Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 18 février 2013

Benoît XVI, une gouvernance chahutée | La-Croix.com

Le gouvernement interne de l'Église, dont les difficultés ont été révélées au grand jour par l'affaire Vatileaks, a provoqué une forme d'insatisfaction générale.

Durant son pontificat, Benoît XVI aura réuni cinq Synodes mais les résultats concrets de ces vastes assemblées demeurent timides.

Le gouvernement de l'Église est fondé sur une autorité, celle du pape, successeur de Pierre. Chef du collège épiscopal, il exerce seul son pouvoir. Cependant, il existe à ses côtés d'autres autorités, non délibératives, prévues pour l'assister. L'autorité suprême est exercée dans l'Église par le pape quand il agit personnellement et le Collège des évêques en union avec le pape son chef.

Pour l'exercice de son autorité personnelle, le pape est aidé par des institutions non délibératives dans l'ordre : le Synode des évêques, le collège des cardinaux, la Curie romaine et les « légats pontificaux » (nonces apostoliques). Le canon 330 dispose : « De même que, par disposition du Seigneur, saint Pierre et les autres apôtres constituent un seul Collège, d'une manière semblable le pontife romain, successeur de Pierre, et les évêques, successeurs des apôtres, sont unis entre eux. » 

L'autorité du collège des 5 000 évêques du monde ne peut donc s'exercer sans le pape. Tout dépend alors de l'articulation entre ces deux autorités, sachant que le droit de l'Église, ne prévoyant aucun autre organe délibératif à l'échelon universel, distingue deux types de collégialité.

Importance de la synodalité

La collégialité « effective » requiert que tous les évêques soient d'une façon ou d'une autre réunis et manifestent leur accord avec le pape. Cela ne peut se produire que lors d'un concile dit « œcuménique », c'est-à-dire rassemblant tous les évêques du monde. Ou encore par un acte collégial posé par tous ces évêques, même dispersés. Cela ne s'est jamais produit. Pour leur part, le Synode des évêques ou une conférence épiscopale expriment la collégialité dite « affective », c'est-à-dire qu'elle ne peut engager toute l'Église.

Dès lors que la mise en œuvre de la collégialité « effective » de l'autorité est pratiquement impossible, le pape gouverne, de fait, seul. Avec, à ses côtés, des structures dites « synodales ». Tout d'abord le Synode des évêques, consultatif. Cette institution a été créée par Paul VI dans la foulée du concile Vatican II, le 15 septembre 1969. Il souhaitait répondre à l'aspiration exprimée durant le Concile visant à une meilleure prise en compte de l'avis des évêques, tout en évitant une représentation permanente. Jean-Paul II l'a évoqué comme « une expression et un instrument particulièrement fécond de la collégialité des évêques ». Son objectif est d'« assister le pape ». Il ne s'agit donc pas d'un contre-pouvoir représentatif de l'épiscopat mondial. Il manifeste la collégialité « affective ».

Dès le début de son pontificat, Benoît XVI a souligné l'importance de cette synodalité. Il a réuni cinq Synodes, dont trois assemblées « ordinaires » (sur l'Eucharistie en octobre 2005, la Parole de Dieu en octobre 2008, la Nouvelle évangélisation en octobre 2012) et deux assemblées « spéciales » (sur l'Afrique en octobre 2009 et le Moyen-Orient en octobre 2010). Toutes se sont soldées par des exhortations apostoliques post-synodales marquées par la plume du pape théologien, mais pourtant peu suivies d'effets.

Et puis le collège des cardinaux, improprement surnommé le « Sénat de l'Église », qu'on appelait improprement avant le concile Vatican II le « Sénat du Pontife romain » car il ne vote aucune loi et existe peu en tant que corps constitué. Les cardinaux avouent souvent avoir peu de relations « organiques » entre eux. Durant son pontificat, Benoît XVI ne l'a réuni en consistoire qu'à cinq reprises, pour la création de nouveaux cardinaux, avec la veille la célébration consacrée à certaines thématiques, telles que la nouvelle évangélisation ou la crise des abus sexuels. Aux dires des participants, ils ont essentiellement permis l'écoute du pape et de quelques figures cardinalices elles-mêmes désignées par le pape.

Du point de vue institutionnel, ce pontificat n'a pas apporté de nouveautés

Selon certains canonistes, Benoît XVI, pour résoudre le schisme lefebvriste, aurait pu consulter a priori le collège épiscopal, selon les termes du canon 337, § 2 et 3. Cela lui aurait évité la même démarche a posteriori, lorsqu'il écrivit en mars 2009 à tous les évêques du monde pour justifier sa décision de lever l'excommunication, remerciant explicitement ceux qui l'avaient soutenu et indisposant implicitement ceux qui n'y étaient pas favorables.

Du point de vue strictement institutionnel, le pontificat de Benoît XVI n'a pas véritablement apporté de nouveautés, à l'inverse de celui de Paul VI, qui a mis en œuvre, sur le plan institutionnel, les décisions de Vatican II.

À l'échelon de la Curie romaine, la fin du pontificat de Benoît XVI a été marquée par une insatisfaction générale concernant le manque de communication et de collaboration entre les dicastères. Certains préfets et présidents tiraient chacun leur épingle du jeu, peu soucieux des frontières de compétences, tirant parti de l'absence de « conseil des ministres », tandis que d'autres s'évertuaient, sur une base simplement personnelle, à nouer des liens, parfois dans le même bâtiment, ne serait-ce que pour s'informer de l'activité des autres dicastères.

Il faut toutefois retenir la création d'un nouveau dicastère, consacré à la promotion de la nouvelle évangélisation, confié à Mgr Rino Fisichella. N'ayant pas été créé cardinal lors des deux consistoires successifs, il ne participera pas à l'élection du successeur de Benoît XVI.



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dimanche 17 février 2013

Chrétiens du Moyen Orient- bulletin 17/2/2013

Chrétiens du Moyen Orient 
Bulletin du 17/2/2013

1-Consciente de l'importance de la formation morale et intellectuelle de la jeunesse, la custodie de Terre sainte (l'Ordre des franciscains) s'est entendue avec le Patriarcat latin de Jérusalem pour étendre le terrain de l'université de Bethléem , construire de nouveaux locaux et créer de nouvelles filières.
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2- بطريرك أنطاكية للروم الاورثوذكس  في  بيروت - نتقاسم مع إخواننا المسلمين الهموم ونبني مستقبل اولادنا المشترك
Le Patriarche grec orthodoxe yazigi célèbre une messe à Beyrouth:
ترأس بطريرك انطاكية وسائر المشرق للروم الارثوذكس يوحنا العاشر يازجي اليوم الاحد 17 فبراير/شباط قداسا اِلهيا في كاتدرائية مار نقولا بمنطقة الاشرفية في العاصمة اللبنانية ، وذلك بمناسبة زيارته الى ابرشية بيروت، وبمشاركة متروبوليت بيروت وتوابعها للروم الارثوذكس المطران الياس عودة، ولفيف من الكهنة، وفي حضور البطريرك الماروني الكاردينال مار بشاره بطرس الراعي، وحشد من البطاركة والكهنة والرهبان.
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3-Le patriarche grec-orthodoxe, Mgr Jean X Yazigi, a appelé  à la coexistence entre musulmans et chrétiens au Liban.-olj.com | 17/02/2013 
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Une église incendiée par des islamistes en Égypte

Une église incendiée par des islamistes en Égypte

Posted on 16 février 2013 by Daniel Hamiche

Quand des chrétiens sortent de la Messe ou d'un service le dimanche, il ne leur viendrait pas à l'idée d'aller en cortège attaquer une mosquée voisine et d'y mettre le feu. Dans les pays musulmans, par contre, il n'est pas rare qu'après la "grande prière" du vendredi, des musulmans chauffés à blanc par des prônes haineux contre les chrétiens décident de passer de la théorie à la pratique. C'est ce qui s'est, une nouvelle fois, passé hier dans le village de Sarsena (province du Fayoum à une centaine de km au sud-ouest du Caire). Menée par des salafistes, une foule de musulman s'est précipités vers l'église Saint-Georges qui compte deux cents familles coptes, au motif que « le voisinage de cette église avec des musulmans était illégale et qu'elle devait être déplacée ». Déplacer une église n'étant pas chose aisée, le plus commode est de la démolir et de l'incendier. Ce à quoi se sont échinés ces musulmans, lançant des pierres et des briques contre le bâtiment, grimpant sur le toit pour démolir le dôme y bouter le feu, provoquant son effondrement dans l'église. Plusieurs chrétiens, dont le curé, le Père Domadios, ont été blessés par les assaillants agissant dans la parfaite passivité des forces de polices présentes sur place.
Source:http://www.christianophobie.fr/breves/une-eglise-incendiee-par-des-islamistes-en-egypte
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Muslim Mob Torches Church in Egypt

(AINA) -- On Friday evening Muslims in the village of Sarsena, Tamiya district in Fayoum province (103 KM southwest of central Cairo) set fire to the church of St. George and hurled stones at it, causing damage to its dome; they broke the cross on top of the dome, demolished parts of its interior and defaced and destroyed its icons. This was prompted by Salafists Muslims who instigated the villagers to attack the church because the church is "an unlawful neighbor to the Muslims who live adjacent to it and must therefore be moved." They demanded the relocation of the church away from Muslim homes and are not allowing its priest Pastor Domadios to enter the church. All these events were witnessed by the security authorities but they did nothing to stop the attack.

