Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 1 février 2013

"Agenzia Fides - AFRIQUE/LIBYE - Deux communautés religieuses contraintes à abandonner la Cyrénaïque. Selon le Vicaire apostolique de Tripoli, « dans les prochains jours, des moments difficiles sont à prévoir »

http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=34782&lan=fra
AFRIQUE/LIBYE - Deux communautés religieuses contraintes à abandonner la Cyrénaïque. Selon le Vicaire apostolique de Tripoli, « dans les prochains jours, des moments difficiles sont à prévoir »
Tripoli (Agence Fides) – « Deux communautés religieuses quittent la Cyrénaïque après avoir subi des pressions de la part des fondamentalistes » dénonce à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, Vicaire apostolique de Tripoli, qui indique que, dans l'est de la Libye, « la situation est critique ».
« Le 20 février, sont prévues d'imposantes manifestations dans toute la Cyrénaïque, raison pour laquelle le Vicaire apostolique de Bengazi s'est vu signifier de quitter l'église à compter du 13 février et de se mettre à l'abri » poursuit Mgr Martinelli.
Le Vicaire apostolique de Tripoli trace un cadre de la situation de l'Eglise en Cyrénaïque. « Au cours de ces derniers jours, la Congrégation de la Sainte Famille de Spolète a été contrainte à abandonner Derna où elle se trouvait depuis près d'un siècle et un prêtre salésien polonais a quitté cette même ville après avoir subi des mauvais traitements de la part d'un certain nombre de fondamentalistes. A Beida, une autre communauté de religieuses s'est retirée même si dans ce cas la décision a été motivée par des raisons internes. A Barce, les Sœurs franciscaines de l'Enfant Jésus quitteront leur maison dans les prochains jours ».
« Ici, à Tripoli, la situation est pour l'heure assez tranquille mais en Cyrénaïque, l'atmosphère est très tendue » affirme Mgr Martinelli qui ajoute : « Nous sommes désolés de devoir réduire nos activités dans cette zone parce que nous avons construit un rapport très beau et très intense, fait de témoignage et d'amitié, avec le peuple libyen qui malheureusement, ces derniers temps, ressent de la présence des fondamentalistes. Ces derniers ne représentent pas l'identité du peuple libyen mais est l'une des expressions de la société libyenne d'aujourd'hui ».
« En tant qu'Eglise, nous prendrons nos précautions mais nous ne pouvons abandonner les chrétiens qui demeurent sur place. Demeureront deux communautés de religieuses à Bengazi, une petite communauté à Tobrouk et enfin une autre petite communauté de religieuses indiennes à Beida » déclare Mgr Martinelli qui conclut : « Nous restons, appauvris mais plein d'espérance dans le fait qu'un jour nos communautés reprendront vigueur ». (LM.) (Agence Fides 31/01/2013)


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Nouvelles de Terre Sainte


Poursuite des négociations entre l’OLP et le Saint-Siège

Poursuite des négociations entre l’OLP et le Saint-Siège

Écrit le 31 jan 2013 dans Actualité localePolitique & Société
RAMALLAH – Le Saint-Siège et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) poursuivent leurs négociations en vue d’un accord sur les droits de l’Eglise catholique dans les Territoires...
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Rencontre des directeurs des écoles du Patriarcat latin en Palestine

Rencontre des directeurs des écoles du Patriarcat latin en Palestine

Écrit le 31 jan 2013 dans DiocèseÉcoles
TAYBEH – En ce début de second semestre, les Directeurs des écoles latines se sont réunis jeudi 24 janvier 2013 à Taybeh avec le Père Faysal Hijazen, Directeur général des écoles en Palestine. La...
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Conférence de Mgr Lahham: le rôle des religions dans l’évolution des sociétés arabes

Conférence de Mgr Lahham: le rôle des religions dans l’évolution des sociétés arabes

Mgr Lahham, vicaire patriarcal pour la Jordanie, et ancien archevêque de Tunis a donné une conférence sur “le rôle des religions dans l’évolution des sociétés arabes” lors d’un...
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Communiqué conjoint de la Commission de travail permanente et bilatérale entre le Saint-Siège et Israël

Communiqué conjoint de la Commission de travail permanente et bilatérale entre le Saint-Siège et Israël

Écrit le 30 jan 2013 dans Actualité localePolitique & Société
Hier 29 janvier 2013 la Commission de travail permanente et bilatérale entre le Saint-Siège et l’Etat d’Israël s’est à nouveau réunie pour poursuivre les négociations concernant les questions...
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Rencontre du Patriarche avec le Rabbin David Rosen

Rencontre du Patriarche avec le Rabbin David Rosen

Écrit le 30 jan 2013 dans Dialogue interreligieuxDialogues
Le rabbin David Rosen, directeur des relations interreligieuses de l’American...
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Mgr Twal salue le nouveau Patriarche Arménien

Mgr Twal salue le nouveau Patriarche Arménien

Écrit le 29 jan 2013 dans DialoguesŒcumenisme
JERUSALEM - Mgr Fouad Twal, accompagné d’une délégation d’évêques, de...
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Jubilé de l’école des Soeurs Salvatoriennes avec le Cardinal Meisner

Jubilé de l’école des Soeurs Salvatoriennes avec le Cardinal Meisner

Écrit le 29 jan 2013 dans DiocèseNouvelles du diocèse
NAZARETH – Ce 26 janvier 2013, les Sœurs Salvatoriennes de Nazareth ont...
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Une initiative inter-religieuse pour la paix au Moyen-Orient (Nili)

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USA - D’émanation américaine, l’initiative inter-religieuse...
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La semaine de l’Unité des chrétiens pleinement vécue en Galilée

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Écrit le 28 jan 2013 dans DiocèseNouvelles du diocèse
GALILEE – La semaine de prière pour l’unité des chrétiens a été...
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jeudi 31 janvier 2013

La Syrie, les chrétiens… Un “carrefour apostolique” ce samedi à Paris | L'observatoire de la Christianophobie

La Syrie, les chrétiens… Un "carrefour apostolique" ce samedi à Paris

Troisième Carrefour apostolique : Proche-Orient : demain la guerre des monothéismes ?

