Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
mardi 12 mars 2013
الوكالة الوطنية للإعلام - سفيرة بلجيكا زارت مدرسة مار يوسف في عين إبل
Livre ,Chrétiens d'Orient ,Marie de Varney, voyage au bout de l'oubli
Chrétiens d'Orient
de Marie de Varney, François Bourin , 334 pages
- Guide livres
- 08/03/2013
Chrétiens d'Orient
Portrait après portrait, histoire après histoire, par petites touches, Marie de Varney (qui fut journaliste auMonde et est actuellement « écrivain-voyageur ») restitue avec une finesse et une pudeur impressionnantes la manière dont des personnes sont crucifiées vivantes et deviennent peu à peu des ombres. Elle suggère plus qu'elle ne raconte la manière dont ces communautés, porteuses d'une indicible grâce, sont broyées par l'Histoire.
Le livre comporte quelques passages injustes sur l'Église ou le pape. Mais cela ne doit pas arrêter le lecteur. L'auteur a voyagé en Turquie, en Irak, au Liban et en Terre sainte. Comme beaucoup. Mais elle est plus douée que beaucoup pour restituer, avec une belle empathie, la tragédie qui frappe les chrétiens en ces pays.
Au final, une bouleversante et puissante évocation de l'effacement progressif d'hommes, de femmes, de familles et de communautés entières de l'humanité commune.
Jean-Claude Bésida
lundi 11 mars 2013
Nouvelles-Egypte
Les rumeurs populaires anti-chrétienne en Egypte
La crédulité musulmane dévastatrice pour les chrétiens égyptiens
3/3/2013
LUXOR, Egypt — A senior security official says a missing Muslim woman suspected of conversion to Christianity has been found. Her disappearance set off rioting in southern Egypt.
Muslims stormed a church in Kom Ombo, charging that the woman was being held there.
Major General Hassan Abdul-Hay, security chief of Aswan, told reporters late Saturday that "family and social reasons," not religion, were behind her disappearance, and she had not converted. He gave no other details.
Hundreds of Muslims threw firebombs and rocks Thursday night at the church, injuring 11 policemen and 12 Christians.
Clashes between Coptic Christians and Muslims usually are sparked by rumors of conversion, Muslim-Christian love affairs and construction of churches.
Coptic Christians make up about 10 percent of Egypt's population. They have long complained of state discrimination.
Read more here: http://www.thenewstribune.com/2013/03/03/2497287/egypt-missing-muslim-woman-found.html#storylink=cpy
Lire en français:
http://www.christianophobie.fr/breves/la-credulite-musulmane-devastatrice-pour-les-chretiens-egyptiens?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+Christianophobie+%28Observatoire+de+la+christianophobie%29
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Nouvelles-Irak
« Chrétiens d'Orient : quelle espérance ? »
le 10/03/2013
Une rencontre avec Mgr Basilios Georges Casmoussa, 75 ans, ancien archevêque syro-catholique de Mossoul, en Irak, est organisée mardi par l'Aide à l'église en détresse (AED), sur le thème « Chrétiens d'Orient : quelle espérance ? ». Le 16 mars 2005, alors qu'il est évêque des syro-catholiques, Mgr Casmoussa lit publiquement à la messe une lettre de menaces reçue d'un groupe terroriste qui le somme de se convertir à l'islam. Il déchire la lettre publiquement. Il est enlevé le lendemain. La prière qu'il formule avant d'être exécuté surprend son bourreau avec qui un dialogue s'engage ; celui-ci aidera à sa libération… Dans son ouvrage Jusqu'au bout , Mgr Casmoussa raconte la guerre, l'instabilité politique, le dialogue avec les musulmans et son enlèvement.
Y ALLER Foyer de l'étudiant catholique (salle Léon-XIII), 17 place Saint-Etienne à Strasbourg, mardi 12 mars à 20 h 30. Entrée libre.
http://www.lalsace.fr/actualite/2013/03/10/religion-chretiens-d-orient-quelle-esperance
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BORDEAUX - exposition "La Grande Aventure des chrétiens d'Orient | L'Œuvre d'Orient
BORDEAUX – exposition « La Grande Aventure des chrétiens d'Orient
La paroisse Saint Louis à Bordeaux accueillera cette exposition du 18 Mars au 2 Avril prochains.
Grande_Aventure
A travers l'exposition « La Grande Aventure des Chrétiens d'Orient », l'Œuvre d'Orient présente un parcours didactique et largement illustré pour découvrir la richesse et la diversité des Eglises et des Chrétiens d'Orient :
- Histoire : de la naissance de l'Eglise à Jérusalem aux séparations et réconciliations avec l'Eglise de Rome.
- Traditions et rites : maronite, chaldéen, copte, melkite, syriaque, arménien, gréco-catholique, malabar…
Une invitation à mieux connaître l'Œuvre d'Orient et ses missions aux côtés des évêques, des prêtres et des communautés religieuses, du Moyen-Orient jusqu'en Inde, d'Ukraine en Ethiopie.
