Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 22 février 2013

22/2/2013-Le Cardinal Raï sera à Moscou juste avant le Conclave.

22/2/2013-Le Cardinal Raï sera à Moscou juste avant le Conclave.
Le Patriarche d'Antioche des Maronites, le Cardinal Bechara Boutros Raï, s'apprête à se rendre à Moscou en visite, dans le cadre d'un événement riche en implications œcuméniques, politiques et humanitaires. Du 26 février au 1er mars, avant de venir à Rome pour le Conclave, le Patriarche aura dans la capitale russe une série de colloques de haut niveau avec des responsables politiques russes et les plus hauts responsables du Patriarcat de Moscou.

http://fr.radiovaticana.va/news/2013/02/22/le_cardinal_raï_sera_à_moscou_juste_avant_le_conclave/fr1-667264


-LOI ÉLECTORALE- olj.com | 21/02/2013
Liban : Réunis à Bkerké, les partis chrétiens "ouverts à tout projet qui assure une juste représentation".
A l'issue de la réunion de responsables chrétiens avec le patriarche maronite Mgr Béchara Raï, jeudi à Bkerké, le siège patriarcal a publié en soirée un communiqué selon lequel "les participants, invités par le patriarche, ont évoqué le dossier de la loi électorale".

Etaient présents à la rencontre : Les chefs du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, des Kataëb, Amine Gemayel, des Marada, Sleiman Frangié. Le chef des Forces libanaises Samir Geagea, qui s'est absenté pour des raisons sécuritaires, était représenté par le député Georges Adwane. Ont également participé à la réunion les anciens ministres Ziyad Baroud et Youssef Saadé ainsi que les députés Alain Aoun (CPL), Samy Gemayel (Kataëb) et Boutros Harb.

Selon le communiqué de Bkerké, "les participants à la réunion ont réitéré leurs positions et ont évalué l'étape actuelle en ce qui concerne la nouvelle loi électorale notamment les résultats des réunions des commissions parlementaires conjointes. Ils ont souligné leur ouverture à toute proposition qui assurerait une juste représentation à toutes les composantes libanaises, conformément à la Constitution."

Auparavant, le patriarche Raï s'était rendu à Baabda en fin de matinée pour discuter de la loi électorale avec le président de la République, Michel Sleiman.
Les deux rencontres interviennent deux jours après l'adoption par les commissions conjointes du projet de loi électorale du Rassemblement orthodoxe, un projet défendu par les pôles du 8 Mars (CPL, Hezbollah, Amal), les Kataëb et les FL.

Olj-22/2/2013-Le vote des commissions et la « libération » des sièges chrétiens

La réunion des pôles chrétiens (ou de leurs représentants) à Bkerké hier donne le ton de l'atmosphère générale qui règne actuellement dans les milieux de cette communauté. Même si le projet dit orthodoxe continue à soulever des critiques et à susciter une certaine inquiétude sur l'exacerbation des sentiments confessionnels, les quatre grandes formations qui l'ont appuyé, le CPL, les Marada, les Forces libanaises et les Kataëb, éprouvent un certain soulagement, d'autant que sous la houlette du patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, ils s'étaient entendus sur deux points électoraux essentiels : le refus de revenir à la loi de 1960 et la nécessité d'améliorer la représentation chrétienne au Parlement. Le vote en commissions du projet grec-orthodoxe est donc à ce sujet une grande victoire pour ces formations et surtout pour Bkerké, même si ce vote a éloigné certains alliés du 14 Mars et même si, d'autre part, ce vote doit être confirmé par le choix définitif d'une nouvelle loi électorale.

Au sujet de la relation entre les alliés, il est certain que le vote des commissions a créé un froid entre les partis chrétiens du 14 Mars et le courant du Futur. D'ailleurs, selon des sources proches des Forces libanaises, la conversation téléphonique entre le chef de ce courant, l'ancien Premier ministre Saad Hariri, et le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, n'a pas été aussi sereine qu'on le dit. Le ton est monté entre les deux hommes, Saad Hariri parlant de « poignard dans le dos » et Samir Geagea déclarant qu'il ne peut pas renier l'accord de Bkerké ni se placer en porte-à-faux avec l'autorité religieuse maronite. De plus, Geagea aurait précisé à son interlocuteur que, contrairement à ce qu'a fait le général Michel Aoun avec le Hezbollah, lui n'a pas demandé l'appui du courant du Futur, se contentant de réclamer la liberté de décider ce qui convient le mieux aux chrétiens et aux Forces libanaises. Au bout d'une longue discussion, les deux hommes ont finalement convenu de laisser la porte du débat ouverte pour aboutir à une solution médiane, autrement dit, un projet de loi qui ménage les intérêts du courant du Futur mais permet en même temps aux chrétiens d'élire eux-mêmes au moins une grande partie de leurs députés.

Si aussi bien Samir Geagea qu'Amine Gemayel ont multiplié hier les déclarations pour préciser que l'alliance du 14 Mars reste intacte, la réalité est que l'approche électorale sera cette fois forcément différente de celle des deux derniers mandats. La source proche des Forces libanaises précise à cet égard que cette fois-ci les chrétiens seront plus libres, n'ayant plus à porter le poids des grands groupes musulmans dans leurs campagnes électorales. La source proche des FL souligne le fait qu'en 2005 et 2009, il n'y avait pas de véritable problème, la ligne politique étant claire et les slogans adoptés à l'unanimité au sein du 14 Mars. Mais cette année, la situation est différente avec la montée des extrémismes musulmans et la difficulté pour les formations chrétiennes de s'aligner sur certains de ces groupes, même si elles continuent d'appuyer la révolution syrienne, contre le régime d'Assad. Dans ce contexte, les formations chrétiennes se sont donc trouvées dans des situations parfois inconfortables, notamment lors de certains incidents au Nord et lors des événements de Ersal. Malgré cela, leur appui à la ligne politique adoptée par le courant du Futur est resté indéfectible. Alors que ce courant n'a pas vraiment fait d'efforts pour tenter de comprendre les motivations des chrétiens et leur sensibilité. Même le projet présenté par Ahmad Fatfat devant la sous-commission parlementaire était bien en deçà des attentes chrétiennes, comme si le courant du Futur n'avait pas encore compris la fermeté de la position chrétienne.

Désormais, la situation est différente. Et si (comme on le dit) la tactique derrière le vote des commissions conjointes était d'amener le courant du Futur à négocier de manière plus pragmatique, cette tactique a réussi, estiment des sources proches de Bkerké, puisque si un compromis est conclu, il passera certainement par « la libération » d'une grande partie des sièges chrétiens, si ce n'est des 64 comme le propose le projet dit orthodoxe. La responsabilité des partis chrétiens du 14 Mars est maintenant de pousser dans ce sens, vers une formule qui ressemblerait au projet présenté par le président de la Chambre Nabih Berry. Sinon, il faudra se rabattre à nouveau sur le projet orthodoxe. Toutefois, un des députés membre de la sous-commission parlementaire déclare que toute cette manœuvre n'aurait pas été possible sans la position du Hezbollah et d'Amal, qui ont appuyé sans réserve les revendications de leurs alliés chrétiens, n'hésitant pas à renoncer aux sièges chrétiens qu'eux-mêmes accaparaient pour les rassurer, montrant ainsi leur attachement à la coexistence et au renforcement du rôle des chrétiens au Liban. Le Hezbollah et Amal ont donc forcément marqué des points politiques par le biais de cette attitude. C'est sans doute la raison pour laquelle la campagne dénonçant l'implication du Hezbollah dans les combats en Syrie s'est soudain amplifiée...

22/2/2013-Olj-
La vie constitutionnelle compromise par le projet de loi « hétérodoxe »
Fady NOUN | 22/02/2013

Le patriarche Raï présidant la séance de travail avec les représentants des partis chrétiens à Bkerké, hier.
LA SITUATION
Le rendez-vous que se sont donné hier, au palais présidentiel, le chef de l'État et le patriarche Raï, donne une idée de la complexité, voire de la gravité de la situation dans laquelle la classe politique dans son ensemble a mis la vie constitutionnelle au Liban.

À un peu plus de trois mois des élections législatives, l'impasse législative continue d'obstruer l'horizon politique. L'approbation par les grands courants politiques chrétiens d'un projet de loi électorale hautement hétérodoxe – et paradoxalement appelé « orthodoxe » – prévoyant que chaque communauté élise ses propres députés, n'a rien résolu. Elle n'a fait que déplacer le problème.

Alors qu'il venait d'entendre, de la bouche du chef de la diplomatie britannique, William Hague, le vif souhait de la communauté internationale de voir l'échéance législative se tenir dans les délais légaux, le chef de l'État a dû insister auprès du patriarche maronite pour qu'il use de son autorité morale, afin d'amener les partis et courants chrétiens approuvant le projet orthodoxe à revoir leurs positions. M. Sleiman a clairement fait comprendre au patriarche que le projet de loi engage le Liban dans un système politique autre que celui qu'ils se sont choisi, à l'aube de l'indépendance, et que s'il était voté, malgré son opposition, il en contesterait la validité devant le Conseil constitutionnel.

Assises à Bkerké
Effectivement, à la demande du patriarche, les représentants de ces courants se sont retrouvés en fin de journée à Bkerké, pour débattre de la question. Samir Geagea s'est excusé de ne pouvoir assister à la réunion et s'est fait représenter par Georges Adwan. Toutefois, Amine Gemayel, Michel Aoun et Sleimane Frangié, représentant respectivement les Kataëb, le Courant patriotique libre et les Marada, ainsi que certains de leurs lieutenants, ont répondu présent. Boutros Harb, farouche opposant au projet de loi approuvé, devait rejoindre la rencontre en cours de route. L'ancien ministre de l'Intérieur, Ziyad Baroud, coauteur, avec Fouad Boutros, d'un projet de loi combinant scrutin majoritaire et proportionnel, était également présent.

(Lire aussi : Le vote des commissions et la « libération » des sièges chrétiens, l'éclairage de Scarlett Haddad)

À l'issue de la réunion, un communiqué a affirmé, très brièvement, que les personnes réunies ont « campé sur leurs positions » et ont « évalué la situation à la lumière de ce qui s'est passé en commissions conjointes ».
À cet égard, poursuit le communiqué, les présents « ont déclaré être toujours ouverts à tout autre projet qui assurerait une juste représentation à toutes les composantes nationales libanaises, conformément aux critères constitutionnels ». Cette dernière condition signifiant que toutes les communautés puissent élire, dans leur intégralité, leurs propres représentants.

La balle change de camp
Dans les milieux politiques favorables au projet de loi, on estimait que le vote en commissions a modifié la donne et que « la balle » a changé de camp. C'est désormais au courant du Futur de Saad Hariri et à la Rencontre démocratique de Walid Joumblatt d'adopter « une attitude constructive » et de proposer une alternative acceptable au projet de la Rencontre orthodoxe. La menace d'un recours en invalidation du projet de loi ne semblait pas inquiéter outre mesure les partisans de ce courant.
En échange, dans les milieux hostiles à ce projet, on relevait que le communiqué de Bkerké comprend deux points positifs. D'abord, il n'y est plus dit, comme on l'avait claironné auparavant, que le projet orthodoxe est « accepté de tous », puisqu'il ne l'est effectivement pas ; ensuite ses tenants n'ont pas « claqué la porte » à un effort de conciliation supplémentaire.

