Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 23 octobre 2014

Alerte Google - Chrétiens d'Orient


Google
Chrétiens d'Orient
Mises à jour quotidiennes 23 octobre 2014
ACTUALITÉS
L'inexorable agonie des chrétiens d'Orient
D'un siècle à l'autre, l'histoire des chrétiens d'Orient a une fâcheuse tendance à se répéter. Ces vieilles civilisations, qui renferment encore quelques ...
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent
1915-1919 : Le massacre des chrétiens d'Orient
Depuis le début de l'été, les chrétiens d'Irak vivent un calvaire : visés par les groupes islamistes, ils sont victimes de persécutions. Un tragique écho ...
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent
La guerre contre les chrétiens est déclarée
Mais, par oubli de soi, il ignore le sort des chrétiens. ... tandis que les chrétiens d'Orient sont martyrisés en silence par un obscurantisme en marche.
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent
La Croix
Un coup de projecteur inédit sur les discriminations contre les chrétiens dans le monde
Le livre noir de la condition des chrétiens dans le monde » dresse le bilan, pays par pays, des persécutions que subissent les chrétiens, qui sont ...
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent
Mgr Sako : le Pape François est "prêt" à se rendre en Irak
Mgr Sako : Pour la première fois, je me suis adressé au pape François : il est le père de tous les chrétiens. Et ceux qui ont le plus besoin de lui, c'est le ...
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent
Chrétien, face aux persécutions
Publié jeudi, un Livre noir de la condition des chrétiens dans le monde attire notre attention sur les persécutions et les discriminations qu'ils subissent.
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent
WEB
Veillée oecuménique pour les chrétiens d'Orient
Veillée oecuménique pour les chrétiens d'Orient. Où: Collégiale Saint-Croix. 4000 Liège. Quand: Vendredi, 24 Octobre, 2014 - 19:30 ...
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent
Chrétiens d'Irak
Chrétiens d'Irak : s'informer - prier - agir. « Les chrétiens d'Orient ne sont les ennemis de personne. Ils ont le droit que soit reconnue la richesse de ...
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent
Manifestation de soutien des catholiques d'Arizona aux chrétiens d'Orient
Une touchante manifestation de soutien aux chrétiens réfugiés d'Irak et de Syrie s'est déroulée le 19 octobre dernier à Phoenix (Arizona) en l'église ...
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent
Synthèse du consistoire est consacré au sort des chrétiens au Moyen-Orient
Acteurs · Chrétiens d'Orient en France · Bibliothèque · Église latine ... La reconnaissance pour les chrétiens des droits civils accordés aux autres ...
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent
Toulon
Trafic international d'héroïne: dix-sept prévenus devant la justice à ... Var-Matin Pas moins de dix-sept personnes doivent comparaître à partir de ce ...
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent
Carte Postale de soutien NUN Chretiens Irak Orient
CHRETIENS D'ORIENT ET D 'IRAK. Hommage aux chrétiens « tués, déplacés et martyrisés en Orient et plus particulièrement en Irak ». Le symbole ...
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent
L'inexorable agonie des chrétiens d'Orient
D'un siècle à l'autre, l'histoire des chrétiens d'Orient a une fâcheuse tendance à se répéter. Ces vieilles civilisations, qui renferment encore.
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent
Moyen-Orient : aider les chrétiens à rester
Appelant « la prière constante » des chrétiens, le pape a aussi souhaité .... Bertrand Wallon, Géopolitique des Chrétiens d'Orient d'Antoine Fleyfel, ...
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent
Les Hommes en trop : la malédiction des chrétiens d'Orient
Terriblement malmenés par l'Histoire depuis mille trois cents ans – siège d'Antioche par les Mamelouks, prise de Jérusalem par les Mahométans, sac ...
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent

L’assignation à résidence du franciscain syrien le P. Hanna Jallouf a été levée | La-Croix.com

L'assignation à résidence du franciscain syrien le P. Hanna Jallouf a été levée | La-Croix.com
L'assignation à résidence du franciscain syrien le P. Hanna Jallouf a été levée

Le P. Hanna Jallouf, curé du village syrien de Knayeh enlevé dans son couvent de Saint-Joseph par des « brigades liées au Front Al-Nosra » dans la nuit du 5 et 6 octobre, libéré puis placé en résidence surveillée par les autorités de la vallée de l'Oronte, n'est plus assigné à résidence.

L'information, donnée par le site Terrasanta.net, a été confirmée par Mgr Giuseppe Nazzaro, vicaire apostolique émérite d'Alep.

« J'ai parlé avec Mgr Abu Khazen, l'actuel vicaire apostolique d'Alep, lequel m'a confirmé que le frère Hanna n'est plus tenu à résidence dans son couvent, explique Mgr Nazzaro. les miliciens qui l'ont arrêté lui ont assuré qu'il peut maintenant décider de quitter ou de rester dans le village et se déplacer librement ».

Accusé de cacher des armes

Selon l'explication donnée par ces mêmes miliciens islamistes au P. Hanna, son arrestation a eu lieu à la suite d'une plainte l'accusant de cacher des armes dans le couvent.

C'est pour cette raison que des hommes armés ont perquisitionné le couvent, en vain. C'est aussi pour ce motif qu'il aurait été emmené au tribunal islamique de la ville voisine de Darkush.

Le P. Hanna y a été « transporté » avec vingt jeunes chrétiens de la paroisse, garçons et filles. « Quand les miliciens sont arrivés au couvent, accusant le frère Hanna de cacher des armes, le prêtre a demandé que la recherche se fasse devant des témoins, explique encore Mgr Nazzaro.

C'est ainsi que le curé a demandé à vingt jeunes de rester. À la fin de la perquisition et alors qu'ils n'avaient rien trouvé de concluant mais bien saccagés la paroisse ; les miliciens les ont tous arrêtés… »

Ce n'est que le 12 octobre que les cinq derniers membres du groupe ont été relâchés.

