Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 5 mars 2013

Nouvelles -coptes-Combien de coptes en Égypte ?

Nouvelles -coptes-Combien de coptes en Égypte ?
3 mars 2013
http://www.christianophobie.fr/breves/combien-de-coptes-en-egypte

Il y a trois sortes de mensonges disait Mark Twain : les mensonges, les sacrés mensonges et… les statistiques ! Et l'ont sait combien les gouvernements savent triturer les statistiques pour donner une image à l'opposé de la réalité. Les gouvernements égyptiens successifs n'ont pas échappé à ce mauvais usage et, dans le cas particulier des chrétiens égyptiens, ils se sont efforcés systématiquement de minorer leur nombre. C'était déjà la cas lors du dernier recensement qui remonte aux années 1980 : les statistiques évaluaient le nombre des chrétiens à 2,8 millions. On était déjà très loin du compte… Les chrétiens exigent aujourd'hui de l'Agence centrale pour la mobilisation publique et les statistiques (l'équivalent, grosso modo, de notre INSEE), une évaluation plus objective de la population de confession chrétienne dans le cadre du nouveau recensement qui est en cours. « Les statistiques en Égypte sont inexactes. Les responsables gouvernementaux utilisent souvent les chiffres pour servir leurs objectifs politiques ou sécuritaires » a déclaré Ikram Lamei, porte-parole de l'Église évangélique d'Égypte, « l'Église a contesté les [résultats du précédent recensement] en son temps : les coptes constituent entre 8 et 10 % de la population ». Personne n'est dupe des manipulations des statistiques. Le Père Salib Matta, un copte orthodoxe, sait comment fonctionne l'Agence des statistiques : « Ils aiment bien diminuer le nombre des coptes, alors que tout le monde connaît le vrai pourcentage », une remarque approuvée par l'évêque copte catholique Adel Zaki. Mercredi dernier, l'Agence des statistiques annonçait que la population égyptienne atteindrait 92 millions ce mois-ci mais sans préciser le pourcentage des coptes. Multipliez par 10 %, et vous aurez le nombre des coptes égyptiens sans avoir recours aux services de l'Agence des statistiques au service des "barbus"…

Source : Assyrian International New Services

Egypt's churches have called for more accurate representation of the Coptic population in the census.
"Statistics in Egypt are inaccurate," said Evangelical Church spokesperson Ikram Lamei. "Officials often use figures to serve political or security purposes."
The last census, conducted in the 1980s, counted 2.8 million Copts.
"The church objected to it at the time, and said Copts constitute 8 to 10 percent of the population," Lamei noted.
Father Salib Matta of the Mar Girgis Church in Shubra called on the Central Agency for Public Mobilization and Statistics (CAPMAS) to be more precise. "They like to reduce the size of the Coptic population, though everyone knows the true percentage," he said. Roman Catholic Bishop Adel Zaki agreed with Matta's statement.
A CAPMAS report on Wednesday said the country's population would reach 92 million by March, without specifying the ratio of Coptic Christians to Muslims.
http://www.egyptindependent.com
Edited translation from Al-Masry Al-Youm.



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Les internautes invités à participer spirituellement au conclave | La-Croix.com

Le prochain pape : «Et si c'était lui?»

« Vous pouvez participer à l'élection du 266e pape ! » L'annonce, lue sur la page conclave266.com n'est ni un canular ni une plaisanterie fantasque. Ce site Web propose de prier pour un cardinal en particulier, parmi les 115 qui éliront le futur pape. Lorsqu'il se connecte, l'internaute se voit proposer un cardinal, photo et courte biographie à l'appui. Il peut alors cliquer sur « Je prie pour lui » et même rédiger une intention de prière publiée sur le site.

S'il désire choisir son cardinal, il peut aussi parcourir le trombinoscope mis en ligne. « Les grands favoris sont les cardinaux français, avec en tête l'archevêque de Lyon, Mgr Barbarin », s'amuse Olivier Mathonat, jeune de 25 ans qui a lancé Conclave 266 mardi 26 février.

« Pour qu'il soit inspiré de l'Esprit Saint afin qu'il élise le meilleur »

Et ensuite ? « Contrairement à d'autres sites, nous ne soumettons pas de règles précises, la personne est libre de prier selon la fréquence et les modalités qu'elle désire, c'est entre Dieu et elle ! », souligne Olivier Mathonat. Les autres sites ? Missionconclave.com – qui existait déjà en 2005 pour l'élection de Benoît XVI – ou encore adoptacardinal.org, lancé en Allemagne par le mouvement Jugend 2000 et traduit en six langues.

Sur ceux-ci, il suffit d'inscrire son adresse mail pour se voir désigner un cardinal « afin que l'Esprit Saint soit son guide tout au long du conclave », peut-on lire sur Missionconclave.com « Le but n'est pas de prier pour que tel ou tel cardinal soit élu, mais pour qu'il soit inspiré de l'Esprit Saint, afin qu'il élise le meilleur pour notre génération », tient à rappeler Olivier Mathonat.

Près de 7 700 inscrits sur missionconclave.com

Coté internautes, la proposition semble séduire. Mission Conclave revendique près de 7 700 inscrits, Adopt a cardinal a déjà conquis 260 000 internautes, et Conclave 266 comptabilise une moyenne de 450 visiteurs par jour. « Nous devons nous mobiliser dans la prière ! Que le Saint-Esprit guide nos cardinaux dans sa sainte volonté », témoigne une femme sur Facebook tout en relayant le site de Mission Conclave.


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Plus de 200 Arméniens du Liban sont devenus des citoyens d’Arménie

Plus de 200 Arméniens du Liban sont devenus des citoyens d'Arménie
3/3/2013
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=87193

Une présentation officielle des passeports arméniens a eu lieu à l'Ambassade d'Arménie au Liban.

Dans son allocution, l'ambassadeur d'Arménie au Liban, Ashot Kocharyan, a félicité les récipiendaires. Il a souligné que devenir un citoyen d'Arménie est un grand honneur et une fierté pour tous et chacun, et lui confère des droits et des responsabilités semblables.

L'ambassadeur a hautement apprécié le rôle de communauté arménienne du Liban joue au sein de la diaspora arménienne. Il a exprimé sa conviction que la délivrance d'un passeport arménien permet de nouvelles opportunités pour les compatriotes à visiter l'Arménie plus souvent, à participer à des manifestations dans tout le pays, et, également, de contribuer au développement de la patrie.

Après la cérémonie de serment, l'Ambassadeur Kotcharian a présenté les passeports arméniens à plus de 200 Arméniens libanais.

A noter, ces dernières semaines, l'Ambassade d'Arménie au Liban a également distribué des passeports arméniens à environ 60 Arméniens de Syrie, qui sont temporairement résidant au Liban en raison des développements politiques en Syrie.



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Des musulmans attaquent une église copte dans le sud de l’Égypte

Des musulmans attaquent une église copte dans le sud de l'Égypte
Des musulmans de Kom Ombo, dans le sud de l'Égypte, ont attaqué une église copte à coups de cocktails Molotov et de pierres.

La Croix-3/3/2013

L'arrivée au pouvoir des Frères musulmans, au Caire, ne contribue pas à apaiser les tensions latentes entre communautés

La police égyptienne a fait usage de gaz lacrymogène vendredi 1er mars pour disperser des musulmans qui manifestaient devant une église, après des rumeurs selon lesquelles une femme convertie au christianisme se cachait à l'intérieur.

