Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 6 mai 2014

La réponse cinglante de Raï à ses détracteurs : "Que personne ne me dicte ma conduite" - L'Orient-Le Jour 6/5/2014

La réponse cinglante de Raï à ses détracteurs : "Que personne ne me dicte ma conduite" - L'Orient-Le Jour

La réponse cinglante de Raï à ses détracteurs : "Que personne ne me dicte ma conduite"

De retour à Beyrouth après une visite en France, le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a de nouveau dénoncé mardi la campagne visant à le dissuader d'accompagner le pape François dans son voyage pastoral à Amman (Jordanie) et en Terre sainte (Jérusalem et Bethléem), du 24 au 26 mai.

"Jérusalem est notre ville et c'est une Terre sainte, a indiqué Mgr Raï. Il est inconcevable de ne pas recevoir le pape qui visite notre terre, le diocèse du patriarche". "Que personne ne me dicte ma conduite", a-t-il martelé.

Et le patriarche de poursuivre : "Nous dirons au président palestinien Mahmoud Abbas que nous soutenons l'émergence d'un État palestinien et que Jérusalem est une terre arabe".

Le chef de l'Église maronite s'est dit désolé et dérangé par cette campagne le visant dans les médias. "A chaque fois que nous portons haut le nom du Liban, un +orchestre+ à l'intérieur tente de tout torpiller ", a-t-il lancé.

"Nous n'accepterons pas les critiques à travers les médias", a poursuivi le patriarche. "Que celui qui a une question se rende à Bkerké. Et celui qui n'est pas convaincu de ce que nous faisons peut s'abstenir de visiter Bkerké", a-t-il asséné.

Sur un autre plan, Mgr Rai a réitéré son appel à l'élection d'un nouveau président avant le 25 mai, date de la fin du mandat de Michel Sleiman. "Nous sommes catégoriquement opposés au vide à la présidence", a-t-il déclaré.

(Lire aussi: Raï dénonce le tollé orchestré contre sa visite prévue en Terre sainte)

Deux journaux libanais proches du Hezbollah ont critiqué samedi cette visite prévue de Mgr Raï en Terre Sainte, et en particulier à Jérusalem, l'un d'eux la qualifiant de "péché historique". Le jour même, le Centre catholique d'information (CCI) est intervenu pour clarifier la position de l'Église maronite. Dans un communiqué, le directeur du centre, le père Abdo Abou Kasm, a tenu à préciser que le patriarche ne rencontrera aucun responsable israélien au cours de sa visite, démentant les informations rapportées par les journaux as-Safir et al-Akhbar sur une possible "normalisation" entre l'Église maronite et l'État hébreu.

Le Liban et Israël sont techniquement en état de guerre et les Libanais qui se rendent en Israël peuvent être poursuivis pour haute trahison. Des dérogations existent cependant pour les hommes de religion, selon un proche de Mgr Raï.

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Envoyé de mon Ipad 

Les étranges remous de l’affaire Labaky | La-Croix.com-6/5/2014

Les étranges remous de l'affaire Labaky | La-Croix.com

Les étranges remous de l'affaire Labaky

L'affaire Labaky, du nom de cette figure de l'Église libanaise condamnée le 19 juin 2013 pour crimes sexuels sur mineures de moins de quinze ans par la Congrégation pour la doctrine de la foi, a connu, ces dernières semaines, d'étranges rebondissements.

Une mise en demeure a été envoyée fin mars par l'avocat de Mgr Mansour Labaky, Me Antoine Akl, à Mgr Luis Ladaria, le numéro deux de la Congrégation pour la doctrine de la foi, à Mgr Augustin Romero, official de Paris, au P. Emmanuel Petit, vice-official, et à Mgr Tony Anatrella, expert au tribunal ecclésiastique de Paris, les accusant d'avoir manipulé les victimes pour accuser le prêtre libanais.

Cette mise en demeure s'appuyait sur 2 000 courriels électroniques échangés entre ces autorités ecclésiastiques et les victimes – obtenus par piratage via l'Afrique… Tous, ainsi que onze autres personnes en France, dont des victimes (dont les noms ont été rendus publics, contrairement à toute déontologie), étaient convoqués, selon ce courrier, devant un juge d'instruction du Mont-Liban, le 29 mai prochain.

« Un des plus grands scandales qu'ait connus l'Église »

« Ayant découvert votre connivence en perpétrant vos crimes, concluait l'avocat, il (Mgr Labaky) vous avertit et vous met en demeure de ne point intervenir dans son procès ; et il vous informe, partant, qu'il est libre dans ses agissements et qu'il a plein droit (…) de jouir de ses droits et prérogatives d'une manière absolue et sans restriction ».

Toutefois, d'après les informations de La Croix, le juge a abandonné la plainte, se déclarant, il y a quinze jours, incompétent puisque cette affaire concerne l'Église catholique. Pourtant, l'avocat de Mgr Labaky continue de faire courir la rumeur contraire dans la presse libanaise, affirmant même, malgré l'irrecevabilité de la plainte par le juge, qu'il s'attend à ce que « le jugement rendu les envoie (l'officialité de Paris et Mgr Ladaria, NDLR) en prison pour une durée de trois ans ».

Dans une interview publiée sur le site tayyar.org le 3 mai, il dénonce avec une grande virulence « une mascarade » et « un des plus grands scandales qu'ait connus l'Église », accusant de complot non seulement les responsables déjà cités, mais aussi le nonce à Paris, Mgr Luigi Ventura. Il affirme que Mgr Labaky s'est vu refuser un avocat alors que c'est lui-même, selon le décret de condamnation, qui a souhaité assurer seul sa défense. « Nous n'avons besoin de personne, ni du Vatican, ni de quiconque pour innocenter Mgr Labaky ! », conclut-il.

Pressions sur les victimes

Cette affaire est d'autant plus complexe que les victimes subissent de lourdes pressions au Liban : appels anonymes, menaces de mort et pour deux d'entre elles, la perte de leur emploi. Cette affaire comprend aussi une forte dimension politique : Mgr Labaky ayant joué un rôle majeur lors de la guerre du Liban, il bénéficie de soutiens importants dans la hiérarchie maronite, la classe politique et les milieux d'affaires.

Son dossier, transmis par le patriarche maronite Bechara Raï, se trouve actuellement sur le bureau du pape François. Toutefois, « tous les recours ont été épuisés, assure un canoniste. Il est impossible juridiquement de revenir sur cette condamnation et de casser la décision d'un tribunal romain. Le pape lui-même ne peut pas aller contre la loi de l'Église ».

Son dossier est aussi examiné par la section disciplinaire de la CDF. Ce prêtre de 73 ans, connu pour son action en faveur de l'enfance en détresse, avait été condamné par décret du 23 avril 2012 confirmé le 19 juin dernier, à une vie de prière et de pénitence, loin de tout mineur. Le décret précisait que s'il ne respectait pas les décisions du tribunal, il risquait le renvoi de l'état clérical et l'excommunication.

Céline Hoyeau


Envoyé de mon Ipad 

Le martyre des chrétiens d’Orient vu par un chrétien… d’Occident | Nouvelles de France Portail libéral-conservateur


Le martyre des chrétiens d'Orient vu par un chrétien… d'OccidentIl va sans dire, la situation actuelle des chrétiens au Moyen-Orient est dramatique. Depuis notre relatif confort de chrétiens de France, et malgré les brimades à répétitions que nous subissons nous-mêmes et à notre échelle, l'oppression qu'ils vivent au quotidien ne peut que nous horrifier. D'ailleurs, qui d'entre nous n'a jamais vécu cette tentation lancinante à la lâcheté qui nous ferait presque dire : « Ouf ! Je suis bien content de ne pas y être ! » C'est l'éternel malaise des chrétiens face à toutes les formes de misère qui leur passent sous le nez. Malaise bien humain qui ne traduit pas nécessairement de la lâcheté comme on pourrait le craindre, mais le réveil progressif d'une conscience amorphe. Evidemment, si l'on reste passif malgré la secousse, notre conscience, brièvement éveillée, se rendort aussitôt et le malaise s'avère effectivement lâcheté. Mais si l'on entretient ce réveil par des moyens à notre portée, si l'on passe à la réflexion, puis à l'acte, alors, le malaise se consume dans le feu de l'action pour renaître sous les traits de l'espérance. Ce qui était déséquilibre devient élan, ce qui était opprimant devient porteur.