L'idée de les arrêter n'émanerait cependant pas de la plus haute autorité de la milice islamique mais d'un lieutenant, par la suite écarté en raison de ce méfait. « Une fois libre, le frère Hanna a réuni tous les chrétiens afin de leur parler, poursuit Mgr Nazzaro. Il leur a dit : vous pouvez décider de rester ou partir, mais moi je resterai aussi longtemps que l'un d'entre vous exprimera l'envie de rester. Et les chrétiens, protestant, lui ont répondu que pas un seul d'entre eux ne serait partis ! »



Envoyé de mon Ipad 

فرصة حقيقة لاستثمار ناجح



السلام عليكم ورحمة الله وبركاته

أخي الكريم

نسأل الله أن تكون بأفضل حال

نحن في أبروكر نؤمن بالشراكة والتعاون والتي هي من أسس النجاح في عالم المال والأعمال لذلك ندعوكم لتكونوا من أهمّ المستثمرين الناجحين في عالم الاستثمار

http://obroker.com/lp/lps/obrokersaccess/?publicid=6de92a38d4ac7f806ae9d58e5a4430a1

دمتم في حفظ الله ورعايته 
ليلـى سمــارة
أوبروركر

mercredi 22 octobre 2014

Un coup de projecteur inédit sur les discriminations contre les chrétiens dans le monde | La-Croix.com

Un coup de projecteur inédit sur les discriminations contre les chrétiens dans le monde | La-Croix.com

Ankawa, banlieue chretienne d'Erbil. 200 000 deplaces sont arrives depuis debut juin. La grande majoritŽ vienne de la plaine de Ninive et principalement de la ville chrŽtienne de Qaraqosh. Eglise Saint Joseph, Kurdistan irakien

Le livre noir de la condition des chrétiens dans le monde

Sous la direction de Jean-Michel di Falco, Timothy Radcliffe, Andrea Riccardi. Ouvrage coordonné par Samuel Lieven.

XO Éditions, 811 p., 24,90 €

 « Pour la première fois, un livre dresse un tableau complet des persécutions subies par les chrétiens dans le monde. » C'est à une tâche ambitieuse que se sont attelés Mgr Jean-Michel di Falco, évêque de Gap, le P. Timothy Radcliffe, ancien maître de l'ordre dominicain, et Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de Sant'Egidio, sous la coordination de Samuel Lieven, journaliste à La Croix. 

Pays par pays, grâce à l'aide de 70 journalistes et experts, ce livre noir ausculte la situation des chrétiens dans une trentaine de pays ou régions. Sous l'angle du témoignage personnel ou de la rétrospective historique, ils parviennent à ce constat accablant : les chrétiens sont « aux premières lignes des victimes de persécutions dans le monde ». D'abord en raison de leur nombre (plus de 2 milliards de croyants), mais pas seulement, affirment plusieurs auteurs.

« La persécution des chrétiens ne se prête pas à des réductions simplistes »

La liste des horreurs subies est longue, qu'il s'agisse de la torture infligée à ces femmes d'Érythrée ou du Soudan, des discriminations quotidiennes vécues par les chrétiens du Pakistan, de la répression policière qui empêche ceux de Chine ou d'Ouzbékistan de pratiquer leur culte, et bien sûr des attaques commises par les islamistes radicaux au Nigeria, en Syrie ou en Irak…

Toute la difficulté est là : synthétiser en un seul volume – même de plus de 800 pages – une immense diversité de situations. De précieuses contributions thématiques guident le lecteur au début de l'ouvrage et avant d'aborder chaque continent.

Toutes en nuances, elles contribuent aussi à la complexité du tableau général, rappelant ainsi le rôle « des conflits militaires, du sous-développement, de l'arbitraire et de l'incurie du pouvoir » (Bernard Heyberger) dans l'émigration et donc l'affaiblissement des communautés chrétiennes au Moyen-Orient. « La persécution des chrétiens ne se prête pas à des réductions simplistes et à des instrumentalisations idéologiques », souligne Andrea Riccardi.

Tordre le cou à la thèse du « conflit de civilisation »

Sur le plan géographique également, c'est une image contrastée que dessine cet ouvrage, entre d'un côté le Moyen-Orient où « l'existence même du christianisme est questionnée sous l'intolérance des fondamentalismes politico-religieux » (Jean-François Colosimo), et de l'autre l'Asie, notamment la Chine, où « selon nombre d'observateurs, le christianisme représente le plus grand mouvement social dans le pays » (Michael Kelly), et l'Afrique où « le nombre des chrétiens devrait dépasser celui des musulmans en 2020 » (J.-Fr. Colosimo).

L'ouvrage aura le mérite de sensibiliser les chrétiens – et les autres – aux réalités et aux fragilités du christianisme mondial.

Ainsi que de tordre le cou à la thèse du « conflit de civilisation », comme le relève André Comte-Sponville. « Le conflit majeur n'oppose pas des civilisations. Il oppose tous ceux qui essaient de bâtir la civilisation mondiale dont nous avons besoin – laïque, démocratique, respectueuse des droits de l'homme – à tous ceux qui la combattent en Orient comme en Occident », assure le philosophe, qui assume, dans sa contribution, son statut d'« athée de service », convaincu qu'il ne faut pas « laisser aux seuls chrétiens le soin de défendre leurs frères opprimés ou menacés ». 

 « Dans ce conflit désormais planétaire, il me semble que beaucoup de chrétiens, de par le monde, font aujourd'hui le même choix que moi, ou que nous. C'est une raison de plus pour se soucier de leur sort, lorsqu'ils sont victimes d'oppressions ou de discriminations. » 



Envoyé de mon Ipad 

150 à 200 millions de chrétiens persécutés dans le monde

150 à 200 millions de chrétiens persécutés dans le monde

150 à 200 millions de chrétiens persécutés dans le monde

Les chrétiens d'Irak ont dû fuir les persécutions du groupe djihadiste État islamique. (Ici à Alqosh, en juillet.)

Un «livre noir» recense la dégradation de leur situation dans le monde à l'heure où le Vatican et le pape François s'inquiètent publiquement de leur sort au Proche-Orient.

Irak, Syrie… l'actualité est sombre pour les chrétiens. Et la publication cette semaine du Livre noir de la condition des chrétiens dans le monde, ouvrage collectif sous la direction du Français Mgr di Falco, de l'Anglais Timothy Radcliffe, ancien supérieur mondial des Dominicains, et de l'Italien Andréa Riccardi, et coordonné par notre confrère de La Croix Samuel Lieven, est très utile parce qu'il livre un panorama jusque-là seulement réalisé par des associations caritatives - les rapports annuels de l'Aide à l'Église en détresse, catholique, et de la Porte ouverte, protestante - ou par l'institut Pew Forum aux États-Unis.

