Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 10 octobre 2013

« Monsieur le Ministre, il est temps que la France défende les Chrétiens d’Orient » | Crif - Conseil Représentatif des Institutions Juives de France



« Monsieur le Ministre, il est temps que la France défende les Chrétiens d'Orient »

Actuellement, monsieur le Ministre, on massacre des civils à cause de leur foi au Proche et Moyen-Orient : en Égypte en août 82 églises brûlées, en septembre au Pakistan un attentat meurtrier, hier l'attentat de Nairobi, en Syrie des exécutions publiques. La Syrie, l'Irak, l'Égypte, le Pakistan, le Kenya et demain peut-être le Liban, sont le théâtre d'une chasse aux Chrétiens d'Orient. Les gouvernants ferment les yeux sur les exactions des islamistes radicaux. Et nous, Européens, nous regardons ailleurs par peur de déstabiliser les faibles pouvoirs en place, des alliés de circonstance. La realpolitik a un visage aujourd'hui, celui de centaines de milliers de Chrétiens sacrifiés.

Pourtant la liberté de culte est protégée par l'article 2 de la Déclaration universelle des droits de l'homme qui dispose que chacun a le droit de vivre librement sans distinction de race, de couleur, de sexe ou de religion, droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.

La diplomatie française n'entacherait en rien notre sacro-saint principe de laïcité en prenant la tête de la contestation. Il s'agirait simplement de protéger et garantir des conditions de vie digne à ces Chrétiens d'Orient dans des pays, où jusque-là le multiculturalisme religieux était une réalité de l'histoire.

La semaine dernière une coordination des Chrétiens d'Orient en danger s'est créée et a lancé une pétition. C'est la première fois en France que des représentants des Eglises d'Orient, des organisations religieuses et laïques originaires représentant la diversité de l'Orient chrétien se regroupent pour agir ensemble. Nous devons soutenir sans réserve cette démarche.

Alors Monsieur le Ministre, il est temps que la France retrouve son rôle sur la scène internationale en défendant des causes, celles des plus faibles, celles des oubliés, celles des opprimés. Monsieur le Ministre, il est temps que la France défende les Chrétiens d'Orient et leur droit de vivre dignement et en sécurité dans leur pays. »


Envoyé de mon Ipad 

CHRÉTIENS d'ORIENT : "En Egypte, le massacre des Chrétiens continue" Monseigneur Michel Mouïsse, évèque de Périgueux et Sarlat

CHRÉTIENS d'ORIENT : "En Egypte, le massacre des Chrétiens continue" Monseigneur Michel Mouïsse, évèque de Périgueux et Sarlat

Osons le dire

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Communiqué de Monseigneur Michel MOUÏSSE

UN SILENCE ASSOURDISSANT"

 « L'œuvre d'Orient » en France vient d'attirer l'attention des évêques sur les lieux chrétiens incendiés ou saccagés en Egypte depuis le 14 août 2013.

 C'est effrayant.

Jusqu'à la mi-août, les chrétiens avaient subi des violences ponctuelles et des discriminations, ce qui déjà était insupportable. Mais depuis, il y a eu une vague considérable de persécutions et de destructions qui viennent des intégristes islamistes :

  •  39 églises ont été pillées, saccagées et brûlées entièrement ou bombardées.
  • 23 églises ont été attaquées par jets de pierre, molotov, balles, et assiégées.

A cela, il faut ajouter

  • 6 écoles et couvents brûlés, 
  • 7 installations appartenant aux églises entièrement brûlées 
  • et 5 maisons, pharmacies, magasins, hôtels, 75 autocars et voitures appartenant aux coptes, pillés, saccagés et brûlés entièrement.

C'est effrayant et catastrophique.

Et devant cela, le « silence médiatique » chez nous est assourdissant. Celui des fameuses élites intellectuelles et politiques toutes tendances confondues aussi.

Hommes de bonne volonté, amis de la liberté, chrétiens de France, nous ne pouvons pas rester insensibles : alors sensibilisons nos proches, nos relations, nos amis, nos communautés ; informons le plus possible autour de nous et que les chrétiens sans relâche prient pour nos frères qui souffrent et pour la Paix.

Nos dirigeants tiennent-ils compte de ces informations lorsqu'ils soutiennent certaines rebellions arabes noyautées par les fondamentalistes musulmans ? Pas sûr !

[Merci à Jean-Pierre G.]

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Envoyé de mon Ipad 

Quelle est la responsabilité des autorités égyptiennes dans les violences contre les coptes ?

