Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

dimanche 31 mars 2013

Le Cardinal Béchara Raï et les méditations du Chemin de ... - News.va


 
Moyen-Orient : échos de l'élection du pape
Chrétienté.info
Le patriarche maronite d'Antioche Béchara Boutros Raï a coordonné, à la demande de Benoît XVI, la rédaction des méditations du Chemin de Croix du Colisée ...


Le Cardinal Béchara Raï et les méditations du Chemin de ... - News.va
Le cardinal Bechara Boutros Raï, le 77ème patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient est interrogé par Marie Duhamel. Le 30 mars, au soir du samedi ...
www.news.va/.../le-cardinal-bechara-rai-et-les-meditations-du-...

Raï : Ce sont les vendredi saint - Bkerke - ténèbres de l’ignorance qui maintiennent l’Orient dans la violence | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

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Raï : Ce sont les ténèbres de l'ignorance qui maintiennent l'Orient dans la violence | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a choisi la cérémonie religieuse du vendredi saint pour commenter la phrase de Jésus pardonnant à ses persécuteurs « car ils ne savent pas ce qu'ils font », et dénoncer en conséquence le dédain des lumières de la connaissance dans lequel certaines idéologies et croyances maintiennent l'homme.
Après avoir souligné « la grandeur d'un amour qui trouve des excuses aux fautes » les plus graves, le patriarche a souligné combien « l'ignorance réduit la responsabilité du pécheur et lui ouvre la voie du repentir », mais combien aussi il est de la responsabilité de l'être humain de tenter de sortir de son ignorance.

Le Christ, a affirmé le chef de l'Église maronite, a placé « l'ignorance » à l'origine de toutes les erreurs que commet l'être humain, car « la volonté se plie à ce que lui dicte la raison ».
Dans les Actes des Apôtres, ajoute-t-il, on voit l'apôtre Pierre accorder au peuple, en raison de son ignorance, des circonstances atténuantes pour la condamnation à mort « du Prince de la Vie ».
De même, saint Paul reconnaît dans l'épître à Timothée avoir agi « par ignorance », quand il s'était fait le persécuteur des premiers chrétiens.

Une responsabilité
Commentant ces trois passages des Écritures, le patriarche affirme : « Des vérités et des actions grandioses échappent à l'homme par ignorance. Cela signifie que l'ignorance est une responsabilité et une grande erreur en soi. Il faut éviter d'y sombrer ou d'y demeurer ; au contraire, il faut s'efforcer d'en sortir, de cultiver la raison et d'éclairer la conscience. »
« L'Exhortation apostolique Ecclesia in Medio Oriente, ajoute le patriarche, nous invite à assumer nos responsabilités de chrétiens, de citoyens authentiques et premiers dans les pays du Machrek, et à proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu, l'Évangile de la vérité, de l'amour et de la paix, l'Évangile de la fraternité universelle et de la justice entre les hommes. Les ténèbres de l'ignorance maintiennent notre Orient dans l'obscurité de la violence, de la guerre et du terrorisme. Ayons donc le zèle de Paul et son sens des responsabilités quand il affirme : "Malheur à moi si je ne prêche pas l'Évangile". »

Moquerie et ignorance
Le patriarche Raï a rangé « les moqueurs » qui tournaient le Christ en croix en dérision dans le rang des « ignorants ». « Ces ignorants étaient de trois genres, ajoute-t-il : les passants, qui le raillaient de se montrer si passivement impuissant devant ses bourreaux ; les membres du conseil ou du sanhédrin, prêtres, scribes et anciens, qui n'ont pas compris que le Père le sauverait par la résurrection; enfin la troisième classe des railleurs est figurée par les deux larrons entre lesquels il se trouvait suspendu, et dont l'un a eu la sagesse de reconnaître la royauté de celui que tourmentait le même supplice. »
L'histoire du « bon larron » est devenue, dans le christianisme, l'emblème du salut dont, jusqu'au dernier souffle, nul ne doit désespérer, a ajouté le patriarche. C'est l'image de l'espérance.
La liturgie de la Passion, qui comprenait, outre l'exhortation patriarcale, la lecture des quatre récits évangéliques de la Passion, ainsi que des lectures de l'Ancien Testament, des chants et des répons, s'est achevée par une procession symbolique des fleurs déposées par les fidèles sur la tombe du Christ et le baiser rituel de la croix.
Des cérémonies semblables ont été organisées dans toutes les églises catholiques, les détails des cérémonies variant d'un rite à l'autre, notamment en ce qui concerne le rite byzantin, suivi par la communauté grecque-catholique, et le rite syriaque, proche du rite maronite.
Malheureusement, les cloches des communautés suivant le calendrier latin n'ont pas sonné à l'unisson avec les cloches des églises orthodoxes, qui célèbrent la fête de Pâques, cette année, avec cinq semaines d'écart.

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François célèbre la Passion au Vatican et pour la première fois au Colisée

 Les méditations du chemin de croix écrites par des jeunes du Liban

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mardi 26 mars 2013

Terre Sainte : catholiques et orthodoxes fêtent Pâques en même temps Selon le calendrier julien.


ROME, 25 mars 2013 (Zenit.org) - Cette année, à l'exception de Jérusalem et Bethléem, dans un souci d'unité, les catholiques de Terre Sainte fêteront Pâques en même temps que les orthodoxes, annonce le patriarcat latin de Jérusalem.

Les catholiques s'adapteront au calendrier julien – suivi par les orthodoxes – qui en 2013 est en décalage de 5 semaines par rapport au calendrier grégorien : le carême a donc débuté pour certains hier, mercredi 20 mars (mercredi des Cendres) et Pâques sera célébrée le 5 mai.

L'unification des dates suit une décision de l'Assemblée des ordinaires catholiques de Terre Sainte (AOCTS), qui a établi en octobre dernier que tous les catholiques de rite oriental et latin des diocèses de Terre Sainte adopteront le calendrier julien, d'ici 2015 (cf. Zenit du 16 octobre 2012).

Le décret définitif doit encore être approuvé par le Saint-Siège. L'agence vaticane Fides précise que le décret entre cette année en vigueur ad experimentum dans l'ensemble de la Terre Sainte, à l'exception des zones de Jérusalem et de Bethléem.

Les communautés de ces deux villes continueront à suivre le calendrier grégorien "tant pour respecter les dispositions imposées dans la Cité Sainte par le système du statu quo – qui règle la coexistence des différentes églises chrétiennes dans les Lieux Saints – que pour tenir compte de l'afflux des pèlerins qui viennent du monde entier pour célébrer Pâques à Jérusalem et à Bethléem", explique la même source.

Pour Mgr William Shomali, vicaire patriarcal du patriarcat latin de Jérusalem, l'unification de la date de Pâques entre les différentes confessions représente un pas éloquent du point de vue œcuménique et du témoignage : « Des membres de la même famille ou du même village appartenant à des réalités ecclésiales différentes peuvent désormais célébrer la Passion, la mort et la Résurrection de Jésus Christ pendant les mêmes jours, de manière à porter un témoignage d'unité à nos voisins non chrétiens ».

D'ici 2015, la disposition portant sur l'unification de la date de Pâques devra être confirmée ou non suivant les indications qui proviendront notamment du Saint-Siège. 

Vatican : Chemin de croix avec le Moyen-Orient


Douser et espérance dans la Croix du Christ

ROME, 25 mars 2013 (Zenit.org) - En librairie à partir d'aujourd'hui, lundi 25 mars, publiées par la Libreria Editrice Vaticana, les méditations pour le Chemin de croix du Vendredi saint ont été écrites par des jeunes du Liban, sous la conduite du cardinal Béchara Boutros Raï, annonce un communiqué du Saint-Siège.

Quel est le chemin de la vie éternelle ? « Jésus a répondu à cette question, qui brûle au plus profond de notre être, en parcourant le chemin de la Croix. » C'est par ces paroles que commencent les méditations qui seront lues le Vendredi saint 29 mars, pendant le rite du Chemin de croix présidé pour la première fois par le pape François.

Les méditations, en librairie à partir d'aujourd'hui, pour la Librairie éditrice vaticane, ont été préparées par des jeunes libanais sous la conduite du patriarche d'Antioche des maronites, le cardinal Béchara Boutros Raï.

Chacune des stations s'ouvre avec une des illustrations d'un Chemin de croix du XIXe siècle, peintes par un artisan franciscain palestinien et conservées à Bethléem. Nombreux sont, dans le texte, les renvois à l'Exhortation apostolique post-synodale de Benoît XVI, Ecclesia in Medio Oriente, et les citations des saints d'Orient ou tirées de la liturgie orientale (chaldéenne, copte, maronite, byzantine).

L'appel à suivre le Seigneur « s'adresse à tous, en particulier aux jeunes et aux personnes éprouvées par les divisions, les guerres ou l'injustice et qui luttent pour être des signes d'espérance et des artisans de paix au milieu de leurs frères », lit-on dans l'introduction.

Les messages contenus dans ce Chemin de croix, exprimés dans un langage suggestif et poétique, touchent toutes les catégories de personnes, estime le communiqué.

