Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 13 janvier 2014

Actualites syriennes du 13-1-2014

Actualités10 nouveaux résultats pour Syrie
Syrie: L'opposition sous pression à Paris pour participer à la réunion ...20minutes.fr
MONDE – Pour éviter que la conférence de paix sur la Syrie fixée au 22 janvier soit d'emblée un fiasco, les onze pays du Groupe des amis de laSyrie ...
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SYRIE. Les combats entre rebelles et jihadistes s'intensifientLe Nouvel Observateur
Les jihadistes qui font face à une offensive généralisée de leurs adversaires islamistes en Syrie ont commis 16 attentats suicides contre eux.
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Syrie: l'armée s'empare d'une ville de la province d'AlepRomandie.com
BEYROUTH - L'armée syrienne a pris samedi le contrôle de la ville de Nakarine, près d'Alep (nord), profitant de la bataille que se livrent depuis une ...
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SYRIE. Le départ de Bachar est "inexorable"Le Nouvel Observateur
L'opposition syrienne et les pays qui la soutiennent ont affirmé dimanche 12 janvier que Bachar al-Assad n'avait "pas d'avenir" en Syrie.
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Présence de l'opposition aux négociations toujours incertaine24heures.ch
L'opposition syrienne et les pays qui la soutiennent ont affirmé dimanche que Bachar al-Assad n'avait «pas d'avenir» en Syrie. Ils ont fait cette ...
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Syrie: Combats entre rebelles et djihadistes, la guerre dans la guerre20minutes.fr
MONDE – L'opposition armée en Syrie se livre à une guerre interne, sous l'œil de Bachar el-Assad. Les combats ont fait près de 700 morts en neuf ...
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Syrie: près de 700 morts dans les combats entre jihadistes et rebellesRomandie.com
BEYROUTH - Les féroces combats opposant les jihadistes aux rebelles en majorité islamistes, dans le nord de la Syrie, ont fait en neuf jours près de ...
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Syrie: Incertitude sur la présence de l'opposition à la Conférence de ...Le Vif
(Belga) L'opposition syrienne et les pays qui la soutiennent ont affirmé dimanche que Bachar al-Assad n'avait "pas d'avenir" en Syrie, à l'issue d'une ...
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Syrie : début d'une réunion internationale avec l'opposition à ParisBoursorama
Une réunion de onze pays soutenant la Coalition de l'opposition syrienne s'est ouverte dimanche à Paris, en présence du président de la Coalition ...
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Syrie: 700 morts en neuf jours, selon l'OSDHRFI
En Syrie, les neuf derniers jours des combats entre les rebelles syriens et les jihadistes dans le nord du pays ont fait près de 700 morts et des ...
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Blogs5 nouveaux résultats pour Syrie
Syrie : les pertes économiques estimées à plus de 100 milliards de ...economiesarabes
Les pertes subies par l'économie syrienne depuis le début du conflit ont culminé à 103 milliards de dollars fin juin 2013, soit l'équivalent de 174% du ...
Economies et Révolutions
En syrie, les mamans palestiniennes ne savent plus comment faire ...l'Info du jour/the info day
je ne savait pas que la Syrie héberger chez elle des palestiniens; en faite ily a environs 500 000 palestiniens pourchasser de chez eux par la horde ...
alterinfonet.org Agence de presse associative
Syrie : l'EIIL accuse les rebelles de l'attaquer pour plaire aux ...
Les jihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont affirmé dimanche que les attaques des rebelles contre leurs combattants sont liées à ...
alterinfonet.org Agence de presse associative
Les "Amis de la Syrie" réunis ce dimanche à Paris pour convaincre l ...Atlasinfo
Les onze pays qui forment le groupe des "Amis de la Syrie" se réunissent à Paris dimanche, pour tenter de convaincre la Coalition nationale syrienne ...
Atlasinfo.fr
Syrie: entretien clé à Paris entre John Kerry et Sergueï LavrovAvec Infos
Le chef de la diplomatie américaine John Kerry doit avoir lundi un entretien clé avec son homologue russe Sergueï Lavrov à Paris, où les pays ...
Atlasinfo.fr
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Joseph T Khoreich
 
josekore@gmail,com Labora

La Syrie au menu de la diplomatie du pape François | La-Croix.com

13-1-2014-La Syrie au menu de la diplomatie du pape François | La-Croix.com

Le pape François prononce lundi 13 janvier ses premiers vœux au corps diplomatique, tandis que le Vatican organise un séminaire d'experts sur la Syrie.

Son implication en Syrie marque une affirmation de la diplomatie vaticane, à l'influence discutée.



Le pape François peut-il arrêter la guerre en Syrie ? Le Saint-Siège est persuadé qu'il doit au moins y contribuer et s'en donne des moyens nouveaux.

Aux vœux du pape au corps diplomatique, prévus lundi 13 janvier au matin au Vatican, traditionnelle occasion d'un tour d'horizon des grandes questions internationales du moment, s'est ajouté, en même temps et sur demande du pape argentin, un séminaire international de travail sur la Syrie au titre voulant provoquer les consciences : « Avec 126000 morts et 300000 enfants orphelins en 36 mois de conflit, peut-on rester indifférent ? » La date choisie n'a rien de fortuit puisque cette journée de réflexion se tient moins de dix jours avant la conférence de paix prévue pour le 22 janvier, dite « Genève 2 ».

« Définir des pistes concrètes »

« Le Vatican n'est pas en train d'organiser une sorte de "Genève 3". Il n'est pas directement impliqué dans une médiation à huis clos entre le régime de Bachar Al Assad et l'opposition, qui relève des Nations unies », prévient toutefois Mauro Garofalo, de Sant'Egidio, communauté chrétienne de médiation pour la paix proche du Saint-Siège. « C'est d'abord un séminaire d'experts de haut niveau pour permettre au Vatican de mieux se rendre compte de la situation », estime un diplomate y prenant part. « Il s'agit de définir des pistes concrètes pour encourager des actions d'urgence que seraient un arrêt des combats et un accès sécurisé à l'aide humanitaire auprès des réfugiés », poursuit un autre diplomate participant.

Organisée par un proche compatriote du pape, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, la journée se tient à l'Académie pontificale des sciences, à laquelle le pape argentin avait déjà confié début novembre un travail sur le trafic d'êtres humains, son autre grand sujet international de préoccupation.