Deux conférences :
jeudi 21 Mars 2013 à 18h30
« Eglises d'Orient : origines et diversité »
par Mme de Thoisy, déléguée de l'Oeuvre d'Orient pour la région bordelaise
Mardi 9 Avril 2013 à 18h30
« Les églises orientales et les révolutions arabes »
par Mgr Brizard, Directeur émérite de l'Oeuvre d'Orient
LIEU : rue Notre-Dame, 33000 Bordeaux
CONTACT : mhdethoisy@gmail.com
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dimanche 10 mars 2013
Neemat Frem de l’USJ : Pour rester au Liban, il faut avoir le sens de la mission | Politique Liban | L'Orient-Le Jour
Neemat Frem de l'USJ : Pour rester au Liban, il faut avoir le sens de la mission
Assemblée générale Le jeune qui n'a pas « le sens de la mission du Liban ne peut souffrir d'y rester », a affirmé le président de l'Association des industriels, Neemat Frem, lors d'une assemblée générale des amicales de l'Université Saint-Joseph. S'exprimant devant une centaine d'élus de toutes les facultés, M. Frem n'a pas hésité à souligner devant ses auditeurs la nécessité « d'investir dans l'industrie libanaise indépendamment de la rationalité de cette décision », estimant que l'investisseur fait ainsi « un acte de foi dans la mission » du Liban.« Il y a beaucoup d'autres endroits dans le monde où il fait meilleur d'être qu'au Liban, a ajouté M. Frem, mais il nous est demandé de nous réaliser au Liban ; et l'investissement permet au formidable potentiel de croissance des Libanais de se manifester. »
Le président de l'Association des industriels n'a pas caché les difficultés de cette « mission ». Il a déploré « l'inertie bureaucratique » à laquelle se heurte toute entreprise et a encouragé les jeunes entrepreneurs potentiels à choisir le secteur privé plutôt que le secteur public.
« Un long chemin doit encore être franchi pour que le secteur public soit productif. Il passe par la Constitution et l'infrastructure, et tous les concepts sur lesquels repose l'identité libanaise », a-t-il dit.
Présentant aux étudiants le conférencier, le recteur de l'USJ, le Pr Salim Daccache, s.j. a déploré en particulier « la régression » que constitue le projet de loi dit « orthodoxe » puisque même les amicales de l'USJ sont élues sur base de la proportionnelle. « Sur la base de quel règlement allons-nous élire nos amicales l'an prochain ? » s'est-il interrogé candidement.
Le recteur de l'USJ a invité les étudiants à « éteindre le feu de la discorde religieuse et communautaire, qui prend le dessus, sur certains campus, sur la civilité démocratique ».
« La culture du dialogue doit prévaloir sur les tensions », a dit le Pr Daccache.
Le recteur a invité les étudiants à ne pas avoir froid aux yeux et à « appeler les choses par leurs noms », et n'a pas hésité à souligner combien « l'étouffante crise syrienne » influe sur la situation au Liban.
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samedi 9 mars 2013
Le Patriarche Cyrille rencontre le Patriarche maronite Bechara Boutros Raï : Eglise orthodoxe russe
Le Patriarche Cyrille rencontre le Patriarche maronite Bechara Boutros Raï
Le 27 février 2013 à la résidence patriarcale du monastère Saint-Daniel de Moscou s'est déroulée une rencontre de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie avec le Patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient, Bechara Boutros cardinal Raï, accompagné de son vicaire l'archevêque Boulos Sayyah, l'attaché de presse Valid Gayad, le directeur exécutif de la Fondation mondiale maronite Amal Abou Zeid et l'entrepreneur libanais Salim Georges Sfeir.
Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou et l'higoumène Philarète (Boulekov), vice-président du DREE, assistaient à cette rencontre.
Le Patriarche Cyrille a chaleureusement accueilli ses hôtes : « Nous sommes heureux de votre visite à l'Église orthodoxe russe et en Russie, a dit le Patriarche Cyrille s'adressant au Patriarche maronite. Je conserve précieusement le souvenir de l'accueil que vous m'aviez réservé au Liban. Cet excellent accueil m'avait permis de m'entretenir de la présence chrétienne au Moyen Orient avec vous et avec les vénérables frères Patriarches catholiques dont les résidences sont situées au Liban. J'espère vraiment que votre séjour en Russie vous permettra de faire connaissance avec le quotidien de l'Église orthodoxe russe et de discuter de la situation des chrétiens au Moyen Orient ».
Le Patriarche a souligné : « Vous êtes le second Primat de l'Église maronite qui rend visite à l'Église orthodoxe russe. Votre prédécesseur, le cardinal Nasrallah Sfeir était venu en Russie en 1987, une année déjà lointaine. En vingt-cinq ans, nos deux Églises ont parcouru une longue route, beaucoup a changé en ce monde, y compris au Moyen Orient. »
Remarquant que la visite du Patriarche maronite coïncidait avec la fête du vénérable Maron l'Anachorète, le Patriarche a poursuivi : « L'histoire de votre Église est étroitement liée à l'histoire de ce saint, vénéré aussi bien dans l'Église russe que dans votre Église. Vous avez déjà visité l'église Saint-Maron de Moscou, vous avez participé à la remise de reliques de saint Maron, offertes à cette paroisse par le diocèse catholique de Foligno en Italie ».
Le Patriarche Cyrille, s'adressant à son invité a souligné : « Votre Église occupe une place particulière dans l'Église catholique, dans la mesure où elle représente la tradition théologique et la piété antiochiennes. Ceci nous donne la possibilité d'un échange d'opinions fructueux sur la théologie, y compris sur le thème du dialogue orthodoxe-catholique. »
Sa Sainteté a dit espérer que la visite du Patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient à l'Église russe ouvrirait « de nouvelles perspectives pour la discussion de plusieurs thèmes à l'ordre du jour ».
