Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

dimanche 10 février 2013

Intronisation du patriarche grec-orthodoxe, en présence du patriarche maronite | À La Une | L'Orient-Le Jour

Intronisation du patriarche grec-orthodoxe, en présence du patriarche maronite | À La Une | L'Orient-Le Jour-10/2/2013

Les dignitaires des églises d'Orient, dont le cardinal maronite Mgr Béchara Boutros Raï, ont assisté dimanche à l'intronisation sous haute sécurité à Damas de Youhana el-Yazigi, patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, à l'église de la Croix sacrée, qui a pris ses nouvelles fonctions sous le nom de Jean X.

Tireurs d'élite sur les toits, stationnement interdit, fouilles et portails magnétiques, la cérémonie à Qassar, au cœur de la capitale syrienne, était entourée de mesures de sécurité exceptionnelles alors que le pays est en proie à un conflit qui a fait plus de 60.000 morts en près de deux ans, selon l'ONU.

Des invités triés sur le volet y assistaient alors que les autres fidèles pouvaient regarder la liturgie à l'extérieur sur un écran géant. Les chrétiens syriens, qui représentent environ 5% de la population, sont en majorité orthodoxes.

 (Pour mémoire : Les chrétiens, premier groupe religieux au monde)

Mgr Raï, arrivé samedi du Liban, et le patriarche grec-catholique Grégoire Laham, étaient présents à la cérémonie alors que les autres Eglises ont envoyé des représentants de moindre importance, a indiqué à l'AFP un membre du comité d'organisation.
La minorité chrétienne est restée globalement à l'écart de la révolte qui s'est transformée en un conflit armé opposant les rebelles aux troupes du régime de Bachar el-Assad.

 (Lire aussi : Benoît XVI veut "accompagner la vie des chrétiens du Moyen-Orient" via le patriarche Raï)

Le ministre pour les Affaires de la Présidence Mansour Azzam, considéré comme un conseiller très écouté de M. Assad, y représentait le chef de l'Etat. D'autres ministres étaient aussi présents à la messe qui a été suivie par le cérémonial d'intronisation. Le nouveau patriarche Jean X a présidé ensuite un déjeuner.

Mgr Raï à la cathédrale Saint Antoine, à Damas. Photo AFP

 Dans son discours lors de la cérémonie, le patriarche Jean X a déclaré que "la Syrie trouvera la voie du salut par le dialogue et retrouvera son visage d'antan." Et de poursuivre : "Dieu n'accepte pas que se brise la vie que nous partageons avec les non-chrétiens pour des causes politiques et parce que chez nous comme chez eux il y a des gens qui adhèrent à des tendances fondamentalistes n'ayant rien à voir avec la religion". Affirmant qu'il priera et œuvrera à l'unité en Syrie, le nouveau patriarche a prié Dieu pour qu'Il l'accompagne dans sa responsabilité. Jean X a enfin assuré qu'il n'oublie pas le Liban, saluant son peuple et son président.

 Le chef de l'Eglise maronite a de son côté prononcé un discours dans lequel il s'est adressé au nouveau patriarche : "Vous prenez en charge vos fonctions dans un contexte difficile pour la Syrie blessée et souffrante. Nous avons vécu au Liban cette blessure béante causée par les guerres absurdes." Et Mgr Raï de poursuivre : "Nous somme venus aujourd'hui (en Syrie) pour exprimer notre solidarité avec notre peuple souffrant et blessé, portant l'évangile de la paix, l'évangile de la fraternité, l'évangile de la dignité humaine." Pour le patriarche maronite, "tout sang innocent versé sur cette bonne terre est une larme de Jésus Christ."

 Samedi, le cardinal Raï, qui effectue la première visite en Syrie d'un dignitaire religieux maronite de ce rang depuis l'indépendance du Liban en 1943, a appelé dans une homélie à Damas à des réformes en Syrie et a prôné le dialogue.

Cette visite divise profondément les chrétiens libanais favorables et hostiles au régime de Damas, alors que Syrie avait exercé pendant quelque 30 ans une tutelle sur le Liban voisin avant d'en retirer ses troupes en 2005.

 Répondant aux critiques, le cardinal Raï a indiqué dimanche être venu pour "rencontrer les chrétiens et notamment les 60.000 maronites" et a souligné que l'église "est toujours contre la guerre et pour le dialogue".

 Dans une première réaction officielle syrienne à la visite du patriarche Raï à Damas, le vice-ministre des Affaires étrangères, Fayçal Mokdad, a déclaré que les peuples libanais et syrien sont un seul peuple, ajoutant que Mgr Raï est aujourd'hui "chez lui".

Le nouveau patriarche Yazigi a été élu le 17 décembre au monastère de Balamand au nord de Beyrouth. Né il y a 57 ans à Lattaquié (nord-ouest syrien), il est originaire de Mar Marita, la plus grande vallée chrétienne de Syrie. Il était le métropolite grec-orthodoxe de l'Europe de l'ouest et centrale.

 Pour mémoire

La part de responsabilité des chrétiens d'Orient dans leurs propres malheurs

Les chrétiens sont les croyants les plus persécutés


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Selection des derniers acrticles sur les actualites des chretiens du liban et de la Syrie

Selection des derniers acrticles sur les actualites des chretiens du liban et de la Syrie :

1-Le patriarche grec-orthodoxe intronisé dans Damas en guerre

Romandie.com - ‎Il y a 2 heures ‎
DAMAS - Le nouveau patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, Youhana Yazigi, a appelé au dialogue pour mettre fin à la guerre en Syrie lors de son intronisation dimanche à Damas, sur fond de crépitement des armes automatiques.
2-

Les patriarches maronite et melkite expriment leur soutien à la ...

La Croix - ‎Il y a 2 heures ‎
Le patriarche maronite Béchara Raï célèbre la messe à la cathédrale Saint Antoine de Damas, le 9 février. Voir aussi. Le patriarche maronite célébrera le 10 février une messe en Syrie. Dans le cadre de la visite qu'il effectuait en Syrie les 9 et 10 février 2013, ...
3-

Visite historique du patriarche maronite à Damas

FRANCE 24 - ‎Il y a 5 heures ‎
Le chef de l'église maronite Bechara Boutros Raï est à Damas où il doit participer dimanche à l'intronisation du nouveau patriarche grec-ortodhoxe. C'est la première visite d'un patriarche maronite en Syrie depuis 1943. Par FRANCE 24 ...

4-

Arrivée du patriarche maronite du Liban à Damas

Radio Chine Internationale - ‎Il y a 9 heures ‎
Le patriarche maronite du Liban Mgr Beshara Rai est arrivé samedi à Damas pour présider une messe dans une église de Damas et participer à l'investiture du nouveau patriarche de l'église orthodoxe grecque d'Antioche, dont le siège de trouve à Damas, ...

5-Le patriarche maronite prie à Damas pour la fin de la violence

Romandie.com - ‎Il y a 21 heures ‎
DAMAS - Le patriarche maronite Bechara Boutros Raï a effectué samedi à Damas la première visite depuis 70 ans d'un responsable maronite de ce rang en Syrie et a appelé dans une homélie à des réformes, en prônant le dialogue dans le pays en proie à ...