De l'Irak à l'Arabie saoudite, du Nigeria au Soudan, de la Corée du Nord à la Chine, ce livre noir donne donc à voir où et comment «150 à 200 millions de chrétiens» subissent chaque année «une persécution», même si le mot ne figure pas en couverture, pour le seul fait de croire au Christ. L'ouvrage aborde ainsi ce que l'un des contributeurs américains, John Allen, dénonce comme «la guerre mondiale faite aux chrétiens». Ce tour du monde est magistral. Même s'il manque toutefois à cette œuvre, qui se veut constructive et bâtie dans l'esprit du dialogue entre les religions, une analyse sérieuse des racines de l'intolérance et de la violence contre les chrétiens nourries par une partie des musulmans.

Cette persécution fait sentir ses effets à tous les niveaux. Le Vatican a ainsi confirmé, mardi, le voyage de François en Turquie du 28 au 30 novembre prochain. Deux villes au programme, Ankara, la capitale, puis Istanbul. Un voyage qui a tardé à être confirmé en raison de la guerre et de la terreur semées par l'État islamique en Syrie et dans la zone kurde du nord de l'Irak, aux frontières sud-est de la Turquie.

Rien, donc, dans le programme officiel sur un projet d'incursion du Pape dans cette zone un moment envisagé. Il souhaitait se rendre dans cette région pour y affirmer symboliquement le soutien de l'Église catholique aux populations chassées et persécutées par les islamistes. On sait, depuis cet été, que le pape François attend la première occasion pour faire un tel geste.

À son retour de Corée, le 18 août dernier, son avion aurait d'ailleurs dû s'arrêter quelques heures à Erbil, dans le nord de l'Irak, où il aurait alors salué des réfugiés. Cette étape jusqu'au dernier moment envisagée fut jugée trop dangereuse. De ce point de vue, il est d'ores et déjà certain que ce sixième voyage de François, risqué, hors d'Italie s'accomplira sous très haute surveillance. Il a même failli être reporté à des jours meilleurs.

Des jours meilleurs… Beaucoup de chrétiens en Irak, en Syrie mais aussi dans tous les pays à dominante musulmane ne croient plus à ce retour-là. Ou n'osent plus y croire, comme au Liban, par exemple, stable mais très fragilisé. Avant le début du désormais étrange «printemps arabe», les chrétiens de Terre sainte avaient tiré la sonnette d'alarme à Rome devant la montée croissante du fondamentalisme musulman.

Depuis tout a empiré pour les chrétiens. Et partout. Pas seulement pour les catholiques. S'ils ne devaient pas être si discrets, les évangéliques protestants, très présents dans le Maghreb mais aussi jusqu'en Iran, parleraient. Pour un musulman, une conversion au christianisme est passible de mort. Et le climat s'est tendu.

La confiance, elle aussi, s'est perdue. Combien de familles chrétiennes, qui ont dû quitter Mossoul, en Irak, cet été, ont raconté les actes héroïques de voisins musulmans qui ont cherché à les protéger mais aussi les trahisons subites après des décennies d'apparente bonne entente?

«Atrocité inouïe»

Les chrétiens dans ces pays ressemblent au pape François qui voudrait s'avancer en homme de paix et de réconciliation en Irak mais que la violence extrémiste oblige à renoncer et à se tenir loin de cette terre martyre.

Profitant de la fin du synode sur la famille, François a réuni, lundi à Rome, tous les patriarches et archevêques du Moyen-Orient en «consistoire» pour faire le point sur la situation. Son désir est d'«apporter la plus grande aide possible aux communautés chrétiennes pour soutenir leur maintien dans la région» parce que «nous ne pouvons pas nous résigner à penser le Proche-Orient sans les chrétiens qui, depuis deux mille ans, confessent le nom de Jésus».

Abordant la question concrète de l'Irak et de la Syrie, le Pape a dit sa vive préoccupation. «Nous assistons à un phénomène terroriste d'une dimension jusqu'alors inimaginable». Ajoutant: «Tant de nos frères sont persécutés et ont dû laisser leurs maisons de manière même brutale. On a l'impression que toute conscience de la valeur de la vie humaine a été perdue, que la personne ne compte plus et que l'on peut la sacrifier à d'autres intérêts. Et tout cela dans l'indifférence de tant de monde.»

Lapidaire, son premier ministre, le cardinal Parolin, a dénoncé publiquement devant le même auditoire les exactions d'une «atrocité inouïe» commise par «l'État islamique»: «meurtres de masse, décapitation de ceux qui pensent différemment, vente des femmes sur le marché, enrôlement des enfants pour les combats, destruction des lieux de cultes». Rappelant qu'«il est licite d'arrêter l'agresseur injuste» pour l'Église «mais dans le respect du droit international», il a une nouvelle fois appelé à l'urgence de l'engagement de la communauté internationale pour une solution politique.



Envoyé de mon Ipad 

Mission des Eglises orientales en Europe

Rencontre des évêques catholiques orientaux 2014

Rédaction

ROME, 21 octobre 2014 (Zenit.org) - La rencontre annuelle des évêques catholiques orientaux d'Europe aura lieu à Lviv, en Ukraine, à l'occasion du 25ème anniversaire de la légalisation de l'église gréco-catholique ukrainienne, du 23 au 26 octobre 2014.

Les participants, qui représentent quatorze Églises catholiques orientales en Europe, aborderont le thème du rôle et de la mission de leurs Églises, dans le mouvement œcuménique, mais aussi dans les sociétés européennes.

L'événement est organisé par le Conseil des conférences épiscopales d'Europe (CCEE) et il verra la présence de Mgr Cyril Vasil, secrétaire de la Congrégation pour les Églises orientales.

Parmi les intervenants, Mgr Dimitrios Salachas, exarque apostolique pour les catholiques de rite byzantin en Grèce et Mgr Virgil Bercea, évêque de Oradea-Mare en Roumanie.

Mgr Borys Gudziak, exarque apostolique pour les ukrainiens de rite byzantin résidant en France, proposera une réflexion sur le rôle des Églises dans la société ukrainienne depuis la légalisation de l'Église gréco-catholique en 1993 jusqu'à la toute dernière "Révolution de la dignité" amorcée il y a un an avec les événements de la place Maïdan.