Les événements avaient débuté le soir du jeudi 28 février, lorsque des centaines de personnes ont tenté de s'introduire dans l'église. La police a alors fait usage de gaz lacrymogènes. Selon le quotidien gouvernemental Al-Ahram, elle aurait également provisoirement refusé de laisser les fidèles quitter l'église pour éviter des affrontements entre chrétiens et musulmans.

Situé à 165 kilomètres au sud de Louxor et à 40 kilomètres au nord d'Assouan, Kom Ombo est une localité de Haute-Égypte connue pour abriter l'un des temples égyptiens les mieux conservés, le temple de Sobek et Haroëris, datant de la période ptolémaïque. De nombreux chrétiens vivent dans cette partie très rurale du pays.

Des incidents du type de Kom Ombo, liés à des rumeurs sur des conversions ou à la construction de nouvelles églises, sont fréquents en Égypte et ont parfois dégénéré en affrontements meurtriers. Le plus sanglant remonte au 6 janvier 2010. Six coptes et un policier musulman avaient alors été tués à Nagaa Hamadi en Haute-Égypte à la sortie de la messe de Noël.

DES ATTAQUES QUI SE MULTIPLIENT
Les attaques se sont multipliées depuis la révolution de janvier 2011, la chute du président Hosni Moubarak en février 2011, aggravant chez les Coptes un sentiment d'insécurité malgré les assurances des autorités, et notamment du président égyptien Mohamed Morsi, issu du mouvement islamiste des Frères musulmans, qui, élu en juin 2012, avait promis d'être « le président de tous les Égyptiens », sans distinction de religion.

Soucieux de rassurer les chrétiens, le président Morsi avait félicité le pape copte Tawadros II, élu le 4 novembre 2012. De même, le parti Justice et la Liberté, branche politique des Frères musulmans, s'était dit prêt à coopérer avec lui pour « répandre la bonne morale et mettre l'accent sur les valeurs de liberté, de justice et d'égalité ».

Depuis le début de l'année, plusieurs incidents ont ainsi opposé coptes et musulmans. Le 18 janvier, plusieurs dizaines de musulmans en colère ont ainsi tenté de prendre d'assaut une église copte de Qena (sud) après avoir affirmé qu'un commerçant copte avait tenté d'abuser sexuellement d'une fillette musulmane de six ans.

Le 16 février, un leader salafiste avait incité la foule à jeter des pierres contre l'église Saint-Georges de Sarsena, à Tamiya, dans la province égyptienne du Fayoum, à environ 103 km au sud-ouest du Caire. Les assaillants y avaient ensuite mis le feu, détruisant la croix chrétienne au sommet de l'édifice et la plupart des icônes qui s'y trouvaient. Les islamistes auraient estimé que la construction de l'église copte, construite dans les années 1980 et fréquentée par environ 200 familles coptes, était illégale, car trop proche d'une zone habitée par des musulmans.

LES COPTES VEULENT PRENDRE « UNE PART ACTIVE » AU DIALOGUE NATIONAL
Selon l'évêque Youannes, responsable de l'action sociale de l'Église copte-orthodoxe, sur les 83 millions d'Égyptiens, 15 millions seraient des coptes. Ce chiffre est très largement supérieur aux 6 millions déclarés par le gouvernement égyptien, en l'absence de tout recensement impartial. Mais il est plus proche des chiffres avancés ces dernières par plusieurs chercheurs coptes qui se fondent sur les registres de baptême.

Les coptes forment « une minorité, au sens numérique du terme, mais nous ne sommes pas de moindre valeur, au regard de notre histoire, de notre rôle et de l'amour que nous portons à notre nation », rappelait le mardi 5 février le pape copte-orthodoxe Tawadros II, avant de préciser que les chrétiens avaient l'intention de prendre « une part active » à tout dialogue national « qui leur paraîtra bénéfique pour la nation ».

Martine de Sauto (avec AFP)



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lundi 4 mars 2013

: Nouvelles du Liban


Objet: Nouvelles du Liban

-Le mariage civil au Liban : un droit en pleine mutation

Le choix de l'intitulé de cette rencontre a été inspiré par deux faits majeurs qui ont fait la une des médias au Liban et en France : le mariage-fétiche, si l'on peut dire, de Nidal et Khouloud, qui ont opté pour la première fois dans l'histoire du ...

<http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/803207/Le_mariage_civil_au_Liban+%3A_un_droit_en_pleine_mutation.html>

-Pour M. Béchara, en soutenant le mariage civil de Khouloud et Nidal, la société civile n'a fait que proposer une « solution » qui reste à
compléter, mais qui permettrait aux citoyens qui ont choisi de rayer la
mention confessionnelle de se marier au Liban en ...
<http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/803206/Si_j'etais_ministre,_j'aurais_signe,_affirme_Baroud.html>

-Coordination libano-jordanienne dans le dossier des déplacés syriens
Entre le Liban et la Jordanie, les dossiers communs sont multiples, mais le
plus important actuellement, c'est celui des déplacés syriens. C'est donc
ce thème qui a dominé les entretiens du ministre jordanien des AE Nasser
Jaouda avec les responsables ...
<http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/803220/Coordination_libano-jordanienne_dans_le_dossier_des_deplaces_syriens.html>


-Destabilisation - islamisme
Tripoli-Ersal-Aïn el-Héloué, le triangle de la déstabilisation

Il a fallu les déclarations alarmistes du ministre de l'Intérieur pour
que les Libanais prennent soudain conscience de la gravité de la situation
interne. La guerre en Syrie n'est plus une nouvelle dans les médias et une
question humanitaire qui peut ...
<http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/803209/Tripoli-Ersal-Ain__el-Heloue,_le_triangle__de_la_destabilisation.html>

Une action islamiste coordonnée à travers tout le Liban ?
Enfin, à Majdel Anjar (Békaa), des informations ont circulé sur des heurts présumés entre l'armée et des partisans de cheikh Daï el-Islam
Chahhal, fondateur du mouvement islamiste au Liban.

<http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/803212/Une_action_islamiste_coordonnee_a_travers_tout_le_Liban_.html>


Versions contradictoires sur l'incident à la mosquée el-Amine
Dans un premier temps, la chaîne libanaise OTV a rapporté que l'armée s'est déployée en force en début d'après-midi autour de la mosquée
el-Amine, après que des éléments armés eurent investi le lieu de culte.
<http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/803213/Versions_contradictoires_sur_l'incident__a_la_mosquee_el-Amine.html>

-À Saïda, les bases d'un conflit semblent se consolider

Un vendredi entre une énième manif à Saïda de cheikh Assir et une accusation lancée par le chef de la gendarmerie selon lequel « certaines parties » ont coordonné hier des activités d'islamistes sur tout le
territoire libanais, notamment à la prison ...
<http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/803203/A_Saida,_les_bases_d'un_conflit_semblent_se_consolider.html>