Parmi les invités cette fois figurent l'évêque d'Alep, Mgr Antoine Audo, Joseph Maïla, professeur de géopolitique à l'Essec et ancien recteur de l'Institut catholique de Paris, Mohamed El Baradei, prix Nobel de la paix 2005, Romano Prodi, ancien président du Conseil italien, Jeffrey Sachs, des Nations unies, ou encore Thierry de Montbrial, fondateur du centre de recherche géostratégique Ifri, et un grand diplomate russe (Tony Blair a décliné au final l'invitation). Le pape jésuite devrait venir les rencontrer directement.

« François est déterminé à jouer une part active »

« Plus qu'aucun pape dans la période récente, François est déterminé à jouer une part active dans la quête pour résoudre les pires conflits du monde », observe sir Ivor Roberts (Oxford) dans l'hebdomadaire catholique britannique, The Tablet. De fait, l'initiative de ce jour pour la Syrie s'ajoute à celle remarquée, début septembre, contre une intervention militaire occidentale alors imminente, couplant veillée de prière pour la paix, convocation du corps diplomatique près le Saint-Siège et envoi d'une lettre du pape au G20 se tenant au même moment à Saint-Pétersbourg.

Cette mobilisation concertée de la diplomatie vaticane est-elle prise au sérieux ? « La visite au Vatican de Vladimir Poutine, dans une moindre mesure celle de Benyamin Netanyahou et celle de deux émissaires d'Assad après Noël apportant un message du président syrien, montrent que le Saint-Siège est considéré un acteur, mais avec une volonté de l'instrumentaliser pour tirer profit de son autorité morale », observe une source diplomatique. « Le pape François a évité le piège de s'ériger en défenseur des seuls chrétiens comme les Russes et Assad l'y poussent pour justifier la guerre », ajoute une autre, appréciant la façon dont « la diplomatie vaticane s'active sans s'impliquer ».

Priorité au dialogue interreligieux

Dans l'immédiat, c'est le dialogue interreligieux en Syrie que le Saint-Siège cherche à nourrir. « Il n'y a pas de paix possible en Syrie sans paix entre les religions », résume Mgr Sorondo. C'est l'autre objectif de la présente journée ouverte justement par le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le cardinal Jean-Louis Tauran, et qui donnera lieu à un communiqué final.

« La présence chrétienne est en effet essentielle pour atténuer les tensions entre chiites et sunnites », souligne Oliver McTernan, dirigeant de l'ONG britannique de médiation internationale, Forward Thinking. « Mais pour influer, il doit rester clair que le pape recherche honnêtement à servir la paix et n'est pas soupçonné de défendre les intérêts de l'Église », met-il en garde, alors que le pape François prévoit de se rendre fin mai en Terre sainte et en Jordanie, où il doit rencontrer des réfugiés syriens. Il regrette que le Saint-Siège n'ait pu s'affirmer davantage au début du conflit syrien.

« Lorsque les archives du Vatican deviendront accessibles, on mesurera combien le Saint-Siège a soutenu le régime de Bachar Al Assad quand il était contré par une rébellion encore modérée. C'est toute l'ambiguïté aujourd'hui de l'action diplomatique du Vatican dans ce conflit, où il se retrouve sur la défensive face aux chrétiens d'Orient », analyse Dominique Moïsi, conseiller spécial à l'Ifri.

« Ce nouveau pape, de par son expérience, est plus à l'aise et sera plus influent sur la mondialisation et la critique du capitalisme que sur la crise syrienne. En ce sens, il sera plus entendu en Asie qu'au Proche-Orient. »

SÉBASTIEN MAILLARD, à Rome


Envoyé de mon Ipad 

dimanche 12 janvier 2014

Rahi rencontre une délégation du Hezbollah - iloubnan.info

Le patriarche maronite Bechara Boutros Rahi, a rencontré vendredi soir, le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales auprès du Vatican qui est arrivé à Beyrouth vendredi, en provenance de Rome. Le patriarche Rahi et le cardinal Sandri ont abordé la situation générale au Moyen Orient et la contribution du Saint siège et des Eglises orientales qui peut favoriser le maintien de la présence chrétienne au Moyen Orient. Le cardinal Rahi a, par ailleurs, reçu une délégation du Hezbollah. Les discussions se sont axées sur l'importance de la réalisation des échéances constitutionnelles dans le but de réanimer la vie politique et la démocratie. -
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Envoyé de mon Ipad

samedi 11 janvier 2014

Bkerké reçoit le cardinal Sandri, précédé d’une délégation du Hezbollah - L'Orient-Le Jour 11-1-2014

Bkerké reçoit le cardinal Sandri, précédé d'une délégation du Hezbollah

Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a reçu hier à Bkerké le préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, le cardinal Leonardo Sandri, en présence du cardinal Nasrallah Sfeir, du nonce apostolique Mgr Gabriele Caccia, du nonce apostolique à Damas, Mgr Mario Zenari, du patriarche syrien-catholique Mgr Ignace Youssef III Younan, du patriarche arménien-orthodoxe Aram Ier et du patriarche arménien-catholique Nerces Pedros IX.
Cette rencontre a été l'occasion d'examiner le rôle et la place des chrétiens du Moyen-Orient, surtout au niveau du dialogue interreligieux. L'accent a également été mis sur le rôle du Vatican et des églises locales dans le renforcement de la présence des chrétiens en tant que témoins, mais aussi en tant qu'acteurs dans la région. Notons que le cardinal Sandri est un défenseur de la distanciation des chrétiens par rapport à la dynamique des insurrections arabes, sous prétexte de les protéger.

Raï pour « un consensus responsable »
Le patriarche Raï avait reçu hier préalablement une délégation du Hezbollah, regroupant le membre du bureau politique du parti, Ghaleb Abou Zeynab, et Moustapha Hajj Ali, en présence de l'évêque Samir Mazloum et du membre du comité national de dialogue, Harès Chéhab. Dans le cadre de cet entretien, le patriarche a souligné « l'importance de respecter toutes les échéances constitutionnelles, mais dans un esprit de consensus et un sens des responsabilités, qui redonnent à la vie politique et aux institutions constitutionnelles leur marche démocratique normale ».
De son côté, Ghaleb Abou Zeynab a précisé que « les concertations avec Sa Béatitude, au niveau de cette étape précise, répondent à une nécessité fondamentale ». Précisant que la rencontre a été « marquée par une ambiance positive », il a souhaité que celle-ci se reflète sur « les concertations en cours à l'échelle nationale afin d'épargner au pays de nouvelles crises intérieures et de respecter les échéances dans l'esprit du pacte national ».



