Neemat Frem de l'USJ : Pour rester au Liban, il faut avoir le sens de la mission
Assemblée générale Le jeune qui n'a pas « le sens de la mission du Liban ne peut souffrir d'y rester », a affirmé le président de l'Association des industriels, Neemat Frem, lors d'une assemblée générale des amicales de l'Université Saint-Joseph. S'exprimant devant une centaine d'élus de toutes les facultés, M. Frem n'a pas hésité à souligner devant ses auditeurs la nécessité « d'investir dans l'industrie libanaise indépendamment de la rationalité de cette décision », estimant que l'investisseur fait ainsi « un acte de foi dans la mission » du Liban.« Il y a beaucoup d'autres endroits dans le monde où il fait meilleur d'être qu'au Liban, a ajouté M. Frem, mais il nous est demandé de nous réaliser au Liban ; et l'investissement permet au formidable potentiel de croissance des Libanais de se manifester. »
Le président de l'Association des industriels n'a pas caché les difficultés de cette « mission ». Il a déploré « l'inertie bureaucratique » à laquelle se heurte toute entreprise et a encouragé les jeunes entrepreneurs potentiels à choisir le secteur privé plutôt que le secteur public.
« Un long chemin doit encore être franchi pour que le secteur public soit productif. Il passe par la Constitution et l'infrastructure, et tous les concepts sur lesquels repose l'identité libanaise », a-t-il dit.
Présentant aux étudiants le conférencier, le recteur de l'USJ, le Pr Salim Daccache, s.j. a déploré en particulier « la régression » que constitue le projet de loi dit « orthodoxe » puisque même les amicales de l'USJ sont élues sur base de la proportionnelle. « Sur la base de quel règlement allons-nous élire nos amicales l'an prochain ? » s'est-il interrogé candidement.
Le recteur de l'USJ a invité les étudiants à « éteindre le feu de la discorde religieuse et communautaire, qui prend le dessus, sur certains campus, sur la civilité démocratique ».
« La culture du dialogue doit prévaloir sur les tensions », a dit le Pr Daccache.
Le recteur a invité les étudiants à ne pas avoir froid aux yeux et à « appeler les choses par leurs noms », et n'a pas hésité à souligner combien « l'étouffante crise syrienne » influe sur la situation au Liban.
Envoyé de mon iPad jtk
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