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Une action islamiste coordonnée à travers tout le Liban ? | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Le chef de la gendarmerie, le général Joseph Doueihi, a accusé certaines « parties », sans plus de détail, d'avoir coordonné hier des activités d'islamistes sur tout le territoire libanais.
Les déclarations du général Doueihi à la LBCI interviennent après une mutinerie à la prison de Roumieh (des prisonniers islamistes du bâtiment B ont pris en captivité des gardiens des FSI, avant de les relâcher) ; un incident à la mosquée el-Amine dans le centre-ville de Beyrouth; et une manifestation des partisans de cheikh Ahmad el-Assir à Saïda, au Liban-Sud.
Au Akkar, une manifestation de solidarité avec le cheikh salafiste s'est déroulée après la prière de vendredi, au niveau du rond-point d'al-Abdé, au milieu d'une forte présence militaire et sécuritaire.
Enfin, à Majdel Anjar (Békaa), des informations ont circulé sur des heurts présumés entre l'armée et des partisans de cheikh Daï el-Islam Chahhal, fondateur du mouvement islamiste au Liban. Une source sécuritaire citée par le site nowlebanon a démenti ces informations, tout en précisant qu'une patrouille de l'armée a arrêté l'un des hommes accompagnant cheikh Chahhal, qu'elle a relâché après lui avoir confisqué ses armes. L'armée a également pris des mesures sécuritaires tout au long de l'axe Bar Élias-Masnaa.

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France Monde | Liban : prier et profiter - Le Bien Public

http://www.bienpublic.com/actualite/2013/03/03/liban-prier-et-profiter
Au pays du Cèdre, les leaders des principales communautés religieuses vivent sur un grand pied. Une enquête de Now, à Beyrouth.

Quelle que soit leur confession, les hommes de religion jouissent au Liban de pouvoirs religieux, politiques, économiques et sociaux considérables. Ce qui leur confère un prestige et une aura qui font que personne n'ose les interroger sur leurs salaires, appointements et privilèges. D'où vient leur argent ? Qui paie leurs factures ? Qui pourvoit à leurs services de sécurité ? Il y a au Liban dix-huit groupes confessionnels. Nous nous sommes penchés sur les représentants de trois grands groupes, à savoir les maronites, les sunnites et les chiites.

Parmi ces trois personnalités, le patriarche maronite est le seul à ne pas être fonctionnaire de l'État. Il ne reçoit donc pas de salaire de la part du gouvernement. Ses revenus proviennent des propriétés et biens en mainmorte du patriarcat, c'est-à-dire des revenus des terres et bâtiments qu'il met en bail, en plus de la dîme du dimanche collectée dans chaque église et dont un dixième lui est reversé.

Le chef de l'Église maronite bénéficie de nombreux autres revenus, tels que ceux des terres agricoles, mais aussi de dons de la part de personnalités aisées, ainsi que de revenus spécifiques pour les frais des tournées pastorales, les banquets, les aides et autres. Cela étant dit, le budget de l'État subventionne les groupes confessionnels chrétiens à hauteur de plus de 3 milliards de livres libanaises par an (environ 1,5 million d'euros). Cet argent est distribué au prorata du nombre de fidèles par confession. Une partie va au palais de Bkerké (siège du patriarcat maronite), mais sert aussi à financer les tribunaux propres à la communauté. Or, étant donné que le patriarche est le chef de ces tribunaux, une partie de ces sommes-là lui revient encore. En plus, on lui reverse une part des collectes faites auprès des fidèles par les prêtres lors des fêtes. Le Vatican n'intervient pas dans la gestion financière des maronites (l'Église maronite s'est rattachée au Vatican au XII e siècle).

Venons-en maintenant au mufti de la République (musulman sunnite). Il est fonctionnaire de l'État et reçoit à ce titre un salaire mensuel de 4,2 millions de livres (environ 2 000 euros). À cela s'ajoutent des privilèges et des indemnités supplémentaires. Les dépenses du Dar Al-Fatwa (bureau des avis religieux) sont également couvertes par le budget de l'État. Quant à la résidence du mufti, elle a été construite par l'ancien Premier ministre Rafic Hariri (assassiné en 2005) et elle est exempte de charges (électricité, eau, taxes, etc.). Un poste de l'armée devant le bâtiment et quatre ou cinq hommes à l'intérieur en assurent la sécurité.

L'État verse 25 millions de livres (environ 12 000 euros) pour frais de fonctionnement de l'administration. Rafic Hariri payait de sa poche 5 000 dollars (3 800 euros) par mois supplémentaire au mufti, à quoi s'ajoutent des aides estimées à plusieurs millions de dollars versées par des pays musulmans tels que l'Arabie Saoudite, le Qatar et les Émirats Arabes Unis. Par ailleurs, les responsables des biens en mainmorte sunnites tirent des revenus supplémentaires de la location de certains bâtiments.

Une escorte pour le fils

Le règlement de la communauté sunnite ne permet pas au mufti d'occuper une autre fonction. C'est pourquoi il reçoit des dons de la part de leaders (politiques de la communauté) et d'hommes d'affaires aisés pour ses dépenses personnelles. Quant aux dîners organisés dans sa résidence, ils sont financés par des aides venues d'autres pays arabes. Sa voiture privée est généralement offerte par des hommes d'affaires, tandis que l'escorte, de six à huit hommes, est assurée par la sécurité d'État, ce nombre pouvant être augmenté en cas de nécessité.

Pour ce qui est d'Abdel Amir Qabalan, vice-président du Haut Conseil islamique chiite, il reçoit lui aussi un salaire mensuel de 4,2 millions de livres. En plus, le Dar Al-Ifta Al-Jaafari (chiite) a un budget de 2 milliards de livres (près de 1 million d'euros). Un demi-milliard va aux salaires des juges et 1,5 milliard couvre les frais de fonctionnement. La sécurité du siège de ce Haut Conseil est assurée par six à huit hommes. Le vice-président dispose également d'une escorte, et exceptionnellement d'un chauffeur privé pour le transport des membres de sa famille. Son fils dispose par ailleurs d'une escorte de gendarmes qui l'accompagne lors de ses visites privées. Il a droit à plus de sept cents plaques d'immatriculation, ainsi qu'à l'usage de vitres fumées sur sa voiture.

Selon nos informations, la société Toyota occupe un étage au Haut Conseil, en contrepartie de vingt voitures offertes à Ali Qabalan, le fils d'Abdel Amir Qabalan. Les appointements du Haut Conseil chiite s'élèvent à 200 millions de livres (environ 100 000 euros), y compris pour le siège, à Hazmiyeh. Selon certaines sources, Qabalan reçoit 40 000 euros par mois de l'ambassade iranienne, en plus de 25 000 dollars (19 000 euros) par mois de la part d'Ali Sistani (autorité de référence des chiites en Irak). À cela s'ajoute l'argent qu'il reçoit de la part des chefs de la communauté, des partis chiites et d'autres ressources religieuses. Il faut également rappeler que tous les biens importés au nom du Haut Conseil sont exempts de douanes et de taxes. Qabalan possède sa maison privée ainsi qu'une seconde maison, à côté, où habitent tous ses enfants. Quant aux factures d'électricité et d'eau, ainsi que les impôts, ils sont pris en charge par le gouvernement libanais.



