Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 6 août 2015

Le pape réclame la libération du jésuite Paolo Dall’Oglio | La-Croix.com - Rome

Le pape réclame la libération du jésuite Paolo Dall'Oglio | La-Croix.com - Rome

Le pape réclame la libération du jésuite Paolo Dall'Oglio

Après avoir rappelé que, « dans quelques jours, aura lieu le deuxième anniversaire de l'enlèvement, en Syrie, du P. Paolo Dall'Oglio », le pape a lancé, dimanche 26 juillet, depuis une fenêtre du palais apostolique place Saint-Pierre, un « appel affecté et pressant pour la libération de ce religieux estimé ».

Jusqu'à présent, le Vatican avait été particulièrement discret pour demander la libération de ce jésuite italien de 60 ans, qui a été enlevé le 30 juillet 2013 près de Raqqa, la « capitale » de l'État islamique (EI), dans le nord de la Syrie. L'appel très clair du pape, prononcé dimanche, laisse penser qu'il repose sur des informations solides provenant du réseau de relations que la diplomatie vaticane a tissé dans la région.

Le P. Dall'Oglio était revenu clandestinement dans le pays pour soutenir la rébellion, après avoir été expulsé le 12 juin 2012 par le régime de Bachar Al Assad pour avoir publié sur le site Internet du monastère un an plus tôt des solutions pacifiques pour sortir de la guerre civile.

« Je ne peux pas oublier non plus les évêques orthodoxes enlevés en Syrie et toutes les autres personnes qui, dans des régions de conflit, ont été enlevées », a poursuivi le pape François en référence aux deux évêques orthodoxes d'Alep – Mgr Boulos Yazigi de l'Église orthodoxe d'Antioche, et Mgr Mar Gregorios Youhanna Ibrahim de l'Église syrienne orthodoxe –, enlevés fin avril 2013 et dont on reste également sans nouvelles. Le pape a souhaité « un engagement renouvelé des autorités locales et internationales compétentes afin que nos frères retrouvent vite la liberté ».

 A lire : Un an après son enlèvement, toujours pas de nouvelles du P. Paolo Dall'Oglio  

Des nouvelles contradictoires

Depuis deux ans, les nouvelles demeurent contradictoires quant au sort du P. Dall'Oglio, refondateur de Mar Moussa (monastère syrien-catholique, dans le désert au nord de Damas) et artisan du dialogue islamo-chrétien en Syrie. 

Certains assurent qu'il aurait été tué par les djihadistes de Daech ; d'autres qu'il serait toujours vivant et détenu dans une prison syrienne, à Raqqa. C'est ce qu'affirmait à La Croix en juin dernier le P. Jens, qui a vécu une douzaine d'années auprès du P. Dall'Oglio dans la communauté oecuménique Al-Khalil (« l'ami de Dieu », en arabe) à Mar Moussa. Ce moine d'origine allemande est installé depuis 2012 dans l'ancien monastère Deir Mariam à Souleymanié (Kurdistan irakien) où il héberge, depuis un an, une quinzaine de familles chrétiennes de Mossoul et Karakosh ayant fui Daech.

Quant au nonce apostolique en Syrie, Mgr Mario Zenari, il confiait sur Radio Vatican en juillet 2014, qu'« il n'y a malheureusement toujours aucune preuve concrète, sécurisée et fiable pour étayer une hypothèse ou l'autre ».

En 2014, la famille du P. Dall'Oglio avait diffusé un message vidéo, relayée par le Vatican, s'adressant aux responsables de sa disparition et aux autorités syriennes : « Nous demandons aux responsables de la disparition d'un homme bon, d'un homme de foi, d'un homme de paix, d'avoir la dignité de nous faire connaître son sort. Nous voudrions pouvoir à nouveau le serrer dans nos bras, mais nous sommes aussi prêts à le pleurer. » Lundi 27 juillet sur Radio Vatican, au lendemain de l'appel du pape, Francesca Dall'Oglio, la sœur du P. Dall'Oglio, a vivement remercié le pape François pour la « consolation » qu'apporte ce message.

Une messe sera célébrée mercredi 5 août, jour anniversaire de l'enlèvement de Paolo en 2013, à l'église saint Ignace, dans le 7ème arrondissement de Paris.



Envoyé de mon Ipad 

L’ancien évêque des arméniens-catholiques de France élu patriarche | La-Croix.com - Carnet

L'ancien évêque des arméniens-catholiques de France élu patriarche | La-Croix.com - Carnet

L'ancien évêque des arméniens-catholiques de France élu patriarche

Mgr Grégoire Ghabroyan, évêque émérite de la Sainte-Croix de Paris des arméniens-catholiques, a été élu samedi 24 juillet à Bzommar (Liban), vingtième patriarche de l'Église arménienne-catholique. Succédant au patriarche Nersès Pierre XIX Tarmouni, mort le 25 juin dernier, Mgr Ghabroyan, dont l'élection a été ratifiée samedi par le pape François, a choisi le nom de Pierre XX.

Né en 1934 à Alep (Syrie), le nouveau patriarche a étudié au séminaire de Bzommar puis au collège des frères maristes de Jounieh (Liban), avant de rejoindre le Collège pontifical arménien à Rome. Il est diplômé en philosophie et en théologie à l'Université pontificale grégorienne.

Ancien évêque à Paris

Ordonné prêtre en 1959, il est nommé préfet des études au séminaire de Bzommar, l'année suivante. De 1962 à 1969, il est recteur de l'Institut Mesrobian au Liban, avant de devenir recteur du séminaire de Bzommar jusqu'en 1975.

Nommé exarque apostolique de France en 1977, il est ordonné évêque en 1977 par le patriarche Pierre XVII. En 1986, l'exarchat apostolique était élevé au rang d'éparchie (diocèse) – sous le nom de Sainte-Croix de Paris des arméniens – et Mgr Ghabroyan en devenait le premier évêque. Il s'était retiré 2013 à l'âge de 78 ans. Mgr Jean Teyrouz lui avait alors succédé.

Le 25 juin dernier, après la mort du patriarche Nersès Pierre XIX, Mgr Ghabroyan était devenu administrateur patriarcal en tant que plus ancien des évêques membres du synode permanent.

Les « grandes épreuves au Moyen-Orient »

Le synode des évêques arméniens-catholiques était réuni depuis le 14 juillet dernier au couvent de Bzommar pour élire un successeur au patriarche Nersès Bedros XIX Tarmouni, décédé le 25 juin dernier à l'âge de 75 ans. C'est Mgr Ghabroyan qui présidait le synode, conformément au code de droit canon des Églises orientales, étant le plus ancien des évêques membres du synode permanent.

Dès le lendemain de cette élection, le pape François l'a ratifiée, accordant selon la tradition la communion ecclésiastique au nouveau patriarche de Cilicie des arméniens.