La Première station, en référence à Pilate, fait observer que ceux qui « mettent leur autorité au service de l'injustice et piétinent la dignité de l'homme et son droit à la vie » sont nombreux, et elle se conclut par une invitation à ceux qui sont détenteurs du pouvoir dans ce monde pour qu'ils « gouvernent dans la justice ».

Dans la IIe station, celle où Jésus rencontre sa mère, on trouve une pensée pour les familles. « Dans nos familles, nous vivons nous aussi des souffrances causées aux enfants par leurs parents, ou aux parents par leurs enfants. » On prie pour que, « en ces temps difficiles », les noyaux familiaux puissent être « des oasis d'amour, de paix et de sérénité, à l'image de la Sainte Famille de Nazareth ».

La souffrance qui, « accueillie dans la foi, se transforme en voie de salut », est au cœur de la Ve station. L'exemple de Simon de Cyrène, qui aide le Christ sur le chemin du Golgotha, « nous enseigne à accepter la croix que nous rencontrons sur les routes de la vie ». « La croix de la souffrance et de la maladie » doit être accueillie parce que le Seigneur est avec l'homme et qu'il l'aide à en supporter le poids ». Les chrétiens sont invités à le remercier « pour toutes les personnes malades ou souffrantes qui savent être témoins de [s]on amour et pour tous les "Simon de Cyrène" qu['il]e met sur notre chemin ».

La VIe station montre Véronique qui essuie le visage de Jésus, rappelant que le Nazaréen est présent « dans toute personne qui souffre ». Le Seigneur enseigne « qu'une personne blessée et oubliée ne perd ni sa valeur ni sa dignité » et la station se termine par une prière pour ceux qui cherchent son visage « et qui le trouvent dans celui des personnes sans abri, des pauvres et des enfants, exposés à la violence et à l'exploitation ».

Dans la VIIIe station, Jésus rencontre les femmes de Jérusalem : « Notre monde est rempli de mères éplorées, de femmes blessées dans leur dignité, maltraitées par les discriminations, l'injustice et la souffrance. Ô Christ souffrant, sois leur paix et un baume sur leurs blessures. »

On lit dans la XIe station, où Jésus est cloué sur la croix : « Ô Jésus, nous te prions pour tous les jeunes qui sont accablés par le désespoir, pour les jeunes victimes de la drogue, des sectes et des perversions. Libère-les de leur esclavage. »

Le regard des auteurs demeure vigilant sur tous les risques présents dans la société actuelle. La IIe station propose une réflexion sur cet homme qui, « à toutes les époques, a cru pouvoir se substituer à Dieu et déterminer par lui-même le bien et le mal ». Un homme qui se croit « tout-puissant » au nom de « la raison, du pouvoir ou de l'argent ». Aujourd'hui, différentes réalités « cherchent à exclure Dieu de la vie de l'homme ». Par exemple, le « laïcisme aveugle » qui « étouffe les valeurs de la foi et de la morale au nom d'une prétendue défense de l'homme », ou le « fondamentalisme violent » qui « prend pour prétexte la défense des valeurs religieuses ». « Seigneur Jésus, (…) ne permets pas que la raison humaine, que tu as créée pour toi, se contente des vérités partielles de la science et de la technologie sans chercher à se poser les questions fondamentales du sens et de l'existence » : telle est l'invocation de la IIIe station.

Dans la IXe station, les auteurs parlent d'une Église « écrasée sous la croix des divisions qui éloignent les chrétiens les uns des autres et de l'unité » voulue pour eux par le Christ.

Dans la XIIe, la prière s'élève « pour que tous ceux qui promeuvent l'avortement prennent conscience que l'amour ne peut être que source de vie ». On y trouve aussi une pensée pour « les défenseurs de l'euthanasie et ceux qui encouragent des techniques et des procédés qui mettent en danger la vie humaine », espérant que le Seigneur ouvre leur cœur afin qu'ils le connaissent en vérité et qu'ils « s'engagent dans l'édification de la civilisation de la vie et de l'amour ».

Les méditations font constamment allusion aux populations du Moyen-Orient : « Seigneur Jésus, (…) nous te confions tous les hommes et toutes les populations humiliées et dans l'épreuve, en particulier celles de l'Orient martyrisé », prie-t-on dans la IIe station.

Dans la XIIe, la pensée se tourne vers « tant de nos situations qui nous paraissent sans issue ». Parmi celles-ci, « celles qui découlent des préjugés et de la haine, qui endurcissent nos cœurs et mènent aux conflits religieux ». C'est pourquoi cette prière est formulée : « Viens Esprit-Saint, consoler et fortifier les chrétiens, en particulier ceux du Moyen-Orient, afin que, unis au Christ, ils soient, sur une terre déchirée par l'injustice et par les conflits, les témoins de son amour universel. »

Dans la Xe station, où Jésus est dépouillé de ses vêtements, on implore : « Accorde, Seigneur, aux enfants des Églises orientales – dépouillés par les nombreuses difficultés, parfois jusqu'à la persécution, et affaiblis par l'émigration – le courage de rester dans leurs pays pour annoncer la Bonne nouvelle. »

Dans la XIIIe station, la prière est « pour les victimes des guerres et de la violence qui dévastent, actuellement, divers pays du Moyen-Orient, comme d'autres parties du monde », souhaitant que « les réfugiés et les migrants forcés puissent retourner dès que possible dans leurs maisons et sur leurs terres ». L'invocation se fait intense : « Fais, Seigneur, que le sang des victimes innocentes soit le ferment d'un nouvel Orient plus fraternel, plus pacifique et plus juste, et que cet Orient retrouve la splendeur de sa vocation de berceau des civilisations et des valeurs spirituelles et humaines. »

Enfin, devant Jésus qui vient d'être déposé dans le sépulcre, à la XIVe station, les auteurs font  observer : « Accepter les difficultés, les événements douloureux, la mort, requiert une ferme espérance, une foi vive. » Puis ils concluent : « Nous avons reçu la liberté des enfants de Dieu pour ne pas retomber dans l'esclavage ; la vie nous est donnée en abondance pour que nous ne nous contentions plus d'une vie privée de beauté et de signification. »

Traduction d'Hélène Ginabat

La NOUVELLE THEOLOGIE Courrier de Rome.pdf

 — Ratzinger : un Préfet sans foi à la Congrégation pour la Foi 

http://custodi.perso.neuf.fr/La%20NOUVELLE%20THEOLOGIE%20Courrier%20de%20Rome.pdf

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Fwd: L'avenir de l'Eglise, vu par le jeune Ratzinger | Textes


Objet: L'avenir de l'Eglise, vu par le jeune Ratzinger | Texts

http://www.foyer.fr/index.php
Foyer de charité et de lumière de Combs-la-Ville

ratzingerJeune théologien, Joseph Ratzinger a donné un cycle de conférences radiophoniques sur le thème Foi et avenir (édité en 1970). Impressionnante lucidité et continuité de sa vision. Prophétique ?

« L'avenir de l'Église ne peut venir et ne viendra aujourd'hui que de la force de ceux qui ont des racines profondes et vivent de la pure plénitude de leur foi. 

L'avenir ne viendra pas de ceux qui donnent seulement des recettes. Il ne viendra pas de ceux qui ne font que s'adapter au temps présent. 

Il ne viendra pas de ceux qui se contentent de critiquer les autres et se considèrent eux-mêmes comme d'infaillibles donneurs de leçons. 

Il ne viendra pas non plus de ceux qui ne choisissent que le chemin le plus facile, de ceux qui évitent la passion et qui déclarent faux et dépassé, tyrannique et légaliste, tout ce qui est exigeant pour l'être humain, ce qui fait souffrir et l'oblige à renoncer à lui-même. 

Disons-le de manière positive : 

*l'avenir de l'Église, aujourd'hui comme toujours, sera de nouveau marqué par l'empreinte des saints.

* Et par conséquent, par des êtres humains qui perçoivent mieux que les phrases qui sont précisément modernes.

* Par ceux qui peuvent voir plus que les autres, parce que leur vie comprend des espaces plus larges. 

La gratuité qui libère ne s'obtient qu'avec la patience des petits renoncements quotidiens à soi-même. 

Dans cette passion quotidienne, la seule qui permet à l'être humain d'expérimenter de combien de manières différentes son propre moi l'entrave, dans cette passion quotidienne et seulement en elle, s'ouvre l'être humain petit à petit. 

Lui seul voit, dans la mesure de ce qu'il a vécu et souffert. Si aujourd'hui nous pouvons encore à peine percevoir Dieu, on le doit au fait qu'il nous est très facile de nous éviter nous-mêmes, de fuir la profondeur de notre existence, anesthésiés que nous sommes par la recherche du confort.

 Ainsi ce qui est le plus profond en nous demeure sans être exploré. S'il est vrai qu'on ne voit bien qu'avec le cœur, quels aveugles nous sommes tous !Que signifie ceci pour notre thème ? 

Cela signifie que les grandes paroles de ceux qui prophétisent une Église sans Dieu et sans foi sont des paroles vides. Nous n'avons pas besoin d'une Église qui célèbre le culte de l'action dans des « prières » politiques. 

