Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

dimanche 8 septembre 2013

La planète divisée sur la « punition » à infliger à Damas | La-Croix.com


8/9/2013-La planète divisée sur la « punition » à infliger à Damas | La-Croix.com

Le secrétaire d'État américain John Kerry multiplie son offensive diplomatique pour rallier des soutiens en faveur des frappes aériennes sur la Syrie avant le vote du Congrès américain attendu en fin de semaine.
Selon la presse américaine, le Pentagone prépare des frappes plus longues et plus intenses que prévu contre les forces de Bachar Al Assad.

« Les choses ont beaucoup bougé au cours de ce week-end » sur le dossier syrien, s'est réjoui dimanche 8 septembre Laurent Fabius sur France 3. Le ministre français des affaires étrangères a estimé que Paris et Washington n'avaient « pas besoin » de l'engagement militaire des 28 États membres de l'Union européenne pour lancer des frappes militaires contre le régime syrien de Bachar Al Assad, accusé d'avoir franchi la ligne rouge en tuant des centaines de civils à l'arme chimique le 21 août dernier dans les banlieues de Damas. Le « soutien politique » des Européens est suffisant pour le chef de la diplomatie française qui estime en l'occurrence avoir clairement obtenu un tel soutien visant à conférer une légitimité internationale à une intervention militaire.
Les ministres des affaires étrangères des Vingt-Huit ont en effet appelé samedi à une « réponse claire et forte » aux attaques chimiques à l'issue d'une réunion de deux jours à Vilnius en Lituanie. La veille, 11 des membres du G20 réunis à Saint-Pétersbourg avaient également fait une déclaration lancée à l'initiative des États-Unis appelant à « une réponse internationale forte » à laquelle s'est ralliée dans un deuxième temps l'Allemagne.
De plus les six pays du Conseil de coopération du Golfe (Bahreïn, Koweït, Oman, Émirats arabes unis, Qatar, Arabie saoudite) ont exhorté la communauté internationale à intervenir en Syrie pour « délivrer le peuple frère de Syrie de la tyrannie de son régime, et mettre fin à sa souffrance ».

« C'est notre Munich à nous ! »

Le secrétaire d'État américain John Kerry, aux côtés de son homologue français, s'est aussi déclaré samedi soir assuré d'un soutien international « large et grandissant » afin de « punir » Damas. « Les États-Unis ne peuvent laisser un dictateur se servir impunément des armes les plus effroyables » a-t-il justifié en lançant « C'est notre Munich à nous ! », à l'adresse des opinions occidentales de plus en plus hostiles à toute intervention.
Selon un sondage Ifop pour Le Figaro publié samedi, 64 % des Français sont opposés à une intervention militaire internationale (et 68 % à un engagement militaire de la France) alors qu'ils étaient 45 % à être contre le 29 août.
Dimanche 8 septembre, John Kerry a rencontré plusieurs ministres des pays arabes, notamment les ministres égyptien et saoudien avant de gagner Londres, contraint à l'inaction en raison du veto du Parlement. Le gouvernement britannique de David Cameron appelle toutefois à la mobilisation internationale. « Le risque de ne rien faire est plus grand que celui d'agir » a affirmé dimanche 8 septembre le ministre des affaires étrangères, William Hague. Selon lui, la situation deviendrait « alarmante » si les autres parlements du monde venaient à s'opposer à une intervention.

Hollande s'adressera aux Français après la décision du Congrès américain

John Kerry poursuivait ainsi son offensive diplomatique pour convaincre du bien-fondé d'une intervention militaire avant les échéances cruciales américaines. Le Congrès américain qui se réunit à partir d'aujourd'hui doit débattre de la question syrienne avant de donner son éventuel feu vert à des frappes. L'issue du vote, envisagé au mieux en fin de semaine, est jugée très incertaine. Le président Barack Obama doit, lui, s'adresser à la nation américaine demain.
D'après l'édition dominicale du Los Angeles Times, le Pentagone prépare d'ores et déjà une opération d'envergure concentrée sur soixante-douze heures. Celle-ci mobiliserait des bombardiers et destroyers lance-missiles pour viser une liste d'objectifs beaucoup plus large que les 50 cibles initialement envisagées.
Quant à François Hollande, il s'adressera aux Français après la décision du Congrès américain et la publication du rapport de l'ONU sur les attaques chimiques, attendu dans les jours ou semaines à venir ; le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'étant juste engagé à aller « le plus vite possible ». John Kerry a, lui, estimé que si frappes il devait y avoir, les États-Unis se laissent le droit de ne pas attendre l'échéance onusienne considérée par de nombreux pays comme une étape essentielle, susceptible de confirmer de manière indépendante les accusations d'attaques aux gaz toxiques.

« Ambiguïté »

La communauté internationale a-t-elle pour autant réellement progressé sur le dossier syrien ces derniers jours ? « La France et les États-Unis étaient dans une situation très difficile à l'ouverture du G20 », commente Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales. « Ils ont certes réussi à sortir de leur isolement mais au profit de l'ambiguïté.  Les communiqués des onze du G20 et des 28 de l'UE ne valident aucunement le principe d'une intervention militaire, ni une intervention hors du cadre de l'ONU. On peut même considérer que Vladimir Poutine sort renforcé du G20, sa position hostile à toute action quelle qu'elle soit a été avalisée par les Brics [Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud] ».
Et celle-ci a été suivie par les neuf pays membres de l'Alba (alliance latino-américaine). Le ministre iranien des affaires étrangères d'Iran, principal soutien de Damas dans la région, a rappelé haut et fort hier qu'une frappe militaire contre la Syrie serait « illégale » selon la charte de l'ONU, et avait beau jeu de dénoncer le fait que les États-Unis fassent « fi du droit international ».
Quant à la portée des frappes ciblées, la question reste entière. S'agit-il de sauver la face en tirant les oreilles du régime de Bachar al Assad au risque de renforcer ce dernier ? interrogeait en substance François Heisbourg, conseiller du président de la Fondation pour la recherche stratégique samedi sur les antennes de RFI. « Il n'y a pas de solution militaire à la situation en Syrie. Il faut une solution politique », avait déclaré le président du conseil européen Herman Van Rompuy avant l'ouverture du G20. Une solution politique qui s'est encore un peu plus éloignée à Saint-Pétersbourg. La perspective d'une nouvelle conférence de Genève n'a même pas été envisagée.
***
 Les échéances prévues
Lundi 9 septembre : Fin des vacances parlementaires aux États-Unis. Le Congrès commence à débattre des frappes voulues par le président Barack Obama en réaction à l'attaque chimique du 21 août près de Damas, dont il accuse le régime de Bachar Al Assad. Barack Obama enregistre une interview avec les six grandes chaînes de télévision américaines, qui sera diffusée dans la soirée. John Kerry, son secrétaire d'État, regagne Washington, après avoir rencontré à Londres le président palestinien Mahmoud Abbas, puis le chef de la diplomatie britannique, William Hague.
Mardi : Barack Obama adresse un message à la nation, un jour avant les commémorations des attentats du 11 septembre 2001. Le ministre syrien des affaires étrangères, Walid Mouallem, se rend à Moscou, grand allié de Damas.
Jeudi ou vendredi : Vote du Congrès américain, dont l'issue est très incertaine, notamment à la Chambre des représentants. Possibles frappes, les États-Unis ne s'étant pas engagés à attendre le rapport des inspecteurs de l'ONU.
Durant les jours suivants : Remise du « rapport des inspecteurs » de l'ONU, qui ont enquêté fin août sur les accusations d'attaques aux gaz toxiques le 21 août. Après une éventuelle saisine des Nations unies, intervention de François Hollande à la télévision.


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Journée pour la paix - à l’occasion de la Journée de prière et de jeûne pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient -"Oui nous le voulons"


Veillée de prière place Saint-Pierre, 7 septembre

Pape François

ROME, 7 septembre 2013 (Zenit.org) - « Pouvons-nous sortir de cette spirale de douleur et de mort ?... Ce soir, je voudrais que de toutes les parties de la terre nous criions : Oui, c'est possible à tous ! Ou mieux, je voudrais que chacun de vous, du plus petit au plus grand, jusqu'à ceux qui sont appelés à gouverner les Nations, réponde : Oui, nous le voulons », exhorte le pape François.

Ce samedi soir, 7 septembre 2013, de 19h à 23h, a eu lieu une veillée de prière, place Saint-Pierre, à l'occasion de la Journée de prière et de jeûne pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde, convoquée par le pape.

La veillée s'est déroulée dans une atmosphère de gravité et de recueillement. Après un temps de chapelet et de litanies, le pape a prononcé une homélie, tandis que la nuit était déjà tombée sur une place Saint-Pierre comble. Puis a eu lieu un temps d'adoration.

Homélie du pape François

« Dieu vit que cela était bon » (Gn 1, 12.18.21.25). Le récit biblique du début de l'histoire du monde et de l'humanité nous parle de Dieu qui regarde la création, la contemple presque, et répète : cela est bon. Chers frères et sœurs, cela nous fait entrer dans le cœur de Dieu et, de l'intime de Dieu, nous recevons son message.

Nous pouvons nous demander : quelle signification a ce message ? Que me dit ce message à moi, à toi, à nous tous ?

1. Il nous dit simplement que dans le cœur et dans la pensée de Dieu notre monde est la 'maison de l'harmonie et de la paix', et est le lieu où tous peuvent trouver leur place et se sentir 'chez soi', parce que cela est « bon ». Tout le créé forme un ensemble harmonieux, bon, mais surtout les humains, faits à l'image et à la ressemblance de Dieu, sont une unique famille, dans laquelle les relations sont marquées par une fraternité réelle non seulement proclamée en paroles : l'un et l'autre sont le frère et la sœur à aimer, et la relation avec le Dieu qui est amour, fidélité, bonté se reflète sur toutes les relations entre les êtres humains et apporte l'harmonie à la création tout entière. Le monde de Dieu est un monde dans lequel chacun se sent responsable de l'autre, du bien de l'autre. Ce soir, dans la réflexion, dans le jeûne, dans la prière, chacun de nous, tous nous pensons au fond de nous-mêmes : ne serait-ce pas peut-être ce monde que nous désirons ? Ne serait-ce pas peut-être ce monde que tous portent dans le cœur ? Le monde que nous voulons, n'est-il pas peut-être un monde d'harmonie et de paix, en nous-mêmes, dans les rapports avec les autres, dans les familles, dans les villes, dans et entre les nations ? Et la vraie liberté dans le choix des chemins à parcourir en ce monde, n'est-elle pas peut-être celle qui est orientée vers le bien de tous et qui est guidée par l'amour ?