Dans un message, le pape a fait part de sa « profonde joie » à la suite de cette élection qui « arrive à un moment où votre Église est confrontée à certaines difficultés et à de nouveaux défis, comme en particulier la situation d'une partie des fidèles arméniens-catholiques qui traversent de grandes épreuves au Moyen-Orient ».

450 000 arméniens-catholiques

Il se dit convaincu que le nouveau patriarche, « saura, avec une sagesse tout évangélique, être le Pater et Caput, le Bon Pasteur de la portion du Peuple de Dieu qui lui a été confiée ».

L'Œuvre d'Orient a, de son côté, salué « un ami à l'intelligence pétillante et au grand cœur ».

La cérémonie d'intronisation est prévue mercredi 29 juillet au couvent de Boummar, siège du Patriarcat arménien-catholique, au Liban, rapporte Radio Vatican.

L'Église arménienne-catholique trouve son origine dans l'élection comme patriarche, en 1740, de l'archevêque arménien-grégorien d'Alep, reconnue alors par le pape Benoît XIV. Le nouveau patriarche s'installe alors au Mont-Liban, tandis que son successeur se fixera à Bzommar qui devient un centre de rayonnement pour le Liban, la Cilicie, la Mésopotamie et l'Égypte.

Les arméniens-catholiques sont aujourd'hui 450 000, principalement au Moyen-Orient (Liban notamment) mais aussi en diaspora, surtout en Europe occidentale et en Amérique (30 000 en France).



Envoyé de mon Ipad 

Chrétiens d'Orient ACTUALITÉS



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Google Alerts <googlealerts-noreply@google.com>
Date: 28 juillet 2015 12:04:49 UTC+3

Chrétiens d'Orient ACTUALITÉS
La Nouvelle Gazette Française
Le n°75 de la revue Diplomatie du mois de juillet/août consacre tout un dossier aux chrétiens d'Orient et leur histoire ainsi que leur situation à travers ...
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent
WEB
Centre Catholique d'Information
Pas de repli ni de disparition des chrétiens d'Orient », assure Raï, qui invite « chaque partie politique à nommer son candidat à la présidence qui soit ...
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent
Le 15 août les cloches sonneront pour les chrétiens d'Orient
Le 15 août les cloches sonneront pour les chrétiens d'Orient. Article de Christine Tasin. Ce blog est privé. L'accès aux articles est réservé aux ...
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent

Arméniens catholiques : Grégoire Ghabroyan Pierre XX, nouveau patriarche

Rappel

Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 27 juillet 2015 22:50:12 UTC
Arméniens catholiques : Grégoire Ghabroyan Pierre XX, nouveau patriarche

Election du nouveau patriarche et « communion ecclésiastique » accordée par le pape François.

Anita Bourdin

Rome, (ZENIT.org)

Mgr Grégoire Ghabroyan, évêque émérite de l'Eparchie de France, a été élu nouveau patriarche de l'Eglise arménienne catholique, a annoncé samedi 25 juillet 2015, le site armenews.com. Il a choisi le nom de Pierre, il sera le XXe patriarche catholique arménien.

Le pape François lui a accordé « la communion ecclésiastique sollicitée, conformément à la tradition de l'Eglise et aux normes en vigueur ».

Dans un message, au nouveau patriarche Grégoire Pierre XX, le pape François évoque en effet « une profonde joie » après cette élection. Il dit s'unir « à tous les fidèles du patriarcat » pour exprimer ses « fraternelles et cordiales félicitations ».

« J'implore sur vous, l'abondance des dons divins afin que votre nouveau ministère porte de nombreux fruits », ajoute le pape pour qui cette élection coïncide avec un moment où cette Eglise « est confrontée à certaines difficultés et à de nouveaux défis, comme en particulier la situation d'une partie des fidèles arméniens catholiques qui traverse de grandes épreuves au Moyen-Orient ».

« Cependant, illuminé par la lumière de la foi au Christ Ressuscité, notre regard sur le monde est plein d'espérance et de miséricorde, car nous sommes certains que la Croix de Jésus est l'arbre qui donne la vie », ajoute le pape qui se dit « convaincu » que le nouveau patriarche, « en communion avec les vénérables Pères du Synode, grâce à l'aide de l'Esprit-Saint, saura, avec une sagesse tout évangélique, être le "Pater et Caput " (Père et tête, ndlr), le Bon Pasteur de la portion du peuple de Dieu qui lui a été confiée ».

« Les nombreux martyrs arméniens et saint Grégoire de Narek, Docteur de l'Eglise, ne manqueront pas d'intercéder pour vous », ajoute la pape. Et il adresse à Mgr Grégoire Ghabroyan « de grand cœur la Bénédiction apostolique qu'il étend à tout le patriarcat ».

L'installation du nouveau patriarche arménien catholique aura lieu le 9 août, au Liban. Il portera le titre de « Catholicos-Patriarche de Cilicie des Arméniens ».

Le Siège patriarcal est situé au couvent de Bzommar et sa résidence à Beyrouth.

Grégoire Ghabroyan est né le 15 novembre 1934 à Alep en Syrie. Il a été ordonné prêtre le 28 mars 1959, nommé évêque le 3 janvier 1977. Il a été consacré évêque le 13 février 1977.

Il a fait ses études au petit séminaire de l'institut du clergé patriarcal de Bzommar ; puis au collège des frères maristes de Jounieh (Liban) ; au Collège pontifical léonien arménien de Rome ; et à l'Université pontificale grégorienne (PUG) de Rome.

Ses différents ministères ont été : directeur de l'école Saint-Mesrob à Bourj-Hammoud (1960 - 1969), recteur du petit séminaire de Bzommar (1969 - 1976), économe général de l'lnstitut du clergé patriarcal de Bzommar (1976). exarque apostolique arménien de France (1977 - 1986) puis éparque de ce même diocèse (1986 - 2013). Depuis sa retraite, il résidait en région parisienne.

Son prédécesseur, le patriarche Nersès Bedros XIX Tarmouni, est décédé il y a un mois, le 25 juin d'une crise cardiaque, à l'hôpital Libanais-Geitaoui de Beyrouth, à l'âge de 75 ans.

A l'occasion du centenaire du génocide arménien perpétré en 1915, le patriarche Nersès Bedros XIX avait affirmé le 21 avril dernier que « l'année 2015 est d'une importance capitale pour tous les Arméniens du monde car non seulement le peuple arménien célébrera cette commémoration, partout dans le monde, mais elle est l'occasion pour lui de revendiquer le droit et la justice ».

Le 12 avril, il concélébrait la messe du centenaire du génocide et de la proclamation de saint Grégoire de Narek (950-1005) comme docteur de l'Eglise : « le plus aimé et le plus lu parmi les saints du peuple arménien », a souligné le patriarche.

Il a prononcé en effet une allocution sur le nouveau « docteur », au terme de cette messe du Centenaire du "martyre" arménien célébrée par le pape François dimanche 12 avril, en la basilique Saint-Pierre.

Le pape lui a rendu un hommage appuyé.