The church was built in the mid-1980s and serves nearly 200 Coptic families. Three months ago the Muslims made a hole in the church to monitor the activities inside. Yesterday the Muslims said the church has to move and refused an offer from the church to buy the home of the Muslim neighbor. The Muslims also demanded the church not use a small plot of land it owns as a kindergarten.

The Muslim neighbor increased the size of the monitoring hole in the church to over one square meter.

The head of the district police came to the village and tried to reconcile the church's pastor and the Muslim parties. But the Muslims did not agree to any of the proposals and left the meeting. Shortly afterwards and in the presence of the police, hundreds of Muslims began congregating and hurled bricks at the church; the police made no effort to stop them.

The mob climbed to the church dome and started demolishing it and setting it on fire. The dome collapsed into the burning church and caused great damage. Muslims used bricks from the dome and the holy cross and hurled it at the altar inside the church, causing part of it to be demolished; all the icons of saints were destroyed.

Muslims tried to assault Father Domadios and threw stones at him, but he was saved by a Muslim family who brought him away from the village in their car.

"All this took place in the presence of the police chief," reported Coptic activist Nader Shoukry. Muslims continued throwing stones at the church, breaking the roof water tank, which fell inside the church and helped quench the fire. Later security authorities persuaded the Muslim perpetrators to stop their assault and leave the place after a considerable part of the church was destroyed. Some Copts and the priest were slightly injured by stones thrown at them.

According to Nader Shoukry, the Coptic inhabitants are staying indoors for fear of being assaulted by the Muslims. None of the perpetrators has been arrested and situation is still volatile.

By Mary Abdelmassih
http://www.aina.org/news/20130215203037.htm


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samedi 16 février 2013

FAIT-RELIGIEUX | Liban : plainte contre une caricature du patriarche maronite dans un journal saoudien | Béchar Raï | Bachar al-Assad | al-Watan | Liban | Arabie saoudite | Syrie | patriarche | maronite | caricature | plainte | |

Une plainte a été déposée au Liban contre le journal saoudien al-Watan après la parution d'une caricature qui se moquait du patriarche chrétien maronite Bechara Raï et critiquait sa visite en Syrie. La plainte vise l'éditeur du journal, le rédacteur en chef et le caricaturiste.
La caricature du patriarche maronite libanais Béchara Raï, parue dans le quotidien saoudien al-Watan. (Photo : D.R.)
Le quotidien avait publié le 12 février un dessin représentant le patriarche, dont la mitre avait été transformée pour l'occasion en roquette tandis que la légende mettait l'accent sur les lettres que les prénoms du président syrien et du prélat avaient en commun : Bachar et Béchara. La visite du patriarche en Syrie, qui avait assisté à l'intronisation du patriarche grec-orthodoxe Youhana Yazigi à Damas, avait suscité la polémique, notamment chez les chrétiens libanais. Elle avait été interprété comme un signe d'assentiment au régime répressif de Bachar al-Assad, responsable de près de 70.000 morts depuis le début de la contestation de la dictature, le 15 mars 2011.


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La part de responsabilite des chretiens d'Orient ,colloque


"http://www.chretiensdorient.com/article-prcche-orient-la-part-de-responsabilite-des-chretiens-d-orient-dans-leurs-propres-malheurs-115391054.html">http://www.chretiensdorient.com/article-prcche-orient-la-part-de-responsabilite-des-chretiens-d-orient-dans-leurs-propres-malheurs-115391054.html
Prcche-Orient: La Part De Responsabilité Des Chrétiens D’Orient Dans Leurs Propres Malheurs

Un ambitieux Colloque
sur « le discours des communautés chrétiennes en période de crise »
vient de se tenir
à l’Université Saint Joseph de Beyrouth.

Pere-Selim-Daccache.jpeg Un ambitieux Colloque international sur le thème du « Discours des communautés chrétiennes au Proche-Orient en période de crise » vient d’être organisé par le Centre de recherche et de publications de l’Orient chrétien (Cerpoc), un centre d’études du fait religieux rattaché à la faculté des sciences religieuses de l’USJ.

Le Colloque s’est penché sur les trois dimensions religieuse, politique et culturelle du discours des communautés chrétiennes. Dans sa présentation, le Recteur de l’USJ, le Père Salim Daccache s.j., en a souligné le caractère «d’écoute réciproque»; les conférences et les témoignages du Colloque formeront une base de données pour approfondir une recherche qui s’étalera sur trois ans et servira à une analyse cohérente d’un discours éparpillé et volontariste ; un discours qui laisse souvent le peuple chrétien sur son ignorance, sa faim, son désarroi et sa vulnérabilité aux circonstances.


Parmi les participants, le Député Farid el-Khazen, Mgr Basile Georges Cassmoussa, Archevêque de Beyrouth pour les syriaques-catholiques, Kamel Abou Jaber, représentant le Prince Hassan ben Talal de Jordanie, Mohammad Sammak, Secrétaire général du Comité national islamo-chrétien du dialogue, Joseph Maïla, Abdallah Abou Habib, Directeur exécutif du Centre Issam Farès au Liban, Olivier Roy, Professeur à l’Université européenne, Mgr Antoine Audo, Archevêque d’Alep pour les chaldéens, Laure Guirguis, chercheuse postdoctorale au Département de sciences politiques de l’Université de Montréal, plusieurs chercheurs et professeurs de l’Université libanaise et de l’USJ, ainsi que le Père Salah Abou Jaoudé, Directeur du Cerpoc, et le Père Nagy Edelby, Coordinateur du Centre.
«Analyser le discours des autorités religieuses chrétiennes du Liban et d’autres pays du Proche-Orient dans ses traits les plus généraux risque d’être considéré comme une entreprise iconoclaste» ou même «illusoire», a averti dans sa présentation, axée sur la dimension religieuse du discours, le Père Daccache. Le Recteur de l’USJ a classé, grosso modo, les discours dans les quatre catégories suivantes: vie ecclésiale et croyante chrétienne ; rapport des chrétiens à la vie politique, nationale et aux politiciens; rapport des chrétiens aux autres communautés religieuses, surtout musulmanes; présence chrétienne et émigration. Prince-Hassan-Ben-Talal.jpg

Discontinuité et inefficacité
Si les constantes sont nombreuses, ce qui marque ce discours, selon le Père Daccache, sj. c’est sa «discontinuité» et son «inefficacité». «Il sera judicieux de souligner que la discontinuité marque le discours», affirme-t-il. Une discontinuité due, d’abord, au type de discours tenu. Celui-ci est tantôt officiel (exhortations postsynodales, communiqués, déclarations), tantôt individuel (entretiens, déclarations spontanées à la presse, etc.). Une discontinuité due, aussi, aux désaccords sur les causes des phénomènes observés. C’est particulièrement vrai dans les diverses analyses sur les causes de l’émigration, rapportées par certains à la théorie du complot, par d’autres à un ensemble de causes qui vont de l’économique au sécuritaire, sans référence à un quelconque plan occulte visant à vider l’Orient de ses chrétiens.
Mgr Audo Cette «discontinuité» se voit, aussi, dans les analyses des «divisions» chrétiennes, interprétées tantôt comme un signe de santé démocratique, tantôt comme épiphénomènes d’une lutte pour le pouvoir politique ou d’une entropie suicidaire.
Par ailleurs, tout en soulignant que, dans son discours, l’Église engage tout le poids de son autorité morale, ce qui n’est pas peu, le Père Daccache relève «l’inefficacité» d’un discours plein de «bonnes intentions», mais «abstrait». Cette inefficacité, pense le Père Daccache, a souvent pour conséquences une passivité piétiste ou, pire, la démission et la décision de quitter le pays.
Dans son analyse du discours sur «la vie religieuse et croyante chrétienne», le Père Daccache souligne le caractère positif des appels à la conversion du cœur figurant dans le discours religieux, tout en mettant en relief les obstacles auxquels ils se heurtent, en particulier, selon l’un des conférenciers, «la prostitution politique » de ceux qui « aiment les pays étrangers plus qu’ils n’aiment le Liban». «Seule la vraie conversion du cœur et la réconciliation avec Dieu et la nation peuvent conduire à une relation saine a Mgr Casmoussa, archevêque syro-catholique de Mossoul vec soi-même et avec les autres», relève le recteur de l’USJ.

