Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 11 août 2015

Michel Eddé aux jeunes de l’Académie maronite : « Vous êtes un Liban qui s’ignore » - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

Michel Eddé aux jeunes de l'Académie maronite : « Vous êtes un Liban qui s'ignore » - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour
11/8/2015

Michel Eddé aux jeunes de l'Académie maronite : « Vous êtes un Liban qui s'ignore »

L'édition 2015 de l'Académie maronite, le programme d'immersion que la Fondation maronite dans le monde réserve annuellement à ses jeunes invités, a démarré hier à l'Usek par trois présentations faites successivement par Neemat Frem, vice-président de la Fondation, le P. Hadi Mahfouz, recteur de l'Usek, et Michel Eddé, fondateur et président de la Fondation maronite dans le monde (2006).
Le programme de la session d'été, qui s'étale sur deux semaines, comprend une semaine de présentations couplées avec des activités et visites diverses à dominante religieuse et patrimoniale, et une autre de pur tourisme. Les bénéficiaires de ce programme, quelque 70 jeunes maronites des deux sexes venus d'une vingtaine de pays d'Europe, d'Amérique et d'Afrique. Ces jeunes ont gagné leur ticket pour le Liban au terme d'une session d'initiation à la réalité libanaise effectuée sur Internet.
Ravi de retrouver ces dizaines de jeunes visages curieux de tout et n'hésitant pas à poser, avec maturité, des questions difficiles, le président de la Fondation, Michel Eddé, a annoncé hier qu'il compte augmenter l'année prochaine le nombre de jeunes lauréats. Sachant que leur séjour est entièrement pris charge par la Fondation, l'Université de Kaslik prêtant généreusement, de son côté, ses dortoirs et sa cafétéria aux jeunes touristes-émigrés.

« La bougeotte des Libanais et la MEA »
Le principal message que l'ancien président de la Ligue maronite a cherché à transmettre aux jeunes gens et jeunes filles massés dans le petit amphithéâtre abritant les sessions de l'Académie maronite est « qu'ils ne sont pas moins le Liban que le Liban qu'ils visitent », mais qu'ils sont, en quelque sorte, « un Liban qui s'ignore » dont l'importance n'est pas moindre que celle du Liban résident.
Pour l'ancien ministre de la Culture, la mobilité du maronite et le fait que beaucoup de maronites ne résident pas au Liban ne posent aucun problème. « Au contraire, va-t-il jusqu'à dire, non sans humour, cette mobilité est une espèce de marque de fabrique. C'est pour cela que la MEA est une compagnie gagnante, à cause de la bougeotte des Libanais, de leurs incessants déplacements entre le Liban et leurs divers pays d'adoption. »
Et de donner en exemple ses enfants et petits-enfants, dont aucun ne réside au Liban, mais qui maintiennent avec leur mère patrie des liens affectifs très forts. « Nous ne voulons pas que les maronites reviennent tous au Liban, dit-il, mais qu'ils préservent leurs liens avec la patrie de leurs aïeux. »

« La vie avec l'autre »
Autres idées forces de Michel Eddé : la tendance universelle à la formation de sociétés multiculturelles, où l'apprentissage de « la vie avec l'autre, le musulman » revêt de plus en plus d'importance.
Chiffres à l'appui, M. Eddé montre que, dans plusieurs pays d'Europe, même si le déni l'emporte chez certains, le besoin économique d'une main-d'œuvre bon marché et une croissance démographique galopante ont fait perdre à des sociétés leur caractère homogène. De ce fait, le communautarisme et le besoin d'accepter l'autre, différent, commence à les marquer de son empreinte.
Ce que des pays européens deviennent, le Liban l'était au départ, avec ses 14 communautés chrétiennes et ses quatre communautés musulmanes, explique en substance M. Eddé. « Mais, fait-il observer, en raison même de cette diversité culturelle et de ses contraintes, il s'est montré bien plus viable que d'autres pays de la région dont les sociétés s'effondrent ou se déchirent ; il a en tout cas démenti être ce pays éphémère qui disparaîtra à la première secousse. »

Le nombre ne compte pas
Au Liban, « le nombre ne compte pas », conclut Michel Eddé, qui note que les chrétiens du Liban représentent aujourd'hui 25 % de la population – alors que dans le Liban de 1860, ils en étaient les 60 % –, mais qu'en dépit de tout, s'élèvent de toutes les communautés une même voix réclamant l'élection d'un président de la République chrétien. « C'est qu'au Liban, ce qui compte, c'est la vie avec l'autre », a-t-il souligné.
Au passage, M. Eddé indique que cette chute brutale de la population maronite au Liban s'explique de diverses façons, et d'abord par le mouvement d'émigration (un thème qui touche ses jeunes auditeurs), mais aussi par l'hécatombe de la Première Guerre mondiale ou, sous l'effet conjugué de la famine et des sauterelles, « 40 % des maronites, dit-il, sont morts de faim ».
Pour avancer ce chiffre, M. Eddé se base sur des recensements effectués respectivement en 1860 et 1922, sur un même territoire, qui montrent que les maronites étaient respectivement 208 000 (sur une population totale de 470 000) et, 60 ans plus tard, 199 000.
À l'appui de l'importance secondaire du nombre, Michel Eddé rappelle aussi qu'à l'époque de la Moutassarifiya, où les maronites étaient l'écrasante majorité de la population (plus de 80 %), le conseil représentatif de cette entité comprenait, au départ, 2 représentants maronites, au même titre que toutes les autres composantes chrétiennes, musulmanes et druze de la population.

« Les dix commandements du maronite émigré »
Les deux autres présentations de la journée ont couvert l'Université de Kaslik et « les 10 commandements du maronite émigré », tels que développés par Neemat Frem.
Pour sa part, le P. Hadi Mahfouz a annoncé que l'Usek passe progressivement à l'anglais, sans pour autant cesser d'être un centre de propagation de la foi, des valeurs et de la culture chrétienne voulu par un ordre qui considère que la foi chrétienne et l'identité libanaise sont intrinsèquement liées.
Pour sa part, M. Frem développe pour ses jeunes auditeurs les dix commandements du Libanais émigré, des consignes de bon sens qui comprennent, notamment, l'enregistrement des mariages et des naissances, l'effort de préserver la langue maternelle, la participation à des programmes d'échanges scolaires ou de vacances d'été au Liban, l'achat d'une parcelle de terrain ou la décision d'investir au Liban, le choix d'un conjoint libanais, la retraite au Liban et même, quand sonne l'heure du départ, le repos en terre libanaise...