Syrie : appel du pape François à la libération du P. Paolo Dall’Oglio

Rappel

Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 27 juillet 2015 22:50:12 UTC+3

Syrie : appel du pape François à la libération du P. Paolo Dall'Oglio

Appel du pape à la libération des otages, après l'angélus de ce dimanche 26 juillet, place Saint-Pierre.

Rédaction

Rome, (ZENIT.org)

« Dans quelques jours, cela fera deux ans que le père Dall'Oglio a été enlevé en Syrie. Je lance un vibrant et pressant appel pour la libération de cet estimable religieux », a déclaré le pape François en italien.

Il a ajouté immédiatement : « Je ne saurais également oublier  les évêques orthodoxes enlevés en Syrie et toutes les autres personnes qui, dans les zones de conflit, ont été séquestrées. »

Il en appelle à la Communauté internationale et locales : « J'espère de nouveaux efforts des autorités locales et internationales compétentes, afin que nos frères recouvrent bientôt leur liberté. »

Il a invité les dizaines de milliers de personnes présentes Place Saint-Pierre à prier tout de suite avec lui à ces intentions: « Avec affection et participation à leurs souffrances, portons-les dans nos prières et prions tous ensemble la Vierge Marie: Ave Maria... »

Le père jésuite italien Paolo Dall'Oglio a en effet disparu depuis le 28 juillet, près de Raqqa, en Syrie: l'enlèvement a été confirmé par la "Farnesina", le ministère italien des Affaires étrangères, le 6 août suivant. Ensuite, des nouvelles contradictoires ont été diffusées, laissant la famille et ses confrères de la Compagnie de Jésus dans l'incertitude.

La Farnesina avait affirmé qu'il avait été enlevé par le groupe alors appelé "Etat islamiste Irak et Syrie".

Le père Dall'Oglio, qui a vécu 30 ans en Syrie, en a été expulsé en 2012 par le régime de Damas après avoir aidé les victimes de la répression gouvernementale dans un monastère du massif de l'Anti-Liban. Son enlèvement est donc considéré comme un paradoxe, puisqu'il n'avait pas caché sa sympathie pour les rebelles. Il a notamment fondé la communauté al-Khalil, une communauté spirituelle interreligieuse pour la promotion du dialogue entre musulmans et chrétiens.

Dès le 3 août 2013, le cardinal préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, Leonardo Sandri, a lancé un appel en faveur de la paix en Syrie et du père Paolo Dall'Oglio, mais aussi des deux métropolites d'Alep enlevés le 22 avril 2013, le métropolite syro-orthodoxe Mar Gregorios Yohanna Ibrahim et le métropolite gréco-orthodoxe Boulos al-Yazigi, et de deux autres prêtres.
Le P. Jacques Mourad, de la même communauté que le P. Dall'Oglio, a été kidnappé,  ainsi qu'un chrétien âgé de 37 ans originaire d'Alep, dans la zone de Homs le 21 mai dernier. Il était connu et apprécié dans la région de Al-Qaryatayn, où il vivait dans le monastère de Mar Elian (Saint Élie).

Le père Mourad habitait dans le village de Al-Quaryatayn, non loin de Homs, depuis plus de dix ans. Depuis 1991, il avait contribué aux fouilles pour retrouver les vestiges de l'ancien monastère de Mar Elian, où il s'était ensuite installé.

Selon le nonce à Damas, Mgr Mario Zenari, en tout, six ecclésiastiques ont été enlevés parmi les 20 000 personnes enlevées depuis le début du conflit et l'on est sans nouvelles de personne.

ASIE/SYRIE – Bouclage du projet « Eau pour Alep



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 5 août 2015 13:40:26 UTC+3
ASIE/SYRIE – Bouclage du projet « Eau pour Alep »

Damas (Agence Fides) – Alep est de nouveau privée d'eau depuis le 31 juillet. Cette semaine est attendue une vague de chaleur qui portera les températures jusqu'à 45°C affirme un communiqué envoyé à l'Agence Fides par l'ONG italienne Aidons la Syrie qui, en compagnie des Frères maristes et du Centre missionnaire diocésain de Rome, a lancé un projet en vue de la distribution d'eau dans la deuxième ville syrienne.
Selon le communiqué, le projet extraordinaire « Eau pour Alep ! » a pu être bouclé deux semaines après son lancement, « la collecte de fonds ayant dépassé le budget initialement prévu pour sa réalisation, permettant son élargissement ».
Le but de l'initiative était de faire en sorte que certaines réalités d'Alep soient à même de faire face aux terribles crises produites par l'interruption de la distribution de l'eau qui frappe périodiquement les habitants de la deuxième ville de Syrie. L'opération a vu l'implication des Frères maristes d'Alep et de l'Eglise arménienne catholique présente dans la ville.
Les fonds recueillis – plus de 11.000 €uros – ont donc été utilisés pour doter les deux institutions d'appareillages permettant la distribution de l'eau au cours des fréquentes interruptions de la distribution normale.
En particulier, les Frères maristes ont pu acquérir un fourgon sur lequel ils ont installé un réservoir et une pompe – déjà en leur possession – pour distribuer l'eau dans les maisons de ceux qui ne parviennent pas à se la procurer. En sus, ils ont reçu un fond pour le carburant.
L'Eglise arménienne catholique s'est quant à elle dotée d'un fourgon avec un système permettant la distribution de l'eau (réservoir, pompe à gasoil et tubages), de 1.500 litres de gasoil pour faire fonctionner le puit présent dans la Paroisse de la Très Sainte Trinité, de 30 réservoirs – de 200, 500 et 1.000 litres selon les besoins – à installer dans les maisons des familles les plus pauvres ou en difficulté afin qu'elles puissent stocker l'eau lorsque la distribution est normale et utiliser ce stock pendant les suspensions du services – initiative initialement non prévue – et de fonds couvrant deux mois de fonctionnement de l'équipe de distribution de l'eau (rétribution des personnels, carburant pour le fourgon etc.).
L'activité de l'organisation sans but lucratif italienne Aidons la Syrie se poursuit afin de réaliser les projets actuellement en cours que sont le soutien alimentaire de la population d'Homs, l'aide à la Paroisse franciscaine d'Alep en vue de la conservation d'une salle d'étude pour les étudiants et le soutien à un centre pour enfants handicapés de Homs. D'autres projets sont en cours d'élaboration. (L.M.) (Agence Fides 05/08/2015)

mardi 4 août 2015

Raï serpente la vallée de Qannoubine pour la fête de sainte Marina - M.T. - L'Orient-Le Jour

Raï serpente la vallée de Qannoubine pour la fête de sainte Marina - M.T. - L'Orient-Le Jour
Raï serpente la vallée de Qannoubine pour la fête de sainte Marina