2. Mais demandons-nous maintenant : est-ce cela le monde dans lequel nous vivons ? Le créé conserve sa beauté qui nous remplit d'émerveillement, reste une œuvre bonne. Mais il y a aussi « la violence, la division, le conflit, la guerre ». Cela arrive quand l'homme, sommet de la création, abandonne le regard sur l'horizon de la beauté et de la bonté, et se renferme dans son égoïsme.

Quand l'homme pense seulement à lui-même, à ses propres intérêts et se place au centre, quand il se laisse séduire par les idoles de la domination et du pouvoir, quand il se met à la place de Dieu, alors il abîme toutes les relations, il ruine tout ; et il ouvre la porte à la violence, à l'indifférence, au conflit. C'est exactement ce que veut nous faire comprendre le passage de la Genèse qui raconte le péché de l'être humain : l'homme entre en conflit avec lui-même, s'aperçoit qu'il est nu et se cache parce qu'il a peur (Gn 3,10), il a peur du regard de Dieu ; il accuse la femme, celle qui est chair de sa chair (v.12) ; il rompt l'harmonie avec le créé, arrive à lever la main contre le frère pour le tuer. Pouvons-nous dire que l'harmonie est devenue 'dis-harmonie' ? Non, la 'dis-harmonie' n'existe pas : ou il y a l'harmonie, ou on tombe dans le chaos où il y a violence, querelle, conflit, peur…

C'est justement dans ce chaos que Dieu demande à la conscience de l'homme : « Où est Abel ton frère ? ». Et Caïn répond : « Je ne sais pas. Suis-je le gardien de mon frère ? » (v.9). Cette question nous est aussi adressée et il serait bien que nous nous demandions : Suis-je le gardien de mon frère ? Oui, tu es le gardien de ton frère ! Être une personne humaine signifie être gardiens les uns des autres ! Et au contraire, quand se rompt l'harmonie, suit une métamorphose : le frère à garder et à aimer devient l'adversaire à combattre, à supprimer. Que de violence naît à ce moment, que de conflits, que de guerres ont marqué notre histoire ! Il suffit de voir la souffrance de tant de frères et sœurs. Il ne s'agit pas de quelque chose de conjoncturel, mais c'est la vérité : dans chaque violence et dans chaque guerre, nous faisons renaître Caïn. Nous tous ! Et aujourd'hui aussi, nous continuons cette histoire de conflit entre frères, aujourd'hui aussi, nous levons la main contre celui qui est notre frère. Aujourd'hui aussi nous nous laissons guider par les idoles, par l'égoïsme, pas nos intérêts ; et cette attitude continue : nous avons perfectionné nos armes, notre conscience s'est endormie, nous avons rendu plus subtiles nos raisons pour nous justifier. Comme si c'était une chose normale, nous continuons à semer destruction, douleur, mort ! La violence, la guerre apportent seulement la mort, parlent de mort ! La violence et la guerre ont le langage de la mort !

Après le chaos du Déluge, il cessa de pleuvoir : on vit l'arc-en-ciel et la colombe apporta un rameau d'olivier. Je pense aussi aujourd'hui à cet olivier, représentant les diverses religions, que nous avons planté à Buenos Aires, sur la "Piazza de Mayo" en 2000, en demandant qu'il n'y ait plus de chaos, en demandant qu'il n'y ait plus de guerre, en demandant la paix.

3. À ce point, je me demande : Est-il possible de parcourir une autre voie ? Pouvons-nous sortir de cette spirale de douleur et de mort ? Pouvons-nous apprendre de nouveau à marcher et à parcourir les chemins de la paix ? En invoquant l'aide de Dieu, sous le regard maternel de la Vierge Salus populis romani, Reine de la paix, je veux répondre : Oui, c'est possible à tous ! Ce soir, je voudrais que de toutes les parties de la terre nous criions : Oui, c'est possible à tous ! Ou mieux, je voudrais que chacun de vous, du plus petit au plus grand, jusqu'à ceux qui sont appelés à gouverner les Nations, réponde : Oui, nous le voulons ! Ma foi chrétienne me pousse à regarder la Croix. Comme je voudrais que pendant un moment tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté regardent la Croix ! On peut y lire la réponse de Dieu : là, à la violence on ne répond pas par la violence, à la mort, on ne répond pas par le langage de la mort. Dans le silence de la Croix, se tait le bruit des armes et parle le langage de la réconciliation, du pardon, du dialogue, de la paix. Je voudrais demander au Seigneur, ce soir, que nous, chrétiens, frères des autres Religions, chaque homme et chaque femme de bonne volonté crie avec force : la violence et la guerre ne sont jamais la voie de la paix ! Que chacun s'applique à regarder au fond de sa conscience et écoute cette parole qu'elle dit : sors de tes intérêts qui atrophient le cœur, dépasse l'indifférence envers l'autre qui rend le cœur insensible, vaincs tes raisons de mort et ouvre-toi au dialogue, à la réconciliation : regarde la douleur de ton frère et n'ajoute pas une autre douleur, arrête ta main, reconstruis l'harmonie qui s'est brisée ; et cela non par le conflit, mais par la rencontre ! Que se taisent les armes ! La guerre marque toujours l'échec de la paix, elle est toujours une défaite pour l'humanité. Encore une fois, les paroles de Paul VI résonnent : « Plus les uns contre les autres, plus, jamais !... Jamais plus la guerre, jamais plus la guerre ! » (Discours aux Nations unies, 4 octobre 1965 : AAS 57 [1965], 881). « La paix s'affermit seulement par la paix, celle qui n'est pas séparable des exigences de la justice, mais qui est alimentée par le sacrifice de soi, par la clémence, par la miséricorde, par la charité » (Message pour la Journée mondiale de la Paix 1976 AAS 67 [1975], 671). Pardon, dialogue, réconciliation sont les paroles de la paix : dans la bien-aimée Nation syrienne, au Moyen-Orient, partout dans le monde ! Prions pour la réconciliation et pour la paix, travaillons pour la réconciliation et pour la paix, et devenons tous, dans tous les milieux, des hommes et des femmes de réconciliation et de paix ! Amen.

بالفيديو.. آثار الدمار على المعالم الأثرية المسيحية في معلولا En Video, effets de la destruction de Maaloula

Clicker sur le lien: http://www.lebanondebate.com/details.aspx?id=147210


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Le mufti de la Syrie : nous partageons la priere avec le Pape et les chretiens

تجاوب مفتي سوريا مع نداء البابا: "نشارك البابا والمسيحيين في الصلاة"
الفاتيكان, 7 سبتمبر 2013 (زينيت) - اجتمع اليوم مسلمون من مختلف الطوائف، من سنة، شيعة، علويين، اسماعيليين ودروز، واجتمع معهم أيضًا مسيحيون ويهود، للصلاة عند الساعة الواحدة من اليوم السبت في  الجامع الأموي الكبير في دمشق.
أراد هذا اللقاء الفريد مفتي سوريا الأكبر، الشيخ أحمد بدرالدين حسون.
وكان المفتي الأكبر قد وجه رسالة في الأيام الماضية إلى البابا فرنسيس أعلن فيه عن تضامنه مع بادرة البابا الحميدة وأصدر فتوى أعلن فيها اليوم السبت يوم صلاة وصوم في وحدة مع المؤمنين المسيحيين خصوصًا المجتمعين في ساحةالقديس بطرس للصلاة.
وفي تصريح له لوكالة فيدس قال المفتي: "سنصلي مع نوايا البابا فرنسيس، لكي نطلب إلى الله العون والغفران المتبادل بين السوريين".
ثم أضاف شارحًا أن اليوم يود أن يكون يوم "تضامن" مع أحداث معلولا المأساوية.
وأشار إلى أنه أحدًا لم يكن يتوقع من أنه سيتم التوصل في سوريا إلى المس بالمحرمات المسيحية العريقة ورموزها.
وقال: "يحزننا جدًا عندما يتم استعمال الإسلام كإيديولوجية متطرفة تصل إلى إرادة إلغاء الآخر".
وأضاف مصرحًا أن سوريا هي "مثل الأراضي المقدسة، مهد للمسيحية". وأنه اختار سوريا أرضًا لكي يفتح عيون وقلب بولس الرسول.
ثم أضاف: نحن نفتخر كمسلمين أن نكون إطارًا تمكنت من خلال المسيحية أن تعبر عن نفسها كديانة سلام، لأن يسوع هو أمير السلام

بب وجود جبهة النصرة داخل شوارعهاle drame de Maaloula raconté par sr Pélagia


رئيسة دير القديسة تقلا: معلولا تعيش مأساة بسبب وجود جبهة النصرة داخل شوارعها

كشفت رئيسة دير القديسة تقلا في معلولا الأخت بيلاجيا سيّاف أن البلدة تعيش مأساة حقيقية في ظل وجود عناصر من جبهة النصرة بين أهلها وداخل شوارعها، وقالت لقد أقدم المسلّحون صباح اليوم على إختطاف ثلاثة شبّان وإقتيادهم إلى جهة مجهولة.


الأخت سيّاف وفي حديث إلى صوت لبنان 93.3 أوضحت أن مقاتلي النصرة يستقدمون التعزيزات العسكرية من جهة يبرود في حين يقوم طيران الجيش السوري بملاحقتهم.



وأضافت أن لا مساعدات ولا مواد غذائية تصل إلى المحاصرين داخل معلولا التي تعيش في غرفة عناية فائقة وسط الخوف والرعب.وختمت بالقول: لو أنها القسطنطينية لتهدّمت.



 
صوت لبنان 93.3
2013 - أيلول - 07



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vendredi 6 septembre 2013

Nouvelle guerre mondiale - l'avis de Thierry Desjardins.

Nouvelle guerre mondiale - l'avis de Thierry Desjardins.
Le 6 Septembre 2013
 
Journaliste et Reporter, né en 1941,
Directeur général adjoint du Figaro.
Auteur d'un nombre considérable d'ouvrages politiques.
Lauréat de l'Académie française.
Prix Albert Londres 1975.
Prix Louis Pauwels 2000.
 
