Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 31 janvier 2013

Bkerké et les ulémas musulmans désapprouvent la légalisation du mariage civil facultatif | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Bkerké et les ulémas musulmans désapprouvent la légalisation du mariage civil facultatif-OLJ-30/1/2013

Liban

Il semblerait que les déclarations du mufti Mohammad Rachid Kabbani lundi ont poussé les instances religieuses chrétiennes à briser leur silence à propos de la législation du mariage civil. Le responsable médiatique du siège patriarcal de Bkerké, l'avocat Walid Ghayad, a annoncé hier qu'« il convient d'éliminer le confessionnalisme des esprits avant de l'éliminer des textes de loi, et que le mariage civil ne détruira pas le confessionnalisme ».


« Le patriarche Raï a déjà fait part de son avis à ce sujet, et la position de l'Église est claire : uniquement les non-croyants doivent avoir recours à ce genre de mariage », a précisé M. Ghayad, qui a noté qu'« une loi est par nature obligatoire et ne peut pas être facultative ». Il a estimé que « le débat autour du mariage civil a été ouvert pour être exploité aux législatives ».


Par ailleurs, les ulémas musulmans au Liban se sont réunis hier à Dar el-Fatwa pour affirmer leur soutien au mufti de la République. Ils ont appelé à « clore définitivement le dossier du mariage civil, car il aiguise les tensions confessionnelles, déséquilibre la vie communautaire, et pourrait mettre les familles en danger ». Les ulémas ont déclaré que « leurs réunions resteront ouvertes jusqu'à ce que cette affaire soit réglée ».

 

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Le Saint-Siège donne 100 000 € pour la restauration de la basilique de Bethléem | La-Croix.com

Le Saint-Siège donne 100 000 € pour la restauration de la basilique de Bethléem | La-Croix.com-301/2013

Le ministre des affaires étrangères de l'Autorité palestinienne Riyad al-Maliki a reçu mercredi 30 janvier une délégation du Saint-Siège conduite par Mgr Ettore Balestrero, sous-secrétaire pour les relations avec les États, afin de discuter d'un possible accord entre Rome et la Palestine.

Selon l'agence officielle palestinienne Ma'an, Riyad al-Maliki a souligné l'importance de renforcer les relations entre le Saint-Siège et la Palestine.

Il a par ailleurs remercié le Saint-Siège pour la donation de 100 000 € destinée à restaurer l'église de la Nativité de Bethléem.

En octobre, la France avait elle aussi donné 200 000 € pour la restauration du toit de la basilique inscrite le 29 juin dernier au patrimoine mondial de l'Unesco. Selon le Fonds mondial pour les monuments (WMF), la basilique de la Nativité de Bethléem fait partie des 100 sites les plus menacés à travers le monde, notamment à cause de l'infiltration d'eau par la toiture et le pourrissement de la charpente.

L'Autorité palestinienne s'était alors engagée à financer les travaux mais parvient difficilement à réunir les fonds nécessaires.



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Vingt ans de discussions entre Israël et le Saint-Siège | La-Croix.com

Vingt ans de discussions entre Israël et le Saint-Siège | La-Croix.com03/1/2013

1992. Le Saint-Siège et Israël entament des pourparlers permettant la mise en place d'une commission bilatérale permanente de travail.

30 décembre 1993. Signature, à Jérusalem, de l'« Accord fondamental », qui entre en vigueur le 10 mars 1994. Il reconnaît la liberté de religion et de conscience et la liberté de l'Église catholique de remplir sa mission en Israël, qui est reconnu comme État par le Saint-Siège. Il prévoit également un accord ultérieur « sur des problèmes de propriété et des questions économiques et fiscales concernant l'Église catholique en général, ou des institutions ou communautés catholiques particulières ».

Juin 1994. Mise en place de relations diplomatiques entre le Saint-Siège et l'État d'Israël.

10 Novembre 1997. Signature d'un nouvel accord garantissant la pleine reconnaissance de la personnalité juridique de l'Église et des organismes ecclésiastiques.

1999. Début de discussions sur les questions financières et fiscales encore en suspens, et sur l'obtention ou le renouvellement des visas de longue durée pour les prêtres et religieux non israéliens (en vue de la poursuite d'études ou pour exercer un ministère en Terre sainte)

21-26 mars 2000. Visite de Jean-Paul II en Israël.

11-15 mai 2009. Visite de Benoît XVI en Israël.



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ZENIT - Chaldéens: une Eglise souffrante, animée par l'Esprit-Saint

29/1/2013-CHALDÉENS: UNE EGLISE SOUFFRANTE, ANIMÉE PAR L'ESPRIT-SAINT

Benoît XVI a convoqué le Synode des évêques de l'Église chaldéenne ce 28 janvier au Vatican pour l'élection de leur nouveau patriarche, et non à Bagdad, pour des raisons de sécurité.

Le patriarche et cardinal Emmanuel III Delly (85 ans) a en effet présenté sa démission en décembre 2012, pour raison d'âge.
Ce synode est présidé par le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, le cardinal Leonardo Sandri. Il est composé des dix-sept évêques représentant les communautés irakiennes d'Irak et de la diaspora, notamment d'Europe et d'Amérique du Nord.
Rappelons que les Chaldéens d'Irak représentaient quelque 550.000 personnes en Irak, avant la Guerre du Golfe de 2003, et 150.000 dans la diaspora: l'exode a aujourd'hui inversé les chiffres.
Lundi matin, Mgr Enrico Dal Covolo, recteur magnifique de l'Université pontificale du Latran, a proposé aux évêques électeurs une méditation sur la première communauté de Jérusalem, icône de l'Eglise et de toute communauté chrétienne.
Sergio Centofanti (Radio Vatican en italien) a recueilli les réflexions du cardinal Sandri.

Quel est le vœu du pape pour ce synode ?
Cardinal Sandri – Celui de réaliser dans la communion et dans la mission la vie nouvelle de l'Eglise chaldéenne, avec l'élection du nouveau patriarche. Le Saint-Père a envoyé sa bénédiction et il suit de près ce synode qui marquera l'avenir de l'Eglise catholique chaldéenne.
Dans ce synode, nous sommes en présence d'une petite mosaïque de la souffrance du Moyen-Orient : les évêques d'Irak, et nous savons bien tout ce qu'ils ont souffert et ce qu'ils souffrent encore ; deux évêques d'Iran, les évêques de la diaspora (aux Etats-Unis, au Canada, en Australie), un du Liban et enfin l'évêque de Syrie, pays dont nous touchons la souffrance chaque jour à travers les moyens de communication.
Cette Eglise souffrante est donc réunie, éclairée par le Saint Esprit, pour choisir le nouveau chef qui la guidera dans la collégialité et dans la synodalité pendant les prochaines années. Et le pape espère qu'en cette Année de la foi, ce sera un moment de croissance qui portera du fruit après tant de souffrances et de douleur.