Envoyé de mon Ipad 

vendredi 10 janvier 2014

Raï : « Sortons du cercle vicieux ! » - L'Orient-Le Jour

10/1/2014-Raï : « Sortons du cercle vicieux ! »

À l'heure où toutes sortes de rumeurs sur l'état de la sécurité courent, le patriarche Béchara Raï a reçu hier le directeur général des FSI par intérim, le général Ibrahim Basbous, accompagné du commandant de la gendarmerie, le général Élias Saadé, et d'une délégation d'officiers supérieurs des FSI, qui lui ont présenté leurs vœux et l'ont informé de la situation du pays.
Par ailleurs, devant une délégation de la section des syndicats du parti des Forces libanaises, le chef de l'Église maronite a plaidé en faveur de la fraternité humaine, insistant sur le fait que les sacrifices consentis par les martyrs de la cause libanaise doivent être investis dans l'édification d'une société plus fraternelle.
« Nous n'oublierons pas les martyrs, et beaucoup d'entre vous continuent de porter dans leur corps les blessures de la longue guerre, mais il nous semble que ces souffrances doivent être mises au service de la cause d'un surcroît de la fraternité et d'un surcroît de paix au Liban, a-t-il dit, et ce travail ne sera pas moins héroïque que ne le fut la guerre (...), il faut briser la chaîne d'actions et de réactions dans laquelle nous sommes enfermés, sortir du cercle vicieux. »

Un Libanais au Vatican
Par ailleurs, on apprend que le politologue franco-libanais, Joseph Maïla, ancien recteur de l'Institut catholique de Paris et ancien consultant au Quai d'Orsay, figure parmi les dix personnalités sollicitées par le Vatican à une réunion d'un jour, le 13 janvier, pour promouvoir un règlement de paix en Syrie et au Moyen-Orient et empêcher la prolongation d'un conflit dont les chrétiens paient le prix le plus élevé.
La réunion est convoquée par l'Académie pontificale des sciences. Aux côtés de M. Maïla figureront neuf autres personnalités, dont l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, l'ancien vice-président égyptien Mohammad el-Baradeï et Miguel Angel Moratinos, ancien émissaire de l'Union européenne pour le Moyen-Orient.



Envoyé de mon Ipad 

Le Liban est « à découvert » politiquement et sécuritairement, avertit Bkerké - L'Orient-Le Jour

9/1/2014-Le Liban est « à découvert » politiquement et sécuritairement, avertit Bkerké

C'est dans la mythologie grecque que l'assemblée mensuelle des évêques maronites a puisé, en ce début d'année 2014, pour parler du Liban, qu'elle a comparé à un Prométhée puni par les dieux à voir son foie dévoré par les corbeaux, pour avoir volé le feu de la vie, en l'occurrence, dans le cas du Liban, « la liberté, la démocratie et la convivialité », une formule unique permettant à ses composantes de vivre « l'unité dans la diversité » et « le partage équitable du pouvoir ».
L'assemblée a adjuré les responsables et les députés libanais « à ne pas ressembler aux faux dieux de la mythologie » et à tout faire pour empêcher que le Liban ne subisse le sort de Prométhée.
« Pour n'avoir pu résoudre les crises de nature politique, économique et sécuritaire qui le secouent, le Liban est à découvert, ont dit les évêques, il faut donc déployer tous les efforts pour protéger le pacte de vie commune libanais. Le pacte national est le socle sur lequel repose le Liban, entité et État ; tout repose sur ce pacte dont l'essence est l'unité dans la diversité et l'équité dans le partage du pouvoir. »

Acte de foi
Dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion mensuelle, tenue sous la présidence du patriarche Raï, l'assemblée a exhorté les Libanais « à renouveler leur acte de foi dans le Liban, entité et formule, et à en préserver le rôle et la mission dans son environnement et au sein de la communauté internationale ».
« Les motifs politiques et confessionnels invoqués pour expliquer le règne de la terreur qu'on cherche à imposer au moyen de voitures piégées, de l'instabilité itinérante et des agressions diverses placent les Libanais tous ensemble devant la responsabilité d'empêcher que leur patrie ne se transforme en une terre brûlée, poursuit le communiqué. Il ne faut pas que la longue histoire du Liban reposant sur la civilisation de la convivialité, avec ce qu'elle a coûté comme sacrifices pour porter ses fruits de liberté, de dignité, d'entraide et de solidarité, soit compromise. »
« Le Liban vit sans gouvernement depuis neuf mois, à l'ombre d'un gouvernement démissionnaire chargé de l'expédition des affaires courantes, que les tiraillements politiques empêchent de se pencher effectivement sur les intérêts de base des Libanais », ajoute le communiqué mensuel des évêques maronites.
» Le Premier ministre désigné n'est hélas pas parvenu, tout au long de ces mois, à former un nouveau gouvernement, alors même qu'une échéance constitutionnelle, celle de l'élection d'un nouveau chef de l'État, se profile à l'horizon. Les pères adjurent donc les responsables politiques et les députés à assumer leurs devoirs et à se dépêcher de former un gouvernement qui soit à la hauteur des défis qui se présentent, et à se préparer sérieusement à élire un nouveau président dans les délais constitutionnels, de telle sorte que la continuité et la vitalité des institutions soient assurées. Cette étape de l'histoire implique que la vigilance, l'objectivité, le dialogue et le sens patriotique soient assumés à leur plus haut degré. »

Parenthèse
Dans une parenthèse purement patrimoniale, l'assemblée a par ailleurs salué la publication par l'Université de Kaslik d'une anthologie bilingue arabe-syriaque en 28 volumes de textes sources de la liturgie maronite, Beit Ghazo, remontant à 1263. Traduits par Youhanna Tabet, ces textes ont été considérés comme « un trésor théologique, liturgique, biblique, patristique et musical » des maronites.
À l'occasion de la Journée mondiale de la paix, l'Église maronite a exhorté tous ceux qui ont recours à la violence à redécouvrir, avec le Saint-Père, « dans ceux qu'ils tiennent pour leurs ennemis, des frères, et à renoncer à la violence et à se rapprocher d'eux par le dialogue, le pardon et la réconciliation ». En outre, ils ont invité les fidèles à participer massivement à la Semaine de prières pour l'unité entre les Églises (18-25 janvier).
Il y a lieu de noter que le nonce apostolique et l'aumônier du contingent italien de la Finul ont assisté à une partie de la réunion de l'assemblée. Le patriarche en a profité pour les remercier, ainsi que tous les pays membres de la Finul, pour leur précieuse et leur multiforme contribution à la préservation de la paix au Liban.