Si je renvoie ainsi des chrétiens d'Orient vers nous, chrétiens de France, c'est non seulement que nos sorts sont liés, mais surtout que les premiers ont énormément à nous apprendre. Et avant de s'intéresser au sort que leur réservent les médias occidentaux, objet de ce papier, il me paraît primordial de poser la question qui suit: « Comment doit-on vivre, en tant que chrétiens, le martyre des chrétiens d'Orient ? ». C'est la première étape pour vaincre le malaise évoqué en introduction : s'interroger sur ce que nous enseigne la foi à ce sujet. Le père Teilhard de Chardin, éminent théologien, distinguait deux sortes de mal : 1) le mal, corruption d'un bien et 2) le mal, ébauche d'un bien (1). En d'autres termes, il existerait un mal qui blesse et un mal qui édifie. On peut voir les deux à l'œuvre en Orient.

Le mal qui blesse. C'est celui qui saute le premier aux yeux et à la gorge de tous. C'est le plus facile à relever parce qu'imprimant sa marque directement sur le corps et sur l'esprit. Sur le corps, d'abord : par le martyre des fidèles au sortir des églises en Egypte ; par le martyre des chrétiens engagés en politique au Pakistan ; par le martyre des minorités pacifiques en Syrie. Sur l'esprit, ensuite : par les multiples humiliations subies au quotidien ; par les vexations entretenues au niveau du politique ; par les innombrables injustices, enfin, qui gangrènent la vie des chrétiens d'Orient, mémoire vivante de ces mêmes contrées. C'est la dhimmitude en plein exercice : principe coranique de protection et d'assujettissement dicté par la sourate 9 verset 29 du Coran en ces termes : « Combattez ceux qui n'adhèrent pas à Allah […] jusqu'à ce qu'ils donnent, humiliés, le tribut de leurs mains.» Ce mal-là, il faut le pleurer. Il est bon de le pleurer. Il blesse l'homme avant même le croyant. Rappelons qu'il n'est pas lieu ici de tirer des jugements de valeurs sur telle ou telle religion, mais seulement de s'attacher à la réalité des faits et aux revendications qui les précipitent.

Vient ensuite le mal qui édifie. Celui-ci est moins intuitif. Il demande recours à l'interprétation et donc à la foi qui nous anime tous puisque l'interprétation même implique qu'il y ait un sens impulsé à la réflexion au préalable. Or, que pouvons-nous tirer comme enseignement du martyre des chrétiens d'Orient dans le respect de cette foi ? La réponse repose dans l'étymologie du mot martyre qui signifie témoin en grec ancien. Ainsi, qualifier cette tragédie de martyre enrobe, de fait, les évènements d'une signification toute particulière, qui relève du mystique. Comment ne pas reprendre à notre compte la phrase célèbre de Tertullien, premier théologien de langue latine : « Le sang des martyrs est semence de chrétiens ». Voir les chrétiens mourir sur la croix à l'image du Christ en ce XXIe siècle, c'est un rappel éclatant de ce à quoi nous sommes tous appelés à vivre et qui fait la merveille de notre foi, c'est-à-dire l'amour ou le don total de soi, jusqu'au bout. Même les croyants, c'est-à-dire nous-mêmes, ont besoin d'être continuellement raffermis dans leur foi, non pas par la parole et la raison qui nous laissent toujours au seuil de la foi, mais par l'exemple de saintes et de saint qui vivent leur foi au-delà même des mots, jusque dans leur chair. S'il est bon de pleurer le mal qui blesse l'homme, rendons grâce pour ces témoignages qui édifient le croyant.

A la lumière de ce qui vient d'être dit sur la manière de vivre dans la foi ce drame venu d'Orient, le temps est venu, je crois, d'aborder sa répercussion médiatique en Occident, et tout particulièrement en France. Une fois cette deuxième étape franchie, nous pourrons mieux appréhender la réaction à avoir en tant que chrétiens et citoyens.

Concernant l'analyse de la répercussion médiatique en France, deux axes majeurs se détachent assez aisément : 1) le quantitatif qui concerne le volume effectif d'informations relayées, et 2) le qualitatif qui s'intéresse, quant à lui, au contenu de l'information relayée ainsi qu'à son orientation. Vous vous en doutez bien, l'analyse du contenu qui se révèlera en réalité complètement biaisé, expliquera directement celle du volume infinitésimal d'informations relayées et ce dans la mesure où le mépris et l'insouciance provoquent difficilement l'excès de zèle journalistique.

Commençons par reprendre quelques-uns des faits les plus récents. Vendredi 28 mars 2014, il y a un mois, dans une banlieue du Caire, les Frères musulmans affrontaient les forces de l'ordre. Des échanges de tirs fauchèrent mortellement trois innocents, dont une jeune journaliste. Survint alors une voiture abritant Mary Sameh George, une copte de 24 ans sortant à peine de l'Eglise voisine pour livrer des médicaments aux nécessiteux. La foule en hystérie aperçut une croix suspendue au rétroviseur et s'amassa sur la voiture pour l'engloutir. Le toit s'écroula. Mary fut trainée dehors et violemment molestée avant qu'un poignard ne se fige dans son cœur, par derrière. Elle mourut ainsi et son corps désarticulé fut laissé gisant, là, en pleine rue, nu… comme s'il n'avait suffi de la tuer, comme si son martyre lui laissait trop d'envergure et qu'il leur avait fallu étendre l'humiliant forfait jusqu'à souiller sa mémoire même. Il y a quelques mois encore, deux autres coptes, aussi prénommées Mary, moururent dans leur église, sous les balles des Frères Musulmans…

Et de tout cela, rien n'est dit. De tout cela, rien ne sort. Le peu de gens au courant des faits n'ose piper mot. Les grands médias sont muets comme des carpes qui nagent épanouies dans la lie de la bien-pensance. Pour connaître la vérité sur ces drames et plus largement sur les tenants et aboutissants dudit « printemps arabe », seuls nous sont proposés les sites indépendants de ré-information, qui sont par ailleurs, régulièrement piratés : le Salon beige notamment, il y a de cela quelques jours. Moi-même, je n'ai connu le martyre des trois Mary évoqué ici qu'en préparant ce papier et grâce au site de l'AISCE (2).

« l'heure est peut-être venue de tirer les enseignements de nos frères et sœurs chrétiens d'Orient, de se rappeler qu'il existe aussi un mal sur lequel on peut construire, que leur martyre est témoignage et qu'il nous raffermit dans notre foi. »

Et les quelques fois où répercussion il y a, l'information est systématiquement édulcorée. Les exemples foisonnent à tel point qu'il suffit de piocher au hasard parmi les articles des grands médias traitant du sort des chrétiens d'Orient pour être sûr de n'avoir plus qu'à retranscrire. Chose dite, chose faite ; je vous propose ici la conclusion d'un article du Monde sur le sujet, le premier qui me soit tombé sous la main :

« Surtout, prétendre que les révolutions arabes portent en elles la fin des minorités chrétiennes revient à effacer le passé. […] L'exode chrétien au Proche-Orient est un phénomène long et permanent. En Palestine, il a largement précédé la naissance du Hamas. En Irak, il a pris son essor pendant la guerre contre l'Iran et s'est accéléré à la faveur de l'impitoyable embargo occidental (1991-2003). En Syrie, enfin, il a débuté dès le XIXe siècle, et c'est de cette diaspora qu'est issu l'ancien président argentin Carlos Menem. » Christophe Ayad, Les Chrétiens d'Orient dans le tourbillon des révolutions sur lemonde.fr, le 18 décembre 2013
Après la quantité infinitésimale d'informations relayées par les grands médias, voici qu'on constate son parti pris lamentablement probant. Peu satisfaits de relayer l'information tragique qui veut que les chrétiens fuient en masse leurs terres d'origine, c'est ainsi que cet article se clôt sur une conclusion toute en nuances, cherchant à relativiser, ou mieux ! à euphémiser le drame. C'est symptomatique de ce qui est devenue comme une seconde nature du journalisme dominant : la méfiance hostile à tout ce qui touche à la chrétienté, de près ou de loin.

