Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 12 novembre 2012

Le Amid déplore que Raï reçoive des délégués du Hezbollah, « accusé d’assassinats et d’actions terroristes et frauduleuses » | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

12/11/2012

PARTIS Carlos Eddé s'est déclaré surpris que le patriarche Raï ait 
pu recevoir une délégation du Hezbollah « dont certains membres sont accusés d'assassinats ou d'actions illégales et immorales, telles que le scandale des médicaments », dans lequel serait impliqué le frère de Fneich.

Le Amid du Bloc national, Carlos Eddé, a vivement critiqué la réunion que le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a tenue il y a quelques jours à Bkerké avec une délégation de hauts responsables du Hezbollah.
Dans une interview au site électronique nowlebanon.com, Carlos Eddé s'est déclaré « surpris » par l'audience accordée par Mgr Raï aux responsables du Hezbollah. « Il s'agissait d'une réunion entre le chef de l'Église maronite, qui deviendra cardinal au sein de l'Église catholique, et une organisation dont certains membres sont accusés par le Tribunal spécial pour le Liban d'être impliqués dans l'assassinat du président martyr Rafic Hariri, a notamment déclaré M. Eddé. Cette entrevue a coïncidé en outre avec la divulgation par nombre de médias de multiples informations faisant état de l'implication de membres de cette organisation (le Hezbollah) et de personnes qui lui sont proches dans des actes terroristes, tels que la tentative d'assassinat du député Boutros Harb et l'assassinat du général martyr Wissam el-Hassan, ou aussi dans des actions immorales et frauduleuses, dont notamment le scandale des médicaments dévoilé la semaine dernière » (NDLR : dans lequel serait impliqué le frère du ministre hezbollahi MohammAd Fneich, qui aurait falsifié la signature du ministre de la Santé).
Le Amid du Bloc national s'est d'autre part déclaré totalement opposé à tout dialogue avec le gouvernement actuel et les forces du 8 Mars. « Le 8 Mars, a souligné Carlos Eddé à cet égard, n'a jamais respecté les engagements qu'il a pris (...). En outre, les assassinats ont constamment visé une seule faction bien précise » (le 14 Mars). Et de poursuivre : « Une grande partie des Libanais craignent la politique suivie par l'Iran au Liban. Mais? dans le même temps, ils n'ont pas confiance dans le gestion de certains leaders du 14 Mars, notamment pour ce qui a trait à la capacité de l'opposition à conduire le pays de manière adéquate si elle remporte la victoire. Nombreux sont les indépendants qui souhaitaient que les forces du 14 Mars se montrent plus solidaires qu'elles ne le sont aujourd'hui et qu'elles maintiennent leur discours politique. Cela aurait rassuré les gens quant au rejet de toute nouvelle concession ou de tout changement de position. »
Et Carlos Eddé de conclure : « La force du 14 Mars réside dans ceux qui ne se conforment pas aux décisions de ses partis et ses courants, mais qui soutiennent les principes et les objectifs de la révolution du Cèdre, en dépit des erreurs commises par les leaders de l'opposition. Il est facile de déceler le malaise qui touche l'opinion publique indépendante qui appuie la révolution du Cèdre. Si ce problème n'est pas réglé, le nombre de ceux qui s'abstiendront de voter lors des prochaines élections législatives risque de s'accroître. Quant au 8 Mars, il est en perte de vitesse à différents niveaux en raison de la situation du régime syrien et des problèmes financiers, économiques et sociaux auxquels est confronté l'Iran, sans compter le marasme dans lequel se débat le cabinet Mikati. » 

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/787164/Le_Amid_deplore_que_Rai_recoive_des_delegues_du_Hezbollah,__%3C%3C+accuse_d'assassinats_et_d'actions_terroristes_et_frauduleuses+%3E%3E.html


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Egypte: questions autour de la charia et de la citoyenneté pour tous à égales parties...

Au Moyen-Orient, la prise de pouvoir des adeptes de la charia met en danger les chrétiens d'Orient et les autres minorités, jadis protégés par la dictature laïque ou le despotisme éclairé.
Les chrétiens d'Orient, comme d'ailleurs toutes les autres minorités, sont inquiets, et pour cause. Car lorsque des adeptes de lacharià prennent le pouvoir, ceci est très rarement une bonne nouvelle pour ceux qui ne sont pas « islamiquement corrects » : « apostats », laïques, libre-penseurs, sectes musulmanes « hérétiques », minorités chrétiennes, juives, païennes ou autres. Ainsi, ce que j'avais appelé « Le dilemme turc », dans un essai (2005) consacré à la réislamisation de la Turquie, jadis laïque, s'applique aujourd'hui aux pays arabes et aux minorités de ces pays : hier, la dictature laïque ou le despotisme éclairé protégeaient les minorités religieuses. Aujourd'hui, c'est la démocratisation qui risque de les placer sous le joug revanchard des partisans de la charià, sponsorisés par les Etats du Golfe et la Turquie néo-ottomane de T.R. Erdogan, tous grands protecteurs du mouvement islamo-terroriste palestinien Hamas, qui règne en maître à Gaza. 
Rien ne serait donc plus faux que de croire que les révolutions arabes ont profité à leurs premiers instigateurs, laïques et libéraux, armés de blogs et d'appels à manifester démocratiquement. Car elles ont toutes été récupérées par les adeptes de la « synthèse islamo-nationaliste », vision de l'identité basée sur un chauvinisme post-colonial, à la fois politique et religieux. L'exemple le plus caricatural de ce dilemme est offert par la Syrie, où les minorités chrétienne, alaouite, chiite et druze sont protégées depuis des décennies par la tyrannie du régime nationaliste-laïc Baas, mais que les islamistes veulent soumettre – comme dans le passé, avant le colonialisme européen -  au statut de « citoyens de seconde zone » prévu par la Charià: la dhimmitude (ahl al –Dhimma). Ce danger est illustré de façon encore plus terrible par ce slogan des rebelles salafistes syriens : « les Alaouites au cimetière, les chrétiens à Beyrouth »… Ainsi, depuis le début de la guerre civile syrienne, les chrétiens et leurs églises sont pris pour cibles par les rebelles sunnites. D'où la peur des Chrétiens de Syrie - en cas de chute du régime et de victoire des islamistes - de subir le sort funeste de leurs frères d'Irak, rackettés ou assassinés en masse depuis 2003 et donc poussés à l'exil jusqu'à l'éradication de toute présence chrétienne, but ultime des islamistes.
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Les choses ne sont pas plus réjouissantes en Egypte, où l'application de la charià a été renforcée et où les chrétiens, là aussi associés à l'ancien régime dictatorial honni, sont pris pour cible. Ainsi, durant le mois de septembre 2012, après les émeutes islamistes déclenchées en « réaction » au film anti-islam (produit par un copte américain), un tribunal du Caire a condamné à une peine de prison le blogueur copte Albert Saber, coupable « d'insulte à la religion », après avoir posté sur Internet la vidéo anti-islam. En revanche, preuve de l'infériorité juridique des chrétiens, aucune accusation n'a été portée contre le salafiste Khaled Abdallah, qui diffusa le 9 septembre 2012 sur une chaîne égyptienne, cette même vidéo, ce qui entraîna des agressions de chrétiens et d'Occidentaux en Egypte, en Libye, ou au Pakistan.
Dans ce contexte global de dénigrement des Chrétiens coptes, accusés de « souiller l'islam », nombre de Coptes fuient la nouvelle Egypte dirigée par les Frères musulmans : 100.000 coptes ont déjà fait une demande d'immigration aux États-Unis et dans les pays scandinaves. Faits peu mentionnés dans les reportages sur les « printemps arabe », nombre de familles coptes ont été expulsées de leurs maisons suite à des pogroms anti-chrétiens perpétrés dans des villages égyptiens. Mais au lieu de défendre les Chrétiens d'Orient, certains journalistes de renom, comme par exemple Robert Fisk, ont délibérément choisi de les blâmer (cf The Independent), les accusant d'avoir défendu les despotes déchus (Moubarak) ou encore en place (Bachar Assad), ce qui les rendrait responsables de leur propre malheur… Un fait de persécutions anti-chrétiennes parmi tant d'autres : en Egypte, le 4 mars 2012, dans le village d'Abu Al-Reesh (province d'Assouan), des villageois islamistes ont kidnappé deux religieuses-enseignantes bénévoles d'une école, accusées de vouloir «construire une église», et ont saccagé l'établissement aux cris de « Allah Ouakbar ». Dans la région de Qena, des manifestants islamistes ont fait annuler la nomination d'un gouverneur chrétien qui devait succéder à l'ancien gouverneur (lui aussi chrétien), au prétexte que le nouveau gouverneur copte aimait le vin et avait été proche de l'ancien régime de Moubarak, accusation souvent utilisé
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e par les islamistes pour jeter opprobre sur les chrétiens, perçus comme une « cinquième colonne » de l'Occident et de « l'impérialisme judéo-croisé », ou suspects d'être nostalgiques de Moubarak... Autre exemple, en octobre 2012, des Coptes ont été criblés de balles par des islamistes qui leur reprochaient d'avoir manifesté à la suite de l'incendie criminel d'une église copte. Régulièrement, des groupes islamistes manifestent devant les églises des coptes, chaque vendredi afin de les intimider. Les pogroms ou attentats contre les Chrétiens sont monnaie courante et ne sont presque jamais condamnées par la justice (encore moins empêchés par la police ou l'armée, souvent complices).