Pour mémoire

Les maronites de France, à l'heure de « l'enracinement »

Raï : Au nom de la liberté d'expression, on cherche à affaiblir l'Église maronite

Des institutions maronites à l'honneur en Afrique du Sud



Joseph T Khoreich

L'EI veut montrer sa toute puissance selon Mgr Audo, évêque d'AlepRadio Vatican

L'EI veut montrer sa toute puissance selon Mgr Audo, évêque d'AlepRadio Vatican

8/8/2015-L'EI veut montrer sa toute puissance selon Mgr Audo, évêque d'Alep

Syriens de Palmyre chassés par l'EI - REUTERS

(RV) Entretien – Toujours pas de nouvelles des 230 civils qui ont été enlevés vendredi par les djihadistes de l'Etat islamique dans la ville syrienne de Al-Qaryataïn. Vingt-quatre heures après leur prise de contrôle de la cité, les islamistes ont organisé une véritable rafle, emportant avec eux 170 sunnites et soixante chrétiens accusés de « collaboration avec le régime » de Bachar al-Assad, selon un bilan fourni par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

Cette ville du centre de la Syrie est une sorte de symbole de la coexistence pacifique entre musulmans et chrétiens dans un pays déchiré par la guerre depuis plus de quatre ans. 18 000 sunnites et environ deux mille syriaques catholiques et orthodoxes y vivaient avant le début du conflit. Selon le patriarcat syriaque orthodoxe de Damas, seuls 180 syriaques demeuraient encore dans la ville au moment de la prise de l'assaut de Daesh.

Selon l'évêque chaldéen d'Alep, Mgr Antoine Audo, interrogé par Susy Hodges, les djihadistes entendent lancer un message à l'ensemble des belligérants et des membres de la communauté internationale en enlevant autant de personnes 



Envoyé de mon Ipad 

Vatican : La violence anti-chrétienne dépasse la « ligne rouge » en Israël | The Times of Israël

Vatican : La violence anti-chrétienne dépasse la « ligne rouge » en Israël | The Times of Israël

Vatican : La violence anti-chrétienne dépasse la « ligne rouge » en Israël

Un prêtre inspecte les dommages causés à l'Eglise de la Multiplication, à Tabgha, sur le lac de Tibériade, qui a  pris feu dans ce que la police suspecte être un incendie criminel, 18 juin 2015 (Crédit photo: Basel Awidat / Flash90)

Un représentant du Vatican en Israël a exhorté le gouvernement à prendre des mesures plus strictes contre les extrémistes juifs lundi, après une série d'attaques verbales et physiques contre des cibles chrétiennes ces derniers mois.

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Wadie Abounassar, un haut conseiller de l'Eglise catholique en Israël, a exhorté les autorités israéliennes à réprimer les actions anti-chrétiennes et à prévenir de nouvelles attaques.

« Une ligne rouge a été franchie. Non seulement la propriété a été endommagée mais maintenant les gens aussi. On crache sur les hommes de foi chrétienne à Jérusalem », a déclaré Nasser sur les ondes de la radio militaire.

« Je souhaite que le gouvernement et les autorités compétentes gèrent ce phénomène d'une manière significative. C'est peut être juste une poignée [d'agresseurs], mais nous ne voyons pas [de mesures] efficaces [prises contre ] eux », a-t-il ajouté.

Ces remarques d'Abounassar ont été faites quelques jours après que le représentant de la Cité du Vatican en Israël a appelé Jérusalem à inculper le chef de file d'un groupe d'extrême-droite pour incitation à la violence contre des cibles chrétiennes dans l'Etat juif.

Les Eglises catholiques ont déposé plainte auprès de la police en Israël contre un juif extrémiste qui a appelé à brûler des églises, a indiqué dimanche un responsable ecclésiastique à l'AFP.

« L'assemblée des Ordinaires Catholiques de Terre sainte a déposé plainte contre Bentzi Gopstein, leader du mouvement extrémiste juif Lehava, à la suite de ses propos incitant à incendier des églises en Israël », a affirmé à l'AFP Wadie Abounassar.

« Lors d'un débat public, Gopstein n'a pas hésité à affirmer que la loi juive préconisait de détruire l'idolâtrie en terre d'Israël et qu'en conséquence les églises et les mosquées pouvaient être incendiées », a-t-il ajouté.

L'assemblée des Ordinaires Catholiques de Terre Sainte regroupe les représentants des différentes communautés catholiques.

« Ces propos qui interviennent après une suite préoccupante d'actes de vandalisme contre des Lieux Saints en Israël sont inacceptables. Ils incitent à la haine et font peser une réelle menace sur les édifices religieux chrétiens de ce pays », a indiqué de son côté le Patriarcat latin dans un communiqué.

« La communauté catholique de Terre Sainte a peur et se sent en danger. L'Assemblée en appelle aux autorités israéliennes afin qu'elles garantissent une vraie protection aux citoyens chrétiens de ce pays ainsi qu'à leurs lieux de culte », a poursuivi le communiqué.

« Ces actes ne peuvent plus être qualifiés d'isolés, il s'agit d'un véritable phénomène. Il faut que la loi soit appliquée », a ajouté Abounassar. « Les autorités doivent également s'en prendre à plusieurs rabbins qui incitent à la violence ».

Yinon Reuveni (à droite) et Yehuda Asraf, soupçonnés d'avoir vandalisé l'église de la Multiplication des pains et des poissons à Tabgha, sur le rivage de la mer de Galilée, à la cour de district de Nazareth le 29 juillet, 2015. (Crédit : Basel Awidat / Flash90)

Yinon Reuveni (à droite) et Yehuda Asraf, soupçonnés d'avoir vandalisé l'église de la Multiplication des pains et des poissons à Tabgha, sur le rivage de la mer de Galilée, à la cour de district de Nazareth le 29 juillet, 2015. (Crédit : Basel Awidat / Flash90)

Le dernier de ces actes criminels contre de lieux saints chrétiens s'est produit le 18 juin lorsque des inconnus ont provoqué un incendie dans l'Eglise de la Multiplication sur les bords du lac de Tibériade. Trois extrémistes israéliens ont été inculpés.

Trois autres extrémistes soupçonnés d'exactions antichrétiennes et antipalestiniennes ont été placés en détention administrative, c'est-à-dire sans inculpation pour une période de six mois renouvelable.

Inquiétude sur les incitations à la violence de Gopstein

« Le tag est sur le mur, et la prochaine [attaque], que personne ne peut prévoir, n'est pas une question de si, mais de quand », a jouté le communiqué du Vatican.

« La situation est devenue intolérable », a déclaré Abounassar. « Gopstein n'est pas le seul qui incite [à la violence]. Il s'est démarqué tout simplement. Nous sommes sûrs que c'est une tendance ».

Lors d'un débat avec des étudiants d'écoles talmudiques sur l'incendie criminelle à l'église de la Multiplication en Galilée par des extrémistes juifs la semaine dernière, Ben-Zion (« Bentzi ») Gopstein a défendu la semaine passée l'idée de brûler les églises chrétiennes, en invoquant un commandement du Moyen Age ordonnant de détruire l'idolâtrie, selon ses propos enregistrés diffusés dans les médias.

« Maïmonide … », a commencé Goptein, faisant apparemment allusion à l'interprétation des règles juives du sage juif du 12ème siècle, « vous devez brûler [les églises] ». Interrogé pour savoir s'il prônait l'incendie des églises, Gopstein répondu: « bien sûr que je le fais ».

Le président de Lehava Benzi Gopstein amené à la cour de Jérusalem, le 16 décembre 2014 (Crédit phhoto: Yonathan Sindel / Flash90)

Le président de Lehava Benzi Gopstein amené à la cour de Jérusalem, le 16 décembre 2014 (Crédit phhoto: Yonathan Sindel / Flash90)

Lehava est un groupe organisé qui dit lutter contre la perte de l'identité juive en particulier à travers le mariage entre juifs et Arabes.