Le Patriarche Bechara Raï s'est adressé à son tour au Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie : « Sainteté ! C'est avec une grande joie que nous avons répondu à votre invitation à visiter le Patriarcat de Moscou. Je parle au nom du Synode de notre Église maronite, ainsi qu'au nom de tous nos évêques. »
Il a rappelé que la délégation de l'Église maronite avait assisté avec beaucoup de dévotion à l'office festif célébré en l'honneur de saint Maron, célébré par l'archevêque Arsène d'Istra en présence d'un grand concours de paroissiens. « L'icône de saint Maron vénérée ici et les reliques que nous avons apportées témoignent de ce que sa mémoire est très vénérée à Moscou » a souligné le Patriarche maronite. Il a dit sa certitude de l'importance d'un renforcement des bonnes relations avec l'Église orthodoxe russe.
Il a transmis au Patriarche Cyrille de Moscou les salutations du cardinal Nasrallah Sfeir. « Le Patriarche Sfeir se souvient très bien de sa visite à Moscou et il envisage mon séjour ici comme un pas en avant » a ajouté le cardinal Raï.
Le Patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient a également transmis au Primat de l'Église orthodoxe russe les salutations du président libanais Michel Souleiman, qui, suivant, le Patriarche, « a été très heureux de rendre visite à l'Église orthodoxe russe et de séjourner en Fédération de Russie ».
Se souvenant de la visite du Patriarche Cyrille à la cathédrale de l'Église maronite le 15 novembre 2011, le Patriarche Bechara a dit : « Nous gardons en nos cœurs l'allocution dans laquelle vous aviez exprimé votre profonde inquiétude pour le sort des chrétiens du Liban, de Syrie et du Moyen Orient, ainsi que votre préoccupation pour que les chrétiens reçoivent l'assurance de pouvoir rester sur leurs terres et occuper une place digne dans la société ».
Parlant de la situation des chrétiens au Moyen Orient, le Patriarche maronite a souligné : « Nous ne voulons pas être appelé minorité, car il y a longtemps que nous avons pris racine sur ce sol, sur lequel nous visons depuis deux mille ans. Nous ne sommes pas un groupe expatrié en Orient par je ne sais qui. Nous sommes nés en Orient, nous y étions déjà 600 ans avant l'islam. Nous continuerons à travailler avec l'Église russe, avec les autres Églises et états amis afin de confirmer aux chrétiens qui vivent dans nos régions leur droit de citoyenneté. Nous sommes des citoyens comme les autres et nous nous battrons pour cela. »
« Nous exigeons les mêmes droits que les autres dans notre Patrie, car nous sommes les habitants de souche de ces régions » a-t-il insisté.
Un échange de cadeaux souvenirs a conclu cette rencontre qui se déroulait dans un climat de compréhension mutuelle.
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La situation des minorités religieuses en Syrie devient de plus en plus menaçantes : Eglise orthodoxe russe
La situation des minorités religieuses en Syrie devient de plus en plus menaçantes
4.03.2013 · Étranger, Relations inter-orthodoxes, Nouveaux documents
Déclaration du Service de communication du Département des relations ecclésiastiquese extérieures du Patriarcat de Moscou
La situation des minorités religieuses en Syrie devient de plus en plus menaçante suite à l'escalade des affrontements militaires dans le pays. Les informations alarmantes qui nous parviennent de différents diocèses de l'Église orthodoxe d'Antioche en témoignent.
Le 18 février 2013, le Conseil diocésain de la métropolite d'Alep (Patriarcat d'Antioche) a ainsi publié une déclaration sur la situation dans la ville d'Alep.
Suivant cette déclaration, la ville est détruite à 20%, 80% de son infrastructure est endommagée ce qui pose des problèmes en matière d'approvisionnement énergétique et de ravitaillement en eau potable.
Depuis sept mois, Alep est en situation de blocus à cause des combats et des affrontements ayant embrasé le nord de la Syrie. Le cours normal de la vie dans la ville est rompu, les gens sont privés de travail, les magasins sont fermés, ainsi que 90% des écoles. La crise énergétique et le blocus énonomique ont entraîné une augmentation des prix même sur les produits de première nécessité qui coûtent à Alep cinq à dix fois leur valeur.
La minorité chrétienne, qui ne participe pas au conflit, élève sa voix en faveur de la préservation de la paix dans le pays et appelle les parties belligérantes à s'asseoir à la table des pourparlers.
Pourtant, les chrétiens ne souffrent pas moins que les autres des violences et des calamités de la guerre. Une majorité d'entre eux s'est enfui d'Alep vers d'autres villes de Syrie et du Liban, d'autres sont partis en Europe ou en Amérique du Nord. Dans le même temps, les familles chrétiennes défavorisées sont restées en ville. Beaucoup de maisons et de bâtiments chrétiens ont été détruits, y compris une antique cathédrale orthodoxe.
La métropole d'Alep et d'Alexandrette apporte son soutien aux familles qui ont besoin de restaurer leurs maisons, ont besoin de soins et de médicaments, de nourriture et de vêtements.
le métropolite Paul, évêque du diocèse d'Alep, et son conseil diocésain expriment leur sincère reconnaissance à tous ceux qui soutiennent la métropolite dans une situation aussi dramatique, à tous ceux qui apportent une aide spirituelle et matérielle.
Les chrétiens orthodoxes d'Alep invoquent Dieu pour que cesse la violence sous toutes ses formes, pour le début du processus de pourpalers entre les parties belligérantes et pour le rétablissement de la paix au sein du peuple de Syrie qui a tant souffert.