La Syrie, anatomie d'un scandale – Les conditions d'un dialogue des monothéismes

Samedi 2 février 2013 de 14 h à 18 h 30 au Forum de Grenelle, Paris XVe.

Il s'agira notamment d'une rencontre exceptionnelle avec Mère Agnès-Mariam de la Croix. Religieuse palestinienne, refondatrice du Couvent Saint Jacques Intercis dans la région d'Homs en Syrie, malgré les menaces dont elle est l'objet, cette femme d'exception tient un discours clair sur la situation des chrétiens en Syrie. Elle porte, comme chrétienne et témoin du Christ, un poignant témoignage de vérité. À l'heure où l'on nous répète sur tous les tons les vertus du dialogue des monothéismes, voici un champ ouvert par l'actualité… Un champ sanglant pour le peuple syrien.

Programme de cette journée :

  • 14 h : Ouverture des portes
  • 14 h 20 : Introduction : La Syrie, un théâtre pour la guerre des monothéismes ? Abbé Guillaume de Tanoüarn
  • 14 h 30 : Simples regards sur la crise en Syrie, John Laughland (géopoliticien) et Henri Malfilatre (journaliste à Monde et Vie)
  • 15 h 15 : Mon témoignage face à la Barbarie qui vient, Mère Agnès-Mariam de la Croix
  • 16 h 15 : Pause
  • 17 h : Conditions pour un vrai dialogue des monothéismes :
    • Le malentendu islamo-chrétien et ses causes, Père Edouard-Marie Gallez
    • Le judaïsme dans l'histoire et la Providence de Dieu, Jean-Marie Elie
    • Comment être universels, c'est-à-dire catholiques, Abbé Guillaume de Tanoüarn
  • 18 h 30 : Conclusion : La vocation de l'homme en Jésus-Christ, Mère Agnès-Mariam de la Croix

Une buvette, des dédicaces de livres et des stands divers seront également proposés. Lieu : Forum de Grenelle, 5 rue de la Croix-Nivert, 75015 Paris  (Métro Cambronne, Bus 80 et 49) – Entrée : 10 €, 5 € pour les étudiants et les chômeurs. Renseignements sur le site internet cccsp.fr ou au 07 62 07 26 41

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Liberté de la presse : le Liban perd huit places, selon le classement de Reporters sans frontières | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Liberté de la presse : le Liban perd huit places, selon le classement de Reporters sans frontières-31/1/2013

Le rapport de l'ONG française Reporters sans frontières, portant sur le classement mondial annuel des pays respectant la liberté de la presse, a été rendu public hier. Concernant le Liban, il donne quelques exemples justifiant le recul du classement libanais, dont « la détention et la torture du journaliste Ramy Aïcha » et le décès de Ali Chaabane à la frontière libano-syrienne.


Après le « printemps arabe » et les mouvements contestataires qui, en 2011, avaient provoqué des hausses et des chutes, le classement mondial de la liberté de la presse 2013 publié par Reporters sans frontières marque un retour à une configuration plus habituelle, indique le texte dans son introduction. Le rang d'un grand nombre de pays est moins lié à l'intensité de l'actualité politique. Ainsi, avec le « Classement 2013 », apprécie-t-on mieux l'attitude et les intentions des régimes vis-à-vis de la liberté de la presse à moyen ou à long terme.


La Finlande, les Pays-Bas et la Norvège occupent la tête du classement, qui place en queue de peloton l'Érythrée, la Corée du Nord et le Turkménistan. La Syrie et la Somalie, l'Iran, la Chine, le Vietnam, Cuba, le Soudan et le Yémen complètent la liste des pays les moins respectueux de la liberté de la presse.

Le bilan mitigé des mouvements de contestation
La précédente édition du classement était fondée sur une actualité particulièrement riche, portée par le printemps arabe, dressant le bilan du lourd prix payé par les acteurs de l'information à la couverture des mouvements de contestation. En 2012, des cas de figure se distinguent, entre les pays où des changements de régime se sont produits (Tunisie, Égypte, Libye), les États où les rébellions et leur répression ont encore cours (Syrie, Bahreïn), et enfin les pays où les autorités ont réussi à faire suffisamment de compromis et de promesses pour calmer de potentielles revendications de changements politiques et/ou socio-économiques (Maroc, Algérie, Oman, Jordanie, Arabie saoudite...).
Certains nouveaux gouvernements engendrés par ces mouvements, dont les revendications et les aspirations à davantage de libertés avaient été largement relayées par les journalistes et les « net-citoyens », se retournent contre ces derniers. La Tunisie (138e, -4) et l'Égypte (158e, +8), entre vide juridique, nominations à la tête des médias publics, agressions physiques, procès à répétition et absence de transparence, stagnent à des positions peu glorieuses qui donnent à la Libye (131e, +23), en progression cette année, une idée des écueils à éviter pour assurer et pérenniser sa transition vers une presse libre.
En Syrie (176e, 0), pays le plus meurtrier pour les journalistes en 2012, une guerre de l'information fait rage et n'épargne ni les journalistes ni les net-citoyens, pris à partie par le régime de Bachar el-Assad, prêt à tout pour réprimer en silence, mais aussi par des factions proches de l'opposition, de plus en plus intolérantes face aux voix discordantes. Au Bahreïn (165e, +8), la répression baisse très légèrement en intensité ; au Yémen (169e, +2), les perspectives restent inquiétantes malgré un changement d'exécutif. La vague d'arrestations de net-citoyens à Oman (141e, -24) fait chuter le pays, secoué par des revendications socio-économiques.
« Le classement mondial publié par Reporters sans frontières ne tient pas compte directement de la nature des régimes politiques. Néanmoins, il apparaît clairement que les démocraties protègent mieux la liberté de la production et de la diffusion des informations factuelles que les pays dans lesquels les autres droits humains sont méprisés », observe Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières. « Dans les dictatures, les acteurs de l'information s'exposent à des représailles impitoyables pour eux-mêmes et pour leurs proches. Dans nombre de démocraties, ils font face à la crise économique de la presse et aux conflits d'intérêts. Si leurs situations ne sont pas toujours comparables, il convient de rendre hommage à tous ceux qui résistent aux pressions, qu'elles soient martiales ou diffuses », relève-t-il.