Il s'inspire de l'idéologie de Meir Kahane, fondateur du mouvement raciste anti-arabe Kach et dont le petit-fils fait partie des trois extrémistes placés en détention administrative.

Le nom de Lehava a été associé à l'incendie fin 2014 de la seule école bilingue arabe-hébreu de Jérusalem.

Abounassar a déclaré que « même si les suspects ont été arrêtés dans [l'incident de] l'Eglise de la Multiplication des pains et des poissons, dans d'autres cas, nous sommes restés silencieux et nous avons eu toutes sortes de promesses qui se sont tout simplement dissipées avec le temps. Nous parlons de dizaines de cas d'attaques sur les personnes et les biens ».

« Je suis convaincu que la grande majorité des Israéliens – de toute religion et de croyance – [condamnent et s'opposent à] ces attaques », a poursuivi Abounassar.

« Nous ne demandons pas un traitement spécial. Dans le même temps, nous ne voulons pas moins [de protection] que d'autres. Ceci est dans l'intérêt de l'Etat d'Israël – non seulement pour les Chrétiens mais aussi pour les Musulmans et les Juifs. Les personnes qui incitent [à la violence] méritent d'être mis derrière les barreaux », a-t-il conclu.

Le gardien des lieux saints catholiques presse Israël d'agir

Le gardien des lieux catholiques en Terre sainte a pressé la justice israélienne d'interdire l'organisation extrémiste juive et d'agir immédiatement contre son chef « Bentzi » Gopstein qui a défendu l'idée de brûler les églises.

« Le danger et les menaces pour l'Église et les chrétiens en Israël sont imminents », s'alarme la Custodie de Terre sainte dans une lettre adressée au procureur général Yéhuda Weinstein et consultée lundi par l'AFP.

La question n'est plus de savoir « s'il y aura des morts » mais « quand », ajoute-t-elle.

Elle appelle la justice israélienne « à user de tous ses pouvoirs et à agir immédiatement en traduisant en justice 'Bentzi' Gopstein et en mettant hors-la-loi Lehava, son organisation ».

La custodie, confiée aux Franciscains, est la gardienne des lieux saints au nom de l'Eglise catholique conformément à la tradition.

Sa lettre est publiée dans un climat de vive inquiétude après une série d'exactions d'extrémistes juifs contre des Palestiniens et des lieux chrétiens en Israël et en Cisjordanie.

Début août, un bébé palestinien est mort dans l'incendie de sa maison par des extrémistes juifs.

« Nous avons été témoins ces dernières années d'une augmentation alarmante et effrayante des attaques violentes contre des chrétiens, la chrétienté et des institutions chrétiennes en Israël », dit la custodie en déplorant « un climat d'impunité de fait ».

Elle décrit « une campagne féroce d'incitation à la haine religieuse et de violence raciste contre l'Eglise ».

Les appels à l'interdiction de Lehava se sont multipliés notamment de la part du chef de l'opposition travailliste Isaac Herzog.



Envoyé de mon Ipad 

lundi 10 août 2015

Raï depuis la Békaa : L’élection d’un président est au-dessus de toute autre considération - L'Orient-Le Jour

Raï depuis la Békaa : L'élection d'un président est au-dessus de toute autre considération - L'Orient-Le Jour

10/8/2015-Raï depuis la Békaa : L'élection d'un président est au-dessus de toute autre considération

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a conclu hier une tournée pastorale dans la Békaa, entamée vendredi par la Békaa-Ouest et Rachaya, et achevée hier par une visite à Zahlé. Depuis la cathédrale Saint-Maron, à Ksara, le patriarche n'a pas cessé de faire entendre l'appel en faveur de l'élection d'un nouveau président de la République.
« De la bouche des chrétiens, des musulmans sunnites et chiites et des druzes que nous avons eu l'occasion de rencontrer dans les paroisses, salons et réunions qui se sont tenues ces trois jours, une même demande s'est élevée : c'est celle de l'élection d'un nouveau président de la République en préambule au retour d'un fonctionnement normal des institutions », a affirmé le patriarche dans l'homélie qu'il a prononcée à l'occasion de la messe dominicale qu'il célébrait, assisté de l'évêque maronite de Zahlé, Joseph Mouawad.
« Ce que notre peuple est en train de dire aujourd'hui, c'est que l'élection d'un président est au-dessus de toute autre considération, qu'il est le garant de la patrie, des institutions et du peuple (...). Cette même demande, nous l'avons entendue de la bouche de responsables arabes et internationaux, qui nous adjurent d'élire un président », a ajouté le dignitaire maronite.

La beauté de la convivialité
C'est avec un même accent passionné que le patriarche a parlé de la remarquable expérience de la convivialité libanaise que sa tournée lui a permis de faire. « Nous avons vu de nos yeux, entendu de nos oreilles et touché de nos mains la beauté de cette société diverse en ses chrétiens et ses musulmans à Zahlé, sa région et dans la Békaa-Ouest », a-t-il dit.
« Cette diversité vécue malgré les dangers qui l'entourent, malgré des accidents qui la déforment, vécue patiemment, obstinément, forme la trame même de notre culture libanaise et de sa mission auprès de la grande famille arabe et de la communauté mondiale. Elle est au cœur de notre pacte national et de notre formule de participation au pouvoir et à l'administration », a-t-il précisé.
Le patriarche a même estimé que, sur le plan national comme sur le plan personnel, à l'exemple de la Cananéenne de l'Évangile qui ne s'est pas laissée démonter par une réponse plutôt abrupte de Jésus, « les épreuves, les difficultés, les souffrances nous révèlent à nous-mêmes ; elles révèlent ce qu'il y a de plus profond en nous, dans notre identité et notre culture, exactement comme l'or est purifié par le feu et comme l'encens dégage son agréable parfum au contact de la braise ».
« Comme chrétiens libanais et chrétiens du Moyen-Orient, notre foi est mise à l'épreuve, a poursuivi le patriarche. Au nombre de ses épreuves : des crises, des divisions, la guerre, la mort, l'exode, les mutilations, la pauvreté, la destruction des biens. À toutes ces épreuves s'ajoutent les crises politiques et économiques, les difficultés de la vie quotidienne et l'insécurité. Tout cela ébranle notre foi aussi bien notre foi en Dieu que celle que nous mettons dans l'Église ou la patrie. Tenons bon dans la foi et recourons à la prière de toutes nos forces et obstinément, comme la Cananéenne, et obtenons de la providence de Dieu ce dont nous avons besoin. »

Minorité dans les minorités
Auparavant, le patriarche s'était rendu dans l'église Notre-Dame des syriaques-orthodoxes, dans le quartier de la Cité industrielle, à la rencontre de son pasteur, l'évêque Justinien Boulos Safar, et des fidèles de cette communauté. Il y avait entendu la plainte d'une communauté classée par la Constitution libanaise dans la catégorie « minorité », et qui, à ce titre, n'est pas représentée à la Chambre par un député, et trouve le plus grand mal à se tailler un quota de postes administratifs.
« Même si nous savons que tous les chrétiens du Liban sont aujourd'hui classés comme minorités, cette situation pousse les syriaques à chercher sous d'autres cieux, comme en Suède et en Allemagne, la justice sociale introuvable au Liban », a dit Mgr Safar.
L'évêque a par ailleurs dénoncé l'inexistence de toute initiative de développement de l'Église dans des villes et villages mixtes éloignés du centre, et dont la conséquence directe est l'exode rural.
Enfin, Mgr Safar a invité le patriarche à prier pour 227 chrétiens syriens, hommes, femmes et enfants, faits récemment prisonniers à Qaryataïn (rif de Homs) par Daech.