Quels sont les principaux défis que devra affronter l'Eglise chaldéenne ?
Ce sont les mêmes défis que ceux de l'Eglise en général : la foi et, dans le cas particulier de l'Eglise chaldéenne, évidemment, une grande importance est réservée au dialogue œcuménique et au dialogue interreligieux. 
Le manque de foi, parce que les chrétiens sont peu nombreux et beaucoup des nôtres ont dû fuir, émigrer, aller ailleurs chercher cette paix et cette sécurité qui faisaient défaut dans leur patrie.
Dans cette situation de violence et de souffrance, la foi s'est affaiblie. En cette Année de la foi, le pape nous appelle précisément à la fortifier et à la vivre intensément de sorte que ce ne soit pas seulement une foi intellectuelle, une foi en paroles, mais une foi de vie qui se transmet à travers l'exemple et le témoignage personnels.

Vous êtes allé récemment en Irak : quelles impressions avez-vous rapportées ?
L'impression que malgré tout ce que nous apprenons par les nouvelles, sur la situation de violence et de terrorisme, il existe une Eglise vivante, l'Eglise d'Irak, qui se manifeste à travers l'Eglise chaldéenne, à travers l'Eglise syro-catholique ou à travers l'Eglise latine. Il y a nos frères qui vivent l'Evangile, qui cherchent à mettre toute leur vie entre les mains du Père, à travers Jésus-Christ, dans la communion de l'Esprit-Saint.
Et cela, je l'ai vu dans les liturgies auxquelles j'ai participé et qui m'ont vraiment encouragé dans l'espérance d'un avenir meilleur. Et puis la sensation de voir qu'ils appartiennent de tout leur cœur à l'Eglise universelle, à l'Eglise catholique ; ils sentent l'étreinte paternelle du pape, ils sentent sa proximité et la nôtre, nous qui, par la prière et l'affection, les suivons toujours avec tant d'admiration et tant de fraternité.
Dans les pays arabes, un vent islamiste souffle actuellement. 

Quel dialogue est possible, aujourd'hui, avec le monde musulman ?
C'est d'abord le dialogue auquel nous invite le concile Vatican II : après avoir parlé de nos frères juifs, il parle aussi, en premier lieu, des musulmans et de ceux qui appartiennent à d'autres religions. Avec les musulmans, nous partageons la foi dans le Dieu unique.
Mais il y a un engagement commun qui peut être associé aussi à ce qu'on appelle le printemps arabe et qui consiste à donner toute son importance à la dignité de la personne humaine, à cette dignité qui se manifeste dans sa liberté, spécialement dans la liberté religieuse, et dans la défense des droits fondamentaux des hommes et des femmes.

Mais il existe des craintes pour l'avenir parmi les chrétiens ?
Vivant dans un pays à majorité islamique, les chrétiens peuvent avoir des craintes, mais pas tant à cause de l'islam, parce que l'islam aussi est une religion qui veut la concorde et la paix; c'est tout ce qui est déformation de l'islam, comme la violence ou la volonté d'imposer sa religion par la force, ce qui n'a rien à voir avec l'islam. Avec l'islam authentique, il y a une possibilité de dialogue et d'entente.

Traduction d'Hélène Ginabat

L'accord préalable écrit de l'éditeur est nécessaire pour toute reproduction des informations de ZENIT.



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ZENIT - Syrie : l'horreur au quotidien à Alep

SYRIE : L'HORREUR AU QUOTIDIEN À ALEP

Déclarations de l'archevêque arménien catholique

« Nous nous sommes habitués à l'horreur du quotidien », déplore Mgr Boutros Marayati, archevêque d'Alep des arméniens catholiques qui décrit « le bruit continu des bombardements », un « état de tension et de peur jour et nuit », un quotidien « où l'on ne trouve pas même l'eau pour boire et le carburant pour chauffer les maisons ».

Mgr Boutros Marayati, décrit à l'agence vaticane Fides la situation vécue par les habitants de la métropole syrienne où ont été retrouvés hier des dizaines de cadavres de jeunes, victimes d'exécutions sommaires collectives.

Tension et peur jour et nuit

 « Il y a toujours des nouvelles relatives à de nouveaux massacres. Il y a le bruit continu des bombardements. On vit dans un état de tension et de peur jour et nuit. Il est difficile de survivre dans un quotidien où l'on ne trouve pas même l'eau pour boire et le carburant pour chauffer les maisons ».

Pour l'archevêque, « la conséquence de la condition dans laquelle nous vivons depuis plus d'un an est que nous nous sommes habitués à l'horreur du quotidien ».

 « Bouleversés comme nous le sommes par tout cela nous n'avons presque pas le temps de prendre conscience des choses terribles dans lesquelles nous sommes immergés. Le massacre qui a eu lieu à l'Université voici quelques jours, dans le cadre duquel nous avons également perdu la pauvre Sœur Rima, semble déjà lointain », ajoute-t-il.

Les moyens de communication gouvernementaux ont attribué la responsabilité du massacre aux brigades djihadistes de Jabhat Al-Nusra, alors que les groupes de la coalition d'opposition ont parlé de « nouveau et terrible massacre perpétré par le régime », précise Fides.

Déformation des informations

Selon Mgr Boutros Marayati, l'impossibilité de vérifier les conditions réelles des effusions de sang rend encore plus difficile la condition des populations dans le cadre du conflit : « Nous percevons qu'il existe une déformation de toutes les informations. On ne peut se fier à ce que l'on entend dire et il n'existe aucune possibilité de vérifier, pas même en ce qui concerne des faits qui se déroulent dans nos quartiers, à une distance réduite ».

« Maintenant aussi, on entend des explosions mais nous ne savons pas de qui elles arrivent et contre qui elles sont dirigées. Nous sommes au centre d'une guerre mais nous la vivons comme si nous étions dans le noir, sans comprendre véritablement ce qui se passe. Nous nous demandons seulement quand et comment tout cela finira. Et nous prions le Seigneur, afin qu'Il nous garde et nous protège », conclut-il.

Des niveaux d'horreur sans précédent

Selon l'agence Misna, l'Observatoire syrien pour les droits de l'homme basé à Londres a signalé dans la ville d'Alep « des dizaines d'exécutions sommaires » dans le quartier du Boustan al-Kasr. Des sources médicales proches de l'opposition indiquent avoir découvert plus de soixante corps, les yeux bandés et les mains attachées derrière le dos.

Suite à ce nouveau massacre, M. Lakhdar Brahimi, médiateur international de l'ONU et de la Ligue arabe, envoyé en Syrie, a tiré le signal d'alarme : « le pays se disloque sous nos yeux » dans une guerre qui a atteint « des niveaux d'horreur sans précédent ».

Il a fortement appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à « faire pression sur les parties en conflit pour parvenir à un compromis ».

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a averti que « la souffrance de la population a atteint des niveaux sans précédent », dénonçant l'accès de plus en plus difficile à certaines zones touchées. Médecins Sans Frontières (MSF) a signalé le « grave déséquilibre » dans la division de l'aide internationale, le « Croissant-Rouge » syrien étant la seule organisation autorisée par les autorités à distribuer l'aide humanitaire, ce qui signifie que « les zones sous contrôle gouvernemental reçoivent la quasi-totalité de l'aide internationale ».

Selon les Nations Unies, quelque 60.000 personnes ont trouvé la mort en 22 mois de conflit, et les nations voisines ont accueilli plus de 700.000 réfugiés syriens.

Les affrontements se poursuivent dans l'Est, à Deir Ezzor, où après avoir pris le contrôle de deux ponts stratégiques sur l'Euphrate, les rebelles gagnent du terrain sur les forces du gouvernement, précise la même source.