Alors qu'ils furent les pionniers du nationalisme depuis la Nahda, les chrétiens des pays arabes, qui représentent une quinzaine de millions d'âmes, essentiellement réparties entre l'Egypte, le Liban, la Syrie, l'Irak, la Jordanie, ou la Palestine, et qui forment une certaine élite, sont aujourd'hui les grands perdants de l'Hiver islamiste qui a succédé au court « Printemps arabe ». Et ceci a une explication assez logique : les idées laïques, l'émancipation des minorités, la sécularisation sont associées au colonialisme occidental et à sa supposée « cinquième colonne » : les chrétiens locaux. Inversement, l'islamisation du pouvoir, considérée comme la plus haute forme d'émancipation et de démocratisation, est la façon la plus radicale de se débarrasser de l'influence idéologique de cet Occident honni judéo-chrétien, globalement associé au despotisme des anciens dictateurs, et bien sûr à l'impérialisme et au sionisme diabolisés. Les Chrétiens arabes sont donc à la fois perçus comme des « traîtres à la nation arabe » et à sa « religion nationale » : l'islam, que les chrétiens, juifs ou autres minorités auraient brimé en promouvant le nationalisme laïque, aujourd'hui discrédité partout en pays sunnite, exceptés certains pays musulmans ex-communistes.  
En conclusion, revenons à la question fondamentale – hélas occultée par les dirigeants occidentaux: la liberté religieuse et le principe de réciprocité. Quelques chiffres parlent d'eux-mêmes : «Sur 131 pays de culture chrétienne, il
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 n'y en a pas un seul où la législation sur la liberté religieuse laisse à désirer. Sur 49 pays de culture musulmane, 17 ne tolèrent aucune autre religion et contrôlent étroitement les croyants non musulmans, 19 reconnaissent théoriquement la liberté religieuse mais ne l'appliquent pas en pratique». Tel est le constat émis par Marc Fromager, directeur France de l'Aide à l'Église en détresse (AED), qui a présenté le rapport annuel de l'AED sur la liberté religieuse dans le monde. Or celui-ci déplore « une diminution de la liberté religieuse partout dans le monde arabe depuis les révolutions». Le cas le plus emblématique du manque de réciprocité est celui de l'Arabie saoudite, où un million de Chrétiens est privé de toute liberté religieuse. Mais bizarrement, les dirigeants occidentaux, d'habitude si vigilants face au moindre propos "islamophobe", n'ont pas jugé opportun de dénoncer la honteuse fatwa du Grand Mufti d'Arabie saoudite du 23 mars 2012 qui interdit « toute construction d'église et appelle à détruire toutes les églises de la Péninsule ». Comble de l'ironie, c'est cet Etat théocratique, parrain du salafisme mondial, qui fustige « l'islamophobie de l'Occident » et tente depuis les années 1990 de faire adopter aux Nations Unies (avec son allié pakistanais, également grand persécuteur de chrétiens)  la pénalisation du « blasphème », lequel n'a manifestement désormais cours que lorsque qu'il touche la religion musulmane. D'évidence, l'Occident culpabilisé, qui dépend bien trop du pétrole du Golfe, semble bien résigné à s'accomoder de cette « dhimmitude volontaire ».

Alexandre del Valle, in. « Atlantico »
le 12 novembre 2012


Alexandre del Valle est un géopolitologue renommé. Éditorialiste à France Soir, il enseigne les relations internationales à l'Université de Metz et est chercheur associé à l'Institut Choiseul. Il a publié plusieurs livres sur la faiblesse des démocraties, les Balkans, la Turquie et le terrorisme islamique.

    http://www.chretiensdorient.com/article-egypte-questions-autour-de-la-charia-et-de-la-citoyennete-pour-tous-a-egales-parties-112357781.html


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    samedi 10 novembre 2012

    Bkerké scelle son rapprochement avec le Hezbollah autour des constantes du chef de l’État | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