6-Le patriarche maronite se rendra dimanche 10 février à Damas

La Croix - ‎9 févr. 2013‎
Le patriarche maronite S.B. Bechara Boutros Raï est arrivé samedi 9 février en Syrie pour assister dimanche à l'intronisation de Youhana Yazigi, patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, a indiqué la télévision syrienne. Il est arrivé en Syrie par...

7-ALERTE - Visite dimanche à Damas du patriarche maronite à Damas

Romandie.com - ‎9 févr. 2013‎
DAMAS - Le patriarche maronite Bechara Boutros Raï effectuera dimanche une visite à Damas pour assister à l'intronisation de Youhana Yazigi, patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, a affirmé un responsable de cette Eglise. Oui, il viendra ...

8- Le nouveau patriarche a été intronisé à Damas

Voix de la Russie - ‎Il y a 1 heure ‎
La cérémonie de l'intronisation du nouveau patriarche de l'Église orthodoxe d'Antioche, John X a eu lieu à Damas. Avant la cérémonie, les tireurs d'élite du gouvernement central ont été déployés sur les toits des bâtiments près de l'église de la Sainte-Croix ...

10- Intronisation du patriarche grec-orthodoxe, en présence du ...

L'Orient-Le Jour - ‎Il y a 6 heures ‎
Youhanna el-Yazigi a été élu, le 17 décembre 2012, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient. AFP PHOTO / IBRAHIM CHALHOUB. syrie Raï de Damas : "Tout sang innocent versé sur cette bonne terre est une larme de Jésus Christ." Sur le même sujet ...

11- Cérémonie chrétienne sous haute sécurité

20 minutes.ch - ‎Il y a 7 heures ‎
Les dignitaires des églises d'Orient, dont le cardinal maronite Bechara Boutros Raï, ont assisté dimanche à l'intronisation à Damas de Youhana Yazigi, patriarche grec-orthodoxe d'Antioche. Voir le diaporama en grand ». Revoir le diaporama. 10.02 Le ...

12-Intronisation sous haute sécurité à Damas du patriarche grec ...

L'Orient-Le Jour - ‎Il y a 7 heures ‎
Les dignitaires des églises d'Orient, dont le cardinal maronite Bechara Boutros Raï, ont assisté dimanche à l'intronisation sous haute sécurité à Damas de Youhana Yazigi, patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, à l'église de la Croix sacrée.

-12-En visite en Syrie, Mgr Béchara Raï appelle à la fin de la violence

RFI - ‎Il y a 7 heures ‎
Technorati. Syrie / Liban -. Article publié le : dimanche 10 février 2013 - Dernière modification le : dimanche 10 février 2013. En visite en Syrie, Mgr Béchara Raï appelle à la fin de la violence. Le patriarche maronite libanais Béchara Raï célébrant une messe ...

-13-Le patriarche maronite libanais prie pour la paix à Damas

Zonebourse.com - ‎Il y a 17 heures ‎
Bechara Boutros Raï, le patriarche de l'Eglise catholique maronite libanaise, a prié samedi dans une église de Damas pour la paix en Syrie. C'est la première visite d'un patriarche maronite en Syrie depuis l'indépendance du Liban en 1943. Elle intervient à ...

-14-Raï depuis hier à Tripoli et demain à Damas

L'Orient-Le Jour - ‎8 févr. 2013‎
Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, se rendra demain, dimanche, à Damas pour assister à l'intronisation du patriarche grec-orthodoxe Mgr Youhanna X Yazigi. Une cérémonie à laquelle assisteront, entre autres, des représentants des sept Églises ...
http://news.google.com/news/story?ncl=http://www.lorientlejour.com/category/%25C3%2580%2BLa%2BUne/article/800102/A_Damas,_Rai_exprime_sa_solidarite_avec_le_peuple_syrien.html&hl=fr&geo=us


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En visite en Syrie, Mgr Béchara Raï appelle à la fin de la violence - Syrie / Liban - RFI

Par RFI -10/2/2013-Le patriarche maronite libanais Béchara Raï effectue une visite qualifiée d'historique à Damas, où il participe ce dimanche 10 février à la cérémonie d'intronisation du nouveau patriarche grec-orthodoxe Youhanna Yazigi. Cette visite, la première d'un patriarche maronite dans la capitale syrienne depuis 1943, suscite des réactions partagées au Liban.

Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

L'occasion est religieuse, mais le message est politique. En se rendant à Damas, le patriarche maronite tourne la page du contentieux historique entre la plus grande église du Liban et le régime syrien.

La visite de Béchara Raï vise à appuyer les chrétiens de Syrie, à encourager leur enracinement sur leur terre, à les inciter à ne pas perdre confiance dans l'avenir. « Une présence et un avenir aujourd'hui menacés par la montée des groupes islamistes extrémistes », ne cessent de répéter les chefs spirituels des Églises d'Orient.

Le patriarche catholique Grégoire Laham a déclaré vendredi que 1 000 chrétiens ont été tués en Syrie depuis le début des troubles, 200 000 déplacés et vingt églises détruites. C'est donc un message de solidarité et d'espoir que Béchara Raï a voulu exprimer aux chrétiens de Syrie.

Dans une homélie prononcée lors d'une messe célébrée dans une cathédrale à Bab Touma, le quartier chrétien de Damas, il a appelé toutes les parties à mettre fin à la violence. « Les réformes sont une nécessité, mais elles ne doivent pas être importées de l'extérieur. Elles doivent venir de l'intérieur par le dialogue et l'accord », a ajouté le patriarche.

La visite patriarcale à Damas a suscité des réactions mitigées au Liban. Le président de la République Michel Sleimane l'a soutenue, alors que la coalition anti-syrienne du 14 mars s'y est opposée.



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Enlevement de 3 pretres suite a la visite du patriarche maronite a Damas

خطف 3 كهنة في سوريا رداً على زيارة الراعي.. فريفر: نرجو أن يعيدوا الكهنة

اكد النائب العام الاسقفي ورئيس المحكمة المارونية في دمشق المونسنيور ميشال فريفر، ان احدا لم يعلم من قبل بزيارة البطريرك الماروني مار بشارة بطرس الراعي الى سوريا، مشيرا الى ان زيارة الراعي توجت بالصلاة خصوصا انه يزور وطن القديس مارون، واعتبر ان زيارة الراعي الى دمشق هي تاريخية.

ورأى المونسنيور فريفر في حديث للـLBCI، ان ردة فعل المؤمنين على حضور الراعي كانت ايجابية جدا بحيث طبعت نوعا من الوفاق الروحي مع الطوائف الاخرى، لافتا الى ان سوريا عاشت فترة طويلة دون التعاطي في الامور الطائفية، واعلن ان الدولة السورية اهتمت بزيارة البطريرك الماروني من الناحية الامنية .