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mercredi 30 janvier 2013

Les propos du mufti provoquent un tollé sur la Toile | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Les propos du mufti provoquent un tollé sur la Toile

Mariage civil

Le Web a été hier le théâtre d'une vague de protestations contre le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, qui avait affirmé lundi que « tout responsable musulman qui approuverait la légalisation du mariage civil serait considéré comme apostat et traître à la religion musulmane ».


À titre d'exemple, la journaliste Paula Yaacoubian s'est empressée de répondre à cette fatwa sur Twitter. « Trahir la religion est sanctionné par la peine de mort. Le mufti veut-il nous tuer tous ? » s'est-elle interrogée. Ses propos ont été salués par la présentatrice Rabiaa Zayyat

C'est là un exemple parmi tant d'autres de la révolte occasionnée par les propos du mufti.


Nombre de Libanais se sont ainsi déchaînés sur la Toile. « Vivons-nous dans un État religieux ou dans un État civil ? De part et d'autre, nous sommes encerclés par la wilayat el-fakih, le mufti, Bkerké et le projet de loi du Rassemblement orthodoxe », lance Bassel sur Twitter.

De son côté, Walid aurait souhaité « entendre le mufti monter au créneau lorsqu'il avait reçu l'ambassadeur syrien (Ali Abdel Karim Ali) et que la machine à tuer fauchait les innocents à Homs ».


Quant à l'ancien général Pierre Haji Georgiou, il a affirmé, aux antipodes du mufti : « Nous autres, Libanais, laverons (les apostats) et les enterrerons avec tout l'amour et le respect que se doit de recevoir un être humain libre. »


Les réactions des internautes ont même dépassé le cadre strictement libanais. C'est ainsi que Chahinaz, une jeune Tunisienne, a jugé que « les propos du mufti faisaient du peuple tunisien entier des mécréants ». Quant à Philippe Guillaud, il a fait remarquer sur la page Facebook de l'Orient-Le Jour qu'« en France, on se bat pour le mariage gay... et au Liban, pour le mariage civil... ».

 

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Liban: la question du mariage civil agite la société - La Matinale - La Vie

Matinale

Natalia Trouiller
Crée le 28/01/2013 / modifié le 28/01/2013

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4.14 millions d'habitants répartis en 18 communautés religieuses, et pas de mariage civil. Au Liban, pour se marier, on fait appel à un clerc, pas à un officier d'état civil. Ce qui complique singulièrement les histoires de mariage, et surtout de divorces entre membres de communautés différentes, car cela oblige souvent l'un des deux à se convertir à la religion de l'autre, avec pour effet que les questions de succession ou de divorce seront réglées selon les critères religieux de la communauté choisie. Certains, pour contourner cela, vont se marier à l'étranger, notamment à Chypre, puis font reconnaître leur union ultérieurement au Liban. Le débat sur le sujet a été relancé par Khouloud Soukkarieh et Nidal Darwich, un couple mixte chiite-sunnite, qui s'est marié symboliquement civilement avant de demander la reconnaissance de ce mariage. Sur ce point, le président chrétien Michel Sleimane s'est déclaré plutôt favorable à une loi, quand son premier ministre, le sunnite Najib Mikati, y est plutôt réticent.



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ZENIT - Chaldéens: une Eglise souffrante, animée par l'Esprit-Saint

http://www.zenit.org/article-33291?l=french-29/1/2013
CHALDÉENS: UNE EGLISE SOUFFRANTE, ANIMÉE PAR L'ESPRIT-SAINT- 

Benoît XVI a convoqué le Synode des évêques de l'Église chaldéenne ce 28 janvier au Vatican pour l'élection de leur nouveau patriarche, et non à Bagdad, pour des raisons de sécurité.

Le patriarche et cardinal Emmanuel III Delly (85 ans) a en effet présenté sa démission en décembre 2012, pour raison d'âge.
Ce synode est présidé par le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, le cardinal Leonardo Sandri. Il est composé des dix-sept évêques représentant les communautés irakiennes d'Irak et de la diaspora, notamment d'Europe et d'Amérique du Nord.
Rappelons que les Chaldéens d'Irak représentaient quelque 550.000 personnes en Irak, avant la Guerre du Golfe de 2003, et 150.000 dans la diaspora: l'exode a aujourd'hui inversé les chiffres.
Lundi matin, Mgr Enrico Dal Covolo, recteur magnifique de l'Université pontificale du Latran, a proposé aux évêques électeurs une méditation sur la première communauté de Jérusalem, icône de l'Eglise et de toute communauté chrétienne.
Sergio Centofanti (Radio Vatican en italien) a recueilli les réflexions du cardinal Sandri.

Quel est le vœu du pape pour ce synode ?
Cardinal Sandri – Celui de réaliser dans la communion et dans la mission la vie nouvelle de l'Eglise chaldéenne, avec l'élection du nouveau patriarche. Le Saint-Père a envoyé sa bénédiction et il suit de près ce synode qui marquera l'avenir de l'Eglise catholique chaldéenne.
Dans ce synode, nous sommes en présence d'une petite mosaïque de la souffrance du Moyen-Orient : les évêques d'Irak, et nous savons bien tout ce qu'ils ont souffert et ce qu'ils souffrent encore ; deux évêques d'Iran, les évêques de la diaspora (aux Etats-Unis, au Canada, en Australie), un du Liban et enfin l'évêque de Syrie, pays dont nous touchons la souffrance chaque jour à travers les moyens de communication.
Cette Eglise souffrante est donc réunie, éclairée par le Saint Esprit, pour choisir le nouveau chef qui la guidera dans la collégialité et dans la synodalité pendant les prochaines années. Et le pape espère qu'en cette Année de la foi, ce sera un moment de croissance qui portera du fruit après tant de souffrances et de douleur.

Quels sont les principaux défis que devra affronter l'Eglise chaldéenne ?
Ce sont les mêmes défis que ceux de l'Eglise en général : la foi et, dans le cas particulier de l'Eglise chaldéenne, évidemment, une grande importance est réservée au dialogue œcuménique et au dialogue interreligieux. 
Le manque de foi, parce que les chrétiens sont peu nombreux et beaucoup des nôtres ont dû fuir, émigrer, aller ailleurs chercher cette paix et cette sécurité qui faisaient défaut dans leur patrie.
Dans cette situation de violence et de souffrance, la foi s'est affaiblie. En cette Année de la foi, le pape nous appelle précisément à la fortifier et à la vivre intensément de sorte que ce ne soit pas seulement une foi intellectuelle, une foi en paroles, mais une foi de vie qui se transmet à travers l'exemple et le témoignage personnels.

Vous êtes allé récemment en Irak : quelles impressions avez-vous rapportées ?
L'impression que malgré tout ce que nous apprenons par les nouvelles, sur la situation de violence et de terrorisme, il existe une Eglise vivante, l'Eglise d'Irak, qui se manifeste à travers l'Eglise chaldéenne, à travers l'Eglise syro-catholique ou à travers l'Eglise latine. Il y a nos frères qui vivent l'Evangile, qui cherchent à mettre toute leur vie entre les mains du Père, à travers Jésus-Christ, dans la communion de l'Esprit-Saint.
Et cela, je l'ai vu dans les liturgies auxquelles j'ai participé et qui m'ont vraiment encouragé dans l'espérance d'un avenir meilleur. Et puis la sensation de voir qu'ils appartiennent de tout leur cœur à l'Eglise universelle, à l'Eglise catholique ; ils sentent l'étreinte paternelle du pape, ils sentent sa proximité et la nôtre, nous qui, par la prière et l'affection, les suivons toujours avec tant d'admiration et tant de fraternité.
Dans les pays arabes, un vent islamiste souffle actuellement. 