Des chutes et des améliorations
Côté « chutes vertigineuses », le Mali est relégué à la 99e place (moins 74 places par rapport au bilan 2011), notamment suite au putsch du 22 mars à Bamako.
Quant à la Turquie (154e, moins 6 places), elle est « à ce jour la première prison au monde pour les journalistes, en particulier ceux qui développent des vues critiques à l'égard des autorités sur la question kurde ».
L'ONG pointe pour d'autres pays quelques « améliorations majeures » et des progressions importantes, comme le Malawi qui gagne 71 places et se classe 75e. La Côte d'Ivoire (96e, +63 places) semble sortie de la crise postélectorale entre partisans de Laurent Gbagbo et d'Alassane Ouattara.
La Birmanie (151e, +18 places) confirme sa légère augmentation à la faveur du printemps birman. En Asie toujours, l'Inde (140e, moins 9 places) est à son pire niveau depuis 2002. Notamment en cause, une censure du Net qui continue à se développer.
La Chine (174e) « ne montre aucun signe d'amélioration » avec toujours un grand nombre de journalistes et de net-citoyens en prison et une web-censure qui « demeure un obstacle majeur pour l'accès à l'information », selon le rapport.


RSF souligne aussi que « le tour de vis répressif mis en place depuis le retour à la présidence de Vladimir Poutine » fait perdre six places à la Russie qui devient 148e.
Enfin, le rapport estime que si 16 pays de l'Union européenne figurent toujours dans les trente premières places du classement, « le modèle européen s'érode ». « Les institutions instrumentalisent dangereusement les "lois bâillons" », comme en Hongrie (56e, -16 places) et en Grèce (84e, -14 places).
Pour son classement, RSF table sur six critères pour chaque pays : le pluralisme, l'indépendance des médias, les notions d'environnement et d'autocensure, le cadre légal, la transparence et enfin les infrastructures d'information. Chaque pays obtient une « note » de 0 à 100, zéro représentant une « situation idéale ».

 

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Paoli pour la tenue des élections à la date prévue | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

31/1/2013-Paoli pour la tenue des élections à la date prévue

L'ambassadeur de France, Patrice Paoli, a effectué hier une tournée à Tyr où il a été accueilli par le caïmacam du caza, Hassan Aidibi. M. Paoli s'est rendu au siège de la Fédération des municipalités de Tyr, où un nombre de jeunes s'étaient rassemblés pour appeler à la libération du prisonnier libanais Georges Abdallah.
L'ambassadeur de France s'est également rendu à l'école Cadmos, à l'est de la ville de Tyr.
En réponse à une question, M. Paoli a indiqué que les Libanais devraient s'entendre sur un projet de loi électorale, soulignant l'importance d'organiser les élections à la date prévue. Il a également rappelé que Paris encourage le dialogue, réaffirmant que son pays tient à la souveraineté et à l'indépendance du Liban.
Se penchant sur le dossier des réfugiés syriens, il a souhaité que la communauté internationale aide le Liban et les pays voisins.
Concernant le dossier de Georges Abdallah, M. Paoli a noté que l'affaire est entre les mains de la justice française et qu'un comité a été mis en place au Liban pour suivre le dossier, mettant l'accent sur le dialogue entre le Liban et la France dans ce cadre.

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PALESTINE SAINT-SIEGE

> Cite du Vatican,31 janvier 2013 (VIS). Dans le sillage des négociations conduites ces dernières années entre l'OLP et le Saint-Siège, une réunion officielle s'est tenue hier à Ramallah, près le Ministère palestinien des affaires étrangères, sous la présidence de M.Riad Al-Malki, Ministre des affaires étrangères palestinien, et de Mgr.Ettore Balestrero, Sous Secrétaire pour les relations avec les états. Les parties ont débattu de leur projet d'accord, et en particulier de son préambule et de son premier chapitre. Le climat de la réunion a confirmé les bonnes relations entre l'Etat de Palestine et de Saint-Siège, dont les délégations ont exprimé le voeu d'accélérer les négociations afin de conclure au plus tôt ce projet. Un groupe technique mixte se réunira prochainement pour faire avancer les travaux. La délégation de l'OLP a remercié le Saint-Siège pour le versement de 100.000 euros destinés à la restauration de la Basilique de la Nativité à Bethléem.

Le patriarche maronite dénonce les influences étrangères dans le conflit syrien | La-Croix.com

LA CRAINTE DU SCÉNARIO IRAKIEN

Le patriarche maronite Béchara Raï a vivement dénoncé les États qui fournissent de l'argent, des armes et des moyens divers au régime et à l'opposition en Syrie, affirmant qu'ils devront répondre de « crimes devant le tribunal de l'Histoire », a rapporté mardi 29 janvier l'agence vaticane Fides.