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 9 janvier 2014

Adra en Syrie, serait-elle la ville du paroxysme de la barbarie salafiste ?



Le Veilleur de Ninive



Posted: 08 Jan 2014 01:12 AM PST- le veilleur de Ninive 

5 Janvier 2014 - Adra, une ville multi-communautaire avec son demi-million d'habitants, est située à 20 kms de Damas, dans la région de Qalamoun, derrière la chaine de l'Anti-Liban. C'est là que sont venus s'abriter plusieurs milliers de réfugiés syriens.

Dans la nuit du 10 au 11 décembre, le massacre le plus sauvage de l'histoire moderne aurait eu lieu.

Alors que des affrontements très violents se déroulaient dans les villes de Qara et Nabk, entre l'armée arabe syrienne, et les bandes armées du Front al-Nosra, ces derniers, constitués de deux à trois milles syriens et irakiens, mettaient le siège à la ville de Adra.

L'attaque est lancée autour de 4 h. du matin.

La première cible aurait été le Centre de la police. Dans un déchainement de violence inouïe, plusieurs dizaines de policiers sont tués, la tête tranchée et le corps mis au bucher. Pendant que les uns procédaient à leur gravissimes méfaits, d'autres tiraient en l'air dans les rues, drapeaux du Front al-Nosra et de l'Armée Islamique d'Irak et du Levant (Da'ech), levés tout en vociférant : « Nous venons pour vous tuer, vous les « Nosseïris » [Alaouites].

La deuxième cible fut l'hôpital, qu'ils occupent tuant; au passage; un infirmier avant de lui trancher la tête qu'ils ont suspendue à un manche.

La troisième cible, fut la boulangerie, dont ils ont tué les neuf ouvriers, avant d'aligner leurs têtes à la suite de celle de l'infirmier.

Comble de la monstruosité et de l'attitude infernale de ces hordes, ils auraient mis des enfants vivants dans un four actif.  

Selon le site « Russia Today », d'autres hommes armés seraient passés de maison en maison une liste d'Alaouites, de Chrétiens et de Druzes en main dont ils auraient tué plus d'une centaine ; les plus heureux d'entre-eux seraient morts par balles ; les autres furent massacrés sauvagement, selon la méthode  de ces sous-hommes, c'est-à-dire, la tête tranchée ou jetée dans un four, face à des témoins oculaires qui ont rapporté ces faits.

Plus dramatique encore,  est le récit de cet ingénieur prénommé Hassan qui, entendant les criminels monter les marches de l'escalier de sa maison, avec l'intention de tuer sa femme et ses deux enfants, a préféré, au moment où ils franchissaient la porte, se faire exploser, lui et les siens par des bombes, qu'il avait préparées auparavant.

Le massacre satanique, car ces hordes sont des missionnaires de Satan venus combattre Dieu et Allah, a duré deux jours avant que l'armée arabe syrienne ne puisse intervenir et libérer les quelques milliers de personnes qui y étaient encore retenus. Aux morts et aux martyrs, viennent s'ajouter de nombreux disparus.

Comment ne pas lire, à travers ces massacres, d'Anbar en Irak et de Adra en Syrie, par des voitures piégées au Liban et à l'identique en Russie, la main Wahabite qui cherche par tous les moyens à allumer et entretenir la guerre confessionnelle.

On peut dire que les massacres récents en Syrie, touchent de plus en plus les minorités chrétiennes. Et pour cela égrainons le chapelet des supplices : Sadad, plus de 80 chrétiens ont été massacrés ; Maaloula, des religieuses sont enlevées ; dans de nombreuses villes et villages, les Eglises sont pillées et incendiées.

Nous sommes en droit de nous demander que serait-il advenu si ces criminels, encouragés par le soutien actif ou au mieux, le silence des régimes occidentaux, avaient occupé Damas ou Alep ?

Quel aurait été le sort des dizaines de milliers de chrétiens, d'alaouites, de druses ou de fonctionnaires de l'Administration ou des hôpitaux de ces villes si elles étaient restées sans défense ?

Une autre question demeure sans réponse…Ceux qui ont fait la guerre pour libérer la Libye de Kadhafi, pourquoi s'obstine-t-il à la faire pour chasser le Président Bachar el-Assad mais ne l'envisage pas pour écraser les tortionnaires rétrogrades et sataniques du Front al-Nosra et de l'Armée Islamique de l'Irak et du Levant ? Pourquoi une action internationale dans ce sens n'est-elle pas justifiée alors que les Etats-Unis d'Amérique s'arrogent le droit unilatéral de déclarer la guerre au terrorisme international ?

Si les dirigeants des grands pays sont complices…, que les peuples ouvrent les yeux.  L'attitude de l'Occident, avec tout ce qu'il a reçu comme bien de ses pères, n'est guère autorisé à laisser l'ombre d'un doute, sur sa sympathie à l'égard de ces groupes criminels, tortionnaires et barbares.

Le Veilleur de Ninive à partir de l'article de ...F. (Italie)
 

mercredi 8 janvier 2014

LE PAPE SE RENDRA EN TERRE SAINTE DU 24 AU 26 MAI

Ci du Vatican, 5 janvier 2014 (VIS). A la fin de l'angélus dominical, le Pape François a annoncé qu'il se rendra en pèlerinage en Terre Sainte du 24 au 26 mai prochain: "Si Dieu le veut, j'accomplirai un pèlerinage en terre Sainte. Le but principal sera de commémorer la rencontre historique entre le Pape Paul VI et le Patriarche Athénagoras qui eut lieu le 5 janvier, il y a exactement 50 ans aujourd'hui. Je ferai trois étapes: Amman, Bethléem et Jérusalem. Nous organiserons près le Saint-Sépulcre une rencontre œcuménique avec tous les représentants des Eglises chrétiennes de Jérusalem avec le Patriarche Barthélémy de Constantinople. Je vous demande de prier dès maintenant pour ce pèlerinage".

mardi 7 janvier 2014

Incendie de la bibliothèque de Tripoli, « il faut préserver la diversité des cultures au Liban » | La-Croix.com

6/1/2014-Un soldat libanais monte la garde après l'incendie de la bibliothèque appartenant au prêtre grec-orthodoxe de Tripoli AFP PHOTO IBRAHIM CHALHOUB

Que vous inspire le tragique incendie criminel de la bibliothèque de Tripoli ?