Quel dialogue est possible, aujourd'hui, avec le monde musulman ?
C'est d'abord le dialogue auquel nous invite le concile Vatican II : après avoir parlé de nos frères juifs, il parle aussi, en premier lieu, des musulmans et de ceux qui appartiennent à d'autres religions. Avec les musulmans, nous partageons la foi dans le Dieu unique.
Mais il y a un engagement commun qui peut être associé aussi à ce qu'on appelle le printemps arabe et qui consiste à donner toute son importance à la dignité de la personne humaine, à cette dignité qui se manifeste dans sa liberté, spécialement dans la liberté religieuse, et dans la défense des droits fondamentaux des hommes et des femmes.

Mais il existe des craintes pour l'avenir parmi les chrétiens ?
Vivant dans un pays à majorité islamique, les chrétiens peuvent avoir des craintes, mais pas tant à cause de l'islam, parce que l'islam aussi est une religion qui veut la concorde et la paix; c'est tout ce qui est déformation de l'islam, comme la violence ou la volonté d'imposer sa religion par la force, ce qui n'a rien à voir avec l'islam. Avec l'islam authentique, il y a une possibilité de dialogue et d'entente.

Traduction d'Hélène Ginabat

L'accord préalable écrit de l'éditeur est nécessaire pour toute reproduction des informations de ZENIT.



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Syrie/Liban: le Patriarche, des maronites, SB le Cardinal Béchara Boutros Rai interpelle l'ONU - Le blog de Père Patrice Sabater

556498_333918526683847_592836127_n.jpg ROME, 29 janvier 2013 (Zenit.org) - « Nous appelons les responsables des Etats qui font la guerre en Syrie par des renforts d'argent, d'armes et de matériel, soit pour le régime, soit pour l'opposition - cela est devenu manifeste -, à mettre fin à leur mauvaise action d'incitation, car se sont eux qui commettent les crimes d'assassinat, de destruction, d'agression et de déplacement des citoyens innocents. Ils en sont responsables devant le tribunal de la conscience et de l'Histoire », déclare le patriarche Béchara rai.

Le Cardinal Béchara Boutros Rai, Patriarche d'Antioche des Maronites, a fait cette vibrante dénonciation, recueillie par l'Agence vaticane Fides, dans une homélie prononcée au Siège Patriarcal de Bkerké au cours de la messe dominicale du 27 janvier, à l'occasion de la Journée de solidarité proclamée par l'Eglise maronite en faveur des réfugiés syriens accueillis au Liban (Fides 26/01/2013): le Patriarche a attribué aux fautes et aux omissions de la communauté internationale un poids décisif en ce qui concerne la continuation du conflit syrien. 

Citant l'Encyclique du Bienheureux Pape Jean XXIII, Pacem in Terris, le Cardinal interpelle l'ONU, lui demandant de « vivre la fidélité à sa responsabilité d'organisation ayant vu le jour au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale... « en vue d'un objectif fondamental et essentiel qui est la sauvegarde de la paix ... entre les peuples ».

Le Patriarche de l'Eglise maronite stigmatise également les effets déstabilisateurs que le conflit syrien menace d'avoir sur le Liban. Il appelle les différentes parties libanaises à « ne plus miser, les unes sur le régime, les autres sur l'opposition en Syrie, car en cMgr-Audo--Syrie---AED-.jpgela, ils entravent la vie publique au Liban et paralysent les décisions nationales dont, la stipulation d'une nouvelle loi électorale ». De la sorte, indique le Patriarche, sont renforcées les craintes d'une extension du conflit syrien au territoire libanais et la tendance des libanais à émigrer.

S'adressant aux réfugiés syriens, le Patriarche les invite à « être reconnaissants vis-à-vis de l'Etat libanais, de son peuple et de ses institutions, pour leur accueil et leur attention, de les respecter et de les estimer en retour, loin de toute position destructrice du tissu social, du vivre en commun et de la paix civile, tout en s'engageant à mettre en œuvre la culture libanaise fondée sur l'ouverture, l'hospitalité et l'unité dans la variété ». 

Pour le Cardinal maronite, l'Etat libanais a le devoir de « contrôler les frontières, de recenser les réfugiés et de prendre toutes les mesures pour empêcher l'infiltration des armes aux Liban ». Il faut, recommande-t-il, « déjouer, sur son territoire, toute éventualité de complot qui viserait aussi bien l'intérieur que l'extérieur, pour éviter toute exploitation religieuse, communautaire ou politique des réfugiés ». Le flux des réfugiés doit, lui aussi, être contrôlé : selon le Patriarche, il faut « œuvrer avec les Etats concernés et l'ONU pour éviter de surcharger le Liban d'un grand nombre de réfugiés qu'il ne saurait supporter socialement et économiquement ».

Source : Zenith.org



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mardi 29 janvier 2013

Syrie: les rebelles syriens détruisent des lieux saints chrétiens et chiites | Orthodoxie.com

Syrie: les rebelles syriens détruisent des lieux saints chrétiens et chiites

Des formations armées de l'opposition en Syrie détruisent des lieux de cultes appartenant à des communautés religieuses minoritaires. Deux églises chrétiennes ont été pillées dans les villages de Gasaniyeh et de Jdeideh dans la province de Lattaquié. 
Un lieu de culte chiite a été également détruit à  Zarzour dans la province d'Idlib. Selon les déclarations de témoins oculaires, les trois lieux de culte ont été détruits après que l'opposition s'est emparée de la région et le départ de l'armée gouvernementale. 
Des trois villages occupés par les rebelles, la quasi-totalité des habitants ont fuit. Certains leaders de l'opposition se sont certes engagés à protéger tous les Syriens, mais dans la pratique ils ne peuvent résoudre comme il se doit les problèmes liés aux attaques infondées contre les lieux de culte des minorités, comme le constate Human Rights Watch. L'opposition n'a pas non plus été en mesure de faire cesser les pillages et les enlèvements, ainsi que les autres sortes d'activités criminelles des combattants.
Source: Sedmitza, traduit du russe pour Orthodoxie.com

http://www.orthodoxie.com/actualites/syrie-les-rebelles-syriens-detruisent-des-lieux-saints-chretiens-et-chiites/


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Félicitation de l’AOCTS au nouveau Patriarche Arménien pour Jérusalem | Patriarcat latin de Jérusalem

25/1/2013- Félicitation de l'AOCTS au nouveau Patriarche Arménien pour Jérusalem

Manoughian aoctsL'Assemblée des Ordinaires Catholiques de Terre Sainte adresse ses félicitations au nouveau Patriarche Arménien pour Jérusalem, Mgr Nourhan Manoogian.

logo AOCTS

Sa Beatitude

Patriarche Nourhan MANOOGIAN

Armenian Patriarchate

P.O.B. 14235

JERUSALEM

A Jérusalem, le 25 janvier 2013

Message de félicitations

L'Assemblée des Ordinaires catholiques de Terre Sainte est très reconnaissante au Dieu Tout-Puissant que ce jeudi 24 janvier 2013, les membres éminents du Saint-Synode vous aient désigné, vous, archevêque Nourhan Manoogian, en tant que quatre-vingt-dix-septième patriarche de l'Eglise arménienne en Terre Sainte.