    Par Jeanine JALKH | 10/11/2012

    Le patriarche et M.Chéhab entourés des membres de la délégation du Hezbollah. Photo Émile Eid
    Le patriarche et M.Chéhab entourés des membres de la délégation du Hezbollah. Photo Émile 
    La rencontre entre le Hezbollah et le cardinal Raï à Bkerké est, à n'en point douter, porteuse d'une multitude de symboles, le plus évident étant le climat de rapprochement patent entre les instances du parti chiite et la plus haute instance religieuse maronite qui, depuis quelque temps, s'est clairement positionnée au centre, à égale distance des parties en présence. Un rapprochement que le patriarche a d'ailleurs voulu sceller par une invitation adressée au parti chiite pour venir assister à la cérémonie officielle de sa désignation au rang de cardinal, qui se tiendra à Rome le 24 novembre. 
    Certes, l'occasion était on ne peut plus officielle : la délégation du Hezbollah devait notamment présenter ses félicitations à Mgr Béchara Raï pour sa nouvelle consécration par le Vatican. Cette raison apparente ne pouvait toutefois cacher les objectifs réels de cette rencontre qui s'inscrit dans la politique actuellement suivie par Bkerké dans sa tentative de contribuer à la recherche d'un règlement de la crise libanaise. 
    Parallèlement à la campagne de concertations menée par le chef de l'État en vue de décanter le paysage politique qui s'assombrit au fur et à mesure que s'approfondit le fossé entre les protagonistes, Bkerké a opté pour un appui ponctuel à la ligne présidentielle, en tentant de son côté d'élargir l'espace du dialogue. 
    C'est sous cet angle qu'il faut d'ailleurs comprendre les rencontres que le patriarche a déjà eues avec d'une part une délégation du 14 Mars présidée par Fouad Siniora, il y a quelques jours, puis, jeudi dernier, avec le général Michel Aoun. On parle d'ailleurs d'une assemblée chrétienne générale que parrainerait Mgr Raï et qui regrouperait les principales figures politiques de la communauté. Histoire de les inciter dans la même direction, c'est-à-dire dans le sens d'un plus grand soutien au chef de l'État et à son appel au dialogue, seul moyen possible, de l'avis de Bkerké, de préserver la communication entre les partis et de prémunir le Liban contre les multiples dangers qui pointent à l'horizon. 
    Il s'agit en quelque sorte de définir une feuille de route qui paverait la voie au rapprochement interlibanais tout en facilitant la tâche à un président dont la position modérée et ultracentriste lui a récemment valu le soutien et l'encouragement de la communauté occidentale, exprimés via leurs diplomates, puis par le chef de l'État français, François Hollande, qui a choisi de le rencontrer exclusivement lors de son passage express à Beyrouth. 
    C'est dans cette optique qu'il faut également situer la rencontre qui s'est tenue hier entre Mgr Raï et la délégation du Hezbollah. La délégation, qui a regroupé plusieurs membres du parti, dont le porte-parole, Ibrahim Moussaoui, était présidée par Ibrahim Amine Sayyed, président du conseil politique du parti. Aux côtés du patriarche, les deux membres de la commission bipartite de dialogue entre Bkerké et le Hezbollah, l'émir Hareth Chéhab et l'évêque Samir Mazloum. 
    « La rencontre a été l'occasion de discuter des questions qui intéressent les Libanais, et d'examiner plus précisément la situation locale et les incidents qui se répercutent sur le pays », a déclaré Ibrahim Amine Sayyed à l'issue de la rencontre, affirmant avoir d'ailleurs convenu avec le patriarche de « l'importance de recourir au dialogue pour la résolution des conflits ». 
    Faisant allusion à la pertinence de la position du chef de l'État, il a insisté sur le fait que « les Libanais sont condamnés au dialogue ». Des propos qui ne faisaient que répercuter l'ambiance du palais présidentiel, à l'exception peut-être de la question de la déclaration de Baabda sur la neutralité du Liban, une ligne directrice dont le chef de l'État refuse de se départir. Et c'est probablement là où le bât blesse pour le Hezbollah, cheikh Ibrahim Amine Sayyed s'étant dépêché de déclarer, en réponse à une question, qu'il « n'y a rien qui s'appelle neutralité au Liban. La proposition (du 14 Mars) de former un gouvernement neutre est irréaliste », a-t-il dit, évitant de s'étaler sur la neutralité du Liban dans son ensemble. 
    Selon une source proche des participants, le patriarche a voulu mettre à profit cette rencontre afin de tenter de « trouver le moyen d'ouvrir une brèche dans le mur contre lequel tout le monde bute ». 
    La source précise que le Hezbollah est convaincu pour sa part que le problème du 14 Mars n'est pas à rechercher dans le gouvernement mais ailleurs, sur des questions d'ordre plus stratégique. Une polémique que le patriarche, qui ne peut en aucune manière prendre parti, a subtilement évitée, en favorisant plutôt la réflexion dans le sens d'une recherche approfondie d'une solution à la crise. La même source ajoute que le prélat maronite a saisi l'opportunité pour réitérer l'importance du rôle du chef de l'État, garant du fonctionnement des institutions, de la Constitution et de l'unité du pays. 
    L'une des multiples raisons qui enveniment actuellement la relation entre le 8 et le 14 Mars est, à n'en point douter, le conflit autour de la loi électorale, ajoute-t-on de même source. Le représentant de la délégation chiite en fera assumer directement la responsabilité aux forces du 14 Mars : « Celui qui veut bloquer l'examen de la loi électorale doit en assumer la responsabilité devant les citoyens. En réalité, il souhaite que les élections se déroulent sur la base de la loi de 1960 », a-t-il dit. 
    La source précitée rappelle à ce propos la position de Bkerké, opposée à la loi de 1960 mais qui reste en faveur d'une nouvelle loi « véritablement représentative de toutes les composantes de la société et qui préserve la mission de convivialité du Liban ». Une position sur laquelle aurait convenu le Hezbollah – qu'aucune loi, quelle qu'elle soit, ne peut d'ailleurs ébranler en termes électoraux. Le parti a saisi à son tour l'occasion de sa visite pour réitérer devant le patriarche son souhait de respecter les desiderata de la communauté chrétienne en matière de loi électorale. 

    http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/786948/Bkerke_scelle_son_rapprochement_avec_le_Hezbollah_autour_des_constantes_du_chef_de_l'Etat.html


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    vendredi 9 novembre 2012

    Assises chrétiennes élargies en gestation à l’initiative de Bkerké | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

    09/11/2012
    Mgr Raï accueillant l'ambassadeur d'Arabie saoudite. Photos Émile Eid
     Le patriarche Raï se prépare à lancer une initiative en vue de pousser les chrétiens de tous bords à participer au dialogue.