Plier comme le roseau
Dans une réponse succincte, le patriarche devait affirmer que « les Églises ont désormais une idée claire, ce que certains appellent "projet d'un nouveau Moyen-Orient" », et que, comme l'enseigne la fable, face aux vents des adversités, « il leur faut plier pour ne pas rompre ». « C'est pourquoi, a-t-il ajouté, je dis que le monde arabe a plus que jamais besoin de la présence chrétienne et de l'Évangile de l'amour et de la paix. »
À Taalabaya, une délégation du Front démocratique de libération de la Palestine (FDPLP), de Nayef Hawatmeh, a rencontré le patriarche et lui a transmis les salutations de son chef, le remerciant de son appui constant à la cause de la Palestine.
À Kefraya, le patriarche s'est arrêté devant le centre médico-social et du troisième âge de l'Ordre de Malte. Il y a été accueilli par le président de l'association libanaise des chevaliers de Malte, Marwan Sehnaoui, la princesse de Lobkowicz, le conseiller à l'ambassade de l'Ordre souverain de Malte, François Abi Saab, le député Robert Ghanem et l'ancien ministre Jean-Louis Cardahi.
Samedi, le patriarche avait rendu visite aux communautés de Machghara, de Saghbine et de Kherbet Kanafar. À Machghara, accueilli dans l'église par notre confrère Ghassan Hajjar, rédacteur en chef d'an-Nahar, il avait dit : « Tant que notre peuple vivra sans effort et spontanément, dans la Békaa et à Machghara en particulier, cette vérité de la vie commune dans la diversité (...), c'est que le Liban se dirige vers la paix. Le Liban est sauvé par sa culture; la culture de la convivialité dont le Liban souverain, libre et indépendant est le porte-étendard... »



Envoyé de mon Ipad 

dimanche 9 août 2015

Un évêque syriaque, tué en 1915 « par haine de la foi », bientôt béatifié | La-Croix.com - Actualité

Un évêque syriaque, tué en 1915 « par haine de la foi », bientôt béatifié | La-Croix.com - Actualité
Un évêque syriaque, tué en 1915 « par haine de la foi », bientôt béatifié

Ouverture de la Conférence sur les chrétiens d'Orient à la NDU

vendredi24 juillet 2015, par Stéphane/armenews
La séance d'ouverture de la conférence sur les chrétiens d'Orient, organisée par la Ligue maronite, s'est tenue vendredi matin à l'Université Notre Dame (NDU) à Zouk Mosbeh, dans la banlieue-nord de Beyrouth, en présence d'un parterre de personnalités religieuses, politiques et sécuritaires. 
Étaient notamment présents, le patriarche maronite Béchara Raï, le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, le nonce apostolique, Mgr Gabriele Caccia, le président de la Fondation maronite dans (...)

Le pape a signé samedi 8 août un décret autorisant la prochaine béatification de Mgr Melki, un évêque de l'Église syriaque catholique tué en raison de sa foi en 1915 en Turquie, a annoncé le Vatican.

Le Saint Père a autorisé la Congrégation pour la cause des Saints à reconnaître le « martyre du servant de Dieu Flavien Michel Melki », première étape vers une béatification rapide, affirme le Vatican dans un communiqué.

Cet évêque, né en 1858 à Kaalat Mara (dans l'actuelle Turquie), membre de la Fraternité de Saint Ephrem, est mort « en haine de la foi à Czire (dans l'actuelle Turquie) le 29 août 1915 », précise-t-il.

Martyr, par haine de la foi

Selon le site d'informations religieuses ACI, après être nommé prêtre de l'Église syriaque catholique, il voit son église saccagée et brûlée durant les massacres de 1895, et sa mère assassinée. Il est alors nommé évêque de Mardin et Gazarta (l'actuelle Cizre).

>A LIRE  : A Mardin, les réfugiés chrétiens veulent retourner en Syrie 

Quand les massacres contre les minorités arméniennes, assyriennes et grecques commencent à l'initiative des autorités ottomanes, l'évêque refuse de fuir, alors que ses amis musulmans le pressent de le faire, explique le site.

Il est arrêté le 28 août aux côtés de l'évêque chaldéen Jacques Abraham, et on les exhorte à se convertir à l'islam.

Tous deux refusent : Mgr Abraham est tué d'un coup de fusil tandis que Mgr Melki est frappé jusqu'à ce qu'il perde connaissance, avant d'être décapité.

Selon ACI, il s'agit du second évêque reconnu martyr « in odium fidei », c'est-à-dire par haine de la foi.

En 2001, Jean Paul II avait béatifié un autre évêque « in odium fidei », Mgr Ignace Maloyan, archevêque catholique arménien de Mardin (Turquie).

>A LIRE  : Chrétiens d'Orient, lexique 

François a de nouveau dénoncé jeudi les persécutions « inhumaines » dont sont victimes de nombreux fidèles, « surtout parmi les chrétiens » d'Orient, dont font partie les membres de l'Eglise syriaque catholique.

Le pape a qualifié de « martyrs des temps modernes, humiliés et discriminés en raison de leur fidélité à l'Évangile » ces fidèles « victimes du fanatisme et de l'intolérance, souvent sous les yeux et dans le silence de tous ».



Envoyé de mon Ipad 

Un évêque syriaque, tué au nom de sa foi en 1915, bientôt béatifié - L'Orient-Le Jour

Un évêque syriaque, tué au nom de sa foi en 1915, bientôt béatifié - L'Orient-Le Jour
8/8/2015-Un évêque syriaque, tué au nom de sa foi en 1915, bientôt béatifié

Le pape a signé samedi un décret autorisant la prochaine béatification de Mgr Melki, un évêque de l'Église syriaque catholique tué en raison de sa foi en 1915 en Turquie, a annoncé le Vatican.

Le Saint Père a autorisé la Congrégation pour la cause des Saints à reconnaître le "martyre du servant de Dieu Flavien Michel Melki", première étape vers une béatification rapide, affirme le Vatican dans un communiqué. Cet évêque, né en 1858 à Kaalat Mara (dans l'actuelle Turquie), membre de la Fraternité de Saint Ephrem, est mort "en haine de la foi à Czire (dans l'actuelle Turquie) le 29 août 1915", précise-t-il.

Selon le site d'informations religieuses ACI, après être nommé prêtre de l'Eglise syriaque catholique, il voit son église saccagée et brûlée durant les massacres de 1895, et sa mère assassinée. Il est alors nommé évêque de Mardin et Gazarta (l'actuelle Cizre).