Reprenant une coutume lancée et suivie par son prédécesseur, le cardinal Nasrallah Sfeir, le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a effectué vendredi la traditionnelle randonnée dans la vallée sainte de Qannoubine, haut symbole de la longue histoire de la résistance chrétienne, et plus particulièrement maronite, face aux multiples occupations étrangères pendant plus de quatre siècles, du XVe au XIXe. Un groupe très restreint de personnalités s'est joint à cette marche, dont notamment le député Ghassan Moukheiber, le professeur Philippe Salem, le vicaire patriarcal Mgr Boulos Sayyah, l'ancien ambassadeur Gaby Geara, le père Louis Ferkh, coordinateur des affaires de l'émigration au patriarcat maronite, M. Pierre Geara, membre du conseil de l'ordre des ingénieurs de Beyrouth, et le président de l'Association culturelle et spirituelle de Qannoubine, M. Georges Arab.
Le patriarche maronite et ses accompagnateurs ont serpenté à travers les petits sentiers rocailleux et broussailleux ce véritable « maquis » à caractère spirituel que constituent la vallée sainte et les hautes montagnes de cette région de Bécharré. Une double occasion a marqué cette randonnée : la pose de la première pierre de la maison de la paroisse de Qannoubine et la célébration de la fête de sainte Marina, la sainte de Qannoubine.
Première étape pour le cardinal Raï et les randonneurs : les vestiges d'une ancienne maison montagnarde qui sera restaurée et reconstruite pour en faire la maison paroissiale de Qannoubine. Les habitants du secteur ont réservé un accueil enthousiaste au patriarche qui a posé la première pierre de la nouvelle bâtisse et a levé le voile sur une plaque placée sur un rocher en souvenir du coup d'envoi donné au projet en présence du patriarche et des notables de Qannoubine. La construction et la restauration de la Maison paroissiale se feront en respectant l'architecture et le patrimoine des veilles maisons traditionnelles de la montagne libanaise.
Au terme de la cérémonie de pose de la première pierre, les randonneurs se sont rendus, toujours en empruntant les sentiers rocailleux, à la petite chapelle de sainte Marina construite carrément dans une grotte à l'intérieur de la montagne, en bordure d'une parcelle surplombant la vallée, dans un cadre paradisiaque empreint de spiritualité.

Raï à Moukheiber : Allez élire un président...
En présence des randonneurs, des habitants de Qannoubine, venus nombreux accueillir le patriarche, et d'un groupe de jeunes de la diaspora libanaise d'Amérique latine (en visite d'information au Liban), le cardinal Raï a célébré une messe dans la chapelle de sainte Marina. Durant son homélie, Mgr Raï n'a pas manqué d'évoquer la crise de la présidentielle. Il s'est adressé à ce propos directement à Ghassan Moukheiber, l'invitant expressément à prendre son « courage à deux mains » et à se rendre au Parlement pour élire un président de la République. « Nous comptons sur vous, il faut élire un président, a déclaré le patriarche. Le pays ne peut pas être gouverné avec 24 têtes (le nombre de ministres). En l'absence d'un président, toutes les institutions sont bloquées, le Parlement est paralysé et le gouvernement ne parvient pas à prendre des décisions. Nous comptons donc sur votre courage et nous vous demandons d'agir pour vous rendre tous au Parlement et élire un président. »
Le patriarche a par ailleurs souligné que le déferlement de la violence démentielle un peu partout dans le monde arabe rend encore plus nécessaire qu'auparavant la présence et la mission des chrétiens d'Orient, et des chrétiens du Liban en particulier. Un message qui prend, sans conteste, une dimension particulière dans un cadre historique et spirituel tel que celui de la vallée sainte de Qannoubine.



Envoyé de mon Ipad 

Raï demande justice pour le couple Fakhri, tué à Btedii, dans la Békaa - L'Orient-Le Jour

Raï demande justice pour le couple Fakhri, tué à Btedii, dans la Békaa - L'Orient-Le Jour
Raï demande justice pour le couple Fakhri, tué à Btedii, dans la Békaa

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, s'est rendu hier à Btedii, dans la Békaa, au domicile de Sobhi et Nadima Fakhri, tués en novembre dernier par des membres du clan Jaafar. Le patriarche effectuait une tournée pastorale dans la région de Deir el-Ahmar.
« À ceux qui couvrent politiquement ces criminels, que deviendront-ils si ce crime les atteint ? » a-t-il clamé. Le prélat maronite a rendu hommage à la famille qui, a-t-il dit, a « renoncé à la vengeance », saluant leur « civisme et leur foi dans l'État et la justice ».
Des hommes poursuivis par la police et venus de villages chiites limitrophes de Btedii, localité exclusivement maronite du caza de Baalbeck, avaient fait irruption dans une maison de ce bourg et avaient tué Nadima et Sobhi Fakhri, qui avaient refusé de leur céder leur voiture.
Le 26 février, l'armée avait tendu une embuscade sur la route reliant Yammouné à Dar el-Wassaa pour tenter d'arrêter les personnes impliquées dans ce crime. Un Syrien avait été tué et un autre, Ahmad Mohammad Jaafar, qui était l'auteur de la fusillade de Btedii, avait été grièvement blessé et devait par la suite décéder à l'hôpital. Le 13 mars, huit membres du clan Jaafar ont été inculpés de ce crime. Le 26 mars, le dossier avait été déféré devant la cour de justice.
Le patriarche a lancé un appel au clan Jaafar, pour remettre les criminels, « non pas pour inciter à la vengeance, mais pour que justice soit faite, et pour faire obstruction au mal, car l'État sait faire appliquer la justice et prononcer les sanctions nécessaires pour protéger les citoyens », a-t-il dit. Et de dénoncer dans des termes virulents « la couverture politique » dont bénéficient certains criminels au Liban. « Nous ne pouvons vivre dans le chaos quelles que soient les circonstances, et personne n'a le droit de tuer », a ajouté Mgr Raï qui a clairement tenu à exprimer son soutien à la famille éplorée.
De l'église Notre-Dame de Béchouate, à Deir el-Ahmar, où il a célébré la messe, le patriarche a formulé une prière à l'intention des responsables politiques, implorant Dieu « de faire bouger leur conscience pour qu'ils réalisent les dangers survenus à cause de leur laxisme, notamment en s'abstenant de prendre une initiative pour l'élection d'un chef de l'État ». Le prélat maronite s'est également rendu à Ehden, à l'église Saint-Georges, où il a célébré la messe. Dans son homélie, il a appelé à une réflexion approfondie autour des « composantes de l'identité libanaise ».



Envoyé de mon Ipad 

Chrétiens d’Orient. Non à l’éradication!

Chrétiens d'Orient. Non à l'éradication!
Chrétiens d'Orient. Non à l'éradication!