Selon Fides et Radio Vatican, qui reprend aussi ces propos, le cardinal Raï les a tenus dimanche 27 janvier lors d'une messe au Patriarcat maronite de Bkerke, au nord de Beyrouth, consacrée à l'accueil des dizaines de milliers de réfugiés syriens au Liban.

Les responsables des différentes Églises du Proche-Orient perçoivent de manière dramatique l'évolution du destin des chrétiens de Syrie, dont beaucoup fuient leurs villes et villages, ou sont assiégés dans leurs quartiers.

Certains dénoncent l'islamisme violent ou menaçant à leur encontre de la part de certaines milices, formées en partie de djihadistes étrangers, qui jouent un rôle accru dans le conflit. Ils craignent le renouvellement de ce qui s'est passé en Irak pour les chrétiens après la chute de Saddam Hussein en 2003.

Des chrétiens, en majorité favorables au régime Assad par peur de l'islamisme, ont aussi souvent la perception que le Saint-Siège et les Églises d'Occident n'interviennent pas assez fermement en leur faveur, voire les oublient ou sont trop prudents.

Très inquiet, Benoît XVI a lancé de multiples appels à une solution par le dialogue, qui paraît aujourd'hui très difficile à mettre en œuvre, ainsi qu'à la solidarité avec les déplacés et réfugiés. La diplomatie vaticane prône traditionnellement la réconciliation, le pardon, la négociation, et ne voit pas d'un bon œil les interventions étrangères dans les conflits, comme celles du passé en Irak et en Libye.



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Bkerké et les ulémas musulmans désapprouvent la légalisation du mariage civil facultatif | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Bkerké et les ulémas musulmans désapprouvent la légalisation du mariage civil facultatif-OLJ-30/1/2013

Liban

Il semblerait que les déclarations du mufti Mohammad Rachid Kabbani lundi ont poussé les instances religieuses chrétiennes à briser leur silence à propos de la législation du mariage civil. Le responsable médiatique du siège patriarcal de Bkerké, l'avocat Walid Ghayad, a annoncé hier qu'« il convient d'éliminer le confessionnalisme des esprits avant de l'éliminer des textes de loi, et que le mariage civil ne détruira pas le confessionnalisme ».


« Le patriarche Raï a déjà fait part de son avis à ce sujet, et la position de l'Église est claire : uniquement les non-croyants doivent avoir recours à ce genre de mariage », a précisé M. Ghayad, qui a noté qu'« une loi est par nature obligatoire et ne peut pas être facultative ». Il a estimé que « le débat autour du mariage civil a été ouvert pour être exploité aux législatives ».


Par ailleurs, les ulémas musulmans au Liban se sont réunis hier à Dar el-Fatwa pour affirmer leur soutien au mufti de la République. Ils ont appelé à « clore définitivement le dossier du mariage civil, car il aiguise les tensions confessionnelles, déséquilibre la vie communautaire, et pourrait mettre les familles en danger ». Les ulémas ont déclaré que « leurs réunions resteront ouvertes jusqu'à ce que cette affaire soit réglée ».

 

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Le Saint-Siège donne 100 000 € pour la restauration de la basilique de Bethléem | La-Croix.com

Le Saint-Siège donne 100 000 € pour la restauration de la basilique de Bethléem | La-Croix.com-301/2013

Le ministre des affaires étrangères de l'Autorité palestinienne Riyad al-Maliki a reçu mercredi 30 janvier une délégation du Saint-Siège conduite par Mgr Ettore Balestrero, sous-secrétaire pour les relations avec les États, afin de discuter d'un possible accord entre Rome et la Palestine.

Selon l'agence officielle palestinienne Ma'an, Riyad al-Maliki a souligné l'importance de renforcer les relations entre le Saint-Siège et la Palestine.

Il a par ailleurs remercié le Saint-Siège pour la donation de 100 000 € destinée à restaurer l'église de la Nativité de Bethléem.

En octobre, la France avait elle aussi donné 200 000 € pour la restauration du toit de la basilique inscrite le 29 juin dernier au patrimoine mondial de l'Unesco. Selon le Fonds mondial pour les monuments (WMF), la basilique de la Nativité de Bethléem fait partie des 100 sites les plus menacés à travers le monde, notamment à cause de l'infiltration d'eau par la toiture et le pourrissement de la charpente.

L'Autorité palestinienne s'était alors engagée à financer les travaux mais parvient difficilement à réunir les fonds nécessaires.



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Vingt ans de discussions entre Israël et le Saint-Siège | La-Croix.com

Vingt ans de discussions entre Israël et le Saint-Siège | La-Croix.com03/1/2013

1992. Le Saint-Siège et Israël entament des pourparlers permettant la mise en place d'une commission bilatérale permanente de travail.

30 décembre 1993. Signature, à Jérusalem, de l'« Accord fondamental », qui entre en vigueur le 10 mars 1994. Il reconnaît la liberté de religion et de conscience et la liberté de l'Église catholique de remplir sa mission en Israël, qui est reconnu comme État par le Saint-Siège. Il prévoit également un accord ultérieur « sur des problèmes de propriété et des questions économiques et fiscales concernant l'Église catholique en général, ou des institutions ou communautés catholiques particulières ».

Juin 1994. Mise en place de relations diplomatiques entre le Saint-Siège et l'État d'Israël.

10 Novembre 1997. Signature d'un nouvel accord garantissant la pleine reconnaissance de la personnalité juridique de l'Église et des organismes ecclésiastiques.

1999. Début de discussions sur les questions financières et fiscales encore en suspens, et sur l'obtention ou le renouvellement des visas de longue durée pour les prêtres et religieux non israéliens (en vue de la poursuite d'études ou pour exercer un ministère en Terre sainte)

21-26 mars 2000. Visite de Jean-Paul II en Israël.