Nous exprimons à Votre Béatitude nos vœux les plus sincères pour l'accomplissement de votre nouvelle mission en tant que chef d'une Église grande et ancienne de Jérusalem, pour votre engagement dans les efforts œcuméniques, et pour la gestion des affaires de la communauté arménienne.

Les Arméniens sont une composante dynamique d'une société plus vaste et plus diversifiée, visiblement présente ici en Terre Sainte, à Jérusalem et à Bethléem, à Ramallah, à Amman et à Haïfa.

Votre expérience en tant que Secrétaire exécutif du comité inter-ecclésial de Jérusalem et directeur général du Conseil des Eglises du Moyen-Orient vous rend à même de vous impliquer totalement  dans notre travail œcuménique et dans notre souhait à être « un en Christ ».

Les Arméniens du monde entier regardent Jérusalem comme leur seconde source la plus importante et enrichissante de régénération spirituelle et de renforcement. Vos Patriarches ont toujours eu plus d'influence dans les affaires religieuses universelles que le nombre relativement restreint de leurs membres méritants.

Votre Béatitude, nous sommes pleins d'espoir car nous pouvons travailler ensemble "main dans la main" pour le bien de nos fidèles et nous avons une responsabilité commune de témoigner de l'amour de Dieu par notre amour fraternel.

+  Fouad TWAL – Président

Patriarche de Jérusalem des Latins

+ Giorgio LINGUA

Nonce Apostolique en Jordanie

+ Giuseppe LAZZAROTTO

Délégué Apostolique à Jérusalem/Palestine

Nonce Apostolique en Israël et Chypre

+  Michel SABBAH

Patriarche de Jérusalem des Latins émérite

+  Elias CHACOUR – Vice président

Archev. Grec Melkite Catholique de Akka

+  Yaser Al-AYYASH

Archev. Grec Melkite Catholique de Amman

+  Joseph SOUEIF

Archev. Maronite de Chrypre

+ Mussa El-HAGE

Archev Maronite de Haifa et Terre Sainte

+  Boutros MOUALLEM

Archev. Grec Melkite Cath. émérite de Akka

+  Joseph Jules ZEREY

Vicaire Patr. Grec Melkite Cath. de Jérusalem

+  Gregoire Pierre MELKI

Exarque Syrien Catholique de Jérusalem

+ Maroun LAHHAM

Vicaire Patriarcal latin / Jordanie

+  Giacinto-Boulos MARCUZZO

Vicaire Patriarcal latin / Israël

+  William SHOMALI

Vicaire Patriarcal latin / Jérusalem et Palestine

+  Kamal-Hanna BATHISH

Evêque Auxiliaire émérite

+  Selim SAYEGH

Evêque auxiliaire émérite

Mgr. Joseph TELEKIAN

Exarque Arménien Catholique / Jérusalem

P.Pierbattista PIZZABALLA, O.F.M.,

Custode de Terre Sainte

P.David NEUHAUS, S.J.

Vicaire Patr. Vicariat expression hébraïque

P.Evencio HERRERA DIAZ, O.F.M.

Vicaire Patriarcal latin pour Chypre

P. Raymond MOUSSALLI

Vicaire Patriarcal Chaldéen pour la Jordanie

P.Pietro FELET, scj

Secrétaire général



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Benoît XVI présidera les célébrations de la Semaine sainte à Rome | La-Croix.com

DE JEUNES LIBANAIS POUR LES MÉDITATIONS DU CHEMIN DE CROIX

Le Saint-Siège a publié, mardi 29 janvier, le programme des célébrations pontificales jusqu'au dimanche de Pâques, 31 mars.

Le samedi 2 février, lors de la fête de la Présentation du Seigneur, et à l'occasion de la 17e journée mondiale de la vie consacrée, Benoît XVI célébrera l'Eucharistie à 17 h 30 en la basilique Saint-Pierre, avec les religieux et religieuses présents à Rome.

Le lundi 11 février, à 11 heures, le pape présidera un consistoire en vue de plusieurs canonisations.

Deux jours plus tard, à l'occasion du mercredi des Cendres, 13 février, Benoît XVI se rendra en fin d'après-midi, comme de coutume, à la basilique Saint-Anselme, sur l'Aventin, pour une célébration pénitentielle. De là, il se rendra en procession à la basilique voisine de Sainte-Sabine, pour la messe et l'imposition des cendres.

Le premier dimanche de Carême, 17 février, débuteront à 18 heures en la chapelle Redemptoris Mater, au Vatican, les Exercices spirituels destinés à la curie Romaine. Cette année, ils seront prêchés, en présence de Benoît XVI, par le cardinal Gianfranco Ravasi, président du conseil pontifical pour la Culture. Durant toute la semaine suivante, jusqu'au samedi 23 février, l'ensemble des audiences pontificales, publiques et privées, seront suspendues.

Un mois plus tard, Benoît XVI présidera, le 24 mars, la célébration du dimanche des Rameaux à 9 heures à Saint-Pierre. Cette célébration est traditionnellement précédée de la longue procession des Rameaux sur la place Saint-Pierre.

Le Jeudi saint, 28 mars, le pape célébrera la messe chrismale à 9 h 30 à Saint-Pierre. Le soir même, à 17 h 30, le pape ouvrira le triduum pascal à la basilique Saint-Jean-de-Latran, avec la messe de la Cène du Seigneur. Le lendemain, vendredi 29 mars, Benoît XVI présidera à 17 heures la Passion du Seigneur à Saint-Pierre de Rome et, dans la soirée, à 21 h 15, il se rendra au Colisée pour le Chemin de Croix.

Cette année, le pape a confié la rédaction des méditations rythmant les quatorze stations au Patriarche maronite libanais Bechara Raï. Sous sa supervision, les jeunes Libanais qui avaient accueilli Benoît XVI à Beyrouth, le 15 septembre 2012, ont été chargés de cette mission.

Le lendemain, samedi 30 mars, à 20 h 30, se déroulera dans la basilique Saint-Pierre, sous la présidence de Benoît XVI, la célébration de la Vigile pascale. Enfin, le dimanche de Pâques sera marqué, selon la tradition, par deux événements. À 10 h 15, à Saint-Pierre, Benoît XVI présidera la messe du jour, et à midi, depuis la loge des bénédictions de la basilique, il donnera sa bénédiction Urbi et Orbi, à la Ville et au monde.



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Synode de l'Eglise chaldéenne pour l'élection du patriarche

Synode de l'Eglise chaldéenne pour l'élection du patriarche
A Rome, sous la présidence du card. Sandri

ROME, 28 janvier 2013 (Zenit.org) - Benoît XVI a convoqué le Synode des évêques de l'Église chaldéenne ce 28 janvier au Vatican pour l'élection de leur nouveau patriarche, et non à Bagdad, pour des raisons de sécurité, précise Radio Vatican.