وشدد فريفر ردا على سؤال حول اذا كان خطف 3 كهنة بالامس ردا على زيارة الراعي الى سوريا، على ان لا خوف على احد في سوريا، وقال:" في خضم ما يحدث سنتعرض الى حوادث نعتبرها عابرة، وما حدث بالامس مؤلم جدا من تطاول على المقامات الروحية، ونرجو من الخاطفين ان يعيدوا الكهنة لنعيش الروح الوطنية". وكشف فريفر عن ان سوريا تحتوي على 100000 ماروني يعيش 20000 منهم في دمشق.


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Syrie: Arrivée en Syrie du Patriarche maronite - Le blog de Père Patrice Sabater

Syrie: Arrivée En Syrie Du Patriarche Maronite

Le Patriarche maronite en visite en Syrie pour l'intronisation du Patriarche grec-orthodoxe Yazigi

 Le Patriarche maronite Bechara Boutros Raï est arrivé samedi en Syrie pour assister dimanche à l'intronisation de Youhana Yazigi, Patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, a indiqué la télévision syrienne.

Il est arrivé en Syrie par la route et doit conduire dans la soirée une messe à la cathédrale maronite de Damas, à l'occasion de la Saint Maron, selon l'Agence nationale d'information libanaise.
Il s'agit de la première visite d'un Patriarche maronite depuis l'indépendance en 1943, après celle de Mgr Antoun Boutros Arida, durant le Mandat français.
La cérémonie d'intronisation est prévue dimanche à 08H30 (06H30 GMT) à l'église de la Croix sacrée à Qassar, dans le centre de la capitale syrienne.
"La participation de plusieurs chefs d'Eglises est une manière d'exprimer la solidarité entre les Eglises alors que la Syrie est en crise, une crise qui frappe les chrétiens de Syrie", affirme samedi le quotidien libanaise An-Nahar. Les chrétiens syriens représentent environ 5% de la population.

Mgr Raï est arrivé du Liban par la route avant de participer à une messe à la cathédrale Saint Antoine, dans le quartier chrétien de Bab Touma, situé dans la vieille ville de Damas. A son arrivée à la frontière syrienne, le Patriarche maronite a souhaité la fin de la crise en Syrie, exprimant sa solidarité avec le peuple syrien qui affronte "la mort et le déplacement forcé". Dans un entretien avec la chaîne syrienne al-Ikhbariya, Mgr Raï a affirmé qu'il était heureux de participer à la cérémonie d'intronisation du Patriarche Yazigi. "C'est une joie pour toutes les Eglises", a-t-il dit.

Au cours de cette messe célébrée à l'occasion de la Saint-Maron, Mgr Raï a affirmé qu'il attendait cette visite "depuis très longtemps". Dans son homélie, il a appelé "toutes les parties" à "mettre fin à la violence" en Syrie. "Nous sommes venus prier pour la paix en Syrie, au Liban et dans toute la région", a ajouté le Patriarche maronite. 

"Je suis content d'être ici à Damas (...) C'est une occasion pour prier tous ensemble pour la paix, la tranquilité, le retour des réfugiés et pour que soient trouvées des solutions pacifiques et diplomatiques aux problèmes en cours", a dit le Patriarche.

Sur le plan politique, Mgr Raï a indiqué que les "reformes sont une nécessité dans tous les pays", mais qu'elles ne "devraient pas être imposées de l'extérieur". "Les réformes doivent venir de l'intérieur par le dialogue et l'accord", a dit dans son homélie le Patriarche maronite. Un Secrétaire d'Etat chrétien, Joseph Soueid, représentait le Président Bachar el-Assad à la messe.

Dans une Déclaration publiée par son Bureau, le Président libanais Michel Sleiman a apporté son soutien à Mgr Raï. "J'appuie cette visite et c'est au Patriarche qu'il revient d'évaluer l'intérêt des chrétiens et il ne convient pas au Chef de l'Etat de lui dire ce qu'il a à faire".
"Il n'est pas nécessaire que toute chose soit reliée à la politique. Le Patriarche Raï comme le Patriarche Yazigi connaissent l'intérêt des chrétiens et (savent) comment agir pour maintenir leur enracinement sur cette terre", a-t-il ajouté.
Si la communauté chrétienne syrienne est restée globalement à l'écart de la révolte qui s'est transformée en un conflit armé ayant fait, selon l'ONU, plus de 60.000 morts en près de deux ans, les chrétiens libanais sont profondément divisés entre pro et anti Assad.
Fin janvier, le Cardinal Raï avait vivement dénoncé les Etats qui fournissent argent, armes et moyens divers au régime du président Bachar al-Assad et à l'opposition en Syrie, affirmant qu'ils auraient à répondre de "crimes devant le Tribunal de l'Histoire".

SB. Youhana Yazigi avait été élu le 17 décembre au monastère de Balamand, au nord du Liban (région de Tripoli). Né il y a 57 ans à Lattaquié, dans le nord-ouest de la Syrie, il est originaire de Mar Marita, la plus grande vallée chrétienne de Syrie. Il était le métropolite grec-orthodoxe de l'Europe de l'ouest et centrale.(Source: olj.com - 9/02/2013 OLJ

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samedi 9 février 2013

Raï depuis hier à Tripoli et demain à Damas

Raï depuis hier à Tripoli et demain à Damas

OLJ-09/02/2013

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, se rendra demain, dimanche, à Damas pour assister à l'intronisation du patriarche grec-orthodoxe Mgr Youhanna X Yazigi. Une cérémonie à laquelle assisteront, entre autres, des représentants des sept Églises grecques-orthodoxes à travers le monde, ainsi que le patriarche grec-catholique d'Antioche et de tout l'Orient, Mgr Grégoire III Lahham. Notons que Mgr Yazigi sera le 13 février à Balamand puis le 17 à Beyrouth, où il présidera deux messes.
Mgr Raï est arrivé hier en milieu d'après-midi à Tripoli à l'occasion de la Saint-Maron. Il s'est immédiatement rendu à l'église Saint-Maron où il s'est entretenu avec les principaux responsables de l'évêché maronite de la capitale nordiste. Le cardinal Raï présidera aujourd'hui 9 février la messe en hommage au fondateur de la communauté maronite.

