Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 27 février 2013

Aoun : C’est la confiscation des droits des chrétiens qui est anticonstitutionnelle |27/2/2013| L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=802734
Aoun : C'est la confiscation des droits des chrétiens qui est anticonstitutionnelle
Rabieh

À l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun s'est adressé à la presse pour dénoncer les accusations portées à la fois par des députés et par des articles de presse contre le projet orthodoxe. Il en a cité quelques exemples du genre « Ce projet est contraire à la nature humaine », ou « Il dresse des barricades entre les Libanais », ou encore « Ceux qui l'appuient veulent plonger le Liban dans la guerre civile »...
Tout en affirmant refuser toutes « ces âneries », le général Aoun s'est demandé quels sont les textes de lois sur lesquels les détracteurs du projet se basent pour le qualifier d'anticonstitutionnel. Il a rappelé à cet égard les dispositions de l'article 95 de la Constitution qui consacre la parité entre les chrétiens et les musulmans. Selon lui, le projet orthodoxe s'inspire de cet article et se base sur lui. « Par contre, a-t-il ajouté, sur quel article se base (le chef de la commission parlementaire de l'administration) Robert Ghanem pour dénoncer ce projet et le qualifier de contraire à l'esprit du pacte et à la coexistence ? »

Michel Aoun a appelé ceux qui critiquent le projet à se rendre au Parlement et à voter pour ensuite présenter un recours devant le Conseil constitutionnel qui est la seule instance habilitée à se prononcer sur la constitutionnalité des lois. Il a aussi insisté sur le fait que le projet a été adopté en commissions et qu'il y a des chances qu'il soit soumis au vote de l'assemblée plénière.

(Lire aussi : Défiance et démagogie plutôt qu'une arithmétique implacable, l'analyse d'Elie Fayad)

Aoun s'est encore demandé pourquoi toutes les menaces sont lancées maintenant sans attendre la décision du Conseil constitutionnel. Il a ensuite précisé que nul ne parviendra à lui faire peur, même ce qui a été avancé au sujet de « deux entités » qui seraient opposées au projet. Selon lui, qu'il y en ait deux ou plus, cela ne change rien au fait que la confiscation des droits des chrétiens est contraire à la Constitution. Michel Aoun a insisté sur le fait qu'en ce qui le concerne, le seul projet acceptable est celui qui est meilleur que le projet orthodoxe. Il a précisé avoir proposé la proportionnelle avec le Liban transformé en circonscription unique. « Si le projet orthodoxe porte un coup à l'unité, celui-là assure une unité totale, pourquoi le refuse-t-on ? » s'est demandé Aoun qui a ensuite répondu à cette question en disant : « Ils sont les enfants de la loi de 1960 et c'est pourquoi ils ne veulent qu'elle. » Il a aussi repris des déclarations des députés Boutros Harb et Ahmad Fatfat favorables à la proportionnelle mais datant de 2008... Il a ensuite répété que la Constitution reconnaît la parité. Mais si celle-ci ne satisfait pas certains, ils n'ont qu'à transformer après les élections le Parlement en Assemblée constituante et à remettre en question Taëf pour aboutir au partage par tiers des sièges parlementaires. Il a aussi répété que le projet orthodoxe est une étape pour réaliser la parité réelle, avant de passer à l'abolition du confessionnalisme.

Aoun a ensuite évoqué la situation sécuritaire en la qualifiant de très dangereuse. Selon lui, certains veulent pousser à l'application de la 1559 en provoquant une incitation confessionnelle et en cherchant à placer le pays en situation de confrontation. Toujours d'après lui, le processus de l'incitation confessionnelle pourrait mener à la guerre civile. Il a ainsi rappelé que la loi accorde une immunité aux députés, mais ce n'est pas pour dire n'importe quoi. Au passage, il a rappelé que ceux qui réclamaient les données téléphoniques ont fini par les avoir, mais ils n'ont pas arrêté le moindre coupable... « Qui a accordé le droit de fermer les routes, de circuler en armes et d'attaquer un hôpital pour libérer un blessé? » a demandé Michel Aoun, qui a ajouté : « Si les responsables sécuritaires ne sont pas à la hauteur, qu'on les change. Si des ministres et même de plus hauts placés ne font pas leur travail, il faut les pousser à démissionner. Mais le gouvernement doit nous présenter un bilan pour que nous sachions à qui demander des comptes... »
Aoun a annoncé qu'il pourrait interroger le gouvernement sur ces questions au Parlement. Il a aussi rappelé qu'il appuie le gouvernement par souci de la stabilité. Mais celle-ci est en train d'être ébranlée. Il semble, selon lui, que l'on veuille réellement appliquer la 1559.

Aoun a encore précisé que ses propos sur la situation à Bahreïn ont été mal interprétés, ajoutant qu'il ne souhaite pas intervenir dans les affaires internes d'autres pays arabes, et qu'il est attaché à la stabilité et à la sécurité des pays du Golfe, tout en prônant le dialogue partout.

Lire aussi

Coup d'envoi d'un projet médiatique pour soutenir la candidature des femmes aux législatives



Envoyé de mon iPad jtk

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.