 
Déclaration du Directeur Général Adjoint du Figaro
 
Il serait grand temps que nous nous apercevions -enfin- qu'une nouvelle guerre de religion a éclaté et, cette fois, à l'échelle planétaire. Les Islamistes massacrent les chrétiens en Égypte, en Irak, aux Philippines, en Indonésie, au Pakistan, au Nigeria, un peu partout.
Malraux avait dit : « Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ».
On a bien l'impression que ce siècle qui commence va voir le déchaînement sans pitié d'un Islam renaissant, voulant dominer le monde et faire payer à la civilisation chrétienne les quelques siècles pendant lesquels elle a régné sur la planète.
Cette haine du chrétien dépasse de beaucoup tous les problèmes de la foi. En s'attaquant aux églises, aux prêtres, aux religieuses, aux fidèles, les islamistes veulent abattre la civilisation occidentale, la démocratie, le capitalisme, ce qu'ils appellent le « néo-colonialisme »,
la parité hommes femmes, les Droits de l'Homme, le progrès tel que nous le concevons.
Le XXème siècle a été marqué par l'affrontement Est-Ouest, le bloc communiste contre les pays « libres ». Marx, Lénine et Staline se sont effondrés d'eux-mêmes sous les incohérences, bien souvent monstrueuses, de leur idéologie. Mais ils ont aussitôt été remplacés par Allah et son Prophète.
Le Coran a pris la place du Communisme, le drapeau vert de l'Islam celle du drapeau rouge, les imams prédicateurs des mosquées celle des commissaires politiques.
Le XXIème siècle sera une guerre sans merci car les foules immenses du Tiers-monde islamisé (et des banlieues de nos
grandes métropoles) sont autrement plus dangereuses que ne l'ont jamais été les chars du Pacte de Varsovie.
Nous pleurons, avec nos larmes de crocodiles habituelles, les coptes massacrés à Alexandrie et les chrétiens assassinés à Bagdad.
Mais nous restons les bras ballants.
Il faut bien dire qu'on voit mal ce que nous pourrions faire. Ce n'est plus guère le temps des croisades et nos dernières expériences
en Afghanistan ou en Irak (où nous commençons à regretter la belle époque de Saddam Hussein qui savait, lui, au moins,
faire respecter la laïcité baasiste) n'ont pas été très concluantes, c'est le moins qu'on puisse dire. Il est bien loin le temps où
Napoléon III pouvait envoyer un corps expéditionnaire protéger les maronites du Liban que massacraient les Druzes.
Mais au moins restons lucides et surtout arrêtons de ressortir une fois de plus la fameuse « repentance » qui nous sert désormais
pour maquiller toutes nos lâchetés.
Hier, un imbécile de service nous a longuement expliqué à la télévision que si les islamistes égyptiens massacraient les coptes c'était parce que ces chrétiens de la vallée du Nil étaient « les représentants de l'Occident », les ambassadeurs de la culture européenne », les symboles vivants du capitalisme, du néocolonialisme, du dollar et du coca-cola. En un mot, les ultimes survivants de l'époque coloniale.
Autant dire, à l'en croire, que les Islamistes avaient parfaitement raison de vouloir éliminer ces survivances d'un passé détesté.
*L'imbécile était, en plus, un inculte*. Les coptes sont les descendants du peuple des pharaons. « Copte » veut dire « égyptien ». Ils étaient sur les bords du Nil bien avant la conquête arabe et musulmane. S'ils sont plus nombreux au sud, entre Assiout et Assouan, c'est précisément parce qu'ils ont fui les cavaliers conquérants venus d'Arabie. Ils avaient leurs églises bien avant que nous ne construisions nos cathédrales. On peut d'ailleurs dire exactement la même chose de tous les chrétiens d'Orient qu'ils soient catholiques (de rite d'Antioche,
de rite syriaque comme les maronites libanais, de rite byzantin, de rite arménien, de rite d'Alexandrie) ou « non chalcédoniens »comme les coptes, ou orthodoxe, (ayant leur patriarcat soit à Istanbul, soit à Alexandrie, soit à Jérusalem, soit à Damas).
Tous sont « chez eux » dans ces pays-là depuis des millénaires, certains parlant encore l'araméen, la langue du Christ.
En faire des ambassadeurs de l'Occident, des représentants du capitalisme colonial est évidemment une absurdité.
Même si, en effet, ils sont « de culture chrétienne ». Mais ils l'étaient avant nous. Nous ne pouvons rien faire pour les protéger,
mais au moins ne les trahissons pas en reprenant à notre compte les accusations odieuses de leurs assassins.
Nous pouvons les accueillir, comme nous nous devons d'accueillir tous ceux qui sont persécutés. Beaucoup ont déjà fui leur pays.
Mais, en tous les cas, ne continuons pas à nous boucher les yeux, à parler de «l'amitié islamo-chrétienne », d'un « Islam à l'occidentale», de « la cohabitation harmonieuse des trois monothéismes ».
Soyons intransigeants avec les règles de notre laïcité, mais ne nous laissons entraîner ni vers la stigmatisation ni vers la discrimination
(surtout si elle devait être « positive », comme le souhaitent certains), car ce serait, évidemment, faire le jeu des fanatiques.
Aujourd'hui, la grande mode est d'évoquer, d'invoquer à tout bout de champ "les années les plus sobres de notre histoire".
C'est souvent absurde et parfois odieux. Mais s'il y a une leçon qu'il ne faut jamais oublier c'est bien celle de Munich, Churchill avait dit : « Ils ont préféré le déshonneur à la guerre et ils auront les deux. »
Il ne faut jamais tenter de pactiser avec ceux qui vous ont déclaré la guerre.


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L'observatoire de la Christianophobie | Syrie : un village chrétien attaqué par les islamistes

Une nouvelle information tragique pour les chrétiens, en provenance de Syrie.

Maaloula, qui se trouve à 55 km au nord de Damas, est l'un des plus célèbres villages chrétiens de Syrie et ses habitants parlent l'araméen, la langue de Jésus-Christ. Le village doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme (vidéo). La majorité des chrétiens sont grecs-catholiques. L'attaque intervient quelques jours avant la fête de l'Exaltation de la Croix, célébrée chaque année le 14 septembre. Le village abrite aussi le monastère grec orthodoxe de Mar Takla, construit autour de la grotte et du tombeau de sainte Thècle fêtée le 24 septembre. Ce matin [4 septembre], des rebelles islamistes se sont emparés d'un poste militaire à l'entrée de Maaloula. Les djihadistes tirent sur la ville depuis 6 h avec des obus, des mitrailleuses anti-aérienne, et les projectiles ont atteint le centre-ville.

Sources : Le Salon Beige, L'Orient Le Jour



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http://www.neworientnews.com/news/fullnews.php?news_id=41643

Le roi Abdallah appelle à la conservation de l’identité chrétienne arabe historique | Patriarcat latin de Jérusalem

http://fr.lpj.org/2013/09/05/le-roi-abdallah-appelle-a-la-conservation-de-lidentite-chretienne-arabe-historique/
Le roi Abdallah appelle à la conservation de l'identité chrétienne arabe historique

128055_le-roi-de-jordanie-abdallah-ii-le-1er-septembre-2010-a-washingtonAMMAN – (Agence Petra 4-09-2013) - Dans une allocution prononcée le 3 septembre 2013 lors de l'ouverture de la conférence sur « Les défis qui affrontent les Chrétiens arabes », le roi Abdallah II de Jordanie a soutenu que « les défis et les difficultés conjointes que nous – chrétiens  et musulmans – affrontons, exigent que nous concertions les efforts, que nous procédions à  une étroite coopération, afin de pouvoir les surmonter, et de parvenir à un consensus sur un code de discipline qui réunit mais qui ne divise pas. »
« Notre région, poursuivait-il, fait face à un cycle de violence, de luttes inter-communautaires et idéologiques, dont nous avions depuis longtemps mis en garde contre les conséquences néfastes qui engendrent des formes de conduite tout à fait étranges à notre héritage humanitaire et civique, lequel repose sur les principes de la raison, de la réconciliation, de la tolérance, et de l'acceptation de l'autre. »
Le roi a répété son appui à tout effort visant « à conserver l'identité chrétienne arabe historique, ainsi que  le droit à la liberté du culte, basée sur la crainte de Dieu et sur la charité, exprimée encore à travers l'initiative 'A Common Word' ».
Le monarque jordanien a également appelé les participants « à renforcer le processus de dialogue inter-religieux, et à approfondir les liens communs entre les adeptes des trois religions », faisant allusion notamment à nombreuses initiatives lancées par la Jordanie, telles que « le message d'Amman »,  l'initiative « A Common Word », la Semaine d'entente mondiale, qui vont toutes dans le même sens.
« Nous sommes fiers de signaler que la Jordanie constitue un modèle caractérisé en matière de coexistence et de fraternité entre musulmans et chrétiens. Les chrétiens arabes sont les plus proches à comprendre l'Islam et ses réelles valeurs. Ils sont de plus invités à défendre l'Islam dans cette conjoncture où il  traverse beaucoup d'injustices, en raison notamment de l'ignorance d'aucun à saisir le joyau de l'Islam, qui appelle à la tolérance, à la modération, à l'éloignement de toutes formes extrémisme et d'isolationnisme. »
« La ville de Jérusalem qui fait face, très malheureusement, à la plus scandaleuse forme de judaïsation est un vif témoignage, et ce depuis 14 siècles, de la profondeur de la fermeté des relations fraternelles islamo-chretiennes, renforcée par la Charte de Omar, recommandée encore par notre grand-père le Shérif Hussein ben Ali, suivie très fidèlement par mon père le feu roi Hussein ; je m'engage à suivre la même voie. »
« Nous avons le droit de défendre l'identité arabe de la ville de Jérusalem, de la sauvegarde des sanctuaires islamiques et chrétiens. Les chrétiens arabes, en revanche, devraient adhérer à leur identité arabe. Nous avons tous le devoir de déjouer toutes les pratiques visant à les faire évincer ou à les marginaliser. »
« Je souhaite enfin à tous les participants beaucoup de succès, je souhaite qu'ils parviennent à des recommandations pratiques qui feront  l'objet de nos consultations avec les dirigeants arabes et la communauté internationale pour y justement assurer le soutien nécessaire. »
« Salaam aleikoum »
Par opposition a cette vision celle de l'Occident ,le president Sarkouzy :
Le Président Sarkozy au Patriarche maronite, Monseigneur Raï : « Que les chrétiens de Syrie et du Liban émigrent pour l’Europe, ils n’ont plus leur place au Proche Orient »
Lors de l’entrevue du Patriarche maronite, Mgr. Bechara Boutros Raï avec le Président français Nicolas Sarkozy (5 septembre 2011) ce dernier lui aurait demandé : « Puisque les chrétiens ne sont plus que 1,3 million au Liban et 1,5 million en Syrie, pourquoi ne viendraient-ils pas vivre en Europe, sachant que 2 millions de chrétiens irakiens y sont d’ores et déjà réfugiés ? ».
D’après le quotidien « Al-Dyar » citant un membre de la délégation qui accompagnait Mgr. Raï à Paris, le Président Sarkozy lui aurait expliqué 
http://www.silviacattori.net/article2394.html

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jeudi 5 septembre 2013

Le Veilleur de Ninive: Le Supérieur Général des Jésuites critique les Etats-Unis et la France

Le Veilleur de Ninive: Le Supérieur Général des Jésuites critique les Etats-Unis et la France

Radio Vatican | source | Rompant avec sa discrétion habituelle, le préposé général de la Compagnie de Jésus, le Père Adolfo Nicolas, a critiqué en termes forts les Etats-Unis et la France susceptibles d'intervenir militairement en Syrie. Le supérieur général des jésuites, dans une interview publiée le 4 septembre 2013 sur le site de la curie romaine de l'ordre, juge "inacceptable" un éventuel recours à la force en Syrie.