Réactions des internautes à cet article:
- Petite précision historique: St. Maroun n'a pas lui-même "fondé la communauté maronite". Ce sont ses disciples qui ont, d'une part, évangélisé la montagne libanaise (Ibrahim de Cyr) et, d'autre part, fondé le couvent de St Maroun qui a été le phare des chrétiens de rite syriaque fidèles au concile de Chalcédoine. Ce sont ces fidèles qui, près de trois siècles plus tard (685-687), sous la conduite de St Jean Maroun, se sont séparés de l'Église Byzantine pour fonder leur propre communauté.
Yves Prevost

- Message à l'attention de Monsieur le Cardinal Bechara Raï Monseigneur, Vous qui jouissez d'une aura considérable qui s'étend très loin au-delà des frontières du Liban. On connaït les idées courageuses qui vous animent et que vous défendez, à chaque fois, avec tant de brio, Je pense qu'avec votre déplacement prévu dimanche prochain à Damas, vous tenez une occasion insepérée pour engager un dialogue fructueux avec Bachar El Assad ou ses proches conseillers. Et, pour peu que vous fassiez en sorte de ne point faire perdre la face au chef syrien, vous pourrez grandement hâter la fin des combats meutriers qui opposent les habitants entre eux et amorcer ce processus de paix que demande tout le peuple, sans exception, reclame avec enolrmément d'insistance et de désepoir Aussi, je vous dis du fond du coeur : " Bonne chance à vous...! ". Et souvenez-vous que le monde entier aura yeux braqués sur vous Le monde entier est convaincu que la paix est imminente et cette paix, Monseigneur Raï, ce sera bien la vôtre car sera sans conteste possible vous, Monseigneur Ra, qui l'aurez rendue possible et qui l'aurez offerte au monde. Très fidèlement, Antoine Hakim-Ged
Ged Antoine



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jeudi 7 février 2013

Les Chrétiens d'Orient et la paroisse Sainte Pauline du Vésinet | Diocese de Versailles

Connaissons-nous les Eglises d'Orient ?

Ils s'appellent Joseph, Elie, Alexandre et Alicia. Ils sont issus de familles irakiennes chrétiennes réfugiées au Liban et ils font leurs études dans une école privée de Beyrouth grâce à la générosité d'une quinzaine de familles vésigondines qui ont accepté de financer - via l'Œuvre d'Orient -  leur scolarité jusqu'au bac. C'est le père Raymond Copti, curé maronite d'une paroisse de Beyrouth venu remplacer leur curé deux étés de suite, qui a demandé aux paroissiens de Sainte Pauline de l'aider. "C'est un engagement exigeant - explique Ghislaine Dufour qui coordonne le programme de parrainage depuis le début en 2004 - cela demande une grande fidélité à ceux qui se sont engagés. Du coup nous cherchons à réactiver l'intérêt des paroissiens pour pouvoir continuer à soutenir ces enfants jusqu'au bout".Pour cela, Sainte Pauline a mis en place deux initiatives : Une exposition montée par l'Œuvre d'Orient présentant la situation des chrétiens en Orient et une conférence de Monseigneur Pascal Gollnisch, son directeur, qui a eu lieu vendredi 25 Janvier 2013 sur le thème « Les Chrétiens d'Orient face à la situation actuelle au Moyen Orient : "Quelles clés pour comprendre les enjeux pour les Chrétiens ? »

Monseigneur Gollnisch, devant une assemblée nombreuse a exposé les grands traits de cette histoire complexe. L'expression « chrétiens d'Orient » désigne au sens large tous les chrétiens non-latins, c'est-à-dire les chrétiens orthodoxes et ceux du Proche- et Moyen-Orient. On y inclut aussi les minorités plus ou moins importantes d'Iran, de Turquie, d'Inde, du Pakistan, d'Indonésie et d'Éthiopie. Ces Églises orientales ont l'âge du christianisme. Une histoire en trois phases : Née à Jérusalem de la prédication des apôtres, l'Église s'étend rapidement aux diverses populations de l'Empire : la Syrie, l'Arabie, l'Asie mineure, la Grèce et Rome. Des persécutions s'ensuivent mais l'Église s'organise en 5 patriarcats fixés par le concile de Chalcédoine en 451. Vient le temps des disputes théologiques et des conciles : En 431 au Concile d'Ephese, l'Eglise de Perse devient Nestorienne et se sépare de Byzance. En 451 au Concile de Chalcédoine les Coptes et les Syriaques se séparent des Grecs. C'est l'origine des Églises qui ne sont pas en communion avec les autres Églises et avec Rome. La dernière grande scission date de 1054, baptisée schisme d'Orient. Les Latins prennent le nom de catholiques et les Grecs celui d'orthodoxes. Mais Rome et les Églises séparées partagèrent toujours la volonté de refaire l'unité. Tantôt des Églises, par nécessité religieuse ou pour des raisons politiques, revinrent à l'unité ; tantôt l'action de religieux amena également des pans d'Églises séparées à revenir à l'unité avec Rome. Telle est l'origine de la plupart des Églises orientales catholiques.

Chrétiens et musulmans : une histoire contrastée

Une fois posé le cadre géographique, Mgr Gollnisch a évoqué l'histoire contrastée des relations entre Chrétiens et Musulmans et l'actualité de ces relations aujourd'hui à l'heure du printemps arabe.  Aux VIIe et VIIIe siècles, la plupart des chrétiens d'Orient passent sous domination musulmane. Pour la majorité des Églises orientales, la domination musulmane apporte plus de liberté qu'avant et une amélioration de leur condition. Les chrétiens ont le statut de dhimmis mais subissent parfois des persécutions. Les croisades vont tendre une première fois ces relations. C'est pour porter secours aux chrétiens d'Orient malmenés par les Turcs Seldjoukides que le pape Urbain II prêche la croisade à l'issue du concile de Clermont. Pour les Églises orientales, la domination franque s'avère être un moment plutôt favorable. Ils peuvent restaurer ou reconstruire leurs églises et les Latins admirent leur piété. Les problèmes se posent surtout entre Grecs et Latins. Les tensions entre les deux Églises sont grandes depuis le schisme de 1054, et particulièrement autour des lieux saints. En 1182, les chrétiens maronites reconnaissent l'autorité de pape. En 1198, un concordat avec le royaume arménien est conclu. La reconquête turque met fin à cette période favorable. L'Islam arabe disparait au profit d'un Islam turc : Mongols, Seljoukides, Ottomans.... L'hostilité des musulmans à l'égard des chrétiens augmente et au fur et à mesure que les places franques tombent, la population chrétienne évacue les villes.

Sous l'Empire ottoman, les chrétiens connaissent des situations diverses. Le sultan tolère les différentes religions mais il recrute de force les jeunes chrétiens pour en faire des janissaires ou des eunuques et les convertir à l'Islam. Pendant la première guerre mondiale, les Anglais soulèvent les Arabes contre les Turcs et l'Empire ottoman s'effondre. L'Etat Turcs est créé et le général Mustafa Kemal impose un état laïc très dur : les chrétiens sont persécutés et obligés de fuir en Syrie, en Irak et au Liban où ils sont bien accueillis. A la fin de la deuxième guerre mondiale, des mouvements d'indépendance agitent le monde arabe contre les mandats britanniques et français. Les pays obtiennent leur indépendance et mettent a leur tête des régimes militaires. Ces pays arabes, nouvellement indépendants vont être confrontés brusquement à la culture moderne et à l'individualisme. Pour l'Islam sunnite s'ajoute une crise théologique car le dernier khalife légitime meurt en 1920 et les nouvelles autorités qui suivent n'ont plus de légitimité théologique, d'où retour au Coran et au fondamentalisme.