    « La stabilité ne sera pas touchée », comme certains le redoutent, a affirmé hier le général Michel Aoun, après avoir rencontré le patriarche Raï, qu'il était venu féliciter pour sa barrette de cardinal. 
    « Nous sommes d'accord sur les moyens de régler la crise » politique interne, a ajouté le chef du Courant patriotique libre, dans le souci de rassurer la population.
    « La tension monte ou baisse en fonction des discours », a-t-il noté ironiquement. Pressé de dire si un plan de règlement de la crise avait été envisagé avec le patriarche, le chef du CPL l'a confirmé, tout en ajoutant : « C'est le patriarche qui prendra l'initiative sur laquelle nous nous sommes entendus. » 
    Et d'ajouter que ce sera au chef de l'Église maronite de s'en ouvrir à l'opinion et que, le cas échéant, « il ne sera pas avare de mots ». 
    Pour sa part, Michel Aoun a affirmé qu' « il ne s'exprimera sur la question qu'après avoir consulté toutes les parties ». 
    Le général Aoun n'a pas voulu préciser si, par ces termes, il signifiait aussi des membres de l'opposition. Mais il a laissé entendre que les parties concernées défileront dans les prochains jours à Bkerké, à moins que, comme M. Fouad Siniora, elles ne l'aient déjà fait.
    On estime, de source généralement informée, que l'initiative en question consisterait à appeler à la tenue d'assises chrétiennes élargies à Bkerké. Le patriarche devrait appeler à cette occasion les chrétiens à prendre part au dialogue national.
    http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/786736/Assises_chretiennes_elargies_en_gestation_a_l'initiative_de_Bkerke.html

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    Le Pape envoie un émissaire au Liban | JOL Journalism Online Press


    Le cardinal Robert Sarah, à la tête du ministère en charge des mouvements caritatifs est arrivé au Liban et devrait y rester jusqu'à dimanche 11 novembre.

    A cette occasion, il devrait rencontrer des réfugiés syriens et organiser « une réunion de coordination des institutions caritatives catholiques, auxquelles le Saint-Siège a demandé un engagement particulier en faveur de la population syrienne, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, » a affirmé le pape.

    Durant ces quelques jours au Liban, le cardinal guinéen Robert Sarah apportera une contribution de l'Eglise d'un million de dollars, en faveur de l'aide aux réfugiés par l'intermédiaire d'agences humanitaires catholiques en Syrie et dans les pays limitrophes.

    La mission impossible d'une délégation en Syrie

    « Pour manifester ma solidarité et celle de toute l'Eglise à la population en Syrie ainsi que ma proximité spirituelle aux communautés chrétiennes de ce pays, mon désir était d'envoyer une délégation de pères synodaux à Damas, » a affirmé Benoît XVI. « Hélas, diverses circonstances et l'évolution de la situation n'ont pas rendue possible l'initiative dans les modalités souhaitées, » a-t-il ajouté.

    Jolpress - 8/11/2012- 

    http://www.jolpress.com/international-pape-benoit-xvi-emissaire-liban-syrie-aide-humanitaire-cardinal-robert-sarah-article-814735.html

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    Marwan Charbel reçu par le secrétaire d’État du Vatican | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

    Marwan Charbel reçu par le secrétaire d'État du Vatican

    09/11/2012

    Le ministre de l'Intérieur Marwan Charbel entouré des membres du bureau du secrétaire d'État du Vatican.
    Le ministre de l'Intérieur Marwan Charbel entouré des membres du bureau du secrétaire d'État du Vatican.
    Le ministre de l'Intérieur, Marwan Charbel, a été reçu hier par le secrétaire d'État du Vatican, Dominique Mamberti, en présence de l'ambassadeur du Liban au Saint-Siège, Georges Khoury, et du responsable du département Proche-Orient au Vatican, Mgr Ortega.
    « Le Liban est l'œuvre des Libanais, qui sont à même de maîtriser le cours de son histoire dans le sens de la consolidation de la stabilité », a dit le secrétaire d'État du Vatican, à l'issue de l'entretien.
    « La convivialité au Liban est un gage que tous les Libanais, et en particulier les chrétiens, doivent préserver », a encore dit le cardinal Mamberti, qui a demandé aux Libanais de « s'attacher à leur terre et de vivre en communion fraternelle les uns avec les autres ».
    Par ailleurs, le secrétaire d'État du Vatican a jugé que la situation au Liban dépend étroitement de la crise arabo-israélienne et a souhaité que la communauté internationale « accorde à cette dernière l'attention qu'elle mérite ».
    Au sujet de la crise en Syrie, le prélat a jugé que « la seule issue de règlement est de nature diplomatique ».
    De son côté, le ministre de l'Intérieur a affirmé qu'il appréciait énormément le rôle régional joué par le Vatican et sa volonté de mettre le Liban une fois pour toutes « à l'abri des règlements de comptes ».
    Le ministre de l'Intérieur, qui a assisté à Rome à une conférence régionale d'Interpol, sera de retour au Liban cet après-midi. 

    http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/786746/Marwan_Charbel_recu_par_le__secretaire_d'Etat_du_Vatican.html

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    Turquie : un clocher carillonne après un siècle de silence

    Il avait été détruit durant le massacre des arméniens en 1915

    Marco Tosatti

    Traduction d'Océane Le Gall

     

    ROME, jeudi 8 novembre 2012 (ZENIT.org) – Presqu'un siècle après avoir été abattu, pour avoir fait de l'ombre aux minarets, le clocher de l'église arménienne de Diyarbakir, dans le Kurdistan turc, a été reconstruit.

    Après 97 ans de silence, le clocher s'est remis dimanche à faire entendre ses cloches, rapporte Hurriyet online le 5 novembre 2012.

    L'église de Surp Giragos avait été lourdement endommagée en 1915, au moment où commençait le génocide des arméniens en Turquie, aujourd'hui encore non reconnu par Ankara. Le clocher avait été démoli car il était plus haut que les minarets des mosquées voisines.

    Le 7 novembre, le premier rite arménien célébré après un siècle a été assuré par le vice-patriarche pour la Turquie, Aram Atesay, à l'intérieur de l'église restaurée, devant les fidèles venus des Etats-Unis, d'Arménie et du Canada pour l'occasion.

    Les travaux de restauration ont été financés par une fondation arménienne et par les contributions de la commune de Diyarbakir, aujourd'hui tenue par un maire du parti pro-kurde Bdp.


    mercredi 7 novembre 2012

    Fioretti du voyage du Pape Benoît XVI au Liban - Le blog de Père Patrice Sabater

    Une présence dans le silence

    et la reconnaissance...

    le Pape Benoît XVI

     

    "Comme un cerf altéré cherche l'eau vive, je te cherche Toi mon Dieu ! "

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    Lorsque le Pape se rend dans un pays tout est préparé, décidé, organisé au cordeau. Rien n'est laissé au hasard. Il en a été ainsi lors du dernier voyage pontifical de Benoît XVI au Liban. Nous connaissons la propension du théologien allemand pour les Pères de l'Eglise, pour l'Orthodoxie et l'Unité des Eglises. A mieux le connaître, nous avons aussi appris son amour pour la spiritualité carmélitaine. En ce sens, et dans de nombreux autres, il est le fidèle Successeur du Bienheureux Jean-Paul II. Lors de son voyage mémorable au Liban, le Pape polonais s'était arrêté au Carmel de l'Unité de la Mère de Dieu (Theotokos), à Harissa. Une plaque à l'entrée du monastère témoignage de cet heureux évènement. Une icône, d'ailleurs, a été réalisée par les Carmélites à cet effet…