Les chrétiens responsables de leurs propres malheurs
Autant dire que les chrétiens sont en partie responsables de leurs propres malheurs: qu’ils assument une partie de responsabilité dans ce qui leur arrive ou de ce qu’ils subissent. C’est ce qu’a relevé en particulier Kamel Abou Jaber, ancien Ministre jordanien des Affaires étrangères, représentant la Fondation du Prince Hassan ben Talal.
«Les chrétiens du Machrek font face à de nombreux et difficiles obstacles, dont certains sont certainement de leur propre confection», a relevé le conférencier, citant en particulier le manque de solidarité qui marque les rapports des communautés chrétiennes entre elles et l’impact de ces conduites de repli et d’appropriation jalouse des privilèges et des moyens financiers sur l’émigration.
Abou Jaber a quand même l’honnêteté de reconnaître le poids du facteur politique dans le drame que vivent les communautés chrétiennes du Machrek, notamment l’impact négatif de la cause palestinienne sur l’ensemble du Monde arabeet, aujourd’hui, celui du «printemps arabe», en particulier en Syrie, sur le Liban et la Jordanie.
Du reste, même dans cette dimension politique de la crise et quelles que soient les circonstances, la responsabilité duMonde arabe, dont les chrétiens sont partie intégrante, dans ses propres malheurs ne saurait être totalement dégagée.

Joseph-Maila--www.cjd-paris.fr-.png Synthèse
Esquissant la synthèse finale du Colloque, son modérateur, le Père Richard Abisaleh, a relevé le grand nombre « de questions et d’inquiétudes » qui s’expriment aujourd’hui, aussi bien dans le Monde arabe qu’au Vatican ou dans certaines capitales occidentales, sur la présence – et le mode de présence – des Églises et des chrétiens dans l’Orient arabe.
Citant le Père Thom Sicking s.j., Doyen p.i. de la Faculté des Sciences religieuses de l’USJ, le Père Abisaleh a posé l’une des questions centrales du Colloque: «Les chrétiens dans l’Orient arabe, au début de ce troisième millénaire, sont-ils réellement acculés à choisir entre la lutte pour l’existence contre les vicissitudes de l’histoire et l’appel spirituel et ecclésial à se rendre présents à leurs compatriotes arabes, au risque de l’extinction ?»
De ce dilemme, plusieurs autres questions surgissent. Les chrétiens peuvent-ils surmonter les risques inhérents à ces deux choix et réussir le pari de les concilier ? Quelle place doit occuper la politique dans leur discours, et celui-ci peut-il leur être commun ? Le partenariat islamo-chrétien a-t-il un avenir ?
Au demeurant, le Père Abisaleh a souligné l’ambiguïté, voire le point faible de la problématique du colloque, qui a choisi de se limiter au discours des communautés chrétiennes. «Faut-il analyser unilatéralement le discernement, pour vérifier combien la présence de ces communautours des communautés chrétiennes au Proche-Orient, sans prendre en compte le discours de leur enviroés chrétiennes est acceptée dans sa différence et reconnue dans son apport original et positif ?» a-t-il noté. Logo-USJ-copie-1.jpg
Et de proposer, en rapport avec ce qu’on appelle «le printemps arabe», la question suivante: «Est-il vrai que nous risquons d’assister à l’émergence de la personne humaine, au-delà des communautés, comme le référentiel fondamental de la vie sociopolitique, malgré toutes les vicissitudes néfastes et les dissensions politiques et militaires actuelles ?»
Le Colloque du Cerpoc n’a pas cherché à répondre à toutes les questions, mais s’est présenté comme un état des lieux, «montrant les lignes de force du discours des communautés chrétiennes, signalant les conditions de possibilité d’un apport positif de ces communautés ou, au contraire, les circonstances de leur blocage».

Photos: P. Daccache, Mgr Audo, Mgr Casmoussa et P. Joseph Maila
Source: Fady Noun - Olj.com - 5 février 2013


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vendredi 15 février 2013

Hommage de Lahoud et du CPL à la visite de Raï à Damas | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

15/2/2013

May Chidiac, figure du Liban martyrisé 

Hommage de Lahoud et du CPL à la visite de Raï à Damas
Plusieurs personnalités alliées au régime de Bachar el-Assad ont rendu un vibrant hommage au patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, mettant l'accent sur l'importance de sa visite à Damas et dénonçant les critiques formulées au sujet de cette visite.
L'ancien président Émile Lahoud a ainsi fait l'éloge des « positions historiques » du patriarche maronite durant sa visite à Damas, rendant hommage également aux positions du patriarche grec-orthodoxe, Mgr Jean X Yazigi. « Cela prouve que la question d'Orient, qui est celle par excellence des minorités, est de nouveau à l'ordre du jour après une absence de plusieurs décennies », a noté M. Lahoud. Le député de Jbeil, Simon Abiramia (CPL), a également rendu hommage aux « positions audacieuses » du patriarche maronite, positions qui expliquent, selon lui, la « campagne féroce menée contre lui ».
Le patriarche Raï a reçu par ailleurs dans la matinée d'hier à Bkerké une délégation du CPL du caza de Baabda, conduite par les députés aounistes Hekmat Dib et Nagi Gharios. À l'issue de l'entrevue, M. Gharios a applaudi à la visite de Mgr Raï à Damas, qualifiant ses positions d'« audacieuses », notamment en ce qui concerne « la présence des chrétiens en Orient, et non seulement au Liban ».
Le chef des néo-Mourabitoun, Moustapha Hamdane, a également rendu un vibrant hommage à Mgr Raï pour sa visite à Damas.
Signalons par ailleurs que l'avocat Wadih Akl a porté plainte hier devant le parquet contre le quotidien saoudien al-Watan, qui avait publié une caricature du patriarche maronite à Damas, portant, à la place de sa tiare, un obus.

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Assiri condamne la caricature de Raï publiée dans un journal saoudien | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour


Assiri condamne la caricature de Raï publiée dans un journal saoudien
L'ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, Ali Awad Assiri, a condamné vendredi la publication d'une caricature du patriarche maronite Mgr Béchara Raï par le quotidien saoudien al-Watan.

"La caricature ne représente pas la position du royaume envers le patriarche", a déclaré M. Assiri à l'Agence nationale d'information (ANI, officielle). L'Arabie saoudite respecte le patriarche et tous les responsables religieux, a-t-il dit. Selon le diplomate saoudien, la caricature est "le travail d'un individu qui en est totalement responsable".

La caricature dépeint le patriarche maronite avec un obus sur la tête à la place de la mitre. Elle a été publiée à la suite de la visite du cardinal Raï à Damas pour l'intronisation du patriarche grec-orthodoxe. L'Arabie saoudite demande le départ du régime de Bachar el-Assad.

 M. Assiri s'est aussi entretenu avec le procureur général Hatem Madi de cette caricature qui a suscité une vague d'indignations au Liban.

http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/800943/_Assiri_condamne_la_caricature_de_Rai_publiee_dans_un_journal_saoudien.html-15/2/2013

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Alep : Tribunal salafiste et protection des églises, par Simone lafleuriel zakri


Alep : Tribunal salafiste et protection des églises, par Simone lafleuriel zakri
IRIB-Comme le montre un document reproduit sur le site Halab News Network,

le tribunal religieux central mis en place dans la région située à l'ouest d'Alep pour pallier à la carence temporaire des tribunaux civils dans cette partie de la Syrie a diffusé, le 5 février, une circulaire imposant ce qui suit :

Circulaire du tribunal religieux d'Alep Ouest

« Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux.
Le Tribunal religieux central compétent pour la région située à l'ouest d'Alep ordonne à toutes les formations militaires d'assurer la protection des lieux de culte et des écoles privées appartenant à l'ensemble des religions révélées. Il attire en particulier l'attention sur le Couvent des Sœurs du Rosaire, situé dans la région de Hawar.
Ceux qui failliront à leurs obligations devront en assumer la responsabilité ».

Des décisions identiques avaient déjà été prises par le Conseil Juridique unifié et par les Cours de Justice d'Alep et de sa région.

Cette décision ne suffira certainement pas à mettre fin à toutes les exactions qui se sont multipliées ici et là, à Alep et à travers la Syrie, contre des lieux de culte en général, et en particulier contre les églises, les chapelles et les couvents. La présence dans ces lieux d'objets de valeur, ornements, icônes et vases sacrés, qui constituent des tentations en ces temps de difficultés économiques généralisées, est de nature à attiser l'appétit des voleurs… dont il serait imprudent d'imputer systématiquement les méfaits à une appartenance communautaire plutôt qu'à une autre. Tout comme il est impossible d'affirmer a priori dans quel camp on doit ranger les hommes armés qui procèdent de temps à autre, dans l'espoir d'une rançon, à l'enlèvement de membres du clergé dans le nord du pays, (les Pères Michel Kayyal et Maher Mahfouz, près d'Alep, le 12 février) ou dans le sud (le Père Hasan Sleiman Al Tabara à Soueïda, le 12 février)  et à la prise en otage de fidèles de toutes les confessions.