Le Sacré Concile épiscopal de l'Église orthodoxe russe, qui s'est déroulé du 2 au 5 février 2013 a exprimé sa profonde inquiétude devant l'aggravation brutale de la situation des chrétiens au Moyen Orient et en Afrique du Nord. Un décret conciliaire souligne que « la disparition du christianisme dans des terres où il existe depuis deux millénaires et où se sont déroulés les principaux évènements de l'histoire sainte serait une tragédie spirituelle et historique ».
https://mospat.ru/fr/2013/03/04/news82030/Envoyé de mon iPad jtk
Moyen-Orient: rencontre des patriarches orthodoxes et catholiques Promouvoir l'unité des chrétiens
ROME, 8 mars 2013 (Zenit.org) - Selon le cardinal Béchara Raï, un sommet entre les patriarches orthodoxes et catholiques du Moyen-Orient est en préparation: c'est ce que rapporte l'agence vaticane Fides dans une dépêche du 6 mars 2013.
Le cardinal Béchara Boutros Raï, patriarche d'Antioche des maronites, qui est actuellement à Rome en vue du conclave, a annoncé qu'une rencontre "de l'ensemble des Patriarches orthodoxes et catholiques du Moyen-Orient" était en préparation, afin de "promouvoir l'unité entre les chrétiens" et "d'affronter ensemble les problèmes et les souffrances que nous nous trouvons à partager en ce difficile moment historique".
« Les possibilités de revenir à une unité complète sont étudiées à haut niveau. Entre temps, nous pouvons vivre la communion sur le plan concret de l'annonce évangélique et du partage des initiatives sociales, caritatives et culturelles. Il s'agit d'un oecuménisme concret, sans longs discours. C'est l'oecuménisme que de nombreux baptisés vivent déjà dans leur quotidien », a expliqué le cardinal.
Fides estime que ce sommet constituera "un moment important dans le réseau de contacts œcuméniques" vécus ces derniers mois par le chef de l'Eglise maronite.
Le cardinal Raï a en effet participé à de nombreuses rencontres œcuméniques ces derniers temps : l'intronisation du nouveau patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, l'intronisation du nouveau patriarche grec orthodoxe d'Antioche, Jean X Yazigi, une rencontre avec le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomé Ier, et l'archevêque orthodoxe d'Athènes, Hieronymos et enfin avec le patriarche de Moscou, Kirill.
vendredi 8 mars 2013
www.bkerkenews.org.lb est l’adresse web du bureau d’information du patriarcat maronite, lancée officiellement hier, en présence du patriarche Béchara Raï.
Ce site vient compléter le site bkerke.org.lb, « qui restera la référence pour toute information concernant Bkerké et l'Église maronite », a précisé Mgr Camille Zeidane, vicaire patriarcal...8/3/2013-olj
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L’ONG Aide et réconciliation pour la Syrie | Politique Liban | L'Orient-Le Jour
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Dall’Oglio : Les chrétiens du Moyen-Orient ont besoin d’une réponse spirituelle pour rester dans la région | Politique Liban | L'Orient-Le Jour
7/3/2013-Dall'Oglio : Les chrétiens du Moyen-Orient ont besoin d'une réponse spirituelle pour rester dans la région | Politique Liban | L'Orient-Le Jour
Le père Paolo Dall'Oglio a la carrure d'un géant. Expulsé de Syrie en juin dernier après avoir dénoncé la torture, les exécutions de masse et les crimes contre l'humanité, ce jésuite italien de 57 ans ne prend pas le « non » pour une réponse. Depuis son départ forcé de Syrie, il sillonne le monde pour défendre la révolution.
Plus encore, il vient de passer deux semaines en Syrie, protégé et guidé par les rebelles ainsi que par les membres du parti de l'Union démocratique kurde, proche du PKK. « Oui, le PKK, le parti terroriste kurde », dit-il, provocateur, lors d'une rencontre avec la presse à Beyrouth.
Arrivé au Moyen-Orient durant les années soixante-dix, il prononce ses vœux au couvent jésuite de Bickfaya. Au début des années quatre-vingt, il découvre le couvent syriaque de Mar Moussa en Syrie, vieux de plus de 1 000 ans et abandonné durant plus de deux siècles. Il décide de le restaurer et de le faire revivre. Il y passe trente ans, jusqu'à son expulsion l'été dernier.
Durant plusieurs années, il organise des pèlerinages, destinés aux Occidentaux voulant retrouver les traces des premiers chrétiens, partant d'Ourfa (l'ancienne ville syriaque d'Edesse en Turquie), jusqu'à Hébron en Cisjordanie, en passant par deir Mar Moussa.
Les portes de son couvent sont grandes ouvertes aussi bien aux musulmans qu'aux chrétiens. Il fait du dialogue interreligieux son cheval de bataille.
Accusé d'être un « prêtre islamiste », il ne fait pas les choses à moitié. Soutenir la révolution syrienne est « venu naturellement » à ce fils d'un résistant italien qui s'était battu contre le nazisme. « Je suis démocrate et révolutionnaire depuis mon enfance. Mon père disait tout le temps qu'il reprendrait les armes s'il y avait un coup d'État contre la démocratie en Italie », indique-t-il à L'Orient-Le Jour.
« Pour moi, il est naturel donc de soutenir la révolution. Ce qui n'est pas naturel, c'était l'immense patience de mes trente ans passées en Syrie, c'était un vrai sacrifice pour moi de traiter avec le régime fasciste », ajoute-t-il.
Aujourd'hui, alors que la guerre bat son plein en Syrie, le père Dall'Oglio travaille pour la réconciliation, voulant que le pays demeure après la chute de Bachar el-Assad « un pays de mosaïque religieuse ».
Comme un journaliste engagé ou un porte-parole d'une révolution, il entame sa rencontre avec la presse par un compte rendu de la situation, décrivant la désolation des villes et des villages qu'il a visités au cours des quinze derniers jours : Malkié (Kurdistan irakien), Qamichli, Ras el-Aïn, Tell Abiad, jusqu'au fleuve Oronte.