Le religieux espagnol prévient que les Etats-Unis pourraient commettre une "grosse erreur" et déplore que la France, "qui a grandement contribué à la civilisation et la culture", soit aujourd'hui tentée "de conduire l'humanité à faire marche arrière vers la barbarie".


Q. : Le pape est sorti du protocole habituel pour parler en faveur de la paix en Syrie. Que pensez-vous de ce sujet ?


Père Adolfo Nicolas: Je n'ai pas l'habitude de commenter les situations internationales ou les affaires politiques. Mais, dans le cas présent, nous sommes devant une situation humanitaire qui va au-delà des limites normales pouvant justifier le silence. J'avoue, je dois le dire, ne pas comprendre qui a donné l'autorisation aux Etats-Unis ou à la France d'agir contre un pays d'une manière qui, sans nul doute, ajoutera aux souffrances d'une population qui a déjà souffert plus que l'on ne peut l'imaginer. La violence ou les interventions violentes comme celles qui se préparent ne sont justifiables que comme des moyens ultimes utilisés d'une manière telle qu'ils n'atteignent que les seuls coupables. Dans le cas d'un pays, cela est totalement impossible, et c'est pourquoi ce recours à la force me paraît totalement inacceptable. Nous jésuites, nous appuyons l'action du pape à 100 % et désirons du fond du cœur que l'action punitive annoncée n'ait pas lieu.


Q.: Mais le monde n'a-t-il pas la responsabilité de faire quelque chose contre ceux qui abusent de leur pouvoir par des actions contre leur propre peuple, comme dans le cas d'un gouvernement qui utilise les armes chimiques ?


Père Adolfo Nicolas : Cette question en contient en fait trois qu'il convient de séparer clairement. La première porte sur le fait que tout abus de pouvoir doit être condamné et rejeté. Avec tout le respect que j'ai pour le peuple des Etats-Unis, je crois que l'usage précis de la force qui se prépare actuellement est en lui-même un abus de pouvoir. Les Etats-Unis d'Amérique doivent cesser d'agir et de réagir comme s'ils étaient le 'grand frère' d'un quartier qui s'appellerait le monde. Une telle attitude conduit inévitablement à des abus, à des chocs violents et à des démonstrations de force devant les membres les plus faibles de la communauté.
La deuxième est que, si des armes chimiques ont été utilisées, il faut encore satisfaire à l'obligation d e montrer au monde, de manière claire, que cet usage est le fait d'une partie en conflit, et non pas de l'autre. Il ne suffit pas qu'un membre du gouvernement du pays qui désire attaquer dise qu'il en a la conviction. Il faut démontrer au monde qu'il en est ainsi, sans laisser quelque doute que ce soit, afin que le monde puisse faire confiance à ce pays. Cette confiance n'existe pas actuellement, et les spéculations ont déjà commencé sur les visées ultérieures que les Etats-Unis pourraient avoir dans ce projet d'intervention.
La troisième est que les moyens considérés comme appropriés pour punir l'abus commis à l'origine - une fois que l'on a montré que tel est bien ce qui s'est passé - ne blessent pas à nouveau les mêmes personnes, déjà victimes. L'expérience du passé nous apprend que c'est impossible… quand bien même on désignerait les victimes par l'euphémisme 'dommages collatéraux'. Au final, c'est la souffrance des citoyens ordinaires innocents et étrangers au conflit qui augmente. Nous savons tous que le grand souci des sages et des fondateurs religieux de toutes les traditions et cultures est : 'comment alléger la souffrance humaine ?' Il est très préoccupant que, au nom de la justice, nous planifiions une attaque qui va augmenter la souffrance des victimes.


Q. : N'êtes-vous pas particulièrement dur à l'égard des Etats-Unis ?


Le Père Adolfo Nicolas : Je ne le crois pas. Je n'ai aucun préjugé contre ce grand pays et, en ce moment même, je travaille avec des jésuites de ce pays dont j'estime beaucoup les avis et l'aide. Je n'ai jamais eu de sentiments négatifs à l'égard des Etats-Unis, un pays que j'admire énormément pour beaucoup de raisons, parmi lesquelles son ardeur au travail, sa spiritualité et sa pensée. Ce qui me soucie le plus est que précisément ce pays, que j'admire sincèrement, soit sur le point de commettre une grosse erreur.

Et je pourrais dire quelque chose de semblable à propos de la France : un pays qui a été un véritable guide pour l'esprit et l'intelligence, qui a grandement contribué à la civilisation et la culture, et qui est maintenant tenté de conduire l'humanité; à faire marche arrière vers la barbarie, et cela en contradiction ouverte avec tout ce qu'il a représenté durant bien des générations. Que ces deux pays s'unissent aujourd'hui pour une aventure aussi horrible est l'un des éléments de la colère éprouvée en bien des pays du monde. Ce n'est pas le fait d'attaquer que nous craignons; ce qui nous atterre, c'est la barbarie vers laquelle nous sommes conduits.


Q. : Et pourquoi parler ainsi maintenant ?


Le Père Adolfo Nicolas : Parce que le problème se pose maintenant. Parce que le pape prend des mesures extraordinaires pour nous rendre conscients de l'urgence du moment. Avoir déclaré la journée du 7 septembre comme temps de jeûne pour la paix en Syrie est une mesure extraordinaire, et nous voulons nous unir à cette initiative. Nous pouvons nous rappeler que, dans un passage de l'Evangile, les disciples n'étaient pas parvenus à libérer un jeune du mauvais esprit, et Jésus leur dit : "Ce type d'esprit ne peut sortir que par la prière et le jeûne". Il m'est très difficile d'accepter qu'un pays qui se considère chrétien - ou en tout cas qui fait référence à ce nom - ne puisse envisager que l'action militaire lorsqu'il se trouve face à une situation de conflit, au risque de conduire le monde, à nouveau, vers la loi de la jungle. (apic/imedia)


(Photo: le Père Adolfo Nicolas, préposé général de la Compagnie de Jésus)



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La guerre syrienne rattrape le village chrétien de Maaloula | La-Croix.com


CE VILLAGE DE 15 000 ÂMES DONT DEUX TIERS DE CHRÉTIENS AVAIT ÉTÉ RELATIVEMENT ÉPARGNÉ PAR LE CONFLIT


Les villageois de Maaloula, à 55 km au nord de Damas, ont longtemps vécu à l'écart de la guerre, formant un havre de paix dans la Syrie déchirée. Appartenant à la communauté chrétienne ou à la minorité musulmane, ils refusaient de choisir entre les rebelles de l'Armée syrienne libre et les forces de Bachar Al Assad. Les habitants avaient même refusé les armes proposées par le régime qui pousse à la constitution de milices armées, rapportait en décembre dernier La Croix . Mais la guerre a finalement rattrapé le village aux célèbres refuges troglodytes, lové au creux des montagnes.

Les djihadistes du Front Al-Nosra sont tombés comme la foudre mercredi 4 septembre 2013 à l'aube. « Un véhicule conduit par un kamikaze a explosé devant un barrage, donnant le signal de l'attaque », précise l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les dix militaires qui gardaient le poste à l'entrée de Maaloula ont été tués durant l'assaut. Les rebelles ont ensuite paradé dans le village aux cris d'« Allah Akbar », avant d'essuyer des tirs de l'aviation syrienne. Ils ont fini par quitter les lieux sans combattre. Jeudi matin, une dizaine de militaires du régime avaient remplacé leurs camarades décédés la veille sur le check-point.

Avant cet assaut, ce village de 15 000 âmes dont deux tiers de chrétiens avait été relativement épargné par le conflit. Les rebelles se contentaient d'occuper un hôtel et le couvent Saint-Serge situés sur les hauteurs de Maaloula, mais s'abstenaient de tirer sur la commune. Une sorte de pacte de non-agression existait entre les hommes en armes originaires des clans des montagnes et les troupes du régime de Bachar Al Assad. De la guerre, les habitants subissaient surtout les enlèvements crapuleux qui fleurissent dans cette région, proche du Liban et propice à tous les trafics.

« Par cette démonstration de force, les islamistes d'Al-Nosra ont voulu démolir l'idée que le gouvernement est capable de protéger les minorités »

Ce premier assaut d'importance a profondément choqué les habitants. D'après deux témoignages, les djihadistes au cours de leur passage ont commis des vols et des dégradations dans une église paroissiale. Ils ont aussi rassemblé des villageois à l'intérieur d'une salle commune, puis les ont obligés à crier « Allah Akbar » sous la menace des armes. « Par cette démonstration de force, les islamistes d'Al-Nosra ont voulu démolir l'idée que le gouvernement est capable de protéger les minorités », analyse l'historien Frédéric Pichon, auteur d'une thèse sur Maaloula.

Longtemps les chrétiens ont semblé relativement épargnés par les djihadistes en guerre contre le régime. « Mais nous constatons depuis quelques semaines une multiplication des enlèvements de chrétiens ou de mises à sac des Églises par des groupes proches de la rébellion, observe le P. Pascal Gollnisch, directeur général de l'Œuvre d'Orient. Nous exigeons des autorités françaises et internationales qu'elles obtiennent des rebelles la protection des lieux de cultes, l'arrêt du racket et des persécutions contre les chrétiens et nous demandons que toute aide à la rébellion soit soumise à ces exigences. »



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صلاة وصوم من أجل السلام: رسالة المفتي العام لدمشق إلى البابا


"لنعمل معًا من أجل السلام... لربما استطعنا أن نوقف نيران الذين يريدون تدمير أرض ابراهيم وموسى ويسوع ومحمد"

بقلم أنيتا بوردان

سوريا, 5 سبتمبر 2013 (زينيت) - "لنعمل معًا من أجل السلام" هذا ما أعلنه المفتي العام لدمشق في رسالته التي وجّهها إلى البابا فرنسيس والتي نشرت وكالة فيديس بعضًا منها. أعربت هذه الشخصية السنية عن نيتها في الاتحاد بالصوم والصلاة يوم السبت 7 أيلول.