Les participants visiteront par ailleurs l'Université catholique ukrainienne et rencontreront le maire de Lviv, Andriy Sadovyi.

Une cérémonie solennelle décernera un prix en l'honneur du bienheureux martyr Omelian Kovch décédé dans le camp de concentration de Majdanek, et ouvrira les célébrations pour l'année consacrée au métropolite Andrej Sheptytskyi, archevêque de Lviv (1900-1944), le 25 octobre au Théâtre de l'Opéra de la ville.

Raï de retour au Liban : "Je ne bénirai pas la prorogation du mandat du Parlement" - L'Orient-Le Jour

Raï de retour au Liban : "Je ne bénirai pas la prorogation du mandat du Parlement" - L'Orient-Le Jour
Raï de retour au Liban : "Je ne bénirai pas la prorogation du mandat du Parlement"

Le patriarche maronite Béchara Raï a souligné mardi qu'il ne bénirait pas une prorogation du mandat du Parlement, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

De retour de Rome après avoir assisté au synode pour la famille, Mgr Raï a souligné que lors de son entretien avec l'ancien Premier ministre Saad Hariri en Italie, il a fait valoir que "les députés violaient la Constitution en prorogeant le mandat de la Chambre, précisant qu'il ne bénirait pas une telle prorogation et une telle violation de la Constitution". Le patriarche maronite avait néanmoins affirmé à M. Hariri préférer la prorogation au vide.

Évoquant par ailleurs l'élection présidentielle, le dignitaire maronite a souligné que "par respect pour les députés et les blocs politiques, nous n'avons pas de candidats et n'imposons de veto à personne, de même que nous ne soutenons ou écartons aucun des postulants".

"Alors chers députés, élisez un président de la République, du 14, du 8 Mars, ou d'un autre camp, et nous bénirons cette élection", a-t-il ajouté.

La présidence est vacante depuis le 25 mai, date de la fin du mandat de Michel Sleiman. Le président du Parlement Nabih Berry avait convoqué les députés à une première séance plénière le mercredi 23 avril. Celle-ci n'a pas débouché sur l'élection d'un nouveau président, aucun des candidats n'ayant obtenu le nombre de voix nécessaires. Tous les tours suivants ont tourné court, faute de quorum. La quatorzième séance a été fixée au 29 octobre.



Envoyé de mon Ipad 

mardi 21 octobre 2014

Moyen-Orient : pèlerinages et présence pour encourager les chrétiens


Synthèse des travaux du consistoire par le P. Lombardi

Anne Kurian

ROME, 20 octobre 2014 (Zenit.org) - Les patriarches du Moyen-Orient appellent les baptisés à montrer leur solidarité « par les pèlerinages, les aides concrètes et par la présence », à l'exemple des prochaines réunions des Conférences épiscopales européennes qui se retrouveront à Jérusalem, l'année prochaine : « tous les signes de présence peuvent encourager les communautés au Moyen-Orient et leur faire sentir qu'elles ne sont pas abandonnées ».

Au lendemain du synode sur la famille, 86 cardinaux et patriarches étaient réunis en consistoire autour du pape François, ce 20 octobre 2014, pour échanger sur la situation du Moyen-Orient.

Les participants ont écouté près de 30 interventions, données notamment par les 6 patriarches des Églises orientales catholiques du Moyen-Orient présents au synode et par les chefs des dicastères concernés, a expliqué à la presse le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège.

C'est le pape François qui a ouvert le consistoire ce matin. Le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin a donné une synthèse appréciée de la réunion des nonces apostoliques au Moyen-Orient qui a eu lieu au début du mois (2-4 octobre).

Selon le P. Lombardi, les patriarches ont vécu ce moment comme « un soutien et un signe de proximité de la part du pape et du collège cardinalice ». Ils ont chacun évoqué la situation de leurs pays – Irak, Syrie, Égypte, Terre sainte, Palestine et Liban – en dénonçant les graves difficultés auxquelles les chrétiens sont confrontés.

Ils ont exprimé leur préoccupation pour le dilemme de ceux qui émigrent : « Ils ont beaucoup insisté sur le fait qu'il est important que les chrétiens restent au Moyen-Orient : ils ont un rôle essentiel pour l'Église universelle, pour que la dimension orientale ne soit pas perdue, comme pour leur pays, où même en étant une minorité, ils sont médiateurs de paix », a précisé le P. Lombardi.

Le consistoire a évoqué les bons rapports avec les autres confessions chrétiennes, en particulier avec les patriarches orthodoxes de la région et a souligné l'importance du dialogue islamo-chrétien.

Quant à une éventuelle visite du pape en Irak ou au Moyen-Orient, le P. Lombardi a précisé qu'il n'y avait « rien de précis et certainement rien d'imminent ».

Voici une synthèse non officielle des interventions :

Après le discours du Saint-Père et le rapport du Secrétaire d'Etat sur la rencontre des nonces et des représentants diplomatiques au proche et moyen Orient (Vatican, 2-4 octobre), les cardinaux et les patriarches ont pris la parole. Les patriarches ont notamment décrit les situations et les problèmes des Églises particulières en Irak, Syrie, Égypte, Jordanie, Liban, Israël et Palestine. Les interventions ont insisté sur l'exigence de la paix et de la réconciliation, la défense de la liberté religieuse, le soutien aux communautés locales, l'importance de l'éducation pour de nouvelles générations capables de dialoguer, le rôle de la communauté internationale.

On a souligné que la région a un besoin urgent de redéfinir son avenir. Il est important que Jérusalem soit reconnue comme capitale de la foi pour les trois grandes religions monothéistes, comme nécessaire de trouver une solution aux conflits israélo-palestiniens et syrien. Face aux violences perpétrées par l'Etat islamique (EI), il a été rappelé que l'on ne peut pas tuer au nom de Dieu. Il a été dit que la liberté de conscience, qui inclut la liberté de religion, est un droit fondamental, inné et universel, une valeur pour toute l'humanité. La reconnaissance pour les chrétiens des droits civils accordés aux autres citoyens a été réclamée, surtout dans les pays où la religion n'est pas séparée de l'État.