« L'irresponsabilité terroriste de la communauté internationale »
Dressant un état des lieux, il indique que « le régime Assad est dans la logique du suicide. Sur le terrain, les révolutionnaires ont besoin d'arriver à Homs et Hama, et ils peuvent parvenir à Damas, et le régime a besoin de retourner à Alep ou du moins d'arrêter la révolution avant Hama. Homs est dans une situation désespérée car elle est bloquée aussi bien du côté syrien que du côté libanais ; la Békaa n'est pas entièrement sous le contrôle des amis de la révolution syrienne, et des membres du Hezbollah se battent dans divers endroits de la Syrie ».
« Le terme "guerre civile sectaire" que certains emploient pour désigner le conflit a été utilisé pour ne plus être solidaire du peuple syrien. C'est une façon de justifier le régime dans sa répression et de laisser le peuple syrien seul », note-t-il.
Appelant la communauté internationale à être consistante avec elle-même, il déclare : « Vous ne pouvez pas nous condamner à la non-violence quand vous n'agissez pas et quand vous ne protégez pas le peuple syrien. Si vous refusez le droit aux personnes de se défendre, nous tomberons inévitablement dans un enfer de violence. »
Dénonçant la politique des deux poids deux mesures, il estime que « le manque radical, voire terroriste, de responsabilité de la part de la communauté internationale a produit une justification de l'islamisation de la révolution ».
Quand il évoque le peuple syrien qui lutte contre le régime Assad, le père Dall'Oglio utilise le pronom « nous ». « Il m'est très difficile de rester loin de la Syrie ; je défends le peuple syrien afin qu'il se défende. Je me sens responsable de la société syrienne, et mon désir est de réfléchir à des moyens de réconciliation », dit-il.
« Il serait intéressant actuellement de demander aux salafistes quelle est la place qu'ils accordent aux alaouites ou encore aux séculaires. Nous devons tous apprendre à vivre ensemble dans une démocratie, et c'est pour cela qu'il faut des moyens pour sortir de la violence. La démocratie est un moyen de discuter sans s'entretuer. Devant l'irresponsabilité de la communauté internationale, les non-violents qui luttent pour défendre le droit du peuple syrien ont été mis de côté, éloignés. Certains d'entre eux ont quitté le pays. Des jihadistes étrangers ont intégré l'Armée syrienne libre », ajoute-t-il.
Malgré toute la violence qui sévit actuellement en Syrie, le père Dall'Oglio croit à la réconciliation. Il remarque aussi cela « auprès des islamistes qui se battent mais qui en même temps œuvrent pour la tolérance et pour le respect de l'autre ».
(Reportage : « Quand j'aurai dépensé toutes mes économies, je quitterai Deir ez-Zor et deviendrai réfugié »)
« Les non-violents ne constituent pasune alternative à la violence »
« Dès à présent, nous avons besoin du travail des non-violents ; si nous ne pensons pas à la réconciliation à partir d'aujourd'hui, nous ne nous remettrons jamais de la guerre. Les personnes qui prônent la non-violence ne doivent pas croire cependant qu'ils constituent une alternative à la violence. Ils ne sont pas une solution. On ne peut pas se débarrasser des dictateurs avec la non-violence », martèle-t-il.
« La présence des non-violents est aussi nécessaire durant les combats. Ils humanisent les batailles et les empêchent de tomber dans la monstruosité. Après la guerre, ils pacifient les cœurs, en mettant notamment en place une éducation de la réconciliation », ajoute-t-il.
Le père Dall'Oglio reste optimiste pour la mosaïque syrienne. Il réfléchit même aux formules qui pourraient être adoptées après le conflit.
« Il faut penser à la Syrie comme une union de la République de la Syrie, pas celle imposée par le Baas, mais une union des communautés sans pour autant créer une fédération. Dans cette union syrienne, il y aura la démocratie, la décentralisation et l'autodétermination car il y aura des parties de ce territoire où les alaouites, les Kurdes, les druzes et les Bédouins seront majoritaires », dit-il.
(Pour mémoire : Syrie : Les chrétiens sont en danger, mais ne sont pas des cibles)
« Le manque de culture démocratique des chrétiens du Moyen-Orient »
À la question de L'Orient-Le Jour de savoir comment peut-il être optimiste concernant la préservation de la mosaïque syrienne après la guerre, compte tenu de la situation actuelle sur le terrain, il indique : « L'espoir est une vertu, il y a l'espoir engagé, l'espoir dans le travail, l'espoir dans le combat. Je l'ai déjà répété à plusieurs reprises, non seulement avec le début du conflit en Syrie, mais aussi des années plus tôt : si les chrétiens soutiennent le régime parce qu'ils ont peur de l'islamisme, ils quitteront massivement le pays. C'est ce qui est arrivé en Irak, c'est ce qui arrive en Syrie, et si l'on ne trouve pas de solution, cela se produira également au Liban. Nous avons besoin d'une vision symbolique et cohérente où l'autre a sa place, l'autre a besoin d'un chez-soi chez moi. » Et de lancer : « Les chrétiens du Moyen-Orient ne savent pas pourquoi Dieu les a maudits en les obligeant à rester avec les musulmans. Quand on n'a pas une réponse à cela, on part, on quitte le pays. Il leur faut une réponse spirituelle, pas uniquement sociale ou économique. »
Que peut-on donc faire pour rassurer les chrétiens du Moyen-Orient qui, pour la plupart, soutiennent ou ont soutenu des dictateurs afin qu'ils préservent leur place et qu'ils croient en la démocratie ?