Quelle est la responsabilité des autorités égyptiennes dans les violences contre les coptes ?
Dans un rapport publié mercredi 9 octobre, Amnesty International accuse les autorités égyptiennes d’avoir manqué à leur devoir de protection de la minorité copte.
lire la suite :
http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Monde/Quelle-est-la-responsabilite-des-autorites-egyptiennes-dans-les-violences-contre-les-coptes-2013-10-09-1037705

Le respect des droits des chrétiens d'Orient | ZENIT - Le monde vu de Rome

Aide militaire et diplomatique de la France: un discernement nécessaire

Paris, (Zenit.org) Anita Bourdin | 199 clics

Le cardinal Vingt-Trois invite à « une grande attention » pour ce qui est de « l'aide militaire et diplomatique » de la France à des groupes qui ne seraient pas prêts à « respecter les droits » des chrétiens au Moyen Orient, et ni à leur permettre de « rester paisiblement dans leur patrie ».

La mise en oeuvre de la solidarité nationale, le sort de l'enfant dans la société, la gestion de la fin de la vie, la situation des communautés chrétiennes du Moyen-Orient: autant de questions soulevées par l'archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, dans son homélie du mardi 8 octobre 2013, lors de la messe pour les responsables politiques et les parlementaires, en la basilique Sainte-Clotilde de Paris.

"Les temps que nous vivons nous invitent à une plus grande vigilance dans plusieurs domaines dans lesquels le travail législatif est gravement impliqué", a fait observer l'archevêque.

Il a suggéré ce "repère commun" pour la société : "le respect de la dignité de toute personne humaine dont aucune ne devrait pouvoir imaginer qu'on dispose de sa vie en fonction de nos propres désirs, de nos sentiments ou de notre souffrance".

On ne peut « oublier la situation des communautés chrétiennes du Moyen-Orient », rappelle le cardinal Vingt-Trois qui cite le ministre français des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius : il  a « récemment rappelé devant l'Assemblée Nationale la responsabilité particulière de la France à leur égard, responsabilité historique et actuelle ».

« Cette responsabilité peut s'exercer en accueillant largement les réfugiés. Mais elle doit surtout s'exercer par notre action diplomatique pour faire respecter les droits dans des pays où ils vivent depuis le début de l'ère chrétienne et leur permettre ainsi de rester paisiblement dans leur patrie », a fait remarquer l'archevêque de Paris.

« En tout cas, a-t-il fait ajouté, cet objectif nous oblige à une grande attention dans l'aide militaire et diplomatique que nous pourrions apporter à des groupes dont la conviction sur ce point serait sujette à caution ».



Envoyé de mon Ipad 

ASIE/IRAQ - Réponse favorable du Patriarche assyrien à la proposition du Patriarche chaldéen s’agissant de la création d’un Comité conjoint pour le dialogue - Agence Fides

ASIE/IRAQ - Réponse favorable du Patriarche assyrien à la proposition du Patriarche chaldéen s'agissant de la création d'un Comité conjoint pour le dialogue

Bagdad (Agence Fides) – Le Patriarche de l'Eglise assyrienne d'Orient, Dinkha IV, a répondu favorablement à la proposition de dialogue qui lui a été adressée récemment par le Patriarche chaldéen, S.B. Louis Raphaël I Sako, proposant la création d'un Comité conjoint en tant qu'instrument permettant d'affronter ensemble les urgences communes aux deux Eglises sœurs. « Nous nous réjouissons – écrit le Chef de l'Eglise assyrienne à S.B. Louis Raphaël I Sako dans une lettre parvenue à l'Agence Fides – de votre bonne volonté en ce qui concerne le renouvellement du dialogue avec nous en vue de l'unité. Nous aussi sommes d'accord et vous soutenons dans cette bonne intention de nous rapprocher les uns des autres comme des frères dans le Christ et comme fils et filles d'une même nation. Ceci – souligne Dinkha IV – a constitué l'intention de l'Eglise assyrienne par le passé et maintenant et il en sera de même également à l'avenir ».
La lettre de Dinkha IV porte la date du 3 octobre et répond au message de félicitations que S.B. Louis Raphaël I Sako avait adressé au Patriarche assyrien le 15 septembre dernier à l'occasion de son 78ème anniversaire.
Le Patriarche assyrien – qui réside depuis 1984 à Morton Grove, dans les environs de Chicago – invoque la protection divine sur les fils et les filles de l'Eglise chaldéenne « contre les tempêtes qui secouent le Moyen-Orient ».
En 1994, le dialogue entre l'Eglise assyrienne d'Orient et l'Eglise catholique dans son ensemble a conduit à la signature d'une Déclaration christologique commune, par laquelle le Bienheureux Pape Jean Paul II et le Patriarche Dinkha IV ont reconnu partager la même foi en Jésus Christ et dans le Mystère de l'Incarnation. Jusqu'ici, aucun dialogue œcuménique et ecclésiologique direct entre l'Eglise chaldéenne et l'Eglise assyrienne d'Orient, qui partagent le même patrimoine théologique, liturgique et spirituel, n'a jamais eu lieu officiellement. (GV) (Agence Fides 08/10/2013)