Ces voleurs ou ces ravisseurs sont peut-être des « rebelles », laissant libre cours à leur intolérance religieuse. Il peut s'agir enfin de « simples » malfaiteurs sans foi ni loi, dépourvus de toute idéologie et objectif politique, cherchant à tirer profit de la faiblesse des autorités…

En tout cas et en attendant d'en constater les résultats, la diffusion de cette circulaire signifie au moins que, pour ce qui les concerne, les citoyens de la communauté majoritaire qui ont pris en charge la gestion de cette zone libérée souhaitent rassurer les communautés minoritaires. En premier lieu la communauté chrétienne, qui a expérimenté à Alep, au cours des derniers mois, les bombardements, les agressions, les meurtres, les pillages et les vols qui traumatisent partout ailleurs les Syriens depuis bientôt deux ans.

13/2/2013- http://french.irib.ir/

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En Libye, les religieuses contraintes de quitter la Cyrénaïque | La-Croix.com


En Libye, les religieuses contraintes de quitter la Cyrénaïque

À quelques jours du deuxième anniversaire de la révolution contre le colonel Kadhafi, le 17 février 2011 à Benghazi, le vicaire apostolique de Tripoli, Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, s'est inquiété auprès de l'agence vaticane Fides de la situation en Libye et notamment en Cyrénaïque (est).

« À l'occasion de l'anniversaire de la révolution, tout pourrait arriver », a mis en garde Mgr Martinelli, soulignant que, après avoir fait l'objet de pressions, la plupart des congrégations religieuses ont quitté la région. « Seules y sont encore présentes les Sœurs de l'Immaculée Conception d'Ivrea qui se trouvent à Benghazi depuis longtemps », explique Mgr Martinelli. Le vicaire apostolique de Benghazi, Mgr Sylvester Carmel Magro, « s'est vu conseiller de s'éloigner de l'église et de trouver un autre logement pour ces jours-ci », ajoute-t-il.

« À Tripoli également, où la situation est calme, nous avons reçu le conseil de la part de différentes sources de faire attention et de ne pas nous déplacer, poursuit l'évêque d'origine italienne. Il s'agit d'un avertissement qui a été adressé dans tous les cas à l'ensemble des Européens. La ville se prépare actuellement aux célébrations avec joie mais les mesures de sécurité ont été renforcées par crainte d'attentats. »

La Croix15/2/2013

Les chrétiens Syriaques, isolés et fragiles, au nord-est de la Syrie | Paris planète


Les chrétiens Syriaques, isolés et fragiles, au nord-est de la Syrie

« La première demande du peuple syrien, c'est la liberté et la dignité »

Bassam Ishak, président du Conseil national des Syriaques en Syrie

Mercredi 13 février, au Sénat

 « Les révolutions sont une chance pour avancer, pour instaurer la démocratie, pour se débarrasser de régimes violents et répressifs. Mais il y aussi le risque que des idéologies négatives s'installent, comme on l'a vu lors de la révolution bolchevique ou lors de la révolution iranienne« .

Bassam Ishak est une figure en vue de l'opposition syrienne au régime de Bachar al-Assad. Président-fondateur du Conseil national des Syriaques en Syrie, il occupe la fonction de secrétaire général du Conseil national syrien ( CNS ),  une des principales composantes de la Coalition nationale que la France considère depuis peu comme « seul représentant du peuple syrien » et « futur gouvernement intérimaire de la Syrie démocratique« .

Vivant en exil au Caire, Bassam Ishak est passé par Paris à l'occasion d'une conférence-débat intitulée « Les chrétiens et le printemps arabe : une opportunité ou une menace »,  organisée au Sénat par l'Institut assyro-chaldéen syriaque de Paris et l'European Syriac Union, sous la houlette de la sénatrice Christiane Kammermann (UMP), mercredi 13 février. Éric Chevallier, ambassadeur de France pour la Syrie, et le P. Pascal Gollnisch, directeur de L'Oeuvre d'Orient, ont notamment participé à cette rencontre.

Les échanges ont montré combien de nombreux chrétiens de Syrie se sentent entre le marteau et l'enclume. Bassam Ishak a notamment parlé de la situation dans le gouvernorat de Hassaka. Dans ce territoire à l'extrême nord-est du pays, coincé entre la Turquie et l'Irak,  se concentre l'essentiel de la communauté assyro-chaldéenne, dans un voisinage complexe avec des populations arabes et kurdes. De très violents combats pendant trois jours ont permis aux combattants de l'opposition d'y prendre le contrôle de la ville d'al-Chaddadé, jeudi 14 février, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Une centaine de membres des troupes gouvernementales et une trentaine de combattants de l'opposition, dont 5 Koweïtiens, sont morts lors des affrontements.

« Des bandes hors-la-loi »

« Au début de la révolution, il n'y avait pas d'affrontements armés dans cette région« , souligne Bassam Ishak. « Aujourd'hui, l'État est absent et nous souffrons de l'action de bandes hors-la-loi qui appartiennent aux tribus arabes ou kurdes« . Une situation qui suscite régulièrement des cris d'alarme des évêques locaux.

« Des enfants kidnappés pour obtenir une rançon »

« Beaucoup de chrétiens reçoivent des menaces de mort« , ajoute l'opposant. « Des enfants sont kidnappés pour obtenir en échange des rançons. Des milliers de Syriaques ont fui pour se réfugier dans d'autres parties de la Syrie ou hors du pays. Nous avons besoin d'une solution radicale pour sortir de cette impasse. Peut-être une coalition entre Kurdes, Syriaques et Arabes pour nous protéger mutuellement?« .

« Les minorités ont toujours peur d'une situation d'affrontements »

« Le fait est que les combattants sont généralement des Kurdes pro-PKK » (Parti des travailleurs du Kurdistan, en lutte contre la Turquie depuis trente-cinq ans) souligne Bassam Ishak. « Cela a poussé les Turcs à soutenir et renforcer l'opposition armée syrienne. Il y a d'un côté les Kurdes pro-PKK alliés aux forces de l'État, de l'autre les groupes armés d'opposition. La paix est fragile. Nous avons demandé aux autorités turques d'inciter l'Armée syrienne libre (ASL) à cesser le feu car les tensions augmentent l'insécurité des minorités. Les minorités ont toujours peur d'une situation d'affrontements. On voudrait que le gouvernorat de Hassaka reste en paix« .

« Les premières demandes du peuple : liberté et dignité »

Un opposant au régime syrien demandant à l'ASL de rester l'arme au pied!… Ce raccourci témoigne des contradictions parfois dramatiques vécues par les chrétiens en Syrie. Bassam Ishak ne renie rien, toutefois, de son engagement contre le régime de Bachar Al-Assad. « Au printemps 2011, le peuple syrien a perdu complètement espoir dans la capacité du régime de Bachar Al-Assad, soumis à une présence iranienne de plus en plus massive, à se corriger de lui-même« , raconte-t-il. « Porté par l'exemple des révoltes tunisienne et égyptienne, ses premières demandes ont été de liberté et de dignité« .

« On est entré dans le cercle vicieux de la violence »

« Dès le début, la réaction du régime a été violente« , poursuit-il. « Il a affirmé que ce n'était pas une demande spontanée du peuple syrien, il a accusé des puissances étrangères de vouloir semer le trouble entre Syriens. Comme tout régime dictatorial, il s'est retranché derrière cette argumentation. Le peuple a continué ses manifestations pacifiques. Le régime a poursuivi sa répression violente. Alors on est entré dans une cercle vicieux de violence. Des militaires ont fait défection en refusant de tirer sur les citoyens. Cela a été le début de l'ASL« .

« Des éléments perturbateurs »

« Le régime a alors utilisé des armes de plus en plus violentes et de plus en plus dangereuses« , enchaîne Bassam Ishak. « Et la révolution pacifique a basculé en affrontements armés, introduisant des éléments très perturbateurs : les intégristes islamistes et les hors-la-loi qui profitent du chaos pour leurs intérêts personnels« .

« Nous avons décidé de rester sur la terre de nos ancêtres »

« Nous attendons l'après-Bachar« , insiste l'opposant. « Les Syriaques, comme les autres chrétiens, aiment leur patrie, ils lui sont fidèles. Nous avons décidé de rester sur la terre de nos ancêtres. Nous voulons un pays construit sur le principe du patriotisme, assurant l'égalité pour tous, quelles que soient les communautés et les religions« .

« La leçon de l'échec des Assad »

« Sans le respect de la pluralité syrienne, on ne peut construire un pays solide« , poursuit-il. « C'est la leçon que tous les Syriens doivent apprendre de 42 ans de pouvoir des Assad. Tout pouvoir qui voudrait favoriser une minorité est voué à l'échec. On ne peut ignorer les petites communautés et réussir en Syrie ».

« On va vers une dictature de la majorité »

« Or l'instance dirigeante de la Coalition nationale de l'opposition construite en novembre dernier à Doha ne compte aucun représentant syriaque« , se plaint Bassam Ishak. « Pas un sur un total de 63 membres. Quel est le message ainsi envoyé au plus ancien peuple de Syrie : qu'il n'a aucune place dans la Syrie nouvelle? On va vers une fausse démocratie, une dictature de la majorité (musulmane sunnite). Les responsables français doivent en être conscient« .