لنتذكّر أنّ المسجد الكبير في دمشق هو المسجد الأوّل – المسجد الأموي الكبير – والذي لم يزره يومًا بابا  قبل أن يزوره البابا يوحنا بولس الثاني في العام 2001 عند قيامه بالحج اليوبيلي على خطى القديس بولس. كان المفتي يومئذٍ الشيخ أحمد كفتارو فألقى البابا الطوباوي كلمة تعبّر عن رغبته في السلام في 6 أيار 2001.

في العام 2008 (كانت سنة القديس بولس) دعا المفتي الكبير الجديد أحمد بدر الدين الحسّون – الذي يكتب اليوم للبابا فرنسيس – البابا بندكتس السادس عشر لكي يزور بدوره دمشق.

إنّ المفتي العام في سوريا، أحمد بدر الدين الحسّون، المسؤول الروحي في الإسلام السني سيجيب على نداء البابا بالصلاة والصوم من أجل أن يعمّ بلاده السلام في ساحة القديس بطرس – إذا أمكن الأمر – أو في المسجد الأموي الكبير في دمشق.

لقد وجّه المفتي رسالة رسمية إلى البابا فرنسيس عبر السفارة البابوية في دمشق وهو يتحضّر للمشاركة في هذا اليوم المميّز للسلام في سوريا والشرق الوسط والعالم بأجمعه في السابع من أيلول مقترحًا على الكرسي الرسولي تنظيم تجمّع بين الأديان.

أشاد المفتي بمبادرة البابا فرنسيس من أجل "الصلاة على نية السلام في سوريا" معبّرًا بأنها "مبادرة جيدة وتدرّ خيرًا على الإنسانية".

لقد كتب ما يلي: "يا صاحب القداسة، نحن نشكركم من أجل هذا النداء الإنساني المرتكز على الإيمان والذي يهدف لأن يجعلنا نصوم ونصلّي معًا لله القدير حتى يمنحنا السلام على الأرض ويحمينا من الألم والمعاناة". إنها كلمات وبحسب المفتي "تتعاكس مع كلّ الذين يخفون نور إيمانهم الساطع والمحبة والرحمة والسلام التي تطلبونها أنتم والتي نحن نسألها كما سألها الأنبياء قبلنا".

وقد بيّن المفتي "إمتنانه الكبير للاهتمام الروحي الذي يظهره البابا" معبّرًا  عن رغبته بأن يكون "إلى جانب البابا عندما تُقام الصلاة لله العلي" وأكّد من جديد: "سنكون معًا في كلّ الأحوال في 7 أيلول من أجل نرفع دعاءنا لله".

وقد اقترح على الكرسي الرسولي "تنظيم قمة روحية تجمع المسؤولين الروحيين في دمشق أو في الفاتيكان. لربما استطعنا أن نوقف نيران الذين يريدون تدمير أرض ابراهيم وموسى ويسوع ومحمد".

وتابع المفتي "لنبقَ متّحدين من أجل نشر السلام والأمان لكلّ شعوب العالم حتى نهزم المتطرّفين ونتغلّب على الانقسامات المبنية على أساس الدين أو العرق. فلنتابع مسيرتنا على خطى الأنبياء والقديسين والصالحين وأصحاب النوايا الحسنة (...). لتدم يا صاحب القداسة سائرًا تحت قيادة العناية الإلهية حتى نصل معًا إلى الامتلاء من الإيمان والنور".

* * *

نقلته إلى العربية ألين كنعان – وكالة زينيت العالمية.

قمة في عمان: المونسنيور طوال يأمل في الوصول إلى الشارع العربي بشأن مصير المسيحيين


الأردن, 5 سبتمبر 2013 (إذاعة الفاتيكان) -  إنه الأول من نوعه لمسيحيي الشرق الأوسط، اجتماع كبير ضم ما لا يقل عن 70 بطريركا، ونواب بطاركة وأساقفة وكهنة وغيرهم من القائمين على المجتمعات المسيحية في المنطقة، عقد يوم الثلاثاء والأربعاء في عمان، العاصمة الأردنية بمبادرة من الملك عبدالله الثاني. هذه القمة الملتئمة تحت شعار "تحديات المسيحيين العرب" التي أرادها الملك الأردني أتاحت الفرصة لمجموعة ممثلي الجماعات المسيحية المختلفة من جميع بلاد المنطقة أن يعربوا عن انفسهم ويستفيدوا من منبر إعلامي لا سابق له في العالم العربي في مثل هذا الوقت المضطرب بصورة خاصة. من بين الحضور، وجد الكردينال توران، رئيس المجلس البابوي في الفاتيكان لشؤون الحوار بين الاديان، كممثل رسمي عن الكرسي الرسولي، وغبطة البطريرك ثيوفيلوس الثالث، البطريرك الأرثوذكسي في القدس، والبطريرك الأرثوذكسي في أنطاقية، يوحنا العاشر اليازجي، كما أن حضر غبطة البطريرك فؤاد طوال، البطريرك اللاتيني في القدس، الذي تحدث إليه كسافيير سارتر. 

غبطة البطريرك فؤاد طوال ممتن للملك عبدالله ولأخيه، الأمير غازي، مستشار الملك للشؤون الدينية والثقافية،  لدعوتهم المسيحيين للقدوم إلى عمان. يعيد البطريرك اللاتيني في القدس إلى الأذهان إلى "أن الملك الأردني والعائلة الهاشمية يحملون لقب حارس الأماكن المقدسة الإسلامية والمسيحية الأرثوذكسية". "نحن بأشد الحاجة إلى هذا: نمر في ظروف حرجة، ونعيش بقلق. إن دعوة الملك عبدالله تصب تماما في مصلحتنا". "إن الملك الأردني يقف في صفنا، ولا وجود لأي خطر. نحن البطاركة كلنا، حدت بنا الجرأة لأن نتكلم عن جميع التحديات، وتحدثنا عن تعديل الدساتير في البلاد العربية التي تنص على أن الشريعة والقرآن هم الأصل، مطالبين بإجراء التعديل كي يشعر المسيحيون أنهم في ديارهم، ويشعرون بأنهم مواطنون كغيرهم، يؤدون كامل الواجبات وينعمون بالحقوق المترتبة، والحصول على وسائل إعلام رئيسية للمسيحيين كما هي الحال للآخرين، الأمر الذي لم يمنح لهم في الشرق الأوسط."

الجرأة للتعبير عن المشاكل علانية

وأقر غبطة البطريرك فؤاد طوال بأن استمد المشاركون "الجرأة لأن يجاهروا بالأمور التي كنا جميعا نكنها في قلوبنا لمدة سنوات طويلة دون أن تكون لنا الشجاعة لعرضها علانية". "إنني آمل الآن أن يصل هذا إلى وسائل الإعلام، وأن يصل إلى المدارس". وبهذا، أعلن رؤساء الكنائس في الشرق على الملأ عن قلقهم وعن آمالهم. إن كان، كما يذكر غبطة البطريرك فؤاد طوال، قد نجح المسيحيون في إيجاد آذان صاغية لدى المسؤولين المسلمين، يتبقى لنا أن نتوصل إلى القاعدة "الشارع، اي الرأي العام". هذا أمر يتطلب تثقيفا وبرنامجا للمدارس، وتعاونا بين الكنائس والمساجد، غير أن ذلك ليس باليسير" كما يقر غبطة البطريرك فؤاد طوال، الذي يعي تماما الإشكاليات التي يواجه المسيحيون حاليا في عدد من بلدان المنطقة. "إننا نفتقر إلى العدالة والسلام". إن الملك الأردني دعا إلى هذا اللقاء مع البابا فرنسيس لدى زيارته إلى الفاتيكان يوم 29 آب. وبعد أيام معدودة، أطلق البابا نداء من أجل السلام في سوريا وفي سائر أرجاء الشرق الأوسط، كما أعلن عن تنظيم سهرة صلاة ليوم السبت 7 أيلول في الفاتيكان. وبالطبع رحب غبطة البطريرك فؤاد طوال بتوسط البابا هذا، الأمر الذي كان يرجوه المسيحيون الشرقيون منذ زمن بعيد. وأوضح أن مسيحيي المنطقة يرفعون الصلوات "منذ زمن بعيد لأننا نرى أن هنالك القليل من الأمل من جهة البشر وإنما نثق دائما بقوة الصلاة. إننا نرفع صلواتنا من قبل، وأثناء ومن بعد نداء" البابا.

سينودس جديد لمسيحيي الشرق ... في عمّان

بقلم الأب رفعت بدر

الأردن, 5 سبتمبر 2013 (زينيت) - السينودس مصطلح بات يُطلق على أي اجتماع عام داخل الكنيسة ذاتها أو بين مختلف الكنائس. وفي عام 2010، دعا البابا السابق بندكتس الى سينودس خاص لمناقشة أوضاع المسيحيين في الشرق الأوسط، والتأكيد على اصالتهم وتأصلهم التاريخي في بلدانهم الأصلية وعلى علاقاتهم التاريخية مع أخوتهم المسلمين، كما على اسهاماتهم الحضارية في مجتمعاتهم.

ومن  عام 2010 الى اليوم، حصلت تطورات شبه جذرية في منطقة الشرق الأوسط، وحدثت تغيّرات في أنظمة الحكم وثورات طالت أكثر من بلد عربي... وكان المسيحيون فيه جزءاً لا يتجزأ من حركة بلدانهم، الا انهم وفي أكثر من بلد أصبحوا أهدافاً مباشرة وأصبحت الكنائس عرضة للتفجير فوق رؤؤس المصلين، كما أصبح كبار رجال الدين عرضة للخطف والتنكيل، فأثر ذلك بالضرورة على تنامي حركات الهجرة والتهجير التي طالت أقساماً كبيرة من الشعوب، وأثرت وبشكل مباشر على حضور المسيحيين في الشرق، ذلك ان أعدادهم قد تناقصت أصلاً في العقود السابقة، فجاءت الموجات الجديدة لتشكل ضربة موجعة لهذا الحضور التاريخي.