Envoyé de mon Ipad 

mardi 8 octobre 2013

Lausanne: CSI défend la présence sur les terres bibliques des chrétiens menacés

En moins d'une génération, les chrétiens risquent de disparaître du Moyen-Orient   

Jacques Berset, agence Apic

Lausanne, 7 octobre 2013 (Apic) "Il se peut qu'en moins d'une génération, les chrétiens du Moyen-Orient, notamment en Irak et en Syrie, aient tous quitté ces terres qui ont vu naître le christianisme, avec des conséquences très négatives, non seulement sur le plan des Eglises chrétiennes, mais également sur celui de toute la civilisation". L'Américain John Eibner, responsable de mission de l'ONG "Christian Solidarity International" (CSI), a tiré la sonnette d'alarme dimanche 6 octobre à Lausanne.

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Envoyé de mon Ipad 

Hollande "préoccupé" par le sort des chrétiens d'Orient - RTL.fr

Hollande "préoccupé" par le sort des chrétiens d'Orient
Le président de la République en compagnie du nouveau président de la conférence épiscopale française Mgr Georges Pontier, le 6 octobre, à l'Élysée.

Le président de la République en compagnie du nouveau président de la conférence épiscopale française Mgr Georges Pontier, le 6 octobre, à l'Élysée.

Crédit : AFP / JACKY NAELEGEN

Le président de la République a réaffirmé "la volonté de la France de se tenir aux côtés" des Chrétiens d'Orient, victimes de graves violences ces derniers mois.

Comme l'avait fait avant lui son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, François Hollande s'est inquiété, ce lundi 7 octobre du sort des chrétiens d'Orient, notamment en Syrie. Le président français, qui recevait le nouveau président de la conférence épiscopale française Mgr Georges Pontier, a "exprimé sa préoccupation concernant le sort des chrétiens d'Orient et la volonté de la France de se tenir à leurs côtés", selon un communiqué de la présidence.

Laurent Fabius avait déjà dénoncé, ce mardi devant le Parlement, les violences contre les chrétiens d'Orient qui "non seulement sont menacés mais sont pourchassés, liquidés. Cela ne peut pas être accepté ni par la France compte tenu de sa tradition ni par la conscience universelle", avait-il déclaré.

Une pétition à l'initiative d'une coordination baptisée "Les chrétiens d'Orient en danger" a été lancée fin septembre en Europe depuis Paris pour dénoncer l'"épuration religieuse massive et silencieuse" que subissent ces minorités "en Égypte, en Irak, en Syrie et bientôt peut-être au Liban".

Plus de vidéos sur le même sujet (sélection partenaire)

Le village chrétien de Maaloula au cœur des combats en Syrie



Envoyé de mon Ipad 

Coordination Chrétiens d’Orient en Danger | CHREDO




Les Chrétiens d'Orient en danger

Pétition

Villages rasés, massacres collectifs, meurtres de religieux et de civils (femmes, enfants, vieillards), viols, enlèvements, persécutions à grande échelle, églises incendiées, monastères et écoles détruites, les Chrétiens d'Orient vivent aujourd'hui dans l'angoisse du lendemain, dans la peur et la souffrance quotidiennes.

Une épuration religieuse massive et silencieuse est en cours en Egypte, en Irak, en Syrie et bientôt peut-être au Liban.

Une stratégie de la terreur est déployée dans cette région du monde, elle vise à éliminer toute présence chrétienne, toute identité multiple, tout souvenir du christianisme et de son rôle historique dans la construction de ces peuples et de ces Etats. Elle vise à rendre cet espace géopolitique hostile et impénétrable à l'Occident.

Et que font les diplomaties européennes ? Elles regardent ailleurs. Elles ne veulent pas entendre l'indicible ou voir l'impensable et se rendent coupables de complicité de crimes à grande échelle, qui prennent le caractère de crimes contre l'humanité.

Elles parlent des droits de l'homme, de démocratie et dans le même temps, elles mènent des politiques qui sont dans les faits aveugles et sourdes à la souffrance humaine lorsqu'il s'agit de Chrétiens. Elles combattent à juste titre des régimes au nom des idéaux démocratiques et détournent le regard lorsque des alliés directs ou indirects massacrent uniquement en raison de la religion.

En Egypte, pourquoi ne pas condamner les églises incendiées, les écoles brûlées, les exactions quotidiennes contre les Coptes exercées par les milices des Frères musulmans ?

En Irak, combien d'écoles, d'églises détruites et de massacres impunis de Chrétiens sont intervenus par la suite dans l'indifférence de l'Occident ?