Les odeurs pestilentielles et les images écœurantes des montagnes d'ordures qui envahissent le pays sont la partie visible d'un iceberg qui a toujours été là mais dont on a obstinément essayé d'ignorer l'existence. Cette pourriture était voilée par une fine croûte, qui en atténuait la répugnance. L'écorce s'est finalement craquelée, libérant à la surface des effluves nauséabonds, qui nous ont placés brutalement devant l'implacable vérité que l'on refusait d'admettre. Nous avons toujours vécu sur un tas de détritus. C'est dans ces moments d'abandon que l'on prend conscience des réalités. La première d'entre elles est que nous sommes dirigés par une bande d'incapables, doublée d'une clique d'affairistes, complice d'un clan de corrupteurs et de corrompus. Le gouvernement savait, depuis des mois, que la crise des déchets était inévitable si aucune solution n'était trouvée. Mais entre ceux qui ne peuvent pas et ceux qui ne veulent pas, le Liban s'est retrouvé, du jour au lendemain, enseveli sous des dizaines de milliers de tonnes d'ordures, dont la puanteur a fini par chasser les quelques irréductibles qui avaient, malgré tout, décidé de passer leurs vacances au Liban. Notre santé et celle de nos enfants, notre bien-être, notre droit de vivre dans la dignité, celui de respirer l'air pur, sont les otages d'une mafia, cupide et sans scrupule, qui ne recule devant rien, absolument rien, pour protéger et perpétuer des monopoles ou pour y prendre des parts. Cette association de malfaiteurs est une partie intégrante du système politique, qu'elle a noyauté dès la fin de la guerre civile, phagocytant l'Etat et transformant ses institutions en vache laitière. Pas un secteur n'échappe à la voracité de cette mafia qui se partage les profits et fait assumer les pertes au Libanais ordinaire. L'affaire des déchets est symptomatique de la crise de régime que vit le Liban. On ne doit plus s'étonner qu'un gouvernement, incapable d'organiser le ramassage des ordures et d'assurer la protection de ses citoyens, abattus comme de vulgaires gibiers au bord d'une route, ne parvienne pas à s'entendre sur des questions plus complexes. Les sacs de poubelles sont la feuille de vigne qui cache l'impuissance – c'est le cas de le dire – des dirigeants dans les dossiers des nominations militaires, de l'élaboration d'une nouvelle loi électorale ou de l'organisation de l'élection présidentielle. La deuxième réalité, qui nous a explosé à la figure, est celle du confessionnalisme, ce mal qui nous ronge depuis toujours. On le savait omniprésent dans notre vie quotidienne, dans notre administration, dans nos relations, dans nos têtes. Mais le voilà qu'il se manifeste, maintenant, dans nos sacs de poubelles. Les sunnites ne veulent pas accueillir les ordures des chiites, lesquels ne veulent pas entendre parler des détritus des chrétiens, qui pensent que leurs déchets sont plus propres que ceux des autres communautés. La souillure morale a transcendé toutes les communautés. La crasse est tellement ancrée dans nos esprits que même le nettoyage au karcher, préconisé par Nicolas Sarkozy, n'y pourrait rien. La crise des ordures est, en fait, une crise de régime et de société. En attendant un sursaut de conscience ou un retour du sens des responsabilités, nous sommes condamnés à vivre dans les poubelles… en espérant que les rats voudront bien de nous.



Envoyé de mon Ipad 

Ceux qui croient que leur pouvoir augmenterait en l'absence de président ont tort, souligne Raï - L'Orient-Le Jour

Ceux qui croient que leur pouvoir augmenterait en l'absence de président ont tort, souligne Raï - L'Orient-Le Jour
Ceux qui croient que leur pouvoir augmenterait en l'absence de président ont tort, souligne Raï

Le patriarche maronite, le cardinal Bechara Raï, a affirmé dimanche que ceux qui croient que leur pouvoir augmenterait en l'absence du président, ont tort.

"L'absence de président sème le chaos au sein des administrations et des institutions publiques, au Parlement et au gouvernement", a indiqué le prélat maronite dans son homélie dominicale.

La vingt-sixième séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président de la République libanaise n'a pu se tenir le 15 juillet dernier, le quorum des deux-tiers (86 députés sur 128) n'ayant pas été atteint. Une vingt-septième séance a été fixée au 12 août.

"Dans tout pays où il y a des guerres civiles, le pays est détruit par ses propres citoyens. Mais si le pays arrive à préserver son unité nationale, il peut réussir à vaincre toutes les guerres intestines", a ajouté le patriarche.

Le chef de l'Eglise maronite a en outre appelé la communauté internationale à faire cesser les guerres en Palestine, en Irak, en Syrie, au Yémen et dans tous les pays de la région. "Nous appelons à trouver des solutions pacifiques aux conflits dans la région afin d'y instaurer la paix civile", a-t-il conclu.



Envoyé de mon Ipad 

LE PATRIARCHE RAÏ PARLE DES CHRÉTIENS D’ORIENT |

LE PATRIARCHE RAÏ PARLE DES CHRÉTIENS D'ORIENT |
Rappel du 25/7/2015
http://www.ihsnews.net/le-patriarche-rai-parle-des-chretiens-dorient/LE PATRIARCHE RAÏ PARLE DES CHRÉTIENS D'ORIENT

liban

Le 25/07/2015

Si les chrétiens d'Orient ne semblent plus faire recette auprès de la presse internationale, leur situation au Moyen-Orient n'en demeure pas moins toujours aussi difficile. Aussi, face aux risques d'éradication, une conférence sur leur avenir a été organisée par le Patriarche Raï au Liban. Plus qu'une simple suite de discours, cette réunion avait pour finalité de remobiliser les chrétiens de la région afin qu'ils ne perdent pas de vue l'importance de leur présence dans la région.

Hier s'est donc ouvert à l'Université Notre Dame (NDU) à Zouk Mosbeh dans la banlieue nord de Beyrouth, la conférence sur les chrétiens d'Orient, organisée par la Ligue maronite. La première journée abordant abondamment l'enracinement des chrétiens dans la région.

Le chef de l'Église maronite Béchara Raï a insisté sur le fait que « les chrétiens sont une nécessité pour les pays du Moyen-Orient. Ils s'y trouvent depuis près de 2.000 ans, 600 ans avant l'islam. Les chrétiens sont là pour rester ». Mgr Raï a toutefois rappelé que « l'isolement tue notre message. (…) et l'arabité est celle de l'homme, et non de l'islam. La diversité est la base de toute société moderne ».

Un parterre de personnalités religieuses, politiques et sécuritaires ont assisté à l'ouverture de cette conférence qui se poursuit sur deux jours. Étaient notamment présents en plus du patriarche maronite Béchara Raï, le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, le nonce apostolique Mgr Gabriele Caccia, le président de la Fondation maronite dans le monde, l'ancien ministre de la Culture Michel Eddé, et l'ancien député Neemtallah Abi Nasr, ainsi que plusieurs personnalités et autres responsables.