Je connaissais bien la bibliothèque al-Saeh, un lieu à vocation de librairie autant que de bibliothèque, ainsi que le prêtre grec-orthodoxe Ibrahim Srouj, dont le travail m'a toujours impressionné positivement. Cet incendie est malheureux, quels que soient les arguments des terroristes, qui accusent le prêtre d'avoir publié un tract offensant l'Islam. Même -et je ne le crois pas – si c'était le cas, leur acte resterait totalement condamnable. Au-delà du symbole que cela représente, il est inadmissible de punir toute une population, toute une région, en la privant d'une source d'enrichissement telle que la bibliothèque al-Saeh.

Les intégristes savent que la culture, le livre et l'éducation sont des armes dangereuses contre leur fanatisme, c'est pour cela qu'ils les attaquent. Il ne faut pas désespérer et continuer de préserver la diversité de la culture du monde arabe dans notre pays, une culture riche de toutes les religions qui sont passées au Liban, comme l'a toujours fait le père Srouj, un prête attentif à toutes les communautés et toutes les religions du pays. Il a toujours veillé à ce que sa librairie compte des ouvrages de toutes sortes et de toutes origines, y compris non-chrétiens.

Est-ce la première fois qu'un tel lieu est attaqué au Liban ?

C'est la première fois qu'un lieu culturel est atteint spécifiquement dans notre pays. Durant toute la guerre civile, de 1975 à 1982 et jusqu'à 1990, jamais il n'y a eu d'atteinte directe d'un lieu de culture aussi important – si l'on excepte, en 2006, la destruction entre autres bâtiments de bibliothèques publiques du Sud-Liban par les bombardements israéliens. Mais rien de cette dimension n'avait encore eu lieu.

Tripoli, la deuxième ville du pays, n'est pas la ville intégriste qu'une vision partielle de l'actualité peut faire croire. La majorité n'est pas intégriste. La population civile est descendue dans la rue pour manifester sa colère le lendemain de l'incendie, et, surtout, elle s'est mobilisée sur le champ pour aider à nettoyer et trier les livres. Ce matin, lundi 6 janvier, ils recherchaient des professionnels pour les aider à faire le travail de sélection et de sauvetage des ouvrages qui pouvaient l'être, et pour inventorier ce qu'il faudrait racheter… Je suis très confiant dans cette reconstruction de la bibliothèque.

Êtes-vous inquiet, en tant que libraire beyrouthin, et en tant que citoyen libanais ?

Même s'il faut absolument ne pas céder au désespoir, nous sommes inquiets de tout actuellement. Dire le contraire serait mentir. Il faut se rassurer en se rappelant que cet élan antichrétien n'est ni majoritaire, ni emblématique. Mais il y a de quoi se soucier de la détérioration de la situation économique et sécuritaire. Si la crise touche le livre partout dans le monde, on la ressent encore plus au Liban, avec une diminution du pouvoir d'achat répercutée sur les ventes de livres, et une population qui, craignant les attentats, se déplace beaucoup moins en centre-ville. La baisse globale des budgets institutionnels se répercute sur l'ensemble du secteur culturel, malgré le dynamisme des bibliothèques publiques.

Recueilli par SABINE AUDRERIE


Envoyé de mon Ipad 

dimanche 5 janvier 2014

La société civile se mobilise pour la bibliothèque incendiée de Tripoli - Elie WEHBE - L'Orient-Le Jour

4/1/2014-La société civile se mobilise pour la bibliothèque incendiée de Tripoli - Elie WEHBE

Quelques heures après l'incendie criminel qui a ravagé vendredi soir la librairie Saeh à Tripoli (Liban-nord), l'une des plus vieilles bibliothèques du pays, la société civile s'est mobilisée et a organisé samedi un rassemblement pacifique et une campagne pour aider à la reconstruction de cet endroit historique.

"Cette bibliothèque fait partie du patrimoine de la ville de Tripoli. C'est une librairie historique", explique à Lorientlejour.com Me Khaled Merheb, avocat à la cour de la grande ville du nord et l'un des organisateurs de la campagne.

La bibliothèque Saeh, qui appartient au père Ibrahim Surouj, un prêtre orthodoxe de Tripoli, a été incendiée dans la nuit de vendredi à samedi par des inconnus. Le feu a détruit les deux tiers des quelque 80.000 livres et manuscrits qui y étaient entreposés.
"Nous étions mobilisés même avant l'incident car le père Ibrahim Surouj avait reçu des menaces (...). Mais les autorités nous avaient rassurés", ajoute Khaled Merheb qui réside à Tripoli. 

L'incendie est survenu alors qu'avait été découverte une "brochure offensante à l'égard de l'islam et du prophète Mahomet", a affirmé samedi à l'AFP une source proche des services de sécurité. Selon des membres de la société civile, cette brochure a été attribuée au père Surouj, ce qui a provoqué des tensions dans la ville. Mais selon la source citée par l'AFP, le prêtre a rencontré des dirigeants musulmans de la ville et "il est apparu évident qu'il n'avait rien à voir avec la brochure".
Lors d'une conférence de presse, le responsable des Forces de sécurité intérieure (FSI) à Tripoli, Bassam al-Ayoubi, a confirmé que le père Surouj n'avait "absolument aucun lien avec la brochure".

Me Merheb affirme avoir été choqué lorsqu'il a appris que la librairie avait été incendiée et dénonce le manque de sérieux des autorités. Le père Ibrahim Surouj "a été menacé à plusieurs reprises... Est-ce logique de laisser la bibliothèque sans protection ?", s'insurge l'avocat.
"Le père Surouj est respecté et aimé par les musulmans plus que les chrétiens. C'est un vrai Tripolitain qui n'a jamais abandonné la ville même durant la guerre", poursuit-il.
"Le Père Surouj nous représente tous. Le silence des habitants de Tripoli est inacceptable. Notre rassemblement aujourd'hui est symbolique et constitue le premier d'une série de mouvements que nous allons organiser en guise de solidarité avec le prêtre. Nous ne voulons pas que les politiciens se mêlent de cette affaire, insiste l'avocat. Les responsables de ce crime doivent être arrêté et punis".

S'exprimant à la télévision libanaise, le prêtre a assuré qu'il "pardonnait" à ceux qui avaient incendié sa bibliothèque.

Une page Facebook a été créée samedi en soutien au père Surouj et des appels à manifester pacifiquement et à aider à la reconstruction de la librairie ont été lancés. Dès samedi, des activistes se sont rendus sur place pour aider à sauver et préserver ce qui reste de la bibliothèque, selon Me Merheb.