                Durant le voyage de Benoît XVI des bruits ont couru selon lesquels le Pape pourrait s'arrêter au Carmel de Harissa… Pourquoi pas ?!? Le Pontife romain est logé à la Nonciature apostolique à deux pas de là… S'arrêtera-t-il ne s'arrêtera-t-il pas ??? Mystère. Ce n'est pas prévu dans le programme initial. Le Nonce a informé les Sœurs que le Pape pourrait… éventuellement et très éventuellement faire une halte en ce cinquantième anniversaire de la fondation du Carmel de l'Unité. Un jour passe, un d
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    euxième jour passe et rien ne vient. D'autres Sœurs cloîtrées carmélites sont venues exprès au Carmel de Harissa. On attend dans le monastère, dans la Chapelle ; mais rien. Non rien du tout. Ce sera peut-être pour demain… Les Sœurs ont l'éternité avec elles. Le Temps, pour elles, est hors d'atteinte. Elles attendront encore patiemment. Elles savent seulement par le personnel de sécurité et par la Nonciature que s'il y a une seule personne dans l'église monastique, une seule voiture, une seule personne au parloir le Pape ne s'arrêtera pas… y compris la famille rendant visite aux Sœurs ! C'est comme ça.

                Le sable s'égrène dans le sablier, et il faut bien se rendre à l'évidence le Pape ne passera pas. Mais soudain le téléphone retentit. C'est le Nonce. « Aujourd'hui, c'est le dernier jour de présence du Saint Père au Liban. Il se peut qu'en partant à l'aéroport il s'arrête à moins que ce soit en montant à Charfet (Patriarcat syriaque catholique). Tenez-vous prêtes ! » Personne à l'intérieur. Personne dans l'église et personne au parloir. Le personnel de sécurité arrive. Ils ne viennent pas les mains vides. Dans un carton un tableau apparemment. Tout d'un coup on entend : « Mes Sœurs, regardez ailleurs ! Il ne faut pas voir ce que l'on déballe avant que le Pape arrive ». Les Carmélites détournent la tête. Un chevalet, un tableau et un papier sur le tableau, sur l'icône ( ?). « Auriez-vous un tissu pour couvrir, s'il vous plaît, le tableau ? ». « Assurément », s'écrit la Prieure. L'heure avance. Le Pape peut maintenant que venir puisqu'il y a un colis qui pro 
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    vient du Saint Siège, pensent-elles. Effectivement, Le Pape, son secrétaire et le Nonce arrivent. Il n'y a pas plus de monde. Les Sœurs ont fait de la place dans l'église. Les bancs ont été poussés. Le Pape est au centre de la petite église monastique. Benoît XVI le Théologien, le Patrologue, l'Ami du Carmel, l'Artisan infatigable de la recherche de la Vérité et de l'Unité est là. Il est apparemment très touché et très ému de ce qu'il voit, de ce qu'il entend, des chants et des psaumes chantés par ces Sœurs catholiques de Rite melkite. Le sens qu'elle donne à leur vie, la prière qui émane de ces murs, l'Unité priée et recherchée convoquent chez le Souverain Pontife l'enthousiasme, la douceur dans le regard, la satisfaction dans le cœur. Oui, il faut œuvrer pour la Paix, la Vérité, la Justice et l'Unité. Notre Dame peut nous y aider !!! Le Pape bénit les Sœurs. Il leur offre une belle copie de la Madonne devant laquelle le saint espagnol, Ignace de Loyola s'est converti. L'original est à Rome. Les Sœurs, quant à elles, offrent une copie de l'icône de Jean-Paul II faite pour le successeur de Benoît XVI. Le Pape remercie avec émotion les carmélites pour leur accueil, leur prière et  pour la joie du don.

                Pendant ce temps le cortège officiel est arrêté. Les hélicoptères qui avaient « alertés » les Sœurs continuaient à tourner au-dessus du monastère. Personne dans le cortège officiel ne savait ce que l'on faisait et où était le Pape. « Peut-être y-a-t-il un problème de sécurité ? », entendait-on dans la longue file de voitures. Tout le monde était arrêté sans savoir : Patriarches, cardinaux, évêques, prêtres, personnel de sécurité, gendarmes et police, militaires… « Mais où est donc le Pape ? ». Le lendemain dans la Presse, les journalistes s'interrogeaient sur les 15 minutes manquantes. « Il y a un trou de quinze minutes non prévu au Programme, et pendant ce temps personne n'a su où était le Pape… ! » Eh bien, le Pape s'était donné un temps de répit, de repos, de prière et de rencontre personnelle avec de « saintes femmes » nourries par la prière du Carmel, les effluves chantantes byzantines, les ors de la chapelle… 
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    Un temps béni à la suite de son prédécesseur. Comment y-aurait-il un tel Carmel et le Pape ne songerait pas à s'y arrêter ? C'est bien mal connaître Joseph Ratzinger, Pape par la grâce de Dieu !!!

                Le lendemain, lePatriarche des Melkites Sa Béatitude Gregorios Lahham IIItéléphone aux Sœurs pour leur narrer la suite… Des rires et des sourires aimables.

                Ce sont des « petites fleurs » incomparables telles celles qu'avait promises Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face.

                Merci chères Sœurs pour ce lieu béni !

               Merci, Saint Père, pour ce naturel bienveillant que l'on soupçonne derrière une rigidité qui n'est, de fait, qu'apparence. Merci pour ce voyage et pour cette halte si amusante, étonnante et priante. Il en a bien besoin…

    Père Patrice Sabater Pardo

     

    D'après les propos

    des Carmélites melkites

    du Carmel de Harissa (Liban)

    http://www.chretiensdorient.com/article-fioretti-du-voyage-du-pape-benoit-xvi-au-liban-112197400.html

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    Fwd: VISnews121107

    INITIATIVE EN FAVEUR DE LA SYRIE

    Cité du Vatican, 7 novembre 2012 (VIS). Après la catéchèse, Benoît XVI a annoncé une initiative en faveur de la Syrie: "Je continue à suivre avec appréhension la tragique situation en Syrie, où ne cesse fracas des armes et où s'accroît jour après jour le nombre des victimes et l'effroyable souffrance de la population, en particulier de tous ceux qui ont dû abandonner leurs foyers. Pour manifester ma solidarité et celle de toute l'Eglise à la population syrienne, ainsi que ma proximité spirituelle aux communautés chrétiennes du pays, mon désir était d'envoyer une Délégation de pères synodaux à Damas. Malheureusement, diverses circonstances et l'évolution de la situation n'ont pas rendu possible l'initiative selon les modalités souhaitées. Par conséquent, j'ai décidé de confier une mission spéciale au Cardinal Robert Sarah. Le Président du Conseil pontifical Cor Unum est aujourd'hui au Liban, où jusqu'au 10 novembre il rencontrera les pasteurs et les fidèles des Eglises présentes en Syrie. Il visitera également des réfugiés provenant de ce pays et présidera une réunion de coordination des institutions caritatives catholiques, auxquelles le Saint-Siège a demandé un engagement particulier en faveur de la population syrienne, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Tandis que j'élève ma prière vers Dieu, je renouvelle l'invitation faite aux parties en conflit et à tous ceux qui ont à cœur le bien de la Syrie à ne pas épargner leurs efforts dans la recherche d e la paix et à poursuivre, à travers le dialogue, les voies qui conduisent à un vivre-ensemble juste, en vue d'une solution politique adéquate du conflit. Nous devons faire tout ce qui est possible, car un jour il pourrait être trop tard".