(Lire aussi : Les chrétiens indépendants affirment leur « rejet absolu » du projet orthodoxe)

On notait toutefois, dans ce camp, que si dans les camps des partis alliés au Futur la bonne foi règne, le CPL, lui, ne fait qu'acquiescer pour la forme. Or, selon ces milieux, « on ne peut assister en spectateur au dialogue, sauf si l'on projette secrètement de torpiller les élections ».
Notons qu'à la suite de la réunion, Boutros Harb et Saad Hariri se sont longuement concertés au téléphone.

Report des élections ?
Que va-t-il se passer maintenant ? Selon un observateur chevronné de la scène politique, une chose est sûre : il n'y aura pas d'élections législatives dans les délais. Pour cette source, en effet, constatant l'état de division communautaire du pays et le rejet par de larges pans des communautés sunnite et druze, du projet de loi orthodoxe, il est douteux que le président de la Chambre appelle la Chambre à voter.

Au demeurant, même si le projet de loi est voté, ajoute cette source, un recours en invalidation sera introduit devant le Conseil constitutionnel. Et dans les deux cas, le processus électoral sera retardé. Enfin, note cet observateur, il est clair qu'en retardant la formation de la commission de surveillance des élections, le gouvernement joue en fait le torpillage du processus électoral, qui ne peut se tenir en l'absence de cette commission.
Quel que soit le scénario suivi, il ne reste plus que trois ou quatre semaines pour organiser les élections, dans les délais prévus. En effet, le 22 mars est une date-butoir pour ce processus, puisqu'il s'agit de la date légale de convocation du collège électoral, si les élections doivent se tenir le 9 juin, comme prévu.
Sinon, et si elle tient à respecter les formes constitutionnelles, la Chambre n'aura d'autre choix que d'amender la Constitution pour proroger de quelques semaines, quelques mois ou d'un an son mandat.

Fady NOUN | 22/02/2013
Le patriarche Raï présidant la séance de travail avec les représentants des partis chrétiens à Bkerké, hier.
LA SITUATION
Le rendez-vous que se sont donné hier, au palais présidentiel, le chef de l'État et le patriarche Raï, donne une idée de la complexité, voire de la gravité de la situation dans laquelle la classe politique dans son ensemble a mis la vie constitutionnelle au Liban.

À un peu plus de trois mois des élections législatives, l'impasse législative continue d'obstruer l'horizon politique. L'approbation par les grands courants politiques chrétiens d'un projet de loi électorale hautement hétérodoxe – et paradoxalement appelé « orthodoxe » – prévoyant que chaque communauté élise ses propres députés, n'a rien résolu. Elle n'a fait que déplacer le problème.

Alors qu'il venait d'entendre, de la bouche du chef de la diplomatie britannique, William Hague, le vif souhait de la communauté internationale de voir l'échéance législative se tenir dans les délais légaux, le chef de l'État a dû insister auprès du patriarche maronite pour qu'il use de son autorité morale, afin d'amener les partis et courants chrétiens approuvant le projet orthodoxe à revoir leurs positions. M. Sleiman a clairement fait comprendre au patriarche que le projet de loi engage le Liban dans un système politique autre que celui qu'ils se sont choisi, à l'aube de l'indépendance, et que s'il était voté, malgré son opposition, il en contesterait la validité devant le Conseil constitutionnel.

Assises à Bkerké
Effectivement, à la demande du patriarche, les représentants de ces courants se sont retrouvés en fin de journée à Bkerké, pour débattre de la question. Samir Geagea s'est excusé de ne pouvoir assister à la réunion et s'est fait représenter par Georges Adwan. Toutefois, Amine Gemayel, Michel Aoun et Sleimane Frangié, représentant respectivement les Kataëb, le Courant patriotique libre et les Marada, ainsi que certains de leurs lieutenants, ont répondu présent. Boutros Harb, farouche opposant au projet de loi approuvé, devait rejoindre la rencontre en cours de route. L'ancien ministre de l'Intérieur, Ziyad Baroud, coauteur, avec Fouad Boutros, d'un projet de loi combinant scrutin majoritaire et proportionnel, était également présent.

(Lire aussi : Le vote des commissions et la « libération » des sièges chrétiens, l'éclairage de Scarlett Haddad)

À l'issue de la réunion, un communiqué a affirmé, très brièvement, que les personnes réunies ont « campé sur leurs positions » et ont « évalué la situation à la lumière de ce qui s'est passé en commissions conjointes ».
À cet égard, poursuit le communiqué, les présents « ont déclaré être toujours ouverts à tout autre projet qui assurerait une juste représentation à toutes les composantes nationales libanaises, conformément aux critères constitutionnels ». Cette dernière condition signifiant que toutes les communautés puissent élire, dans leur intégralité, leurs propres représentants.

La balle change de camp
Dans les milieux politiques favorables au projet de loi, on estimait que le vote en commissions a modifié la donne et que « la balle » a changé de camp. C'est désormais au courant du Futur de Saad Hariri et à la Rencontre démocratique de Walid Joumblatt d'adopter « une attitude constructive » et de proposer une alternative acceptable au projet de la Rencontre orthodoxe. La menace d'un recours en invalidation du projet de loi ne semblait pas inquiéter outre mesure les partisans de ce courant.
En échange, dans les milieux hostiles à ce projet, on relevait que le communiqué de Bkerké comprend deux points positifs. D'abord, il n'y est plus dit, comme on l'avait claironné auparavant, que le projet orthodoxe est « accepté de tous », puisqu'il ne l'est effectivement pas ; ensuite ses tenants n'ont pas « claqué la porte » à un effort de conciliation supplémentaire.

(Lire aussi : Les chrétiens indépendants affirment leur « rejet absolu » du projet orthodoxe)

On notait toutefois, dans ce camp, que si dans les camps des partis alliés au Futur la bonne foi règne, le CPL, lui, ne fait qu'acquiescer pour la forme. Or, selon ces milieux, « on ne peut assister en spectateur au dialogue, sauf si l'on projette secrètement de torpiller les élections ».
Notons qu'à la suite de la réunion, Boutros Harb et Saad Hariri se sont longuement concertés au téléphone.

Report des élections ?
Que va-t-il se passer maintenant ? Selon un observateur chevronné de la scène politique, une chose est sûre : il n'y aura pas d'élections législatives dans les délais. Pour cette source, en effet, constatant l'état de division communautaire du pays et le rejet par de larges pans des communautés sunnite et druze, du projet de loi orthodoxe, il est douteux que le président de la Chambre appelle la Chambre à voter.

Au demeurant, même si le projet de loi est voté, ajoute cette source, un recours en invalidation sera introduit devant le Conseil constitutionnel. Et dans les deux cas, le processus électoral sera retardé. Enfin, note cet observateur, il est clair qu'en retardant la formation de la commission de surveillance des élections, le gouvernement joue en fait le torpillage du processus électoral, qui ne peut se tenir en l'absence de cette commission.
Quel que soit le scénario suivi, il ne reste plus que trois ou quatre semaines pour organiser les élections, dans les délais prévus. En effet, le 22 mars est une date-butoir pour ce processus, puisqu'il s'agit de la date légale de convocation du collège électoral, si les élections doivent se tenir le 9 juin, comme prévu.
Sinon, et si elle tient à respecter les formes constitutionnelles, la Chambre n'aura d'autre choix que d'amender la Constitution pour proroger de quelques semaines, quelques mois ou d'un an son mandat.

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Les chretiens de Syrie face aux drames obscures

Les chretiens de Syrie face aux drames obscures 
Communiqué du metropolite d'Alep pour les syriaques orthodoxes Gregoire Yohanna Ibrahim, Zenit - 21-2-2013
مسيحيو سوريا في ظلمة المآسي

بحسب بيان ورد عن المتروبوليت غريغوريوس يوحنا ابراهيم

بقلم نانسي لحود

حلب, 21 فبراير 2013 (زينيت) - إن الأحداث الجارية في سوريا تنعكس سلبًا على الوضع الأمني في كل مكان. وبحسب بيان ورد عن متروبوليت حلب غريغوريوس يوحنا ابراهيم، لا تزال الأوضاع تتردى هناك ولا سيما النقص في المواد الأساسية كالماء، والكهرباء، والغذاء... وإن وجدت فتكون أسعارها غالية جدًّا بالنسبة الى المواطنين.

أما الظاهرة الأكثر خطورة فهي هجرة المسيحيين من حلب الى بلدان أخرى، وشدد المتروبوليت على أن لا أحد يعلم متى قد يعود المهجرون الى منازلهم: "فهجرة المسيحيين الى خارج سوريا ستؤثر على الوجود المسيحي في الشرق الأوسط." تساءل أيضًا الى أين يمكن أن يذهب المسيحيون؟ وأجاب بأن لكل بلد اتجاه معين وقد ساهمت الأمم المتحدة وبعض الكنائس على استيعاب المهجرين العراقيين مثلًا في بعض البلدان.

وبما يختص بأزمة المسيحيين في مدينة الثورة فصرح المتروبوليت في البيان بأن مئات العائلات تعرضت للتشريد القسري بسبب الخوف والقلق إزاء القتال العنيف في المدينة، ولكن بعض العائلات لم تغادر بسبب عجزها الاقتصادي الذي حال دون انتقالها الى مكان آخر. كما أضاف بأن الوضع هناك مثير للشفقة، والقلق لأنه في بعض الأحيان لا يمكن ايصال المؤن للعائلات بسبب الخطر على الطرقات، بالإضافة الى صعوبة الاتصالات.

لم يغفل المتروبوليت عن التذكير بأن هذه العائلات ترزح تحت وطأة الضغوطات الاقتصادية لأنها فقدت منازلها، والحياة اليومية المعتادة التي كانت تعيشها، والآن وجدت نفسها مشردة من دون مأكل أو مشرب أو حتى سقف يحميها. وأضاف بأن هذه الأعباء تقع على كتفي الكنيسة فقال:"نحن دعاة سلام، ...ونحن نعمل لإيقاف هذه الحرب، ونصرخ كفى! نحن مرهقون ولا يمكننا المتابعة، لا نرى أي نتيجة قريبة، فإلى من علينا أن نلتجئ؟"

تقدم المتروبوليت بالشكر من جميع الذين مدوا يد المساعدة لهم لكي يتمكنوا من مساعدة الشعب، كما دعا الى تكثيف الصلاة من أجل إيقاف الحرب وتحقيق السلام والتمكن من إيصال المساعدات الى العائلات المحتاجة.وختم بالقول أن سوريا كانت دائما مثالا للتعايش السلمي بين جميع الأديان والمذاهب، وأمل بأن يتم العمل لتحصيل هذه الصورة مجددًا وتعود سوريا لتأخذ مركزها بين دول العالم وتعيش بسلام واستقرار 




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22/2/2013-chretiens du Moyen Orient

22/2/2013-chretiens du Moyen Orient

-Liban:Projet de loi électorale libanaise : chrétiens et musulmans séparés dans les urnes
La République libanaise se dirige-t-elle vers un système fédéral confessionnel ? À l'approche des élections législatives prévues en juin, la classe politique libanaise se déchire sur un projet de loi électorale censé régir le scrutin. Ce projet, très controversé, a été adopté mardi par des commissions parlementaires mixtes, après plusieurs mois de tractations infructueuses entre les différents partis.