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samedi 2 mars 2013

Arrestation d’une cinquantaine de chrétiens égyptiens à Benghazi- | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=803271
2/3/2013-Arrestation d'une cinquantaine de chrétiens égyptiens à Benghazi
Libye Une cinquantaine de chrétiens égyptiens soupçonnés de prosélytisme ont été arrêtés cette semaine à Benghazi, a indiqué hier un responsable des services de sécurité de cette ville de l'est de la Libye. « Quarante-huit commerçants égyptiens qui travaillaient dans le marché municipal de Benghazi ont été arrêtés sur la base d'informations selon lesquelles ils avaient des activités suspectes », a déclaré ce responsable sous le couvert de l'anonymat. Il a ajouté que ce groupe était en possession de bibles, d'ouvrages encourageant la conversion au christianisme, et d'images du Christ et de l'ancien chef de l'Église copte orthodoxe Chenouda, décédé en 2012.
Une vidéo circulant sur Internet montre une quarantaine d'hommes à la tête rasée assis par terre dans une pièce minuscule, tandis qu'un Libyen barbu se trouvant avec eux affirme qu'ils ont été arrêtés en raison d'activités de prosélytisme. Une source du Conseil local de Benghazi a cependant indiqué que ces hommes faisaient l'objet d'une enquête pour infraction à la loi sur l'immigration. Elle a en outre précisé que la vidéo avait été tournée le jour même de l'arrestation, ajoutant que les détenus étaient « bien traités ». Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la minorité chrétienne en Libye exprime des craintes quant à la montée de la mouvance islamiste extrémiste.
(Source : AFP)
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Retour du patriarche maronite apres sa visite en Russie

Arrivé hier de Moscou, le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a jugé qu'« il est honteux pour nous tous de ne pas être parvenus cinq ans plus tard à un accord sur un bon projet de loi électorale après cinq ans d'étude au sein des commissions. Nous prouvons ainsi que nous ne respectons ni notre peuple ni nous-mêmes », a martelé Mgr Raï de l'aéroport international Rafic Hariri.

« Ils peuvent prolonger le mandat de l'actuel Parlement d'un mois, voire de deux ou trois, mais il est impératif, quel que soit le prix à payer, de préserver la démocratie et l'alternance », a-t-il ajouté. 


Egypte : heurts devant une église entre manifestants musulmans et police

Le Monde.fr avec AFP |


Près de 200 personnes ont par ailleurs manifesté vendredi au Caire pour réclamer la réintégration de policiers suspendus pour s'être laissé pousser la barbe.
Près de 200 personnes ont par ailleurs manifesté vendredi au Caire pour réclamer la réintégration de policiers suspendus pour s'être laissé pousser la barbe. | REUTERS/AMR ABDALLAH DALSH

La police égyptienne a fait usage vendredi 1er mars de gaz lacrymogènes pour disperser des musulmans qui manifestaient devant une église, après des rumeurs selon lesquelles une femme convertie au christianisme se cachait à l'intérieur.

Les manifestants ont jeté des pierres sur la police dans la ville de Kom Ombo, dans le sud du pays, et les forces de l'ordre ont répondu par du gaz lacrymogène, selon une source de sécurité. D'après le quotidien gouvernemental Al-Ahram, la police a refusé de laisser les fidèles quitter l'église pour éviter des affrontements entre chrétiens et musulmans. Une manifestation avait déjà eu lieu devant l'église jeudi soir.
Des incidents de ce type, liés à des rumeurs sur des conversions ou à la construction de nouvelles églises, sont fréquents en Egypte et ont parfois dégénéré en affrontements meurtriers. Les Coptes, ou chrétiens d'Egypte, représentent de 6 à 10 % des 83 millions d'Egyptiens. Ils s'estiment discriminés et marginalisés dans une société en majorité musulmane et ont été visés par plusieurs attaques meurtrières ces dernières années.
SOUTIEN AUX POLICIERS "BARBUS"
Près de 200 personnes ont par ailleurs manifesté vendredi au Caire pour réclamer la réintégration de policiers suspendus pour s'être laissé pousser la barbe, considérée comme un signe de piété par de nombreux islamistes. "Où sont les droits des officiers portant la barbe ?", demandait une pancarte, tandis que des sympathisants enthousiastes portaient un policier barbu en uniforme sur leurs épaules.
Plusieurs policiers ont été suspendus à travers l'Egypte pour cette raison et certains ont porté l'affaire devant la justice. L'islamisme progresse depuis plusieurs années dans la société égyptienne, déjà conservatrice, et depuis la chute début 2011 d'Hosni Moubarak, dont le régime réprimait les islamistes, beaucoup d'Egyptiens se font pousser la barbe.

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vendredi 1 mars 2013

Chrétiens d'Orient : « nous ne sommes pas des expatriés


Rencontre entre le patriarche Cyrille et le card. Béchara Raï

ROME, 1 mars 2013 (Zenit.org) - « Il y a longtemps que nous avons pris racine sur ce sol, sur lequel nous vivons depuis deux mille ans. Nous ne sommes pas un groupe expatrié en Orient par je ne sais qui. Nous exigeons les mêmes droits que les autres dans notre Patrie, car nous sommes les habitants de souche de ces régions » : c'est le plaidoyer du cardinal Béchara Raï au nom des chrétiens d'Orient.

Le patriarche d'Antioche et de toute l'Orient des Maronites, le cardinal Béchara Boutros Raï, est actuellement en visite à Moscou, du 26 février au 1er mars 2013 (cf. Zenit du 25 février 2013). Au programme, différentes rencontres avec les représentants de l'Eglise et du monde politique russe, teintés par la question syrienne.

Le 27 février, le cardinal a rencontré le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie en la résidence patriarcale du monastère Saint-Daniel de Moscou. Etait présent également le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou, selon un communiqué du site internet de ce département.

Le patriarche Cyrille a accueilli « chaleureusement » le cardinal, rappelant : « Vous êtes le second Primat de l'Église maronite qui rend visite à l'Église orthodoxe russe. Votre prédécesseur, le cardinal Nasrallah Sfeir était venu en Russie en 1987, une année déjà lointaine. En vingt-cinq ans, nos deux Églises ont parcouru une longue route, beaucoup a changé en ce monde, y compris au Moyen Orient. »

Le patriarche orthodoxe a appelé de ses voeux « un échange d'opinions fructueux sur la théologie, y compris sur le thème du dialogue orthodoxe-catholique », souhaitant que la visite du patriarche maronite ouvrirait « de nouvelles perspectives pour la discussion de plusieurs thèmes à l'ordre du jour ».

Le patriarche Bechara Raï a également exprimé sa certitude de l'importance « d'un renforcement des bonnes relations avec l'Église orthodoxe russe ».

Au cœur des entretiens, la question de la Syrie et la situation des chrétiens au Moyen-Orient. Le patriarche maronite a souligné fermement : « Nous ne voulons pas être appelés minorité, car il y a longtemps que nous avons pris racine sur ce sol, sur lequel nous vivons depuis deux mille ans. Nous ne sommes pas un groupe expatrié en Orient par je ne sais qui. Nous sommes nés en Orient, a-t-il poursuivi, nous y étions déjà 600 ans avant l'islam. »

Il a affirmé à ce propos la détermination de son Eglise : « Nous continuerons à travailler avec l'Église russe, avec les autres Églises et Etats amis afin de confirmer aux chrétiens qui vivent dans nos régions leur droit de citoyenneté. Nous sommes des citoyens comme les autres et nous nous battrons pour cela. »

« Nous exigeons les mêmes droits que les autres dans notre Patrie, car nous sommes les habitants de souche de ces régions », a-t-il insisté.