Prenant la parole à son tour, M. Bassil a souligné que « nous, chrétiens d'Orient, sommes l'essence de cette région. Nos valeurs, telles l'ouverture, la miséricorde et l'acceptation de l'autre, représentent tous les croyants du monde. Il n'y a pas de diversité sans nous ». Il a, dans ce contexte, rappelé qu'« un obscurantisme frappe la région et tente de nous éradiquer. C'est pour cela que nous affirmons que nous restons ici. Notre message est enraciné dans cette région. Si nous émigrons, nous faisons échec à ce message. »

Et d'ajouter : « notre témoignage dans cette région pourrait nous amener à faire le sacrifice ultime, le martyre ». S'attardant sur la situation locale, le chef de la diplomatie a affirmé qu'« au Liban, notre présence est marginalisée, notamment en raison de la vacance à la présidence de la République. »

Le Liban est sans chef d'État depuis le 25 mai 2014. Une anomalie également dénoncée par le patriarche maronite. Ce dernier a de nouveau appelé chaque camp politique à « désigner son candidat final à la magistrature suprême, un candidat qui soit accepté par tout le monde, sans attendre des consignes dictées par l'étranger».

P. JM. Robinne

    



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 30 juillet 2015

Libye : trois chrétiens enlevés au sud de Syrte et quatre italiens à Mellitah



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 21 juillet 2015 23:08:01 UTC+3
Libye : trois chrétiens enlevés au sud de Syrte et quatre italiens à Mellitah

Fides fait le point sur deux séries d'enlèvements en Libye.

Rédaction

Rome, (ZENIT.org)

Trois chrétiens – un Ghanéen, un Nigérian et un Egyptien copte – ont été enlevés en Libye par un groupe djihadiste lié à Daesh, indique l'agence vaticane Fides et quatre italiens.

L'enlèvement des trois chrétiens remonte au 11 juillet mais la confirmation en a été donnée seulement le 19 juillet, par Mohammed Hijazi, porte-parole militaire du gouvernement libyen de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale.

L'enlèvement a eu lieu dans la zone de Nufliyah, au sud de Syrte, dans une zone considérée comme l'une des places fortes des groupes djihadistes qui se réclament de Daesh et qui « élargissent actuellement leur rayon d'action dans le chaos libyen », commente Fides.

Le groupe djihadiste a revendiqué l'enlèvement sur les réseaux sociaux, publiant les photographies des documents d'identité des trois chrétiens. Selon des sources égyptiennes de Fides, la possibilité d'obtenir la libération des otages contre le paiement d'une rançon serait à l'étude.

Et le 19 juillet, quatre Italiens ont été enlevés à Mellitah. Ce sont quatre techniciens d'une entreprise italienne travaillant sur les installations pétrolières nord-africaines.

Le Ministère italien des Affaires étrangères a averti les familles mais n'a communiqué aucun détail : l'enlèvement n'a pas encore été revendiqué.

vendredi 24 juillet 2015

E/SYRIE - Prises de responsabilités civiles de la part de l’Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibe



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 21 juillet 2015 13:54:02 UT

Hassaké (Agence Fides) – Dans la ville syrienne d'Hassaké, où la contre-offensive des forces kurdes et de l'armée syrienne a mis en état de siège les faubourgs périphériques de la ville encore occupés par les milices djihadistes du prétendu « Etat islamique », qui avaient attaqué le centre habité à la fin du mois de juin, les urgences sanitaires et alimentaires qui frappent la population civile ont poussé S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo à assumer des responsabilités publiques.
« Je suis devenu responsable du nettoyage, de l'urgence représentée par les ordures, des désinfestations et de tous les services qui sont en relation avec la santé publique » raconte à Fides Mgr Hindo. « Le conflit – ajoute l'Archevêque – expose davantage la population également au risque d'épidémies. Tout devient encore plus compliqué avec la chaleur de l'été. J'ai pris en charge ces besoins parce que je voyais que personne ne le faisait et je coordonne actuellement une équipe de 130 opérateurs – dont près de 100 sont musulmans – qui travaillent dans des quartiers où habitent 400.000 personnes sans demander pour moi aucune récompense. Les gens disent : « l'Evêque est presque devenu maire de la ville ». Nous aurions besoin de camions pour la collecte des ordures, mais maintenant nous ne saurions vraiment pas où les trouver ».
Le récit de l'Archevêque syro-catholique d'Hassaké-Nisibi montre un éloquent exemple des problèmes qui affligent la population syrienne, pressée entre les violences du conflit et la nécessité d'affronter les besoins quotidiens qui ont presque toujours un caractère d'urgence.
En ce qui concerne l'évolution du conflit, Mgr Hindo rejette les clefs de lecture circulant en Occident qui voient dans la guerre civile syrienne un reflet de l'opposition entre chiites et sunnites. « L'Etat islamique – indique à Fides l'Archevêque – est fils de l'idéologie wahhabite et des ressources financières de l'Arabie saoudite qui veut mettre la main sur tout. La grande partie des sunnites n'a rien à voir avec les hommes du Daesh. Leur masse de manœuvre, par chez nous, est constituée par des tribus qui, jusqu'à une date récente, ne connaissaient pas une seule sourate du coran, des familles avec de nombreux enfants qui maintenant s'enrôlent dans les rangs du Daesh et gagnent de la sorte en quelques semaines seulement des sommes qu'elles n'ont jamais vu au cours de toute leur vie. Il s'agit de gens habitués à s'allier avec ceux qui les paient et les commandent. Si en fin de compte devait prévaloir l'armée d'Assad, ils seront prêts à crier à nouveau « Vive Bashar ! » ». ( GV) (Agence Fides 21/07/2015)

mardi 21 juillet 2015

Un prêtre melkite et un laïc disparus en Syrie | La-Croix.com - Monde

Un prêtre melkite et un laïc disparus en Syrie | La-Croix.com - Monde
Un prêtre melkite et un laïc disparus en Syrie

Le P. Antoine Boutros, prêtre grec-melkite et Saïd Al-Abdun, un laïc qui l'accompagnait, sont portés disparus en Syrie depuis dimanche 12 juillet selon des organisations assyriennes engagées dans le domaine des droits fondamentaux.

Les deux hommes se rendaient de Shahba, à 80 km environ au sud-est de Damas, à Sama Hinadat où le P. Boutros devrait célébrer une messe.

Deux enlèvements en dix jours

C'est la deuxième fois en moins de deux semaines que des prêtres sont enlevés en Syrie. Le samedi 4 juillet, le P. Dhiya Azziz, de la Custodie de Terre Sainte, avait été enlevé dans le village de Yacoubieh (nord ouest), par un groupe de miliciens. Il a finalement été libéré vendredi 10 juillet.

Les raisons de leur disparition restent inconnues même si des sources contactées par Fides considèrent plausible qu'ils aient été enlevés par l'une des bandes criminelles ou des formations djihadistes de la zone.

Médiateur

Le P. Boutros, âgé de 50 ans, est curé de la paroisse Saint Philippe Apôtre de Shahba. Il est connu également pour ses initiatives caritatives et humanitaires. Il a souvent fait la médiation entre des factions en lutte.