C'est complètement superflu et pour cette raison cela disparaîtra de soi-même. Demeurera l'Église de Jésus Christ, l'Église qui croit dans le Dieu qui s'est fait être humain et qui nous promet la vie au-delà de la mort.

 De la même manière, le prêtre qui serait un fonctionnaire social peut être remplacé par des psychothérapeutes et autres spécialistes. Mais demeurera encore nécessaire le prêtre qui n'est pas un spécialiste, qui ne se tient pas en retrait lorsqu'il conseille dans l'exercice de son ministère, mais qui, au nom de Dieu, se tient à la disposition des autres et se consacre à eux dans leur tristesse, leur joie, leurs espérances et leurs angoisses.

Avançons d'un pas. Encore une fois, de la crise d'aujourd'hui surgira demain une Église qui aura beaucoup perdu. Elle sera devenue petite, elle aura à tout recommencer depuis le début. Elle ne pourra plus remplir beaucoup des édifices construits dans une conjoncture plus favorable. Elle perdra des adeptes, et avec eux beaucoup de ses privilèges dans la société. Elle se présentera d'une manière beaucoup plus intense que jusqu'à maintenant, comme la communauté du libre vouloir, à laquelle on ne peut accéder qu'à travers une décision. Comme petite communauté, elle demandera avec beaucoup plus de force à chacun de ses membres des initiatives. Certainement elle connaîtra aussi de nouvelles formes de ministère et ordonnera prêtres des chrétiens éprouvés qui continueront à exercer leur profession : dans beaucoup de communautés plus petites et dans des groupes sociaux homogènes, la pastorale s'exercera normalement de cette manière. À côté de ces formes, demeurera indispensable le prêtre consacré entièrement à l'exercice de son ministère comme jusqu'à maintenant. Mais dans ces changements qu'on peut supposer, l'Église rencontrera de nouveau et avec toute sa détermination, ce qui est essentiel pour elle, ce qui a toujours été son centre : la foi dans le Dieu trinitaire, en Jésus Christ, le Fils de Dieu fait homme, l'aide de l'Esprit Saint qui durera jusqu'à la fin. L'Église reconnaîtra de nouveau dans la foi et la prière son vrai centre et elle expérimentera de nouveau les sacrements comme célébration et non comme un problème de structure liturgique.

Ce sera une Église intériorisée, qui s'aspirera pas à un rôle politique et ne flirtera ni avec la gauche ni avec la droite. Cela sera difficile. En effet, le processus de cristallisation et la clarification lui coûtera aussi de précieuses forces. Elle deviendra pauvre, une Église des petits. Le processus sera encore plus difficile parce qu'elle devra écarter aussi bien des sectaires à courte vue que des beaux parleurs entêtés. On peut prédire que tout cela demandera du temps et que le processus sera lent et laborieux, comparable à ce chemin qui a conduit des faux progressismes, à la veille de la Révolution française – quand même parmi les évêques il était de mode de ridiculiser les dogmes et si souvent même de prétendre que l'existence de Dieu était tout sauf sûre – jusqu'au renouveau du 19ème siècle. Mais après l'épreuve de ces divisions surgira, d'une Église intériorisée et simplifiée, une grande force, parce que les êtres humains seront indiciblement seuls dans un monde entièrement planifié. Ils expérimenteront, quand Dieu aura complètement disparu pour eux, leur absolue et horrible pauvreté. Et alors ils découvriront la petite communauté des croyants comme quelque chose de totalement nouveau. Christ une espérance importante pour eux, comme une réponse qu'ils ont longtemps cherchée à tâtons. C'est pour moi une certitude : l'Église doit s'attendre à des temps bien difficiles. Sa véritable crise a aujourd'hui à peine commencé. Il faut compter sur de fortes secousses. Mais je suis aussi totalement certain de ce qui demeurera à la fin : non l'Église d'un culte politique, qui a déjà échoué avec Göbel [et son « christianisme positif » ndlr], mais bien l'Église de la foi. Certainement elle ne sera plus jamais la force dominante dans la société, dans la mesure où elle l'a été jusqu'il y a peu. Mais elle fleurira de nouveau et se fera visible pour les êtres humains comme la patrie qui leur donne vie et espérance au-delà de la mort.

Pour cela il faut avoir le courage de résister au monde ambiant. Courage et force de se montrer différents de ce que propose la modernité… Nous devrons vivre ces heures sans avoir peur, avec une pleine espérance. Mais il n'en faut pas moins prendre conscience que ces heures ne pourront être assumées que moyennant la patience et le rude labeur de ceux qui acceptent la foi dans la solitude, dans les ténèbres et la contradiction du monde… Croire sera revenir à la personne de Jésus, non aux valeurs ou aux idées qu'il aurait pu promouvoir, mais à sa personne même, et ce contact fera une humanité nouvelle et libre ! »

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dimanche 24 mars 2013

Dimanche des Rameaux : Raï appelle à l'unité et au dialogue | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

Dimanche des Rameaux : Raï appelle à l'unité et au dialogue

Les communautés catholiques du Liban ont célébré dimanche la fête des Rameaux dans les différentes régions du pays. Des processions ont été organisées et des milliers de fidèles et d'enfants portant les traditionnelles bougies décorées avec des branches d'olivier et de palmier ont défilé autour des églises du pays.
Les homélies prononcées à cette occasion ont appelé à l'"unité" et au "dialogue".

À Bkerké, le patriarche maronite Béchara Raï a présidé l'office divin. Il a exhorté dans son homélie, "le peuple libanais et les responsables à prendre conscience de la gravité de la situation au Liban et à revenir à la table du dialogue".
"Après la démission du Premier ministre Najib Mikati, et vu la situation sécuritaire interne et régionale, nous devons assumer nos responsabilités et former un gouvernement capable de travailler sérieusement pour le peuple et pour l'adoption d'une nouvelle loi électorale", a affirmé Mgr Raï tout en espérant que les élections législatives, prévues en juin, auront lieu à temps "pour préserver la Constitution et la démocratie au Liban".

"Nous avons besoin d'un gouvernement capable de gérer la sécurité interne et surtout nos frontières avec la Syrie. Un Cabinet qui renforce l'économie du pays et le pacte nationale (...)", a martelé le patriarche maronite.

Il a, par ailleurs, appelé les tripolitains à arrêter les combats et au dialogue. "Nous prions pour les citoyens innocents et pour une solution basée sur des négociations", a-t-il encore dit.

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Dimanche des Rameaux : Raï appelle à l'unité et au dialogue | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

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Dimanche des Rameaux : Raï appelle à l'unité et au dialogue

Les communautés catholiques du Liban ont célébré dimanche la fête des Rameaux dans les différentes régions du pays. Des processions ont été organisées et des milliers de fidèles et d'enfants portant les traditionnelles bougies décorées avec des branches d'olivier et de palmier ont défilé autour des églises du pays.
Les homélies prononcées à cette occasion ont appelé à l'"unité" et au "dialogue".

À Bkerké, le patriarche maronite Béchara Raï a présidé l'office divin. Il a exhorté dans son homélie, "le peuple libanais et les responsables à prendre conscience de la gravité de la situation au Liban et à revenir à la table du dialogue".
"Après la démission du Premier ministre Najib Mikati, et vu la situation sécuritaire interne et régionale, nous devons assumer nos responsabilités et former un gouvernement capable de travailler sérieusement pour le peuple et pour l'adoption d'une nouvelle loi électorale", a affirmé Mgr Raï tout en espérant que les élections législatives, prévues en juin, auront lieu à temps "pour préserver la Constitution et la démocratie au Liban".
"Nous avons besoin d'un gouvernement capable de gérer la sécurité interne et surtout nos frontières avec la Syrie. Un Cabinet qui renforce l'économie du pays et le pacte nationale (...)", a martelé le patriarche maronite.
Il a, par ailleurs, appelé les tripolitains à arrêter les combats et au dialogue. "Nous prions pour les citoyens innocents et pour une solution basée sur des négociations", a-t-il encore dit.

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vendredi 22 mars 2013

Moyen-Orient : "Vous avez une résurrection à vivre !"


Moyen-Orient : "Vous avez une résurrection à vivre !"
Appel des patriarches catholiques orientaux

ROME, 22 mars 2013 (Zenit.org) - A l'approche de la fête de Pâques, les patriarches catholiques orientaux exhortent les habitants du monde arabe, chrétiens comme musulmans : « Vous avez une résurrection à vivre ! »

Le patriarcat latin de Jérusalem publie ce 22 mars un appel rédigé par les patriarches catholiques orientaux présents à Rome à l'occasion de la messe inaugurale du pape François, le 19 mars dernier.

Les patriarches se sont réunis la veille de la célébration, le 18 mars, en la basilique de Sainte-Marie in Cosmedin. Ils ont présenté, au nom des saints synodes de leurs Eglises, leurs félicitations au nouveau pape.

« Vous avez une résurrection à vivre ! »

Assurant de leurs prières pour que le pape « soit en mesure de relever les défis auxquels l'Église est confrontée dans le monde », ils ont évoqué en particulier le Moyen-Orient « où la vie des chrétiens est en danger et leur avenir menacé ».