Raï défend à Moscou le dossier de la « neutralité positive » | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

La paix, la présence chrétienne en Orient, la « neutralité positive » souhaitable pour le Liban, tels sont les thèmes complémentaires abordés au cours de leur entretien, mercredi, par le patriarche maronite, Béchara Raï, avec le patriarche orthodoxe de Russie, Cyrille Ier.
Ces thèmes ont été repris hier par le chef de l'Église maronite, à différents moments de la journée, et d'abord, dans l'homélie qu'il a prononcée en la cathédrale latine de l'Immaculée Conception, où il a célébré la messe, en présence du nonce apostolique Ivan Jurkovi et du représentant de l'Église grecque-orthodoxe d'Antioche à Moscou, Mgr Nivon Saïkaly.
Le patriarche n'a pas manqué, au cours de la messe, de prier à l'intention du pape Benoît XVI pour « sa grande abnégation et l'héroïsme de sa foi », au dernier jour de son pontificat.
Le patriarche a par ailleurs assisté hier à un déjeuner offert en son honneur par l'ambassadeur du Liban en Russie, Chawki Bou Nassar, en présence d'un représentant personnel du président russe, du vice-Premier ministre russe, d'un certain nombre d'ambassadeurs arabes et européens accrédités en Russie et de personnalités russes et libanaises.
Dans un mot prononcé au cours du déjeuner, le patriarche maronite, qui a remercié l'Église orthodoxe de Russie et les autorité civiles russes pour leur accueil et l'occasion qu'ils lui ont offerte de visiter la Russie, a insisté sur la spécificité de « l''emplacement géostratégique » du Liban, « un pays situé sur la rive est de la Méditerranée et doté d'un régime qui le distingue des autres pays arabes ».
« De ce fait, a enchaîné le patriarche, le Liban est le lieu naturel et acceptable pour la rencontre et le dialogue entre les cultures et les religions. Il faut donc le protéger, pour qu'il puisse continuer à jouer son rôle comme facteur de paix et de stabilité dans son environnement moyen-oriental. »
À cette fin, a jugé le patriarche Raï, « il faut proclamer sa neutralité positive », non pour l'isoler de son environnement humain, mais pour lui permettre de mieux prendre fait et cause pour la justice, la paix et l'entente entre les peuples.
« Le Liban souffre beaucoup des conflits qui l'entourent, a précisé le chef de l'Église maronite, à commencer par le conflit israélo-palestinien, en passant par le conflit régional sunnito-chiite, le conflit en Irak et aujourd'hui la guerre en Syrie, sans oublier l'émergence et le renforcement des organisations radicales et fondamentalistes au Moyen-Orient. »
Après le déjeuner, le patriarche a visité le plus grand musée d'icônes de Moscou, le musée Tretyacov. La veille, le patriarche avait assisté à un dîner offert en son honneur par Mgr Nivon Saïkali, au siège de l'évêché grec-orthodoxe. Il y avait abordé, dans une allocution, les thèmes de réflexion qu'il avait examinés avec le patriarche Cyrille Ier.
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jeudi 28 février 2013

La Saint-Maron célébrée à Moscou par les patriarches Raï et Cyrille Ier | Politique Liban | L'Orient-Le Jour



La Saint-Maron célébrée à Moscou par les patriarches Raï et Cyrille Ier
Le patriarche orthodoxe de Moscou et de toutes les Russies, Cyrille Ier, et le patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient, Béchara Raï, ont concélébré hier la fête de Saint-Maron selon le calendrier liturgique orthodoxe, au cours d'une émouvante cérémonie religieuse qui s'est déroulée dans la cathédrale de l'Annonciation, à Moscou, datant de 1730, que beaucoup de fidèles appellent familièrement église Saint- Maron, après l'installation d'une icône et d'un autel dédiés à ce saint du IVe siècle.
À cette occasion, le patriarche Raï a remis au patriarche de Moscou une relique de saint Maron, don du Vatican, que le nonce apostolique à Moscou lui avait remise à son arrivée à Moscou, le 26 courant. Il s'agit d'un fragment osseux prélevé sur le crâne du grand saint qui a donné son nom à la communauté maronite. Le crâne est préservé dans un reliquaire de la cathédrale de Milan. Installée dans un coffret en bois précieux, la relique a été conduite en procession à l'extérieur, puis à l'intérieur de la cathédrale, avant d'être exposée à la vénération des fidèles, dont un bon nombre de fidèles de la communauté locale libanaise. Le métropolite Hilarion, responsable du département du patriarcat orthodoxe de Moscou pour les relations extérieures, a assisté à l'office.
La cérémonie, qui a été suivie d'un déjeuner, a scellé une tradition de rencontres bilatérales entre l'Église maronite et le patriarcat de Moscou entamée par son prédécesseur, le cardinal Sfeir, et confirmée lors d'une visite au Liban du patriarche de Moscou, en novembre 2011. Pour le Vatican, cet œcuménisme de la sainteté s'inscrit dans une volonté de rapprochement des Églises orientales dont le patriarche Raï est chargé en sa qualité de membre de la Congrégation pontificale des Églises orientales.
C'est en cette qualité que le chef de l'Église maronite a déjà effectué plusieurs voyages pastoraux à Chypre, à Antioche (Turquie), en Irak, en Égypte, en Jordanie, en Bulgarie, aux Indes et tout dernièrement encore à Damas.
Membre de la délégation officielle maronite à Moscou, Salim Sfeir, PDG de la Bank of Beirut, a souligné hier devant les journalistes présents la « responsabilité historique » assumée par le patriarche Raï et l'Église maronite, dans le rapprochement entre les Églises d'Orient et d'Occident.
Aujourd'hui, le patriarche Raï sera reçu par Sergueï Naryshkine, président de la Douma, la Chambre basse du Parlement russe. La question de la Syrie sera au centre des entretiens.
Vendredi 1er mars, le patriarche Raï célébrera la messe en la cathédrale catholique de l'Immaculée Conception et rencontrera Mgr Paolo Pezzi, archevêque du diocèse non territorial de la Mère de Dieu, à Moscou. Il sera de retour au Liban le même jour, dans l'attente de la date de convocation du conclave qui doit élire un successeur au pape Benoît XVI.

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Syrie-Alep-les chretiens cibles faciles pour les laches,

Alep - le 17 Janvier 2013 - Des restes de Soeur Rima ont été retrouvés à l'emplacement de l'attentat près de l'Université à Alep, et à proximité du Couvent "Jésus l'ouvrier". Le gardien du Couvent a lui été retrouvé calciné.

C'est une véritable désolation, consternation, tragédie pour les Alépins que l'on a laissé devenir de la chair à canon et qui vivent le deuil quotidien. 

Alep - le 16 Janvier 2013 - Nous signalons que Sr Rima Nasri, un exemple de bonté et de sainteté, a disparue à la suite de l'attentat commis, Mardi, près du Couvent « Jésus l'Ouvrier ».