Quand les massacres contre les minorités arméniennes, assyriennes et grecques commencent à l'initiative des autorités ottomanes, l'évêque refuse de fuir, alors que ses amis musulmans le pressent de le faire, explique le site. Il est arrêté le 28 août aux côtés de l'évêque chaldéen Jacques Abraham, et on les exhorte à se convertir à l'islam. Tous deux refusent: Mgr Abraham est tué d'un coup de fusil tandis que Mgr Melki est frappé jusqu'à ce qu'il perde connaissance, avant d'être décapité.

Selon ACI, il s'agit du second évêque reconnu martyr "in odium fidei" (en haine de la foi, c'est-à-dire par un non-chrétien, ndlr). En 2001, Jean Paul II avait béatifié un autre évêque "in odium fidei", Mgr Ignace Maloyan, archevêque catholique arménien de Mardin (Turquie). François a de nouveau dénoncé jeudi les persécutions "inhumaines" dont sont victimes de nombreux fidèles, "surtout parmi les chrétiens" d'Orient, dont font partie les membres de l'Église syriaque catholique. Le pape a qualifié de "martyrs des temps modernes, humiliés et discriminés en raison de leur fidélité à l'Évangile" ces fidèles "victimes du fanatisme et de l'intolérance, souvent sous les yeux et dans le silence de tous".

La Turquie nie catégoriquement que l'Empire ottoman ait organisé le massacre systématique de sa population arménienne et récuse le terme de "génocide" repris par l'Arménie, de nombreux historiens et une vingtaine de pays.



Envoyé de mon Ipad 

samedi 8 août 2015

Qaraqosh, un an après l'exil forcé des chrétiens d'Irak

Qaraqosh, un an après l'exil forcé des chrétiens d'Irak

Qaraqosh, un an après l'exil forcé des chrétiens d'Irak

L'archevêque de Mossoul, Yohanna Boutros Moshe, prie sur le mont Zardak en Irak, une position tenue par les peshmergas kurdes, jeudi 6 août.

Une délégation de chrétiens d'Irak s'est rendue au plus près des positions djihadistes pour prier, jeudi, un an après l'exode massif de leur terres.

Des dignitaires chrétiens ont prié, ce jeudi, dans un monastère proche des positions djihadistes dans le nord de l'Irak, pour marquer le premier anniversaire de l'exode de chrétiens des terres ancestrales voisines. «Nous voulons que les gens bons écoutent nos prières et libèrent nos terres aussi vite que possible», a déclaré l'archevêque catholique syrien de Mossoul, Yohanna Boutros Moshe. Il était accompagné d'un petit groupe de dignitaires qui se sont recueillis dans les ruines d'un monastère du IVe siècle, sur le sommet d'une colline contrôlée par les forces kurdes.

L'archevêque Yohanna Boutros Moshe en compagnie de combattants Pershmergas kurdes.

Le 9 juin 2014, le groupe État islamique (EI) avait lancé une vaste offensive qui a forcé des centaines de milliers de personnes à quitter leur domicile. Le lendemain, le groupe djihadiste a pris le contrôle de Mossoul, la seconde plus grande ville d'Irak où vivaient de nombreux chrétiens. Deux mois plus tard, nombre d'entre eux ont dû fuir leur logement en raison de la progression de l'EI face aux forces kurdes, notamment à Ninive. Cette province qui s'étend de Mossoul jusqu'à Erbil, la capitale du Kurdistan autonome, abrite la majorité de la communauté chrétienne d'Irak, une des plus ancienne au monde. Dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 août 2014, près de 15 000 personnes ont fui la ville de Qaraqosh sous la pression des djihadistes.

L'archevêque de Mossoul prie en compagnie d'un petit groupe de chrétiens sur le mont Zardak, à 30 kilomètres de Mossoul, le 6 août 2015.

«Je ressens de la tristesse et de la douleur encore maintenant, comme si j'étais ivre, et je ne sais toujours pas pourquoi nous avons été forcés de fuir notre terre alors que nous n'avons rien fait de mal et attaqué personne», a déclaré l'archevêque. «Nous étions en paix avec tous le monde.» Le monastère où il s'est rendu est le point le plus proche de Qaraqosh, qui était la plus grande ville chrétienne d'Irak jusqu'à sa conquête par l'EI en août dernier.

Les chrétiens, cibles des djihadistes

De précédentes vagues de violences ont poussé les chrétiens irakiens à l'exil. Evaluée à 1,5 million de personnes en 2003, la communauté chrétienne a depuis été divisée par trois. Les violences de l'année dernière ont poussé nombre de chrétiens nouvellement déplacés à quitter le pays. Une tendance qui inquiète les dignitaires d'Irak et d'ailleurs, selon qui cela pourrait à terme porter un coup fatal à la présence chrétienne dans le pays.

Les Peshmergas kurdes prient aux côtés de la délégations des chrétiens à une trentaine de kilomètres de Mossoul.

Aidés par les frappes aériennes d'une coalition internationale menée par Les États Unis, les Peshmergas kurdes ont pu reprendre du terrain dans le nord de l'Irak. Toutefois, la riposte a faibli ces derniers mois et l'effort s'est concentré sur la province d'Anbar, à l'ouest. Les résidents de Mossoul avaient espéré que leur ville serait vite reconquise, mais plus d'une année après l'offensive fulgurante de l'EI, les analystes s'accordent à dire que la bataille pour Mossoul est encore loin.



Envoyé de mon Ipad 

vendredi 7 août 2015

Raï : Sans la solidarité avec le patriarche, le troupeau sera dispersé - L'Orient-Le Jour

Raï : Sans la solidarité avec le patriarche, le troupeau sera dispersé - L'Orient-Le Jour

Raï : Sans la solidarité avec le patriarche, le troupeau sera dispersé

Renouant avec une tradition remontant au XVe siècle (1440), date à partir de laquelle le siège patriarcal s'est déplacé du village d'Ilige à la Vallée sainte, le patriarche Raï a célébré mercredi soir la messe de la fête de la Transfiguration (6 août) dans la forêt des Cèdres de Bécharré.
Dans une homélie axée sur le sens de la fête, le patriarche a insisté sur le fait que, dans la vie chrétienne, « la gloire est inséparable de la croix », invitant les chrétiens du Liban, et en particulier les maronites, à se familiariser avec leur histoire. « Qui ne connaît l'histoire ne connaît pas le présent, et qui ne connaît son présent n'a pas d'avenir », a-t-il lancé, insistant pour que cette histoire soit enseignée dans les écoles, au foyer comme dans les occasions sociales.
« Apprenons de nos aïeux comment ils ont su préserver l'Ancien et le Nouveau, a affirmé le patriarche. Comment ils ont vécu dans la Vallée sainte quatre cents années durant, privés de routes, pour sauvegarder leur foi et leur liberté. C'est ce qui nous a fait parvenir à 1920 (Proclamation du Grand Liban). Nous ne devons pas dilapider un patrimoine et une patrie que nos aïeux ont mis tant de peine et déployé tant d'endurance à préserver, offrant sacrifice après sacrifice pour tenir bon et préserver leur unité et leur entente. Sans ce sens de l'unité, sans cette solidarité indéfectible avec le patriarche, nous serons dispersés comme un troupeau sans pasteur. Nous ne devons pas oublier cette leçon de l'histoire. Il existe une continuité dans nos vies, et nul n'a le droit de manipuler l'histoire. L'histoire est enracinement et fidélité aux racines. Corrigeons ce qui les déforme et qui défigure notre présent, pour passer à une vie nouvelle. »
Assistaient notamment à la messe patriarcale le nouvel évêque de Jebbet Bécharré, Hanna Rahmé, et l'évêque de Troyes (France), Marc Stenger, président de Pax Christi France.