     

    المسيحيون لا يخشون حزب الله…بالارقام statistiques sur les chretiens libanais

    المسيحيون لا يخشون حزب الله…بالارقام

    المسيحيون لا يخشون حزب الله…بالارقام

    في دراسة أجرتها شركة «ستاتستكس ليبانون» حول الواقع السياسي والاجتماعي المسيحي في لبنان شملت جميع الأقضية، احتلّ الوضع الاقتصادي قائمة المشاكل الأساسية التي يعاني منها المسيحيون بنسبة 36.72%، يضاف اليها الفساد بنسبة 8%. واذا ما تم جمع المشكلتين معاً (45%)، يتبين أن ما يؤرّق المسيحيين بالدرجة الأولى يختلف عما يحاول أن يسوّقه مسيحيو 14 آذار لدى جمهورهم. إذ إن 12% فقط من المستطلَعين رأوا أن المشكلة الأساسية التي تواجه لبنان هي سلاح حزب الله، فيما حاز الأمن والاستقرار على نسبة 6%.

    لم يعد حزب الله يخيفهم بقدر ما يبالغ فيه البعض على شاشات التلفزة. الأمر الذي يؤكد أن شعار المعارضة الوحيد الذي تبني عليه معظم طروحاتها وبياناتها لم يعد يستقطب المسيحيين.

    في ما خص احتياجات الأسرة راهناً، أجمع 52.48% على أن الكهرباء هي المطلب الأول، يليها تحسين الوضع الاقتصادي وزيادة الأجور فالرعاية الصحية والتعليم والغلاء. وهنا نقطة خاسرة للتيار العوني القابض على وزارة الطاقة خصوصا أن الأقضية المطالبة أكثر من غيرها بالتيار الكهربائي ليست الا تلك التي فاز فيها العونيون بالأكثرية النيابية كبعبدا والمتن الشمالي وكسروان. من جهة ثانية، يرى المستطلعون أن أخطر مشكلة تواجههم هي الفساد أولا، فالارهاب، ثم ارتفاع الأسعار. مرة أخرى يسجّل تكتل التغيير والاصلاح نقطة رابحة على غريمه، مسخّراً برنامجه الحزبي والنيابي، منذ ما بعد عهد الوصاية السورية، من أجل محاربة الفساد السياسي والاداري في المرتبة الأولى.

    على المقلب الآخر، لم يبد المسيحيون رضى في ما خص الدولة ومؤسساتها، من الكهرباء الى الخدمات الصحية والمواصلات العامة وصولا الى الشرطة وأدائها. وحدها مؤسسة الجيش اللبناني محط ثقة كبيرة بالنسبة إليهم، وهم لا يوازنون أبدا (كما يشاع) بين الجيش وقوى الأمن الداخلي والأمن العام. بل على العكس، يفضلون مؤسسات المجتمع المدني على المؤسستين الأخيرتين، فيما لا يثقون الا قليلا بالحكومة ومجلس النواب والأحزاب السياسية وجهاز القضاء. اذ يؤيد المسيحيون القوى الداعمة للجيش ويعارضون في المقابل كل من يتناول تلك المؤسسة الرسمية بالسوء. وأيضا يشير المستطلعون الى عدم تمثلهم في الحكومة بصورة جيدة، ما يعني حكما أن القانون الانتخابي يلحق الظلم بهم ولا يوصل ممثليهم بالطريقة التي ترضيهم. أما تلك الأسباب مجتمعة (عدم الاستقرار الأمني، الاقتصاد وفرص العمل، الاحساس بالظلم، والفقر) فهي التي تدفع ثلث المسيحيين، بحسب الاستطلاع، الى التفكير بالهجرة.

    من يمثل المسيحيين؟
    لطالما كان الانتماء السياسي شغل اللبنانيين الأول وشاغلهم. حاول الزعماء السياسيون في السنوات الأخيرة إظهار الجمهور اللبناني بصورة المنقسم عموديا بين التيار الوطني الحر والقوات اللبنانية والكتائب والمردة والأحرار وغيرها. لا خيار آخر لللبنانيين بنظرهم الا الانضواء تحت لواء تلك الأحزاب. يتنافسون على كسب النسبة الأكبر من الأصوات الانتخابية لاعلان الفوز الكاسح على منافسيهم. فات هؤلاء أن 34.80% من المسيحيين اليوم يؤكدون أن «لا أحد» من السياسيين يعتبر مرجعيتهم السياسية، في حين اختار 23.52% ميشال عون و21.44% سمير جعجع مقابل 3.76% لسليمان فرنجية و2.80% لأمين الجميل. تزيد نسبة «لا أحد» الى 38.48% عند سؤال المستطلعين عن الحزب الذي يعبّر عن آرائهم ويعكس توجهاتهم السياسية، مقابل 24.16 للتيار الوطني الحر و23.84% للقوات اللبنانية. واللافت هنا أن عون لا يزال زعيم المسيحيين الأول، في محافظة جبل لبنان خصوصا، رغم تقلص الفارق بينه وبين جعجع، كما أن التيار لا يزال المرجعية الأساسية لديهم ويلبّي تطلعاتهم. أما المفاجأة فهي في عدم اقتناع ثلث المستطلعين بالأحزاب السياسية وممثليها، ما يجعل هذه الفئة بيضة القبان في الانتخابات النيابية المقبلة وأصواتها كفيلة بترجيح كفة مسيحية على أخرى. ويصحّ القول ان هذه النسبة موزعة على مختلف الأقضية المسيحية، تشكّل ما يسمى «المستقلين»، وتنخفض الى النصف أو أكثر مع اقتراب الاستحقاق النيابي عندما تشتد المعركة بين الأحزاب، خصوصا في الأقضية التي تشهد معارك طاحنة.

    وقد أقرّ 62% أنهم سيقترعون في الاستحقاق النيابي المقبل فيما قال 34% إنهم لن يقترعوا لصالح أحد. وأكدت النسبة الأكبر أن السبب الأساسي لاقتراعها هي من أجل إيصال الشخص المناسب مقابل قلة ستقترع وفقاً لانتماءاتها السياسية، في إشارة الى ضرورة تفكير السياسيين مستقبلا في كيفية تشكيل اللوائح الانتخابية والعمل على انتقاء أشخاص فاعلين شعبيا وخدماتيا.