Sadnaya - le 16 Janvier 2013 - Quelle désolation d'apprendre que le village où se trouve le couvent de Saydnaya, résidence principale du Patriarcat Syriaque Orthodoxe qui dispose de 16 Eglises et qui abrite une icône de la Vierge remontant au VIè siècle, est bombardé depuis hier, par des éléments de l'Armée Syrienne « Libre » ; Les chrétiens du village commencent à délaisser leurs maisons, tandis qu'à Ma'aloula, qui n'est pas très loin, le Père Tawfiq, Supérieur du Couvent Saint Serge, ne cache plus ses craintes de voir son village subir le même sort.


                                               Sadnaya                                                              Ma'loula

Alep - le 16 Janvier 2013 -  Qu'ont raconté les média occidentaux, de l'attentat qui a touché l'Université d'Alep le 15 Janvier ? Voici une version locale dépêchée d'Alep même.

« Nous étions au premier jour des examens universitaires et voilà que les assassins se mettent à lancer des obus et des voitures piégées, juste devant la Faculté d'architecture et la Cité universitaire, où sont venus s'abriter les réfugiés.

Le Frère Georges Sabé, mariste, écrit : "Je veux exprimer toute la douleur de mon coeur... Encore une fois, Alep est endeuillée. L'horreur a envahi la cité universitaire, sa faculté d'architecture... Encore une fois, la terreur a frappé la ville, elle a tué sur son chemin et détruit au passage. Il était aux alentours de 13h15, le premier jour des examens universitaires à une heure d'affluence ; des jeunes sortent après avoir terminé leur examen ; d'autres viennent de rentrer dans le bâtiment ; Soudain, les murs s'effondrent, les véhicules prennent feu, le sang coule. Les lâches ont frappé. Cris et hurlements emplissent l'espace ; de partout on court, on erre, le regard hagard ; la folie vous prend. Le feu, le sang, les sanglots…Une scène apocalyptique….Pourquoi ? Pour qui ? Tout cela ne pourra en aucune façon faire cesser les larmes, guérir les blessures ou rendre confiance à ceux qui sont terriblement éprouvés. C'était une triste journée à ajouter aux autres…"

Le Veilleur de Ninive

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Le Pape qui a donné courage aux chrétiens d’Orient

http://www.news.va/fr/news/le-pape-qui-a-donne-courage-aux-chretiens-dorient
Le Pape qui a donné courage aux chrétiens d'Orient
2013-02-28 L'Osservatore Romano-Jérusalem, le 27 février.

Le Pape qui a donné courage aux chrétiens d'Orient et en a reconnu et apprécié la diversité. L'Eglise de Terre Sainte renouvelle, encore ces dernières heures, son affection et son estime à l'encontre de Benoît XVI, avec un souvenir particulier et plein de gratitude pour la convocation, en octobre 2010, de l'assemblée spéciale du synode des évêques pour le Moyen-Orient et l'exhortation apostolique post-synodale Ecclesia in Medio Oriente, signée il y a seulement quelques mois, le 14 septembre 2012, au Liban.

Pour l'évêque Grégoire Pierre Melki, exarque patriarcal pour Jérusalem du patriarcat d'Antioche des Syriens – dans une déclaration relâchée sur Terrasanta.net – le souvenir le plus vif du Pape Joseph Ratzinger est justement lié à la convocation du synode pour le Moyen-Orient. « Un fait qui a mis en lumière la sollicitude du Pape pour les Eglises orientales. Il avait à cœur leur témoignage spirituel et ne voulait pas les voir subir les conséquences de cette instabilité politique qui provoquait aussi l'émigration des chrétiens qui tentent de se soustraire aux pressions qu'ils sont contraints de subir ». Le souvenir de l'archevêque d'Haïfa et Terre Sainte des Maronites, Moussa El-Hage, est encore plus récent. « Les maronites se souviennent avec émotion et gratitude du récent voyage du Pape au Liban. Il a beaucoup fait pour nous et pour notre pays. Tandis que les médias ne font rien d'autre que parler des problèmes qui l'agitent, le Pape lui a offert l'opportunité de montrer son vrai visage, son sens de l'accueil et son unité au-delà de tout. Comme fruit de cette visite, le Pape a voulu créer cardinal notre patriarche Béchara Boutros Raï. C'est plus qu'un honneur, c'est un signe de son attention envers nous et envers tous les chrétiens d'Orient en général ».


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mercredi 27 février 2013

Dossier sur la demission,( renonciation) du Pape de son ministere pontifical

L'avenir des derniers chrétiens d'Irak | ZENIT - Le monde vu de Rome-25/2/20-3

L'avenir des derniers chrétiens d'Irak

Diagnostic du patriarche Louis Raphaël Ier Sako

Rome, (Zenit.org) | 283 clics

Pour Mgr Sako, récemment élu patriarche, en Irak, la « sécurité » est une urgence si l'on veut endiguer l'exode des chrétiens qui continuent de fuir. Or, leur présence est importante pour la réconciliation du pays, estime-t-il.

Mgr Louis Raphaël Ier Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens, explique à la fondation de l'« Aide à l'Eglise en détresse » que le facteur clé de l'exode des chrétiens d'Irak est « le manque de sécurité ».

Perte de confiance dans l'avenir

« Ils quittent le pays parce qu'il n'y a pas de stabilité. Une autre raison est la montée de l'intégrisme », précise le patriarche, qui a été élu le 31 janvier dernier. Selon des sources de l'Eglise, le nombre de chrétiens en Irak a chuté, passant de 1,4 million en 1987 à moins de 250.000 aujourd'hui.

« Les chrétiens ont perdu confiance dans l'avenir, ils sont déçus », déplore-t-il, tout en disant sa certitude que « quand ils se sentiront en sécurité, libres et égaux aux autres, ils resteront, sinon ils partiront ».

Pour Mgr Sako, « les non-chrétiens aussi ont besoin de sécurité mais ils sont majoritaires et, normalement, ils appartiennent à des tribus, ce qui leur assure davantage de protection ».

En outre, les chrétiens qui fuient le sud, ne restent pas non plus dans le nord, où ils sont aussi « pris pour cible par les islamistes » : « Le fondamentalisme n'accepte pas les chrétiens ... Les extrémistes pensent que c'est l'Occident, et donc les chrétiens, qui sont responsables de leur situation difficile », rappelle le patriarche.

Pour Mgr Sako, « la situation dans son ensemble est mauvaise. Il y a une tension entre le gouvernement et l'opposition, mais aussi entre le gouvernement central et le gouvernement régional kurde. » Les attentats à la bombe du mois dernier, à Kirkouk et à Tuz Khurmatu, ont fait au moins 30 morts et plus de 200 blessés.

« Tout le monde est dans l'attente d'une amélioration. Nous espérons une véritable réconciliation entre les partenaires », ajoute-t-il.

Les chrétiens, un pont pour la réconciliation

Le patriarche estime que les chrétiens sont importants pour aider à assurer la cohésion dans une région instable : « le pape a fait appel à moi pour que nous restions, comme par le passé, un pont entre tous, entre chrétiens et musulmans et entre les citoyens irakiens ».

« Je lui ai apporté, entre autres, les salutations de deux imams, un chiite et un sunnite ; il a été agréablement surpris et les a remerciés », confie-t-il.

Le nouveau chef chaldéen rapporte les paroles que Benoît XVI lui a adressées : « Mes félicitations et mes prières vous accompagnent. Je suis heureux que les pères du synode aient été unis. J'espère que vous pourrez stimuler le dialogue dans votre pays ».