11-15 mai 2009. Visite de Benoît XVI en Israël.



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ZENIT - Chaldéens: une Eglise souffrante, animée par l'Esprit-Saint

29/1/2013-CHALDÉENS: UNE EGLISE SOUFFRANTE, ANIMÉE PAR L'ESPRIT-SAINT

Benoît XVI a convoqué le Synode des évêques de l'Église chaldéenne ce 28 janvier au Vatican pour l'élection de leur nouveau patriarche, et non à Bagdad, pour des raisons de sécurité.

Le patriarche et cardinal Emmanuel III Delly (85 ans) a en effet présenté sa démission en décembre 2012, pour raison d'âge.
Ce synode est présidé par le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, le cardinal Leonardo Sandri. Il est composé des dix-sept évêques représentant les communautés irakiennes d'Irak et de la diaspora, notamment d'Europe et d'Amérique du Nord.
Rappelons que les Chaldéens d'Irak représentaient quelque 550.000 personnes en Irak, avant la Guerre du Golfe de 2003, et 150.000 dans la diaspora: l'exode a aujourd'hui inversé les chiffres.
Lundi matin, Mgr Enrico Dal Covolo, recteur magnifique de l'Université pontificale du Latran, a proposé aux évêques électeurs une méditation sur la première communauté de Jérusalem, icône de l'Eglise et de toute communauté chrétienne.
Sergio Centofanti (Radio Vatican en italien) a recueilli les réflexions du cardinal Sandri.

Quel est le vœu du pape pour ce synode ?
Cardinal Sandri – Celui de réaliser dans la communion et dans la mission la vie nouvelle de l'Eglise chaldéenne, avec l'élection du nouveau patriarche. Le Saint-Père a envoyé sa bénédiction et il suit de près ce synode qui marquera l'avenir de l'Eglise catholique chaldéenne.
Dans ce synode, nous sommes en présence d'une petite mosaïque de la souffrance du Moyen-Orient : les évêques d'Irak, et nous savons bien tout ce qu'ils ont souffert et ce qu'ils souffrent encore ; deux évêques d'Iran, les évêques de la diaspora (aux Etats-Unis, au Canada, en Australie), un du Liban et enfin l'évêque de Syrie, pays dont nous touchons la souffrance chaque jour à travers les moyens de communication.
Cette Eglise souffrante est donc réunie, éclairée par le Saint Esprit, pour choisir le nouveau chef qui la guidera dans la collégialité et dans la synodalité pendant les prochaines années. Et le pape espère qu'en cette Année de la foi, ce sera un moment de croissance qui portera du fruit après tant de souffrances et de douleur.

Quels sont les principaux défis que devra affronter l'Eglise chaldéenne ?
Ce sont les mêmes défis que ceux de l'Eglise en général : la foi et, dans le cas particulier de l'Eglise chaldéenne, évidemment, une grande importance est réservée au dialogue œcuménique et au dialogue interreligieux. 
Le manque de foi, parce que les chrétiens sont peu nombreux et beaucoup des nôtres ont dû fuir, émigrer, aller ailleurs chercher cette paix et cette sécurité qui faisaient défaut dans leur patrie.
Dans cette situation de violence et de souffrance, la foi s'est affaiblie. En cette Année de la foi, le pape nous appelle précisément à la fortifier et à la vivre intensément de sorte que ce ne soit pas seulement une foi intellectuelle, une foi en paroles, mais une foi de vie qui se transmet à travers l'exemple et le témoignage personnels.

Vous êtes allé récemment en Irak : quelles impressions avez-vous rapportées ?
L'impression que malgré tout ce que nous apprenons par les nouvelles, sur la situation de violence et de terrorisme, il existe une Eglise vivante, l'Eglise d'Irak, qui se manifeste à travers l'Eglise chaldéenne, à travers l'Eglise syro-catholique ou à travers l'Eglise latine. Il y a nos frères qui vivent l'Evangile, qui cherchent à mettre toute leur vie entre les mains du Père, à travers Jésus-Christ, dans la communion de l'Esprit-Saint.
Et cela, je l'ai vu dans les liturgies auxquelles j'ai participé et qui m'ont vraiment encouragé dans l'espérance d'un avenir meilleur. Et puis la sensation de voir qu'ils appartiennent de tout leur cœur à l'Eglise universelle, à l'Eglise catholique ; ils sentent l'étreinte paternelle du pape, ils sentent sa proximité et la nôtre, nous qui, par la prière et l'affection, les suivons toujours avec tant d'admiration et tant de fraternité.
Dans les pays arabes, un vent islamiste souffle actuellement. 

Quel dialogue est possible, aujourd'hui, avec le monde musulman ?
C'est d'abord le dialogue auquel nous invite le concile Vatican II : après avoir parlé de nos frères juifs, il parle aussi, en premier lieu, des musulmans et de ceux qui appartiennent à d'autres religions. Avec les musulmans, nous partageons la foi dans le Dieu unique.
Mais il y a un engagement commun qui peut être associé aussi à ce qu'on appelle le printemps arabe et qui consiste à donner toute son importance à la dignité de la personne humaine, à cette dignité qui se manifeste dans sa liberté, spécialement dans la liberté religieuse, et dans la défense des droits fondamentaux des hommes et des femmes.

Mais il existe des craintes pour l'avenir parmi les chrétiens ?
Vivant dans un pays à majorité islamique, les chrétiens peuvent avoir des craintes, mais pas tant à cause de l'islam, parce que l'islam aussi est une religion qui veut la concorde et la paix; c'est tout ce qui est déformation de l'islam, comme la violence ou la volonté d'imposer sa religion par la force, ce qui n'a rien à voir avec l'islam. Avec l'islam authentique, il y a une possibilité de dialogue et d'entente.