Le patriarche et cardinal Emmanuel III Delly a en effet présenté sa démission en décembre 2012, pour raison d'âge.

Ce synode est présidé par le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, le cardinal Leonardo Sandri. Il est composé des dix-sept évêques représentant les communautés irakiennes d'Irak et de la diaspora, notamment d'Europe et d'Amérique du Nord.

Rappelons que les Chaldéens d'Irak représentaient quelque 550.000 personnes en irak, avant la Guerre du Golfe de 2003, et 150.000 dans la diaspora: l'exode a aujorud'hui inversé les chiffres.

L'Église chaldéenne, rappelle aujourd'hui Radio Vatican, est la branche catholique de l'Église d'Orient qui avait refusé le Concile d'Ephèse en 431. Le patriarche Jean Simon Soulaka, élu en 1551, fut reconnu par Rome comme patriarche des Chaldéens. Mais l'union ne fut définitive qu'en 1830, lorsque Pie VIII confirma dans sa fonction le patriarche Jean Hormizd II avec le titre de patriarche de Babylone des Chaldéens. 

La richesse spirituelle des Maronites pour le monde entier


Méditations du Chemin du Croix du Colisée
Anita Bourdin
ROME, 28 janvier 2013 (Zenit.org) - Benoît XVI confie les méditations du Chemin de Croix au Colisée pour le Vendredi Saint, 29 mars, au cardinal patriarche maronite Boutros Béchara Rai. Deux jeunes Libanais rédigeront les méditations des 14 stations de la Via Crucis sous sa conduite.
Traditionnellement, le Chemin du Croix du Colisée est transmis en mondovision, à 21 h 15 le vendredi saint, en présence de Benoît XVI qui s'adresse à la foule au terme de la célébration.
Le geste du pape manifeste sa volonté de prolonger les fruits son voyage au Liban de septembre 2012 et de faire partage à toute l'Eglise les richesses spirituelles de l'Eglise maronite

Benoît XVI demande au patriarche Raï de rédiger les méditations du chemin de croix au Colisée | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

29/1/2013- Les textes des 14 stations du chemin de croix au Colisée seront préparés, cette année, par le patriarche Béchara Raï, a annoncé hier une dépêche du Vatican.
« Le Saint-Père, en mémoire de son récent voyage au Liban (14-16 septembre) et pour inviter toute l'Église à inclure dans sa prière le Moyen-Orient, ses problèmes et les communautés chrétiennes vivant sur ses terres, a invité, par le biais du cardinal-secrétaire d'État Tarcisio Bertone, le patriarche Raï à rédiger les textes pour la Via Crucis du vendredi saint au Colisée », a indiqué un communiqué daté de Rome.
Les textes des 14 stations du chemin de croix « seront préparés par le patriarche », a-t-il précisé.
Le chemin de croix, suivi dans la nuit par des dizaines de milliers de personnes dans ce lieu symbolique de Rome où de premiers chrétiens avaient été martyrisés, a lieu chaque année deux jours avant Pâques, pour marquer la crucifixion de Jésus. Il est un moment fort de l'Église : les textes, les thèmes, les auteurs sont soigneusement choisis et significatifs des principales préoccupations de l'Église et du pape.

La guerre en Syrie et le drame des chrétiens d'Orient, qui sont nombreux à quitter leurs pays d'origine, préoccupent au plus haut point Benoît XVI et l'Église.
L'an dernier, deux laïcs avaient rédigé les méditations du chemin de croix. Il s'agissait d'un couple d'Italiens, Danilo et Anna Maria Zanzucchi, du mouvement Focolari.

Pour mémoire
Au cœur du vendredi saint, le chemin de croix




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Le mufti Kabbani jette l’anathème sur tout « responsable musulman qui soutient le mariage civil » | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/798298/Le_mufti_Kabbani_jette_l%27anatheme_sur_tout_%3C%3C+responsable_musulman_qui_soutient_le_mariage_civil+%3E%3E.html
Le mufti Kabbani jette l'anathème sur tout « responsable musulman qui soutient le mariage civil » | Politique Liban | L'Orient-Le Jour-29/1/2013
Mariage civil
Il semblerait que la distribution par Dar el-Fatwa, il y a quelques jours, de prêches du vendredi dénonçant la légalisation du mariage civil n'était qu'un préambule à la position officielle de l'autorité sunnite, rendue publique hier par le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, qui a affirmé que « tout responsable musulman qui approuve la légalisation du mariage civil est considéré comme apostat et traître à la religion musulmane ». « Il ne sera ni lavé, ni mis dans un linceul et ne recevra pas les prières à sa mort, ni ne sera enterré dans les tombes des musulmans », a-t-il ajouté, à l'issue d'une réunion extraordinaire portant sur le mariage civil à Dar el-Fatwa, en présence de prélats et de ulémas. « Il est de notre devoir de nous opposer à ces tentatives de nous éloigner de notre religion par le biais de slogans qui prônent la réforme », a-t-il déclaré. Les propos du mufti Kabbani, qui a qualifié le mariage civil de « microbe », a suscité une vive réaction sur Internet et les réseaux sociaux. Les internautes se sont empressés d'exprimer leur désaccord face à cette déclaration qui pourrait faire tomber à l'eau définitivement le projet de loi pour légaliser le mariage civil.

Le débat sur le mariage civil avait récemment gagné en ampleur au Liban, après que Khouloud Sukkarieh et Nidal Darwiche, un jeune couple chiite et sunnite, s'est symboliquement marié civilement et a officiellement demandé au ministère de l'Intérieur de reconnaître son union, une première au Liban.
Par ailleurs, le président et le Premier ministre libanais s'étaient répondu dimanche par tweets interposés sur la polémique. Le président Michel Sleiman s'est prononcé dimanche matin sur son compte Twitter « pour répondre à l'évolution et aux aspirations du peuple et pour préparer des lois appropriées sur la question du mariage civil ». « Des dignitaires s'opposent au mariage civil mais cela ne change rien à mes convictions et à ma quête pour aiguiller le train sur les bons rails », a-t-il expliqué. Après avoir rencontré M. Sleiman, le Premier ministre Nagib Mikati a répondu dans la nuit. « Les circonstances actuelles ne permettent pas d'aborder de nouveaux sujets controversés qui divisent », a-t-il écrit en arabe. « Je pense que la question du mariage civil ne peut pas être traitée du haut vers le bas », a-t-il ajouté en anglais, en évoquant la nécessité d'un consensus entre « toutes les parties prenantes du pays ».
Force est de noter que l'ancien président Élias Hraoui avait proposé en 1998 une loi similaire qui avait été acceptée par le gouvernement mais retirée devant une levée de boucliers des autorités religieuses. Et si les autorités chrétiennes ne se sont pour l'instant pas prononcées sur le débat actuel, les autorités sunnites ont été claires.
Pour mémoire
Civil ou religieux

L'avant-premier « mariage civil » au Liban d'un point de vue légal

Entre Sleiman et Mikati... pas de « mariage civil »






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lundi 28 janvier 2013

Le synode des évêques de l’Église chaldéenne s’est ouvert à Rome | La-Croix.com


Benoît XVI a convoqué le synode des évêques de l'Église chaldéenne à partir du lundi 28 janvier, en vue de l'élection d'un nouveau patriarche. La réunion de cette Église principalement irakienne, avec une importante diaspora aux États-Unis, ne se tient pas à Bagdad pour des raisons de sécurité. Mgr Jacques Ishaq, 74 ans, évêque émérite d'Erbil (Kurdistan irakien), a assuré la transition de son administration depuis décembre 2012.
Les 17 évêques présents à Rome viennent de Bagdad, Kirkouk ou Mossoul, mais aussi de la diaspora d'Amérique du Nord ou d'Europe, et représentent la diversité de cette communauté irakienne, dense de plus d'un million de fidèles. Ils vont élire un nouveau patriarche de Babylone, après la démission du Patriarche Emmanuel III Delly, figure historique des chrétiens d'Orient, le 19 décembre 2012, pour raisons d'âge et de santé. Avant la guerre, cette Église comptait plusieurs centaines de milliers de fidèles dans le pays et 150 000 dans la diaspora. Aujourd'hui, après un exode massif, les proportions sont presque inversées.