 من هنا جاء انعقاد المؤتمر الخاص – والسينودس الجديد- للوقوف على "التحديات التي تواجه العرب المسيحيين" في ظل الاوضاع الراهنة والمأساوية، بدعوة كريمة من جلالة الملك عبدالله الثاني ابن الحسين الذي استقبل الوفود المشاركة ، في قصره العامر، وصرّح أمامهم بكلمة سامية ، انّ دفاعه عن المسيحيين اليوم "ليس ترفا وانّما واجب ومسؤولية ". وكذلك ركز جلالته على التربية والتنشئة في البيوت والمؤسسات التعليمية كما وفي المساجد والكنائس، ذلك أنّ الهاجس الأكبر، كما قال جلالته هو : " أن تترسخ النظرة السلبية والانعزال بين أتباع الديانات، ما يؤدي إلى تفتيت النسيج الاجتماعي". وليس هنالك من زعيم عربي اخر كان بامكانه اتخاذ مثل هذه الخطوة المباركة والمبادرة التاريخية، لذلك كم سمعنا من أعضاء الوفود العربية تقول لنا : "نيالكم في الاردن بهذا الملك ".

المؤتمر حضره أكثر من سبعين شخصاً من الاردن وفلسطين والبلدان العربية كما والعديد من الرسميين من بلدان أجنبية صديقة. وتم الاصغاء الى كلمات المشاركين من بلد عربي الى آخر، وكانت الصراحة والصدق سيدَي المواقف، فالاوضاع الراهنة لا وقت لديها لترديد المجاملات والكلمات المبتذلة، انها ساعة الحقيقة والصراحة: انّ المنطقة تغلي، وان العرب المسيحيين هم جزء لا يتجزأ من مجتمعاتهم، الا انهم باتوا مستضعفين ومستهدفين، لكن الذين بقيوا منهم ما زالوا مصمّمين على اكمال تاريخهم الحافل والمضي باسهاماتهم التي لا يُستغنى عنها في  الشرق الواحد الذي يجمع الديانات وأتباعها في ظروف واحدة. وكان أجمل وصف لهم، هو ما جاء على لسان سمو الامير غازي بن محمد الذي حضر كامل جلسات المؤتمر ، وافتتحه باسم جلالة الملك ، اذ قال : "انّ المسيحيين لما اصبحوا مضطهدين اليوم في سوريا وفي العراق وفي مصر، لم يحملوا السلاح للدفاع عن انفسهم لما احرقت الكنائس وخطف وقتل القسيسون والرهبان والراهبات، امتثالاً منهم لقول سيدنا المسيح عليه السلام "من لطمك على خدك الأيمن فحوّل له الآخر ايضاً".

ألا بورك هذا "السينودس" الجديد الذي دعا اليه جلالة الملك، وبالرغم من الحسرات والدموع التي تم بثها، وبخاصة من المشاركين القادمين من دول الصراعات الدموية الحالية ، الا انّ هنالك بصيصا من الأمل لا يخبو، مفاده أنّ الشرق لا يخلو من أصوات العقل والتنوير والارادة الحسنة والحكم الرشيد ، كما هو الحال في الدعوة الهاشمية لانعقاد المؤتمر. ومع الانتهاء يوم أمس من أعماله، كان الدعاء في القلوب وعلى الشفاه: اللهم عزّز أصوات العقل وضاعف  حكماء هذا العصر. 

سليمان في الديمان دعا إلى "عدم توريط لبنان" وإلى حكومة من كل الأفرقاء "رحمة بالناس" - الديمان - طوني فرنجيه - النهار


النهار ٥-٩-٢٠١٣- الديمان - طوني فرنجيه

دعا رئيس الجمهورية ميشال سليمان الى "عدم توريط لبنان في الأزمة السورية وتحييده تحييداً كاملاً عن الصراعات الخارجية"، مطالباً بتأليف حكومة من كل الأفرقاء اللبنانيين "رحمةً بالناس وحلاً لمشاكلهم".


اختتم رئيس الجمهورية والبطريرك الماروني الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي الاحتفالات السنوية العاشرة لحديقة البطاركة في الديمان، التي نظمتها "رابطة قنوبين للرسالة والتراث". وكان وصل بعد الظهر الى الصرح البطريركي في الديمان حيث استقبله البطريرك الراعي والكاردينال مار نصرالله بطرس صفير ولفيف من المطارنة ورئيس الرابطة نوفل الشدراوي وأعضاء مجلس امنائها. وانتقل الجميع الى باحة الصرح الداخلية، حيث رحّب امين النشر والاعلام في الرابطة جورج عرب بالرئيس سليمان وحيا حضوره، ثم احيت جوقة قاديشا بقيادة الأب يوسف طنوس رسيتالاً من التراث السرياني.
وألقى الشدراوي كلمة شكر فيها سليمان على حضوره السنوي الذي يتوّج عمل الرابطة، ومسيرتها التي يرعاها البطريرك الراعي. ثم كانت كلمة للراعي أثنى فيها على مواقف رئيس الجمهورية ، وقال: "نحن نحترمك فخامة الرئيس ونكن لك كل الحب لأنك تقوي الجميع وتشد العزائم وتعلم الجميع الصلابة والوفاء للبنان، وكيف يحترمون الآخرين ولو كانوا يوجهون اليهم السهام ، ولم نسمع منك يوماً أي ردة فعل، واذا حصلت ردات الفعل فانك تطوّقها بالحكمة".
ثم ألقى سليمان كلمة نوّه فيها بعمل "رابطة قنّوبين" لجهة المسح الثقافي الشامل لتراث الوادي، وأضاف: "ان البطريرك الحويك الذي نتذكره جداً في مثل هذه الأيام عند اعلان دولة لبنان الكبير توجه الى اللبنانيين مطالباً بلبنان الكبير وفق حدوده التاريخية المعروفة وما يربط هذه المناطق بعضها بالبعض وفق العلاقات الاجتماعية والتاريخية، ولهذا فاننا نطالب بحدودنا كاملة وبالأراضي التي سلخت عن لبنان وهذا حصل منذ مئة سنة وليس من الصعب علينا الحفاظ على هذا النمط بروح واحدة وبقلب واحد وبفكرة واحدة وبدستور واحد وهو ما زال محفوظاً ولله الحمد".
ثم كانت خلوة بين سليمان والراعي على شرفة الجناح البطريركي.
وقبل مغادرته الديمان سئل سليمان كيف يرى سياسة النأي بالنفس في ظل تقاتل اللبنانيين حيال ما يجري في سوريا؟ فأجاب: "اننا ضد التدخل العسكري الأجنبي في سوريا، ولكن هذا لا يعني أننا لا ندين أشد الادانة استعمال السلاح الكيميائي لابادة الناس، وتولت الأمم المتحدة التحقيق في هذه المسألة، وفي ضوء نتائج هذا التحقيق تأخذ الأمم المتحدة المساءلة التي تراها مناسبةً في حق المرتكبين، أما اذا حصل تدخل آخر فنحن نتوجه الى الجميع ان كان جهات خارجية أو داخلية بعدم توريط لبنان في هذا الموضوع، وتحييده تحييداً كاملاً فلا أرض لبنان ولا جو لبنان ولا شعب لبنان يجب أن يدخل بفعل أو ردة فعل وهذا امر واضح".
وعن مبادرة الرئيس نبيه بري، قال: "ان مبادرة الرئيس بري هي مبادرة جيدة وهي اجمالاً تصب في عمل هيئة الحوار ونحن نذكر أن في هيئة الحوار أمرين مهمين: اعلان بعبدا الذي صدر ووافق عليه الجميع وهناك الاستراتيجية الدفاعية التي نتجت عن هيئة الحوار وقد وضعت هذه الاستراتيجية شخصياً وهي لم تناقش بعد. أما الموضوعات التفصيلية الأخرى فموجودة في اعلان بعبدا، هذا الاعلان لم ينفذ واننا على استعداد لمناقشة كيفية تنفيذه .

ثم انتقل الجميع الى حديقة البطاركة فأزاح الرئيس سليمان والبطريرك الراعي الستار عن اللوحة التذكارية لمبنى قاعتي معرض الوادي المقدس ومتحف الوادي المقدس ، ومنهما نزولاً الى الحديقة، فأزاحا الستار عن تماثيل البطاركة: يوسف الخازن (لنصري طوق تقدمة النائب فريد الخازن)، يوحنا مخلوف (لبيار كرم تقدمة ميشال مخلوف)، جرجس عميرة (لنايف علوان تقدمة فهد دعبول)، انطونيــوس خريش (لرودي رحمة تقدمة السيدة هيام صقر)، الياس الحــويك (لنبيل بصبوص تقدمة المحامي لوران عون).
ووزعت على هامش الاحتفال مطبوعات اعدتها رابطة قنوبين واتحاد بلديات قضاء بشري والجامعة الاميركية للتكنولوجيا A.U.T.


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mardi 3 septembre 2013

appel du card. Raï au pape


"Mettre fin à la tragédie des peuples arabes"

ROME, 23 août 2013 (Zenit.org) - Le cardinal Béchara Boutros Raï, patriarche d'Antioche des maronites, en appelle au pape François pour « mettre fin à cette tragédie des peuples arabes ».

Au micro de Radio Vatican, le cardinal lance en effet un appel « au Saint-Père, qui seul parle de paix et de pacification » : « Il faut que le Saint-Siège puisse agir et mettre fin à cette tragédie des peuples musulmans, que les chrétiens sont en train de payer et de payer cher ».

« Nous avons perdu en Irak un million de chrétiens sur un million et demi, sous un silence total de la communauté internationale », poursuit-il.

Que ce soit en Syrie, en Égypte, en Irak, le cardinal dénonce une guerre opposant des groupes musulmans – sunnites et chiites en Irak et en Syrie ou fondamentalistes et modérés en Égypte – mais dont le prix fort est payé « par les chrétiens », comme s'ils étaient « le bouc émissaire ».

Les chrétiens, poursuit-il, qui vivent « depuis 1400 ans avec les musulmans », et qui ont apporté au monde musulman « leurs valeurs humaines, morales » sont en train « de voir la destruction totale » de ce qu'ils ont construit durant des siècles.

Pourtant, ils ne demandent que « la sécurité et la stabilité », explique le cardinal : les chrétiens sont « avec les institutions, ils respectent les autorités ». Évoquant l'Égypte, il souligne que les chrétiens sont « pour une Égypte réformée, une Égypte démocratique, qui respecte les droits humains » et ils s'opposent donc à un pouvoir qui mettrait en place « la charia ».

« Il faut trouver une solution à tous ces problèmes », insiste-t-il.

