Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 4 mars 2013

France Monde | Liban : prier et profiter - Le Bien Public

http://www.bienpublic.com/actualite/2013/03/03/liban-prier-et-profiter
Au pays du Cèdre, les leaders des principales communautés religieuses vivent sur un grand pied. Une enquête de Now, à Beyrouth.

Quelle que soit leur confession, les hommes de religion jouissent au Liban de pouvoirs religieux, politiques, économiques et sociaux considérables. Ce qui leur confère un prestige et une aura qui font que personne n'ose les interroger sur leurs salaires, appointements et privilèges. D'où vient leur argent ? Qui paie leurs factures ? Qui pourvoit à leurs services de sécurité ? Il y a au Liban dix-huit groupes confessionnels. Nous nous sommes penchés sur les représentants de trois grands groupes, à savoir les maronites, les sunnites et les chiites.

Parmi ces trois personnalités, le patriarche maronite est le seul à ne pas être fonctionnaire de l'État. Il ne reçoit donc pas de salaire de la part du gouvernement. Ses revenus proviennent des propriétés et biens en mainmorte du patriarcat, c'est-à-dire des revenus des terres et bâtiments qu'il met en bail, en plus de la dîme du dimanche collectée dans chaque église et dont un dixième lui est reversé.

Le chef de l'Église maronite bénéficie de nombreux autres revenus, tels que ceux des terres agricoles, mais aussi de dons de la part de personnalités aisées, ainsi que de revenus spécifiques pour les frais des tournées pastorales, les banquets, les aides et autres. Cela étant dit, le budget de l'État subventionne les groupes confessionnels chrétiens à hauteur de plus de 3 milliards de livres libanaises par an (environ 1,5 million d'euros). Cet argent est distribué au prorata du nombre de fidèles par confession. Une partie va au palais de Bkerké (siège du patriarcat maronite), mais sert aussi à financer les tribunaux propres à la communauté. Or, étant donné que le patriarche est le chef de ces tribunaux, une partie de ces sommes-là lui revient encore. En plus, on lui reverse une part des collectes faites auprès des fidèles par les prêtres lors des fêtes. Le Vatican n'intervient pas dans la gestion financière des maronites (l'Église maronite s'est rattachée au Vatican au XII e siècle).

Venons-en maintenant au mufti de la République (musulman sunnite). Il est fonctionnaire de l'État et reçoit à ce titre un salaire mensuel de 4,2 millions de livres (environ 2 000 euros). À cela s'ajoutent des privilèges et des indemnités supplémentaires. Les dépenses du Dar Al-Fatwa (bureau des avis religieux) sont également couvertes par le budget de l'État. Quant à la résidence du mufti, elle a été construite par l'ancien Premier ministre Rafic Hariri (assassiné en 2005) et elle est exempte de charges (électricité, eau, taxes, etc.). Un poste de l'armée devant le bâtiment et quatre ou cinq hommes à l'intérieur en assurent la sécurité.

L'État verse 25 millions de livres (environ 12 000 euros) pour frais de fonctionnement de l'administration. Rafic Hariri payait de sa poche 5 000 dollars (3 800 euros) par mois supplémentaire au mufti, à quoi s'ajoutent des aides estimées à plusieurs millions de dollars versées par des pays musulmans tels que l'Arabie Saoudite, le Qatar et les Émirats Arabes Unis. Par ailleurs, les responsables des biens en mainmorte sunnites tirent des revenus supplémentaires de la location de certains bâtiments.

Une escorte pour le fils

Le règlement de la communauté sunnite ne permet pas au mufti d'occuper une autre fonction. C'est pourquoi il reçoit des dons de la part de leaders (politiques de la communauté) et d'hommes d'affaires aisés pour ses dépenses personnelles. Quant aux dîners organisés dans sa résidence, ils sont financés par des aides venues d'autres pays arabes. Sa voiture privée est généralement offerte par des hommes d'affaires, tandis que l'escorte, de six à huit hommes, est assurée par la sécurité d'État, ce nombre pouvant être augmenté en cas de nécessité.

Pour ce qui est d'Abdel Amir Qabalan, vice-président du Haut Conseil islamique chiite, il reçoit lui aussi un salaire mensuel de 4,2 millions de livres. En plus, le Dar Al-Ifta Al-Jaafari (chiite) a un budget de 2 milliards de livres (près de 1 million d'euros). Un demi-milliard va aux salaires des juges et 1,5 milliard couvre les frais de fonctionnement. La sécurité du siège de ce Haut Conseil est assurée par six à huit hommes. Le vice-président dispose également d'une escorte, et exceptionnellement d'un chauffeur privé pour le transport des membres de sa famille. Son fils dispose par ailleurs d'une escorte de gendarmes qui l'accompagne lors de ses visites privées. Il a droit à plus de sept cents plaques d'immatriculation, ainsi qu'à l'usage de vitres fumées sur sa voiture.

Selon nos informations, la société Toyota occupe un étage au Haut Conseil, en contrepartie de vingt voitures offertes à Ali Qabalan, le fils d'Abdel Amir Qabalan. Les appointements du Haut Conseil chiite s'élèvent à 200 millions de livres (environ 100 000 euros), y compris pour le siège, à Hazmiyeh. Selon certaines sources, Qabalan reçoit 40 000 euros par mois de l'ambassade iranienne, en plus de 25 000 dollars (19 000 euros) par mois de la part d'Ali Sistani (autorité de référence des chiites en Irak). À cela s'ajoute l'argent qu'il reçoit de la part des chefs de la communauté, des partis chiites et d'autres ressources religieuses. Il faut également rappeler que tous les biens importés au nom du Haut Conseil sont exempts de douanes et de taxes. Qabalan possède sa maison privée ainsi qu'une seconde maison, à côté, où habitent tous ses enfants. Quant aux factures d'électricité et d'eau, ainsi que les impôts, ils sont pris en charge par le gouvernement libanais.



Envoyé de mon iPad jtk

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