Selon ce projet dit "du rassemblement orthodoxe", les électeurs de chaque communauté religieuse (maronites, sunnites, chiites, arméniens orthodoxes, grecs catholiques, druzes, etc.) sont appelés à voter exclusivement pour des listes de candidats issus de leurs communautés respectives. Et ce, dans le cadre d'une circonscription unique et selon un mode de scrutin à la proportionnelle. Faute d'avoir un représentant au Parlement prévu par la loi, la petite communauté juive du Liban pourra, quant à elle, voter pour un candidat de n'importe quelle confession.

Cette proposition, qui sera soumise au vote du Parlement dans les prochains jours, est soutenue par les principaux partis chrétiens. Une première pour des forces rivales dirigées par des figures maronites divisées sur l'échiquier politique entre alliés du Hezbollah (le Courant patriotique libre du général Michel Aoun) et les partis antisyriens (les Forces libanaises de Samir Geagea et les Kataeb de la famille Gemayel). Et ce, avec l'assentiment du Patriarche Béchara Raï, l'influent chef de l'Église maronite.
Un projet adoubé par les partis chrétiens et le Hezbollah

Selon eux, en permettant à chaque confession de voter pour ses propres députés, le "projet du rassemblement orthodoxe" a le mérite de corriger "l'injustice" de la représentation politique de leur communauté en garantissant une parité absolue entre les deux corps électoraux chrétien et musulman. Ils reprochaient aux différentes lois électorales en vigueur ces dernières décennies de faire élire une majorité des 64 députés chrétiens par des voix musulmanes, dénonçant particulièrement celles concoctées par l'occupant syrien (1976-2005) qui, afin de museler les partis antisyriens, détournait à son avantage le système confessionnel libanais déjà bien complexe.

Ainsi, à l'issue de l'adoption du nouveau projet par la commission du Parlement mardi, le général Michel Aoun s'est montré euphorique. "Aujourd'hui, ceux qui avaient vu leurs droits amputés les ont récupérés, et ce sans qu'il soit porté atteinte aux autres, a déclaré le général Aoun. Aujourd'hui, la voix des marginalisés a retrouvé son poids, et nous sommes très contents de cet exploit", a-t-il déclaré.

Toutefois, le "projet du rassemblement orthodoxe" aurait pu être jeté aux oubliettes sans le soutien inattendu des deux forces politiques chiites que sont le Hezbollah et Amal. "Les chrétiens affirment que le projet orthodoxe leur donnera l'occasion d'être représentés pleinement : offrons-leur, comme musulmans, cette occasion et élisons un Parlement où personne ne pourra affirmer qu'il n'est pas équitablement représenté en fonction de son véritable poids électoral", a récemment déclaré Hassan Nasrallah, le secrétaire général du parti de Dieu.

"Le Hezbollah n'a rien à craindre de ce mode de scrutin. Il est certain de ne perdre aucun siège de député, car il n'y a pas de place pour une opposition chiite dans ses bastions", confie à FRANCE 24 une source qui a participé à la rédaction de plusieurs propositions de loi électorale. Et d'ajouter : "Par conséquent, il ne lui coûte rien de soutenir les demandes de son allié Michel Aoun en lui offrant l'opportunité, à quelques mois des élections, de se présenter comme l'un de ceux qui ont rendu leurs droits aux chrétiens".

Farouche opposition de Hariri et Joumblatt

Reste que ce projet est loin de faire l'unanimité. Car outre quelques dizaines d'hommes politiques chrétiens affiliés à aucun parti, le député sunnite et ancien Premier ministre Saad Hariri et le leader druze Walid Joumblatt, deux acteurs majeurs de l'arène politique libanaise, s'y opposent farouchement. Le premier a qualifié, mardi, sur Twitter, l'approbation du projet de loi électorale de "jour noir dans l'histoire de l'action législative libanaise". Selon son parti, le Courant du Futur, la proposition du rassemblement orthodoxe "menace les valeurs nationales, la modération et la coexistence religieuse".

Saad Hariri et Walid Joumblatt

Quant à Walid Joumblatt, il a estimé que "ce projet nous ramène à l'isolationnisme et divise l'entité libanaise", dans un entretien accordé au quotidien an-Nahar. Leurs députés respectifs ont claqué la porte des commissions mixtes qui ont approuvé le projet controversé.

Or, selon le responsable qui a participé aux tractations sur la nouvelle loi électorale, toutes les autres propositions qui ont été soumises en même temps que le projet orthodoxe étaient également basées sur des principes communautaires, "et aucun d'eux ne remettait en cause la distribution confessionnelle des sièges au Parlement".

Selon lui, Hariri et Joumblatt sont les grands perdants de ce projet "car tous les deux sont représentés au Parlement au-delà de leur poids politique en faisant élire par leur électorat des députés d'autres confessions, ce qu'ils ne peuvent admettre publiquement". Et de poursuivre : "Contrairement à ce qu'ils semblent craindre, le projet n'engendrera pas de conflits interconfessionnels, car la compétition aura lieu au sein de chaque communauté et non pas entre l'une et l'autre", ajoute-t-elle.

Vers un report des législatives ?

Ce n'est pas l'avis du chef de l'État, Michel Sleimane, lui aussi fermement opposé au projet, qu'il juge contraire à l'esprit de la Constitution et à celui de la coexistence entre les communautés. Dans la Constitution libanaise, qui stipule que chaque député est "le représentant de la nation" et non pas de sa communauté, il est en effet précisé que "la suppression du confessionnalisme politique constitue un but national essentiel". Un argument également invoqué par les hommes politiques indépendants et à notoriété locale, qui risquent d'être broyés par les grands partis structurés dans le système proportionel à circonscription unique.

Le président Michel Sleimane pourrait s'opposer à l'adoption du projet en cas de vote positif au Parlement en le soumettant au Conseil constitutionnel. Si le texte est rejeté par le Parlement et qu'aucune nouvelle loi n'est adoptée avant le 11 mars (date limite pour convoquer le corps électoral), les élections seront reportées. De quoi, peut-être, laisser le temps à la classe politique libanaise de se mettre d'accord autour d'un projet plus consensuel et moins clivant.

http://www.france24.com/fr/20130220-liban-elections-legislatives-projet-rassemblement-orthodoxe-loi-electorale-chretiens-musulmans-confessionalisme?ns_campaign=highlights&ns_source=google_news&ns_mchannel=autopromo&ns_fee=0&ns_linkname=20130220_liban_elections_legislatives_projet_rassemblement_orthodoxe

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jeudi 21 février 2013

21/2/2012 chretiens du Moyen Orient

21/2/2012 chretiens du Moyen Orient

1-Égypte : l'église Saint-Georges de Sarsena de nouveau attaquée par des musulman.
l'église Saint-Georges de Sarsena a de nouveau été attaquée. Des musulmans hurlant « Nous ne voulons pas d'église ! », ont jeté des pierres et des cocktails Molotov sur l'édifice tandis que d'autres grimpaient sur son toit et achevaient de détruire son dôme. Lire la suite:
http://www.christianophobie.fr/breves/egypte-leglise-saint-georges-de-sarsena-de-nouveau-attaquee-par-des-musulmans

2-Pour le patriarche Bartholomeos Ier, la basilique Sainte-Sophie doit rester un musée
Le patriarche œcuménique Bartholomeos Ier de Constantinople s'est fermement opposé, mardi 19 février, au projet des autorités turques de réaffecter la basilique Sainte-Sophie au culte musulman, une possibilité actuellement débattue...
La Croix 21/2/2014

3-Le card. Sarah et le sort des réfugiés syriens
21 février 2013 (Zenit.org) - Après avoir visité 200 familles réfugiées dans la paroisse latine de Zarqa en Jordanie, le 19 février, le cardinal Sarah, président du Conseil pontifical Cor unum, a ouvert, mercredi matin, 20 février, à Amman les travaux de l'Assemblée annuelle de Caritas MONA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).
L'un des thèmes abordés lors de ces deux journées (20-22 février) sera celui de l'accueil des réfugiés syriens en Jordanie (380 000 à ce jour) pour lequel la Caritas joue un rôle essentiel. Mais la Caritas prévoit l'arrivée de 300 000 autres personnes dans les mois à venir.


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mardi 19 février 2013

CMO-Bulletin du 19/2/2013

CMO-Bulletin du 19/2/2013

1-La liberté religieuse, « chemin vers la paix » pour Benoît XVI

En tête de la liste des pays les moins tolérants se trouvent l'Arabie saoudite...Et d'une manière générale, les manquements au principe sont fréquents au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, ainsi qu'en Asie.!..
« Quelle liberté de conscience quand on n'a pas la possibilité d'objecter ? »
Lire la suite:
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Des-atteintes-a-la-liberte-religieuse-encore-nombreuses-et-aux-motifs-varies-_NP_-2013-02-19-91275

2-Raphaëlle Villemain :La liberté religieuse est la liberté des libertés

"...Benoît XVI a réuni un Synode pour le Moyen-Orient. Il a eu des mots très forts sur la liberté religieuse. ..le prochain pape doit s'inscrire dans la continuité de Benoît XVI, et plaider pour la cause de la citoyenneté égale pour les minorités religieuses au Moyen-Orient. Il devra rappeler qu'on ne peut jamais nier la liberté religieuse ou commettre des violences au nom de Dieu."
Lire la suite:
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Raphaelle-Villemain-La-liberte-religieuse-est-la-liberte-des-libertes-_NP_-2013-02-19-912758

3-Syrie-Privations et suspicions dans la Syrie « libérée »
Dans les territoires rebelles bombardés, les nouvelles institutions assurent un semblant de normalité.
Privée d'aide humanitaire, la population s'appauvrit au fil des semaines. Et le fossé se creuse entre les différentes communautés. OLIVIER TALLÈS,
lire la suite:
http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Privations-et-suspicions-dans-la-Syrie-liberee-_NG_-2013-02-19-912821

-L'envoyé spécial de La Croix, Olivier Tallès, a passé dix jours dans les territoires contrôlés par l'Armée syrienne libre, entre Alep et la frontière turque.
http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/La-France-aide-le-Mali.-Pourquoi-pas-la-Syrie-_NG_-2013-02-18-912208

4-MISSION DU CARDINAL SARAH EN JORDANIE
Le Cardinal Robert Sarah, Président du Conseil pontifical Cor Unum, et Mgr.Giampietro Dal Toso, Secrétaire, sont en Jordanie jusqu'au 21 février, afin de prendre part au forum régional de la Caritas .On parle déjà d'un million de réfugiés, de plus de deux millions et demi de personnes déplacées .Le Cardinal et le Secrétaire du dicastère seront reçu par le Roi Abdallah II.(Cité du Vatican, 19 février 2013 (VIS)



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Benoît XVI a renforcé les relations judéo-chrétiennes selon Netanyahou | La-Croix.com

Benoît XVI a amélioré les relations entre le christianisme et le judaïsme ainsi qu'entre le Vatican et Israël, a affirmé lundi 18 février dans un communiqué le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

« Au nom du peuple d'Israël, je vous remercie pour votre action en tant que pape pour renforcer les relations entre chrétiens et juifs et entre le Saint-Siège et l'État juif », a souligné Benjamin Netanyahou dans un communiqué en réaction à l'annonce de la démission de Benoît XVI la semaine dernière. « Je vous remercie aussi pour la défense courageuse des valeurs du judaïsme et de la chrétienté et les racines de notre culture commune », a-t-il ajouté.