Un sommet à Amman sur les défis des chrétiens arabes

3/9/2013-Un sommet à Amman sur les défis des chrétiens arabes
Voulu par Sa Majesté le roi Abdallah II de Jordanie, un sommet international se tient ces mardi et mercredi, du 3 au 4 septembre , dans la capitale du royaume hachémite. Il s'agit de traiter les enjeux auxquels sont confrontés les arabes chrétiens : guerres, attentats, enlèvements, profanations, émigration…Une occasion pour les Eglises d'Orient de se faire entendre davantage sur la scène internationale, à l'heure où pèse la crainte d'un embrasement régional . Un sommet donc avec la Syrie en toile de fond.

Pour que la voix des chrétiens du Moyen-Orient soit entendue

Ces assises « les défis des chrétiens arabes » ont été évoquées le 29 août lors de la rencontre au Vatican entre le pape François et le roi Abdallah II de Jordanie, promoteur de l'initiative (le principal commanditaire en est le prince Ghazi ben Muhammad, conseiller du Roi pour les affaires religieuses et des droits culturels). Dans la brochure officielle, les organisateurs introduisent que « le Moyen-Orient est le berceau du christianisme, mais les bouleversements récents ont confronté les communautés chrétiennes à de graves défis dans la région. » En conséquence, la conférence vise à réunir les chefs de toutes les Eglises chrétiennes du Moyen-Orient afin, expliquent les organisateurs, « de leur donner une voix qui sera entendue sur la scène mondiale. » Et de préciser que « ce n'est qu'en identifiant clairement, en discutant et en se documentant que des solutions à ces défis peuvent être trouvées pour, si Dieu le veut, assurer de manière continue la sécurité et la prospérité du christianisme au Moyen-Orient reconnu comme une partie indélébile et essentielle de la riche tapisserie du Moyen-Orient. »

Pas moins de 70 patriarches, délégués patriarcaux, évêques, prêtres et autres responsables de l'ensemble des communautés chrétiennes de la région sont réunis pendant deux jours dans le cadre de différentes sessions d'étude dédiées, notamment, aux récents développements de la situation en Egypte, en Syrie, en Irak, au Liban, en Irak, en Jordanie et à Jérusalem. La listes des participants est longue mais notons – en plus du cardinal Jean-Louis Tauran, Président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, et qui représente le Saint-Siège – la présence de S.B. Fouad Twal (Patriarche latin de Jérusalem), de S.B. Théophilos III (patriarche orthodoxe de Jérusalem), de S.B. Nourhanne Maniougan (patriarche arménien orthodoxe). Participera également le patriarche grec orthodoxe d'Antioche, Yohanna X al-Yazigi, résident à Damas et frère du Métropolite d'Alep, Boulos al-Yazigi, enlevé en avril dernier par des ravisseurs encore aujourd'hui inconnus, en compagnie du Métropolite syro orthodoxe d'Alep, Gregorios Yohanna Ibrahim.

Les chrétiens d'Orient main dans la main

Avec les violences dont les chrétiens sont victimes en Egypte, en Irak et la crise syrienne au cœur, les chrétiens endurent. L'actualité régionale est de plus en plus tendue, les communautés chrétiennes partagent le sort de tous face à la violence des combats et des attentats mais qui plus est, se voient souvent dénier la qualité de citoyens.
Les chefs des Eglises chrétiennes ont fait front uni de l'Irak au Liban, de la Syrie en Terre Sainte, pour s'élever contre les risques encourus par leurs fidèles si une intervention armée étrangère doit avoir lieu en Syrie.

La levée de bouclier n'a pas tardé. Le Patriarche latin de Jérusalem s'interroge sur la légitimité d'éventuelles frappes. L'évêque d'Alep, Mgr Antoine Audo évoque un risque d'une « guerre mondiale ». Le patriarche maronite Bechara Boutros Raï a accusé « des pays, surtout de l'Occident mais aussi de l'Orient » de « fomenter tous ces conflits ». « Nous sommes en train de voir la destruction totale de ce que les chrétiens ont pu construire durant 1 400 ans de cohabitation avec les musulmans », a-t-il estimé. Et tout aussi fort, le patriarche irakien Louis Raphaël Sako, patriarche des chaldéens, dénonce une opération apte « à faire exploser un volcan destiné à emporter l'Irak, le Liban, la Palestine. Et peut-être que quelqu'un veut précisément cela. » La peur que « le scénario de l'Irak se répète » est constamment évoquée, de même que la perte d'une « laïcité » qui rendait vivable la cohabitation au Moyen-Orient.

Main dans la main, de tout le Moyen-Orient, les Eglises se sont senties soutenues par l'appel du Pape pour une journée de jeûne et de prière, le 7 septembre. L'agence vaticane Fides rapporte que l'appel « a fait brèche dans les cœurs à tous les niveaux, chez les évêques comme chez les simples fidèles. Les communautés chrétiennes en Syrie, au Moyen-Orient et celles de la diaspora sont heureuses et se préparent à s'unir au jeûne et à la prière. »

Christophe Lafontaine ( site web du Patriarcat latin de Jérusalem)
(Photo: olivier du Jardin de Gethsémani)
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Syrie : les responsables chrétiens du Moyen-Orient unis au pape


Dans la prière pour la paix le 7 septembre

ROME, 2 septembre 2013 (Zenit.org) - Les responsables chrétiens des Églises orientales accueillent et relancent l'appel à une « Journée de jeûne et de prière » pour la paix en Syrie et dans le monde, lancé par le pape François lors de l'angélus d'hier, dimanche 1er septembre (cf. Zenit du 1er septembre 2013).

L'agence vaticane Fides rapporte que l'appel « a fait brèche dans les cœurs à tous les niveaux, chez les évêques comme chez les simples fidèles. Les communautés chrétiennes en Syrie, au Moyen-Orient et celles de la diaspora sont heureuses et se préparent à s'unir au jeûne et à la prière ».

Hier, le cardinal Bechara Rai, patriarche d'Antioche des Maronites, a rendu visite au patriarche grec orthodoxe d'Antioche, Youhanna Yazigi, et tous deux se sont déclarés « profondément réconfortés par l'appel du pape », s'engageant à sensibiliser leurs communautés respectives en vue de la prière commune.

Dans une déclaration conjointe publiée après la rencontre, les deux patriarches demandent « à tous les pays étrangers de la région ou plus éloignés d'œuvrer en faveur de la résolution du conflit par des moyens pacifiques et diplomatiques ».

Jugeant « inacceptable que quelqu'un détruise la vie des syriens », ils affirment leur opposition « à toute intervention armée étrangère en Syrie », soulignant que la guerre « ne porte que destruction et ruine ».

lundi 2 septembre 2013

بطريرك الراعي زار البطريرك اليازجي



يوم الأحد 1 أيلول 2013

بكركي, 2 سبتمبر 2013 (زينيت) - زار البطريرك الماروني الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي بطريرك انطاكيا وسائر المشرق للروم الارثوذكس يوحنا العاشر يازجي، في المقر البطريركي في البلمند، يرافقه القيم البطريركي المونسينيور جوزيف بواري والمسؤول الاعلامي المحامي وليد غياض، وكان في استقبالهم الى اليازجي رئيس دير سيدة البلمند الاسقف غطاس هزيم ومطران طرطوس اثاناسيوس فهد وكهنة وشمامسة.

بعد اللقاء قال البطريرك الراعي: "تشرفت بزيارة غبطة البطريرك اليازجي لاقول له الحمد لله على سلامته من جهة ولاعلان تأييدنا الكامل لما تضمنه مؤتمره الصحافي، الذي عقده امس، من جهة اخرى. فنحن معه بكل الكلمات الصادرة عنهم، خصوصا اننا نطالب جميعا باستمرار بعدم اعتماد حلول السيف والنار في العالم، لاسيما في سوريا، كما اننا نطالب باستمرار ان تحل النزاعات الموجودة بالطرق السلمية والديبلوماسية والسياسية لانه لا يجوز لاحد ان يقضي على حياة اي انسان. وكل حالات المآسي، من قتل وتهجير ونزوح، لا نقبل بها ضميريا ولا انسانيا، ولنا مطلب تجاه الدول الخارجية والاقليمية بحل النزاعات الموجودة بالطرق السلمية والديبلوماسية. ونحن ضد كل تدخل اجنبي في سوريا وضد استعمال الاسلحة واعتماد الحروب، لان ذلك لا يولد الا الدمار والخراب".

اضاف: "نضم صوتنا الى صوت البطريرك يازجي بالمطالبة بمعرفة مصير المطرانين المخطوفين يوحنا ابراهيم وبولس يازجي وسائر الكهنة والمدنيين المخطوفين، والافراج عنهم.

كما نطالب بحاجتنا لتقدم لغة الحوار والسلام، واطفاء الاحقاد، ووضع أيدينا بأيدي بعض، اذ انه كما قال غبطة البطريرك يازجي نحن مسيحيين ومسلمين مواطنين في هذا العالم العربي وقد بنينا ثقافتينا معا، ونحن متجذرين في هذا الشرق منذ اكثر من الفي سنة، وبنينا معا حضارة العيش الواحد وثقافة الاعتدال والانفتاح والديموقراطية وحقوق الانسان، ولا نريد للحرب ان تمحي ما بيننا منذ آلاف السنين".

تابع: "نحن نريد الحفاظ على البلاد، ولن نكون يوما وسيلة للحرب والتداول بالأسلحة. اذ ان حضارتنا ليست حضارة استيراد حرب. لقد بنينا مجتمعا فيه المحبة والاخلاص والتعاون، وهويتنا في لبنان وسوريا والعالم العربي فيها شيئ من الهوية الاسلامية كما ان هوية الاسلام في هذه الدول فيها شيئ من الهوية المسيحية. ونحن نأخذ على عاتقنا مسؤولية التعريف عن الهوية الاسلامية كما انهم يبادلوننا الفعل ذاته. ونحن لا نريد سياسة تفصل في ما بيننا وتقطع ما بنيناه معا".

تابع: "لقد زرنا البطريرك يازجي لنؤكد تأييدنا لكل ما تفضل به في مؤتمره الصحافي، فنحن دعاة السلام والمحبة والتفاهم والحوار ضد كل النزاعات الموجودة. ونتمنى السلام لكل اهلنا وابنائنا بكنائسنا في سوريا، ونشكر البطريرك اليازجي على وجوده الدائم بينهم، وزيارته لهم وتفقده اياهم، لاننا كموارنة لدينا ثلاث ابرشيات في سوريا في الشام وحلب واللاذقية".

وأكد غبطته ان زيارته اليوم هي "لحمل سلامنا لكل المسيحيين والشعب السوري واخوتنا الموارنة في أبرشياتهم. ونتمنى ان يعم السلام في سوريا وكل الشرق كما في العراق ايضا ومصر وغيرها".