En conclusion, le patriarche invite à la prière : « Merci de prier pour l'unité des Eglises chrétiennes et des hommes politiques, pour que nous puissions travailler ensemble, en équipe et élaborer une stratégie concrète pour garder les chrétiens dans leurs maisons et dans l'espoir. »

Traduction d'Hélène Ginabat



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Pour le Vatican, "le destin en Syrie se répercute sur tout le Moyen-Orient" 26/2/2013 | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=802638
Pour le Vatican, "le destin en Syrie se répercute sur tout le Moyen-Orient" | À La Une | L'Orient-Le Jour

Le ministre du pape pour les Eglises orientales, le cardinal Leonardo Sandri, a fait parvenir mardi aux évêques du monde entier un appel à une "invocation pressante" à Dieu pour la Syrie lacérée par la guerre civile.

 Dans cet "appel pour une collecte en soutien aux chrétiens de Terre Sainte", publié en six langues, alors que Benoît XVI doit démissionner jeudi, le cardinal argentin a estimé que "le destin en Syrie se répercute sur tout le Moyen-Orient".

 Il est revenu sur le Printemps arabe dans la région où est née le christianisme et où le pape s'était rendu en septembre: la Terre sainte est "le témoin de la manière dont des peuples entiers, assoiffés de dignité et de justice, ont donné forme au rêve d'un printemps dont nous voudrions voir tout de suite des fruits".

 Mgr Sandri a rappelé l'exhortation de Benoît XVI en janvier à prier pour que "les communautés chrétiennes du Moyen-Orient, souvent discriminées, reçoivent de l'Esprit Saint, la force de la fidélité et de l'espérance" qui les pousse à rester sur leurs terres.

 Cette lettre, envoyée pendant le Carême, a pour but de sensibiliser l'Eglise aux problèmes des fidèles vivant à Jérusalem, en Israël, dans les territoires palestiniens et dans les pays voisins (Syrie, Liban, Jordanie, Egypte).

 Pour le Vendredi Saint prochain, deux jeunes Libanais maronites ont été invités à rédiger les médiations du Chemin de croix au Colisée.

 Le 14 février, le nonce en Syrie Mario Zenari avait exprimé l'horreur du Saint-Siège: "on reste à regarder cette Syrie qui tombe en ruines, et la communauté internationale ne sait que faire! Le nombre des victimes est vraiment impressionnant: on a l'impression de marcher dans le sang de ces victimes de la violence (...) Ce sang qui physiquement imprègne les semelles de nos chaussures".

 Mercredi dernier, l'évêque chaldéen d'Alep, Mgr Antoine Audo, a affirmé que les communautés chrétiennes sont en danger en Syrie, mais elles ne sont pas des cibles. Pour Mgr Audo, président de Caritas-Syrie, "les chrétiens en Syrie n'ont pas été déplacés. Mais en raison des violences, ils sont en train de chercher, comme d'autres personnes, à se réfugier dans des endroits plus sûrs".

 Forte de 1,8 million d'âmes, la communauté chrétienne syrienne est restée globalement à l'écart de la révolte populaire devenue conflit armé qui a fait 70.000 morts en majorité des civils depuis mars 2011. Sa hiérarchie et une grande partie de la communauté, par peur des islamistes, ont pris position en faveur du régime.

 

Pour mémoire

Raï à Damas pour l'intronisation du patriarche Jean X Yazigi

 Message du carême de Grégoire III : L'avenir des chrétiens est en jeu, la solidarité est la réponse

 La part de responsabilité des chrétiens d'Orient dans leurs propres malheurs

 Les chrétiens sont les croyants les plus persécutés

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Aoun : C’est la confiscation des droits des chrétiens qui est anticonstitutionnelle |27/2/2013| L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=802734
Aoun : C'est la confiscation des droits des chrétiens qui est anticonstitutionnelle
Rabieh

À l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun s'est adressé à la presse pour dénoncer les accusations portées à la fois par des députés et par des articles de presse contre le projet orthodoxe. Il en a cité quelques exemples du genre « Ce projet est contraire à la nature humaine », ou « Il dresse des barricades entre les Libanais », ou encore « Ceux qui l'appuient veulent plonger le Liban dans la guerre civile »...
Tout en affirmant refuser toutes « ces âneries », le général Aoun s'est demandé quels sont les textes de lois sur lesquels les détracteurs du projet se basent pour le qualifier d'anticonstitutionnel. Il a rappelé à cet égard les dispositions de l'article 95 de la Constitution qui consacre la parité entre les chrétiens et les musulmans. Selon lui, le projet orthodoxe s'inspire de cet article et se base sur lui. « Par contre, a-t-il ajouté, sur quel article se base (le chef de la commission parlementaire de l'administration) Robert Ghanem pour dénoncer ce projet et le qualifier de contraire à l'esprit du pacte et à la coexistence ? »

Michel Aoun a appelé ceux qui critiquent le projet à se rendre au Parlement et à voter pour ensuite présenter un recours devant le Conseil constitutionnel qui est la seule instance habilitée à se prononcer sur la constitutionnalité des lois. Il a aussi insisté sur le fait que le projet a été adopté en commissions et qu'il y a des chances qu'il soit soumis au vote de l'assemblée plénière.

(Lire aussi : Défiance et démagogie plutôt qu'une arithmétique implacable, l'analyse d'Elie Fayad)

Aoun s'est encore demandé pourquoi toutes les menaces sont lancées maintenant sans attendre la décision du Conseil constitutionnel. Il a ensuite précisé que nul ne parviendra à lui faire peur, même ce qui a été avancé au sujet de « deux entités » qui seraient opposées au projet. Selon lui, qu'il y en ait deux ou plus, cela ne change rien au fait que la confiscation des droits des chrétiens est contraire à la Constitution. Michel Aoun a insisté sur le fait qu'en ce qui le concerne, le seul projet acceptable est celui qui est meilleur que le projet orthodoxe. Il a précisé avoir proposé la proportionnelle avec le Liban transformé en circonscription unique. « Si le projet orthodoxe porte un coup à l'unité, celui-là assure une unité totale, pourquoi le refuse-t-on ? » s'est demandé Aoun qui a ensuite répondu à cette question en disant : « Ils sont les enfants de la loi de 1960 et c'est pourquoi ils ne veulent qu'elle. » Il a aussi repris des déclarations des députés Boutros Harb et Ahmad Fatfat favorables à la proportionnelle mais datant de 2008... Il a ensuite répété que la Constitution reconnaît la parité. Mais si celle-ci ne satisfait pas certains, ils n'ont qu'à transformer après les élections le Parlement en Assemblée constituante et à remettre en question Taëf pour aboutir au partage par tiers des sièges parlementaires. Il a aussi répété que le projet orthodoxe est une étape pour réaliser la parité réelle, avant de passer à l'abolition du confessionnalisme.