A propos du soutien aux communautés locales, il a été rappelé qu'un Orient sans chrétiens serait une perte grave pour le monde, car ils ont un rôle fondamental dans l'équilibre de la région et dans l'éducation. Il convient donc d'encourager les chrétiens à ne pas quitter leurs pays et à persévérer dans leur contribution au bien-être de leurs sociétés. Une réflexion a été développée sur la migration des chrétiens, qui doivent pouvoir être accueillis dans les pays d'émigration et par les Églises locales. Celles-ci doivent donc se doter de structures pastorales adéquates en fonction des divers rites. On doit poursuivre en parallèle la fourniture de l'aide humanitaire dans cette partie du monde afin d'aider les chrétiens restants à ne pas émigrer. Les autres Églises doivent également organiser en leur faveur des manifestations de solidarité, comme des pèlerinages.

Dans nombre de pays de la région, les manuels scolaires présentent sous un jour négatif les religions différentes de celle de l'État. Les institutions publiques locales sont invitées à se pencher sur la question, et à recourir plutôt au dialogue inter-religieux sur la base de la raison, mais aussi à une forte coopération œcuménique qui permette à toutes les confessions chrétiennes de parler d'une même voix. Il est demandé à la communauté internationale de garantir aux réfugiés chrétiens la possibilité de regagner dès que possible leurs foyers et d'instituer des zones de sécurité, notamment dans la plaine de Ninive. Il faut tout faire pour que toutes les personnes séquestrées soient libérées, et un appel est lancé pour qu'on ne les oublie pas.

Avec une traduction de Constance Roques

Moyen-Orient : état des lieux, réponse de l'Eglise



Le card. Parolin donne la synthèse de la réunion des nonces

Anne Kurian

ROME, 20 octobre 2014 (Zenit.org) - Lors du consistoire consacré au Moyen-Orient ce 20 octobre 2014 au Vatican, le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin a donné un compte-rendu de la réunion des nonces apostoliques au Moyen-Orient qui a eu lieu au début du mois (2-4 octobre).

Il a d'abord fait d'état d'une situation « inacceptable », induite notamment par les extrémistes de 'l'État islamique' en Irak et en Syrie, « qui ont contraint des centaines de milliers de personnes à fuir de leurs maisons et à chercher refuge ailleurs dans des conditions de précarité, soumises à des souffrances physiques et morales ».

Ces conflits régionaux, a-t-il fait observer « constituent l'une des plus sérieuses menaces à la stabilité internationale ». Pour le Saint-Siège, « une solution politique, juste et durable, au conflit israélo-palestinien » contribuerait à « la paix et la stabilité de la région ».

Les participants ont aussi évoqué le rôle de l'Iran dans la résolution de la crise syrienne et irakienne, ainsi que la situation du Liban, qui ressent lourdement ces conflits, en accueillant un million et demi de réfugiés.

Faire déposer les armes

Dans ce contexte, a plaidé le cardinal, la communauté internationale « doit garantir le droit des réfugiés à retourner et à vivre dans la dignité et la sécurité dans leur pays et leur environnement ».

Elle est appelée à « prévenir de nouveaux génocides », à « assister les réfugiés » en impliquant les États de la région, et à oeuvrer pour « faire déposer les armes » et « dialoguer ».

« Il ne s'agit pas de protéger l'une ou l'autre communauté religieuse ou l'un ou l'autre groupe ethnique, mais de porter secours à des personnes qui font partie de l'unique famille humaine et dont les droits fondamentaux sont systématiquement violés », a-t-il précisé.

Quant au choix des moyens, s'il est « licite d'arrêter l'agresseur injuste », cela doit se faire « dans le respect du droit international ». Et « la résolution du problème ne peut être confiée à la seule force militaire ».

La communauté internationale est appelée à « affronter les causes du conflit », entre autres « l'idéologie fondamentaliste et l'encouragement au terrorisme nourri par la politique, le commerce illégal de pétrole, la fourniture d'armes et de technologie, le trafic d'armes ».

Les moyens de l'Église

L'Église quant à elle montre sa proximité « par tous les moyens possibles », dans la prière et dans les actions humanitaires concrètes – par l'intermédiaire de Caritas et autres agences caritatives – mais aussi dans « l'encouragement au dialogue et à la réconciliation », a souligné le cardinal.

En outre, elle éclaire « la vocation particulière des chrétiens au Moyen-Orient » : « être un levain, offrir une contribution irremplaçable dans leurs sociétés respectives, vers la modernité, la démocratie, l'état de droit et le pluralisme ».

Il s'agit en effet de stopper l'exode des chrétiens : « Nous ne pouvons nous résigner à penser le Moyen-Orient sans les chrétiens, qui jouent un rôle fondamental comme artisans de paix, de réconciliation et de développement. »

Au lieu d'encourager l'émigration en accordant des visas aux chrétiens persécutés, l'Église invite à les aider à « trouver des conditions de vie, de sécurité, de travail, d'avenir dans la région », a expliqué le cardinal.

Elle cherche par ailleurs à « favoriser le dialogue interreligieux, qui constitue un antidote contre le fondamentalisme », en dénonçant clairement « l'instrumentalisation de la religion pour justifier la violence ».

Enfin, l'Église tente de faire mûrir les consciences sur un « problème de fond » représenté par « le nœud inextricable entre religion et politique, c'est-à-dire le manque de séparation entre religion et État, entre domaine religieux et domaine civil » au Moyen-Orient, « ce qui rend difficile la vie des minorités non musulmanes ».

Le cardinal a conclu en exhortant les chrétiens à « ne pas oublier que tout dépend de Dieu et de sa grâce, mais à agir comme si tout dépendait de nous, de notre prière et de notre solidarité ». 

Moyen-Orient : aider les chrétiens à rester

Ouverture du consistoire

Pape François

ROME, 20 octobre 2014 (Zenit.org) - « Nous ne pouvons pas nous résigner à penser au Moyen-Orient sans les chrétiens qui y confessent le nom de Jésus depuis deux mille ans », déclare le pape François qui souhaite que l'Église apporte « la meilleure aide possible aux communautés chrétiennes pour les aider à rester dans la région ».

Le pape François a présidé un consistoire ordinaire public pour la canonisation de bienheureux et pour le Moyen-Orient, ce lundi 20 octobre 2014, dans la salle du synode au Vatican.