« Ces chrétiens ont besoin de la solidarité de Sa Sainteté, de son aide et de sa prière », afin que l'Eglise « puisse respirer avec ses deux poumons, l'Orient et l'Occident », ont-ils rappelé.

Dans ce contexte, à l'approche de la fête de Pâques, les patriarches adressent à tous les fidèles le message suivant : «Vous avez une résurrection à vivre ! » Et s'adressant au  monde arabe : « Vous avez aussi une résurrection à vivre ».

« Ils espèrent que la paix de la Résurrection du Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ comblera le monde arabe et tous les citoyens, chrétiens et musulmans, de sorte que nous puissions dire, « comme nous avons marché ensemble sur le chemin de la croix et de la souffrance, nous marcherons ensemble sur les routes de la joyeuse résurrection », peut-on lire dans le message.

Enrichir les sociétés

En reconnaissant « les justes aspirations de la population de leurs pays aux réformes politiques, sociales et économiques » les patriarches ont appelé tous les habitants du monde arabe- chrétiens comme musulmans – à « améliorer leurs conditions de vie en enrichissant leurs sociétés avec des valeurs spirituelles et humaines, et en préservant le dialogue des religions et des civilisations qui a été présent tout au long de l'histoire, afin de construire un avenir meilleur, dans lequel les jeunes puissent réaliser leurs aspirations et leurs espoirs ».

Les patriarches ont discuté des « situations alarmantes » en Orient, renouvelant leur appel « au dialogue et à la réconciliation comme le seul moyen de sortir des crises actuelles » et appelant à « des négociations sérieuses, pacifiques et justes pour déboucher sur des solutions durables ».

En solidarité avec la Syrie

Ils ont insisté également sur « le rejet de la violence et du meurtre », condamnant en ce sens « tous les actes de kidnapping, de torture, de meurtre ainsi que les graffiti sur les lieux saints ou les agressions contre des personnalités connues ».

Les patriarches ont exprimé par ailleurs leur solidarité avec les réfugiés et les personnes déplacées dans la région (notamment en Syrie) où leur nombre croît dramatiquement. Ils se sont engagés à  continuer à oeuvrer avec les organisations sociales et humanitaires pour remédier à cette situation tragique.

Les signataires de l'appel sont Nersès Bédros XIX, Catholicos patriarche de Cilicie des Arméniens catholiques, Gregorios III, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem pour l'Eglise grecque-melkite catholique, Mar Ignatius Joseph III Younan, patriarche d'Antioche pour l'Église catholique syriaque, le cardinal Béchara Boutros Raï, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient pour l'Eglise maronite, Louis Raphaël Ier Sako, patriarche de l'Eglise catholique chaldéenne, Ibrahim Ishaq, patriarche pour l'Eglise catholique copte et Mgr Fouad Twal, patriarche de Jérusalem pour l'Eglise catholique romaine. 

Appel des Patriarches catholiques orientaux depuis Rome | Patriarcat latin de Jérusalem


Appel des Patriarches catholiques orientaux depuis Rome

 appel PatriarchesROME – A l'initiative de Sa Béatitude Grégoire III, patriarche melkite d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem, les patriarches catholiques orientaux présents à Rome à l'occasion de la messe inaugurale du Pape François se sont réunis la veille, le 18 mars, à Sainte Marie in Cosmedin. Nous publions ici l'Appel qu'ils lancent à l'issu de leur assemblée.

Basilique de Santa Maria in Cosmedin
Résidence du patriarche melkite grec -catholique
Rome, le 18 Mars 2013

 Appel

 A l'occasion de la cérémonie d'inauguration du  pontificat de Sa Sainteté le nouveau pape François, à Rome, leurs Béatitudes les Patriarches catholiques orientaux :

Nersès Bédros XIX :  Catholicos Patriarche de Cilicie des Arméniens Catholiques

Gregorios III : Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem pour l'Eglise grecque-melkite catholique

Mar Ignatius Joseph III Younan : Patriarche d'Antioche pour l'Église catholique syriaque

Cardinal Béchara Boutros Raï : Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient pour l'Eglise maronite

Louis Raphaël Ier Sako : Patriarche de l'Eglise catholique chaldéenne

Ibrahim Ishaq : Patriarche pour l'Eglise catholique copte

Mgr Fouad Twal: Patriarche de Jérusalem pour l'Eglise catholique romaine, excusé pour son absence

se sont réunis dans la Basilique de Santa Maria in Cosmedin.

Ils ont présenté, en leur nom et au nom des saints synodes de leurs Eglises, leurs félicitations à Sa Sainteté le Pape François, à l'occasion de son élection et de l'inauguration de son pontificat en tant que successeur de Pierre, évêque de l'Eglise de Rome, prônant la charité. Ils ont offert leurs prières pour Sa Sainteté afin qu'elle soit en mesure de relever les défis auxquels l'Église est confrontée dans le monde et au Moyen-Orient en particulier, où la vie des chrétiens est en danger et leur avenir menacé. Ces chrétiens ont besoin de la solidarité de Sa Sainteté,  de son aide et de sa prière. Ils ont également affirmé leur communion ecclésiale avec Sa Sainteté, afin que l'Eglise puisse respirer avec ses deux poumons, l'Orient et l'Occident. Ils ont salué le Saint-Père pour son choix du prénom François,  pour être un pape pour les pauvres, pour la paix et la fraternité universelle, et lui ont souhaité que son ministère pontifical soit  exemplaire dans son service, lui permettant de répondre aux souhaits du Seigneur, ce qui lui tient à coeur.

Puis ils ont discuté des situations alarmantes de leur pays ;  ils ont à cœur les préoccupations et les souffrances de leurs fils et de leurs filles ainsi que de leurs concitoyens ; ils ont aussi prié pour la paix dans le monde, renouvelant leur appel au dialogue et à la réconciliation comme le seul moyen de sortir des crises actuelles. Ils ont insisté sur le rejet de la violence et du meurtre et ont ardemment exhorté à la recherche de résolution pour les conflits en passant par des négociations sérieuses, pacifiques et  justes pour déboucher sur des solutions durables. Ils ont condamné tous les actes de kidnapping, de torture, de meurtre ainsi que  les graffiti sur les lieux saints ou les agressions contre des personnalités connues.

Ils ont également exprimé leur solidarité avec les réfugiés et les personnes déplacées dans la région (notamment en Syrie) où leur nombre croît dramatiquement. Ils travaillent et continueront à oeuvrer avec les organisations sociales et humanitaires pour les aider à remédier à cette situation tragique. Ils ont reconnu les justes aspirations de la population de leurs pays aux réformes politiques, sociales et économiques, qui sont des éléments de base ouvrant la voie à la démocratie et au renforcement de la liberté universelle et des droits civils.

Au nom de la citoyenneté commune dont jouissent les musulmans et les chrétiens , les Patriarches ont appelé tous les habitants du monde arabe à améliorer leurs conditions de vie en enrichissant leurs sociétés avec des valeurs spirituelles et humaines, et en préservant le dialogue des religions et des civilisations qui a été présent tout au long de l'histoire, afin de construire un avenir meilleur, dans lequel les jeunes puissent réaliser leurs aspirations et leurs espoirs.

A l'approche de la glorieuse Pâques, les Patriarches adressent à  tous les fidèles  le message suivant : «Vous avez une résurrection à vivre !" Et s'adressant au  monde arabe : " Vous avez aussi une résurrection à vivre." Ils espèrent que la paix de la Résurrection du Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ comblera le monde arabe et tous les citoyens, chrétiens et musulmans, de sorte que nous puissions dire, « comme nous avons marché ensemble sur le chemin de la croix et de la souffrance, nous marcherons ensemble sur les routes de la joyeuse résurrection. "

Appel des Patriarches catholiques orientaux depuis Rome | Patriarcat latin de Jérusalem


Appel des Patriarches catholiques orientaux depuis Rome

 appel PatriarchesROME – A l'initiative de Sa Béatitude Grégoire III, patriarche melkite d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem, les patriarches catholiques orientaux présents à Rome à l'occasion de la messe inaugurale du Pape François se sont réunis la veille, le 18 mars, à Sainte Marie in Cosmedin. Nous publions ici l'Appel qu'ils lancent à l'issu de leur assemblée.

Basilique de Santa Maria in Cosmedin
Résidence du patriarche melkite grec -catholique
Rome, le 18 Mars 2013

 Appel

 A l'occasion de la cérémonie d'inauguration du  pontificat de Sa Sainteté le nouveau pape François, à Rome, leurs Béatitudes les Patriarches catholiques orientaux :

Nersès Bédros XIX :  Catholicos Patriarche de Cilicie des Arméniens Catholiques

Gregorios III : Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem pour l'Eglise grecque-melkite catholique

Mar Ignatius Joseph III Younan : Patriarche d'Antioche pour l'Église catholique syriaque

Cardinal Béchara Boutros Raï : Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient pour l'Eglise maronite

Louis Raphaël Ier Sako : Patriarche de l'Eglise catholique chaldéenne

Ibrahim Ishaq : Patriarche pour l'Eglise catholique copte

Mgr Fouad Twal: Patriarche de Jérusalem pour l'Eglise catholique romaine, excusé pour son absence

se sont réunis dans la Basilique de Santa Maria in Cosmedin.