La semaine dernière, le grand rabbin ashkénaze d'Israël, Yona Metzger, avait lui aussi rendu hommage au pape pour avoir contribué à « une diminution des actes antisémites dans le monde ».

Pour la communauté juive, l'un des acquis les plus importants de Benoît XVI aura été d'exonérer le peuple juif de la responsabilité de la mort de Jésus.

Dans un livre publié en 2011, le pape a écrit que « l'aristocratie du Temple » à Jérusalem et « les masses » – et non pas « le peuple juif dans son ensemble » – étaient responsables de la crucifixion de Jésus.

Benjamin Netanyahou avait à l'époque déjà salué le « courage » du pape, et plusieurs autres responsables religieux juifs avaient estimé qu'il s'agissait d'une étape essentielle dans la lutte contre l'antisémitisme au sein de l'Église.



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lundi 18 février 2013

Bulletin : Chrétiens du Moyen Orient

Bulletin : Chrétiens du Moyen Orient
18/2/2013

-1 Lancement de la campagne « rachetez un chrétien » pour sauver les personnes enlevées.lire la suite:
http://www.news.va/fr/news/asiesyrie-lancement-de-la-campagne-rachetez-un-chr

-2 Le cardinal Sarah en Jordanie auprès des réfugiés syriens.
Qualifiant « d'insupportable la situation humanitaire en Jordanie et dans toute la région », le Saint-Siège dépêche le cardinal guinéen Robert Sarah, président du Conseil pontifical Cor Unum (chargé des œuvres de l'Église) et son adjoint, Mgr Giampietro Dal Toso, pour présider une réunion régionale des organisations caritatives catholiques.lire la suite:
http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Rome/Le-cardinal-Sarah-en-Jordanie-aupres-des-refugies-syriens-_NP_-2013-02-18-912282

-3 Fondation du Conseil des Églises d'Égypte
Les plus importants représentants des confessions chrétiennes présentes en Égypte se sont réunis lundi matin 18 février matin en la cathédrale copte-orthodoxe Saint Marc, dans le quartier d'al-Abbasiya, au Caire, afin de signer les statuts du Conseil national des Églises chrétiennes.
Lire la suite:
http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/Fondation-du-Conseil-des-Eglises-d-Egypte-_NP_-2013-02-18-912279

-4 visite pastorale de Mgr Maroun Gemayel a Monaco Et Nice
المطران الجميل يحيي عيد مار مارون في إمارة موناكو

قام مطران فرنسا للموارنة بزيارة راعوية إلى إمارة موناكو ومدن الساحل اللازوردي الفرنسي ومن بينها نيس ومونتون حيث شرح تفاصيل رؤيته للمجمع الماروني الأول في فرنسا وذلك بمناسبة الإحتفال بعيد مار مارون. مركزاً على أهمية دور الموارنة في بناء جسور الحوار والانفتاح.

وكان في استقباله رئيس أساقفة موناكو المطران برنار برسي والخوري الماروني فادي جندح، الذي تولى إعداد الزيارة وتنظيمها، وعدد من الشخصيات من بينها الطبيب ريمون حايك. واحتفل المطران الجميل بالقداس الإلهي في كاتدرائية السيدة العذراء بحضور ممثل أمير موناكو سكرتير الدولة جاك بواسون ووزير الدولة ميشال روجيه والقنصل العام اللبناني في الإمارة الاستاذ مصطفى الصلح والعديد من الشخصيات وحوالي 600 مؤمن ومؤمنة من الموارنة والسريان والروم الكاثوليك والروم الأرثوذكس والأرمن والأقباط من لبنان وسوريا وفلسطين ومصر والعراق وعدد كبير من المؤمنين اللاتين الفرنسيين ومن أبناء الإمارة المذكورة.

وفي بداية القداس أهدى شاب وشابة عصا الرعاية باسم المحتفلين الى المطران الجميل الذي تحدث في عظته عن أهمية سيرة مار مارون ومسيرته الرهبانية. ثم شرح الدعوة التي أطلقها لعقد أول مجمع ماروني في فرنسا لوضع أسس متينة لبناء الأبرشية الجديدة، ولبحث أوضاع الموارنة وسبل تعزيز الروابط فيما بينهم، والاهتمام بتربية الأجيال الصاعدة بغية التمسك بالهوية المشرقية والتواصل الدائم مع البطريركية الانطاكية والوطن الأم، وذلك إنطلاقاً من شعاره الأسقفي "أصالة ورسالة".

وبعد القداس، أقيم عشاء على شرف المطران الزائر في أحد المطاعم الملاصقة بالكاتدرائية شارك فيه حوالي 250 شخصاً.

وفي اليوم التالي، حج المطران الجميل إلى مزار سيدة لاغيه العجائبية التابعة لأبرشية مدينة نيس، وزار الإكليريكية الموجودة هناك. واحتفل بالقداس وعاونه أمين سر الأبرشية الخوري ريمون باسيل والخوري فادي جندح.

وأقام القنصل العام الأستاذ مصطفى الصلح مأدبة عشاء على شرف المطران الجميل شاركت فيها شخصيات لبنانية مقيمة في إمارة موناكو فضلاً عن العديد من الشخصيات السياسية والدينية فيها لا سيما المطران بارسي ومستشار الحكومة في وزارة الداخلية السيد بول ماسورون.

ثم عاد المطران عدداً من المرضى هناك من بينهم السيد إدمون دكاش وعائلة جان ميرزا. وزار أيضاً مطرانية نيس حيث كان في استقباله النائب العام للأبرشية جان لوي بلسا الذي عرض عليه فكرة إنشاء رعية للموارنة، مبدياً استعداده لإستقبال كاهن يُعنى بالكنيسة المارونية وبأبناء الجاليات المشرقية وكذلك بتولي إرشاد الطلاب الجامعيين.

بعد ذلك، رجع إلى موناكو حيث ترأس القداس في كنيسة القديسة ديفوت، وهي الكنيسة الرعائية الأولى لدى عائلة غريمالدي. وعقد إجتماعاً مع الفريق المنظم للزيارة الذي ضم 22 شخصاً حيث تمت مناقشة ما يمكن القيام به لاسيما في نطاق العمل الراعوي مجمعياً وأبرشياً.

وكان المطران الجميل احتفل في كنيسة سيدة لبنان في شارع أولم في باريس بقداس على نية المكرسين والمكرسات الموارنة والمسيحيين المشرقيين الانطاكيين، شارك فيه الوكيل البطريركي للروم الكاثوليك المونسنيور شربل معلوف خادم رعية سان جوليان لوبوفر، وأمين سر الأبرشية المارونية الخوري ريمون باسيل والخوري إيلي وردة خادم رعية مار افرام للسريان الكاثوليك، والخوري جورج أسادوريان من كنيسة الأرمن الكاثوليك، والرئيسة العامة لجمعية القلبين الأقدسين الأم دانييلا حروق وعدد من الراهبات من الجمعية نفسها، والأم كليمان ماري نجيم من الراهبات الأنطونيات فضلاً عن ثلاث راهبات، والرهبنة اللبنانية المارونية باستثناء الأب عبود شهوان الذي اضطر للسفر إلى لبنان بسبب وفاة والدته، وكهنة البيت اللبناني ـ الفرنسي وعلى رأسهم المونسنيور أمين شاهين وخادم رعية سيدة لبنان الخوري مارون كيوان والخوري إيلي عاقوري والخوري أنطوان جبر والخوري غي دانييل. وجرى في البداية تبريك الشموع وتركزت الرتبة حول دخول السيد المسيح إلى الهيكل. وشدد المطران الجميل في عظته على أهمية التكرس والإلتزام بكل ابعاده الكهنوتية والاجتماعية والثقافية والعائلية. بعد القداس تناول الجميع طعام العشاء في البيت اللبناني ـ الفرنسي.
Source : Association des anciens du seminaire de Ghazir 18/2/2013


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Benoît XVI, une gouvernance chahutée | La-Croix.com

Le gouvernement interne de l'Église, dont les difficultés ont été révélées au grand jour par l'affaire Vatileaks, a provoqué une forme d'insatisfaction générale.

Durant son pontificat, Benoît XVI aura réuni cinq Synodes mais les résultats concrets de ces vastes assemblées demeurent timides.

Le gouvernement de l'Église est fondé sur une autorité, celle du pape, successeur de Pierre. Chef du collège épiscopal, il exerce seul son pouvoir. Cependant, il existe à ses côtés d'autres autorités, non délibératives, prévues pour l'assister. L'autorité suprême est exercée dans l'Église par le pape quand il agit personnellement et le Collège des évêques en union avec le pape son chef.

Pour l'exercice de son autorité personnelle, le pape est aidé par des institutions non délibératives dans l'ordre : le Synode des évêques, le collège des cardinaux, la Curie romaine et les « légats pontificaux » (nonces apostoliques). Le canon 330 dispose : « De même que, par disposition du Seigneur, saint Pierre et les autres apôtres constituent un seul Collège, d'une manière semblable le pontife romain, successeur de Pierre, et les évêques, successeurs des apôtres, sont unis entre eux. » 

L'autorité du collège des 5 000 évêques du monde ne peut donc s'exercer sans le pape. Tout dépend alors de l'articulation entre ces deux autorités, sachant que le droit de l'Église, ne prévoyant aucun autre organe délibératif à l'échelon universel, distingue deux types de collégialité.

Importance de la synodalité

La collégialité « effective » requiert que tous les évêques soient d'une façon ou d'une autre réunis et manifestent leur accord avec le pape. Cela ne peut se produire que lors d'un concile dit « œcuménique », c'est-à-dire rassemblant tous les évêques du monde. Ou encore par un acte collégial posé par tous ces évêques, même dispersés. Cela ne s'est jamais produit. Pour leur part, le Synode des évêques ou une conférence épiscopale expriment la collégialité dite « affective », c'est-à-dire qu'elle ne peut engager toute l'Église.

Dès lors que la mise en œuvre de la collégialité « effective » de l'autorité est pratiquement impossible, le pape gouverne, de fait, seul. Avec, à ses côtés, des structures dites « synodales ». Tout d'abord le Synode des évêques, consultatif. Cette institution a été créée par Paul VI dans la foulée du concile Vatican II, le 15 septembre 1969. Il souhaitait répondre à l'aspiration exprimée durant le Concile visant à une meilleure prise en compte de l'avis des évêques, tout en évitant une représentation permanente. Jean-Paul II l'a évoqué comme « une expression et un instrument particulièrement fécond de la collégialité des évêques ». Son objectif est d'« assister le pape ». Il ne s'agit donc pas d'un contre-pouvoir représentatif de l'épiscopat mondial. Il manifeste la collégialité « affective ».

Dès le début de son pontificat, Benoît XVI a souligné l'importance de cette synodalité. Il a réuni cinq Synodes, dont trois assemblées « ordinaires » (sur l'Eucharistie en octobre 2005, la Parole de Dieu en octobre 2008, la Nouvelle évangélisation en octobre 2012) et deux assemblées « spéciales » (sur l'Afrique en octobre 2009 et le Moyen-Orient en octobre 2010). Toutes se sont soldées par des exhortations apostoliques post-synodales marquées par la plume du pape théologien, mais pourtant peu suivies d'effets.