En introduisant les travaux sur la situation au Moyen-Orient, le pape a exprimé la préoccupation de l'Église, en particulier pour l'Irak et la Syrie : « Nous assistons à un phénomène de terrorisme aux dimensions jusqu'ici inimaginables. Tant de nos frères sont persécutés et ont dû laisser leurs maisons de manière souvent brutale. Il semble que l'on ait perdu la conscience de la valeur de la vie humaine... dans l'indifférence de la plupart. »

Le consistoire a pour but de « faire émerger des réflexions et des suggestions valides pour pouvoir aider nos frères qui souffrent et pour affronter le drame de la baisse de la présence chrétienne sur la terre où est né et d'où s'est diffusé le christianisme », a-t-il expliqué.

Appelant « la prière constante » des chrétiens, le pape a aussi souhaité « une réponse adéquate de la part de la Communauté internationale », dans l'esprit préconisé par le Saint-Siège : « favoriser la résolution des conflits à travers le dialogue, la réconciliation et l'engagement politique ».

A.K.

Allocution du pape François

Éminences, chers patriarches et confrères dans l'épiscopat,

Au lendemain de la clôture de la troisième Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques sur la famille, j'ai voulu consacré ce consistoire, outre certaines causes de canonisation, à une autre question qui me tient beaucoup à cœur ; il s'agit du Moyen-Orient et, en particulier, de la situation des chrétiens dans la région. Je vous suis reconnaissant de votre présence.

Nous avons le désir commun de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient ainsi que la volonté de favoriser la résolution des conflits à travers le dialogue, la réconciliation et l'engagement politique. En même temps, nous voudrions apporter la meilleure aide possible aux communautés chrétiennes pour les aider à rester dans la région.

Comme j'ai eu l'occasion de le redire à plusieurs reprises, nous ne pouvons pas nous résigner à penser au Moyen-Orient sans les chrétiens qui y confessent le nom de Jésus depuis deux mille ans. Les derniers événements, surtout en Irak et en Syrie, sont très préoccupants. Nous assistons à un phénomène de terrorisme aux dimensions jusqu'ici inimaginables. Tant de nos frères sont persécutés et ont dû laisser leurs maisons de manière souvent brutale. Il semble que l'on ait perdu la conscience de la valeur de la vie humaine, il semble que la personne ne compte pas et qu'elle puisse être sacrifiée à d'autres intérêts. Et tout ceci, hélas, dans l'indifférence de la plupart.

Cette situation injuste requiert aussi, outre notre prière constante, une réponse adéquate de la part de la Communauté internationale. Je suis certain qu'avec l'aide du Seigneur, la rencontre de ce jour permettra de faire émerger des réflexions et des suggestions valides pour pouvoir aider nos frères qui souffrent et pour affronter le drame de la baisse de la présence chrétienne sur la terre où est né et d'où s'est diffusé le christianisme.

Traduction de Zenit, Constance Roques

البابا: ثابروا على الصلاة وتحركوا لإنقاذ الشرق الأوسط

في الكونسيستوار من أجل الشرق الأوسط

بقلم نانسي لحود

روما, 20 اكتوبر 2014 (زينيت) - ترأس البابا فرنسيس كونسيستوارًا مع الكرادلة صباح اليوم في الفاتيكان وكان الهدف المقرر منه أصلا البحث بإعلان قداسة الطوباويين جوزيبي فاز وماريا كريستينا للحبل بلا دنس. وسع الأب الأقدس جدول أعمال اللقاء ليبحث بالأزمة الدائرة في الشرق الأوسط. ركز البابا في حديثه مع الكرادلة على ضرورة المثابرة على الصلاة من أجل السلام وإيلاء أهمية خاصة لمحنة المسيحيين هناك، بحسب ما ورد عن إذاعة الفاتيكان.

بالحديث عن تصور شرق أوسط خال من المسيحيين، وهو أمر غير مقبول، ذكر البابا أن العراق وسوريا هما من البلدان التي أسس فيها المسيحيون منازلهم منذ الحقبة الرسولية وهما اليوم يتعرضان لتهديدات قوية وقال: "لا يمكننا أن نفكر بشرق أوسط خال من المسيحيين الذين بشروا باسم المسيح لألفي سنة هناك."

وفقًا للمصدر عينه تابع البابا أن الوضع في العراق وسوريا مقلق، ونحن نشهد ظاهرة لا يمكن تصورها من الإرهاب. عدد كبير من المسيحيين يتم اضطهاده وأجبر على ترك منازله والرحيل بطريقة وحشية. شرح البابا أن الوضع يبدو وكأن الناس توقفوا عن تقدير قيمة الحياة البشرية، ثم شدد الأب الأقدس أن هذه اللامبالاة تبدو أنها تمهد للسيطرة من خلال التضحية بالإنسان من أجل مصالح خاصة، وأوضح: ""هذا الوضع غير العادل يتطلب استجابة كافية من قبل المجتمع الدولي، وكذلك  يتطلب صلاة مستمرة."

في الختام قال البابا: "أنا واثق من أنه مع مساعدة الرب، ستظهر اقتراحات جديرة بالاهتمام، من أجل مساعدة إخواننا وأخواتنا الذين يعانون، وأيضا لمواجهة مأساة الحد من الوجود المسيحي في الأرض التي ولدت فيها المسيحية ومنها انتشرت".

Le pape François appelle à « une réponse adéquate » face au terrorisme de Daech | La-Croix.com

Le pape François appelle à « une réponse adéquate » face au terrorisme de Daech | La-Croix.com


Réunis par le pape le 20 octobre en consistoire au Vatican, cardinaux présents à Rome et patriarches du Moyen-Orient ont écouté le cardinal Parolin demandant aux dirigeants musulmans de désavouer davantage « l'Etat islamique ».

Devant des cardinaux du monde entier réunis en consistoire au Vatican le lundi 20 octobre, au lendemain de la clôture du Synode sur la famille, le pape François a de nouveau appelé à « une réponse adéquate » face à « un phénomène de terrorisme d'ampleur à première vue inimaginable », en référence à l'offensive dévastatrice que mène l'organisation extrémiste sunnite Daech. De retour de Corée, le 18 août dernier, le pape avait déjà jugé « licite d'arrêter l'agresseur injuste » à propos de ce groupe qui cherche depuis juin à ériger un proto-Etat de terreur entre Irak et Syrie.

S'adressant aux 79 cardinaux et sept patriarches du Moyen-Orient, le secrétaire d'État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin a rappelé cette position du pape François, précisant que la légitimité de la riposte obéissait au « respect du droit international ». Mais, pour le Saint-Siège, qui a réuni début octobre les nonces de la région au Vatican, la réponse ne saurait être uniquement militaire.