Traduction d'Hélène Ginabat

L'accord préalable écrit de l'éditeur est nécessaire pour toute reproduction des informations de ZENIT.



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ZENIT - Syrie : l'horreur au quotidien à Alep

SYRIE : L'HORREUR AU QUOTIDIEN À ALEP

Déclarations de l'archevêque arménien catholique

« Nous nous sommes habitués à l'horreur du quotidien », déplore Mgr Boutros Marayati, archevêque d'Alep des arméniens catholiques qui décrit « le bruit continu des bombardements », un « état de tension et de peur jour et nuit », un quotidien « où l'on ne trouve pas même l'eau pour boire et le carburant pour chauffer les maisons ».

Mgr Boutros Marayati, décrit à l'agence vaticane Fides la situation vécue par les habitants de la métropole syrienne où ont été retrouvés hier des dizaines de cadavres de jeunes, victimes d'exécutions sommaires collectives.

Tension et peur jour et nuit

 « Il y a toujours des nouvelles relatives à de nouveaux massacres. Il y a le bruit continu des bombardements. On vit dans un état de tension et de peur jour et nuit. Il est difficile de survivre dans un quotidien où l'on ne trouve pas même l'eau pour boire et le carburant pour chauffer les maisons ».

Pour l'archevêque, « la conséquence de la condition dans laquelle nous vivons depuis plus d'un an est que nous nous sommes habitués à l'horreur du quotidien ».

 « Bouleversés comme nous le sommes par tout cela nous n'avons presque pas le temps de prendre conscience des choses terribles dans lesquelles nous sommes immergés. Le massacre qui a eu lieu à l'Université voici quelques jours, dans le cadre duquel nous avons également perdu la pauvre Sœur Rima, semble déjà lointain », ajoute-t-il.

Les moyens de communication gouvernementaux ont attribué la responsabilité du massacre aux brigades djihadistes de Jabhat Al-Nusra, alors que les groupes de la coalition d'opposition ont parlé de « nouveau et terrible massacre perpétré par le régime », précise Fides.

Déformation des informations

Selon Mgr Boutros Marayati, l'impossibilité de vérifier les conditions réelles des effusions de sang rend encore plus difficile la condition des populations dans le cadre du conflit : « Nous percevons qu'il existe une déformation de toutes les informations. On ne peut se fier à ce que l'on entend dire et il n'existe aucune possibilité de vérifier, pas même en ce qui concerne des faits qui se déroulent dans nos quartiers, à une distance réduite ».

« Maintenant aussi, on entend des explosions mais nous ne savons pas de qui elles arrivent et contre qui elles sont dirigées. Nous sommes au centre d'une guerre mais nous la vivons comme si nous étions dans le noir, sans comprendre véritablement ce qui se passe. Nous nous demandons seulement quand et comment tout cela finira. Et nous prions le Seigneur, afin qu'Il nous garde et nous protège », conclut-il.

Des niveaux d'horreur sans précédent

Selon l'agence Misna, l'Observatoire syrien pour les droits de l'homme basé à Londres a signalé dans la ville d'Alep « des dizaines d'exécutions sommaires » dans le quartier du Boustan al-Kasr. Des sources médicales proches de l'opposition indiquent avoir découvert plus de soixante corps, les yeux bandés et les mains attachées derrière le dos.

Suite à ce nouveau massacre, M. Lakhdar Brahimi, médiateur international de l'ONU et de la Ligue arabe, envoyé en Syrie, a tiré le signal d'alarme : « le pays se disloque sous nos yeux » dans une guerre qui a atteint « des niveaux d'horreur sans précédent ».

Il a fortement appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à « faire pression sur les parties en conflit pour parvenir à un compromis ».

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a averti que « la souffrance de la population a atteint des niveaux sans précédent », dénonçant l'accès de plus en plus difficile à certaines zones touchées. Médecins Sans Frontières (MSF) a signalé le « grave déséquilibre » dans la division de l'aide internationale, le « Croissant-Rouge » syrien étant la seule organisation autorisée par les autorités à distribuer l'aide humanitaire, ce qui signifie que « les zones sous contrôle gouvernemental reçoivent la quasi-totalité de l'aide internationale ».

Selon les Nations Unies, quelque 60.000 personnes ont trouvé la mort en 22 mois de conflit, et les nations voisines ont accueilli plus de 700.000 réfugiés syriens.

Les affrontements se poursuivent dans l'Est, à Deir Ezzor, où après avoir pris le contrôle de deux ponts stratégiques sur l'Euphrate, les rebelles gagnent du terrain sur les forces du gouvernement, précise la même source.



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mercredi 30 janvier 2013

Les propos du mufti provoquent un tollé sur la Toile | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Les propos du mufti provoquent un tollé sur la Toile

Mariage civil

Le Web a été hier le théâtre d'une vague de protestations contre le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, qui avait affirmé lundi que « tout responsable musulman qui approuverait la légalisation du mariage civil serait considéré comme apostat et traître à la religion musulmane ».


À titre d'exemple, la journaliste Paula Yaacoubian s'est empressée de répondre à cette fatwa sur Twitter. « Trahir la religion est sanctionné par la peine de mort. Le mufti veut-il nous tuer tous ? » s'est-elle interrogée. Ses propos ont été salués par la présentatrice Rabiaa Zayyat

C'est là un exemple parmi tant d'autres de la révolte occasionnée par les propos du mufti.


Nombre de Libanais se sont ainsi déchaînés sur la Toile. « Vivons-nous dans un État religieux ou dans un État civil ? De part et d'autre, nous sommes encerclés par la wilayat el-fakih, le mufti, Bkerké et le projet de loi du Rassemblement orthodoxe », lance Bassel sur Twitter.