Et puis le collège des cardinaux, improprement surnommé le « Sénat de l'Église », qu'on appelait improprement avant le concile Vatican II le « Sénat du Pontife romain » car il ne vote aucune loi et existe peu en tant que corps constitué. Les cardinaux avouent souvent avoir peu de relations « organiques » entre eux. Durant son pontificat, Benoît XVI ne l'a réuni en consistoire qu'à cinq reprises, pour la création de nouveaux cardinaux, avec la veille la célébration consacrée à certaines thématiques, telles que la nouvelle évangélisation ou la crise des abus sexuels. Aux dires des participants, ils ont essentiellement permis l'écoute du pape et de quelques figures cardinalices elles-mêmes désignées par le pape.

Du point de vue institutionnel, ce pontificat n'a pas apporté de nouveautés

Selon certains canonistes, Benoît XVI, pour résoudre le schisme lefebvriste, aurait pu consulter a priori le collège épiscopal, selon les termes du canon 337, § 2 et 3. Cela lui aurait évité la même démarche a posteriori, lorsqu'il écrivit en mars 2009 à tous les évêques du monde pour justifier sa décision de lever l'excommunication, remerciant explicitement ceux qui l'avaient soutenu et indisposant implicitement ceux qui n'y étaient pas favorables.

Du point de vue strictement institutionnel, le pontificat de Benoît XVI n'a pas véritablement apporté de nouveautés, à l'inverse de celui de Paul VI, qui a mis en œuvre, sur le plan institutionnel, les décisions de Vatican II.

À l'échelon de la Curie romaine, la fin du pontificat de Benoît XVI a été marquée par une insatisfaction générale concernant le manque de communication et de collaboration entre les dicastères. Certains préfets et présidents tiraient chacun leur épingle du jeu, peu soucieux des frontières de compétences, tirant parti de l'absence de « conseil des ministres », tandis que d'autres s'évertuaient, sur une base simplement personnelle, à nouer des liens, parfois dans le même bâtiment, ne serait-ce que pour s'informer de l'activité des autres dicastères.

Il faut toutefois retenir la création d'un nouveau dicastère, consacré à la promotion de la nouvelle évangélisation, confié à Mgr Rino Fisichella. N'ayant pas été créé cardinal lors des deux consistoires successifs, il ne participera pas à l'élection du successeur de Benoît XVI.



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dimanche 17 février 2013

Chrétiens du Moyen Orient- bulletin 17/2/2013

Chrétiens du Moyen Orient 
Bulletin du 17/2/2013

1-Consciente de l'importance de la formation morale et intellectuelle de la jeunesse, la custodie de Terre sainte (l'Ordre des franciscains) s'est entendue avec le Patriarcat latin de Jérusalem pour étendre le terrain de l'université de Bethléem , construire de nouveaux locaux et créer de nouvelles filières.
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2- بطريرك أنطاكية للروم الاورثوذكس  في  بيروت - نتقاسم مع إخواننا المسلمين الهموم ونبني مستقبل اولادنا المشترك
Le Patriarche grec orthodoxe yazigi célèbre une messe à Beyrouth:
ترأس بطريرك انطاكية وسائر المشرق للروم الارثوذكس يوحنا العاشر يازجي اليوم الاحد 17 فبراير/شباط قداسا اِلهيا في كاتدرائية مار نقولا بمنطقة الاشرفية في العاصمة اللبنانية ، وذلك بمناسبة زيارته الى ابرشية بيروت، وبمشاركة متروبوليت بيروت وتوابعها للروم الارثوذكس المطران الياس عودة، ولفيف من الكهنة، وفي حضور البطريرك الماروني الكاردينال مار بشاره بطرس الراعي، وحشد من البطاركة والكهنة والرهبان.
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3-Le patriarche grec-orthodoxe, Mgr Jean X Yazigi, a appelé  à la coexistence entre musulmans et chrétiens au Liban.-olj.com | 17/02/2013 
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Une église incendiée par des islamistes en Égypte

Une église incendiée par des islamistes en Égypte

Posted on 16 février 2013 by Daniel Hamiche

Quand des chrétiens sortent de la Messe ou d'un service le dimanche, il ne leur viendrait pas à l'idée d'aller en cortège attaquer une mosquée voisine et d'y mettre le feu. Dans les pays musulmans, par contre, il n'est pas rare qu'après la "grande prière" du vendredi, des musulmans chauffés à blanc par des prônes haineux contre les chrétiens décident de passer de la théorie à la pratique. C'est ce qui s'est, une nouvelle fois, passé hier dans le village de Sarsena (province du Fayoum à une centaine de km au sud-ouest du Caire). Menée par des salafistes, une foule de musulman s'est précipités vers l'église Saint-Georges qui compte deux cents familles coptes, au motif que « le voisinage de cette église avec des musulmans était illégale et qu'elle devait être déplacée ». Déplacer une église n'étant pas chose aisée, le plus commode est de la démolir et de l'incendier. Ce à quoi se sont échinés ces musulmans, lançant des pierres et des briques contre le bâtiment, grimpant sur le toit pour démolir le dôme y bouter le feu, provoquant son effondrement dans l'église. Plusieurs chrétiens, dont le curé, le Père Domadios, ont été blessés par les assaillants agissant dans la parfaite passivité des forces de polices présentes sur place.
Source:http://www.christianophobie.fr/breves/une-eglise-incendiee-par-des-islamistes-en-egypte
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Muslim Mob Torches Church in Egypt

(AINA) -- On Friday evening Muslims in the village of Sarsena, Tamiya district in Fayoum province (103 KM southwest of central Cairo) set fire to the church of St. George and hurled stones at it, causing damage to its dome; they broke the cross on top of the dome, demolished parts of its interior and defaced and destroyed its icons. This was prompted by Salafists Muslims who instigated the villagers to attack the church because the church is "an unlawful neighbor to the Muslims who live adjacent to it and must therefore be moved." They demanded the relocation of the church away from Muslim homes and are not allowing its priest Pastor Domadios to enter the church. All these events were witnessed by the security authorities but they did nothing to stop the attack.

The church was built in the mid-1980s and serves nearly 200 Coptic families. Three months ago the Muslims made a hole in the church to monitor the activities inside. Yesterday the Muslims said the church has to move and refused an offer from the church to buy the home of the Muslim neighbor. The Muslims also demanded the church not use a small plot of land it owns as a kindergarten.

The Muslim neighbor increased the size of the monitoring hole in the church to over one square meter.

The head of the district police came to the village and tried to reconcile the church's pastor and the Muslim parties. But the Muslims did not agree to any of the proposals and left the meeting. Shortly afterwards and in the presence of the police, hundreds of Muslims began congregating and hurled bricks at the church; the police made no effort to stop them.

The mob climbed to the church dome and started demolishing it and setting it on fire. The dome collapsed into the burning church and caused great damage. Muslims used bricks from the dome and the holy cross and hurled it at the altar inside the church, causing part of it to be demolished; all the icons of saints were destroyed.

Muslims tried to assault Father Domadios and threw stones at him, but he was saved by a Muslim family who brought him away from the village in their car.

"All this took place in the presence of the police chief," reported Coptic activist Nader Shoukry. Muslims continued throwing stones at the church, breaking the roof water tank, which fell inside the church and helped quench the fire. Later security authorities persuaded the Muslim perpetrators to stop their assault and leave the place after a considerable part of the church was destroyed. Some Copts and the priest were slightly injured by stones thrown at them.

According to Nader Shoukry, the Coptic inhabitants are staying indoors for fear of being assaulted by the Muslims. None of the perpetrators has been arrested and situation is still volatile.

By Mary Abdelmassih
http://www.aina.org/news/20130215203037.htm


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samedi 16 février 2013

FAIT-RELIGIEUX | Liban : plainte contre une caricature du patriarche maronite dans un journal saoudien | Béchar Raï | Bachar al-Assad | al-Watan | Liban | Arabie saoudite | Syrie | patriarche | maronite | caricature | plainte | |

Une plainte a été déposée au Liban contre le journal saoudien al-Watan après la parution d'une caricature qui se moquait du patriarche chrétien maronite Bechara Raï et critiquait sa visite en Syrie. La plainte vise l'éditeur du journal, le rédacteur en chef et le caricaturiste.
La caricature du patriarche maronite libanais Béchara Raï, parue dans le quotidien saoudien al-Watan. (Photo : D.R.)
Le quotidien avait publié le 12 février un dessin représentant le patriarche, dont la mitre avait été transformée pour l'occasion en roquette tandis que la légende mettait l'accent sur les lettres que les prénoms du président syrien et du prélat avaient en commun : Bachar et Béchara. La visite du patriarche en Syrie, qui avait assisté à l'intronisation du patriarche grec-orthodoxe Youhana Yazigi à Damas, avait suscité la polémique, notamment chez les chrétiens libanais. Elle avait été interprété comme un signe d'assentiment au régime répressif de Bachar al-Assad, responsable de près de 70.000 morts depuis le début de la contestation de la dictature, le 15 mars 2011.


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La part de responsabilite des chretiens d'Orient ,colloque


"http://www.chretiensdorient.com/article-prcche-orient-la-part-de-responsabilite-des-chretiens-d-orient-dans-leurs-propres-malheurs-115391054.html">http://www.chretiensdorient.com/article-prcche-orient-la-part-de-responsabilite-des-chretiens-d-orient-dans-leurs-propres-malheurs-115391054.html
Prcche-Orient: La Part De Responsabilité Des Chrétiens D’Orient Dans Leurs Propres Malheurs

Un ambitieux Colloque
sur « le discours des communautés chrétiennes en période de crise »
vient de se tenir
à l’Université Saint Joseph de Beyrouth.

Pere-Selim-Daccache.jpeg Un ambitieux Colloque international sur le thème du « Discours des communautés chrétiennes au Proche-Orient en période de crise » vient d’être organisé par le Centre de recherche et de publications de l’Orient chrétien (Cerpoc), un centre d’études du fait religieux rattaché à la faculté des sciences religieuses de l’USJ.

Le Colloque s’est penché sur les trois dimensions religieuse, politique et culturelle du discours des communautés chrétiennes. Dans sa présentation, le Recteur de l’USJ, le Père Salim Daccache s.j., en a souligné le caractère «d’écoute réciproque»; les conférences et les témoignages du Colloque formeront une base de données pour approfondir une recherche qui s’étalera sur trois ans et servira à une analyse cohérente d’un discours éparpillé et volontariste ; un discours qui laisse souvent le peuple chrétien sur son ignorance, sa faim, son désarroi et sa vulnérabilité aux circonstances.