(Pour mémoire : "Les chrétiens commettraient une erreur historique en restant associés au régime syrien")
« En Syrie, il existe beaucoup de chrétiens qui sont persécutés, emprisonnés, torturés et tués par le régime Assad et qui se battent avec la révolution. Il y a nombre d'habitants de villages chrétiens enclavés dans des zones sunnites qui ne sont pas partis, ils savent qu'ils sont protégés par la majorité sunnite. Certains chrétiens, spécialement ceux qui habitent Damas, sont rentrés dans leurs villages d'origine à l'ouest de la Syrie. Ceux-là sont solidaires des alaouites. »
« Il existe en effet un manque de culture de la démocratie auprès des chrétiens de Syrie. Les chrétiens de la région n'ont pas appris la démocratie ni à l'école, ni dans leur famille, ni à l'église », poursuit-il, ne voulant « pas m'attarder sur la question, car la question chrétienne en Syrie et au Moyen-Orient est plus complexe que cela ». Et de souligner en conclusion : « Si la communauté internationale demeure islamophobe, les musulmans deviendront de plus en plus islamistes et le monde de plus en plus insupportable. »
En prenant congé de ses interlocuteurs, le père Dall'Oglio leur adresse une invitation : « Vous viendrez me rendre visite au couvent de Mar Moussa quand la Syrie retrouvera la paix, je vous attends. » En attendant son retour en Syrie, il a élu domicile non loin de là, dans le Kurdistan irakien.
Lire aussi
Envoyé de mon iPad jtkjeudi 7 mars 2013
Vatican : Mgr Raï élu parmi les trois cardinaux assistant le cardinal camerlingue | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour
7/3/2013-Vatican : Mgr Raï élu parmi les trois cardinaux assistant le cardinal camerlingue
LibanLe patriarche maronite Mgr Béchara Raï a été désigné pour être l'un des trois cardinaux qui vont assister pour trois jours seulement le cardinal camerlingue, le fidèle secrétaire d'Etat du Vatican, Tarcisio Bertone, rapporte l'Agence nationale d'information (ANI, officielle). Pendant la période de "siège vacant" après la démission du pape Benoît XVI, Tarcisio Bertone assure l'interrègne, mais ne peut qu'assurer les affaires courantes.
Le conclave pour l'élection d'un nouveau pape devrait débuter la semaine prochaine. En attendant, les cardinaux sont réunis depuis lundi au Vatican pour des "congrégations générales".
mercredi 6 mars 2013
Le Pape a-t-il payé le prix de ses prises de position en faveur des chrétiens d'Orient ?
هل دفع البابا ثمن انحيازه للوجود المسيحي في الشرق؟
Réfugiés syriens : "ils parlent la langue du Christ
Témoignage du Centre Notre-Dame de la Paix
ROME, 5 mars 2013 (Zenit.org) - « Certains réfugiés syriens parlent l'araméen et entendre "Barokmur Abuna" (Bénissez-nous mon Père) dans la langue de notre Seigneur me fait comprendre combien leur message d'amour et d'espérance est proche de nous » : c'est le témoignage du P. Imad Twal, directeur du centre Notre-Dame de la Paix (« Our Lady of Peace » OLOPC) à Amman.
Face à l'aggravation de la situation en Syrie, le Patriarcat latin a en effet ouvert ces derniers mois en Jordanie différents lieux pour accueillir les nombreux réfugiés syriens, dont le Centre Notre-Dame de la Paix à Amman. Le P. Imad Twal témoigne de cette expérience sur le site internet du patriarcat.
Ils parlent la langue du Christ
Il rappelle que les familles syriennes « qui fuient leurs maisons, leurs villages, leurs villes ou qui en ont été chassées », sont « à la recherche de pays qui les accueillent comme des hôtes et leur donnent une maison ».
Mission à laquelle répond le centre OLOPC, originellement en faveur des frères et sœurs handicapés, et qui accueille depuis novembre 2012 « nos frères et sœurs en Christ provenant des villes syriennes de Hassaké, Lattaquié, Alep et Damas », explique le P. Twal, qui précise que le centre est « une maison ouverte à tous » et accueille les chrétiens comme les musulmans.
Plus de 35 familles ont déjà été accueillies, familles qui habituellement, « ont besoin d'un lieu d'accueil pour quelques semaines, avant de parvenir à se déplacer », alors que « les hôtels sont trop chers pour eux » et que « l'hiver est particulièrement difficile ».
« Certains parlent l'araméen et entendre "Barokmur Abuna" (Bénissez-nous mon Père) dans la langue de notre Seigneur me fait comprendre combien leur message d'amour et d'espérance est proche de nous », ajoute-t-il.
Un pont pour la grâce de Dieu
En outre, souligne le P. Twal, « il ne s'agit pas seulement de besoins matériels et financiers, mais aussi sentimentaux et spirituels » : les personnes accueillies « ont besoin qu'on leur montre l'amour de Dieu dans sa plénitude ».
Il décrit donc l'OLOPC comme « un pont qui, avec des moyens humains, fait arriver la grâce de Dieu aux nécessiteux », « une école où les personnes sont éduquées à la vie et à la communion », « une église de fraternité et d'amour entre les communautés et les religions ».
C'est aussi un lieu de témoignage de la foi : « Nous devons essayer de montrer, dans nos témoignages et dans la communion, que nous formons une seule Église catholique et apostolique. »
Pour conclure, il cite saint Grégoire de Nazianze : « Donne quelque chose, même si c'est petit, à celui qui en a besoin. Parce que ce n'est pas petit pour celui qui n'a rien. Rien n'est petit pour Dieu, si nous avons donné ce que nous pouvons. »
mardi 5 mars 2013
Le cardinal Raï rejoint ce matin ses pairs à Rome pour les réunions préparatoires au conclave | Politique Liban | L'Orient-Le Jour
4/3/2012-Le cardinal Raï rejoint ce matin ses pairs à Rome pour les réunions préparatoires au conclave
Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, prend l'avion aujourd'hui pour Rome, où se tient à partir de ce matin la première congrégation générale des cardinaux préparatoire au conclave qui doit élire un successeur à Benoît XVI.