» Lire aussi : Les nonces veulent favoriser le dialogue interreligieux face au fondamentalisme 

« Une responsabilité particulière incombe aux dirigeants musulmans non seulement pour désavouer la prétention de se nommer l'État islamique et de former un califat, mais aussi pour condamner plus en général le meurtre de l'autre pour raisons religieuses », a aussi fait valoir le cardinal Parolin, en référence au nom que s'attribue Daech.

Trafic d'armes et commerce de pétrole

Au cours de sa longue intervention, passant en revue les pays de la région, notamment le Liban, le chef de la diplomatie vaticane a également appelé la communauté internationale à agir « pour prévenir de nouveaux et possibles génocides », en impliquant « directement les États de la région » dans des solutions négociées et en « (prêtant) attention aux sources » qui soutiennent Daech « par le biais d'un appui politique plus ou moins clair, du commerce illégal de pétrole, de la fourniture d'armes et de technologies ». Les méfaits du trafic d'armes sont régulièrement dénoncés par le pape François.

Autre action de prévention soutenue, celle d'un ample dialogue avec l'Islam qui, selon le cardinal Parolin, ne doit pas se limiter aux « élites » mais s'élargir à la base. « Dans nombre de pays de la région, les manuels scolaires présentent sous un jour négatif les religions différentes de celle de l'État », regrette le Saint-Siège dans un communiqué rendant compte du consistoire, invitant « les institutions publiques locales (..) à se pencher sur la question ». Une « forte coopération œcuménique » est aussi demandée dans une région morcelée entre diverses Églises chrétiennes.

Chrétiens d'Orient

Au-delà de ces différences, le pape François a de nouveau fait part de sa vive préoccupation à l'égard de la présence menacée des chrétiens dans la région. « Nous ne pouvons nous résigner à penser à un Moyen-Orient sans les chrétiens », a-t-il répété dans une brève allocution en ouverture.

Selon le communiqué du Saint-Siège, le consistoire a échangé « sur la migration des chrétiens, qui doivent pouvoir être accueillis dans les pays d'émigration et par les Églises locales » : « Celles-ci doivent donc se doter de structures pastorales adéquates en fonction des divers rites ». « On doit poursuivre en parallèle la fourniture de l'aide humanitaire dans cette partie du monde afin d'aider les chrétiens restants à ne pas émigrer », poursuit le compte rendu, ajoutant une invitation aux autres Églises à organiser en faveur des chrétiens d'Orient « des manifestations de solidarité, comme des pèlerinages ».

Turquie

Le Saint-Siège, à travers ce consistoire, demande à la communauté internationale pour sa part « de garantir aux réfugiés chrétiens la possibilité de regagner dès que possible leurs foyers et d'instituer des zones de sécurité, notamment dans la plaine de Ninive », en Irak.

Les informations du Vatican sur ce consistoire ne mentionnent pas le voyage que le pape doit effectuer en Turquie à la fin du mois de novembre. Selon nos informations, ce déplacement à Ankara puis Istanbul devrait se tenir les 29 et 30 novembre mais se tenir à un programme d'abord œcuménique.



Envoyé de mon Ipad 

vendredi 17 octobre 2014

Les défis des familles du Moyen-Orient, par Mgr Twal

Au premier rang, la faim des réfugiés

Anne Kurian

ROME, 17 octobre 2014 (Zenit.org) - Le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal évoque au micro de Radio Vatican les défis des familles au Moyen-Orient, qu'il a mis en lumière lors de la IIIe Assemblée générale extraordinaire du synode des évêques sur la famille (5-19 octobre 2014).

Il salue « l'esprit d'ouverture » du synode « à tous les défis de la société et de l'Église » : « il faut penser au salut des âmes et cela pousse à avoir une ouverture, une compréhension, une miséricorde. Mais la miséricorde ne doit jamais supprimer la discipline et la doctrine », souligne-t-il.

Mgr Twal analyse les défis des familles chrétiennes et musulmanes, en Terre Sainte et au Moyen-Orient : « la première difficulté est la faim, c'est de donner à manger à trois millions de réfugiés ». Mais il déplore aussi « la violence, la guerre, l'occupation militaire israélienne, les murs de séparation des Territoires, les séparations des familles, des paroisses, des diocèses, les familles totalement détruites ».

Il évoque enfin le consistoire consacré au Moyen-Orient, convoqué par le pape François le lundi 20 octobre, au lendemain de la clôture du synode : « nous sommes heureux de cet événement organisé avec les patriarches du Moyen-Orient... Nous en espérons beaucoup ! »

Dans son intervention devant les Pères synodaux le 8 octobre, publiée par le site du patriarcat, le cardinal avait expliqué d'autres difficultés propres à la Terre Sainte, où « en cas de malentendus entre époux, il arrive que l'un des deux, ou les deux, change de religion afin d'obtenir un divorce du tribunal orthodoxe et contracter ensuite un nouveau mariage chez les orthodoxes ».

Cela est dû à une contamination de la population « par cette mentalité mondaine » de « mode de divorce facile » mais aussi au « retard des tribunaux locaux ou romains, sur les causes matrimoniales », ajoutait-il.

Il formulait également des propositions, plaidant notamment pour « un répertoire pour la famille, avec des lignes directrices pratiques », pour encourager les couples à « des retraites, des pèlerinages aux sanctuaires liés à la famille », pour l'organisation diocésaine de « conférences sur la famille, à cadence régulière » et pour une meilleure « pastorale des mariages mixtes » qui « favorisent l'unité de l'Église ».

Mgr Fouad Twal et son groupe de travail au Synode

Mgr Fouad Twal et son groupe de travail au Synode

Mgr Fouad Twal et son groupe de travail au Synode

Mgr Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem - L'Osservatore Romano

Les pères synodaux sont actuellement réunis en carrefours linguistiques pour discuter et amender la relatio post disceptationem. Selon les déclarations relâchées par les membres de ce synode extraordinaire sur la famille, les débats sont vifs car nombreux sont ceux qui considèrent que ce document provisoire de travail ne reflète pas assez ce qui s'est dit durant la première semaine.