Envoyé de mon Ipad 

Un an après leur fuite, des chrétiens d’Irak prient sur le front pour un retour | La-Croix.com - Actualité

Un an après leur fuite, des chrétiens d'Irak prient sur le front pour un retour | La-Croix.com - Actualité
Un an après leur fuite, des chrétiens d'Irak prient sur le front pour un retour

Dans une lettre adressée à tous les responsables politiques du pays, le patriarche Louis Raphaël Ier Sako lance un appel à la réconciliation nationale.

Des dignitaires chrétiens ont prié, jeudi 6 août, dans un monastère proche des positions djihadistes dans le nord de l'Irak, pour marquer le premier anniversaire de l'exode de chrétiens des terres ancestrales voisines.

« Nous voulons que les gens de bonne volonté écoutent nos prières et libèrent nos terres aussi vite que possible », a déclaré l'archevêque catholique syrien de Mossoul, Mgr Yohanna Boutros Moshe.

Le monastère où il s'est rendu est le point le plus proche de Qaraqosh, la plus grande ville chrétienne d'Irak, jusqu'à sa conquête par Daech, il y a un an jour pour jour.

« Tristesse et douleur »

Il était accompagné d'un petit groupe de dignitaires qui se sont recueillis dans les ruines d'un monastère du IVe siècle, sur le sommet d'une colline contrôlée par les forces kurdes.

« Je ressens de la tristesse et de la douleur encore maintenant, comme si j'étais ivre, et je ne sais toujours pas pourquoi nous avons été forcés de fuir notre terre alors que nous n'avons rien fait de mal et attaqué personne, a déclaré l'archevêque. Nous étions en paix avec tout le monde ».

Le 9 juin 2014, Daech avait lancé une vaste offensive qui a forcé des centaines de milliers de personnes à quitter leur domicile. Le lendemain, le groupe djihadiste a pris le contrôle de Mossoul, la seconde plus grande ville d'Irak où vivaient de nombreux chrétiens.

Lettre aux responsables politiques

Deux mois plus tard, dans la nuit du 6 au 7 août, nombre d'entre eux a dû fuir leur logement en raison de la progression de Daech face aux forces kurdes, notamment à Ninive. Cette province qui s'étend de Mossoul jusqu'à Erbil, la capitale du Kurdistan autonome, abrite la majorité de la communauté chrétienne d'Irak, une des plus anciennes au monde.

Dans une lettre publiée à l'occasion de la commémoration de ces événements, et adressée aux membres du gouvernement et du Parlement irakiens, le patriarche de Babylone des Chaldéens, Mgr Louis Raphaël Sako, lance un appel à la réconciliation nationale.

Reprise du dialogue

Depuis Bagdad, où il réside, il souligne : « La réconciliation nationale devrait être fondée sur certains principes humains fondamentaux et structurels, car aucun projet sérieux, particulièrement un projet moral comme une" réconciliation nationale" ne peut aboutir sans avoir de vision claire pour le pays. »

« La réconciliation nationale est le fondement de tout », martèle-t-il. Une réconciliation qui passe à ses yeux par la reprise du dialogue entre toutes les parties, mais aussi la prise en compte de toutes les sensibilités du pays.

Audace et courage

Mgr Sako insiste en particulier sur l'importance de la reprise économique en Irak, mais aussi sur celle de l'éducation. « La restauration du rôle de la classe moyenne » est également une priorité, poursuit le patriarche irakien.

« Ce dont nous avons besoin, écrit-il, pour atteindre cette réconciliation, est de l'audace et du courage dans la volonté politique » Des qualités indispensables, conclut-il, pour « sauver ce pays et son peuple ».



Envoyé de mon Ipad 

Les chrétiens persécutés, un crime inacceptable: appel du pape François



Envoyé de mon Ipad 

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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 6 août 2015 20:36:47 UTC+
 Les chrétiens persécutés, un crime inacceptable: appel du pape François

Le pape François a adressé un message au vicaire patriarcal pour la Jordanie dans lequel il a encore une fois dénoncé les persécutions des chrétiens et a remercié les communautés qui accueillent les réfugiés. Le pape a redit son souhait que la communauté internationale ne reste pas passive devant « ce crime inacceptable »

Marina Droujinina

Rome, (ZENIT.org)

Les chrétiens, « victimes du fanatisme et de l'intolérance », « sont les  martyrs d'aujourd'hui, humiliés et discriminés pour leur fidélité à l'Évangile », a déclaré le pape François. Il a adressé une lettre  à Mgr Maroun Lahham, évêque auxiliaire de Jérusalem des Latins et vicaire patriarcal pour la Jordanie à l'occasion du voyage du 6 au 9 août en Jordanie de Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, annonce un communiqué du Saint-Siège.

« À diverses reprises, j'ai voulu dénoncer les persécutions atroces, inhumaines et inexplicables de ceux qui, dans tant de parties du monde et surtout parmi les chrétiens, sont victimes du fanatisme et de l'intolérance, souvent sous les yeux et dans le silence de tous », a écrit le pape.

Il a souligné que son message était « un appel solidaire », « le signe d'une Église qui n'oublie pas et n'abandonne pas ses enfants exilés en raison de leur foi ».

Le pape a voulu « rejoindre par une parole d'espérance ceux qui, opprimés par la violence, ont été contraints d'abandonner leur maison et leur terre ». Il s'est adressé également « aux communautés qui ont su prendre ces frères en charge » en soulignant qu'elles annoncent « la résurrection du Christ » par « l'aide solidaire » apportée « aux centaines de milliers de réfugiés ». 

En concluant sa lettre, le pape François espère que son message poussera  « l'opinion publique mondiale » à être « plus attentive et sensible » et à « s'engager devant les persécutions menées contre les chrétiens et, plus généralement, contre les minorités religieuses ». « Je renouvelle mon souhait que la Communauté internationale n'assiste pas de manière muette et passive à ce crime inacceptable », a déclaré le pape.

Le secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne Mgr Nunzio Galantino est en voyage en Jordanie sur l'invitation du patriarche latin de Jérusalem, Sa Béatitude Fouad Toual et du vicaire patriarcal pour la Jordanie, Mgr Maroun Lahham. La visite s'effectue à l'occasion du premier anniversaire de l'arrivée de réfugiés irakiens en Jordanie, le 8 août 2014, rapporte le communiqué du Saint-Siège.

S’engager face aux persécutions des chrétiens, lettre du pape



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 6 août 2015 20:36:47 UTC+3
S'engager face aux persécutions des chrétiens, lettre du pape

Lettre du pape François à Mgr Maroun Lahham, évêque auxiliaire de Jérusalem des Latins et vicaire patriarcal pour la Jordanie, en faveur des chrétiens et des minorités persécutés, et des réfugiés.