Difficile, ici, de ne pas partager le point de vue de Raymond Ibrahim, auteur américain né de parents égyptiens et coptes, ayant beaucoup travaillé et écrit sur l'oppression des chrétiens en Orient. Dans un article datant du mercredi 2 avril dernier et publié sur le site de l'AISCE (3), il s'interroge, au-delà du simple constat : pourquoi un mutisme tel des médias ? Face à des faits aussi têtus, pourquoi persistent-ils à ne rien dire ou, au mieux, à en parler du bout des lèvres ? C'est que les faits tels qu'ils sont infirment le paradigme mis en place il y a des années par le spectre mortifère de la bien-pensance. Ce paradigme qui consiste à vouloir expliquer les exactions des intégristes musulmans, à une échelle internationale, par leur situation géo-politique difficile et à une moindre échelle, par les rapports de force toujours en leur défaveur. Le peuple opprimé se voit alors excuser ses caprices, aussi meurtriers soient-ils. Dès lors, reconnaître l'oppression effective et systématique des minorités chrétiennes en terre d'Islam serait ravageur pour la rhétorique misérabiliste adoptée par les médias.

Encore une fois, il ne s'agit aucunement de mettre en difficulté la communauté musulmane en général, mais bien au contraire, de remarquer en quoi la défense intempestive des médias à leur égard ne les honore en rien parce qu'aveu de faiblesse. L'on ne peut cautionner le mal où qu'il soit. Et le faire ne mène à aucun bien. Les médias auraient tout à gagner de dire la vérité – eux qui souffrent du désamour croissant des Français, eux qui n'ont jamais autant manqué de crédibilité. Concédons-leur qu'ils sont loin d'être bêtes et qu'ils savent tout cela. Mais alors, pourquoi cet acharnement propagandiste qui les mène droit au mur ? Avec la défense de l'islam modéré en guise d'oriflamme, celle-ci étant – on l'a vu – tout à fait contreproductive et desservant la cause même des musulmans, on se doute que la rhétorique ostentatoire et facile des médias recèle autre chose qu'une simple cause altruiste. Quelque chose de plus insidieux, de plus dérangeant… L'antichristianisme primaire hérité de ce que la postérité retint, non sans idéologie, sous le nom de Lumières.

Cet antichristianisme sous-jacent explique à la fois le contenu biaisé des analyses journalistiques et le faible nombre d'articles qui y est consacré. Compte tenu de la qualité des articles et de leur inadéquation à la réalité des faits, il est presque heureux qu'il n'y en ait pas davantage de proposé. Si la qualité, qui exprime le désintérêt patent des médias pour le sort des chrétiens d'Orient, explique la faible quantité de relais qu'offrent les médias sur ce sujet, réjouissons-nous de cette corrélation. Avoir en plus de la mauvaise qualité, une intensification des articles propagandistes serait, en effet, une catastrophe de plus.

Me voici arrivé à l'ultime étape de mon développement où je vous propose d'aborder la question suivante : « Une fois le constat du mutisme médiatique fait, comment agir, en tant que chrétiens, pour y remédier ? » Question essentielle que je ne pouvais omettre sans tomber dans le misérabilisme maladif et orienté que je reprochais il y a un instant aux médias eux-mêmes. La réponse se trouve, à mon sens, dans l'identification de la cause de ce mutisme. Cette cause étant l'antichristianisme dénoncé plus haut et qui est bel et bien à la racine du problème, il touche tous les pans de notre société et tout particulièrement le milieu fermé du journalisme. Milieu où l'on avance à mesure d'antichristianisme militant, à de rares exceptions près.

A cet antichristianisme, je n'ai aucune brillante solution politique, économique ou sociale à proposer. Seul Dieu peut convertir les cœurs. Il n'est donc certainement pas de notre ressort de chercher à le faire. En revanche, l'heure est peut-être venue de tirer les enseignements de nos frères et sœurs chrétiens d'Orient, de se rappeler qu'il existe aussi un mal sur lequel on peut construire, que leur martyre est témoignage et qu'il nous raffermit dans notre foi.

Forts de ce renouveau spirituel qu'ils nous inspirent, nous devons faire notre l'aphorisme de Tertullien et voir éclore les semences annoncées. Réinvestissons les champs du journalisme et de la culture, relevons le défi d'André Malraux qui tonne encore sous les voûtes du Panthéon : « le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas », étendons nos réseaux jusqu'au cœur intellectuel de la France qu'est l'Université, restituons le Beau entre les mains de l'Art et enfin ! nous pourrons raisonnablement espérer avoir éradiquer l'antichristianisme et ses relents.

Ne renouvelons pas l'erreur de nos parents et grands-parents, ne restons pas passifs, à regarder amèrement l'époque toute entière partir en quenouille. Mais ça, la jeunesse française, celle qui inonda les avenues de Paris et de province tout au long de l'année 2013, l'a bien compris, et ce mieux que quiconque. Sans doute est-ce jusqu'ici le plus beau des fruits spirituels qu'engendra le martyre des chrétiens d'Orient. Car n'en doutons pas, rien n'est hasard en matière de foi. J'appelais tout à l'heure à voir éclore les semences promises par le martyre de nos frères et sœurs dans la foi, j'appelais dans la foulée à un renouveau culturel et spirituel, eh bien ! je ne puis m'empêcher de voir un lien spirituel s'établir entre chrétiens d'Orient et d'Occident. Comme si le sang versé n'était pas perdu et qu'il redonnait vie à une culture de mort par-delà même les monts et les mers.

> Melchior de Solages est candidat sur la liste Force-Vie d'IDF pour les européennes.

Notes :
1. Entrée datant du 9 mai 1920 du « journal » d'après-guerre de P. Teilhard de Chardin
2. Association Internationale Solidarité Copte – Europe
3. Why the Media doesn't cover Jihadist Attacks on Middle East Christians sur copticsolidarity.org, le 2 avril 2014

http://www.ndf.fr/poing-de-vue/06-05-2014/le-martyre-des-chretiens-dorient-vu-par-un-chretien-doccident#.U2j4aCcaySM


Envoyé de mon Ipad 

Avec le pape François, l’Église appelée à sortir d’elle-même | La-Croix.com

Avec le pape François, l'Église appelée à sortir d'elle-même | La-Croix.com

Avec le pape François, l'Église appelée à sortir d'elle-même

Ce que change le pape (5/5) Depuis un an, le pape François ne cesse d'appeler l'Église à une vaste « conversion pastorale » pour retrouver la « joie de l'Évangile » et l'annoncer aux « périphéries géographiques et existentielles ».

Il s'inscrit à la fois dans la continuité de ses prédécesseurs tout en articulant d'une manière nouvelle une vision de l'Église dont toute la vie doit être tournée vers l'évangélisation et non vers une autocélébration ou une autoreproduction de ses structures.

Un pape sortant de la petite église Sainte-Anne au Vatican pour saluer les pèlerins dans la rue, descendant de sa papamobile pour embrasser une personne handicapée, téléphonant à des inconnus qui lui ont fait part de leurs soucis à l'autre bout de la planète…, ces gestes expriment bien plus que la simplicité chaleureuse de celui qui les pose. Pour le pape François, ils manifestent l'impératif adressé à l'Église de répondre à sa raison d'être fondamentale : l'évangélisation.

 « L'Église doit sortir d'elle-même », martèle-t-il. Et non pas préserver ses structures ni vivre « repliée sur elle-même et pour elle-même ». Elle doit avoir le courage de sortir de ses frontières, de ses habitudes pour « aller et porter l'Évangile » là où il n'est pas entendu ou reçu. Elle ne doit pas attendre que le monde vienne à elle, mais « aller dans les périphéries géographiques mais également existentielles : là où réside le mystère du péché, la douleur, l'injustice… là où sont toutes les misères ». Tel est le nouveau « paradigme » de ce pontificat. Un message élaboré lors de la Conférence générale de l'épiscopat latino-américain et des Caraïbes, à Aparecida, en 2007, et lancé dès les congrégations générales qui ont conduit à son élection.