Parmi ces activistes, Taha Baba, un résident du quartier de Abi Samra à Tripoli, qui ne connaissait pourtant même pas l'existence de la bibliothèque avant l'incendie de vendredi soir.
"Lorsqu'on m'a dit qu'une librairie avait été incendiée, j'ai cru qu'il s'agissait d'une librairie comme les autres (...). Et puis j'ai compris que cette librairie contenait des livres d'une valeur inestimable... Nous avons même trouvé des livres écrits à la main et qui datent de plus de 400 ans", raconte Taha, 25 ans. "Je ne suis pas un amateur de lecture, mais lorsque j'ai découvert que cette bibliothèque est vraiment la plus importante et la plus ancienne de Tripoli, j'ai décidé de participer à cette campagne."

Selon la LBC, deux personnes à l'origine de l'incendie ont été identifiées. 

Le sinistre a été condamné par de nombreux responsables du Liban-Nord.
L'un des leaders salafistes de Tripoli, Cheikh Salem al-Rafeï, a souligné que l'"islam condamne les actes injustes contre qui que ce soit". "Certains groupes veulent instiller la sédition entre musulmans et chrétiens à Tripoli", a-t-il ajouté. "Ceci ce peut pas arriver, ces actes visant à semer la division doivent être stoppés", a déclaré, pour sa part, le mufti de Tripoli et du Liban-Nord, Cheikh Malek al-Chaar, soulignant qu'incendier une bibliothèque est "contraire à l'islam".

Le Premier ministre sortant Nagib Mikati a, lui aussi, condamné l'incendie, déclarant : "Nous, Libanais, sommes contre tout extrémisme, chrétien, sunnite ou chiite".
"Ceux qui sont responsables de cet acte travaillent au profit des ennemis du Liban, a affirmé pour sa part l'ancien Premier ministre Fouad SIniora. Ils cherchent à détruire l'image de Tripoli".
Le député Robert Fadel a, de son côté, souligné que Tripoli restera toujours une ville de coexistence religieuse.


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samedi 4 janvier 2014

L'une des plus vieilles bibliothèques du Liban incendiée - L'Orient-Le Jour-4/1/2014

L'une des plus vieilles bibliothèques du Liban incendiée 

Une bibliothèque vieille de plusieurs décennies et appartenant à un prêtre orthodoxe grec a été incendiée vendredi soir à Tripoli, ville à majorité sunnite dans le nord du Liban, au lendemain de frictions communautaires, a-t-on appris de source proche des services de sécurité.

"Des agresseurs non identifiés ont mis le feu à la Librairie Saeh à Tripoli, détruisant les deux tiers des quelque 80.000 livres et manuscrits qui y étaient entreposés", a indiqué cette source à l'AFP sous condition d'anonymat.

L'incendie survient au lendemain de la découverte d'une "brochure offensante à l'égard de l'islam et du prophète Mahomet", a ajouté la source. "Ensuite, le propriétaire de la bibliothèque, le père Ibrahim Surouj, a rencontré des dirigeants musulmans à Tripoli. Il est apparu évident que le prêtre n'avait rien à voir avec la brochure, et une manifestation prévue a été annulée", a-t-on expliqué de même source.

L'ancien Premier ministre libanais, Fouad Siniora, a condamné l'attaque contre la librairie du prêtre orthodoxe, qualifiant l'incident de "criminel". "Ceux qui sont responsables de cet acte travaillent au profit des ennemis du Liban, a dit le chef du bloc parlementaire du Courant du Futur. Ils cherchent à détruire l'image de Tripoli".

Dans un communiqué publié samedi, l'ancien chef des services de renseignement des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Achraf Rifi, a affirmé qu'une "brochure mensongère et écrite au nom du père Surouj circulait depuis quelques temps sur Internet". Selon lui, la personne à l'origine de ces "mensonges" n'est pas de nationalité libanaise. "Le père Surouj est un prêtre intellectuel originaire de Tripoli, poursuit le général Rifi. Il y a vécu toute sa vie et a entretenu de très bonnes relations avec tous ses habitants. Le père Surouj est connu et respecté pour ses positions appelant au dialogue, à la coexistence et au respect des religions".

Le général Rifi accuse les agresseurs de vouloir porter atteinte à la coexistence dans la ville de Tripoli, appelant les autorités sécuritaires et judiciaires à arrêter les coupables "sans attendre".



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mardi 31 décembre 2013

Syrie : le Président Assad écrit au Pape François - Une délégation syrienne au Vatican - Le blog de Père Patrice Sabater

28/12/2013-Syrie : Le Président Assad Écrit Au Pape François - Une Délégation Syrienne Au Vatican

 ROME, 28 décembre 2013 (Zenit.org) - La diplomatie vaticane poursuit son action en vue du dialogue et de la paix en Syrie, comme le manifeste l'accueil d'une délégation du gouvernement syrien, ce samedi 28 décembre, au Vatican.

Le Secrétaire d'Etat du Saint-Siège, Mgr Pietro Parolin, et le Secrétaire pour les Rapports avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti, ont reçu ce matin cette délégation, annonce le Porte-parole du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi, sj.

 « La délégation a apporté un message du Président Assad pour le Saint-Père et elle a exposé la position du gouvernement syrien », indique la même source.

La délégation était composée de M. Joseph Sweid, ministre d'Etat – il est chrétien, grec-orthodoxe -, de M. Hussam Eddin Aala, vice-ministre directeur pour l'Europe auprès du ministère syrien des Affaires étrangères, ancien ambassadeur près le Saint-Siège : il avait présenté ses lettres de créance le 9 juin 2011 à Benoît XVI qui déjà plaidait pour la paix et la fraternité dans le pays.

La paix en Syrie a été au cœur du message de Noël du Pape François, mercredi, 25 décembre : le Pape a demandé le cessez-le-feu et la possibilité d'acheminer de l'aide humanitaire à la population.