Parmi les participants, le Député Farid el-Khazen, Mgr Basile Georges Cassmoussa, Archevêque de Beyrouth pour les syriaques-catholiques, Kamel Abou Jaber, représentant le Prince Hassan ben Talal de Jordanie, Mohammad Sammak, Secrétaire général du Comité national islamo-chrétien du dialogue, Joseph Maïla, Abdallah Abou Habib, Directeur exécutif du Centre Issam Farès au Liban, Olivier Roy, Professeur à l’Université européenne, Mgr Antoine Audo, Archevêque d’Alep pour les chaldéens, Laure Guirguis, chercheuse postdoctorale au Département de sciences politiques de l’Université de Montréal, plusieurs chercheurs et professeurs de l’Université libanaise et de l’USJ, ainsi que le Père Salah Abou Jaoudé, Directeur du Cerpoc, et le Père Nagy Edelby, Coordinateur du Centre.
«Analyser le discours des autorités religieuses chrétiennes du Liban et d’autres pays du Proche-Orient dans ses traits les plus généraux risque d’être considéré comme une entreprise iconoclaste» ou même «illusoire», a averti dans sa présentation, axée sur la dimension religieuse du discours, le Père Daccache. Le Recteur de l’USJ a classé, grosso modo, les discours dans les quatre catégories suivantes: vie ecclésiale et croyante chrétienne ; rapport des chrétiens à la vie politique, nationale et aux politiciens; rapport des chrétiens aux autres communautés religieuses, surtout musulmanes; présence chrétienne et émigration. Prince-Hassan-Ben-Talal.jpg

Discontinuité et inefficacité
Si les constantes sont nombreuses, ce qui marque ce discours, selon le Père Daccache, sj. c’est sa «discontinuité» et son «inefficacité». «Il sera judicieux de souligner que la discontinuité marque le discours», affirme-t-il. Une discontinuité due, d’abord, au type de discours tenu. Celui-ci est tantôt officiel (exhortations postsynodales, communiqués, déclarations), tantôt individuel (entretiens, déclarations spontanées à la presse, etc.). Une discontinuité due, aussi, aux désaccords sur les causes des phénomènes observés. C’est particulièrement vrai dans les diverses analyses sur les causes de l’émigration, rapportées par certains à la théorie du complot, par d’autres à un ensemble de causes qui vont de l’économique au sécuritaire, sans référence à un quelconque plan occulte visant à vider l’Orient de ses chrétiens.
Mgr Audo Cette «discontinuité» se voit, aussi, dans les analyses des «divisions» chrétiennes, interprétées tantôt comme un signe de santé démocratique, tantôt comme épiphénomènes d’une lutte pour le pouvoir politique ou d’une entropie suicidaire.
Par ailleurs, tout en soulignant que, dans son discours, l’Église engage tout le poids de son autorité morale, ce qui n’est pas peu, le Père Daccache relève «l’inefficacité» d’un discours plein de «bonnes intentions», mais «abstrait». Cette inefficacité, pense le Père Daccache, a souvent pour conséquences une passivité piétiste ou, pire, la démission et la décision de quitter le pays.
Dans son analyse du discours sur «la vie religieuse et croyante chrétienne», le Père Daccache souligne le caractère positif des appels à la conversion du cœur figurant dans le discours religieux, tout en mettant en relief les obstacles auxquels ils se heurtent, en particulier, selon l’un des conférenciers, «la prostitution politique » de ceux qui « aiment les pays étrangers plus qu’ils n’aiment le Liban». «Seule la vraie conversion du cœur et la réconciliation avec Dieu et la nation peuvent conduire à une relation saine a Mgr Casmoussa, archevêque syro-catholique de Mossoul vec soi-même et avec les autres», relève le recteur de l’USJ.

Les chrétiens responsables de leurs propres malheurs
Autant dire que les chrétiens sont en partie responsables de leurs propres malheurs: qu’ils assument une partie de responsabilité dans ce qui leur arrive ou de ce qu’ils subissent. C’est ce qu’a relevé en particulier Kamel Abou Jaber, ancien Ministre jordanien des Affaires étrangères, représentant la Fondation du Prince Hassan ben Talal.
«Les chrétiens du Machrek font face à de nombreux et difficiles obstacles, dont certains sont certainement de leur propre confection», a relevé le conférencier, citant en particulier le manque de solidarité qui marque les rapports des communautés chrétiennes entre elles et l’impact de ces conduites de repli et d’appropriation jalouse des privilèges et des moyens financiers sur l’émigration.
Abou Jaber a quand même l’honnêteté de reconnaître le poids du facteur politique dans le drame que vivent les communautés chrétiennes du Machrek, notamment l’impact négatif de la cause palestinienne sur l’ensemble du Monde arabeet, aujourd’hui, celui du «printemps arabe», en particulier en Syrie, sur le Liban et la Jordanie.
Du reste, même dans cette dimension politique de la crise et quelles que soient les circonstances, la responsabilité duMonde arabe, dont les chrétiens sont partie intégrante, dans ses propres malheurs ne saurait être totalement dégagée.

Joseph-Maila--www.cjd-paris.fr-.png Synthèse
Esquissant la synthèse finale du Colloque, son modérateur, le Père Richard Abisaleh, a relevé le grand nombre « de questions et d’inquiétudes » qui s’expriment aujourd’hui, aussi bien dans le Monde arabe qu’au Vatican ou dans certaines capitales occidentales, sur la présence – et le mode de présence – des Églises et des chrétiens dans l’Orient arabe.
Citant le Père Thom Sicking s.j., Doyen p.i. de la Faculté des Sciences religieuses de l’USJ, le Père Abisaleh a posé l’une des questions centrales du Colloque: «Les chrétiens dans l’Orient arabe, au début de ce troisième millénaire, sont-ils réellement acculés à choisir entre la lutte pour l’existence contre les vicissitudes de l’histoire et l’appel spirituel et ecclésial à se rendre présents à leurs compatriotes arabes, au risque de l’extinction ?»
De ce dilemme, plusieurs autres questions surgissent. Les chrétiens peuvent-ils surmonter les risques inhérents à ces deux choix et réussir le pari de les concilier ? Quelle place doit occuper la politique dans leur discours, et celui-ci peut-il leur être commun ? Le partenariat islamo-chrétien a-t-il un avenir ?
Au demeurant, le Père Abisaleh a souligné l’ambiguïté, voire le point faible de la problématique du colloque, qui a choisi de se limiter au discours des communautés chrétiennes. «Faut-il analyser unilatéralement le discernement, pour vérifier combien la présence de ces communautours des communautés chrétiennes au Proche-Orient, sans prendre en compte le discours de leur enviroés chrétiennes est acceptée dans sa différence et reconnue dans son apport original et positif ?» a-t-il noté. Logo-USJ-copie-1.jpg
Et de proposer, en rapport avec ce qu’on appelle «le printemps arabe», la question suivante: «Est-il vrai que nous risquons d’assister à l’émergence de la personne humaine, au-delà des communautés, comme le référentiel fondamental de la vie sociopolitique, malgré toutes les vicissitudes néfastes et les dissensions politiques et militaires actuelles ?»
Le Colloque du Cerpoc n’a pas cherché à répondre à toutes les questions, mais s’est présenté comme un état des lieux, «montrant les lignes de force du discours des communautés chrétiennes, signalant les conditions de possibilité d’un apport positif de ces communautés ou, au contraire, les circonstances de leur blocage».

Photos: P. Daccache, Mgr Audo, Mgr Casmoussa et P. Joseph Maila
Source: Fady Noun - Olj.com - 5 février 2013


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vendredi 15 février 2013

Hommage de Lahoud et du CPL à la visite de Raï à Damas | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

15/2/2013

May Chidiac, figure du Liban martyrisé 

Hommage de Lahoud et du CPL à la visite de Raï à Damas
Plusieurs personnalités alliées au régime de Bachar el-Assad ont rendu un vibrant hommage au patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, mettant l'accent sur l'importance de sa visite à Damas et dénonçant les critiques formulées au sujet de cette visite.
L'ancien président Émile Lahoud a ainsi fait l'éloge des « positions historiques » du patriarche maronite durant sa visite à Damas, rendant hommage également aux positions du patriarche grec-orthodoxe, Mgr Jean X Yazigi. « Cela prouve que la question d'Orient, qui est celle par excellence des minorités, est de nouveau à l'ordre du jour après une absence de plusieurs décennies », a noté M. Lahoud. Le député de Jbeil, Simon Abiramia (CPL), a également rendu hommage aux « positions audacieuses » du patriarche maronite, positions qui expliquent, selon lui, la « campagne féroce menée contre lui ».
Le patriarche Raï a reçu par ailleurs dans la matinée d'hier à Bkerké une délégation du CPL du caza de Baabda, conduite par les députés aounistes Hekmat Dib et Nagi Gharios. À l'issue de l'entrevue, M. Gharios a applaudi à la visite de Mgr Raï à Damas, qualifiant ses positions d'« audacieuses », notamment en ce qui concerne « la présence des chrétiens en Orient, et non seulement au Liban ».
Le chef des néo-Mourabitoun, Moustapha Hamdane, a également rendu un vibrant hommage à Mgr Raï pour sa visite à Damas.
Signalons par ailleurs que l'avocat Wadih Akl a porté plainte hier devant le parquet contre le quotidien saoudien al-Watan, qui avait publié une caricature du patriarche maronite à Damas, portant, à la place de sa tiare, un obus.

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Assiri condamne la caricature de Raï publiée dans un journal saoudien | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour


Assiri condamne la caricature de Raï publiée dans un journal saoudien
L'ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, Ali Awad Assiri, a condamné vendredi la publication d'une caricature du patriarche maronite Mgr Béchara Raï par le quotidien saoudien al-Watan.

"La caricature ne représente pas la position du royaume envers le patriarche", a déclaré M. Assiri à l'Agence nationale d'information (ANI, officielle). L'Arabie saoudite respecte le patriarche et tous les responsables religieux, a-t-il dit. Selon le diplomate saoudien, la caricature est "le travail d'un individu qui en est totalement responsable".

La caricature dépeint le patriarche maronite avec un obus sur la tête à la place de la mitre. Elle a été publiée à la suite de la visite du cardinal Raï à Damas pour l'intronisation du patriarche grec-orthodoxe. L'Arabie saoudite demande le départ du régime de Bachar el-Assad.

 M. Assiri s'est aussi entretenu avec le procureur général Hatem Madi de cette caricature qui a suscité une vague d'indignations au Liban.

http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/800943/_Assiri_condamne_la_caricature_de_Rai_publiee_dans_un_journal_saoudien.html-15/2/2013

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Alep : Tribunal salafiste et protection des églises, par Simone lafleuriel zakri


Alep : Tribunal salafiste et protection des églises, par Simone lafleuriel zakri
IRIB-Comme le montre un document reproduit sur le site Halab News Network,

le tribunal religieux central mis en place dans la région située à l'ouest d'Alep pour pallier à la carence temporaire des tribunaux civils dans cette partie de la Syrie a diffusé, le 5 février, une circulaire imposant ce qui suit :

Circulaire du tribunal religieux d'Alep Ouest

« Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux.
Le Tribunal religieux central compétent pour la région située à l'ouest d'Alep ordonne à toutes les formations militaires d'assurer la protection des lieux de culte et des écoles privées appartenant à l'ensemble des religions révélées. Il attire en particulier l'attention sur le Couvent des Sœurs du Rosaire, situé dans la région de Hawar.
Ceux qui failliront à leurs obligations devront en assumer la responsabilité ».

Des décisions identiques avaient déjà été prises par le Conseil Juridique unifié et par les Cours de Justice d'Alep et de sa région.