Dans ce but, le pape François appelle à une conversion pastorale : si elle veut évangéliser, l'Église doit être cohérente et donc se réformer elle-même, à commencer par ses prêtres et ses évêques. Ne pas fonctionner comme une « douane », mais « faciliter » l'accès à la foi. C'est en étant une « Église de la miséricorde » qui accueille sans juger, un « hôpital de campagne » pour soigner les blessés de l'existence, une « mère » intéressée par les soucis de ses enfants, qu'elle sera évangélisatrice…

« L'urgence de ce renouveau est adressée à chacun »

Pivot de cette conversion : la place des pauvres, qui va bien au-delà d'une action caritative. Pour devenir un véritable disciple missionnaire, encore faut-il se laisser « évangéliser par les pauvres », affirme le pape, insistant sur « la force évangélisatrice de la religiosité populaire » et sur les conséquences sociales et politiques de l'évangélisation.

Pris un par un, ces éléments sont très classiques. « Le pape s'inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs depuis Léon XIII, dans ce double mouvement d'ouverture au monde et de réforme de l'Église », relève Marc de Leyritz, fondateur des parcours Alpha en France (1).

Mais l'articulation de l'ensemble forme la vision de l'évangélisation selon le pape François « qui ne se résume pas à aller distribuer des tracts mais qui englobe toute l'Église et déplace tout le monde, poursuit ce laïc qui participait au Synode sur la nouvelle évangélisation, en octobre 2012. Ainsi ceux qui se cantonnent à l'évangélisation de rue sont renvoyés au service des pauvres, ceux qui privilégient l'engagement caritatif sont invités à l'adoration… L'urgence de ce renouveau est adressée à chacun pour former des disciples missionnaires libres. » 

« Ne pas prétendre avoir la vérité tout seul »

Nulle rupture et pourtant des accents nouveaux sur le fond comme sur la forme. Avec, d'une part, la priorité donnée au kérygme, l'annonce de l'amour de Dieu qui sauve par son Fils Jésus-Christ, sur les conséquences morales, religieuses, de la foi.

 « Il recentre l'annonce sur le cœur de la foi, relève le P. Jean-Pierre Roche, prêtre du diocèse de Créteil en mission ouvrière et théologien (2), mais il insiste également beaucoup sur la manière de le faire, qui doit être évangélique. En particulier sur la joie, sur l'humilité – ne pas prétendre avoir la vérité tout seul – et sur la miséricorde : avoir le cœur touché par les misères de l'autre, avant tout jugement, comme il l'a montré pour les homosexuels, dans l'avion de Rio. » 

En changeant de langage et en ne parlant plus de « nouvelle évangélisation » mais de « mission » ou d'« évangélisation » tout court, le pape a-t-il pour autant tourné le dos au leitmotiv de Jean-Paul II et de Benoît XVI ?

Mise en pratique

Certes, avance le P. Roche, « le fait que son exhortation apostolique ne soit pas appelée post-synodale et qu'il n'ait pas cité le Synode sur la nouvelle évangélisation – hormis les propositions des évêques –, mais proposé son propre discours programmatique avec  Evangelii gaudium peut laisser penser qu'il a été quelque peu déçu des conclusions de ce Synode. » 

Mais, aux yeux du P. Roche, il y a bel et bien continuité : « Simplement la nouvelle évangélisation est sans doute une problématique trop liée à l'Europe occidentale, alors que la sécularisation n'est pas si avancée en Amérique latine ». 

 « Cette expression a servi pendant vingt-cinq ans à réveiller l'Église, mais l'étincelle est allumée. Avec François, on n'en parle plus, pour ainsi dire, on la met en pratique », complète Marc de Leyritz, qui pointe deux inspirations fondamentales de la pensée missionnaire du pape : « Il vient d'un continent où l'Église a affiné pendant vingt-cinq ans la discussion difficile et féconde sur la théologie de la libération, pour aboutir à une théologie très adaptée au monde d'aujourd'hui. Sur le plan pastoral, en côtoyant les pentecôtistes, l'Église sud-américaine a retrouvé l'élan de ses origines et découvert là encore une manière très pertinente de s'adresser au monde. » 



Envoyé de mon Ipad 

le Concile Vatican 2 et les eglises d'Orient , congrès international à l'Usj et Ghazir

المجمع الفاتيكاني الثاني والكنائس الشرقية "تحت المجهر" في اليسوعية إدلبي لـ"النهار": مؤتمر دولي للحوار وللتواصل الآخر المختلف | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان


المجمع الفاتيكاني الثاني والكنائس الشرقية "تحت المجهر" في اليسوعية إدلبي لـ"النهار": مؤتمر دولي للحوار وللتواصل الآخر المختلف

المجمع الفاتيكاني الثاني والكنائس الشرقية

يستمر مركز الشرق المسيحي للبحوث والمنشورات التابع لكلية العلوم الدينية في جامعة القديس يوسف في رسم خريطة طريق مسيحيي الشرق مع أبناء "البيت الواحد" وما يرافقها من انفتاح على الآخر المختلف، ويترجم من خلال بحوث علمية وأكاديمية للمراحل والقطاعات، بكل تناقضاتها وتطوراتها.

أما اليوم وتحديداً من غد الأربعاء 7 الجاري إلى السبت 10 المقبل، يرعى البطريرك الماروني مار بشارة بطرس الراعي نشاطات مؤتمر دولي يخصه المركز والإكليريكية المارونية في غزير عن "المجمع الفاتيكاني الثاني والكنائس الشرقية". هذه "الوقفة مع الذات" تتزامن مع الإحتفال بمرور خمسين عاماً على انعقاد المجمع، ويسلط الضوء على دور الكنيسة الشرقية الرئيسي في "ولادته" ومجمل الإنجازات المحققة فيه وتقويمها لمجاراتها مع يومياتنا.
"النهار" التقت مساعد مدير المركز ومنسقه الأب ناجي إدلبي للوقوف على دور المركز و"الوزنات" التي يزرعها والنشاطات والمؤتمرات والمنشورات في "نبش" بصمات أبناء هذا الشرق المسيحي والعمل على تأريخها.
في تعريف سريع للمركز، قال الأب إدلبي إنه "تابع لكلية العلوم الدينية في جامعة القديس يوسف والتي تضم تحت "لوائها"، إلى المركز، معهداً للحوار الإسلامي المسيحي، معهداً للعلوم الدينية وقسماً للعلوم الدينية". وعن المشاريع البحثية التي يقوم بها المركز، قال إنها ترتكز على مشروعين، "أولهما، ترجمة ما يسمى بتاريخ الأدب العربي المسيحي لغايورك كراف الألماني وهو يعتبر بـ"نتاجه" الكتاب المقدس للباحثين في الأدب العربي المسيحي المتوافر بـ5 مجلدات". أما في ما خص الأدب المسيحي فقد كتب وفقاً لإدلبي "منذ الفتح الإسلامي لغاية القرن الـ19 في اللغة العربية. وأشار إلى أنه "توجد مخطوطات تعود لكتابات في اللغة العربية لسريان وأقباط وملكيين وموارنة. وقال: "تتخطى كتابات ذات طابع ديني في أدب مسيحي عربي، الدين، لتصب في العلوم والفلسفة كما الحال عند قسطا بن لوقا البعلبكي المنشأ الذي عاش في القرن التاسع أو العاشر ميلادي والذي ذكر كراف بمؤلفاته في علم الفلك والرياضيات والفلسفة".
أما المشروع الثاني، وفقاً له "فيتوجه إلى تحليل خطاب الجماعات المسيحية في زمن الأزمات". اذ "نتوق إلى معرفة ما إذا كانت هذه الخطابات تتطابق مع تعاليم الكنيسة وتجاري في مضمونها انتظارات الناس".