« Un chef pour voir l'avenir »

Cette Église chaldéenne, l'une des douze Églises orientales catholiques, que la tradition fait remonter à l'apôtre Thomas, se situe aujourd'hui à un tournant de son histoire. Dans un Moyen-Orient où les chrétiens sont inquiets pour leur avenir, les défis sont nombreux : Comment prendre part à la reconstruction de la société irakienne toujours marquée par la violence ? Faut-il s'exiler ou rester ? « Nous avons besoin d'un chef qui nous aide à voir l'avenir, et qui rapproche les gens entre eux », estimait il y a quelques jours l'évêque de Kirkouk, Mgr Louis Sako, qui appelle de ses vœux un patriarche apte à rassurer une communauté fragilisée.
L'intervention anglo-américaine en Irak, en mars 2003, avait imposé le choix d'une personnalité de compromis, à même de conduire l'Église chaldéenne dans cette période de turbulences. C'est ainsi que le cardinal Emmanuel Delly avait été élu en décembre 2003 pour être un patriarche « de transition », dans une Église en proie à des divisions internes, sur fond de rivalités entre communautés du Proche-Orient et diaspora.
Depuis dix ans, la minorité chrétienne n'a cessé de faire l'objet de menaces et d'attentats perpétrés par des groupes islamistes. Bon nombre de ses membres ont été enlevés ou assassinés. Plus de la moitié des chaldéens irakiens ont ainsi émigré vers le Liban, la Jordanie, la Syrie, mais aussi l'Amérique du Nord, l'Australie et l'Europe. Aujourd'hui, plus de 20 000 chaldéens vivent en France, pour la plupart en région parisienne (Val-d'Oise et Seine-Saint-Denis) où ils s'intègrent et tentent de préserver leur culture et leurs rites.
L'Église chaldéenne est la branche catholique de l'Église d'Orient qui avait refusé le concile d'Éphèse en 431. Le patriarche Jean Simon Soulaka, élu en 1551, fut reconnu par Rome comme patriarche des chaldéens. Mais l'union ne fut définitive qu'en 1830, lorsque Pie VIII confirma dans sa fonction le patriarche Jean Hormizd II avec le titre de patriarche de Babylone des chaldéens.


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لقاء صلاة في القبيات من أجل وحدة الكتائس - ميشال حلاق - النهار Priere pour l'unite chretienne a kobayat

لقاء صلاة في القبيات من أجل وحدة الكتائس - ميشال حلاق - النهار

27 كانون الثاني 2013 الساعة 10:36

ميشال حلاق

"النهار"

بدعوة من رعيّة سيّدة الانتقال – القبيّات الضهر المارونيّة وخادمها الخوري نسيم قسطون، عقد لقاء صلاة بمناسبة ختام أسبوع الصلاة من أجل وحدة الكنائس تحت عنوان "ماذا يطلب منّا الربّ؟" وشارك فيه كهنة موارنة وأورثوذوكس ورهبان وراهبات وجمعيّات ومؤمنون من رعايا منطقة الدريب\ عكار .
الخوري قسطون، افتتح اللقاء بكلمة قال فيها :
"قد شئنا، في هذه الرعيّة أن نكرّر، دعوتنا إلى كلّ الكهنة الموارنة والأورثوذوكس والكاثوليك في منطقة الدريب لمشاركة الجماعات الرهبانيّة الرجّاليّة والنسائيّة فيها إضافة إلى الجمعيات الرسوليّة والكشفيّة والإنسانيّة ومؤمني الرعايا، في صلاةٍ مستوحاة من التّراثَين الأنطاكي السّرياني المارونيّ والأنطاكي البيزنطي، لإيماننا بأنّ تراثنا الأنطاكي المشترك هو من المكوّنات الأساسيّة لوحدتنا المأمولة، لما تتشارك به كنائسنا على مستويات الليتورجيّا والإيمان".

وتوجه بالشكر لكلّ من لبى الدعوة ولكلّ من" سيشترك معنا بالرّوح لتعذّر مشاركته بالجسد". كما شكر كلّ من عمل من أجل إنجاح هذا اللقاء وتنظيمه. 



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Crime de Wata el-Joz : retour au calme, le tueur remis aux autorités | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

28/1/2013- Crime de Wata el-Joz : retour au calme, le tueur remis aux autorités

Tout est enfin rentré dans l'ordre hier dans l'affaire du double crime de Wata el-Joz, qui a mis en émoi la région de Kesrouan-Jbeil pendant plus de trois jours et a failli déboucher sur une grave crise confessionnelle.
Jeudi, un accident de la route avait en effet donné suite à une dispute entre deux habitants originaires de Lassa (jurd de Jbeil), Ghassan et son fils Hadi Saifeddine, d'une part, et Anthony Khalil, originaire de Hrajel (Kesrouan), de l'autre. Pris de panique, Anthony Khalil avait ouvert le feu sur les deux Saifeddine lorsque ces derniers ont brandi des sabres contre lui. Les deux hommes sont morts sur-le-champ.
Au terme d'un week-end particulièrement tendu, durant lequel des menaces de guerre et le discours confessionnel ont foisonné, le tueur en fuite, Anthony Khalil, a finalement été remis hier soir aux services de renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI), sous la supervision du ministre de l'Intérieur, Marwan Charbel, et du directeur des FSI, le général Achraf Rifi. 
La décision a été prise au terme d'une réunion au domicile du responsable de la paroisse de l'église de Wardieh à Hrajel, le père Hareth Khalil, en présence de plusieurs notables du Kesrouan et du chef de la police, le brigadier Joseph Douayhi.
Parallèlement, les funérailles de Ghassan et Hadi Saifeddine se sont déroulées dans l'après-midi à Lassa en présence de plusieurs personnalités politiques libanaises, dont les députés de Jbeil du Courant patriotique libre (CPL), Simon Abiramia et Walid Khoury. 
Une délégation des députés du Kesrouan emmenée par Farid Élias el-Khazen avait par ailleurs présenté ses condoléances à la famille. 