Les défis fondamentaux d'aujourd'hui

Pour finir, Mgr Gollnisch a évoqué les défis fondamentaux qui se posent aujourd'hui exacerbés par les "printemps arabes" :  Quelle place pour les minorités chrétiennes vivant sous des régimes musulmans ? La violence touche tous les chrétiens (pas de manière systématique, on ne peut pas parler de persécution insiste t-il), elle touche également les musulmans modérés, les luttes entre courants religieux arabes étant très fortes. Les chrétiens, victimes de discriminations systématiques économiques, juridiques, administratives ou dans les problèmes de voisinage sont de plus en plus nombreux à choisir l'exil. Au Moyen Orient aujourd'hui existe une liberté de culte (sauf en Arabie saoudite) mais il n'y a nulle part de liberté religieuse etc...

Or, insiste Monseigneur Gollnisch, les populations chrétiennes doivent être soutenues car même si elles sont très minoritaires, elles ont leur place dans leur pays et un avenir. Elles portent en elles la capacité d'être une force politique et sont les seules à pouvoir faire évoluer leurs gouvernements vers la liberté et le pluralisme. Le directeur de l'Œuvre d'Orient termine en lançant un vibrant appel pour que se mette en place un dialogue entre chrétiens et musulmans modérés, unis contre le fanatisme. 

Qu'est-ce que l'Oeuvre d'orient ?
L'Œuvre d'Orient a été créée en 1850. Elle est la seule organisation française entièrement dédiée au soutien des chrétiens d'Orient. Elle aide 11 Églises d'Orient unies à Rome et le Patriarcat latin de Jérusalem. Elle contribue à leur éducation, à leurs soins et les accompagne spirituellement depuis plus de 150 ans dans 21 pays. Son rôle est essentiel dans ces régions où les chrétiens sont souvent considérés comme des « citoyens de seconde classe ».
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Liban : les évêques maronites condamnent l’attaque contre l’armée à Ersal | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

Les évêques maronites, réunis mardi sous la présidence du patriarche Mgr Béchara Raï, ont sévèrement condamné l'attaque meurtrière vendredi dernier contre l'armée libanaise à Ersal, dans l'est du Liban.

"Les évêques ont fait état de leurs préoccupations face à la situation sécuritaire, condamné les attaques contre l'armée notamment à Ersal et demandé l'application ferme des lois", ont affirmé les prélats dans un communiqué. Ils ont par ailleurs appelé à renforcer l'"unité et la confiance entre les Libanais".

 Concernant le mariage civil, les évêques maronites ont souligné que cette question revêtait deux volets, religieux et constitutionnel. "Au niveau constitutionnel, les autorités doivent amender l'article 9 de la Constitution pour permettre le mariage civil et au niveau religieux, celui-ci ne peut remplacer le mariage religieux qui est un des préceptes de l'église".

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Le pape copte Tawadros II critique le gouvernement égyptien | La-Croix.com

La minorité chrétienne d'Égypte est aussi importante que la majorité musulmane, a affirmé, en substance, le pape copte-orthodoxe Tawadros II, mardi 5 février, en marge d'une visite au monastère Al-Muharraq, à 300 kilomètres au sud du Caire.

Les chrétiens, qui constituent environ 10 % de la population égyptienne, forment « une minorité, au sens numérique du terme, mais nous ne sommes pas de moindre valeur, au regard de notre histoire, de notre rôle et de l'amour que nous portons à notre nation », a-t-il affirmé à l'agence Associated Press.

Le patriarche copte-orthodoxe d'Alexandrie a critiqué la nouvelle constitution du pays, ratifié fin décembre par le président égyptien Mohammed Morsi, issu des Frères musulmans. Ce texte fait des « principes de la charia » la « source principale de la législation », une formulation assez consensuelle en Égypte. Mais le texte précise que ces principes doivent être interprétés selon la doctrine sunnite, susceptible de privilégier des interprétations très rigoristes. De plus le texte octroie à l'État un rôle de « protection de la moralité » et interdit « l'insulte des personnes humaines » et des « prophètes », ouvrant la voie à la censure.

Les chrétiens ont l'intention de prendre « une part active » au dialogue national

« La citoyenneté est la seule chose partagée par tous les Égyptiens… La constitution, fondement de toutes les lois, doit être placée sous le signe de la citoyenneté et pas soumise à des principes religieux », a souligné Tawadros II. « Par conséquent, a-t-il poursuivi, les articles ont été déformés à cause d'une influence religieuse constituent en eux même une discrimination : la constitution est supposée unir, et non diviser. »

« Peut-être la constitution changera avec la prochaine majorité parlementaire, et les élections présidentielles », a-t-il espéré.

Le pape copte a par ailleurs précisé que les chrétiens avaient l'intention de prendre « une part active » à tout dialogue national « qui leur paraîtra bénéfique pour la nation ». « Mais quand nous jugeons que le dialogue se termine avant même qu'il n'ait commencé, et que rien de ce qui est décidé n'est appliqué, alors nous jugeons que cela n'est pas dans l'intérêt de la nation. »

Tawadros II a également affirmé qu'il était heureux de voir de plus en plus de chrétiens prendre part aux vagues de protestations, qui ont lieu en Égypte depuis 2011, mais a clairement affirmé que ces mouvements devaient rester pacifiques.

C'est la première fois que le patriarche copte-orthodoxe, intronisé en novembre, émet de telles critiques à l'encontre du gouvernement égyptien.



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Mgr Lahham : le rôle des religions dans l’évolution des sociétés arabes

Conférence de Mgr Lahham : le rôle des religions dans l'évolution des sociétés arabes

Mgr Lahham, vicaire patriarcal pour la Jordanie, et ancien archevêque de Tunis a donné une conférence sur "le rôle des religions dans l'évolution des sociétés arabes" lors d'un colloque en France.

 

Mgr Lahham, vicaire patriarcal pour la Jordanie, et ancien archevêque de Tunis a donné une conférence sur "le rôle des religions dans l'évolution des sociétés arabes" lors d'un colloque en France. Nous publions ici son intervention donnée à Paris le 19 janvier 2013.

 

 

LE RÔLE DES RELIGIONS DANS L'ÉVOLUTION DES SOCIÉTÉS ARABES

 

Le rôle et la place de la religion dans les sociétés en général et dans le monde politique en particulier est une question vieille comme le monde. Depuis l'édit de Milan en 313, la relation entre ces deux « mondes », c'est-à-dire le politique et le religieux a connu des variations infinies : soumission du religieux au politique, soumission du politique au religieux, séparation nette et presque négative (la loi de 1905), séparation plus souple (pays anglophones et germanophones). Actuellement, du côté religieux chrétien, Vatican II parle d'« indépendance mutuelle et de saine collaboration » (GS76) et du côté politique européen on parle de « laïcité positive ». Le temps arrondit les pointes des idéologies.