Depuis la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre, le Pape a lancé cet appel à la paix pour la Syrie et monde entier: « Les guerres brisent et blessent tant de vies ! Le conflit en Syrie en a trop brisé ces derniers temps, fomentant haine et vengeance. Continuons à prier le Seigneur, pour qu'il épargne au bien-aimé peuple syrien de nouvelles souffrances et que les parties en conflit mettent fin à toute violence et garantissent l'accès aux aides humanitaires. Nous avons vu combien la prière est puissante ! Et je suis heureux qu'aujourd'hui des croyants de diverses confessions religieuses s'unissent aussi à notre supplication pour la paix en Syrie. Ne perdons jamais le courage de la prière ! Et j'invite aussi les non-croyants à désirer la paix, avec un désir qui dilate le coeur. Tous unis, soit par la prière, soit par le désir, mais tous pour la paix. Le courage de dire : Seigneur, donne ta paix à la Syrie et au monde entier. »

Par cette affirmation de la puissance de la prière, le Pape faisait probablement allusion à la journée de jeûne et de prière dont il a eu l'initiative, le 7 septembre dernier, devant le risque d'une intervention militaire des Etats-Unis et de la France dans le conflit.

Le Pape avait int  erpellé les consciences et achevé ainsi son allocution: « Je voudrais demander au Seigneur, ce soir, que nous, chrétiens, frères des autres Religions, chaque homme et chaque femme de bonne volonté crie avec force : la violence et la guerre ne sont jamais la voie de la paix ! Que chacun s'applique à regarder au fond de sa conscience et écoute cette parole qu'elle dit : sors de tes intérêts qui atrophient le cœur, dépasse l'indifférence envers l'autre qui rend le cœur insensible, vaincs tes raisons de mort et ouvre-toi au dialogue, à la réconciliation : regarde la douleur de ton frère et n'ajoute pas une autre douleur, arrête ta main, reconstruis l'harmonie qui s'est brisée ; et cela non par le conflit, mais par la rencontre ! Que se taisent les armes ! La guerre marque toujours l'échec de la paix, elle est toujours une défaite pour l'humanité. (…) Pardon, dialogue, réconciliation sont les paroles de la paix : dans la bien-aimée Nation syrienne, au Moyen-Orient, partout dans le monde ! Prions pour la réconciliation et pour la paix, travaillons pour la réconciliation et pour la paix, et devenons tous, dans tous les milieux, des hommes et des femmes de réconciliation et de paix. »

Le Vatican montre qu'il ne relâche pas son travail dans cette direction indiquée par le Pape François.



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L’idée de la lettre de Chatah à Rohani a germé lors d’un dîner à Bkerké, selon de Freige - L'Orient-Le Jour

31/12/2013-L'idée de la lettre de Chatah à Rohani a germé lors d'un dîner à Bkerké, selon de Freige

Le député Nabil de Freige a assuré que le projet de lettre destinée au président iranien, Hassan Rohani, ferait partie, entre autres, des mobiles de l'assassinat de l'ancien ministre Mohammad Chatah. « Ni le régime syrien ni l'aile dure iranienne ne veulent que le Liban reste à l'abri des bouleversements en Syrie, puisqu'ils utilisent le pays pour soutenir le régime » de Bachar el-Assad, a indiqué le parlementaire dans une déclaration, avant de faire état de « la présence d'une cellule directement liée à des parties extérieures qui lui donnent l'ordre de commettre des assassinats ».
Il a rappelé que l'idée d'envoyer la lettre au président iranien avait germé au cours d'un dîner auquel le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, avait convié une délégation du courant du Futur, il y a deux semaines. « Le patriarche était très contrarié par la situation dans le pays et les effets de la guerre syrienne sur le Liban, surtout à cause de l'impossibilité de former un gouvernement. Il redoutait également un vide au niveau de la présidentielle. Ce jour-là, nous nous sommes mis d'accord pour adresser une lettre au président Rohani, expliquant les conséquences, sur le Liban, de l'implication du Hezbollah en Syrie », a indiqué M. de Freige, en précisant qu'il était également entendu que Bkerké devra en agréer le contenu avant que des copies ne soient envoyées à l'ONU et à la Ligue arabe.
M. Chatah avait été chargé de préparer le texte et avait engagé pour cela des concertations avec les ambassadeurs des pays membres permanents du Conseil de sécurité qui y ont réagi favorablement, a expliqué le député, avant de souligner que la missive est toujours à Bkerké. « Il faut que la mission commencée par Mohammad Chatah soit complétée », a-t-il insisté.



Envoyé de mon Ipad 
Rappel: Lettre de Noel du Patriarche Gregoire xiii Laham:
http://www.pgc-lb.org/fre/gregorios/view/Patriarchal-Christmas-Letter-2013

dimanche 29 décembre 2013

Position du Patriarcat de Moscou au sujet de la primauté dans l’Église universelle | Orthodoxie.com


Position du Patriarcat de Moscou au sujet de la primauté dans l'Église universelle

Nous vous proposons la traduction en français d'un document officiel du Patriarcat de Moscou, sur la question de la primauté dans l'Eglise universelle, adopté lors de la session du Saint-Synode de l'Église orthodoxe russe des 25-26 décembre 2013. Pour le lire, cliquez sur ce lienPrint Friendly Version of this pagePrint Get a PDF version of this webpagePDF

 

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vendredi 27 décembre 2013

Irak : le 25 décembre proclamé fête nationale


Les autorités accèdent à la demande du patriarche chaldéen

Rédaction

ROME, 27 décembre 2013 (Zenit.org) - A Bagdad, le gouvernement irakien a accédé à la requête du patriarche chaldéen Mar Louis Raphaël Ier Sako de proclamer le jour de Noël, le 25 décembre, journée de fête nationale et de vacances pour tous les citoyens du pays.

Selon AsiaNews, il s'agit d'un geste nouveau et important de reconnaissance d'une minorité religieuse souvent persécutée. Un arbre de Noël de cinq mètres de haut a été installé à Bagdad sur une rive du Tigre, en signe de « solidarité » et pour tenter de « freiner l'exode » de la communauté, qui dure depuis dix ans. Chrétiens et musulmans, chiites et sunnites, cohabitent de manière pacifique dans ce quartier de Karrada, sur la rive est du fleuve.

Mgr Sako avait adressé une lettre au Premier ministre irakien, M. Nouri al-Maliki, la semaine dernière, lui demandant de proclamer le 25 décembre «jour de vacances pour tous les irakiens», une façon de reconnaître l'importance d'une communauté qui, pendant des siècles, a contribué activement au développement de la nation.

Le patriarche chaldéen rappelle que « Jésus n'est pas venu uniquement pour les chrétiens, mais pour tout le monde », et le « respect spécial » des musulmans « pour Lui ».

Le conseil des ministres réuni dans la capitale irakienne et présidé par le Premier ministre a pris cette « importante décision ». Les autorités de la capitale ont également orné de lumières et de petits arbres d'autres quartiers pour « manifester leur respect et leur proximité » à la communauté chrétienne en ces jours de fête.