Pape François

Rome, (ZENIT.org)

À l'occasion du voyage en Jordanie de Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, du 6 au 9 août, le pape François a envoyé un message en « signe d'une Église qui n'abandonne pas ses enfants exilés en raison de leur foi ». Il remercie ceux qui les prennent en charge « en évitant de détourner leur regard » et lance un appel à la Communauté internationale afin qu'elle ne reste pas « passive » devant « un crime inacceptable ».

Voici notre traduction de la lettre adressée par le pape François à Mgr Maroun Lahham :

Excellence,

Cher Frère,

Je profite de la visite en Jordanie de Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne pour rejoindre par une parole d'espérance ceux qui, opprimés par la violence, ont été contraints d'abandonner leur maison et leur terre.

À diverses reprises, j'ai voulu dénoncer les persécutions atroces, inhumaines et inexplicables de ceux qui, dans tant de parties du monde et surtout parmi les chrétiens, sont victimes du fanatisme et de l'intolérance, souvent sous les yeux et dans le silence de tous. Ce sont les martyrs d'aujourd'hui, humiliés et discriminés pour leur fidélité à l'Évangile. Mon message, qui est aussi un appel solidaire, veut être le signe d'une Église qui n'oublie pas et n'abandonne pas ses enfants exilés en raison de leur foi : qu'ils sachent qu'une prière quotidienne s'élève pour eux, avec la reconnaissance pour le témoignage qu'ils donnent.

Ma pensée va aussi aux communautés qui ont su prendre ces frères en charge, en évitant de détourner leur regard. Vous annoncez la résurrection du Christ en partageant leur douleur et par l'aide solidaire que vous apportez aux centaines de milliers de réfugiés ; en vous penchant sur leurs souffrances, qui risquent de suffoquer leur espérance ; par votre service de fraternité qui éclaire même les moments si sombres de leur existence.

Que le Seigneur vous récompense, comme lui seul peut le faire, avec l'abondance de ses dons.

Puisse l'opinion publique mondiale être à son tour toujours plus attentive et sensible, et s'engager devant les persécutions menées contre les chrétiens et, plus généralement, contre les minorités religieuses. Je renouvelle mon souhait que la Communauté internationale n'assiste pas de manière muette et passive à ce crime inacceptable qui constitue une dérive préoccupante des droits humains les plus essentiels et un obstacle à la richesse de la cohabitation entre les peuples, les cultures et les croyances.

Je vous demande, s'il vous plaît, de prier pour moi. Que le Seigneur vous bénisse et que la Vierge Marie vous garde,

Fraternellement.

Traduction de Zenit, Constance Roques

jeudi 6 août 2015

Chrétiens d’Orient. Non à l’éradication!

Chrétiens d'Orient. Non à l'éradication!

Chrétiens d'Orient. Non à l'éradication!

Les odeurs pestilentielles et les images écœurantes des montagnes d'ordures qui envahissent le pays sont la partie visible d'un iceberg qui a toujours été là mais dont on a obstinément essayé d'ignorer l'existence. Cette pourriture était voilée par une fine croûte, qui en atténuait la répugnance. L'écorce s'est finalement craquelée, libérant à la surface des effluves nauséabonds, qui nous ont placés brutalement devant l'implacable vérité que l'on refusait d'admettre. Nous avons toujours vécu sur un tas de détritus. C'est dans ces moments d'abandon que l'on prend conscience des réalités. La première d'entre elles est que nous sommes dirigés par une bande d'incapables, doublée d'une clique d'affairistes, complice d'un clan de corrupteurs et de corrompus. Le gouvernement savait, depuis des mois, que la crise des déchets était inévitable si aucune solution n'était trouvée. Mais entre ceux qui ne peuvent pas et ceux qui ne veulent pas, le Liban s'est retrouvé, du jour au lendemain, enseveli sous des dizaines de milliers de tonnes d'ordures, dont la puanteur a fini par chasser les quelques irréductibles qui avaient, malgré tout, décidé de passer leurs vacances au Liban. Notre santé et celle de nos enfants, notre bien-être, notre droit de vivre dans la dignité, celui de respirer l'air pur, sont les otages d'une mafia, cupide et sans scrupule, qui ne recule devant rien, absolument rien, pour protéger et perpétuer des monopoles ou pour y prendre des parts. Cette association de malfaiteurs est une partie intégrante du système politique, qu'elle a noyauté dès la fin de la guerre civile, phagocytant l'Etat et transformant ses institutions en vache laitière. Pas un secteur n'échappe à la voracité de cette mafia qui se partage les profits et fait assumer les pertes au Libanais ordinaire. L'affaire des déchets est symptomatique de la crise de régime que vit le Liban. On ne doit plus s'étonner qu'un gouvernement, incapable d'organiser le ramassage des ordures et d'assurer la protection de ses citoyens, abattus comme de vulgaires gibiers au bord d'une route, ne parvienne pas à s'entendre sur des questions plus complexes. Les sacs de poubelles sont la feuille de vigne qui cache l'impuissance – c'est le cas de le dire – des dirigeants dans les dossiers des nominations militaires, de l'élaboration d'une nouvelle loi électorale ou de l'organisation de l'élection présidentielle. La deuxième réalité, qui nous a explosé à la figure, est celle du confessionnalisme, ce mal qui nous ronge depuis toujours. On le savait omniprésent dans notre vie quotidienne, dans notre administration, dans nos relations, dans nos têtes. Mais le voilà qu'il se manifeste, maintenant, dans nos sacs de poubelles. Les sunnites ne veulent pas accueillir les ordures des chiites, lesquels ne veulent pas entendre parler des détritus des chrétiens, qui pensent que leurs déchets sont plus propres que ceux des autres communautés. La souillure morale a transcendé toutes les communautés. La crasse est tellement ancrée dans nos esprits que même le nettoyage au karcher, préconisé par Nicolas Sarkozy, n'y pourrait rien. La crise des ordures est, en fait, une crise de régime et de société. En attendant un sursaut de conscience ou un retour du sens des responsabilités, nous sommes condamnés à vivre dans les poubelles… en espérant que les rats voudront bien de nous.



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Le pape réclame la libération du jésuite Paolo Dall’Oglio | La-Croix.com - Rome

Le pape réclame la libération du jésuite Paolo Dall'Oglio | La-Croix.com - Rome

Le pape réclame la libération du jésuite Paolo Dall'Oglio

Après avoir rappelé que, « dans quelques jours, aura lieu le deuxième anniversaire de l'enlèvement, en Syrie, du P. Paolo Dall'Oglio », le pape a lancé, dimanche 26 juillet, depuis une fenêtre du palais apostolique place Saint-Pierre, un « appel affecté et pressant pour la libération de ce religieux estimé ».

Jusqu'à présent, le Vatican avait été particulièrement discret pour demander la libération de ce jésuite italien de 60 ans, qui a été enlevé le 30 juillet 2013 près de Raqqa, la « capitale » de l'État islamique (EI), dans le nord de la Syrie. L'appel très clair du pape, prononcé dimanche, laisse penser qu'il repose sur des informations solides provenant du réseau de relations que la diplomatie vaticane a tissé dans la région.