De son côté, Walid aurait souhaité « entendre le mufti monter au créneau lorsqu'il avait reçu l'ambassadeur syrien (Ali Abdel Karim Ali) et que la machine à tuer fauchait les innocents à Homs ».


Quant à l'ancien général Pierre Haji Georgiou, il a affirmé, aux antipodes du mufti : « Nous autres, Libanais, laverons (les apostats) et les enterrerons avec tout l'amour et le respect que se doit de recevoir un être humain libre. »


Les réactions des internautes ont même dépassé le cadre strictement libanais. C'est ainsi que Chahinaz, une jeune Tunisienne, a jugé que « les propos du mufti faisaient du peuple tunisien entier des mécréants ». Quant à Philippe Guillaud, il a fait remarquer sur la page Facebook de l'Orient-Le Jour qu'« en France, on se bat pour le mariage gay... et au Liban, pour le mariage civil... ».

 

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Mariage civil : Sleiman insiste, Mikati botte en touche



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Liban: la question du mariage civil agite la société - La Matinale - La Vie

Matinale

Natalia Trouiller
Crée le 28/01/2013 / modifié le 28/01/2013

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4.14 millions d'habitants répartis en 18 communautés religieuses, et pas de mariage civil. Au Liban, pour se marier, on fait appel à un clerc, pas à un officier d'état civil. Ce qui complique singulièrement les histoires de mariage, et surtout de divorces entre membres de communautés différentes, car cela oblige souvent l'un des deux à se convertir à la religion de l'autre, avec pour effet que les questions de succession ou de divorce seront réglées selon les critères religieux de la communauté choisie. Certains, pour contourner cela, vont se marier à l'étranger, notamment à Chypre, puis font reconnaître leur union ultérieurement au Liban. Le débat sur le sujet a été relancé par Khouloud Soukkarieh et Nidal Darwich, un couple mixte chiite-sunnite, qui s'est marié symboliquement civilement avant de demander la reconnaissance de ce mariage. Sur ce point, le président chrétien Michel Sleimane s'est déclaré plutôt favorable à une loi, quand son premier ministre, le sunnite Najib Mikati, y est plutôt réticent.



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ZENIT - Chaldéens: une Eglise souffrante, animée par l'Esprit-Saint

http://www.zenit.org/article-33291?l=french-29/1/2013
CHALDÉENS: UNE EGLISE SOUFFRANTE, ANIMÉE PAR L'ESPRIT-SAINT- 

Benoît XVI a convoqué le Synode des évêques de l'Église chaldéenne ce 28 janvier au Vatican pour l'élection de leur nouveau patriarche, et non à Bagdad, pour des raisons de sécurité.

Le patriarche et cardinal Emmanuel III Delly (85 ans) a en effet présenté sa démission en décembre 2012, pour raison d'âge.
Ce synode est présidé par le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, le cardinal Leonardo Sandri. Il est composé des dix-sept évêques représentant les communautés irakiennes d'Irak et de la diaspora, notamment d'Europe et d'Amérique du Nord.
Rappelons que les Chaldéens d'Irak représentaient quelque 550.000 personnes en Irak, avant la Guerre du Golfe de 2003, et 150.000 dans la diaspora: l'exode a aujourd'hui inversé les chiffres.
Lundi matin, Mgr Enrico Dal Covolo, recteur magnifique de l'Université pontificale du Latran, a proposé aux évêques électeurs une méditation sur la première communauté de Jérusalem, icône de l'Eglise et de toute communauté chrétienne.
Sergio Centofanti (Radio Vatican en italien) a recueilli les réflexions du cardinal Sandri.

Quel est le vœu du pape pour ce synode ?
Cardinal Sandri – Celui de réaliser dans la communion et dans la mission la vie nouvelle de l'Eglise chaldéenne, avec l'élection du nouveau patriarche. Le Saint-Père a envoyé sa bénédiction et il suit de près ce synode qui marquera l'avenir de l'Eglise catholique chaldéenne.
Dans ce synode, nous sommes en présence d'une petite mosaïque de la souffrance du Moyen-Orient : les évêques d'Irak, et nous savons bien tout ce qu'ils ont souffert et ce qu'ils souffrent encore ; deux évêques d'Iran, les évêques de la diaspora (aux Etats-Unis, au Canada, en Australie), un du Liban et enfin l'évêque de Syrie, pays dont nous touchons la souffrance chaque jour à travers les moyens de communication.
Cette Eglise souffrante est donc réunie, éclairée par le Saint Esprit, pour choisir le nouveau chef qui la guidera dans la collégialité et dans la synodalité pendant les prochaines années. Et le pape espère qu'en cette Année de la foi, ce sera un moment de croissance qui portera du fruit après tant de souffrances et de douleur.

Quels sont les principaux défis que devra affronter l'Eglise chaldéenne ?
Ce sont les mêmes défis que ceux de l'Eglise en général : la foi et, dans le cas particulier de l'Eglise chaldéenne, évidemment, une grande importance est réservée au dialogue œcuménique et au dialogue interreligieux. 
Le manque de foi, parce que les chrétiens sont peu nombreux et beaucoup des nôtres ont dû fuir, émigrer, aller ailleurs chercher cette paix et cette sécurité qui faisaient défaut dans leur patrie.
Dans cette situation de violence et de souffrance, la foi s'est affaiblie. En cette Année de la foi, le pape nous appelle précisément à la fortifier et à la vivre intensément de sorte que ce ne soit pas seulement une foi intellectuelle, une foi en paroles, mais une foi de vie qui se transmet à travers l'exemple et le témoignage personnels.