Avant son départ, le patriarche présidera la réunion mensuelle de l'Assemblée des évêques maronites, avancée de deux jours pour l'occasion.
À la veille de son départ, le patriarche Raï a présidé hier soir à Bkerké un rassemblement de jeunes qui a adressé à Benoît XVI un message de gratitude pour sa visite au Liban (14-16 septembre 2012) et la rencontre qu'il y a consacrée aux jeunes.
Le matin, le patriarche avait célébré la messe au couvent Saint-Jean-Maron, à Kfarhay (Batroun), à l'occasion de la fête du fondateur du patriarcat maronite (685), une figure peu connue relevant d'une tradition remontant à la vacance du siège antiochien de tout patriarche en communion avec le siège apostolique de saint Pierre, à Rome.
Le patriarche avait déjà célébré la Saint-Jean-Maron, samedi soir, au séminaire de Ghazir, qu'il visitait pour la première fois depuis son élection comme patriarche. Ici comme là, le patriarche avait demandé qu'à la prière de saint Jean-Maron, « le Liban soit protégé et que sa culture, sa civilisation, son modèle, sa mission historique en Orient et dans le monde continuent de rayonner ».
Par ailleurs, le patriarche a prié hier pour que « le Christ envoie à son Église un nouveau pasteur selon son cœur, afin que la barque de Pierre soit placée sous la conduite de l'Esprit Saint pour le salut de l'homme et la gloire de Dieu ».
(Lire aussi : Rien ne sert de courir : les cardinaux se hâtent lentement...)
Discrète intervention de Bkerké
Signalons au passage qu'une discrète intervention du siège patriarcal maronite a été nécessaire pour mettre fin à une campagne sur le réseau social Twitter en faveur de l'élection du patriarche Raï au siège pontifical. La campagne a été jugée par le patriarcat « déplacée et indigne ».
Signalons par ailleurs que dans au moins une localité chrétienne des faubourgs de Beyrouth, une banderole demandant l'élection du patriarche Raï est apparue.
Par contre, sur les orientations de vote du patriarche Raï, on rappelle dans les milieux ecclésiastiques que ce dernier est membre du Conseil pontifical des Églises orientales, et qu'à ce titre, ses préférences pourraient aller au cardinal qui connaît le mieux le dossier d'une région où se joue en partie l'avenir du monde. Sur ce plan, le patriarche maronite pourrait coordonner son action avec le cardinal Antonio Naguib, patriarche des coptes-catholiques, qui sera également à Rome. On note, dans les milieux concernés, que la région du Moyen-Orient a reçu, de la part des deux derniers papes Jean-Paul II et Benoît XVI, une attention particulière, puisque deux Exhortations apostoliques lui ont été consacrées, et qu'il est très probable que cette politique du Saint-Siège se poursuive.
Temps de maturation
En tout état de cause, les concertations entre les cardinaux qui vont élire le futur pape commencent aujourd'hui, en prélude à la tenue du conclave. Les deux premières assemblées des cardinaux se tiendront, la première à partir de 9h30 en la salle du synode, la seconde à 17h. Les congrégations générales se poursuivront jusqu'à ce que tous les cardinaux électeurs – moins de 80 ans – aient rejoint le Vatican. Ils pourront alors fixer la date d'entrée en conclave.
Entre-temps, les cardinaux vont prendre le temps de se consulter, de se connaître, d'ajuster leurs points de vue avant d'entrer en conclave. Ces assemblées quotidiennes ont un temps de maturation nécessaire avant de passer au vote. Ils ont aussi pour mission de favoriser un climat de prière, pour écouter aussi la voix intérieure de l'Esprit Saint, comme le disait Benoît XVI dans son dernier message au collège cardinalice, le jeudi 28 février.
L'assemblée, qui est sous la présidence du cardinal doyen, Angelo Sodano, doit aussi tirer au sort tous les trois jours les noms de trois cardinaux qui aideront le cardinal camerlingue, Tarcisio Bertone, dans son travail pour les affaires courantes. Et elle doit donner le feu vert pour les travaux d'installation de la chapelle Sixtine, où se tiendra le conclave, que l'on ne pourra plus visiter à partir d'aujourd'hui.
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«Les chrétiens et les musulmans – balises d'espoir »
Tel est le thème de discussion pour les quatre prochaines années qui a été choisi par la Commission pour les relations religieuses avec l'Islam, au terme d'une réunion de 3 jours, jeudi 28 février.
La Commission, qui a été fondée par le pape Paul VI en 1974, travaille en étroite collaboration avec le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux sous la présidence du cardinal Jean-Louis Tauran. Il comprend 8 experts catholiques de dialogue entre chrétiens et musulmans issus de pays comme l'Irak, le Nigeria, le Pakistan, l'Italie, l'Allemagne, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Le cardinal français Jean-Louis Tauran, l'un des quatre français électeurs du prochain pape, a parlé de l'histoire mouvementée des relations entre l'Eglise et les musulmans, depuis la naissance de l'islam au septième siècle. L'histoire, a-t-il dit, « n'est pas simplement quelque chose du passé, mais elle influe positivement ou négativement notre présent et notre avenir ». Historiens chrétiens et musulmans doivent travailler ensemble pour discerner la vérité des faits, car «l'objectivité peut ouvrir la voie à demander et donner le pardon ».