« Nos ancêtres étaient là avant les Arabes »

« Nos ancêtres étaient là avant les Arabes », plaide ce responsable, qui fait remonter les racines de son peuple à l'établissement d'une communauté chrétienne à Antioche par l'apôtre Paul en 37 après Jésus-Christ, voire même avant, puisque les Syriaques revendiquent une ascendance araméenne. Dans cette vision, développée par l'European Syriac Union, la quasi-totalité des chrétiens de Syrie, même s'ils appartiennent à des Églises différentes, appartiennent à cette souche commune. »Aujourd'hui, beaucoup de chrétiens syriens disent qu'ils sont d'origine arabe, mais c'est pour se donner un point commun avec les musulmans. En fait, ils sont d'origine syriaque« , un terme qui recouvre à la fois une dimension ethnique, culturelle et religieuse.

« Nous voyons en la France une alliée »

« Dans la Syrie nouvelle, nous voulons que tous les Syriens aient le droit de revendiquer leur origine, leur identité, sans rétorsion« , insiste Bassam Ishak. « Et nous voyons en la France une alliée« .

« Nous ne voulons pas d'un autre Irak »

« Le monde occidental, et notamment la France, doit prendre en considération la volonté du peuple syriaque de vivre dans son pays« , ajoute Said Malki, vice-président de l'Union syriaque en Syrie, également présent au Sénat mercredi. « Nous ne voulons pas d'un autre Irak. Nous ne voulons pas être obligé de partir. Nous avons déjà créé un conseil militaire syriaque pour défendre nos enfants, nos villes, nos mères, notre patrie. Nous sommes contre la guerre et contre la violence mais en légitime défense, on y est bien obligé« .

« Ne pas rester prisonnier du passé »

Contraint au pragmatisme, les Syriaques de Syrie coopèrent notamment avec la Turquie voisine, héritière d'un Empire ottoman qui a massacré beaucoup de membres de cette communauté durant le génocide des Arméniens. « En politique, on doit être pragmatique« , explique Bassam Ishak. « On ne peut pas avancer si on reste prisonnier du passé. Il faut aller de l'avant dans de nouvelles relations avec la Turquie. Notre devoir est de la convaincre de reconnaître que ce qui s'est produit à l'époque était un crime contre l'Humanité. Mais nous n'avons pas le choix. En tant que minorité, nous n'allons pas partir en guerre contre la Turquie. Nous appelons à de nouvelles relations au Moyen-Orient. On doit tous s'entraider pour cela. C'est aussi dans l'intérêt des Européens« .

Revenir à une Église fondée sur cinq patriarcats ?

 Revenir à une Église fondée sur cinq patriarcats ?

L'historien Jean-Luc Pouthier était jeudi 14 février l'invité de l'émission « Face aux chrétiens » animée par Jean-Michel Blier. Il répondait aux questions de Louis Daufresne (Radio Notre-Dame), Romain Mazenod (RCF) et Bernard Gorce (La Croix). Ils l'ont interrogé sur les conséquences institutionnelles de la démission de Benoît XVI.
« Sous l'Empire romain, l'Église minoritaire fonctionnait sous la forme de cinq patriarcats – Rome, Jérusalem, Alexandrie, Antioche ou Constantinople. Sachant que, sur 6 milliards d'humains, il y a 1,2 milliard de catholiques, pourquoi ne pas restaurer une institution qui avait bien fonctionné ?

Mais la question qui me semble d'abord se poser est celle du statut du Vatican. Toute l'administration de l'Église est rassemblée sur ce micro-État, sous la pression de l'entourage italien. La question de savoir si c'est le bon mode de gouvernement mérite d'être posée. Par ailleurs, la papauté hypertrophiée au sein de l'Église est un héritage du XIXe siècle. La perte du pouvoir politique du pape a été compensée par un accroissement de sa présence à la tête de l'Église.

Un siècle et demi plus tard, ce redéploiement de la fonction pontificale n'est plus adapté à la situation et Benoît XVI en avait certainement conscience. Il a insisté sur le fait qu'il démissionnait de sa charge d'évêque de Rome. L'alignement du statut du premier des évêques sur celui de ses frères évêques est une évolution qui pourrait se dessiner. »
Voir video:
La Croix -15/2/2013


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jeudi 14 février 2013

Le Veilleur de Ninive: Alep : Les Eglises et les quartiers chrétiens cernés et privés d'eau et d'électricité.

Alep : Les Eglises et les quartiers chrétiens cernés et privés d'eau et d'électricité.


Après toutes les atrocités qui nous sont rapportées de Syrie, à la suite des preuves attestant que ce sont des mercenaires qui s'opposent à l'armée arabe syrienne, qu'attendent les pays d'Europe et la France en particulier, pour lever l'embargo et condamner les pogroms qui s'y déroule contre les chrétiens de Syrie du Nord, avant de proclamer qu'elles ne soutiennent plus les bandes armées de cette "rébellion" païenne et barbare ?

Alep - 14 Février 2013 - 12h27 - Des sources proches d'un Archevêché, à Alep, nous informe que des éléments armés du Front Al-Nosra, se trouvent à quelques dizaines de mètres des différentes églises appartenant aux rites (maronite melkite catholique, grec orthodoxe et armenien) ; l'église évangelique arabe étant déjà complètement détruite... ; ces mêmes éléments lancent des cris de "Allah Akbar... ...L'armée arabe syrienne dépêche des renforts pour sauver les Eglises. Que Dieu protège les personnes abritées dans les bâtiments...et les soldats qui les défendent.

Alep - 14 Février 2013 - 12h10 - Aujourd'hui c'est "l'enfer". Hier le Front al-Nosra avait menacé par des tracts les chrétiens qui doivent payer cher la visite du Patriarche maronite al-Raï accusé d'être complice du régime et du Président Bachar.

Depuis ce matin les obus pleuvent sur nos quartiers, surtout sur Jdaydeh qui abrite les quelques églises de la ville.  La garde republicaine a recours aux armes lourdes et aux chasseurs, les Sukhoï qui déversent des barils d'explosif sur les rassemblements d'éléments armées du Front al-Nosra et de l'Armée Syrienne « dite Libre ». Demain vendredi après la prière, nous attendons à des voitures piegées en plus des bombardements.

Concernant les deux prêtres enlevés, des informations proches des éléments armées nous informent qu'une rançon de 15 millions de livres syriennes (160.000€) est demandée pour chacun en échange de leur libération. L'impossible sera fait pour les libérer.

L'électricité nous est revenue 3 heures par jour mais nous sommes toujours coupés d'eau.

http://www.leveilleurdeninive.com/2013/02/alep-quatrieme-jour-sans-eau-ni.html


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Visite Du Patriarche Bechara Boutros El Raï... Plus Qu'une Visite, Un Message