Pourtant, l'affaire a failli sérieusement déraper samedi, lorsque, sous le coup de la colère, un groupe d'habitants de Lassa a bloqué la route de Hrajel-Meyrouba pour protester contre l'assassinat des deux Saifeddine. S'exprimant au nom des protestataires, qui portaient des portraits des deux victimes, cheikh Mohammad Itawi a menacé la région d'une « guerre civile et confessionnelle » si les autorités politiques concernées ne faisaient pas le nécessaire pour qu'Anthony Khalil soit remis à la justice. « Notre objectif immédiat n'est pas de bloquer la route, mais de transmettre un message à travers les médias, a-t-il affirmé. Lorsque nous voudrons bloquer les routes, nous ne serons pas 20 ou 30. Nous savons que nous sommes aux portes de Hrajel, de Meyrouba, de Ouyoune el-Simane, de Faraya et de tous les centres touristiques et de ski. Si la situation reste telle quelle, les pistes de ski vont être paralysées. Si l'État souhaite que tout le monde – et pas seulement certains (allusion à la visite de cheikh Ahmad el-Assir jeudi dans la région) – pratique le ski, qu'il s'active. 
Sinon, nous allons tout paralyser. Par ailleurs, j'appelle les FSI et l'armée à prendre toutes leurs dispositions dans cette région si cet homme n'est pas livré aux autorités, car nous ne savons pas ce qui pourrait se produire... Notre sang bouillonne! Qu'on ne nous pousse pas à assouvir nous-mêmes notre vengeance ! Nous pouvons atteindre celui que nous voulons ! Même Israël, nous n'en avons cure ! Livrez cet homme à la justice, et qu'elle prenne son cours. Sinon, nous enverrons cet homme au cimetière ! » avait lancé cheikh Itawi durant un message de quinze minutes retransmis en direct par les médias.
Le dignitaire religieux s'en était également pris dans son message à « la mafia des carrières », l'accusant de protéger le fuyard. « Si je dois accuser quelqu'un, j'accuse le ministre Nazem el-Khoury et le président Sleiman de protéger cet homme », a-t-il notamment dit. Il avait menacé de s'en prendre aux carrières sur la route de Lassa si Anthony Khalil n'était pas livré. Il avait également mis en exergue la volonté des protestataires de se rendre au palais de Baabda pour réclamer l'arrestation d'Anthony Khalil. Cheikh Itawi avait enfin souligné que les corps des frères Saifeddine – « qui ont été exécutés », a-t-il dit – ne seraient pas mis en terre avant que justice soit faite.
Les menaces de cheikh Itawi ont fait leur effet, puisque plusieurs municipalités et groupes de municipalités du Kesrouan, ainsi que plusieurs personnalités politiques du Kesrouan et de Jbeil ont aussitôt multiplié samedi leurs appels au calme et déployé leurs efforts pour empêcher la violence de prendre le dessus. Dans ce cadre, les députés Abiramia et Khoury ont tenu une conférence de presse à Jbeil en présence de l'ancien député Chamel Mouzaya, durant laquelle ils ont indiqué que le député Abbas Hachem avait été délégué à Lassa pour calmer la situation et que le chef du CPL, le député Michel Aoun, avait initié des contacts en coordination avec les ministres de l'Intérieur et de la Justice, les services de renseignements de l'armée et les FSI pour trouver un dénouement heureux à cette affaire. Les anciens députés Farid Haykal el-Khazen et Mansour el-Bone ont également lancé des appels au calme et à l'intervention des autorités étatiques, condamnant « les provocations » et estimant « injuste » que le Kesrouan doive « payer le prix d'un acte individuel ». Enfin, une délégation du Hezbollah s'est rendue à Lassa pour apaiser le climat et présenter ses condoléances à la famille des victimes. C'est d'ailleurs le parti islamiste qui aurait aussitôt convaincu les habitants de ne pas recourir à l'escalade et d'organiser les funérailles des deux victimes.
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Raï dénonce l’exploitation politique et communautaire du dossier des réfugiés syriens | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Raï dénonce l'exploitation politique et communautaire du dossier des réfugiés syriens
Dans son homélie dominicale qu'il a prononcée à Bkerké, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a souligné son soutien à l'association Caritas qui a organisé hier une journée portes ouvertes pour aider les réfugiés syriens ayant trouvé refuge au Liban. 
Il a appelé dans ce cadre les Libanais à se solidariser avec les réfugiés syriens et les aider sur le double plan matériel et social, les invitant à faire preuve d'humanisme et de spiritualité en ces temps difficiles.
« Le christianisme est la religion de la charité par excellence », a-t-il souligné, rappelant les souffrances que ressentent actuellement les peuples de la région qui « ont plus que jamais besoin de cette culture de charité ."

Le prélat maronite a exhorté « les responsables des États qui prennent part à la guerre en Syrie de cesser leurs actes criminels et provocateurs qui, a-t-il dit, les rend complices et responsables des crimes, des destructions et des agressions contre les citoyens innocents qui sont poussés à l'exil ».
Et Mgr Raï d'en appeler à la conscience des combattants en Syrie,     « qui sont derrière les atrocités et les dégâts » les exhortant à cesser « les vexations à l'encontre des citoyens innocents », et « la destruction des vestiges du pays en anéantissant son histoire ».
« Le recours aux armes d'une manière systématique et sans aucune limite au niveau de la conscience de la part de ceux qui cherchent à en tirer une certaine force est un acte de lâcheté », a asséné le patriarche.
« Mgr Raï a exhorté le peuple syrien à s'asseoir à la table de dialogue pour entamer des négociations afin de trouver une solution à la crise, par le biais de l'entente. »
Il a également lancé un appel à l'adresse de la communauté internationale, plus particulièrement les Nations unies, en vue d'une pacification de la Syrie.
S'adressant ensuite aux Libanais, le prélat maronite les a priés de « cesser de miser, les uns sur le régime en place, les autres sur l'opposition, car ils contribuent de cette manière à bloquer les rouages de la vie publique et paralyser les décisions nationales, dont notamment l'adoption d'une nouvelle loi électorale », a-t-il dit, rappelant que cette situation a fini par pousser les citoyens libanais à l'exode après avoir perdu confiance en leur propre pays.
Mgr Raï n'a pas manqué non plus de lancer un message aux réfugiés eux-mêmes, les appelant à faire preuve de « reconnaissance envers l'État libanais, son peuple et ses institutions », et à s'abstenir d'afficher « des prises de position qui risquent de porter atteinte au tissu social, à la convivialité et à la paix civile ». Il les a invités à respecter « la culture libanaise, fondée sur l'ouverture, l'hospitalité et la diversité ».
Le chef l'Église maronite a saisi l'occasion pour exhorter les responsables libanais à contrôler les frontières, effectuer des statistiques rigoureuses relatives aux réfugiés et prendre toutes les mesures nécessaires afin d'empêcher la circulation des armes à travers les frontières. Et Mgr Raï d'insister sur la nécessité pour les différentes parties politiques libanaises d'éviter d'exploiter le dossier des réfugiés syriens sous l'angle de leur appartenance communautaire ou politique. Il les a également encouragés à œuvrer en vue de la répartition des réfugiés dans les pays avoisinants ou dans les zones sécurisées en Syrie.
Le patriarche maronite a tenu à rappeler sur ce plan que l'association Caritas a lancé hier à partir des églises du Liban une journée portes ouvertes sous le signe de la solidarité avec les réfugiés syriens au Liban.
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