Certains évêques considèrent que certains points sont trop influencés par les problématiques rencontrées en Europe et plus globalement en Occident. Les réalités familiales sont certes différentes d'un continent à un autre. Mais celles prévalant en Occident semble avoir la préséance. D'où le malaise ressenti dans les rangs de ce synode. Sa Béatitude Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem, revient au micro de Xavier Sartre sur l'état d'esprit qui règne dans son groupe de travail.

Tous, même au réfectoire, nous avons répété que c'est un document à étudier. Ce n'est pas le document final. Et en plus, nous avons toute une année d'expérience dans nos diocèses. Avec le texte entre nos mains, nous pouvons étudier, changer, ajouter et enlever des choses. Il ne faut pas le prendre comme dogme.

Mais ce que je voulais ajouter, c'est que je ne suis pas à l'aise. Souvent dans les documents, on parle de leur expérience en Europe qui s'applique en Europe ou en Amérique mais pas nécessairement au Moyen-Orient. Nous n'avons pas les mêmes priorités.

N'oublions pas qu'aujourd'hui, il y a un bon mouvement de communauté avec les grecs orthodoxes avec lesquels nous vivons et qui sont une majorité. Tant de nos thèses ne vont absolument pas avec leur mentalité orientale. D'un côté, ils arrivent après cinq ou six ans à casser le mariage, à déclarer la nullité s'il y a séparation et de faire un autre mariage avec enfants. Ils arrivent à le faire. Mais d'un autre côté,  ils sont allergiques à l'idée d'admettre les divorcés remariés au sacrement.

En Orient, ça n'a pas la même valeur. J'espère qu'on va prendre en considération nos remarques et nos hésitations en Orient. Même les prêtres orthodoxes qui sont avec nous, ils disent qu'il y a des choses qui ne peuvent pas aller chez nous. Et si nous voulons franchement l'unité, le rapprochement avec les orthodoxes et les orientaux, il faut ménager ces sensibilités.

Est-ce que vous pensez que sur le moyen ou le long terme, on s'achemine vers davantage de latitude laissée aux évêques dans leur diocèse pour traiter de ces questions-là ? 

C'est une de mes demandes. Nous voulons des témoignages, nous voulons plus de certitudes. Et ce n'est pas si facile car les témoins sont déjà partis en Amérique et ils ne veulent pas répondre à nos appels. C'est facile de demander plus. Mais est-ce que nous pouvons faire cette chose en plus ? Normalement, chez nous, à Jérusalem, nos prêtres et nos juges sont bien préparés. Ils ont fait leurs études à Rome, ils sont bien préparés. Ils font bien leur travail. Ils font ce que les circonstances leur permettent. Mais quand on nous renvoie à une cause pour avoir plus de clarifications, ça nous met dans l'embarras. Espérons qu'ils donnent plus d'autorité à l'ordinaire local pour juger des nullités. 



Envoyé de mon Ipad 

Regard du Cardinal Raï sur le synode pour la famille

Regard du Cardinal Raï sur le synode pour la famille

Regard du Cardinal Raï sur le synode pour la famille

Le Cardinal Béchara Rai, à gauche - L''Osservatore Romano

(RV) Les points les plus controversés de la relatio post disceptationem sont parmi les sujets les plus discutés en Europe et plus globalement en Occident. Même si les questions liées aux divorcés remariés et aux homosexuels sont également présentes partout dans le monde, des catholiques de certaines régions du monde se sentent moins concernées pour diverses raisons.

C'est le cas au Liban, représenté à ce synode extraordinaire sur la famille par le cardinal Béchara Raï, patriarche d'Antioche des maronites. Il revient, au micro de Xavier Sartre, sur les travaux en cours dans les carrefours linguistiques et sur les controverses. 

Ecoutons le Cardinal Béchara Raï 

Notre contexte est tout à fait différent. Nous n'avons pas les problèmes de l'Europe. Pourquoi il y a-t-il ces problèmes en Europe ? En Europe, le problème n'est pas seulement une nouvelle culture de genre, le changement profond des mentalités dans le monde. En Occident, l'État légifère sans aucune considération de la loi divine, que ce soit la loi révélée ou la loi de la nature. C'est pourquoi tout est ouvert. Il n'y a pas de limites.

Chez nous, au Liban et au Moyen-Orient en général, il y a la séparation entre la religion et l'État mais il n'y a pas de séparation entre l'État et Dieu comme c'est le cas en Occident dans le sens de tout ce qui est religieux, on l'appelle statut personnel et tout ce qui est mariage et effet civil relèvent des compétences religieuses, pas de l'État. L'État ne légifère en rien sur ce qui est contraire à la loi divine ou qui concerne le mariage et les effets civils. Ceci nous protège. Nous avons d'autres problèmes. Nous n'avons pas le problème des unions libres, ça n'existe pas. Nous n'avons pas les problèmes des divorcés-remariés, nous n'en avons pas pour les catholiques. Les homosexuels, nous n'en avons pas. On ne les a jamais reconnus. Le Parlement ne légifère pas sur l'avortement. Nous sommes protégés. C'est pourquoi nos problèmes sont tout à fait différents.

Nos problèmes sont des problèmes de guerre. Le problème du changement de religion pour pouvoir obtenir le divorce. Vous avez des familles, des conjoints catholiques qui embrassent l'islam pour divorcer ou bien qui changent de confession pour être orthodoxes. Il y a très peu de cas. Notre grand problème, c'est le problème économique des familles pauvres à cause de la guerre, des conflits. Et aussi, le grand nombre de réfugiés et l'émigration. 

On a tendance à opposer ceux qui sont plus attachés à la doctrine et ceux qui sont peut-être plus attachés à une pastorale un peu plus compréhensive envers les personnes. Selon vous, comment concilier ces deux positions ?

Ce sont des questions qui ont été très débattues. Mais ils sont tous arrivés à dire qu'il faut toujours unir la vérité et la miséricorde, la justice et la réconciliation, la doctrine et la pratique. On a toujours insisté sur cela. Je pense que ça va rester. Prenez par exemple l'Évangile de l'enfant prodigue. Son père lui a laissé la liberté de partir. Il est parti. Mais quand il est rentré, il a été traité avec miséricorde. Quelqu'un disait « Comment pouvoir parler de compassion avec des gens qui ne reviennent pas ? » Il faut qu'ils reviennent pour que nous ayons la compassion et la miséricorde. 



Envoyé de mon Ipad