قدسية الحوار
من جهة أخرى، شدد إدلبي على ان المركز "يهدف من خلال عملنا الأكاديمي الى توفير فرصة لأصحاب القرار وشاغلي المراكز القيادية من رجال دين وسياسيين لاتخاذ قرار على أساس علمي يستند الى جملة دراسات بحثية وموضوعية ومعمقة يعدها مركزنا". وعما إذا كان المركز يتوجه إلى النخبة أجاب: "لا نتوجه إلى النخبة بل نتطلع دائماً إلى الحوار مع الذات ومع الآخر المختلف. لكن طبيعة نشاطنا الأكاديمي يتطلب حضوراً ومشاركين من مستوى معين من التعليم والتعلم". وقال: "مركزنا متخصص في البحوث العلمية التي لا تتوجه للجميع مع أن نتائجها تعني الجمهور الواسع".
على صعيد آخر، اعتبر إدلبي أن المؤتمر الدولي "الذي يفتتح غداً الأربعاء في حرم الإبتكار والرياضة في جامعة القديس يوسف وتنتقل نشاطاته في اليومين الأخيرين إلى الإكليركية البطريركية المارونية – غزير يسلط الضوء على أهمية دور الكنائس الشرقية في هذا المجمع وطريقة تلقي هذه الوثائق في الفترة ما بعد المجمع من خلال محاور عدة، هي المحور الكنسي "الإكليزيولوجي" وكل ما حققه المجمع الفاتيكاني الثاني على المستوى اللاهوتي الكنسي، العلاقة مع الآخر أي البعد المسكوني مع الآخر المنتمي إلى ديانات أخرى، الوجوه المجمعية الشرقية والمحور الرعوي". وبرأيه، "علينا تقويم ما حصل في هذا المجمع ونتذكره بهدف تقويم ما قمنا به منذ 50 عاماً إلى اليوم". واضاف: "علينا أن نفعل شيئاً ما لشرقنا. نحن وجدنا في الشرق وعلينا أن نكون شهوداً ليسوع المسيح في هذا الشرق". وعما إذا كان هذا الكلام يتزامن مع ما يمر به المسيحيون في الشرق قال: ليست المرة الأولى الذي يمر فيها المسيحيون في فترات اضطهاد وصعاب".
وتوقف عند المؤتمر الذي يجمع اختصاصيين في اللاهوت والتاريخ والعمل الرعوي والذي له علاقة بالكنائس الشرقية الكاثوليكية خصوصاً والشرق المسيحي عموماً"، وأشار أخيراً إلى ان "المجمع الفاتيكاني أحدث ثورة في الكنيسة"، معتبراً "أنه وضع إنفتاحه على الآخر خصوصاً الذين لا يؤمنون بالبعد الإنساني بين كل الأديان، وكل ذلك يصب في خانة الحوار والعلاقة مع الآخر والتي توصلني إلى الله".

روزيت فاضل / النهار

Raï dénonce une campagne "honteuse" contre sa visite prévue en Terre Sainte

Raï dénonce une campagne "honteuse" contre sa visite prévue en Terre Sainte

"Je suis conscient qu'Israël est un État ennemi qui occupe des territoires libanais et je respecte les lois libanaises", assure le patriarche maronite.
OLJ05/05/2014

Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï, a dénoncé lundi la campagne visant à le dissuader d'accompagner le pape François dans son voyage pastoral à Amman (Jordanie) et en Terre sainte (Jérusalem et Bethléem), du 24 au 26 mai. "Tout ce tollé n'est pas nécessaire", a déclaré le patriarche au quotidien an-Nahar. "Le pape nous honore par sa visite dans le diocèse du patriarche, et il est normal que le patriarche l'accueille", a-il ajouté.

Et Mgr Raï de poursuivre : "Je suis conscient qu'Israël est un État ennemi qui occupe des territoires libanais et je respecte les lois libanaises". Mgr Raï a dans ce contexte précisé qu'il ne rencontrera pas des personnalités israéliennes. "Je suis désolé de voir que certains Libanais veulent créer un problème là où il n'y a pas, a martelé le patriarche. Les Libanais doivent être tranquilles et arrêter d'alimenter cette discussion, cela est honteux". 

Deux journaux libanais proches du Hezbollah ont critiqué samedi cette visite prévue de Mgr Raï en Terre Sainte, et en particulier à Jérusalem, l'un d'eux la qualifiant de "péché historique". Le jour même, le Centre catholique d'information (CCI) est intervenu pour clarifier la position de l'Église maronite. Dans un communiqué, le directeur du centre, le père Abdo Abou Kasm, a tenu à préciser que le patriarche ne rencontrera aucun responsable israélien au cours de sa visite, démentant les informations rapportées par les journaux as-Safir et al-Akhbar sur une possible "normalisation" entre l'Église maronite et l'État hébreu.

Le Liban et Israël sont techniquement en état de guerre et les Libanais qui se rendent en Israël peuvent être poursuivis pour haute trahison. Des dérogations existent cependant pour les hommes de religion, selon un proche de Mgr Raï.



Envoyé de mon Ipad 

lundi 5 mai 2014

Le patriarche maronite libanais accompagnera le pape en Israël, une première | La-Croix.com

Le patriarche maronite libanais accompagnera le pape en Israël, une première | La-Croix.com

4/5/2014-Le patriarche maronite libanais accompagnera le pape en Israël, une première

Le haut dignitaire religieux libanais se rendra à Jérusalem avec le pape, une visite qui n'est pas du goût du Hezbollah.

Le patriarche devrait toutefois s'abstenir de toutes les rencontres politiques que fera le pape François.

Le patriarche maronite Bechara Raï l'a affirmé vendredi 2 mai : il accompagnera du 24 au 26 mai le pape François en Terre Sainte, notamment à Jérusalem. « Il ne s'agit en rien d'une visite politique mais religieuse. Le pape va dans le diocèse du patriarche, c'est normal que le patriarche l'accueille », a-t-il déclaré par téléphone, depuis la France où il se trouve en visite. « Il est normal aussi que le patriarche aille visiter les paroisses de son diocèse », a ajouté Mgr Raï qui est patriarche maronite d'Antioche, de Jérusalem et de tout l'Orient.

Le Hezbollah opposé à la visite

L'annonce de cet événement – une première pour un dignitaire religieux libanais de ce rang depuis la création de l'État d'Israël en 1948 – a aussitôt provoqué des réactions hostiles du côté du Hezbollah, mouvement politique chiite libanais ennemi d'Israël. Sous le titre « Péché historique : Raï se rend en Israël », le quotidien nationaliste arabe « As-Safir » écrit que « la visite du patriarche des maronites (…) dans les territoires palestiniens occupés (…) ne sert ni les intérêts du Liban et des Libanais, ni ceux de la Palestine et des Palestiniens ni ceux des chrétiens et du christianisme ».

Aucune rencontre politique

« C'est un précédent dangereux », ajoute le quotidien, en se demandant si le patriarche va « serrer la main des dirigeants israéliens qui seront au premier rang pour accueillir le pape François à Jérusalem » et en soulignant qu'il devra coordonner son déplacement avec les dirigeants israéliens. Pourtant, « Mgr Raï ne participera à aucune rencontre politique en Israël », a expliqué à l'AFP l'évêque Boulos Sayyah, premier adjoint du patriarche qui l'accompagnera dans sa visite.

Le Liban et Israël sont en effet techniquement en guerre depuis 1948 et depuis l'armistice en 1949, l'évêque maronite de Terre sainte ne peut se déplacer entre le Liban et la Palestine qu'en passant par la ville frontalière de Naqoura, dans le sud du Liban.

Le patriarche maronite rencontrera en revanche le président palestinien Mahmoud Abbas. Et selon le journal libanais « Al-Akhbar », « un groupe d'hommes politiques libanais va demander à rencontrer Mgr Raï pour tenter de le dissuader d'aller à Jérusalem alors que la ville est sous occupation israélienne, car cela signifierait une normalisation avec l'occupant ».

Des personnalités d'autres religions

Parmi les autres personnalités qui accompagneront le pape au Proche-Orient, il faut signaler Abraham Skorka, le rabbin de Buenos Aires et vieil ami de Jorge Mario Bergoglio, et Omar Abboud, professeur musulman et président de l'Institut pour le dialogue interreligieux de la capitale argentine.

Cette présence de responsables d'autres religions dans la délégation du pape est une première absolue dans l'histoire des voyages pontificaux. Et, même si la dimension œcuménique – entre Églises chrétiennes, souvent rivales en Terre Sainte – primera lors de ce voyage, il ne fait pas de doute que le dialogue avec les juifs et les musulmans constituera également l'un des grands enjeux du premier voyage du pape François, dans une région où les chrétiens sont devenus très minoritaires.