Visite Du Patriarche Bechara Boutros El Raï... Plus Qu'une Visite, Un Message.Pour comprendre la visite du Patriarche maronite le Cardinal Béchara Raï en Syrie, il ne faut pas la regarder sous l'angle purement libanais, qui la fait entrer dans les dédales obscurs de la politique interne.
Selon des sources ecclésiastiques, elle s'inscrit pleinement dans le cadre de la politique du Vatican envers les chrétiens d'Orient, qui se résume en une phrase : maintenir leur présence au Moyen-Orient est une priorité, car ces chrétiens ne sont pas une pièce rapportée mais une composante essentielle du tissu social régional. Ce serait donc en toute connaissance de cause que le Vatican aurait encouragé l'élection de Mgr Raï à la tête de l'Église maronite, avant de lui donner le titre de cardinal très rapidement pour bien montrer qu'il bénéficie de l'appui total de l'Église catholique.
D'ailleurs, le Cardinal Béchara Raï est considéré comme l'un des dix cardinaux les plus influents du Vatican, et c'est sur ses épaules que repose la mission délicate et difficile de rassurer les chrétiens d'Orient pour les pousser à rester sur leur terre.
La participation du Patriarche Raï à l'intronisation du nouveau Patriarche orthodoxe à Damas n'est donc pas une décision impulsive. Des sources ecclésiastiques révèlent qu'elle a été précédée d'un échange de lettres entre le patriarche et le Vatican, et elle a trois objectifs :
1-elle est d'abord un message clair contre les takfiristes qui deviennent de plus en plus présents dans la région, pour leur rappeler que le Moyen-Orient est une terre de diversité et de coexistence.
2- Elle confirme ensuite le droit des chrétiens d'Orient sur cette terre,     3- et enfin, elle constitue un premier pas concret vers la réunification des Églises d'Orient voulue par le Vatican, en prévision de la reprise du contrôle de l'église de la Nativité à Bethléem actuellement sous contrôle de facto israélien. C'est dire qu'elle a une dimension qui dépasse de loin les considérations politiques internes.
Le Patriarche Raï a une mission à remplir, et il essaie de l'exécuter avec les moyens disponibles, même si cela doit faire grincer quelques dents. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a évité d'annoncer à l'avance cette visite, se contentant d'en parler aux évêques quelques jours avant qu'elle n'ait lieu. Les Services concernés à Bkerké ont aussitôt contacté l'Ambassadeur de Syrie au Liban pour l'informer de la décision du patriarche et pour préparer la visite. Que cette décision ait réjoui l'Ambassadeur et le régime dont il relève ne constitue pas un facteur décisif qui pourrait la modifier.
Pour le Patriarche Raï, ce qui comptait, c'était d'être présent à cette cérémonie, en tant que composante essentielle des Églises d'Orient et au moment où les chrétiens de Syrie ont le plus besoin de soutien. C'est d'ailleurs un message d'espoir et de confiance dans l'avenir qu'il leur a délivré, et l'émotion avec laquelle les fidèles ont accueilli le patriarche maronite et se sont précipités pour communier est la plus grande preuve du succès de cette visite. Elle est d'ailleurs d'autant plus importante qu'elle intervient à une période cruciale pour la région, pour la Syrie et pour ses chrétiens,avec la montée des courants takfiristes.
Dans ce contexte, la visite du Patriarche maronite à Damas est un défi à ces courants et la réponse des chrétiens à ceux qui cherchent à déforment le tissu social et religieux de cette région. La scène ne leur sera donc pas laissée facilement.
D'ailleurs, des observateurs estiment que cette visite aurait été banale en d'autres temps, se contentant d'exprimer un tournant dans la relation des chrétiens du Liban avec la Syrie. Mais c'est son timing en cette période particulièrement tourmentée qui lui a donné une dimension historique. Voilà pour le symbole. Pour les détails pratiques, le Patriarche a veillé à ne pas avoir de rencontre avec le Président Bachar el-Assad, même si tout au long de sa présence en Syrie, il a fait l'objet d'une attention particulière de la part des autorités.
Raï a salué les ministres qui ont assisté à la cérémonie d'intronisation, et il a eu un aparté de quinze minutes avec le Vice-Ministre des Affaires étrangères Patriarche grec-orthodoxe Jean X. Mais il était en permanence en compagnie du nonce apostolique de Damas, avec lequel les préparatifs de la visite avaient été soigneusement étudiés, pour bien montrer que le Vatican appuie cette démarche.
Sur le plan des discours prononcés, certains ont reproché au Patriarche d'avoir déclaré que toutes les réformes du monde ne valent pas une goutte de sang innocent. Vue à partir du Liban, cette phrase peut être dérangeante. Mais en Syrie, elle n'est que le reflet de ce que pense une grande partie de la population, et surtout les chrétiens qui n'en peuvent plus de la violence et de la guerre. D'ailleurs, les Libanais eux-mêmes sont passés par des phases similaires lorsqu'à un moment donné, la grande majorité de la population rejetait les combats et aspirait au calme. C'est aussi dans cet esprit que le 13 avril dernier, des manifestations de la société civile ont été organisées pour rejeter les conflits armés. Mais de toute manière, depuis son élection, le Patriarche Raï n'a cessé de surprendre par ses positions. On se souvient de sa rencontre mouvementée avec l'ancien Président français Nicolas Sarkozy et de sa déclaration d'appui à la résistance alors qu'il effectuait une visite au Liban-Sud. Il dit ce qu'il pense et poursuit son chemin, convaincu de servir les intérêts des chrétiens, tous les chrétiens.
Source : OLJ.org - Scarlett HADDAD | 13/02/2013
http://www.chretiensdorient.com/article-syrie-visite-du-patriarche-bechara-boutros-el-rai-plus-qu-une-visite-un-message-115354124.html
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Les positions de Raï sur la Syrie et les armes de la Résistance bien réfléchies


Les positions de Raï sur la Syrie et les armes de la Résistance bien réfléchies

Ceux qui ont été choqués par la visite de Mgr Béchara Raï à Damas sont incapables de sortir de la logique de la comparaison entre l'attitude de l'actuel patriarche et celle de son prédécesseur Nasrallah Sfeir. Ils ignorent les profondes différences non seulement entre les deux personnalités mais aussi entre deux périodes politiques dissemblables.

Si l'obsession de la politique du régime syrien au Liban a habité les chrétiens du Liban pendant des années, les changements dramatiques dans la région ont fait en sorte que le régime syrien ainsi qu'une large frange de chrétiens au Liban et en Syrie partagent la même crainte, celle du devenir, face à la vague salafiste et des Frères musulmans.

Certains membres du 14-Mars ont essayé de se convaincre que les positions affichées par le patriarche Raï au sujet de la crise syrienne et des armes de la Résistance sont passagères, ou ont été mal comprises en raison d'une mauvaise interprétation. Cependant, sa visite à Damas montre qu'il n'en est rien et que ces positions reflètent une approche bien réfléchie, adoptée avec «préméditation».

Des personnes ayant participé à la cérémonie d'intronisation de Jean X Yazigi estiment que la visite de Mgr Raï à Damas sert trois objectifs:
1-Le rejet de l'extrémisme et des agissements takfiris.
2-L'enracinement dans cette terre, pour endiguer l'hémorragie humaine et la vague d'émigration.
3- A plus long terme, la réalisation de l'unité des Eglises orientales afin qu'elles soient habilitées, le moment propice à récupérer l'Eglise de la Résurrection à Jérusalem, au cas où des négociations sur les affaires religieuses dans la ville sainte ont lieu.
Ces mêmes sources estiment que ceux qui critiquent la visite de Raï à Damas sous prétexte qu'elle suscite une animosité des musulmans envers les chrétiens sont eux-mêmes en train de soulever les extrémistes contre les chrétiens. D'autant qu'il n'y a aucune raison à percevoir une quelconque provocation dans une visite effectuée par Mgr Raï à ses ouailles à Damas, sa participation à l'intronisation de Mgr Yazigi et son appel à l'arrêt de la violence et des tragédies.

Le vicaire patriarcal Samir Mazloum souligne que les circonstances sont aujourd'hui différentes de celles qui prévalaient à l'époque du patriarche Sfeir. Dans le passé, dit-il, l'armée syrienne était présente au Liban et Damas exerçait une hégémonie politique sur ce pays. raison pour laquelle Mgr Sfeir refusait de se rendre en Syrie afin que sa visite ne soit pas interprétée comme une acceptation du fait accompli. Aujourd'hui, le paysage a changé, les craintes et les priorités aussi, à la lumière des dangers qui guettent les chrétiens dans l'ensemble de la région.

Imad Marmal, journaliste libanais proche de la majorité
As Safir-13/2013

Le roi de Bahreïn débloque un terrain pour la construction d’une deuxième église | La-Croix.com

« Le Bahreïn aura bientôt une nouvelle église ! » 
C'est ce qu'a annoncé Mgr Camillo Ballin, combonien, vicaire apostolique d'Arabie du Nord, mercredi 13 février 2013 à l'agence Fides.

Il se trouvait au Koweït lorsque lui est parvenu l'appel téléphonique du secrétaire de Cheikh Ahmed Bin Ateytallah Al Khalifa, ministre chargé du suivi de l'application des décisions prises par le roi ou par le gouvernement, lui annonçant le désir de ce dernier de le rencontrer. « Revenu au Bahreïn, je me suis rendu immédiatement auprès du ministre et c'est avec grande émotion qu'il m'a remis l'acte de propriété d'un terrain de 9 000 m² sur lequel nous construirons la nouvelle église », écrit Mgr Ballin.

Le terrain est situé à Awali, au sud du pays. Selon l'agence Apic, des islamistes sont intervenus en septembre 2012 pour tenter de faire annuler la concession de ce terrain, mais le ministre du développement avait pris position officiellement. « Pour lui, le Bahreïn est ouvert à tous et c'est son devoir de donner des terrains aux Églises par respect pour toutes les personnes vivant dans le pays », indique l'agence. Pour l'heure, l'Église catholique ne disposait que de la petite église du Sacré-Cœur, construite en 1939 à Manama, cathédrale du royaume de Bahreïn, et siège du vicariat apostolique d'Arabie du Nord.

Lors de leur rencontre, le ministre a invité Mgr Ballin au palais royal en vue d'y rencontrer le roi Hamad bin Issa al-Khalifa « avec toutes les autorités religieuses ». Mgr Ballin devait y être « placé à côté du roi, en qualité d'invité d'honneur », ce qui lui donnera « la possibilité de le remercier pour le terrain qui a été donné sur son ordre ». Le document est daté du 11 février, souligne-t-il, fête de Notre-Dame de Lourdes, mais aussi de Notre-Dame d'Arabie à Bahreïn, à laquelle sera dédiée la nouvelle église.

Un redécoupage décidé en 2011

Le royaume de Bahreïn occupe une petite île du golfe Persique, située entre l'Arabie saoudite et le Qatar. Depuis une réforme géographique décidée par le Saint-Siège en 2011 « pour distribuer plus équitablement la charge pastorale », le vicariat apostolique d'Arabie du Nord s'étend également sur le Koweït, le Qatar et l'Arabie saoudite. Mgr Ballin a choisi de fixer son siège à Bahreïn en raison des facilités qu'accorde le royaume à l'octroi de visas aux prêtres, catéchistes et autres responsables en cas de réunion commune à l'ensemble du vicariat. Le royaume est relié au continent par un pont.