 

Mais ce cadre qui semble être assez équilibré ne s'applique pas au monde arabe. D'abord, les sociétés ne sont pas les mêmes, mais surtout le rôle du religieux dans le politique et le social n'est pas le même. La religion, ou plutôt le fait religieux, a toujours eu, et il continue à avoir, un rôle dans l'évolution des sociétés arabes. Je ne m'arrête pas au passé, parce que le thème qui nous intéresse a une forte référence au présent, à ce qu'on appelle désormais « le printemps arabe », et surtout aux nouveaux régimes politiques qui en ont pris le relais, régimes de couleur musulmane ou régimes musulmans tout court avec des fractions salafistes.

 

Un premier point à noter est que les sociétés arabes, musulmanes ou chrétiennes, sont des sociétés à forte matrice religieuse. Le référent religieux est naturel et il fait partie de la vie des individus comme des sociétés. Il faut bien tenir compte de cela si on veut comprendre ce qui se passe actuellement dans le monde arabe.

D'un autre côté, on se souvient que le fait religieux, musulman en l'occurrence, était totalement absent pendant les manifestations des jeunes et des moins jeunes dans les mouvements récents en Tunisie, en Égypte, en Lybie, au Yémen, au Bahrein et en Syrie. Ces mouvements étaient de couleur sociale, politique et humaine. C'est dû aussi au fait que le fait religieux dans ces pays n'était pas sujet à contestation; le fait religieux arabe est tranquille, même si les degrés d'appartenance et de pratique religieuse varient d'un pays à l'autre (l'islam tunisien n'est pas l'islam égyptien par exemple).

Les mouvements du printemps arabes étaient spontanés, sans structure politique préalable, sans idéologie, sans véritables leaders charismatiques, et avec cela ils ont pu renverser des régimes politiques assez durs et qui duraient depuis 20, 30 ou 40 ans.

Les mouvements religieux islamiques (et la politique internationale, mais c'est un autre sujet), ont pris le train en marche, ils sont arrivés au pouvoir avec des élections libres et démocratiques, et ils ont commencé à avoir un rôle de premier plan dans l'évolution des sociétés arabes. Nous en reparlerons. Je pense qu'il ne faut pas s'étonner de cette montée de l'Islam et de l'islamisme ni de leur « victoire » politique. Voici pourquoi :

 

+ D'abord, et on le répète jamais assez –surtout pour des occidentaux -, la religion est un élément constitutif dans la vie des personnes et des sociétés arabes.

 

+ Dans les pays qui ont connu le printemps arabes, les régimes politiques ne permettaient l'existence d'aucun parti sérieux d'opposition. La Tunisie par exemple avait quelques partis d'opposition, tout comme l'Égypte, mais c'était de la façade.

 

+ Par contre, les partis islamistes existaient bel et bien, sauf en Lybie (et c'est pourquoi – entre parenthèses – ils n'ont pas gagné les élections même si les Libyens sont musulmans à 100%). Ces partis étaient opprimés, persécutés, mis en prison, mais ils étaient là, bien organisés et bien structurés. La persécution n'a fait que leur donner plus de fermeté et plus de volonté pour résister et pour survivre.

 

+ Une fois les « opprimants » disparus, ils se sont trouvé tous seuls à occuper la scène politique. Ils étaient organisés, bien structurés et ils avaient des programmes sociaux et religieux assez bien définis, ce qui n'était pas le cas pour les programmes économiques et politiques. De cela aussi nous parlerons plus tard. Certes des dizaines de nouveaux partis politiques ont vu le jour avant les élections (plus de 120 en Tunisie), mais c'étaient des nouveaux nés sans aucun programme et sans aucune expérience politique ; et ils ont éparpillé des voix et permis indirectement au parti Nahda (parti politique tunisien à référence religieuse) d'avoir une victoire relativement facile.

 

Passés de l'opposition au gouvernement, les partis religieux se sont vus obligés de parler économie et politique, sans toutefois renoncer au désir (volonté ?) de changer la société et de la faire « évoluer » dans une direction islamisante. Certes, ils ne le disent pas,il s'en défendent même, mais les exemples sont nombreux : tentative – avortée – d'introduire le Chari'a dans la nouvelle Constitution tunisienne, ligne plus stricte dans l'observation de jeûne du Ramadan, voile islamique partiel et intégral, discours politique dans les mosquées, ballons d'essai pour re-introduire la polygamie, faire des hôtels Halal et des hôtels Haram, changer la loi de l'adoption en loi de garantie, introduire le voile intégral dans les universités…. Sans parler des slogans comme : « l'Islam est la solution », « je veux être régi par la Loi de Dieu » (Charia), « une bonne musulmane est une musulmane voilée » etc.

 

Ceci dit, la présence des régimes musulmans ou islamistes au sommet du pouvoir est juridiquement légitime et incontestable. C'est un fait absolument nouveau. Et en cela il y a une leçon pour l'Occident et une autre pour les partis musulmans eux-mêmes.

 

- Pour l'Occident : Le Moyen Orient, et les pays arabes en général, ne sont plus les mêmes, et un retour en arrière est impensable. La rue arabe a explosé, et alors que les peuples arabes avaient toujours peur de leurs dirigeants, actuellement ce sont les dirigeants qui ont peur de leurs peuples. Ce changement est d'une importance extrême, et je ne sais pas si l'Occident en mesure toute la portée. Il n'est plus possible, ni permis de traiter avec des dirigeants arabes despotes, de fermer les yeux sur la violation des droits de l'homme sous prétexte de protéger ses propres frontières contre l'immigration illicite ou d'arrêter l'avancée des partis islamistes. Les pays arabes sont des pays à grande majorité musulmane, et l'Occident doit changer de ligne de conduite et traiter avec cette nouvelle réalité.

 

- Pour les pays arabes qui choisissent d'être gouvernés par un Islam politique, ils doivent savoir que l'Islam politique est modéré ou il n'a aucune chance de réussir. Aucun pays, arabe ou non, ne peut plus vivre dans un « ghetto » religieux ou politique. Je donne un seul exemple : l'Islam politique doit traiter avec des banques à intérêt ce qui n'est pas permis dans un Islam rigide, régi par la Chari'a.

 

Avec un Occident qui accepte les nouvelles règles du jeu politique, et avec un Islam politique arabe ouvert et modéré, la vie devient possible.

 

Je repose la question : Est-ce que le religieux, tel qu'il se présente aujourd'hui ou tel qu'il se présentera demain dans plusieurs pays arabes, peut changer les sociétés arabes, et quel rôle a-t-il dans leur évolution ? Je me permets d'esquisser une réponse.

 

- Tout d'abord, je sais que le temps des prophètes est révolu. Ce que je dis sont des idées qui n'engagent que moi-même.

 

- Le fait religieux peut réussir à changer ou à faire évoluer les sociétés arabes:

 

S'il adopte une position claire et tranchée face aux mouvements salafistes qui ont fait leur apparition officielle dans les pays du printemps arabe en même temps que les partis islamiques. Or, ce n'est pas le cas des partis au gouvernement en Tunisie et en Égypte. On constate dans ces pays une certaine complicité entre le pouvoir et les salafistes : Un laisser faire, des positions molles, des condamnations gentilles. Dernièrement, les positions deviennent plus nettes, et j'espère que la raison ne soit pas seulement les prochaines élections de juin 2013 en Tunisie.