    ختاما، يبرز جلياً من خلال ما سبق أن ماكينة 14 آذار الاعلامية تساهم الى حدّ كبير في الضغط على قناعات المسيحيين وخياراتهم، وأن الأحداث السياسية والأمنية الأخيرة قلبت المعادلات الشعبية بنسبة عالية. لم تعد شعارات المعارضة وأحزابها تطمئن هؤلاء، ولم يعد المسيحيون يهابون «حزب السلاح» كما يحلو لـ14 آذار تسميته بقدر ما يهابون حلفاءهم والتيارات الحاملة للوائهم.

    كما أن المقاطعة النيابية والاخلال بالأمن أمران مرفوضان في قاموس الطائفة المسيحية لأنهما يساهمان في اهمال حقوقهم وزيادة الظلم اللاحق بهم سياسيا ونيابيا ومعيشيا. في المقابل تبرز ثغرة كبيرة في فريق التيار الوطني الحر، من ناحية فشله الاعلامي وضعف ردوده على خصمه. الى جانب ذلك، تظهر مشكلة أخرى تتلخص في سوء عرض التيار لانجازاته وبرنامجه السياسي القائم على محاربة الفساد واصلاح الوضع الاقتصادي ودعم الجيش وتغيير القانون الانتخابي، أي المطالب التي تتصدر سلم أولويات المسيحيين في جميع الأقضية اللبنانية. الأمر الذي يستدعي عملا جديا من التيار لاصلاح الخلل التقني الذي ينعكس سلبا على جمهوره مقابل أخذ مسيحيي 14 آذار في الاعتبار مصالح طائفتهم وهمومها على محمل الجد، لا مصالح حلفائهم ومطالبهم... وما محاولات البطريرك بشارة الراعي لجمع الزعماء المسيحيين ودفعهم الى الاتفاق على قانون انتخابي عادل ومناداته بضرورة الحوار الا في هذا الاطار.


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    Lutter contre l'utilisation de la religion à des fins violentes - Enlignetoi.com - Portail catholique et carrefour oecuménique

    Lutter contre l'utilisation de la religion à des fins violentes

    Les États fondateurs du KAICIID sont le Royaume d'Arabie saoudite, la République d'Autriche et le Royaume d'Espagne. L'ouverture officielle et l'inauguration du KAICIID auront lieu le 26 novembre 2012 à Vienne.

    Le KAICIID œuvre pour une « meilleure compréhension mutuelle entre les différentes cultures et religions » : il a pour but « la promotion des droits de l'Homme, de la Justice, de la Paix et de la Réconciliation » en luttant contre « l'utilisation des religions pour justifier l'oppression, la violence ou les conflits ». Il est reconnu par l'ONU.

    Depuis sa création en 2011, explique la même source, une Commission préparatoire, qui est devenue le Conseil des Parties, a supervisé un certain nombre de développements importants. Il a ainsi établi des Règles de procédures pour tous les principaux organes du Centre et ses règles financières.

    Le Conseil d'administration est composé de représentants de haut niveau des principales religions mondiales : Judaïsme, Christianisme, Islam, Hindouisme et Bouddhisme. Son Secrétariat est dirigé par un Secrétaire général. Un Forum consultatif comprenant jusqu'à 100 membres d'autres religions, institutions culturelles et organisations internationales apportera une ressource supplémentaire de perspectives interreligieuses et interculturelles.

    Les représentants des États fondateurs du KAICIID - le Royaume d'Arabie saoudite, la République d'Autriche et le Royaume d'Espagne - se sont rencontrés au Conseil des Parties à Vienne le 31 octobre 2012.

    Étaient présents à cet évènement le vice-ministre des Affaires étrangères d'Arabie saoudite, le Secrétaire d'État autrichien et l'Ambassadeur d'Espagne en Autriche.

    Le Révérend Père Miguel Angel Ayuso Guixot, Secrétaire du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux au Vatican, qui représente le Saint-Siège ainsi que l'Église catholique au Conseil d'administration, était également présent.

    La réunion, continue Radio Vatican, a abouti à la ratification du travail effectué depuis la création du KAICIID et en particulier les nominations de ses dirigeants. Parmi eux, le Secrétaire général, Son Excellence Faisal Abdulrahman Bin Muaammar, la Secrétaire générale adjointe Claudia Bandion-Ortner, mais aussi la confirmation du Saint-Siège en tant qu'Observateur fondateur.

    Le Père Miguel Angel Ayuso a expliqué la démarche qu'il entend mettre en œuvre au sein de cettte nouvelle instance : « Le dialogue basé sur le respect, une compréhension réciproque et une collaboration est une nécessité vitale pour notre présent et notre avenir. » Avant de poursuivre : « En tant qu'observateur du Saint-Siège et membre du Conseil d'administration pour l'Église catholique, j'aurai l'occasion de soutenir le KAICIID en promouvant ces valeurs. »



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    mardi 6 novembre 2012

    Fwd: [ZF121106] Le monde vu de Rome

    Syrie : les victimes, c'est nous, le peuple !
    Appel du patriarche Grégoire III et de L'Oeuvre dOrient

    ROME, mardi 6 novembre 2012 (Zenit.org) – « Les victimes, c'est nous, le peuple ! Il n'est plus temps de chercher le coupable… Il faut appeler à la paix sans condition » : une position partagée par le patriarche Grégoire III et Mgr Pascal Gollnisch.

    Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l'Œuvre d'Orient, a en effet reçu à Paris, le 5 novembre 2012,  le patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem,  Grégoire III, avec les représentants des Églises du Moyen-Orient, et le vice-recteur de l'Institut Catholique de Paris. La crise syrienne a été au cœur de la rencontre.

    Mgr Gollnisch a rappelé que « l'Œuvre d'Orient n'est ni l'ONU, ni l'OTAN, ni le HCR mais qu'elle se préoccupe de la situation des chrétiens de Syrie. Elle agit à la mesure de ses moyens, par des aides concrètes mais aussi par des prises de parole en France » dans les médias, auprès des politiques.

    Il a souligné les 6 points qui guident l'attitude de l'Œuvre d'Orient sur la question syrienne :

    Être auprès des chrétiens sur place. Nous restons en contact par téléphone, par mail. Nous relayons vos messages, vos paroles, vos actions.

    Venir en aide aux personnes déplacées, réfugiées, comme nous l'avons fait pour les chrétiens d'Irak.

    Veiller à un meilleur équilibre de l'information. Nous sommes bien conscients des difficultés de l'information, parfois trop unilatérale. Nous nous efforçons de donner la parole à d'autres voix,  de transmettre d'autres visions plus proches du terrain.

    Avoir conscience de l'internationalité du conflit et des difficultés que cela engendre.

    Alerter sur la complexité de la situation pour mettre fin à la dualité  des bons rebelles contre une méchante armée. 

    Appeler à la paix sans condition. On ne peut plus imposer des conditions quand ils y a des milliers de morts, il faut l'arrêt des armes.