Envoyé de mon Ipad 

ASIE/SYRIE - Confirmation de l’enlèvement du Père Antoine Boutros et de son collaborateur



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 17 juillet 2015 13:42:16 UTC+3
Destinataire: Agence International FIDES <fidesnews-fr@fides.org>

ASIE/SYRIE - Confirmation de l'enlèvement du Père Antoine Boutros et de son collaborateur de la part de l'Archevêque gréco-melkite de Bosra et Hauran

Khabab (Agence Fides) – « Je peux confirmer que le Père Antoine Boutros et son collaborateur, Said Al-Abdun, disparus Dimanche dernier, ont été effectivement arrêtés et séquestrés par l'un des nombreux groupes armés rebelles présents dans la zone. Depuis le moment de leur disparition, nous n'avons pas de nouvelles d'eux pas plus que ne nous sont parvenues de requêtes de la part des ravisseurs ». C'est en ces termes que S.Exc. Mgr Nicolas Antiba, Archevêque gréco-melkite de Bosra et Hauran, confirme à l'Agence Fides l'hypothèse de l'enlèvement ayant circulé dès les premières heures suivant la disparition du Père Boutros et de son collaborateur laïc (voir Fides 16/07/2015). Les deux hommes, à bord d'une voiture, étaient en voyage de Shahba à Sama Hinadat, où le prêtre aurait dû célébrer la Messe dominicale.
Le Père Antoine Boutros, 50 ans, marié et père d'une fille, Curé de la Paroisse Saint Philippe Apôtre de la ville de Shahba, sise à quelques 80 Km au sud-est de Damas, est connu également pour ses initiatives caritatives et humanitaires coordonnées dans la province de Suwayda et pour avoir contribué à conserver dans la zone une relative paix civile, en s'impliquant dans des processus de médiation entre les différentes factions en lutte. « L'ensemble des vingt prêtres de l'Archidiocèse sont des artisans de paix et cherchent toujours à œuvrer pour la réconciliation et au profit de tous, dans la situation de souffrance et de douleur vécue par le peuple syrien » souligne à Fides Mgr Antiba. (GV) (Agence Fides 17/07/2015)

ASIE/SYRIE - Disparition d’un prêtre melkite en province d’al-Suwayda



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 16 juillet 2015 14:26:38 UTC+
ASIE/SYRIE - Disparition d'un prêtre melkite en province d'al-Suwayda

Shahba (Agence Fides) – Depuis Dimanche dernier, on est sans nouvelle du Père Antoine Boutros, prêtre grec-melkite, et du laïc Said Al-Abdun qui l'accompagnait sur le parcours de la ville de Shahba à celle de Sama Hinadat, où le prêtre aurait dû célébrer le Saint Sacrifice de la Messe. La nouvelle de leur disparition a été diffusée par des organisations assyriennes engagées dans le domaine des droits fondamentaux. Les circonstances et les raisons de cette dernière demeurent inconnues mais des sources consultées par l'Agence Fides considèrent plausible que les deux hommes aient été enlevés par l'une des bandes criminelles ou des formations djihadistes qui opèrent sur zone.
Agé de 50 ans, Curé de la Paroisse Saint Philippe Apôtre de la ville syrienne de Shabba – sise à 80 Km environ au sud-est de Damas – le Père Antoine Boutros est également connu pour ses initiatives caritatives et humanitaires coordonnées dans la province de Suwayda et pour avoir contribué à maintenir dans cette zone une relative paix civile, s'impliquant dans des processus de médiation entre les différentes faction en lutte.
Le 4 juillet dernier, dans le village de Yacoubieh en province d'Idlib, dans le district de Jisr al-Chougour, avait été enlevé le Père Dhiya Azziz OFM, de la Custodie de Terre Sainte (voir Fides 07/07/2015). Dans un premier temps, l'enlèvement avait été attribué au groupe djihadiste Jabhat al-Nusra qui avait ensuite démenti toute implication. Le religieux aurait été victime de l'un des nombreux groupes de miliciens qui infestent la région et perpètrent des enlèvements pour obtenir des rançons. L'enlèvement du Père Azziz s'est conclu par sa libération, intervenue le 10 juillet dernier. (GV) (Agence Fides 16/07/2015)

jeudi 16 juillet 2015

Le synode arménien-catholique réuni à Bzoummar pour élire un nouveau patriarche - L'Orient-Le Jour

Le synode arménien-catholique réuni à Bzoummar pour élire un nouveau patriarche - L'Orient-Le Jour
15/7/2015- Le synode arménien-catholique réuni à Bzoummar pour élire un nouveau patriarche

Le synode des évêques arméniens-catholiques est réuni depuis hier au couvent de Bzoummar, siège du patriarcat arménien-catholique, pour l'élection d'un successeur au patriarche Nersès Bedros XIX Tarmouni, décédé le 25 juin dernier à l'âge de 75 ans.
Le synode est présidé par l'éparque émérite de la Sainte Croix à Paris, Mgr Krikor Ghabroyan, conformément au code de droit canon des Églises orientales. Mgr Ghabroyan est en effet le plus ancien des évêques membres du synode permanent et assure, à ce titre, les fonctions d'administrateur de l'Église patriarcale et organise l'élection du nouveau patriarche. Né à Alep en Syrie, l'ancien évêque des Arméniens de France est âgé de 80 ans. Il s'est retiré en 2013.
La première journée, tenue en présence d'un représentant de la congrégation des Églises orientales, était consacrée à la prière. L'élection d'un nouveau patriarche commence effectivement aujourd'hui. Ce dernier doit obtenir les deux tiers des voix des treize évêques du synode. Si aucun candidat n'obtient ce nombre de voix au terme d'un nombre limité de tours de scrutin, le vote départagera les deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix. Aussitôt après l'élection, une lettre est adressée au Saint-Siège dans laquelle le candidat élu demande la communion. Une date est ensuite fixée à l'intronisation du nouvel élu.
On rappelle que le patriarche Nersès Bedros avait été la cheville ouvrière de l'importante célébration du 12 avril dernier dans la basilique Saint-Pierre, en mémoire des Arméniens massacrés sous l'Empire ottoman. Pendant cette célébration, le pape François avait proclamé docteur de l'Église saint Grégoire de Narek, le grand théologien et poète arménien du Xe siècle, et ouvertement reconnu en public le génocide des Arméniens.



Envoyé de mon Ipad 

Une seconde église est transformée en mosquée à Mossoul | La-Croix.com - Monde

Une seconde église est transformée en mosquée à Mossoul | La-Croix.com - Monde
Une seconde église est transformée en mosquée à Mossoul

L'église chaldéenne Saint-Joseph de Mossoul a été transformée en mosquée par les responsables de Daech, maîtres des lieux depuis juin 2014. La nouvelle est parvenue à Fides grâce au site Internet ankawa.com, qui dispose de nombreux contacts dans la ville de Mossoul.

Une église dépouillée et débaptisée

Selon ankawa.com, l'église a été dépouillée de sa croix et de ses images. Sa coupole a été repeinte en noir, couleur de Daech. Débaptisée, elle serait maintenant intitulée à Abu Abdulrahman al-Bilawi, un officier de Daech tué par la police irakienne le 4 juin 2014.