S'il (l'Islam politique) adopte une politique démocratique qui garantit les droits de l'homme et les libertés qui en découlent, à commencer par la réciprocité et la liberté de conscience, et pas seulement la liberté de culte. C'est un point qui trouve encore beaucoup de résistance du côté musulman parce qu'il va contre l'interprétation littérale du Coran. Là aussi, c'est un grand chapitre pour lequel on doit, tôt ou tard, trouver une solution.

S'il accepte le jeu politique démocratique y compris l'atermoiement du pouvoir. Le Hamas à Gaza, qui retarde les élections sine die par peur de perdre, est un exemple qui donne à réfléchir.

S'il arrive à offrir au peuple un programme économique valide. Car, même si les peuples arabes sont musulmans dans leurs gènes, leur premier besoin reste celui de vivre (primum vivere deinde philosophare) et de travailler.

S'il réussit à offrir à l'Occident un programme politique sérieux et sortir – tout comme l'Occident – du complexe historique Orient/ Occident, Croisades/Colonialisme, islamisation de l'Europe/ évangélisation de l'Islam etc. Une purification de la mémoire est obligatoire des deux côtés pour arriver à des relations sereines entre ces deux mondes.

 

Et si cela n'arrive pas ? Si cela n'arrive pas, les partis à tendance islamique auront eu leur chance. Et puisque tout le monde parle de liberté et de démocratie – ce qui est déjà énorme pour les pays arabes et pour les partis religieux eux-mêmes – il faudra donner la même chance à d'autres partis. Le parti qui saura gouverner les pays arabes et faire évoluer les sociétés arabes vers le mieux sera le parti pour lequel des centaines de jeunes ont sacrifié leur jeunesse et leur vie.

Mgr Lahham

 




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Pour Mgr Lahham, « soit l’islam politique est modéré, soit il n’a aucune chance de réussir » | La-Croix.com

Lors d'un colloque organisé le 19 janvier dernier à Paris par le réseau Chrétiens de la Méditerranée et la direction de la prospective du ministère des affaires étrangères, Mgr Maroun Lahham, vicaire patriarcal pour la Jordanie et ancien archevêque de Tunis, est intervenu sur le thème : « Le rôle des religions dans l'évolution des sociétés arabes ».

Lors de cette conférence, il a d'abord replacé le sujet dans une histoire longue, rappelant que la question du rôle et de la place de la religion dans les sociétés en général et dans le monde politique en particulier est « vieille comme le monde », qui a connu, depuis l'Édit de Milan en 313, « des variations infinies » : soumission du religieux au politique, soumission du politique au religieux, séparation nette « et presque négative » (en France), séparation plus souple (pays anglophones et germanophones)… Actuellement, Vatican II parle d'« indépendance mutuelle et de saine collaboration » (Gaudium et Spes) et, « du côté politique européen, on parle de "laïcité positive" ».

« Ce cadre qui semble être assez équilibré ne s'applique pas au monde arabe », précise néanmoins Mgr Lahham, parce que « les sociétés ne sont pas les mêmes », mais surtout parce que « le rôle du religieux dans le politique et le social n'est pas le même ».

La religion, élément constitutif des sociétés arabes

Désormais, les mouvements religieux islamiques – même s'ils ont pris « en marche » le train de la contestation des pouvoirs autoritaires – sont arrivés au pouvoir avec des élections libres et démocratiques. « Je pense qu'il ne faut pas s'étonner de cette montée de l'islam et de l'islamisme ni de leur "victoire" politique », estime l'ancien archevêque de Tunis. « D'abord, et on le répète jamais assez – surtout pour des Occidentaux –, la religion est un élément constitutif dans la vie des personnes et des sociétés arabes. »

Ensuite, les seuls partis d'opposition existant sous la dictature étaient les partis islamistes (sauf en Libye, ce qui explique qu'ils n'aient pas gagné les élections). « Ces partis étaient opprimés, persécutés, mis en prison, mais ils étaient là, bien organisés et bien structurés. La persécution n'a fait que leur donner plus de fermeté et plus de volonté pour résister et pour survivre ».

« Passés de l'opposition au gouvernement, les partis religieux se sont vus obligés de parler économie et politique, sans toutefois renoncer au désir (volonté ?) de changer la société et de la faire "évoluer" dans une direction islamisante », note l'ancien archevêque de Tunis. « Certes, ils ne le disent pas, ils s'en défendent même, mais les exemples sont nombreux » : tentative – avortée – d'introduire la charia dans la nouvelle Constitution tunisienne, ligne plus stricte dans l'observation de jeûne du Ramadan, voile islamique partiel et intégral, ballons d'essai pour réintroduire la polygamie, etc. etc.

Des régimes juridiquement légitimes

« Clai dit, la présence des régimes musulmans ou islamistes au sommet du pouvoir est juridiquement légitime et incontestable », rappelle Mgr Lahham. À ses yeux, l'Occident doit se convaincre que le Moyen-Orient, et les pays arabes en général, « ne sont plus les mêmes », et qu'un retour en arrière est « impensable ». « Il n'est plus possible, ni permis de traiter avec des dirigeants arabes despotes, de fermer les yeux sur la violation des droits de l'homme sous prétexte de protéger ses propres frontières contre l'immigration illicite ou d'arrêter l'avancée des partis islamistes. Les pays arabes sont des pays à grande majorité musulmane, et l'Occident doit changer de ligne de conduite et traiter avec cette nouvelle réalité ».

Quant aux pays arabes qui choisissent d'être gouvernés par un islam politique, « ils doivent savoir que soit l'islam politique est modéré, soit il n'a aucune chance de réussir », assène-t-il. « Aucun pays, arabe ou non, ne peut plus vivre dans un "ghetto" religieux ou politique. Je donne un seul exemple : l'islam politique doit traiter avec des banques à intérêt ce qui n'est pas permis dans un islam rigide, régi par la chari'a ».

Des relations sereines entre Orient et Occident

Pour ce Jordanien, ordonné en 1972 pour le Patriarcat latin de Jérusalem et nommé en 2005 à Tunis avant d'être rappelé l'an dernier par le pape au Moyen-Orient, l'avènement au pouvoir des partis islamistes n'est donc pas forcément le signe d'un échec des « printemps arabes ».

Ces partis peuvent à ses yeux réussir à changer ou à faire évoluer les sociétés arabes, mais à plusieurs conditions : « adopter une position claire et tranchée face aux mouvements salafistes », « ce qui n'est pas le cas en Tunisie et en Égypte où l'on constate une certaine complicité, un laisser-faire, des positions molles, des condamnations gentilles » ; opter pour « une politique démocratique qui garantisse les droits de l'homme et les libertés qui en découlent, à commencer par la réciprocité et la liberté de conscience, et pas seulement la liberté de culte », un point « qui trouve encore beaucoup de résistance du côté musulman parce qu'il va contre l'interprétation littérale du Coran » ; ou encore « offrir au peuple un programme économique valide ».

