : la Bible, les personnages bibliques, la prière des psaumes et les valeurs éthiques communes comme les vertus humaines, la dignité de la personne et la valeur de la vie. Il y a plus : Jésus lui-même était juif et nous ne pouvons pas comprendre notre liturgie et nos fêtes chrétiennes sans référer aux fêtes et aux célébrations du judaïsme contemporain du Christ. »

Certes, le dialogue judéo-chrétien a fait des avancées théologiques importantes depuis le document conciliaire Nostra aetate qui date de 50 ans. « Ce dialogue interreligieux continue à Rome, à Paris, et surtout aux États-Unis et en Israël, où habitent le plus grand nombre de Juifs. Ce dialogue a abouti à une reconnaissance réciproque entre le Saint-Siège et Israël, aux échanges d'ambassadeurs, aux accords fondamentaux entre les deux pays et aux accords fiscaux qui pourront être signés dans une brève échéance. »

L'évêque auxiliaire de Jérusalem relève qu'au niveau de la vie quotidienne en Israël, les relations entre chrétiens et juifs sont très bonnes. « Cependant, la situation politique jette ses ombres sur les relations entre Palestiniens chrétiens et Israéliens et empêche un dialogue profond et fructueux. »


Envoyé de mon iPad jtk

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