Le vicariat apostolique d'Arabie du Sud couvre, lui, les Émirats arabes unis, Oman et le Yémen. Il est dirigé par un capucin suisse, Mgr Paul Hinder.

Même s'il n'existe a pas de statistiques officielles, le nombre des catholiques est estimé à 

1,5 million en Arabie saoudite, 

à 350 000 au Koweït et au Qatar, 

et à 100 000 à Bahreïn. 

Il s'agit essentiellement de travailleurs migrants venus des Philippines, d'Inde, du Bangladesh, du Pakistan et du Sri Lanka, sans compter les chrétiens des pays du Moyen-Orient – Libanais, Palestiniens, Irakiens, Syriens ou Égyptiens.

Egypte: l’université Al-Azhar veut renouer le dialogue avec le Vatican | Chrétienté Info


Egypte: l'université Al-Azhar veut renouer le dialogue avec le Vatican

L'université islamique d'Al-Azhar du Caire, la plus haute autorité de l'islam sunnite dans le monde, a annoncé son intention de rétablir suite à la démission de Benoît XVI les relations avec le Vatican, suspendues en 2011, rapportent les médias égyptiens.

L'initiative en question a été annoncée par le grand imam d'Al-Azhar Ahmed al-Tayeb qui a « exprimé sa volonté d'établir des relations amicales avec le Vatican sur la base de la reconnaissance et du respect mutuels », rapportent les médias.

Le dialogue entre les foyers des deux principales religions mondiales a été interrompu à l'initiative d'Al-Azhar le 20 janvier 2011 suite aux propos tenus par le pape Benoît XVI en réaction à l'attentat meurtrier perpétré près d'une église copte à Alexandrie. L'attaque a alors fait 21 morts et une centaine de blessés.

Le souverain pontife a appelé les autorités des pays proche-orientaux à adopter des mesures efficaces pour protéger les minorités religieuses « en dépit des difficultés et des menaces ». L'Egypte a qualifié ces propos d' »ingérence flagrante dans ses affaires intérieures ».

Jugeant que « ses forces et son âge avancé » ne lui permettaient plus d'exercer son ministère, le pape Benoît XVI, âgé de 85 ans, a annoncé lundi qu'il démissionnerait le 28 février. Le souverain pontife a déclaré renoncer au Saint-Siège « pour le bien de l'église catholique ».

Source:http://www.chretiente.info/201302140800/egypte-luniversite-al-azhar-veut-renouer-le-dialogue-avec-le-vatican/



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SYRIE – Pour l’Archevêque maronite de Damas, Benoît XVI a su se montrer proche de ce peuple oublié | Chrétienté Info


SYRIE – Pour l'Archevêque maronite de Damas, Benoît XVI a su se montrer proche de ce peuple oublié
Damas (Agence Fides) – Celui qui vient de commencer est le troisième temps de Carême de souffrance pour les chrétiens qui vivent en Syrie. Il s'agit d'un temps marqué à la fois par l'inquiétude et par l'espérance. C'est ce qu'écrit l'Archevêque maronite de Damas, S. Exc. Mgr Samir Nassar, dans un message parvenu à l'Agence Fides. Mgr Nassar s'attarde sur un certain nombre de faits récents qui ont inspiré des sentiments ambivalents chez les baptisés de Syrie : la renonciation de Benoît XVI, la visite à Damas du Patriarche maronite, S. B. le Cardinal Bechara Boutros Rai, et l'exode des fidèles de l'Eglise grecque orthodoxe. 
 La renonciation du Saint-Père – écrit Mgr Nassar – « a beaucoup ému les Chrétiens du Moyen-Orient et de Syrie tout spécialement… La prière et les appels de Benoît XVI pour la paix en Syrie ainsi que ses gestes de solidarité ont rendu le Pape si proche de ce peuple oublié ». L'Archevêque maronite espère pouvoir continuer « ce chemin ensemble en ce temps de Carême que vous avez choisi pour continuer autrement votre mission ». 
 Un fait heureux cité dans le message de l'Archevêque consiste dans la récente visite à Damas du Patriarche maronite : « Aucun des 15 patriarches et Archevêques des Eglises Grecques Orthodoxes dans le monde – souligne S. Exc. Mgr Nassar – n'a osé venir à Damas le 10 février 2013 pour assister selon la coutume à l'installation du nouveau Patriarche Grec Orthodoxe d'Antioche Jean X. Sa Béatitude le Cardinal maronite Béchara Boutros Rai était le seul qui a osé franchir la frontière Libano-Syrienne pour assister à la messe d'installation du nouveau Patriarche Grec Orthodoxe Jean X à Damas. Et ceci malgré la tension qui marque les relations entre les deux pays ». S. B. le Cardinal Rai – indique l'Archevêque – a été accueilli par des milliers de chrétiens qui ont salué « en pleurant de joie » le Patriarche venu au nom « de la paix, de l'unité et de l'espérance ».
 Les occasions publiques liées au début du ministère du nouveau Patriarche grec orthodoxe résidant à Damas ont rendu évident l'exode des chrétiens et en particulier de ceux appartenant à la communauté désormais confiée aux soins de Jean X. Une cathédrale à moitié vide – raconte S. Exc. Mgr Nassar – a accueilli le nouveau patriarche le 20 décembre dernier… « L'Eglise grecque orthodoxe – poursuit l'Archevêque maronite – représente 60% des chrétiens de Syrie… La crise syrienne qui dure depuis deux ans a beaucoup affecté et affaibli cette Eglise. L'hémorragie a dispersé plus de la moitié des paroisses. Plusieurs dizaines de milliers (de personnes) ont quitté le pays vers les pays voisins cherchant refuge et exile aux quatre coins du monde ». L'affaiblissement des Grecs Orthodoxes, que Mgr Nassar qualifie de « épine dorsale du christianisme syrien », remet en question l'avenir de toute la minorité chrétienne de Syrie. « La guerre de l'Irak a provoqué l'exode massif de ses chrétiens…La guerre de Syrie aura-t-elle les mêmes conséquences? » s'interroge l'Archevêque maronite, demandant également de prier Notre Dame des Sans Abris en faveur des prêtres se trouvant entre les mains de leurs ravisseurs depuis le 9 février et des milliers de disparus générés par le conflit syrien. (GV) (Agence Fides 14/02/2013)

une nouvelle église dédiée à Notre Dame d'Arabie


Bahreïn -
Don d'un terrain de la part du souverain

ROME, 13 février 2013 (Zenit.org) - « Le Bahreïn aura bientôt une nouvelle église ! » : c'est l'exclamation de joie de Mgr Camillo Ballin, mccj, vicaire apostolique d'Arabie du Nord, qui annonce la construction de la cathédrale « Notre-Dame d'Arabie » à l'agence vaticane Fides.

Le vicariat apostolique d'Arabie du Nord s'étend sur le Bahreïn, le Koweït, le Qatar et l'Arabie Saoudite.

Mgr Ballin explique : « Je me trouvais au Koweït lorsque m'est parvenu un appel téléphonique du Secrétaire du ministre du suivi qui me communiquait que le ministre souhaitait me rencontrer. Revenu au Bahreïn, je me suis rendu immédiatement auprès du ministre et c'est avec grande émotion que Shaykh Ahmed Bin Ateytallah Al Khalifa, ministre chargé du suivi de l'application des décisions prises par le roi ou par le gouvernement, m'a remis l'acte de propriété d'un terrain de 9.000 m2 sur lequel nous construirons la nouvelle église ».

Le document a été daté du 11 février, mémoire de Notre Dame de Lourdes, qui, au Bahreïn, correspond à Notre Dame d'Arabie : « Nos prières ont été exaucées » écrit l'évêque. « Notre Dame d'Arabie est bien capable de faire des miracles ! ». La nouvelle église sera la cathédrale.

« Au cours de cette rencontre, le ministre m'a invité à me rendre aujourd'hui, 13 février, au palais royal en vue d'y rencontrer le roi Hamad bin Issa al-Khalifa avec toutes les autorités religieuses, ajoutant que je serais placé à côté du roi, en qualité d'invité d'honneur ! J'aurai ainsi la possibilité de le remercier pour le terrain qui a été donné justement « par ordre du roi », conclut Mgr Ballin.