Cette décision ne suffira certainement pas à mettre fin à toutes les exactions qui se sont multipliées ici et là, à Alep et à travers la Syrie, contre des lieux de culte en général, et en particulier contre les églises, les chapelles et les couvents. La présence dans ces lieux d'objets de valeur, ornements, icônes et vases sacrés, qui constituent des tentations en ces temps de difficultés économiques généralisées, est de nature à attiser l'appétit des voleurs… dont il serait imprudent d'imputer systématiquement les méfaits à une appartenance communautaire plutôt qu'à une autre. Tout comme il est impossible d'affirmer a priori dans quel camp on doit ranger les hommes armés qui procèdent de temps à autre, dans l'espoir d'une rançon, à l'enlèvement de membres du clergé dans le nord du pays, (les Pères Michel Kayyal et Maher Mahfouz, près d'Alep, le 12 février) ou dans le sud (le Père Hasan Sleiman Al Tabara à Soueïda, le 12 février)  et à la prise en otage de fidèles de toutes les confessions.

Ces voleurs ou ces ravisseurs sont peut-être des « rebelles », laissant libre cours à leur intolérance religieuse. Il peut s'agir enfin de « simples » malfaiteurs sans foi ni loi, dépourvus de toute idéologie et objectif politique, cherchant à tirer profit de la faiblesse des autorités…

En tout cas et en attendant d'en constater les résultats, la diffusion de cette circulaire signifie au moins que, pour ce qui les concerne, les citoyens de la communauté majoritaire qui ont pris en charge la gestion de cette zone libérée souhaitent rassurer les communautés minoritaires. En premier lieu la communauté chrétienne, qui a expérimenté à Alep, au cours des derniers mois, les bombardements, les agressions, les meurtres, les pillages et les vols qui traumatisent partout ailleurs les Syriens depuis bientôt deux ans.

13/2/2013- http://french.irib.ir/

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En Libye, les religieuses contraintes de quitter la Cyrénaïque | La-Croix.com


En Libye, les religieuses contraintes de quitter la Cyrénaïque

À quelques jours du deuxième anniversaire de la révolution contre le colonel Kadhafi, le 17 février 2011 à Benghazi, le vicaire apostolique de Tripoli, Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, s'est inquiété auprès de l'agence vaticane Fides de la situation en Libye et notamment en Cyrénaïque (est).

« À l'occasion de l'anniversaire de la révolution, tout pourrait arriver », a mis en garde Mgr Martinelli, soulignant que, après avoir fait l'objet de pressions, la plupart des congrégations religieuses ont quitté la région. « Seules y sont encore présentes les Sœurs de l'Immaculée Conception d'Ivrea qui se trouvent à Benghazi depuis longtemps », explique Mgr Martinelli. Le vicaire apostolique de Benghazi, Mgr Sylvester Carmel Magro, « s'est vu conseiller de s'éloigner de l'église et de trouver un autre logement pour ces jours-ci », ajoute-t-il.

« À Tripoli également, où la situation est calme, nous avons reçu le conseil de la part de différentes sources de faire attention et de ne pas nous déplacer, poursuit l'évêque d'origine italienne. Il s'agit d'un avertissement qui a été adressé dans tous les cas à l'ensemble des Européens. La ville se prépare actuellement aux célébrations avec joie mais les mesures de sécurité ont été renforcées par crainte d'attentats. »

La Croix15/2/2013

Les chrétiens Syriaques, isolés et fragiles, au nord-est de la Syrie | Paris planète


Les chrétiens Syriaques, isolés et fragiles, au nord-est de la Syrie

« La première demande du peuple syrien, c'est la liberté et la dignité »

Bassam Ishak, président du Conseil national des Syriaques en Syrie

Mercredi 13 février, au Sénat

 « Les révolutions sont une chance pour avancer, pour instaurer la démocratie, pour se débarrasser de régimes violents et répressifs. Mais il y aussi le risque que des idéologies négatives s'installent, comme on l'a vu lors de la révolution bolchevique ou lors de la révolution iranienne« .

Bassam Ishak est une figure en vue de l'opposition syrienne au régime de Bachar al-Assad. Président-fondateur du Conseil national des Syriaques en Syrie, il occupe la fonction de secrétaire général du Conseil national syrien ( CNS ),  une des principales composantes de la Coalition nationale que la France considère depuis peu comme « seul représentant du peuple syrien » et « futur gouvernement intérimaire de la Syrie démocratique« .

Vivant en exil au Caire, Bassam Ishak est passé par Paris à l'occasion d'une conférence-débat intitulée « Les chrétiens et le printemps arabe : une opportunité ou une menace »,  organisée au Sénat par l'Institut assyro-chaldéen syriaque de Paris et l'European Syriac Union, sous la houlette de la sénatrice Christiane Kammermann (UMP), mercredi 13 février. Éric Chevallier, ambassadeur de France pour la Syrie, et le P. Pascal Gollnisch, directeur de L'Oeuvre d'Orient, ont notamment participé à cette rencontre.

Les échanges ont montré combien de nombreux chrétiens de Syrie se sentent entre le marteau et l'enclume. Bassam Ishak a notamment parlé de la situation dans le gouvernorat de Hassaka. Dans ce territoire à l'extrême nord-est du pays, coincé entre la Turquie et l'Irak,  se concentre l'essentiel de la communauté assyro-chaldéenne, dans un voisinage complexe avec des populations arabes et kurdes. De très violents combats pendant trois jours ont permis aux combattants de l'opposition d'y prendre le contrôle de la ville d'al-Chaddadé, jeudi 14 février, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Une centaine de membres des troupes gouvernementales et une trentaine de combattants de l'opposition, dont 5 Koweïtiens, sont morts lors des affrontements.

« Des bandes hors-la-loi »

« Au début de la révolution, il n'y avait pas d'affrontements armés dans cette région« , souligne Bassam Ishak. « Aujourd'hui, l'État est absent et nous souffrons de l'action de bandes hors-la-loi qui appartiennent aux tribus arabes ou kurdes« . Une situation qui suscite régulièrement des cris d'alarme des évêques locaux.

« Des enfants kidnappés pour obtenir une rançon »

« Beaucoup de chrétiens reçoivent des menaces de mort« , ajoute l'opposant. « Des enfants sont kidnappés pour obtenir en échange des rançons. Des milliers de Syriaques ont fui pour se réfugier dans d'autres parties de la Syrie ou hors du pays. Nous avons besoin d'une solution radicale pour sortir de cette impasse. Peut-être une coalition entre Kurdes, Syriaques et Arabes pour nous protéger mutuellement?« .

« Les minorités ont toujours peur d'une situation d'affrontements »

« Le fait est que les combattants sont généralement des Kurdes pro-PKK » (Parti des travailleurs du Kurdistan, en lutte contre la Turquie depuis trente-cinq ans) souligne Bassam Ishak. « Cela a poussé les Turcs à soutenir et renforcer l'opposition armée syrienne. Il y a d'un côté les Kurdes pro-PKK alliés aux forces de l'État, de l'autre les groupes armés d'opposition. La paix est fragile. Nous avons demandé aux autorités turques d'inciter l'Armée syrienne libre (ASL) à cesser le feu car les tensions augmentent l'insécurité des minorités. Les minorités ont toujours peur d'une situation d'affrontements. On voudrait que le gouvernorat de Hassaka reste en paix« .

« Les premières demandes du peuple : liberté et dignité »

Un opposant au régime syrien demandant à l'ASL de rester l'arme au pied!… Ce raccourci témoigne des contradictions parfois dramatiques vécues par les chrétiens en Syrie. Bassam Ishak ne renie rien, toutefois, de son engagement contre le régime de Bachar Al-Assad. « Au printemps 2011, le peuple syrien a perdu complètement espoir dans la capacité du régime de Bachar Al-Assad, soumis à une présence iranienne de plus en plus massive, à se corriger de lui-même« , raconte-t-il. « Porté par l'exemple des révoltes tunisienne et égyptienne, ses premières demandes ont été de liberté et de dignité« .

« On est entré dans le cercle vicieux de la violence »

« Dès le début, la réaction du régime a été violente« , poursuit-il. « Il a affirmé que ce n'était pas une demande spontanée du peuple syrien, il a accusé des puissances étrangères de vouloir semer le trouble entre Syriens. Comme tout régime dictatorial, il s'est retranché derrière cette argumentation. Le peuple a continué ses manifestations pacifiques. Le régime a poursuivi sa répression violente. Alors on est entré dans une cercle vicieux de violence. Des militaires ont fait défection en refusant de tirer sur les citoyens. Cela a été le début de l'ASL« .

« Des éléments perturbateurs »

« Le régime a alors utilisé des armes de plus en plus violentes et de plus en plus dangereuses« , enchaîne Bassam Ishak. « Et la révolution pacifique a basculé en affrontements armés, introduisant des éléments très perturbateurs : les intégristes islamistes et les hors-la-loi qui profitent du chaos pour leurs intérêts personnels« .

« Nous avons décidé de rester sur la terre de nos ancêtres »

« Nous attendons l'après-Bachar« , insiste l'opposant. « Les Syriaques, comme les autres chrétiens, aiment leur patrie, ils lui sont fidèles. Nous avons décidé de rester sur la terre de nos ancêtres. Nous voulons un pays construit sur le principe du patriotisme, assurant l'égalité pour tous, quelles que soient les communautés et les religions« .

« La leçon de l'échec des Assad »

« Sans le respect de la pluralité syrienne, on ne peut construire un pays solide« , poursuit-il. « C'est la leçon que tous les Syriens doivent apprendre de 42 ans de pouvoir des Assad. Tout pouvoir qui voudrait favoriser une minorité est voué à l'échec. On ne peut ignorer les petites communautés et réussir en Syrie ».

« On va vers une dictature de la majorité »

« Or l'instance dirigeante de la Coalition nationale de l'opposition construite en novembre dernier à Doha ne compte aucun représentant syriaque« , se plaint Bassam Ishak. « Pas un sur un total de 63 membres. Quel est le message ainsi envoyé au plus ancien peuple de Syrie : qu'il n'a aucune place dans la Syrie nouvelle? On va vers une fausse démocratie, une dictature de la majorité (musulmane sunnite). Les responsables français doivent en être conscient« .

« Nos ancêtres étaient là avant les Arabes »

« Nos ancêtres étaient là avant les Arabes », plaide ce responsable, qui fait remonter les racines de son peuple à l'établissement d'une communauté chrétienne à Antioche par l'apôtre Paul en 37 après Jésus-Christ, voire même avant, puisque les Syriaques revendiquent une ascendance araméenne. Dans cette vision, développée par l'European Syriac Union, la quasi-totalité des chrétiens de Syrie, même s'ils appartiennent à des Églises différentes, appartiennent à cette souche commune. »Aujourd'hui, beaucoup de chrétiens syriens disent qu'ils sont d'origine arabe, mais c'est pour se donner un point commun avec les musulmans. En fait, ils sont d'origine syriaque« , un terme qui recouvre à la fois une dimension ethnique, culturelle et religieuse.

« Nous voyons en la France une alliée »

« Dans la Syrie nouvelle, nous voulons que tous les Syriens aient le droit de revendiquer leur origine, leur identité, sans rétorsion« , insiste Bassam Ishak. « Et nous voyons en la France une alliée« .