Le cardinal Tauran a énoncé 3 domaines de discussion qui méritent une attention particulière:
la tentation constante de passer du dialogue interreligieux au dialogue politique
la nécessité d'une cohérence entre les valeurs religieuses des deux religions et le comportement de ses fidèles, en particulier dans le respect de la dignité humaine et les droits de l'homme. Nous retrouvons ici l'un des buts fixés par Jean-Paul II et Benoît XVI, à savoir l'union, non pas des religions, mais des croyants face au laïcisme agressif, au relativisme, aux atteintes à la dignité de la personne humaine. C'est ainsi que l'on a vu dans les sphères de l'ONU, des représentants chrétiens unis aux représentants de pays musulmans pour s'opposer à la culture de mort.
la nécessité pour les chrétiens, (laïcs, religieux et clergé) de recevoir une bonne formation en vue des réunions avec les autres religions, notamment à travers le dialogue interreligieux. Ce dernier point est important, notamment en France, où des incultes participent souvent à des réunions de dialogue face à des musulmans plus au fait de la religion catholique qu'eux-mêmes.
catholique.fr/perepiscopus/islam/les-chretiens-et-les-musulmans-balises-despoir#.UTQvsowaySM
3/3/2013
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Nouvelles-lybie-Arrestation de chretiens egyptiens
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Nouvelles -syrie-
Dans un texte daté du « Carême 2013 », Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas, brosse une image effroyable de la situation des chrétiens en Syrie
Mgr Samir Nassar
http://www.christianophobie.fr/document/mgr-samir-nassar-les-chretiens-de-syrie-quel-avenir
La présence chrétienne en Syrie remonte aux origines du christianisme : saint Paul fut converti et baptisé à Damas.
La crise syrienne qui entame le 15 mars 2013 sa troisième année dans l'intensité de la violence et la destruction méthodique des structures culturelles et socio-économiques du pays. Sans toutefois apercevoir le bout du tunnel. Pris dans l'engrenage de cette crise internationalisée et sans merci les chrétiens de Syrie comme tous leurs concitoyens subissent les contrevents de ce drame :
1. Plus de quatre millions de réfugiés dont 25 % dans les pays voisins qui sont plutôt bien assistés alors que les 75 % qui n'ont pas pu fuir vivent dans des conditions assez difficiles et ne sont qu'aléatoirement soutenues à cause de l'embargo et des fragiles structures caritatives. Ce qui pose un problème de conscience… et d'injustice… Pourquoi sont-ils punis et abandonnés ?
2. Les conséquences au niveau chrétien sont fatales :
● Alep, la première ville chrétienne de Syrie a perdu plus de 65 % de ses fidèles.
● Homs, la troisième ville de Syrie, a vu toutes ses paroisses du centre et des banlieues dévastées.
● Damas : champ de combats, les paroisses de la couronne urbaine ont fermé leurs portes. Une cathédrale a moitié vide a accueilli le nouveau patriarche grec orthodoxe.
À noter que les grecs orthodoxes qui forment 60% des chrétiens de Syrie, sont les plus touchés des Églises. Sans oublier les malheurs des autres régions martyres.
Deux victimes de taille
1. La famille: brisée, dispersée, appauvrie et sans abris continue à focaliser l'espoir en l'avenir… La souffrance a renforcé sa place et devient le seul refuge dans une société marquée par l'insécurité, la violence et le fleuve de sang qui coule sans arrêt. La famille confirme sa place de pierre angulaire et éducatrice à la paix.
2. L'enfance innocente déracinée de son milieu socio-scolaire et qui grandit dans la peur au milieu des scènes terribles d'atrocités et de grande souffrance, aura du mal à oublier et dépasser cette haine pour reconstruire une Syrie nouvelle plus juste. Une profonde blessure à soigner. Comment restaurer ces esprits abîmés? Quel grand défi pédagogique.
Un sursaut de foi
Cet interminable calvaire accélère l'exode des chrétiens. L'hémorragie incurable vide nos paroisses. Les chrétiens de Syrie suivent les pas des Irakiens sur le Chemin de la Croix et la route de l'exil. Mais où partir ? Personne ne veut de nous.
Le petit troupeau est déterminé à vivre son témoignage et à poursuivre son chemin Jusqu'au bout. Quel courage héroïque !
Un sursaut de Foi embrase les esprits, confirme notre mission et porte notre regard vers la Paix, vers la lumière du Ressuscité.
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Nouvelles-syrie
Tabqa – 4 Mars 2013 –
l'Occident regarde les chrétiens de Syrie subir les Pogroms.
En effet, nous apprenons directement du Curé de Tabqa que la situation est dramatique. Les milices du Front al-Nosra (près de 8000 hommes) ont envahi la ville. Les chrétiens étaient les premiers visés.
Les hommes armés ont mis le feu à l'Eglise Saint-Serge avec les belles icônes ; ils ont volé le Presbytère et brulé tous les archives de l'Eglise.
Les familles chrétiennes qui étaient encore sur place ont pris la fuite après avoir versé de grosses sommes pour passer sains et saufs, les barrages de ces assassins qui ont installé leurs familles dans les maisons volées.
Selon leurs termes, les terroristes de Forsat Al-Nosra ont « purifié » la ville des chrétiens.
La deuxième Eglise grecque catholique de l'ancien village de Tabqa a aussi été pillé et incendié par les hommes d'Al-Nosra. Il va sans dire que les forces de l'ordre restées sur place ont été égorgées sur la grande place du village.
Le Veilleur de Ninive
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