C'est la deuxième église qui est ainsi transformée en mosquée sous le régime de Daech. En juin 2015, l'organisation islamiste annonçait l'ouverture de la « mosquée des moudjahiddines », qui n'est autre que l'église syro-orthodoxe Saint-Ephrem, reconvertie en lieu de culte islamique.

Un lieu de culte historique

L'église Saint-Joseph, située dans le quartier Maidan, au centre-ville de Mossoul, était un lieu de pèlerinage, notamment durant les fêtes de saint Joseph. Après la prise de Mossoul par les djihadistes, tous les chrétiens ont fui la ville. Beaucoup vivent à Ankawa, faubourg d'Erbil, dans le Kurdistan irakien. Mgr Amel Shamon Nona, archevêque chaldéen de Mossoul, a été transféré à l'Éparchie chaldéenne en Australie. Son successeur ne sera pas nommé avant que la ville ne soit reprise aux djihadistes.

L'Église chaldéenne est sous la juridiction du patriarche Louis Sako, dont le siège est à Bagdad. Le patriarche ne ménage aucun effort pour l'unité des Églises d'Orient et pour la sauvegarde de la présence chrétienne dans la région.



Envoyé de mon Ipad 

Les coptes d’Égypte encore discriminés au quotidien | La-Croix.com - Monde

Les coptes d'Égypte encore discriminés au quotidien | La-Croix.com - Monde
Les coptes d'Égypte encore discriminés au quotidien

Le président Sissi multiplie pourtant les gestes symboliques à l'égard des chrétiens.

Le site de l'église des Martyrs d'Al-Aour est déjà cerné de hauts murs. À leur sommet, des tiges en métal doivent accueillir du fil barbelé. Le chantier est à peine commencé mais le lieu a déjà l'air d'un camp retranché. À quelques dizaines de mètres, les premières maisons de ce village pauvre du gouvernorat de Minya, en Moyenne-Égypte, apparaissent. La route qui y mène longe la future église, plantée au milieu des champs verdoyants.

Pour les Égyptiens, Al-Aour est associée au massacre de 21 coptes par Daech en Libye en février dernier : 13 d'entre eux en étaient originaires. Dans la cour de l'ancienne église, une immense photographie tirée de la vidéo diffusée par Daech rappelle le drame. Une petite dizaine de policiers armés de kalachnikovs gardent l'entrée. « Je suis heureux que l'État ait décidé la construction d'une nouvelle église : nous pourrons commémorer la mémoire des martyrs, et l'ancienne église était bien trop petite », assure le P. Makkar, le prêtre du village.

> À lire : En Égypte, dévoilement de la première icône des 21 martyrs coptes de Libye

Comité de conciliation avec chrétiens et musulmans

En Égypte, la construction d'églises est soumise notamment à un décret présidentiel. Le président Sissi a autorisé la construction de l'église des Martyrs à Al-Aour juste après le massacre. Un geste contesté par des islamistes locaux dès le mois de mars. « Des musulmans venus d'autres villages ont manifesté. C'étaient surtout des jeunes peu éduqués, estime le P. Makkar. Ils disaient qu'une église était suffisante. La police est arrivée rapidement pour calmer la situation. »

Craignant que les troubles n'empirent, le gouverneur a établi un comité de conciliation réunissant notables chrétiens et musulmans. « Ils ont décidé de déplacer l'église », indique le prêtre copte-orthodoxe, qui assure ne plus avoir peur pour la sécurité des chrétiens, qui représentent presque la moitié du village. Pourquoi, alors, des murs et des barbelés ? Le P. Makkar reste vague : « Pour prévenir d'éventuels problèmes ». La présence policière l'empêchant de parler librement, difficile de savoir si les troubles se poursuivent.

Forte influence des salafistes et Frères musulmans

« Nous prions le même Dieu ! Comment un lieu de mémoire peut-il énerver autant ces gens ? », déplore Malak Choukri, frère d'un des martyrs. « Mais avec l'aide de Dieu, cette église sera construite ». L'armée est chargée du chantier, elle doit finir l'église pour le premier anniversaire du drame. Un pèlerinage y sera organisé chaque année.

Contrairement à ce qui se passe dans les grandes villes du pays, la police et l'armée sont peu présentes à la campagne et les islamistes – salafistes et Frères musulmans – y conservent une forte influence. « Ils ont attisé les frustrations des résidents locaux de ces zones pauvres. Ils leur ont dit que de plus en plus d'églises étaient construites », explique Mohamed Hamdouli. Ces derniers mois, ce dirigeant d'une ONG locale de droits de l'homme a recensé dans la région quatre incidents confessionnels aux conséquences graves.

> À lire : « En Égypte, nous, chrétiens, ne nous sentons plus citoyens de seconde zone »

Deux ans presque jour pour jour après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée, et malgré les gestes du président Sissi, les chrétiens d'Égypte sont toujours sur le fil du rasoir. « L'État veut montrer qu'il soutient les chrétiens. Mais les autorités travaillent au cas par cas. Il n'y a aucune stratégie pour s'attaquer à la discrimination sociale : la faute supposée d'un chrétien retombe toujours sur l'ensemble de la communauté », explique Ishak Ibrahim, spécialiste des violences sectaires à l'ONG Initiative égyptienne pour les droits individuels.

Au village de Kafr Darwish

Dans le gouvernorat de Beni Suef, entre Minya et Le Caire, le village de Kafr Darwish vit toujours sous haute tension. Au mois de mai, Ayman, un jeune originaire du village qui travaille en Jordanie, postait sur son compte Facebook une image interprétée comme une insulte au prophète Mohammed. « Nous l'avons tout de suite appelé : il nous a assuré que ça ne pouvait être lui, qu'il avait perdu son portable au moment du post », indique Emad Youssef, son frère. Un comité de conciliation a été établi : la famille a dû payer 50 000 livres (5 800 €) pour des projets communs dans le village.

La famille a aussi été expulsée temporairement, sur demande de la sécurité d'État. « C'est injuste, proteste le P. Hator, prêtre copte-orthodoxe à Kafr Darwish. Chacun doit être considéré comme innocent jusqu'à preuve du contraire. L'Église a proposé de payer la somme, pas pour le crime, mais pour calmer les esprits. » Comme à Al-Aour, c'est la peur des représailles qui a fait céder les chrétiens.

Comme l'Église ne parvenait pas à réunir l'argent, des manifestants ont attaqué les maisons chrétiennes dont celle du prêtre avec des cocktails Molotov. « Ils brisent les vitres de nos voitures, volent notre bétail, ravagent nos champs », décrit-il. Plusieurs habitants auraient été blessés. Les habitants déplorent le fait que la police ne fasse rien pour arrêter les suspects des violences, apparemment connus de tous. À Kafr Darwish comme Al-Aour, l'État égyptien est encore loin d'avoir tenu ses promesses d'égalité entre chrétiens et musulmans.



Envoyé de mon Ipad