Envoyé de mon Ipad 

Mgr Sayyah : le patriarche Rai priera à Kfarberim ,village maronite déserté en Galilée

البطريرك يصلّي في كفربرعم المهجرة... وهكذا سيصل الى القدس - النهار

البطريرك يصلّي في كفربرعم المهجرة... وهكذا سيصل الى القدس

المصدر: "النهار"

4 أيار 2014 الساعة 18:01

أكد النائب البطريركي بولس صياح لـ"النهار" ان البطريرك الماروني مار بشارة بطرس الراعي سيتوجه الى الاراضي المقدسة لإستقبال الباب فرنسيس عن طريق الاردن والاراضي الفلسطينية ومنها الى القدس وأنه لن يكون على متن الطائرة التي تنقل رأس الكنيسة الكاثوليكية في العالم والوفد المرافق وستحط في مطار اللد الاسرائيلي. ودعا صياح المزايدين في هذا الموضوع الى الكف عن اطلاق التصريحات المسيئة الى مقام البطريرك الديني والروحي لأن الزيارة ليس لها أي بعد سياسي زمني وهو لن يلتقي اياً من المسؤولين الاسرائيليين.

واوضح صياح الذي كان سابقاً مطراناً على الاراضي المقدسة التي تشمل الاردن واراضي السلطة الفلسطينية واسرائيل ان زيارة الراعي الى ابرشية الاراضي المقدسة تبدأ من عمان ومنها الى غور الاردن وجسر اللنبي ومن هناك الى اراضي السلطة الفلسطينية في بيت لحم حيث يوجد دير القديس شربل للرهبانية المارونية، على ان ينتقل لاحقاً من مهد السيد المسيح ومسقط رأسه الى القدس التي قال صياح انها لا تبعد عن بيت لحم اكثر من ربع ساعة بالسيارة. وشدد صياح على ان مرور الراعي على حواجز الاحتلال الاسرائيلي لا يعني التطبيع بل يمثل ارادة التحدي وأثبات الوجود وتأكيد الحضور والهوية في مواجهة كل محاولات الغاء الحضور المسيحي التاريخي من الارض التي كانت مهد المسيحية ومركز رسالتها.
وفي تفاصيل الزيارة ان البطريرك سيلتقي اللبنانيين المبعدين قسراً الى اسرائيل منذ العام 2000 أضافة الى ابناء الأبرشية الموزعين بين اسرائيل واراضي السلطة الفلسطينية وعددهم حوالى 15 الف ماروني، اضافة الى اصراره على زيارة قريتي أقرت وكفربرعم المارونيتين اللتين هجرت العصابات الاسرائيلية سكانهما منذ العام 1948، وسيحتفل البطريرك الماروني بالصلاة في كفربرعم وسط حشد كبير من الكهنة ورجال الدين الكاثوليك إضافة الى حشد مسيحي كبير من جميع الطوائف.

الله"lebanon Debate - Wael Taki El Dine : la visite de Rai à la Terre Sainte- un droit et un devoir

عاطلون عن النضال يهاجمون البطريرك.. ويزايدون على "حزب الله"

عاطلون عن النضال يهاجمون البطريرك.. ويزايدون على "حزب الله"

خاص "ليبانون ديبايت" - وائل تقي الدين:

لسنا مع اسرائيل استريحوا، وقد نكون مع زوالها اكثر من البعض الذين يحتاجون وجودها لتبرير وجودهم. هم العاطلون عن النضال مجددا. هم ذاتهم الذين يحملون طناجرهم ليعرقلوا حفلة لمطرب او مطربة اجنبية تريد احياؤها في لبنان، فقط لان هذه المطربة سبق وغنّت في اسرائيل. هم ذاتهم اليوم وجدوا ضالتهم في قضية. البطريرك سيزور القدس. اي اسرائيل بمفهومهم. وبمفهومهم ايضاً، البطريرك ماروني. وتاليا انعزالي. لديه نزعة جينية ليتحالف مع الاسرائيليين، وليكون عنصرياً ضدّ الفلسطينيين الآمنيين الوادعيين في مخيمات الالتزام بالقانون في لبنان. لقد اتتهم القضية من حيث لا يعلمون.

على ما يبدو ان البطريرك الماروني مار بشارة بطرس الراعي قرر التوجه الى القدس لاستقبال البابا، وكما هو واضح ان زيارته لا تتخطى الطابع الديني الرعوي. ولو اراد البعض الباسها لباساً آخر. يقول البعض ان الخبثاء سيصبغون المسيحيين بصبغة العمالة، وان الاسرائيليين سيحاولون استغلال هذه الزيارة لاستمالة مسيحيي المشرق. ويقول آخرون انه يجب على البطريرك انتظار تحرير فلسطين. ويقول حريصون، قد تؤدي هذه الزيارة الى مشاكل كبيرة على مستوى الوحدة الوطنية في لبنان. اما نحن، فمع زيارة البطريرك الدينية الى فلسطين المحتلة. وهل منكم من يمتنع عن زيارة ابنه المسجون، خوفاُ من التطبيع مع السجّان. اتذكرون الجنوب المحتلّ. الشريط الحدودي؟ اتذكرون انه حينها كان اللبنانيون يمرون على حواجز الاحتلال ليصلوا الى بيوتهم؟ الم يكن في الامر تطبيعاً؟ غريب.

غريب امر المعترضين. هم ذاتهم الذين فشلوا في مقاومة اسرائيل حتى العام 1982، وهم ذاتهم الذي اخبرهم عماد مغنية عشية الاجتياح ان تجربتهم قد فشلت، هؤلاء يزايدون اليوم على حزب الله في الموقف السياسي المعادي لاسرائيل، حزب الله الذي حارب اسرائيل في لبنان، ولم يقل طريق القدس تمرّ في جونية. هؤلاء يثورون اليوم على البطريرك، في حين ان حزب الله ممتنع عن ابداء الرأي لاسباب كثيرة، اهمها يقينه المطلق ان التطبيع لن يحدث بزيارة الراعي، وان المقاومة لا تكون بعزل مسيحيي القدس وفلسطين. لاسباب سياسية ايضاً، لم يعلق حزب الله الى الآن، فهو عرّاب تحالف الاقليات، والساعي الدائم لانجاحه، والعلاقة مع بكركي والفاتيكان اساس في هذا المجال.

اما عن هؤلاء الذين يطالبون البطريرك بانتظار موعد التحرير القريب. فاولاً: بلا مزح. وثانياً عند التحرير تفقد زيارة البطريك رأس الكنيسة اهميتها، اذ انها اليوم تأت كبقعة الضوء التي ينتظر مسيحيو القدس وفلسطين رؤيتها. وهي جزء من مقومات الصمود التي يحتاجونها للبقاء. ام انكم تريدون تهجير مسيحيي فلسطين العياذ بالله؟ لا نظن ذلك، فهذه وظيفة الاميركيين كما علمتمونا.

لنتحدث قليلا بنَفَسْ طائفي. المسيحيين ليسوا عملاء، ولن يكونوا كذلك. في العام 1982 حين قيل انهم تعاونوا مع الاسرائيلي، كان ابناء الطائفة الشيعية يستقبلون الاسرائيلي بالورد والارز، لذات السبب الذي ادى الى التعاون المسيحي مع الاسرائيلي يومها، وهو الخلاص من التجاوزات الفلسطينية.

ولا داعي للتذكير انت الطائفة الشيعية قادت المقاومة ضد اسرائيل في السنوات العشرين الماضية. كذلك يمكننا التذكير ان عدد المسلمين في جيش انطوان لحد كان اكبر من عدد المسيحيين، رغم كل الاحاديث التي تحاول اخبارنا بالعكس.

تريدون منع البطريرك من زيارة فلسطين، حسناً. فليكن ذلك. عندها اظن نستطيع منعه من السفر الى سوريا ايضاً حيث يعتبرها بعض اللبنانيين عدو كأسرائيل واكثر. كما يمكننا منعه من السفر الى تركيا، حيث يعتبرها بعض اللبنانيين عدواً كاسرائيل واكثر.