Ils ont présenté, en leur nom et au nom des saints synodes de leurs Eglises, leurs félicitations à Sa Sainteté le Pape François, à l'occasion de son élection et de l'inauguration de son pontificat en tant que successeur de Pierre, évêque de l'Eglise de Rome, prônant la charité. Ils ont offert leurs prières pour Sa Sainteté afin qu'elle soit en mesure de relever les défis auxquels l'Église est confrontée dans le monde et au Moyen-Orient en particulier, où la vie des chrétiens est en danger et leur avenir menacé. Ces chrétiens ont besoin de la solidarité de Sa Sainteté,  de son aide et de sa prière. Ils ont également affirmé leur communion ecclésiale avec Sa Sainteté, afin que l'Eglise puisse respirer avec ses deux poumons, l'Orient et l'Occident. Ils ont salué le Saint-Père pour son choix du prénom François,  pour être un pape pour les pauvres, pour la paix et la fraternité universelle, et lui ont souhaité que son ministère pontifical soit  exemplaire dans son service, lui permettant de répondre aux souhaits du Seigneur, ce qui lui tient à coeur.

Puis ils ont discuté des situations alarmantes de leur pays ;  ils ont à cœur les préoccupations et les souffrances de leurs fils et de leurs filles ainsi que de leurs concitoyens ; ils ont aussi prié pour la paix dans le monde, renouvelant leur appel au dialogue et à la réconciliation comme le seul moyen de sortir des crises actuelles. Ils ont insisté sur le rejet de la violence et du meurtre et ont ardemment exhorté à la recherche de résolution pour les conflits en passant par des négociations sérieuses, pacifiques et  justes pour déboucher sur des solutions durables. Ils ont condamné tous les actes de kidnapping, de torture, de meurtre ainsi que  les graffiti sur les lieux saints ou les agressions contre des personnalités connues.

Ils ont également exprimé leur solidarité avec les réfugiés et les personnes déplacées dans la région (notamment en Syrie) où leur nombre croît dramatiquement. Ils travaillent et continueront à oeuvrer avec les organisations sociales et humanitaires pour les aider à remédier à cette situation tragique. Ils ont reconnu les justes aspirations de la population de leurs pays aux réformes politiques, sociales et économiques, qui sont des éléments de base ouvrant la voie à la démocratie et au renforcement de la liberté universelle et des droits civils.

Au nom de la citoyenneté commune dont jouissent les musulmans et les chrétiens , les Patriarches ont appelé tous les habitants du monde arabe à améliorer leurs conditions de vie en enrichissant leurs sociétés avec des valeurs spirituelles et humaines, et en préservant le dialogue des religions et des civilisations qui a été présent tout au long de l'histoire, afin de construire un avenir meilleur, dans lequel les jeunes puissent réaliser leurs aspirations et leurs espoirs.

A l'approche de la glorieuse Pâques, les Patriarches adressent à  tous les fidèles  le message suivant : «Vous avez une résurrection à vivre !" Et s'adressant au  monde arabe : " Vous avez aussi une résurrection à vivre." Ils espèrent que la paix de la Résurrection du Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ comblera le monde arabe et tous les citoyens, chrétiens et musulmans, de sorte que nous puissions dire, « comme nous avons marché ensemble sur le chemin de la croix et de la souffrance, nous marcherons ensemble sur les routes de la joyeuse résurrection. "

Après l’attentat de Damas, Bachar al-Assad promet de « nettoyer » la Syrie | La-Croix.com

22/3/2013-Louise Arbour: «Les pays occidentaux n'ont pas d'objectifs clairs en Syrie »


Dans un message publié dans la nuit de jeudi au vendredi 22 mars, le président syrien, Bachar al-Assad, a condamné l'attentat suicide qui a tué le 21 mars cheikh Mohammad Saïd al-Bouti, un dignitaire religieux sunnite favorable au régime, et 48 autres personnes à Damas. « Je présente mes condoléances au peuple syrien pour le martyr de cheikh Mohammad Saïd al-Bouti, ce grand personnage de la Syrie et du monde islamique », a déclaré le président syrien : « Ils t'ont tué pour avoir élevé la voix face à leurs idées obscurantistes visant à détruire les principes de notre religion clémente. Je jure au peuple syrien que ton sang, celui de ton petits-fils et de tous les martyrs de la patrie n'aura pas coulé gratuitement, car nous serons fidèles à tes idées en anéantissant leur obscurantisme et leur incroyance jusqu'à ce que nous en nettoyions le pays ».

Le jeudi 21 mars, dans la soirée, un kamikaze a détoné ses explosifs lors d'un cours religieux à la mosquée Al-Imane dans le quartier de Mazraa de Damas, tuant une quarantaine de fidèles dont le cheikh et son petit-fils. L'attentat n'a pas été revendiqué mais son mode opératoire rappelle celui du réseau extrémiste Al-Qaïda.

Membre d'une grande tribu kurde à cheval entre la Syrie, la Turquie et l'Irak, Mohammad Saïd al-Bouti, né en 1929, était titulaire d'un doctorat de sciences islamiques de l'université Al-Azhar du Caire et délivrait, chaque vendredi, un prêche à la télévision officielle. Honni par l'opposition à dominante sunnite, il avait été chassé d'une mosquée à Damas en juillet 2011 pour avoir déclaré : « La majorité des gens qui viennent aux prières du vendredi puis qui sortent ensuite manifester (contre le régime) ne connaissent rien à la prière ».

Le chef de l'opposition condamne l'attentat

Le chef de l'opposition syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib, a condamné l'attentat. « Nous condamnons catégoriquement l'assassinat de cheikh Mohammad Saïd al-Bouti », a-t-il déclaré au Caire : « C'est un crime à tout point de vue que nous rejetons complètement ». « Quiconque a fait cela était un criminel à tout point de vue. Et nous soupçonnons le régime », a-t-il ajouté, accusant le régime de Bachar al-Assad d'avoir tué il y a quelques jours un autre dignitaire religieux, Riad al-Saad.

Ahmed Moaz al-Khatib, lui-même un dignitaire religieux, a ajouté qu'il connaissait Mohammad Saïd al-Bouti, célèbre et estimé pour son érudition en matière de théologie islamiste, même s'il n'était pas d'accord avec son choix de soutenir Bachar al-Assad : « Notre religion et nos valeurs ne permettent pas de traiter les divergences d'opinion par le meurtre ».

Par ailleurs, les États-Unis n'ont pas trouvé d'élément accréditant l'emploi d'armes chimiques en Syrie, deux jours après l'accusation par le régime de Bachar al-Assad que les rebelles y ont eu recours dans la région d'Alep.


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En Palestine, Barack Obama visite la basilique de la Nativité | La-Croix.com

Les moments forts de la visite de Barack Obama en Israël et dans les Territoires palestiniens


Accompagné de son secrétaire d'État, John Kerry, le président Obama a été accueilli par son homologue palestinien, Mahmoud Abbas, à l'entrée de la basilique, haut lieu de la chrétienté. Barack Obama y est resté une vingtaine de minutes.

Malgré une vive opposition d'Israël et des États-Unis, la basilique a été inscrite comme premier site palestinien, le 29 juin 2012, au patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). La Palestine a été admise à l'Unesco en octobre 2011.

Mémorial de Yad Vashem

Avant cette brève étape palestinienne, le président américain s'était rendu dans la matinée à Jérusalem au Mont Herzl, où est enterré le premier ministre israélien assassiné Yitzhak Rabin, avant de se recueillir au mémorial de la Shoah de Yad Vashem. Il a déposé des pierres, comme le veut la coutume juive, sur les tombes de Theodor Herzl, père du sionisme, et de Yitzhak Rabin. Il a ensuite déjeuné avec le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.

En raison d'une tempête de sable, il s'est rendu à Bethléem et en est reparti en limousine et non en hélicoptère, comme prévu. Ceci lui a donné l'occasion d'approcher la haute barrière de sécurité israélienne séparant l'État hébreu et la Cisjordanie, jugée illégale par la Cour internationale de justice et surnommée par les Palestiniens le « mur de l'apartheid ».

À l'issue de sa visite à Bethléem, Barack Obama a pris la route pour l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv (Israël), d'où il poursuit sa tournée régionale vers la Jordanie.


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Assises chrétiennes à Bkerké : accord pour poursuivre les discussions | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

22/3/2013-Assises chrétiennes à Bkerké : accord pour poursuivre les discussions

Le patriarche marontie Mgr Béchara Raï a présidé à Bkerké une réunion des principaux responsables politiques chrétiens pour discuter du dossier de la loi électorale. Etaient présents à cette rencontre le chef du Courant Patriotique Libre Michel Aoun, le chef suprême des Kataëb Amine Gemayel, le chef des Marada Sleimane Frangié et le député Georges Adwane représentant le chef des Forces libanaises Samir Geagea qui s'est absenté pour des raisons de sécurité.

Selon le communiqué publié à l'issue de la réunion, les participants se sont mis d'accord sur la poursuite des discussions autour de la loi électorale sur la base des idées qui ont été proposées lors des entretiens du patriarche avec le Premier ministre Nagib Mikati et le chef du Parlement Nabih Berry à Rome.