Aoun a ensuite évoqué la situation sécuritaire en la qualifiant de très dangereuse. Selon lui, certains veulent pousser à l'application de la 1559 en provoquant une incitation confessionnelle et en cherchant à placer le pays en situation de confrontation. Toujours d'après lui, le processus de l'incitation confessionnelle pourrait mener à la guerre civile. Il a ainsi rappelé que la loi accorde une immunité aux députés, mais ce n'est pas pour dire n'importe quoi. Au passage, il a rappelé que ceux qui réclamaient les données téléphoniques ont fini par les avoir, mais ils n'ont pas arrêté le moindre coupable... « Qui a accordé le droit de fermer les routes, de circuler en armes et d'attaquer un hôpital pour libérer un blessé? » a demandé Michel Aoun, qui a ajouté : « Si les responsables sécuritaires ne sont pas à la hauteur, qu'on les change. Si des ministres et même de plus hauts placés ne font pas leur travail, il faut les pousser à démissionner. Mais le gouvernement doit nous présenter un bilan pour que nous sachions à qui demander des comptes... »
Aoun a annoncé qu'il pourrait interroger le gouvernement sur ces questions au Parlement. Il a aussi rappelé qu'il appuie le gouvernement par souci de la stabilité. Mais celle-ci est en train d'être ébranlée. Il semble, selon lui, que l'on veuille réellement appliquer la 1559.

Aoun a encore précisé que ses propos sur la situation à Bahreïn ont été mal interprétés, ajoutant qu'il ne souhaite pas intervenir dans les affaires internes d'autres pays arabes, et qu'il est attaché à la stabilité et à la sécurité des pays du Golfe, tout en prônant le dialogue partout.

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SOLIDARITE POUR LES CHRETIENS DE TERRE SAINTE

Cité du Vatican, 26 février 2013 (VIS). En vue de la traditionnelle collecte de carême en faveur des chrétiens de Terre Sainte, le Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales a fait parvenir une circulaire à l'épiscopat mondial. Il s'agit de sensibiliser à l'occasion du Vendredi Saint toute l'Eglise, dans la prière et la solidarité, aux problèmes des fidèles vivant à Jérusalem et en Israël, dans les territoires palestiniens et pays voisins. En voici le texte:

"La compassion, toute évangélique, nous aide à comprendre la nécessité de la quête du Vendredi-Saint pour soutenir nos frères et nos sœurs qui vivent le mystère du Christ ressuscité pour le salut de l'humanité avec leurs pasteurs, sur les lieux de la Rédemption. C'est un devoir ancien et toujours fort avec sa signification ecclésiale particulière. Alors que la fête de Pâques approche, cela devient une responsabilité d'autant plus actuelle et elle devient l'expression de la foi que l'Eglise revit intensément dans le cinquantième anniversaire du Concile oecuménique Vatican II. Cette instance l'a ouverte au monde en l'enracinant plus dans la tradition qui commence avec les origines chrétiennes. La Terre Sainte en est le témoin silencieux et le gardien vivant grâce à la communauté latine du diocèse patriarcal de Jérusalem et de la Custode franciscaine, et celles, melkite, maronite, syrienne, arménienne, chaldéenne et copte qui y œuvrent. Elle est, en même temps, le témoin de la manière dont des peuples entiers, assoiffés de dignité et de justice, ont donné forme au rêve d'un printemps dont nous voudrions voir tout de suite des fruits, comme si la transformation attendue était possible sans un renouvellement des cœurs et sans engagement partagé par tous envers les pauvres. Parmi les premiers fruits de la sensibilité conciliaire, il y a l'encyclique Pacem in Terris de Jean XXIII qui suscite en cette Année de la foi une invocation pressante pour la paix, spécialement en Syrie dont le destin se répercute sur tout le Proche Orient".

"La situation dans cette région semble exiger ce que propose l'encyclique Populorum Progressio de Paul VI. Face à la dénonciation des carences matérielles de ceux qui sont privés du minimum vital, et les carences morales de ceux qui sont mutilés par l'égoïsme, il suggérait non seulement la considération accrue de la dignité d'autrui, l'orientation vers l'esprit de pauvreté, la coopération au bien commun, la volonté de paix, mais aussi la reconnaissance par l'homme des valeurs suprêmes, et de Dieu qui en est la source et le terme. Le Pape n'hésitait pas à indiquer à cette fin surtout la foi, don de Dieu accueilli par la bonne volonté de l'homme, et l'unité dans la charité du Christ. Dans cette foi, il a accompli en Terre Sainte son premier voyage apostolique en 1964. Sur ses traces, au seuil de l'an 2000, Jean-Paul II définissait son pèlerinage un moment de fraternité et de paix, que j'ai plaisir à considérer comme l'un des dons les plus beaux de l'événement jubilaire qui exprimait le souhait ardent d'une solution rapide et juste pour les problèmes encore existants dans ces lieux saints, également chers aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans".

"Benoît XVI nous offre des exemples admirables d'un identique regard compatissant. Sa visite pastorale en septembre dernier au Liban pour la publication de l'exhortation apostolique Ecclesia in Medio Oriente en est une preuve encourageante tout comme ces diverses interventions à l'angélus, aux discours à différentes personnalités ou institutions ainsi que l'intention de prière proposée à toute l'Eglise pour le mois de janvier 2013, afin que les communautés chrétiennes du Moyen Orient, souvent discriminées, reçoivent de l' Esprit Saint, la force de la fidélité et de l'espérance, sans compter l'invitation de deux jeunes libanais maronites à écrire les texte du Chemin de Croix du Vendredi Saint prochain. Les chrétiens qui vivent en Israël et en Palestine, à Chypre, au Liban, en Jordanie, Syrie et Egypte, c'est à dire, dans un sens plus large, le pays de Jésus, doivent trouver en nous le même regard de foi".

"Avec une reconnaissance émerveillée, nous constatons jusqu'à présent la générosité des catholiques. Elle permet de maintenir les Lieux Saints et les communautés qui s'y rassemblent. Avec les instituts religieux, masculins et féminins, elles donnent les premiers secours dans les conséquences catastrophiques de la guerre et dans toute autre urgence. Ce sont elles, grâce à un réseau pastoral, scolaire et sanitaire, qui se distinguent dans l'assistance aux familles, en particulier pour sauver les vies refusées, aux personnes âgées, aux malades, aux handicapés, aux chômeurs, aux jeunes sans travail, et dans la défense des droits de l'homme, y compris la liberté religieuse. Si à cela s'ajoute le louable effort œcuménique et inter-religieux, ainsi que celui pour contenir l'exode incessant des fidèles et pour venir en aide aux réfugiés, on décèle la spécificité chrétienne, au-delà de toute souffrance, de ce lieu où Dieu est sans cesse glorifié pour qu'il bénisse l'humanité. La Congrégation pour les Eglises orientales adresse, donc, un pressant appel à confirmer la charité de toute l'Eglise en faveur de la Terre Sainte. Avec le Pape, je remercie les pasteurs et les fidèles pour l'accueil qu'ils lui réserveront et je partage la gratitude du Souverain Pontife pour l'Eglise qui, en cette région, donne le témoignage de tant de souffrances et dont la fidélité rappelle à tous la promesse consolante du Ressuscité. Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète".

Aujourd'hui, la Custode de Terre Sainte détaille les réalisations accomplies en 2012 grâce à la collecte précédente: entretien et restaurations de lieux de culte, églises et couvents des divers Lieux Saints à Bethléem, à Jérusalem, Nazareth, Magdala, à Capharnaum, au Tabor et au Nébo, où les pèlerins seront accueillis dans de meilleures conditions. Une autre partie des fonds a été destinée à des bourses d'étudiants ou à l'aide aux entreprises familiales, à la construction de logements, d'écoles et de structures sportives, à des activités culturelles.


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