الامر ينطبق على مفتي الجمهورية ورئيس المجلس الاسلامي الشيعي الاعلى، يمكن لاي احد منعهم من الذهاب الى اي دولة كالسعودية وايران مثلاُ. وهذا لا يعني ان موقفنا من هذه الدول كموقفنا من اسرائيل، لكن في لبنان تكثر العداوات، الا تذكرون زيارة البطريرك الراعي الى سوريا؟ يوم اعترض البعض، وسكتم.

زيارة البطريرك ليست سياسية، ولن تكون تطبيعية. كما ان زيارته الى سوريا لم تكن دعماً للنظام. الزيارة الرعوية حق. لا بل واجب، الا اذا رأى البطريرك غير ذلك.


Envoyé de mon Ipad 

la visite du Patriarche Rai en Terre Sainte- Israel a ses conditions ...

إسرائيل لديها شروط على زيارة الراعي

إسرائيل لديها شروط على زيارة الراعي

علمت صحيفة "النهار" من مصادر دبلوماسية ان "إسرائيل أبلغت دوائر الفاتيكان ان لديها بعض الشروط على زيارة البطريرك الماروني الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي للاراضي المقدسة في مواجهة الالتزامات التي أعلنها سابقاً، ومنها عدم مصافحة أي مسؤول إسرائيلي"، لافتةً إلى ان "إسرائيل قد تلجأ إلى حشر الراعي بتوجيه وفد إسرائيلي لزيارته بقصد إحراجه، الامر الذي سيدفعه إلى مراجعة الموقف قبل حصول الزيارة".

ولفتت صحيفة "السفير" الى ان "شخصيات مسيحية، نيابية وسياسية، ستزور البطريرك الماروني بشارة الراعي، بعيداً عن الأضواء، بعد عودته من الخارج، في محاولة لثنيه عن المضي في زيارته المقررة الى فلسطين المحتلة، ضمن الوفد المرافق للبابا".

واشارت اوساط معنية لـ"الراي" الكويتية الى انها "تخشى من حدة الاستقطاب الذي ستثيره الضجة حول زيارة البطريرك الماروني بشارة الراعي إلى القدس، في حال تصاعدها علماً ان المضي فيها سيرتب اثاراً سلبية كما ان التراجع عنها في حال حصوله سيرتب ايضاً تداعيات ليست في مصلحة البطريرك شخصياً".

من جهته، استغرب البطريرك الماروني بشارة بطرس الراعي في حديث لصحيفة "النهار" ، "انتقاد بعض الجهات السياسية في بيروت حول زيارته للاراضي المقدسة"، وقال "لا داعي الى كل هذه الحركة في لبنان. انا أقول ان قداسة البابا سيشرف أراضي النطاق البطريركي بزيارته، ولا يليق الا ان نكون في استقباله في الاراضي التابعة لنا بما فيها الاردن وفلسطين والتي هي اليوم اسرائيل".

واعلن "من ناحية ثانية لدينا هناك رعايا وأبرشيات ويجب ان نزورها مرة كل خمس سنوات وفق القانون الكنسي. انا اعلم جيدا ان اسرائيل دولة عدوة وتحتل اراضي لبنانية ايضا، وأحترم القوانين اللبنانية، وليس لدينا لقاءات مع شخصيات اسرائيلية. وانا آسف لان بعض اللبنانيين يريدون ان يخلقوا مشاكل حيث لا مشكلة. خلونا نحل المشاكل القائمة بدل ان نوجد مشاكل جديدة. لازم يرتاح اللبنانيون من هذا الموضوع ويتوقفوا عن الحديث فيه. هذا معيب ومخز ان يسمعه العالم منا".


Envoyé de mon Ipad 

la visite de Rai en Terre Sainte est pastorale | Al Joumhouria | Newspaper | Lebanon

الراعي إلى القدس... زيارة رعوية وليست تطبيعاً مع اسرائيل
جريدة الجمهورية
وضع البطريرك الماروني الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي الجميع أمام الأمر الواقع، عندما قرَّر زيارة الاراضي المقدّسة برفقة قداسة البابا فرنسيس، الذي يزور الأردن والأراضي المقدسة من 24 الى 26 أيار المقبل.
القدس وبيت لحم ليستا حكراً على اسرائيل

يتمنّى البطريرك الماروني أن يحجّ كل عام الى القدس وبيت لحم والناصرة والأراضي المقدّسة حيث وُلد السيّد المسيح وبشَّر وصُلب وقام من بين الأموات، لكنّ الواقع الجيو- سياسي فرض على الراعي كما أسلافه من البطاركة الموارنة عدم الذهاب الى تلك الاراضي، بعدما نشأت دولة اسرائيل، وما رافقها من عداء بين الدولة الجديدة والعرب.

إنّ التقارب الجغرافي بين موارنة لبنان وفلسطين تفصله اسرائيل، لكنّ الراعي اختار الإلتفاف على الظروف والموانع، والركوب على متن رحلة البابا فرنسيس، لاختزال المسافات والنزاعات البشرية التي تُبعد كل مكوّن بشري عمّا يعتبره ملاذه الأوّل في العقيدة والإيمان.

حضَّر الراعي ملفّ رحلته المقدّسة جيّداً، ولم ينسَ الدفوع التي سيقدّمها لمَن سيعترض على زيارته، خصوصاً اذا تمّت برفقة البابا وهبطت الطائرة في مطار تل أبيب. فإذا اعترض أنصار محور الممانعة على الزيارة، سيرفع الراعي بطاقة زيارته الى سوريا في وجههم، والتي تخطّى فيها كل العوائق التاريخية وتجرّأ وفعَلها قبل سقوط نظام «البعث».

وعندما سيُقال للبطريرك إن سوريا ليست مثل اسرائيل، سيكون الجواب إن الزيارة ليست سياسية بل رعويّة، فمشايخ الدروز يزورون اسرائيل في المناسبات الدينية، والنظام السوري يمثّل عند الموارنة المتمسّكين بنهائية وطنهم خطراً لا يقلّ عن اسرائيل، لأنّ عقيدة «البعث» تركّز على أن لبنان جزء من سوريا، سَلخته عنها معاهدة سايكس- بيكو. اضافة الى ممارسات النظام السوري في لبنان التي فاقت ممارسات أيّ احتلال، من قمع وتهجير وتدمير المناطق المسيحية فوق رؤوس أبنائها.

وفي حين تقول بعض الأوساط السياسية إنّ الراعي خطّط لزيارة الاراضي المقدّسة منذ توَلّيه السدّة البطريركية في آذار 2011، وزار سوريا لإسكات الأصوات التي قد تعترض على هذه الزيارة، تؤكد أوساط كنسية لـ»الجمهورية» أن «الراعي بطريرك يسعى الى تخطّي كل الحدود، وحركته الدائمة وزياراته الخارجية تؤكد أنّ الكنيسة تتّبع نهجاً جديداً في التعاطي».

تراهن بكركي بعد هذه الزيارة «الحلم» على فتح الأراضي المقدّسة أمام موارنة لبنان والمسيحيين في المنطقة، لتبدأ بعدها رحلات الحجّ المنظمة الى فلسطين، كاسرةً بذلك حاجز الخوف ومعضلة «اسرائيل». وتتساءل الأوساط الكنسيّة عن مغزى تمنّع ذهاب الراعي برفقة البابا، فهل عدم ذهابه يُحرّر فلسطين؟ مستندة في هذا الطرح الى أن الفلسطينيين يتعاملون مع اسرائيل كأمر واقع، وتربط بعض الدول العربية معاهدات سلام معها، فيما لم يُطلق النظام السوري رصاصة واحدة لتحرير الجولان المحتلّ.

زيارة مؤكدة

يؤكد النائب البطريركي العام المطران بولس صياح لـ«الجمهورية»، والذي سيرافق البطريرك في زيارته، أن «الراعي سيزور الأراضي المقدّسة ضمن الوفد الذي سيرافق البابا، ففي فلسطين رعية مارونية تستحق زيارته»، لافتاً الى أنّ» البطريرك قد يزور الأراضي مع البابا عبر الطائرة أو عبر البرّ، والقرار لم يُتَّخذ بعد».