 

Mgr Raï s'était d'ailleurs rendu plus tôt dans la journée à Baabda pour informer M. Sleiman de la teneur de ces discussions. Selon lui, les projets examinés à Rome n'étaient pas nouveaux. Le projet défendu par Nabih Berry est publiquement débattu. M. Berry souhaite l'adoption d'une loi où la moitié des députés serait élue à la proportionnelle, l'autre au scrutin majoritaire.

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Loi électorale : « Bkerké n'a pas de préférence », assure le patriarche Raï, retour de Rome

La mission très difficile de Béchara Raï

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Entre 20.000 et 30.000 chrétiens ont quitté Alep | À La Une | L'Orient-Le Jour

23/3/2013- Entre 20.000 et 30.000 chrétiens ont quitté Alep

Mgr Antoine Audo, évêque syrien d'Alep, a estimé jeudi entre 20.000 et 30.000 le nombre de chrétiens ayant quitté la grande ville, et a exprimé à l'AFP son inquiétude pour deux jeunes prêtres enlevés depuis près d'un mois et demi.

L'évêque chaldéen, qui se trouve à Rome en tant que responsable de la Caritas-Syrie pour une réunion des organismes régionaux de secours catholique, a fait état de sa situation "douloureuse" de ne plus pouvoir être avec ses fidèles.

"Je fais mon travail depuis Damas. Je suis en contact avec mon vicaire, mes prêtres, mes amis et mes parents. La fermeture de l'aéroport d'Alep et les routes dangereuses ont empêché mon retour", a-t-il expliqué ajoutant "on me déconseille d'y aller, malgré mon fort désir d'être auprès de mon peuple".

 "Il y a un mois et dix jours à Alep, deux jeunes prêtres ont été enlevés. Des rançons de 15 millions de livres syriennes, soit 150.000 dollars, ont été demandées", a-t-il confié.

L'air fatigué mais pesant ses mots, pour éviter toute déclaration pouvant encore aggraver la situation, le prélat a parlé d'une "inquiétude sous-jacente" ayant conduit au départ de 20.000 à 30.000 chrétiens sur les 160.000 que comptait Alep au début du conflit.

 Il a aussi déclaré avoir entendu parler d'une attaque aux armes chimiques près d'Alep, mais n'avoir aucune information sur ses modalités et ses auteurs.

L'évêque a évoqué les trois types de déplacés : il y a d'abord ceux à l'intérieur de la Syrie, par exemple ceux qui vont de la périphérie de Damas vers le centre-ville. "Les chrétiens, dit-il, ne vont presque jamais dans les camps de réfugiés. C'est une question de dignité humaine. Ils se sentiraient mendiants".

 La deuxième catégorie compte ceux qui partent au Liban, "pays chrétien" avec lequel les liens sont "historiques", où il y a des écoles et des ONG très actives, où le marché du travail peut offrir des opportunités, même si la vie y est très chère. "La majorité des riches chrétiens d'Alep est au Liban", selon lui.

 Une troisième catégorie part vers le Canada ou les Etats-Unis, où se trouvent déjà des communautés syriennes, ainsi que vers la Suède, où des communautés syriaques et chaldéennes, également venues d'Irak, sont installées.

Interrogé sur un changement de régime éventuel, Mgr Audo s'est contenté de répondre : "les chrétiens de Syrie craignent qu'il arrive ce qui est arrivé en Irak".

 Pour mémoire

Syrie : Les chrétiens sont en danger, mais ne sont pas des cibles

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Le pape invité en Irak par le patriarche chaldéen




Le pape invité en Irak par le patriarche chaldéen
Les souffrances des chrétiens

ROME, 21 mars 2013 (Zenit.org) - Le pape François est invité en Irak par le patriarche Louis Raphaël Ier Sako, dont les récits des drames vécus par les chrétiens d'Irak ont ému le pape.

Mgr Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens, a en effet participé à la messe d'inauguration du pontificat du pape, mardi, 19 mars, et il a été de nouveau reçu par le pape ce jeudi 21 mars : il est reparti ce soir de Rome, via Istanbul.

Il a rappelé au pape François que son saint patron, François d'Assise a voyagé en Orient et a rencontré le sultan Malik al-Kamil. C'est pourquoi il l'a invité à se rendre en Irak, pour, dit-il, « nous confirmer dans la foi et donner à notre petite communauté de la terre d'Abraham le courage et l'espérance ».  « Le Pape m'a répondu: mais oui, avec joie ! », a ajouté le patriarche.

Mgr Sako raconte également, dans les colonnes d'AsiaNews,  avoir été frappé par « la simplicité » et « la spontanéité » du pape.

« Quand j'ai raconté que notre pays a eu 950 martyrs et 57 églises attaquées, c'est avec des larmes dans les yeux qu'il m'a dit être vraiment très triste » devant des événements.

Le pape lui a ensuite posé des questions sur les diocèses, les vocations dans ce pays frappé par dix années d'attentats répétés et de lutte entre musulmans chiites et sunnites.

Le patriarche dit avoir demandé au pape de « parler aux musulmans », en faisant observer  que « lorsque le chef de l'Eglise parle au monde musulman, les chrétiens sont appréciés, les gens les respectent ».

« Il m'a demandé de prier pour lui », a ajouté Mgr Sako.

jeudi 21 mars 2013

La mission très difficile de Béchara Raï | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/806358/La_mission_tres_difficile__de_Bechara_Rai.html
212/3/2013-La mission très difficile de Béchara Raï | Politique Liban | L'Orient-Le Jour
L'éclairage Au terme du sommet qui a regroupé, au siège du patriarcat maronite de Rome, le président de la Chambre Nabih Berry et le Premier ministre Nagib Mikati, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a pris en charge la mission de convaincre les leaders maronites de l'opportunité du scrutin mixte. Et pour cause : le projet de loi du Rassemblement orthodoxe n'a pu générer autour de lui un consensus national. Quant à la loi de 1960, tout le monde en parle désormais au passé. Les trois hommes se sont efforcés de ne rien filtrer des deux réunions tenues dans la cité aux sept collines pour ne pas tuer l'initiative dans l'œuf et éviter les attaques de part et d'autre. Mais des sources bien informées précisent que l'entretien a en effet porté sur la tenue du scrutin législatif dans les délais impartis et s'est conclu par un accord sur une nouvelle formule de loi électorale garantissant une saine représentation et acceptable par tous.
De source ministérielle, l'on précise ainsi que l'accord se rapproche énormément de la proposition du chef du courant du Futur, le député Saad Hariri, visant à sortir le pays de la crise. Il englobe l'adoption du scrutin mixte : soit sur base de 64 sièges élus sur base de la proportionnelle et 64 sur base du scrutin majoritaire, ou bien 60 % des sièges au scrutin majoritaire et 40 % à la proportionnelle. La première option serait pour l'instant favorisée. Ensuite, les élections du Sénat se dérouleraient sur base du projet Ferzli, le jour même de la tenue des législatives. Enfin, les trois hommes se sont entendus sur la nécessité de respecter les délais constitutionnels impartis, la formation d'un nouveau cabinet neutre, formé de non-candidats, et chargé de superviser les élections et un accord préalable sur un cabinet de partenariat national après les élections. La mission de convaincre les leaders maronites a été confiée au patriarche Raï, dans la mesure où un accord global chrétien faciliterait la promotion de cet accord ultérieurement.