    Pour Grégoire III « la guerre est le moment où il y a le plus de mensonges et le plus d'hypocrisie. Aujourd'hui personne n'a de solution. C'est le grand problème. Nous devons parler Una Voce. L'Europe doit moins s'ingérer dans les affaires du Moyen-Orient et nous devons tous appeler à la réconciliation. Il faut être sensible aux victimes et au bourreau nous a dit le Pape lors de son voyage au Liban. Il n'est plus temps de chercher le coupable. Les victimes c'est nous, le peuple.  Ne parler que des chrétiens n'est pas juste, nous sommes des citoyens, nous voulons la paix en Syrie pour tous les citoyens ».

    Il y a de multiples exemples de solidarité entre chrétiens et musulmans alaouites ou sunnites : « Les chrétiens sont un catalyseur. On doit mettre en lumière leur rôle d'agents de paix à l'intérieur de la Syrie et dans le monde entier (…). L'islam a beaucoup de courants, nous ne devons avoir ni haine, ni peur mais marcher ensemble.  Merci à l'Œuvre d'Orient qui est un catalyseurde ces idées », a ajouté le patriarche.

    « Le gouvernement a pris nos écoles, ne nous a jamais donné d'argent, nous sommes libres. Nous sommes la référence locale (…). Nous sommes pro-stabilité, pro-laïcité. Nous ne sommes ni pro ni anti régime »  affirme-t-il, ajoutant : « Il faut que la France sache qu'on l'aime et qu'elle n'oublie pas qu'elle avait un mandat en Syrie, qu'elle lui a donné la laïcité comme elle l'a donnée à l'Empire ottoman

    lundi 5 novembre 2012

    Raï prône le dialogue pour trouver des solutions | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

    5/11/2012

    Le patriarche maronite, Béchara Raï, a invité hier toutes les parties libanaises à s'asseoir à la table du dialogue initié par le président Sleiman afin de trouver des solutions. Et ce pour empêcher les forces du mal de briser l'unité. S'exprimant à Bkerké, lors de son homélie dominicale, en présence notamment de l'ancien président de la République, Amine Gemayel, accompagné de personnalités du parti Kataëb, le patriarche a invité les membres de ce parti « à adopter une position historique au service du Liban et de ses institutions ».
     Mgr Raï n'a pas manqué de dénoncer la corruption, la violence et le terrorisme, souvent provoqués par l'appât du gain facile et du pouvoir. Il a également montré du doigt « les otages des haines et de la rancœur qui se lancent des accusations, se portent atteinte les uns aux autres par les armes, les mots ou les enlèvements ». « Ces personnes vivent dans la peur les unes des autres. Elles sentent qu'elles sont constamment menacées dans leur vie et se terrent chez elles dans leurs maisons ou leurs carrés sécuritaires », a-t-il dénoncé. « Une triste réalité qui ternit l'image de la société libanaise, du Liban et de l'Église », a-t-il déploré. 
    http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/785943/Rai_prone_le_dialogue_pour_trouver_des_solutions.html

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    Le Figaro - International : François Hollande craint la déstabilisation du Liban

    François Hollande craint la déstabilisation du Liban

    Par Alain BarluetMis à jour  | publié  Réactions (206)
    Le président libanais Michel Sleimane et François Hollande, dimanche matin à Beyrouth.
    Le président libanais Michel Sleimane et François Hollande, dimanche matin à Beyrouth.Crédits photo : Dalati Nohra/AP

    Au cours d'une brève visite à Beyrouth, le chef de l'État est venu rappeler le soutien de la France à l'intégrité du Liban. Il s'est également opposé à une contagion de la crise syrienne.

    De notre envoyé spécial à Beyrouth

    Le ton est ferme, la mise en garde explicite. À Beyrouth, François Hollande, sans citer la Syrie, a martelé que «le Liban ne doit pas être victime de la crise». Et il a lancé un avertissement: «Je rappelle à tous ceux qui auraient intérêt à déstabiliser le Liban que la France s'y opposera de toutes ses forces.» Il l'a dit à son homologue libanais, Michel Sleimane, avec lequel il s'est entretenu au palais de Baabda, plaidant pour «l'unité, l'intégrité, l'indépendance et la sécurité» du pays du Cèdre. «Nous sommes attachés au modèle libanais», a assuré le chef de l'État.

    Hélicoptères survolant le cortège officiel, grandes artères vidées de toute circulation, militaires perchés sur les toits: la visite au pas de charge de François Hollande - moins de quatre heures - s'est déroulée dans une capitale libanaise placée sous haute sécurité, «comparable à celle mise en place durant la visite du pape» Benoît XVI, en septembre dernier, relève un observateur.

    Dans l'avion parti de Paris dans la nuit, le président raconte que cette visite surprise - elle n'a été annoncée que vendredi, là encore pour raison de sécurité - a été décidée la semaine dernière, après le choc suscité par l'assassinat, le 19 octobre, du chef de la sécurité libanaise, le général Wissam al-Hassan. Un attentat qui a sonné l'alarme d'un possible débordement du conflit syrien sur le Liban voisin. À ce moment «crucial et critique», souligne François Hollande, il fallait «exprimer la solidarité de la France». Sa première visite au Moyen-Orient s'est poursuivie dimanche après-midi en Arabie saoudite.

    «Wissam al-Hassan savait bien ce que faisait Michel Samaha (ministre prosyrien arrêté en août dernier pour trafic d'explosifs, NDLR). Il connaissait les agissements du régime de Bachar el-Assad au Liban, c'est pour cela qu'on l'a tué», relève le président français. «Il ne peut y avoir d'impunité», a-t-il déclaré, en proposant le concours de la France pour faire la lumière sur l'attentat.

    Faciliter le dialogue

    L'unité du Liban peut-elle être menacée? «Oui», répond sans hésiter le chef de l'État. Son appui à Michel Sleimane tient en un triple message: soutien à l'intégrité du Liban, refus d'une contagion de la crise syrienne, maintien du contingent français (900 hommes) au sein de la Force des Nations unies au Liban (Finul). Concrètement, Paris propose une coopération politique, militaire, culturelle et humanitaire (100.000 réfugiés syriens ont trouvé refuge sur le sol libanais).

    Dans la délégation présidentielle, on juge maladroite l'initiative de l'opposition du «14 mars» de réclamer la démission du gouvernement de Najib Mikati après l'attentat contre le général al-Hassan. Le Hezbollah n'a pas intérêt à jeter de l'huile sur le feu, se sachant compromis avec Damas et minoritaire face aux sunnites. La peur du vide et de la déstabilisation - qui ne ferait l'affaire d'aucune faction - est un atout dans les mains du président Sleimane pour lancer un dialogue politique avant les élections prévues en mai prochain. Mais, chacun en convient, la formation d'un gouvernement d'union nationale, qui rassemblerait le camp du «14 mars» et celui, prosyrien, du «8 mars» (Hezbollah et partisans de Michel Aoun), s'annonce très hypothétique et, dans le meilleur des cas, fort longue. La France écarte toute ingérence mais peut faciliter le dialogue, estime Laurent Fabius, qui accompagne le chef de l'État dans sa tournée.