Fwd: التدخّل العسكري ضدّ سوريا هو كارثة- أساقفة يحذّرون من خطر اندلاع حرب عالمية


بقلم ألين كنعان

سوريا, 29 اغسطس 2013 (زينيت) - حذّر المطران أنطوان أودو مطران حلب للكلدان من خطر اندلاع حرب عالمية إذا قام الغرب بأي تدخّل عسكري في سوريا وذلك منذ الاثنين الماضي في 26 آب 2013 ولم يكن وحده من أُصيب بالذعر حيال هذه الخطوة التي ستكلّف الكثير وسيمتدّ سمّها على لبنان والعراق وفلسطين. وبحسب وكالة فيدس الفاتيكانية فقد عبّر عن ذلك أيضًا بطريرك بابل للكلدان لويس روفائيل الأوّل ساكو ووصف هذه الحالة بالكارثة مشيرًا إلى أنّه سيكون "كإنفجار بركان يغطي العراق ولبنان وفلسطين ولا بدّ من أنّه يوجد من يرغب بالقيام بذلك".

وأضاف البطريرك ساكو قائلاً: "بلادنا لا تزال تعاني الأزمة الاقتصادية وعدم الاستقرار والتفجيرات والمشاكل الأمنية" مذكّرًا بالتجربة التي عاشها مسيحيو العراق بعد عشرة أعوام من الهجوم الذي قام به الغرب من أجل الإطاحة بصدام حسين. وأشار إلى أن الوضع في سوريا هو أخطر من العراق لأنّ المعارضة مفكّكة ومجموعاتها تقاتل بعضها بعض بالإضافة إلى الانتشار الكثيف للميلشيات الجهادية في البلاد.

ورأى البطريرك أنّ الأساليب المعتمَدة من قبل الغرب من أجل التدخّل العسكري في سوريا تبدو مضلّلة مذكّرًا أنّ الغرب تدخّل في العراق باعتبارهم أنّ صدّام حسين يملك أسلحة دمار شامل ولم يعثروا بحسب رأيه على أيّ منها. من هنا، شدّد من جديد على ضرورة البحث عن الحلول من خلال خلق فرص للحوار بين الأطراف المتنازعة والاستماع إلى ما تريده غالبية الشعب السوري.

من جهة أخرى، أعرب الرهبان في دير مار موسى إلى وكالة فيدس عن رغبتهم بأن تتحرّك البلدان الغربية بصورة إيجابية من دون استخدام العنف كوسيلة للحوار وإسكات الأسلحة، هم من يعيشون بحالة من العذاب الشديد جرّاء الأحداث المتفاقمة. وقد عاشوا يوم 27 آب يوم مميزّ من الصلاة والصوم على نية الأب باولو دالوليو المعتقل في رقة ومن أجل أن يتحقّق الحوار بين المسلمين والمسيحيين وليحلّ السلام في البلاد.

كذلك، أخبرت ميريد ماغواير الحائزة على جائزة نوبل للسلام بعد أن قامت برسالة سلام في أيار الفائت في سوريا أنها التقت بالكثير من الأشخاص والجماعات الذين يعملون على إحلال السلام والمصالحة وإيجاد حل سياسي للأزمة السورية التي تستعرّ نيرانها بسبب القوات الخارجية التي تموّلهم لتحقيق مصالحها الخاصة.

L'observatoire de la Christianophobie | Égypte : le dernier bilan des pogroms antichrétiens

http://www.christianophobie.fr/breves/egypte-le-dernier-bilan-des-pogroms-antichretiens
2/9/2013-Égypte : le dernier bilan des pogroms antichrétiens

Selon un entretien accordée par l'évêque orthodoxe Raphael, secrétaire du Saint Synode de l'Église copte orthodoxe, à MidEast Christian News le 30 août dernier, 82 églises ont été incendiées lors des pogroms antichrétiens lancés, du 14 au 16 août, par les partisans du Président déposé Morsi, dont 32 furent entièrement détruites…

Source : MidEast Christian News


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Les chretiens d'orient, nouvelles de la Riposte catholique du 2/9/2013


  • L'Église et les musulmans : une lettre ouverte de l'abbé Guy Pagès au pape François
  • Pape François : journée de prière et de jeûne pour la Syrie
  • Égypte : une église attaquée hier à Port Saïd
  • Non à l'intervention militaire en Syrie : plus de 7 000 signataires…
  • Égypte : le dernier bilan des pogroms antichrétiens
  • Égypte : la fureur christianophobe des islamistes en images
  • dimanche 1 septembre 2013

    La triple peine des chrétiens d’Orient | La-Croix.com

    29/8/2013-La triple peine des chrétiens d'Orient | La-Croix.com

    Un prêtre européen vivant de longue date à Jérusalem utilise une formule frappante lorsque des visiteurs s'étonnent de la présence de chrétiens au Proche-Orient : « On me demande comment ces Arabes sont &devenus chrétiens. Je réponds qu'il faut plutôt se demander comment ces chrétiens sont devenus arabes. » Derrière ces mots, il y a l'expression d'une vérité simple : les communautés chrétiennes étaient présentes dans cette région du monde bien avant qu'elle ne soit conquise au VIIe  siècle par les forces arabes et musulmanes. Elles sont chez elles sur ce que l'on nomme trop facilement « terre d'islam ».

    Dans les événements tragiques que traversent actuellement la Syrie, l'Égypte ou l'Irak, les communautés chrétiennes endurent en quelque sorte une triple peine. Elles partagent le sort de tous face à la violence des combats et des attentats. Mais, en outre, elles se voient dénier la qualité de citoyens par les extrémistes pour qui être syrien ou égyptien signifie être musulman. Enfin, elles sont critiquées, y compris en Europe, pour leur refus de s'engager contre le régime Assad en Syrie ou le pouvoir militaire en Égypte.

    De fait, ces régimes – tout comme hier celui de Saddam Hussein en Irak – apparaissent à de nombreux chrétiens de ces pays comme un mal moindre que celui de pouvoirs islamistes. Mais là n'est pas la seule explication des nombreux appels à la concorde nationale lancés par les responsables des Églises chrétiennes de ces pays. C'est aussi en raison de la conviction qu'il n'y aura pas de paix durable si un camp en écrase un autre. C'est ce qu'ont voulu dire hier le pape François et le roi Abdallah de Jordanie en affirmant que « la voie du dialogue et de la négociation entre toutes les composantes de la société syrienne, avec l'appui de la communauté internationale, est l'unique option pour mettre fin au conflit et aux violences qui provoquent chaque jour la perte de nombreuses vies humaines, surtout parmi la population sans défense ». De cette phrase, il faut retenir quelques mots. Le dialogue est « l'unique option ». Quant à la communauté internationale, on attend d'elle un « appui » et non des frappes.

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    Le pape demande une journée de prière et de jeûne pour la Syrie | La-Croix.com


    1/9/2013-Les responsables religieux unis contre une intervention militaire en Syrie

    «  Que le cri de la paix s'élève pour arriver au cœur de tous. Plus ja mais la guerre ! » Après avoir lancé un vibrant appel en faveur de la fin du conflit syrien, lors de l'Angélus, dimanche 1er septembre, le pape François a annoncé une « journée de jeûne et de prière » pour la paix dans ce pays, au Moyen-Orient et dans le monde. Elle aura lieu samedi 7 septembre, veille de la célébration de la Nativité de Marie, « Reine de la Paix ». 

    De 19 heures à minuit, le pape se tiendra en prière pour la paix, place Saint-Pierre, a-t-il précisé, invitant l'ensemble des chrétiens, mais aussi les croyants d'autres religions ainsi que les non-croyants, à se joindre à cette journée, afin de former « une chaîne qui unisse toutes les femmes et les hommes de bonne volonté ».

    Se disant « le cœur (…) profondément blessé par ce qui se passe en Syrie », et marqué par « les terribles images de ces derniers jours » montrant des Syriens victimes de gaz, le pape a condamné avec « une fermeté particulière » l'utilisation des armes chimiques. Il a notamment mis en garde les hommes devant le « jugement de Dieu et le jugement de l'histoire auquel on ne peut pas échapper ».

    « La violence appelle la violence »

    Alors que le président Hollande est déterminé à « punir » le régime de Bachar Al Assad, le pape a par ailleurs rappelé que « la guerre appelle la guerre, la violence appelle la violence », et invité la communauté internationale à « promouvoir, sans plus d'hésitation, des initiatives claires (…) basées sur le dialogue et la négociation ».

    Cet appel survient alors que, la veille, samedi 31 août, il avait réuni autour de lui, de manière assez inhabituelle, plusieurs proches collaborateurs dont son secrétaire d'État sortant le cardinal Tarcisio Bertone, pour parler du conflit et envisager certaines « initiatives » du Saint-Siège pour la paix en Syrie.

    Jeudi déjà, après l'audience officielle avec le roi Abdallah II de Jordanie, un communiqué du Saint-Siège avait souligné que le dialogue et la négociation avec « l'appui de la communauté internationale » étaient « l'unique option » pour mettre fin au conflit. 

    Mardi 3 septembre, débutera d'ailleurs, à Amman, capitale jordanienne, un sommet des 70 responsables des Églises et communautés chrétiennes du Moyen-Orient sur la situation dans la région, en présence du président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le cardinal Jean-Louis Tauran.

    Toujours aucune nouvelle des évêques syriens enlevés

    Le patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, sa Béatitude Jean X d'Antioche, a lui aussi envoyé vendredi 30 août un long appel à « tous les États concernés à se hisser, directement ou indirectement, au-dessus de leurs propres intérêts étroits et à aider à préparer en Syrie l'assise appropriée pour renforcer les fondements de la solution politique pacifique ».

    Depuis le Liban, il a évoqué le sort des deux évêques syriens enlevés il y a quatre mois, Jean Ibrahim et Paul Yazigi, et appelé la communauté internationale à « une aide réelle ».

    Malgré tous les efforts déployés, déplore-t-il, « nous n'avons pas réussi à avoir des informations attestées sur ce dossier "humain" ». « Nous sommes aussi très perplexes, ô combien perplexes, du caractère limité des informations recueillies à propos de cet enlèvement (…) Le silence et l'occultation vont nous rendre encore plus déterminés et insistants à demander la libération des deux évêques, et de tous les enlevés », a-t-il ajouté.

    De son côté, l'Aide à l'Église en détresse a avancé sa semaine de prière annuelle, prévue initialement en octobre, pour la tenir cette semaine « pour le peuple syrien et pour la paix ».


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