De toute évidence, le bloc du Changement et de la Réforme s'est empressé de rejeter le projet mixte et d'exprimer son attachement au projet dit orthodoxe ou à la circonscription unique avec la proportionnelle. Le CPL a également demandé de transférer le projet Ferzli à la Chambre en séance plénière avant qu'un nouveau projet ne soit discuté. L'objectif étant, pour Michel Aoun et ses alliés, de pousser les Forces libanaises et le parti Kataëb jusque dans leurs derniers retranchements, pour voir s'ils iraient jusqu'au bout et voteraient pour le projet Ferzli... Un moyen comme un autre de leur faire passer un test de sincérité devant l'opinion publique, tout particulièrement chrétienne. En cas d'échec des deux formations au « test de chrétienté » aounien, le CPL pourrait aussitôt lancer une campagne féroce contre elles, les accusant de spolier les droits des chrétiens et de céder à la pression du courant du Futur, de Walid Joumblatt et des autres composantes du 14 Mars. Le général Aoun pourrait aussitôt bâtir sa propagande électorale comme en 2005, sur une éventuelle « trahison des chrétiens » sur le dossier de la loi électorale. Propagande qui, en 2005, lui avait rapporté gros, rappelons-le.
Dans le cas contraire – un vote Kataëb-FL en faveur du projet Ferzli – le chef du CPL et ses alliés s'en frotteraient les mains : l'attitude FL et Kataëb provoquerait la dislocation totale du 14 Mars et Michel Aoun triompherait quand même, puisque les deux partis, victimes de la surenchère chrétienne aouniste, se retrouveraient isolés sur la scène nationale.
De même, Nabih Berry n'est pas très enthousiaste concernant le projet Ferzli : il a promis à son allié de toujours, Walid Joumblatt, de ne convoquer l'assemblée plénière qu'en cas d'accord global sur la loi électorale et de ne pas soumettre le projet dit orthodoxe au vote. Encore une position qui renforce Michel Aoun, très fort pour jouer sur les faiblesses et les contradictions des autres.
De l'aveu d'un ministre aouniste, le CPL n'a lancé le projet Ferzli que pour embarrasser ses adversaires, chrétiens et courant du Futur réunis, améliorer sa position dans les négociations en cours et rallier autour de lui l'électorat chrétien. Les milieux aounistes sont d'ailleurs extrêmement surpris de l'attitude du président de la République, qui s'est hâté de faire savoir qu'une telle loi sectaire ne passerait pas et qu'il présenterait un recours devant le Conseil constitutionnel pour s'en assurer. « Quels sont les objectifs qui animent réellement le chef de l'État ? Pourquoi ne laisse-t-il pas le 14 Mars lui-même constituer le fer de lance à ce projet », s'interroge un ministre aouniste. Ce ministre précise qu'un émissaire du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme doit se rendre incessamment chez le chef de l'État pour expliciter la position aouniste au sujet de la loi Ferzli : le CPL n'est pas en sa faveur, mais a juste voulu coincer ses adversaires et s'assurer que la loi de 1960 serait définitivement hors jeu, dit-il, sans cacher sa crainte d'une résurrection de cette loi de 1960, malgré son rejet par toutes les composantes libanaises. Pourtant, un hôte récent du général Aoun raconte que ce dernier reste attaché à la loi orthodoxe... ou bien à la circonscription
unique avec la proportionnelle! En tout état de cause, un projet de loi mixte est complètement rejeté par le chef du CPL, qui affirme, catégorique, qu'il n'y a qu'une seule solution en dehors des deux projets qu'il favorise : il n'y aura pas d'élections. Et que, le cas échéant, Michel Aoun serait en faveur d'un maintien du cabinet jusqu'en 2014.
En fait, un ministre bien informé des derniers développements estime que le rôle du patriarche maronite, au lendemain du sommet de Rome, est d'assurer une couverture à un report des élections s'il s'avère impossible de respecter les délais constitutionnels. Le patriarche Raï tentera dans les jours qui viennent de promouvoir l'idée d'un autre projet que celui du Rassemblement orthodoxe dans les milieux chrétiens garantissant la parité islamo-chrétienne. D'où la convocation des chefs de partis chrétiens à Bkerké à la fin de la semaine pour les tenir au courant des résultats de ses concertations à Rome... S'il échoue, il n'aura plus qu'un seul recours : proposer un report des élections.

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Le Veilleur de Ninive: Le Couvent Jésuite d'Alep attaqué et incendié par des bandes armées.

Le Couvent Jésuite d'Alep attaqué et incendié par des bandes armées.

Alep - 15 mars 2013 - (19h15) - Nous apprenons à l'instant, qu'hier vers minuit, plus de 700 miliciens de Forsat al-Nosra ont attaqué le Couvent des Pères Jésuites, Saint-Vartan à Midan, dans l'un des deux quartiers chrétiens de la ville d'Alep. Ils ont occupé le bâtiment, mis le feu à une partie de la construction, et semé la terreur tout autour.

La Providence avait fait son travail, puisque les religieux et le gardien avaient laissé le bâtiment la veille. La Garde Présidentielle qui se trouvait à proximité des lieux, a riposté ; elle a pu reprendre le Couvent qui était avant cette lâche attaque, un "centre" de distribution d'aides aux réfugiés.

Alep - 15 mars 2013 - Aujourd'hui, à 13h, heures locales, ont eu lieu les funérailles du Docteur Roumiyeh, médecin, assassiné à Homs. Au cours de la marche funèbre vers l'Eglise Sainte-Thérèse, des soldats de l'armée qui accompagnaient le corps, ont découvert une voiture piégée. Les personnes visées étaient des fidèles qui procédaient au chemin de croix.

Toujours à Alep, l'armée arabe syrienne a réussi, entre hier et aujourd'hui, à repousser l'offensive des rebelles qui, par milliers, ont tenté d'occuper à nouveau le quartier d'Achrafieh.
http://www.leveilleurdeninive.com/2013/03/le-couvent-jesuite-de-homs-attaque-et.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+LeVeilleurDeNinive+%28Le+Veilleur+de+Ninive%29


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Daccache à la Saint-Joseph : Donner un nouveau souffle à la libanité | Politique Liban | L'Orient-Le Jour


Daccache à la Saint-Joseph : Donner un nouveau souffle à la libanité

À l'occasion de la fête patronale de l'Université Saint-Joseph, le père Salim Daccache, recteur de l'USJ, a prononcé hier soir, devant la communauté universitaire, des amis de l'université et des invités de marque, sa première allocution d'orientation depuis sa récente installation pour un mandat de six ans. 
Prenant la parole dans l'auditorium comble du campus de Mar Roukoz, le père Daccache s'est exprimé comme recteur et libanais, articulant d'abord son discours autour du thème des « trois centenaires » des facultés de médecine (fondée en 1883), de droit et d'ingénierie (fondées toutes deux en 1913), avant d'élargir son discours à la dimension du Liban et à la nécessité de « donner un nouveau souffle à la libanité ».
Dans un retour au passé qui ne pouvait être que bien résumé, le père Daccache a fait mémoire de la création des trois facultés en question. Ce n'est pas un hasard si l'Université Saint-Joseph a commencé par ces trois facultés, a-t-il expliqué, « soigner pour un médecin, défendre pour un juriste, construire pour un ingénieur : ce sont les trois fonctions sociales essentielles pour édifier une civilisation. Les trois facultés civiles avec les ecclésiales constituent le patrimoine génétique de l'USJ, avec mention spéciale à la faculté de droit qui a assumé un rôle dans la genèse de l'État libanais et constitué un berceau pour l'indépendance et le lieu de cristallisation de l'idée de la patrie libanaise ».
Après avoir parlé de l'université, de son passé comme de son avenir, le recteur en est venu à parler du Liban où cette université s'insère, et du service qu'elle peut et doit lui rendre. Le Liban, a-t-il dit, est en train de devenir l'ombre de lui-même, au vu de l'exercice de la politique politicienne. Dans ce sens, une culture opportuniste manipulatrice de la religion et de la politique a dénaturé le vrai sens politique du confessionnalisme, et en a fait une tare au lieu qu'il soit un levier du vivre ensemble protecteur de l'entité libanaise. Cette déviation encourage la corruption généralisée qui devient un principe et un fondement, alors qu'il s'agit d'un résultat. Là où le confessionnalisme détourné de son noble objectif progresse, c'est là que la religion se rétrécit (...).
Aujourd'hui, « la faculté de droit et son Institut des sciences politiques ont le devoir de réfléchir sur les réalités juridiques et sociales d'une législation et d'une pensée politique novatrices, sur les dynamiques qui puissent nous emmener vers une destination plus sûre. La médecine et l'ingénierie devraient faire œuvre de créativité mais aussi de prudence pour accompagner ce Liban par leurs innovations et protéger autant la santé des personnes que leur environnement physique, en référence aux codes éthiques les plus sûrs ».

L'identité libanaise
« Pour être un levier de salut, a-t-il enchaîné, il faudra, en poursuivant la réflexion aux différents besoins, tenter de donner un nouveau souffle à la libanité, ce concept profondément historique, vécu comme œuvre créatrice des hommes et de la communauté des citoyens libanais. Elle ne se conçoit pas comme l'opposé de l'arabité, mais comme une identité ouverte de partage des valeurs les plus sûres de complémentarité et de solidarité (...). Cela nous oblige à dépasser la sphère du politique pour essayer de galvaniser les énergies et proclamer très haut un attachement unanime à ce qui nous unit : l'identité libanaise dans la diversité, la liberté, l'égalité et la justice. Cette libanité est l'arche de délivrance de tous les Libanais et de chaque Libanais. La libanité, telle que façonnée par bientôt cent ans de vie en commun – l'âge de nos facultés –, de succès et d'échecs, de triomphes et de drames, de fierté et d'abaissement, unit puissamment les hommes et les femmes de cette terre, cimente leurs divisions, embaume leurs déchirures, les a tenus et les tient ensemble contre vents et marées. »

La lutte contre l'impunité
La lutte pour la préservation de la libanité passe par le combat contre le fléau de l'impunité, a ajouté le père Daccache. « Cette œuvre de salut est d'autant plus nécessaire qu'elle est extrêmement ardue à réaliser, car l'impunité à tous les niveaux est devenue un fléau qui menace d'effondrement non seulement notre système politique, mais les fondements mêmes de notre société. Le pillage des biens publics et l'asservissement illégal des institutions de l'État à des intérêts privés, partisans et sordides entament profondément la vie économique du pays. L'impunité propage un sentiment profond d'injustice, de révolte et d'absurdité, chez une majorité de citoyens qui se soumettent à la loi et adhèrent aux normes de la vie en commun. Face à ces atteintes, la justice se trouve très souvent dépourvue de moyens d'agir, ce qui poussera l'édifice national à s'effondrer si cet état de choses est toléré plus longtemps. (...) "Point d'État sans sacrifices, disait Charles de Gaulle en 1926 à l'adresse des étudiants diplômés de l'USJ. C'est bien de sacrifices qu'est sorti celui du Liban". »
En guise d'épilogue, le père Daccache a souligné la nécessité pour l'USJ de « se doter des moyens » de ses ambitions et a fait appel aux donateurs ; il a annoncé aussi la création d'un musée national des peintres libanais, face au musée, et appelé enfin à « une politique plus soutenue de mise en commun académique et pédagogique » qui fédère encore plus étroitement les divers facultés et instituts de l'USJ, et leur donne une âme commune. http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/806155/Daccache_a_la_Saint-Joseph+%3A_Donner_un_nouveau_souffle_a_la_libanite.html

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mercredi 20 mars 2013

Le pape, une grande espérance pour l'Orient




Le pape, une grande espérance pour l'Orient
Par le card. Béchara Raï

ROME, 20 mars 2013 (Zenit.org) - « Voilà, ça ne peut être que lui », s'est dit le cardinal libanais Bechara Boutros Raï lorsque le pape François a été élu, le 13 mars 2013. Une élection qui représente « une grand espérance pour notre peuple en Orient », estime-t-il.