Si l'islam politique y parvient, si Moyen-Orient et Occident parviennent à sortir « du complexe historique Orient/Occident, croisades/colonialisme, islamisation de l'Europe/évangélisation de l'islam », des relations « sereines » peuvent s'instaurer entre les deux rives de la Méditerranée. Et « si cela n'arrive pas, les partis à tendance islamique auront eu leur chance » et il faudra alors donner la leur à d'autres. Pour le nouveau vicaire patriarcal pour la Jordanie, « le parti qui saura gouverner les pays arabes et faire évoluer leurs sociétés vers le mieux sera celui pour lequel des centaines de jeunes ont sacrifié leur jeunesse et leur vie ».



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À Toulouse, l’évêque de Jérusalem souligne « les lumières et les ombres » du dialogue interreligieux | La-Croix.com

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/France/A-Toulouse-l-eveque-de-Jerusalem-souligne-les-lumieres-et-les-ombres-du-dialogue-interreligieux-_NP_-2013-02-07-908652
À Toulouse, l'évêque de Jérusalem souligne « les lumières et les ombres » du dialogue interreligieux | La-Croix.com-7/2/2013

Le dialogue interreligieux en Terre Sainte est fait « de lumières et d'ombres », a constaté Mgr William Hanna Shomali, vicaire patriarcal latin de Jérusalem, invité samedi 2 février à l'Institut catholique de Toulouse, où il a donné une conférence sur les défis auxquels sont confrontés aujourd'hui les chrétiens de Terre Sainte.

Parmi les événements troublants de l'année dernière, Mgr Shomali mentionne les vingt actes de vandalisme, de destruction et de graffitis blasphématoires, visant surtout des sites chrétiens, et parfois aussi des mosquées et des synagogues. Dans la plupart des cas, les agresseurs sont des extrémistes juifs signant leurs actes du slogan « Le prix à payer », du nom d'un mouvement de colons ultranationalistes.

L'évêque auxiliaire de Jérusalem relève dans ce contexte un fait positif : les chefs des trois religions, en même temps que les politiciens palestiniens et israéliens, ont réagi ensemble. « Ils ont condamné ces actes, mettant le doigt sur la racine du problème qui réside dans l'éducation au fanatisme, reçue par ces extrémistes dans leurs écoles. »

Avec les musulmans « le dialogue théologique reste difficile »

Mgr Shomali relève d'autres points positifs. Ainsi, du côté palestinien, Noël est considéré comme une fête nationale. Le président Abbas assiste chaque année à la messe de Noël à Bethléem et il organise son programme annuel pour ne pas manquer ce rendez-vous. Du côté israélien, le président Shimon Peres invite chez lui les responsables des différentes Églises afin de leur présenter ses vœux. Un événement semblable est organisé par le maire de Jérusalem.

Il existe également un Conseil des institutions religieuses de Terre Sainte réunissant les hauts représentants des trois religions : le ministre palestinien du waqf musulman, les deux grands rabbins et les trois patriarches de Jérusalem. « Les chefs religieux ont réussi à faire une étude sur les manuels scolaires dans les écoles palestiniennes et israéliennes pour voir (…) comment ils représentent l'image de l'autre. L'étude n'a pas été complètement publiée, mais nous avons su que les résultats ne sont pas encourageants, car ces manuels contiennent des points négatifs et l'image de l'autre y est parfois défigurée. »

L'évêque catholique relève qu'avec les musulmans, les chrétiens ont en commun la langue, la culture et le fait d'avoir vécu et souffert ensemble. « Malgré cela, le dialogue théologique reste difficile. On ne peut pas dialoguer avec eux autour de la Trinité, de la divinité du Christ et de son incarnation, par exemple. Mais on peut approfondir ensemble les valeurs éthiques et religieuses communes comme le jeûne, la prière, l'aumône, la justice, le pèlerinage et le respect de la vie… »

« Les Syriens auraient préféré la dictature d'Assad plutôt que la pagaille et la destruction actuelle »

Au niveau des relations humaines au quotidien, relève-t-il, « nous essayons dans nos écoles et œuvres sociales d'éduquer les jeunes musulmans et chrétiens à vivre ensemble dans le respect mutuel et la convivialité ». Un des objectifs auquel aspire l'Église en Terre sainte, dans son dialogue avec les musulmans, est de créer une nouvelle mentalité « de sorte que la majorité musulmane accepte, dans la pratique, la diversité religieuse et surtout la liberté de conscience, encore non reconnue par l'islam », insiste Mgr Shomali.

« Cet objectif devient de plus en plus difficile dans le contexte actuel de l'islamisation progressive du Moyen-Orient. L'islam politique monte au pouvoir et laissera moins d'espace à la liberté religieuse. Tout cela se fait au nom d'un "printemps arabe" qui s'est avéré comme un réveil islamique. Le plus dramatique, c'est que l'Occident croit encore dans ce "printemps" auquel ne croit même pas une grande partie des Arabes eux-mêmes. »

Mgr Shomali se dit certain que « les Syriens auraient préféré la dictature d'Assad plutôt que la pagaille et la destruction actuelle ». De même, vu le chaos actuel, les Égyptiens vont vite regretter la dictature de Moubarak. « J'ose dire la même chose de Saddam, dont la destitution a causé la mort de 350 000 Irakiens et de 8000 soldats américains, en plus d'une guerre civile qui a appauvri et déchiré le pays. Mais c'est un tabou d'en parler en Occident ! »

Le dialogue islamo-chrétien reste infructueux et de pure façade, souligne-t-il, « si nous n'arrivons pas à résoudre des problèmes réels comme celui de la liberté de conscience et la citoyenneté égale ».

« La situation politique jette ses ombres » sur les relations judéo-chrétiennes

Avec les juifs, relève Mgr Shomali, le dialogue religieux devrait être plus facile « à cause des points communs que nous partageons : la Bible, les personnages bibliques, la prière des psaumes et les valeurs éthiques communes comme les vertus humaines, la dignité de la personne et la valeur de la vie. Il y a plus : Jésus lui-même était juif et nous ne pouvons pas comprendre notre liturgie et nos fêtes chrétiennes sans référer aux fêtes et aux célébrations du judaïsme contemporain du Christ. »

Certes, le dialogue judéo-chrétien a fait des avancées théologiques importantes depuis le document conciliaire Nostra aetate qui date de 50 ans. « Ce dialogue interreligieux continue à Rome, à Paris, et surtout aux États-Unis et en Israël, où habitent le plus grand nombre de Juifs. Ce dialogue a abouti à une reconnaissance réciproque entre le Saint-Siège et Israël, aux échanges d'ambassadeurs, aux accords fondamentaux entre les deux pays et aux accords fiscaux qui pourront être signés dans une brève échéance. »

L'évêque auxiliaire de Jérusalem relève qu'au niveau de la vie quotidienne en Israël, les relations entre chrétiens et juifs sont très bonnes. « Cependant, la situation politique jette ses ombres sur les relations entre Palestiniens chrétiens et Israéliens et empêche un dialogue profond et fructueux. »


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