Le P. Dall'Oglio était revenu clandestinement dans le pays pour soutenir la rébellion, après avoir été expulsé le 12 juin 2012 par le régime de Bachar Al Assad pour avoir publié sur le site Internet du monastère un an plus tôt des solutions pacifiques pour sortir de la guerre civile.

« Je ne peux pas oublier non plus les évêques orthodoxes enlevés en Syrie et toutes les autres personnes qui, dans des régions de conflit, ont été enlevées », a poursuivi le pape François en référence aux deux évêques orthodoxes d'Alep – Mgr Boulos Yazigi de l'Église orthodoxe d'Antioche, et Mgr Mar Gregorios Youhanna Ibrahim de l'Église syrienne orthodoxe –, enlevés fin avril 2013 et dont on reste également sans nouvelles. Le pape a souhaité « un engagement renouvelé des autorités locales et internationales compétentes afin que nos frères retrouvent vite la liberté ».

 A lire : Un an après son enlèvement, toujours pas de nouvelles du P. Paolo Dall'Oglio  

Des nouvelles contradictoires

Depuis deux ans, les nouvelles demeurent contradictoires quant au sort du P. Dall'Oglio, refondateur de Mar Moussa (monastère syrien-catholique, dans le désert au nord de Damas) et artisan du dialogue islamo-chrétien en Syrie. 

Certains assurent qu'il aurait été tué par les djihadistes de Daech ; d'autres qu'il serait toujours vivant et détenu dans une prison syrienne, à Raqqa. C'est ce qu'affirmait à La Croix en juin dernier le P. Jens, qui a vécu une douzaine d'années auprès du P. Dall'Oglio dans la communauté oecuménique Al-Khalil (« l'ami de Dieu », en arabe) à Mar Moussa. Ce moine d'origine allemande est installé depuis 2012 dans l'ancien monastère Deir Mariam à Souleymanié (Kurdistan irakien) où il héberge, depuis un an, une quinzaine de familles chrétiennes de Mossoul et Karakosh ayant fui Daech.

Quant au nonce apostolique en Syrie, Mgr Mario Zenari, il confiait sur Radio Vatican en juillet 2014, qu'« il n'y a malheureusement toujours aucune preuve concrète, sécurisée et fiable pour étayer une hypothèse ou l'autre ».

En 2014, la famille du P. Dall'Oglio avait diffusé un message vidéo, relayée par le Vatican, s'adressant aux responsables de sa disparition et aux autorités syriennes : « Nous demandons aux responsables de la disparition d'un homme bon, d'un homme de foi, d'un homme de paix, d'avoir la dignité de nous faire connaître son sort. Nous voudrions pouvoir à nouveau le serrer dans nos bras, mais nous sommes aussi prêts à le pleurer. » Lundi 27 juillet sur Radio Vatican, au lendemain de l'appel du pape, Francesca Dall'Oglio, la sœur du P. Dall'Oglio, a vivement remercié le pape François pour la « consolation » qu'apporte ce message.

Une messe sera célébrée mercredi 5 août, jour anniversaire de l'enlèvement de Paolo en 2013, à l'église saint Ignace, dans le 7ème arrondissement de Paris.



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L’ancien évêque des arméniens-catholiques de France élu patriarche | La-Croix.com - Carnet

L'ancien évêque des arméniens-catholiques de France élu patriarche | La-Croix.com - Carnet

L'ancien évêque des arméniens-catholiques de France élu patriarche

Mgr Grégoire Ghabroyan, évêque émérite de la Sainte-Croix de Paris des arméniens-catholiques, a été élu samedi 24 juillet à Bzommar (Liban), vingtième patriarche de l'Église arménienne-catholique. Succédant au patriarche Nersès Pierre XIX Tarmouni, mort le 25 juin dernier, Mgr Ghabroyan, dont l'élection a été ratifiée samedi par le pape François, a choisi le nom de Pierre XX.

Né en 1934 à Alep (Syrie), le nouveau patriarche a étudié au séminaire de Bzommar puis au collège des frères maristes de Jounieh (Liban), avant de rejoindre le Collège pontifical arménien à Rome. Il est diplômé en philosophie et en théologie à l'Université pontificale grégorienne.

Ancien évêque à Paris

Ordonné prêtre en 1959, il est nommé préfet des études au séminaire de Bzommar, l'année suivante. De 1962 à 1969, il est recteur de l'Institut Mesrobian au Liban, avant de devenir recteur du séminaire de Bzommar jusqu'en 1975.

Nommé exarque apostolique de France en 1977, il est ordonné évêque en 1977 par le patriarche Pierre XVII. En 1986, l'exarchat apostolique était élevé au rang d'éparchie (diocèse) – sous le nom de Sainte-Croix de Paris des arméniens – et Mgr Ghabroyan en devenait le premier évêque. Il s'était retiré 2013 à l'âge de 78 ans. Mgr Jean Teyrouz lui avait alors succédé.

Le 25 juin dernier, après la mort du patriarche Nersès Pierre XIX, Mgr Ghabroyan était devenu administrateur patriarcal en tant que plus ancien des évêques membres du synode permanent.

Les « grandes épreuves au Moyen-Orient »

Le synode des évêques arméniens-catholiques était réuni depuis le 14 juillet dernier au couvent de Bzommar pour élire un successeur au patriarche Nersès Bedros XIX Tarmouni, décédé le 25 juin dernier à l'âge de 75 ans. C'est Mgr Ghabroyan qui présidait le synode, conformément au code de droit canon des Églises orientales, étant le plus ancien des évêques membres du synode permanent.

Dès le lendemain de cette élection, le pape François l'a ratifiée, accordant selon la tradition la communion ecclésiastique au nouveau patriarche de Cilicie des arméniens.

Dans un message, le pape a fait part de sa « profonde joie » à la suite de cette élection qui « arrive à un moment où votre Église est confrontée à certaines difficultés et à de nouveaux défis, comme en particulier la situation d'une partie des fidèles arméniens-catholiques qui traversent de grandes épreuves au Moyen-Orient ».

450 000 arméniens-catholiques

Il se dit convaincu que le nouveau patriarche, « saura, avec une sagesse tout évangélique, être le Pater et Caput, le Bon Pasteur de la portion du Peuple de Dieu qui lui a été confiée ».

L'Œuvre d'Orient a, de son côté, salué « un ami à l'intelligence pétillante et au grand cœur ».

La cérémonie d'intronisation est prévue mercredi 29 juillet au couvent de Boummar, siège du Patriarcat arménien-catholique, au Liban, rapporte Radio Vatican.

L'Église arménienne-catholique trouve son origine dans l'élection comme patriarche, en 1740, de l'archevêque arménien-grégorien d'Alep, reconnue alors par le pape Benoît XIV. Le nouveau patriarche s'installe alors au Mont-Liban, tandis que son successeur se fixera à Bzommar qui devient un centre de rayonnement pour le Liban, la Cilicie, la Mésopotamie et l'Égypte.

Les arméniens-catholiques sont aujourd'hui 450 000, principalement au Moyen-Orient (Liban notamment) mais aussi en diaspora, surtout en Europe occidentale et en Amérique (30 000 en France).



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