Le cardinal patriarche d'Antioche des maronites a vécu les 12 et 13 mars son premier conclave – il a été créé cardinal par Benoît XVI le 24 décembre dernier. Il confie ses impressions au micro de Radio Vatican.

« Ça ne peut être que lui »

Le discernement, explique-t-il, s'est joué « dans la prière, dans la consultation, dans le suffrage » : « nous sommes arrivés à la personne voulue, selon notre foi, par le Seigneur même ».

Il raconte qu'au début des congrégations générales – le « préconclave » – un cardinal avait pris la parole en disant « écoutez mes chers confrères ; le Saint Esprit a déjà élu le candidat. Il est parmi nous. Nous, nous devons le trouver ».

Vraiment, estime le cardinal Raï, « nous avons vécu cette expérience… je me demandais « pourquoi lui ? Pourquoi pas un autre ? », car beaucoup de cardinaux étaient magnifiques, de grandes personnalités, et ils ont eu quelques voix aussi. Mais une fois élu, je me suis dit : « voilà, ça ne peut être que lui ».

Le cardinal, qui a lui-même étudié chez les jésuites, ajoute qu'il « aime les jésuites », et les « respecte ».

Et même si le pape vient d'Argentine, « dans l'Eglise, il n'y a plus de distance », fait-il observer : « Argentine, Liban, Hongkong Italie, Alaska… nous sommes le corps du Christ ». Le pape François « est proche de chacun de nous et il sait être proche de chacun : dès sa première apparition, il s'est fait proche de tout le monde ».

Une grand espérance pour l'Orient

Le cardinal Raï fait part de la réaction des orientaux : « une joie énorme a rempli les cœurs partout dans le monde, nous avons reçu tant de messages de l'Orient, des chrétiens et des musulmans. Nos gens respectent beaucoup la personne du pape, quelle qu'elle soit, et vénèrent beaucoup la personne du pape. »

Cette élection, poursuit-il, « a donné une grand espérance pour notre peuple en Orient », un peuple qui « regarde toujours vers le Saint-Siège pour implorer la paix, demander la justice, pour que les guerres se terminent ».

Aujourd'hui, « nous vivons une période très critique au Moyen-Orient, et nous regardons toujours vers le Saint-Siège », souligne le cardinal qui précise qu'il exprimera « toutes ces attentes » au nouveau pape.

En outre, le cardinal se réjouit : le pape François « connaît de près notre communauté libanaise et maronite en Argentine. Quand je l'ai salué le premier jour, le pape m'a parlé de certains détails : ça fait plaisir, il connaît notre communauté, nos problèmes aussi. Cela me donne beaucoup d'espoir que ce pape pourra faire beaucoup. »

Fwd: Trois frères coptes assassinés par des musulmans en Égypte | L'observatoire de la Christianophobie


Objet: Trois frères coptes assassinés par des musulmans en Égypte | L'observatoire de la Christianophobie

L'histoire débute il y a plusieurs mois dans le Sud de l'Égypte. Un copte achète un terrain et y embauche ses frères pour labourer la terre.
Avec ces derniers, il embauche également un gardien, celui-ci musulman, dans le but de surveiller ledit terrain de tout œil peu scrupuleux.
Quelques mois plus tard, le terrain est le cœur de tous les débats dans le village : celui-ci aurait été prédestiné à une future construction d'église. Malgré les plusieurs démentis sur cette rumeur, le gardien en est sûr : ce terrain sera sans doute une future église.
Un jour, il décida de déjouer cette potentielle construction. Après une dure journée de travail, le gardien proposa un verre à tous les travailleurs de cette terre dans lequel il avait pris soin d'y glisser une drogue endormante pour les assassiner froidement à balle réelle. Les cadavres des frères coptes ont été retrouvé par un membre de la famille et s'est aussitôt empressé d'appeler le frère, propriétaire de cette terre.
Ce dernier, invité par CTV s'est effondré devant les images choquantes de ses frères, avant de déchirer sa chemise en plein direct.
Voici l'extrait en question. Attention, ces images sont déconseillées pour toute personne sensible.


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mardi 19 mars 2013

Cardinal Raï : Une fois élu, je me suis dit "voilà ça ne peut être que lui"

19/3/2013-Cardinal Raï : Une fois élu, je me suis dit "voilà ça ne peut être que lui"

Le pape François « nous connait, il connait nos difficultés et cela me donne l'espoir qu'il fera beaucoup ». Créé cardinal lors du cinquième consistoire du pontificat de Benoît XVI en novembre 2012, le cardinal libanais Bechara Boutros Raï a vécu ses premières congrégations générales et son premier conclave la semaine dernière au Vatican.
Le 77ème ne connaissait pas personnellement le cardinal Jorge Mario Bergoglio, seulement « de renommée » « qu'il était capable, ouvert ». Déjà quand les cardinaux cherchaient un successeur à Jean Paul II, se rappelle le cardinal Raï, « j'entendais toujours dire : il y a un cardinal Bergoglio et de fait quand je suis arrivé ici, j'ai demandé à quelqu'un qui est Bergoglio, il me l'a indiqué. Mais je l'ai salué seulement après son élection »
Le cardinal libanais Bechara Boutros Raï est interrogé par Marie Duhamel RealAudioMP3

Le cardinal Bechara Raï raconte son expérience lors du conclave. « Nous avons vécu la vocation divine dans la prière, dans la consultation et le suffrage, nous sommes arrivés à identifier la personne voulue, selon notre foi, par le Seigneur même ». « Quand on parle d'une personne qui un jour pourrait être pape, c'est quelqu'un qui émerge qui a des caractéristiques que d'autres n'ont pas. En le voyant, il est tout normal et je me demandais : pourquoi lui ? Pourquoi pas d'autres ? Il y a beaucoup de cardinaux magnifiques, de grandes personnalités, ils ont eu quelques voix aussi, mais voilà que c'est lui. Et une fois élu, je me suis dit, voilà ! Ça ne peut être que lui ! »

Son enthousiasme a-t-il été partagé par les chrétiens libanais ? Sans hésitation, le cardinal Raï parle d'une « joie énorme qui a rempli les cœurs partout dans le monde ». Le patriarche maronite raconte que tant de messages sont arrivés « de chrétiens, mais aussi de musulmans ». Il évoque une véritable « vénération pour la personne du pape, quel qu'il soit ». Aussi, les Libanais ont accueilli le pape avec « enthousiasme », « il sont rendus grâce pour ce don que le Seigneur a donné à son Eglise et cela a donné une grande espérance pour le peuple au Moyen-Orient, surtout qu'ils regardent toujours vers le Saint-Siège pour implorer pour la paix, pour demander la justice, pour que les guerres terminent, surtout que nous vivons une période très critique au Moyen Orient ».

Personne ne regarde plus d'où il vient, il est le pape proche de chacun de nous

Le pape émérite Benoît XVI était très attentif à la situation des chrétiens d'orient, au berceau du christianisme, qu'en sera-t-il avec le nouveau pape argentin ? « Dans l'Eglise, il n'y a plus de distance (…) nous sommes le corps du Christ ». Aujourd'hui, « personne ne regarde plus d'où il vient. Maintenant, c'est le pape. Il est proche de chacun de nous. Et nous, nous nous trouvons chacun chez soi ». Par ailleurs, souligne le cardinal Raï, le pape Francesco connait « de près » notre communauté libanaise et maronite en Argentine. « Quand je l'ai salué et que je lui ai présenté mes félicitations et obédience, je lui ai dit que j'irais en Argentine, alors il m'a dit Oui ! je connais bien ! Il m'a parlé de certains détails. Ça m'a fait plaisir qu'il connaisse notre communauté, nos problèmes. Cela nous donne beaucoup d'espoir que ce pape pourra faire beaucoup. »
(Photo: le cardinal Bechara Rai en compagnie du cardinal Tagle)


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Le patriarche melkite réunit l’ensemble des patriarches orientaux à Rome | La-Croix.com



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