Vous êtes allé récemment en Irak : quelles impressions avez-vous rapportées ?
L'impression que malgré tout ce que nous apprenons par les nouvelles, sur la situation de violence et de terrorisme, il existe une Eglise vivante, l'Eglise d'Irak, qui se manifeste à travers l'Eglise chaldéenne, à travers l'Eglise syro-catholique ou à travers l'Eglise latine. Il y a nos frères qui vivent l'Evangile, qui cherchent à mettre toute leur vie entre les mains du Père, à travers Jésus-Christ, dans la communion de l'Esprit-Saint.
Et cela, je l'ai vu dans les liturgies auxquelles j'ai participé et qui m'ont vraiment encouragé dans l'espérance d'un avenir meilleur. Et puis la sensation de voir qu'ils appartiennent de tout leur cœur à l'Eglise universelle, à l'Eglise catholique ; ils sentent l'étreinte paternelle du pape, ils sentent sa proximité et la nôtre, nous qui, par la prière et l'affection, les suivons toujours avec tant d'admiration et tant de fraternité.
Dans les pays arabes, un vent islamiste souffle actuellement. 

Quel dialogue est possible, aujourd'hui, avec le monde musulman ?
C'est d'abord le dialogue auquel nous invite le concile Vatican II : après avoir parlé de nos frères juifs, il parle aussi, en premier lieu, des musulmans et de ceux qui appartiennent à d'autres religions. Avec les musulmans, nous partageons la foi dans le Dieu unique.
Mais il y a un engagement commun qui peut être associé aussi à ce qu'on appelle le printemps arabe et qui consiste à donner toute son importance à la dignité de la personne humaine, à cette dignité qui se manifeste dans sa liberté, spécialement dans la liberté religieuse, et dans la défense des droits fondamentaux des hommes et des femmes.

Mais il existe des craintes pour l'avenir parmi les chrétiens ?
Vivant dans un pays à majorité islamique, les chrétiens peuvent avoir des craintes, mais pas tant à cause de l'islam, parce que l'islam aussi est une religion qui veut la concorde et la paix; c'est tout ce qui est déformation de l'islam, comme la violence ou la volonté d'imposer sa religion par la force, ce qui n'a rien à voir avec l'islam. Avec l'islam authentique, il y a une possibilité de dialogue et d'entente.

Traduction d'Hélène Ginabat

L'accord préalable écrit de l'éditeur est nécessaire pour toute reproduction des informations de ZENIT.



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Syrie/Liban: le Patriarche, des maronites, SB le Cardinal Béchara Boutros Rai interpelle l'ONU - Le blog de Père Patrice Sabater

556498_333918526683847_592836127_n.jpg ROME, 29 janvier 2013 (Zenit.org) - « Nous appelons les responsables des Etats qui font la guerre en Syrie par des renforts d'argent, d'armes et de matériel, soit pour le régime, soit pour l'opposition - cela est devenu manifeste -, à mettre fin à leur mauvaise action d'incitation, car se sont eux qui commettent les crimes d'assassinat, de destruction, d'agression et de déplacement des citoyens innocents. Ils en sont responsables devant le tribunal de la conscience et de l'Histoire », déclare le patriarche Béchara rai.

Le Cardinal Béchara Boutros Rai, Patriarche d'Antioche des Maronites, a fait cette vibrante dénonciation, recueillie par l'Agence vaticane Fides, dans une homélie prononcée au Siège Patriarcal de Bkerké au cours de la messe dominicale du 27 janvier, à l'occasion de la Journée de solidarité proclamée par l'Eglise maronite en faveur des réfugiés syriens accueillis au Liban (Fides 26/01/2013): le Patriarche a attribué aux fautes et aux omissions de la communauté internationale un poids décisif en ce qui concerne la continuation du conflit syrien. 

Citant l'Encyclique du Bienheureux Pape Jean XXIII, Pacem in Terris, le Cardinal interpelle l'ONU, lui demandant de « vivre la fidélité à sa responsabilité d'organisation ayant vu le jour au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale... « en vue d'un objectif fondamental et essentiel qui est la sauvegarde de la paix ... entre les peuples ».

Le Patriarche de l'Eglise maronite stigmatise également les effets déstabilisateurs que le conflit syrien menace d'avoir sur le Liban. Il appelle les différentes parties libanaises à « ne plus miser, les unes sur le régime, les autres sur l'opposition en Syrie, car en cMgr-Audo--Syrie---AED-.jpgela, ils entravent la vie publique au Liban et paralysent les décisions nationales dont, la stipulation d'une nouvelle loi électorale ». De la sorte, indique le Patriarche, sont renforcées les craintes d'une extension du conflit syrien au territoire libanais et la tendance des libanais à émigrer.

S'adressant aux réfugiés syriens, le Patriarche les invite à « être reconnaissants vis-à-vis de l'Etat libanais, de son peuple et de ses institutions, pour leur accueil et leur attention, de les respecter et de les estimer en retour, loin de toute position destructrice du tissu social, du vivre en commun et de la paix civile, tout en s'engageant à mettre en œuvre la culture libanaise fondée sur l'ouverture, l'hospitalité et l'unité dans la variété ». 

Pour le Cardinal maronite, l'Etat libanais a le devoir de « contrôler les frontières, de recenser les réfugiés et de prendre toutes les mesures pour empêcher l'infiltration des armes aux Liban ». Il faut, recommande-t-il, « déjouer, sur son territoire, toute éventualité de complot qui viserait aussi bien l'intérieur que l'extérieur, pour éviter toute exploitation religieuse, communautaire ou politique des réfugiés ». Le flux des réfugiés doit, lui aussi, être contrôlé : selon le Patriarche, il faut « œuvrer avec les Etats concernés et l'ONU pour éviter de surcharger le Liban d'un grand nombre de réfugiés qu'il ne saurait supporter socialement et économiquement ».

Source : Zenith.org



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