وعن اعتراض البعض على هذه الزيارة ، يقول صياح إنها «زيارة رعوية والراعي ليس ذاهباً لهدف سياسي او للتطبيع مع اسرائيل، ومن حقّ أيّ مسيحي في الشرق زيارة الاراضي المقدّسة لأنّ القدس وبيت لحم ليستا حكراً على اسرائيل بل هما لجميع المؤمنين في العالم، وهذا الأمر ينسحب على مسيحيّي لبنان ومسلميه».

ترفض الكنيسة المارونية مقولة «يحقّ للشاعر ما لا يحقّ لغيره»، وترى أنّ أي صوت تخوينيّ قد يصدر، يعبّر عن حقد دفين، وينمّ عن أهداف سياسية غير بريئة. فالموارنة هم شعراء العرب ومفكّريهم، وهم طليعة النهضة العربية، ويقفون بصدق الى جانب القضية الفلسطنية، وقدّ وافقوا على أنّ لبنان هو آخر بلد عربي يوقّع معاهدة سلام مع اسرائيل، وأي قرار من هذا النوع يحتاج الى توافق داخلي غير متوافر حالياً.

موارنة فلسطين

يهدف الراعي من خلال زيارته الى اعطاء موارنة فلسطين أملاً يدفعهم الى التمسّك بأرضهم أكثر. ويتكوَّن الإكليروس الماروني في فلسطين من نائب بطريركي يقيم عادة في القدس منذ العام 1895م، إضافة إلى رئيس أساقفة صور والأراضي المقدسة الذي يقيم في صور، ويمثّل هذا الإكليروس أتباع الكنيسة المارونية من الفلسطينيين الذين يسكن معظمهم مدن الجليل وقراه في شمالي فلسطين.

وتعيش في القدس 44 عائلة مارونية، تقيم داخل أسوار البلدة القديمة قرب باب الخليل. وينتشر الموارنة، وفق آخر إحصاء نشره مركز المعلومات الوطني الفلسطيني، في المناطق الشمالية القريبة من الحدود اللبنانية، ويقارب عددهم 7000 ماروني.

ويصل عدد الموارنة في حيفا الى 3500 نسمة، وهو أكبر حضور ماروني في فلسطين. وتشير الوثائق المارونية إلى أنهم قدموا إلى حيفا من لبنان عام 1677م. وقد ذهب الموارنة من لبنان إلى مدينة عكا في بداية القرن السادس عشر الميلادي، ومارسوا طقوسهم الدينية في بقايا مبنى صليبي قديم يعود بناؤه إلى القرن الثالث عشر. ويبلغ عددهم هناك نحو 300 نسمة.

وتفيد الوثائق المارونية والفلسطينية أنّ الموارنة هم أقدم سكان الناصرة المسيحيين، حيث استدعاهم الرهبان اللاتين من لبنان عام 1630م لمساعدتهم في تعمير الناصرة، واستعانوا بهم في بناء الدير والكنيسة.

وقد وردت في سجل الطائفة، المحفوظ في الكنيسة المارونية في المدينة، فقرة يعود تاريخها إلى عام 1769م تشير الى أنّ كاتبها سافر إلى جبل لبنان، وقابلَ البطريرك يوسف الغسطاني وأخبره عن حال الطائفة، وطلب منه أن يرسل لهم كاهناً، فاستدعى رجلاً إسمه لويس، رسمه وأرسله مع الكاهن إلى الناصرة. وطلب هذا الخوري بواسطة إبراهيم الصباغ، رئيس كتَّاب ضاهر العمر، مَحلاً للعبادة، وهكذا كان. ويبلغ عدد الموارنة في الناصرة اليوم نحو ألف شخص، ويمارسون شعائرهم الدينية بحرية في كنائسهم.

... نافذة أمل

«وَضعنا هنا كوَضع المسيحيين»، بهذه العبارة يختصر رئيس أساقفة حيفا والأراضي المقدسة للموارنة المطران موسى الحاج وضع الموارنة في فلسطين، ويقول لـ»الجمهورية»: «يبلغ عددنا نحو 7500 نسمة، عدا عن اللبنانيين الذين تركوا بلدهم قسراً عام 2000 ويقدّرون بـ 2500 نسمة»، مؤكداً أن «لا هجرة لافتة للموارنة، بل على العكس هم موجودون ويريدون العودة الى قراهم المهجّرة منذ عام 1948، أي الى كفربرعم والمنصورة».

ويؤكد أنّ «التعامل مع الموارنة في فلسطين جيّد وعددهم لا يتعدى المئة عائلة، أما في اسرائيل فهناك حذر ناتج عن قضية كفربرعم المحقة»، مضيفاً: «الخدمات العادية مؤمنة كسائر المواطنين. وهناك فئة تنتقد الحكومة وفئة صغيرة تؤيدها.

أمّا الغالبية فتطالب بالحقوق من دون أن تخوض في السياسات المؤيدة أو المناوئة. وعموماً، هناك تفاوت كبير في التعامل مع المسيحيين وتهميش واضطهاد مخفيّ، وأحيانا يظهر علناً». ويرى الحاج أنّ «تأثير زيارة البطريرك الراعي ستكون رعوية في الدرجة الأولى على الموارنة خصوصاً والمسيحيين عموماً.

وسوف يستمع الى مطالبهم وينقلها الى أصحاب الشأن والقرار بهدف إحقاق الحق وتطبيق العدالة تجاه موارنة الاراضي المقدسة وتجاه اللبنانيين»، معتبراً أن «زيارة غبطته هي بحد ذاتها نافذة أمل.

فنحن أبناء الرجاء والقيامة وكلّنا أمل أنّ هذه الزيارة ستحمل الأمل والرجاء لمَن يؤمنون بدَور بكركي، وبشخص غبطة البطريرك المعروف والمحبوب بمواقفه وحيويّته وإصراره على نصرة المظلوم والمقهور والمعذّب. فالجميع ينتظرونه ويصلّون ويأملون نجاح الزيارة»، مشيراً إلى «إنّها المرة الأولى لزيارة بطريركٍ ماروني إلى الاراضي المقدسة، وهي تُشجّع المؤمنين على القيام بواحباتهم الروحية والرعوية والمدنية».

إذاً، سيفتح الراعي بزيارته الباب واسعاً أمام المسيحيين للحج الى الأراضي المقدّسة، في موازاة الجدل الذي قد يُثيره بعض الأصوات بأنّ هذه الزيارة تطبيع مع اسرائيل وتغفل عن قضايا أهمّ
.
http://www.aljoumhouria.com/news/index/135194


Envoyé de mon Ipad 

Rai répond aux critiques de sa visite en Terre sainte

les milieux de Bkerke ont affirmé au quotidien Assafir que le patriarche connait ses limites et qu'il ne sera pas pris au piège, estimant que lorsque le Pape visite  la région, il devient du devoir du Patriarche Cardinal de l'acceuillir. 
أكد البطريرك الماروني انه يعرف حدوده وأن لبنان يعتبر اسرائيل دولة عدوة، معتبراً أن جزءاً من اللبنانيين يطلقون انتقادات من دون معنى، أكدت اوساط بكركي لـ"السفير" أن الراعي "لن يقع في الفخ".
 واستغربت هذه الأوساط كل هذا "الغبار" المرافق للزيارة، مؤكدة انه "ليس كل من يذهب الى الأراضي المقدسة يقول لإسرائيل مبروك احتلالك لفلسطين". ولفتت الانتباه الى انه عندما يدعى البابا الى المنطقة، يصبح استقباله واجباً وليس اقتراحاً، علماً أن البطريرك كاردينال ايضاً، ما يضاعف واجباته تجاه رأس الفاتيكان، فلا يرسل له من يمثله وإنما يذهب شخصياً لاستقباله في قلب الشرق.

 وشددت الأوساط على "ان البطريرك ليس دولة، ولا يتمتع بأي هوية سياسية، ويتوجه الى القدس كرجل دين مسيحي". وأكدت ان "البطريرك لن يتعاطى، لا من قريب ولا من بعيد، مع الطاقم الاسرائيلي"، مؤكدة انه "جرى تنسيق كل الامور مع الكنيسة اللاتينية هناك ومع مطران الموارنة في حيفا والاراضي المقدسة موسى الحاج".

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