« Nous ne voulons pas d'un autre Irak »

« Le monde occidental, et notamment la France, doit prendre en considération la volonté du peuple syriaque de vivre dans son pays« , ajoute Said Malki, vice-président de l'Union syriaque en Syrie, également présent au Sénat mercredi. « Nous ne voulons pas d'un autre Irak. Nous ne voulons pas être obligé de partir. Nous avons déjà créé un conseil militaire syriaque pour défendre nos enfants, nos villes, nos mères, notre patrie. Nous sommes contre la guerre et contre la violence mais en légitime défense, on y est bien obligé« .

« Ne pas rester prisonnier du passé »

Contraint au pragmatisme, les Syriaques de Syrie coopèrent notamment avec la Turquie voisine, héritière d'un Empire ottoman qui a massacré beaucoup de membres de cette communauté durant le génocide des Arméniens. « En politique, on doit être pragmatique« , explique Bassam Ishak. « On ne peut pas avancer si on reste prisonnier du passé. Il faut aller de l'avant dans de nouvelles relations avec la Turquie. Notre devoir est de la convaincre de reconnaître que ce qui s'est produit à l'époque était un crime contre l'Humanité. Mais nous n'avons pas le choix. En tant que minorité, nous n'allons pas partir en guerre contre la Turquie. Nous appelons à de nouvelles relations au Moyen-Orient. On doit tous s'entraider pour cela. C'est aussi dans l'intérêt des Européens« .

Revenir à une Église fondée sur cinq patriarcats ?

 Revenir à une Église fondée sur cinq patriarcats ?

L'historien Jean-Luc Pouthier était jeudi 14 février l'invité de l'émission « Face aux chrétiens » animée par Jean-Michel Blier. Il répondait aux questions de Louis Daufresne (Radio Notre-Dame), Romain Mazenod (RCF) et Bernard Gorce (La Croix). Ils l'ont interrogé sur les conséquences institutionnelles de la démission de Benoît XVI.
« Sous l'Empire romain, l'Église minoritaire fonctionnait sous la forme de cinq patriarcats – Rome, Jérusalem, Alexandrie, Antioche ou Constantinople. Sachant que, sur 6 milliards d'humains, il y a 1,2 milliard de catholiques, pourquoi ne pas restaurer une institution qui avait bien fonctionné ?

Mais la question qui me semble d'abord se poser est celle du statut du Vatican. Toute l'administration de l'Église est rassemblée sur ce micro-État, sous la pression de l'entourage italien. La question de savoir si c'est le bon mode de gouvernement mérite d'être posée. Par ailleurs, la papauté hypertrophiée au sein de l'Église est un héritage du XIXe siècle. La perte du pouvoir politique du pape a été compensée par un accroissement de sa présence à la tête de l'Église.

Un siècle et demi plus tard, ce redéploiement de la fonction pontificale n'est plus adapté à la situation et Benoît XVI en avait certainement conscience. Il a insisté sur le fait qu'il démissionnait de sa charge d'évêque de Rome. L'alignement du statut du premier des évêques sur celui de ses frères évêques est une évolution qui pourrait se dessiner. »
Voir video:
La Croix -15/2/2013


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jeudi 14 février 2013

Le Veilleur de Ninive: Alep : Les Eglises et les quartiers chrétiens cernés et privés d'eau et d'électricité.

Alep : Les Eglises et les quartiers chrétiens cernés et privés d'eau et d'électricité.


Après toutes les atrocités qui nous sont rapportées de Syrie, à la suite des preuves attestant que ce sont des mercenaires qui s'opposent à l'armée arabe syrienne, qu'attendent les pays d'Europe et la France en particulier, pour lever l'embargo et condamner les pogroms qui s'y déroule contre les chrétiens de Syrie du Nord, avant de proclamer qu'elles ne soutiennent plus les bandes armées de cette "rébellion" païenne et barbare ?

Alep - 14 Février 2013 - 12h27 - Des sources proches d'un Archevêché, à Alep, nous informe que des éléments armés du Front Al-Nosra, se trouvent à quelques dizaines de mètres des différentes églises appartenant aux rites (maronite melkite catholique, grec orthodoxe et armenien) ; l'église évangelique arabe étant déjà complètement détruite... ; ces mêmes éléments lancent des cris de "Allah Akbar... ...L'armée arabe syrienne dépêche des renforts pour sauver les Eglises. Que Dieu protège les personnes abritées dans les bâtiments...et les soldats qui les défendent.

Alep - 14 Février 2013 - 12h10 - Aujourd'hui c'est "l'enfer". Hier le Front al-Nosra avait menacé par des tracts les chrétiens qui doivent payer cher la visite du Patriarche maronite al-Raï accusé d'être complice du régime et du Président Bachar.

Depuis ce matin les obus pleuvent sur nos quartiers, surtout sur Jdaydeh qui abrite les quelques églises de la ville.  La garde republicaine a recours aux armes lourdes et aux chasseurs, les Sukhoï qui déversent des barils d'explosif sur les rassemblements d'éléments armées du Front al-Nosra et de l'Armée Syrienne « dite Libre ». Demain vendredi après la prière, nous attendons à des voitures piegées en plus des bombardements.

Concernant les deux prêtres enlevés, des informations proches des éléments armées nous informent qu'une rançon de 15 millions de livres syriennes (160.000€) est demandée pour chacun en échange de leur libération. L'impossible sera fait pour les libérer.

L'électricité nous est revenue 3 heures par jour mais nous sommes toujours coupés d'eau.

http://www.leveilleurdeninive.com/2013/02/alep-quatrieme-jour-sans-eau-ni.html


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Visite Du Patriarche Bechara Boutros El Raï... Plus Qu'une Visite, Un Message

Visite Du Patriarche Bechara Boutros El Raï... Plus Qu'une Visite, Un Message.Pour comprendre la visite du Patriarche maronite le Cardinal Béchara Raï en Syrie, il ne faut pas la regarder sous l'angle purement libanais, qui la fait entrer dans les dédales obscurs de la politique interne.
Selon des sources ecclésiastiques, elle s'inscrit pleinement dans le cadre de la politique du Vatican envers les chrétiens d'Orient, qui se résume en une phrase : maintenir leur présence au Moyen-Orient est une priorité, car ces chrétiens ne sont pas une pièce rapportée mais une composante essentielle du tissu social régional. Ce serait donc en toute connaissance de cause que le Vatican aurait encouragé l'élection de Mgr Raï à la tête de l'Église maronite, avant de lui donner le titre de cardinal très rapidement pour bien montrer qu'il bénéficie de l'appui total de l'Église catholique.
D'ailleurs, le Cardinal Béchara Raï est considéré comme l'un des dix cardinaux les plus influents du Vatican, et c'est sur ses épaules que repose la mission délicate et difficile de rassurer les chrétiens d'Orient pour les pousser à rester sur leur terre.
La participation du Patriarche Raï à l'intronisation du nouveau Patriarche orthodoxe à Damas n'est donc pas une décision impulsive. Des sources ecclésiastiques révèlent qu'elle a été précédée d'un échange de lettres entre le patriarche et le Vatican, et elle a trois objectifs :
1-elle est d'abord un message clair contre les takfiristes qui deviennent de plus en plus présents dans la région, pour leur rappeler que le Moyen-Orient est une terre de diversité et de coexistence.
2- Elle confirme ensuite le droit des chrétiens d'Orient sur cette terre,     3- et enfin, elle constitue un premier pas concret vers la réunification des Églises d'Orient voulue par le Vatican, en prévision de la reprise du contrôle de l'église de la Nativité à Bethléem actuellement sous contrôle de facto israélien. C'est dire qu'elle a une dimension qui dépasse de loin les considérations politiques internes.
Le Patriarche Raï a une mission à remplir, et il essaie de l'exécuter avec les moyens disponibles, même si cela doit faire grincer quelques dents. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a évité d'annoncer à l'avance cette visite, se contentant d'en parler aux évêques quelques jours avant qu'elle n'ait lieu. Les Services concernés à Bkerké ont aussitôt contacté l'Ambassadeur de Syrie au Liban pour l'informer de la décision du patriarche et pour préparer la visite. Que cette décision ait réjoui l'Ambassadeur et le régime dont il relève ne constitue pas un facteur décisif qui pourrait la modifier.
Pour le Patriarche Raï, ce qui comptait, c'était d'être présent à cette cérémonie, en tant que composante essentielle des Églises d'Orient et au moment où les chrétiens de Syrie ont le plus besoin de soutien. C'est d'ailleurs un message d'espoir et de confiance dans l'avenir qu'il leur a délivré, et l'émotion avec laquelle les fidèles ont accueilli le patriarche maronite et se sont précipités pour communier est la plus grande preuve du succès de cette visite. Elle est d'ailleurs d'autant plus importante qu'elle intervient à une période cruciale pour la région, pour la Syrie et pour ses chrétiens,avec la montée des courants takfiristes.
Dans ce contexte, la visite du Patriarche maronite à Damas est un défi à ces courants et la réponse des chrétiens à ceux qui cherchent à déforment le tissu social et religieux de cette région. La scène ne leur sera donc pas laissée facilement.
D'ailleurs, des observateurs estiment que cette visite aurait été banale en d'autres temps, se contentant d'exprimer un tournant dans la relation des chrétiens du Liban avec la Syrie. Mais c'est son timing en cette période particulièrement tourmentée qui lui a donné une dimension historique. Voilà pour le symbole. Pour les détails pratiques, le Patriarche a veillé à ne pas avoir de rencontre avec le Président Bachar el-Assad, même si tout au long de sa présence en Syrie, il a fait l'objet d'une attention particulière de la part des autorités.
Raï a salué les ministres qui ont assisté à la cérémonie d'intronisation, et il a eu un aparté de quinze minutes avec le Vice-Ministre des Affaires étrangères Patriarche grec-orthodoxe Jean X. Mais il était en permanence en compagnie du nonce apostolique de Damas, avec lequel les préparatifs de la visite avaient été soigneusement étudiés, pour bien montrer que le Vatican appuie cette démarche.
Sur le plan des discours prononcés, certains ont reproché au Patriarche d'avoir déclaré que toutes les réformes du monde ne valent pas une goutte de sang innocent. Vue à partir du Liban, cette phrase peut être dérangeante. Mais en Syrie, elle n'est que le reflet de ce que pense une grande partie de la population, et surtout les chrétiens qui n'en peuvent plus de la violence et de la guerre. D'ailleurs, les Libanais eux-mêmes sont passés par des phases similaires lorsqu'à un moment donné, la grande majorité de la population rejetait les combats et aspirait au calme. C'est aussi dans cet esprit que le 13 avril dernier, des manifestations de la société civile ont été organisées pour rejeter les conflits armés. Mais de toute manière, depuis son élection, le Patriarche Raï n'a cessé de surprendre par ses positions. On se souvient de sa rencontre mouvementée avec l'ancien Président français Nicolas Sarkozy et de sa déclaration d'appui à la résistance alors qu'il effectuait une visite au Liban-Sud. Il dit ce qu'il pense et poursuit son chemin, convaincu de servir les intérêts des chrétiens, tous les chrétiens.
Source : OLJ.org - Scarlett HADDAD | 13/02/2013
http://www.chretiensdorient.com/article-syrie-visite-du-patriarche-bechara-boutros-el-rai-plus-qu-une-visite-un-message-115354124.html
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