Après l'invasion des Etats-Unis en 2003, rappelle AsiaNews, les extrémistes islamiques ont pris pour cible la minorité chrétienne, tuant des centaines de personnes dont un évêque, des prêtres et des hommes d'affaires, des médecins et des hommes politiques. Les violences ont poussé des milliers de chrétiens à fuir l'Irak: leur nombre est passé en dix ans de plus de deux millions à moins de 300 000 habitants.

Noël a cependant été meurtrier à Badgad, avec 35 morts du fait de l'explosion d'une bombe au marché de Dora, près d'une église, au sud de Bagdad, le 25 décembre. Neuf autres personnes ont été tuées dans quatre autres explosions. Au totalelles ont aussi fait  77 blessés dans tout le pays, selon l'AFP, qui dresse un bilan de plus de six mille sept cent personnes tuées depuis le début de l'année en Irak, dont plus de 900 personnes pour le seul mois d'octobre.

Traduction d'Océane Le Gall

Sleiman renouvelle son attachement à l’alternance au pouvoir - L'Orient-Le Jour 27/12/2013

Sleiman renouvelle son attachement à l'alternance au pouvoir

De Bkerké, le président Michel Sleiman a souligné la corrélation entre la démocratie et l'alternance au pouvoir, avant de répondre aux menaces du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, concernant le dossier de la formation du gouvernement : « Les prérogatives du président émanent de la Constitution et non pas des partis ou des dirigeants politiques. »


En marge de sa participation, mercredi, à la messe de Noël à Bkerké, le président Sleiman a eu un entretien en tête à tête d'une demi-heure avec le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, au terme duquel il s'est adressé à la presse pour les vœux traditionnels. « À cette occasion, je demande aux Libanais de penser profondément aux autres, à la situation au Liban, aux personnes déplacées ou victimes d'injustice ainsi qu'aux sans-abri, à la violence en Syrie, aux évêques, aux prêtres, aux religieuses et à toutes les personnes enlevées dans ce pays, aux militaires qui veillent nuit et jour depuis deux ans pour préserver la sécurité du peuple libanais, ainsi qu'aux familles des martyrs », a-t-il déclaré avant d'inviter les chrétiens à « engager une réflexion sur le rôle pionnier qui leur est imparti, au niveau de la communication et de l'ouverture entre les communautés ».


Selon lui, « un État civil, citoyen, ainsi que l'ouverture sont de nature à renforcer leur présence au Liban et dans les pays d'Orient et non pas les slogans communautaires et fanatiques ». « Le christianisme est fondé sur l'ouverture et la communication et non pas sur les instincts qu'on attise », a martelé le chef de l'État qui a ensuite exhorté les Libanais à réfléchir profondément à la démocratie. « Nous ne devons pas porter un coup à la démocratie pour faire plaisir à qui que ce soit. Nous devons au contraire la consolider et l'exercer de la manière la plus civilisée qui soit », a poursuivi M. Sleiman en évoquant les trois échéances de l'année prochaine : la formation d'un gouvernement, l'élection présidentielle et les législatives.
« Ces échéances, a observé le président, représentent l'alternance au pouvoir. Personne ne peut donner d'autres noms à l'application de la démocratie. Lorsque celle-ci s'éloigne du principe de l'alternance au pouvoir, elle cesse d'être une démocratie. »


Prié de commenter les menaces exprimées par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, au cas où un gouvernement de fait accompli serait formé, il a répondu : « Les prérogatives du président émanent de la Constitution et non pas des partis ou des dirigeants politiques. Mais en dépit de ce qui a été dit, on m'a expliqué plus tard que les propos qui avaient été formulés n'étaient pas une menace mais devaient servir à faciliter la mission du président de la République. Point à la ligne. » Il faisait ainsi allusion à l'entretien qu'il avait eu la semaine dernière à Baabda avec le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, quelques jours après le discours truffé de menaces de Nasrallah.

Le 25 mars, une ligne rouge
Prié également de commenter les analyses formulées par des sources du Hezbollah qui considèrent la mise en place d'un gouvernement comme étant en contradiction avec les dispositions de l'accord de Taëf, le président Sleiman a relevé que « le problème réside dans les définitions ». « Quelle est la définition de l'expression "le fait accompli" ou encore celle d'un "gouvernement fédérateur" ? Est-il vrai que ce sont les hommes politiques qui rassemblent au Liban ? C'est la définition de qui ? Pourquoi un gouvernement politique serait-il rassembleur et un gouvernement apolitique ne le serait-il pas ? Rien de tout cela n'est vrai. Les définitions sont fausses. Que signifie le fait accompli ? Que signifie un gouvernement d'intérêt national ? Comment les concrétiser ? » s'est interrogé le président, avant de plaider simplement pour l'application de la Constitution et de la démocratie. « Les moyens démocratiques et constitutionnels sont les seuls à déterminer le sort des échéances et des décisions politiques prises à ce niveau », a-t-il affirmé, avant d'insister sur la nécessité de former un gouvernement dans les délais les plus brefs. « N'oubliez pas que le 25 mars est le début du délai constitutionnel pour l'élection d'un président. Dans une semaine, nous ferons notre entrée dans une nouvelle année. Il faut qu'un gouvernement voit le jour et qu'il obtienne la confiance du Parlement. Cela prendra au moins un mois. À supposer qu'il n'obtienne pas la confiance, nous devons avoir le temps d'en former un autre », a averti le chef de l'État qui est revenu sur la date butoir du 25 mars qu'il a présentée comme étant « une ligne rouge ». « Il faut que d'ici là un cabinet ait vu le jour. »


Hier, le chef de l'État a reçu à Baabda l'ambassadeur des États-Unis, David Hale, avec qui il a passé en revue les relations bilatérales, ainsi que les aides militaires américaines à l'armée libanaise et la situation dans la région, notamment en Syrie. MM. Sleiman et Hale ont également débattu des perspectives de la conférence de Genève et des résultats de la réunion du groupe international d'appui au Liban qui s'était réuni en septembre à New York.
Après un entretien avec le président de l'Association des industriels, Nehmat Frem, le président Sleiman a accordé audience au professeur Philippe Salem qui était accompagné d'une délégation de sa famille, venue le remercier de lui avoir accordé la médaille de l'ordre national du Cèdre, grade d'officier, en signe d'appréciation pour ses services dans le domaine médical.

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