TERRE SAINTE – Déclarations du Vicaire patriarcal du Patriarcat de Jérusalem concernant le démenti devant le tribunal d’un accord de… | Chrétienté Info


TERRE SAINTE – Déclarations du Vicaire patriarcal du Patriarcat de Jérusalem concernant le démenti devant le tribunal d'un accord de…
Jérusalem (Agence Fides) – « Les avocats de l'armée israélienne ont déclaré que le parcours du Mur de séparation dans la vallée de Cremisan avait eu l'aval de l'Eglise. Mais cet argument clef de leur déposition devant les juges a été démenti in nuce : il n'y a jamais eu aucun type d'approbation ni explicite, ni implicite de la part des salésiens ou du Saint-Siège ». C'est ce que déclare à l'Agence Fides S. Exc. Mgr William Shomali, Vicaire patriarcal du Patriarche latin de Jérusalem, citant un passage important de l'audience qui a eu lieu hier à Tel Aviv dans l'affaire opposant des familles chrétiennes palestiniennes et les religieuses salésiennes à l'armée israélienne à propos du parcours du Mur de séparation voulu par les autorités israéliennes dans la zone de Bethléem. Lors de l'audience – à laquelle assistait Mgr Shomali, en compagnie de différents prêtres du Patriarcat – les représentants légaux des parties en cause ont exposé pour la dernière fois leurs argumentaires devant les trois juges de la section spéciale d'appel de la Cour de Justice de Tel Aviv. Les avocats des 58 familles palestiniennes et des religieuses salésiennes, titulaires de l'école primaire se trouvant dans la vallée, ont mis en évidence, à l'aide de cartes et de matériel topographique, que le parcours du Mur voulu par l'armée lèse gravement leurs clients, proposant un parcours alternatif, plus proche de la frontière de 1967 entre Israël et la Cisjordanie. Mgr Shomali raconte à Fides : « Les juges donnaient l'impression d'écouter avec un grand intérêt leurs argumentations ». Les représentants de l'armée israélienne ont invoqué des raisons de sécurité nationale et fait référence à de précédentes approbations du parcours de la part de milieux et de sujets ecclésiaux. Ce qui a été démenti avec force par les avocats de la contrepartie. Outre l'Evêque et les prêtres, ont également assisté à l'audience les représentants diplomatiques français, allemand, norvégien et de l'ONU. « Maintenant – conclut Mgr Shomali – nous attendons la décision. Prions pour que justice soit rendue aux religieuses et aux familles qui risquent de perdre leurs terrains agricoles ». En cas de rejet du recours, la cause sera portée devant la Cour Suprême d'Israël. (GV) (Agence Fides 13/02/2013)


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Pour les chrétiens syriens : viols, enlèvements, exploitation… | L'observatoire de la Christianophobie

Pour les chrétiens syriens : viols, enlèvements, exploitation…

L'Agence Fides nous adresse ce témoignage bouleversant sur la situation des minorités chrétiennes syriennes… L'horreur au quotidien y compris pour ceux qui ont émigré. Vraiment, prier pour nos frères Syriens est une urgence absolue !

Le conflit en Syrie dégénère et frappe tous les citoyens syriens, indépendamment de leur ethnie ou de leur religion d'appartenance. Mais, comme dans toute guerre, la situation des minorités est la plus difficile. Les minorités chrétiennes sont devenues une cible facile pour les criminels et les terroristes qui ont recours aux enlèvements, aux viols, aux violences et organisent le trafic clandestin des réfugiés. C'est ce qu'affirme une note envoyée à l'Agence Fides par l'ONG aconfessionnelle Minority Rights Group (MRG) ayant son siège à Londres, organisation qui rédige chaque année un rapport détaillé sur la condition des minorités ethniques, religieuses et culturelles de par le monde.

Après une enquête capillaire conduite dans les camps de réfugiés en Syrie, au Liban, en Turquie, en Jordanie et des colloques avec les réfugiés syriens arrivés en Europe, l'organisation dénonce, en particulier, la condition des réfugiés de religion chrétienne, faisant état d'une « minorité silencieuse qui raconte des histoires poignantes de viols, d'enlèvements et de trafic d'êtres humains ».

Comme cela a été indiqué à Fides, la majeure partie des réfugiés interrogés par Minority Rights Group exprime le désir de quitter le Moyen-Orient et affirme que, pour ce faire, elle est entrée en contact avec des bandes de trafiquants d'êtres humains. « Il existe aujourd'hui un marché florissant, multimillionnaire, s'étant développé autour de la crise des réfugiés syriens » remarque l'ONG racontant certains cas spécifiques et le commerce mis en place par les contrebandiers. Un réfugié a pu « acheter un passeport suédois pour 7 000 US$ » alors qu'au Liban s'organise « une mafia de faux visas et de faux timbres » que des organisations illicites garantissent aux réfugiés afin de leur permettre de poursuivre leur voyage en direction de l'Europe.

En outre, dans certaines zones de Syrie – ont raconté des réfugiés ayant fui la Mésopotamie – « un chrétien ne peut plus signaler des injustices ou des crimes. Nous sommes otages de la croissance de l'islamisme militant et être chrétiens est suffisant pour constituer une cible ». Des réfugiés chrétiens assyriens et syriaques font mention de violences à caractère confessionnel à l'encontre des fidèles chrétiens de Deir Ezzor et d'Hassakè, en Mésopotamie, après l'arrivée des bandes de rebelles, citant des meurtres de sang froid, des enlèvements et des viols de femmes chrétiennes. « Peut-être veulent-ils vider la Syrie des chrétiens ? » se demandent-ils. Un certain nombre de prêtres de la communauté chrétienne assyrienne expriment « de graves préoccupations quant à l'avenir des chrétiens en Syrie, vu que nombre d'entre eux préfèrent émigrer devant les violences. S.B. Ignatius Zakka I Iwas, patriarche de l'Église syro-orthodoxe, affirme pour sa part : « Nous ne voulons pas qu'ils quittent le pays mais ce qui est important est qu'ils vivent en paix et que Dieu soit avec eux, quoiqu'ils fassent et où qu'ils soient ».

Source : Agence Fides


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Liban : Le nouveau patriarche grec-orthodoxe reçu avec ferveur à Balamand | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

Liban : Le nouveau patriarche grec-orthodoxe reçu avec ferveur à Balamand

oLJ-14/2/2013-Le nouveau patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, Mgr Jean X Yazigi s'est rendu mercredi en début de soirée au couvent de Balamand, au Liban-Nord, dans le cadre de sa première visite au Liban après son intronisation. 

Le patriarche a été reçu avec ferveur par des centaines de fidèles. "Je vous remercie pour votre accueil chaleureux et je salue le président de la République Michel Sleiman (...)", a-t-il déclaré à son arrivée.

Mgr Yazigi a été intronisé le dimanche dernier à Damas en présence de dignitaires des églises d'Orient, dont le cardinal maronite Mgr Béchara Raï, lors d'une cérémonie sous haute sécurité qui s'est déroulée en l'église de la Croix sacrée.
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mercredi 13 février 2013

Sleiman : « C’est par le Liban que Benoît XVI a achevé sa mission » | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Sleiman : « C'est par le Liban que Benoît XVI a achevé sa mission. »
« Les Libanais seront parmi les premiers à regretter la décision du pape Benoît XVI de renoncer à ses charges, eux à qui le pape a consacré son dernier voyage pastoral », a affirmé hier le président de la République, Michel Sleiman, en réaction à la décision du pape de renoncer à ses charges à la fin du mois.

Le pape a « conclu sa mission pontificale par une visite historique au pays du Cèdre dont les échos continuent de retentir dans son cœur et son esprit, comme il l'a affirmé à plusieurs reprises, ainsi que dans les cœurs des Libanais, qui gardent un vif souvenir du rassemblement national que la visite pontificale a rendu possible », a ajouté M. Sleiman.
Le chef de l'État a salué « le courage et la sagesse » de la décision de Benoît XVI, estimant qu'elle peut servir « de modèle » aux personnes qui font face à de grandes responsabilités et qui, comme le patriarche Sfeir par exemple, « ont renoncé aux responsabilités (...) au bénéfice de la fonction assumée et de la permanence de son message ».

Matar : Il a su remplir le vide laissé par Jean-Paul II
Pour l'archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, « Benoît XVI a eu le grand mérite de remplir le vide laissé par le départ de Jean-Paul II ».
« On venait pour voir Jean-Paul II, on vient aujourd'hui pour écouter Benoît XVI », a-t-on pu dire en France de Benoît XVI.
« Benoît XVI était l'un des experts du concile Vatican II et il a beaucoup écrit, lors de son pontificat, pour rétablir l'équilibre perdu par les interprétations excessives qu'on a faites de certaines redécouvertes du concile », a déclaré Mgr Matar.
« L'esprit est resté lucide, mais le corps ne suivait plus, ces derniers temps », a regretté l'archevêque maronite de Beyrouth, qui a rendu hommage à une décision qui doit servir « de modèle à tous » et a demandé qu'elle soit respectée.
« C'est la décision d'un homme conscient, lucide », a insisté pour sa part un évêque libanais qui a pu faire l'expérience dans les rencontres et les dialogues de « la lucidité » et de l'« acuité » intellectuelle de sa mémoire : le pape parlait français « sans aucune difficulté ». Mais la lucidité et l'acuité s'allient à une moindre « endurance physique », avec des difficultés de locomotion – le pape a adopté une plate-forme mobile pour les longues liturgies – et dans l'expression : le pape parle à voix assez basse.

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