Faut-il rester indifférents aux massacres de Syriens, uniquement parce qu'ils sont chrétiens, et à l'enlèvement des deux Evêques d'Alep et de prêtres, par les groupes islamistes ?

En Terre Sainte, le nombre de Chrétiens ne cesse de diminuer.

Au Liban, pays francophone, les Chrétiens deviendront bientôt une minorité ; leur situation instable et précaire conduit nombre d'entre eux à préférer l'exil aux incertitudes sécuritaires et aux pressions des islamistes radicaux.

Nulle pression, nulle protestation ! Les puissances occidentales restent sourdes aux suppliques des responsables et des organisations représentatives, laïcs et religieux, qui tirent les sonnettes d'alarme et demandent une réaction de la France et de l'Europe.

Pourquoi ?

Ont-ils anticipé la disparition des Chrétiens en Orient ? Ont-ils fait le deuil d'une présence antérieure à l'implantation de l'Islam, d'un peuplement historiquement ouvert et bienveillant envers l'Occident ?

Nous lançons un appel à la France, aux Français et à l'ensemble des nations européennes afin que la diplomatie prenne en compte l'existence de populations chrétiennes, de problématiques spécifiques, d'un Orient divers et agissent désormais pour faire respecter les droits des Chrétiens en Orient.

C'est l'intérêt de la France, de l'Europe, et de la communauté internationale. Les Chrétiens d'Orient ont toujours représenté l'antidote de l'extrémisme ainsi qu'un vecteur de tolérance entre les communautés. Leur disparition aboutira à l'exacerbation de l'intolérance et de la violence aux portes de l'Europe.

C'est aussi l'intérêt des populations de cette région du monde. Les Chrétiens d'Orient ont toujours vécu en harmonie avec les Musulmans et les Juifs et ils doivent pouvoir continuer à vivre de façon conviviale et paisible avec toutes les communautés, afin de sauvegarder un Orient multiculturel, qui porte un message universel de paix, de dialogue fécond des cultures et de vivre-ensemble.

La France et l'Europe doivent évaluer leur politique dans cette région du monde et prendre en compte ses impacts et ses conséquences pour les populations chrétiennes concernées.

Les gouvernements de ces pays, à l'instar de leurs oppositions, doivent désormais être comptables de la survie et de la sécurité des Chrétiens. La France comme l'Europe doivent lier leur aide et leur appui certes à la démocratie, aux droits des femmes mais aussi à la défense des communautés chrétiennes et à leur droit de vivre leur différence dans un espace qu'ils habitent depuis près de deux millénaires.

Pétition lancée par les personnalités suivantes : cliquez pour voir la liste

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Envoyé de mon Ipad 

dimanche 6 octobre 2013

L'Église orthodoxe dénonce les persécutions contre les chrétiens d'Orient | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour


6/10/2013-L'Église orthodoxe dénonce les persécutions contre les chrétiens d'Orient

Le patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomée Ier, chef spirituel de l'Église orthodoxe, a dénoncé dimanche à Nis, dans le sud de la Serbie, les persécutions et les violences dont sont victimes les chrétiens d'Orient.

Dans un discours marquant 1.700 ans depuis la promulgation de l'Édit de Milan - un document qui prônait la tolérance religieuse, notamment en faveur des chrétiens dans l'Empire romain - le Patriarche a fait valoir que les chrétiens sont "persécutés de nos jours" comme par le passé.

"Ils aiment tout le monde, mais ils sont persécutés par tous (...). Ils vivent dans la croyance tandis qu'ils sont persécutés", a dit le Patriarche.

"Ne sont-ils pas persécutés de nos jours, nos chrétiens en Syrie, en Egypte (...) et au Proche-Orient seulement parce qu'ils respectent la parole de Dieu", s'est-il interrogé à l'issue d'une messe célébrée avec les Patriarches de plusieurs églises orthodoxes (Serbie, Russie, Albanie et Chypre) à Nis, à 250 kilomètres au sud de Belgrade.

Des milliers de personnes, de hauts représentants de l'Église catholique et du culte musulman, ainsi que de hauts dignitaires serbes ont participé à cette messe qui a marqué la fin de neuf mois de cérémonies en Serbie. Nis est la ville où est né en 272 l'empereur Constantin qui a signé en 313 l'Edit de Milan avec l'empereur Licinius.

L'Édit accordait la liberté de culte à toutes les religions et prônait la tolérance à l'égard des chrétiens, minoritaires à l'époque.

"L'esprit de la tolérance religieuse doit s'imposer partout" dans le monde a dit le Patriarche serbe Irinej.

L'écrasante majorité des 7,2 millions de Serbes sont chrétiens orthodoxes. Depuis la chute du communisme au début des années 1990 l'Église orthodoxe est devenue particulièrement influente dans cette ex-république yougoslave.


Envoyé de mon Ipad 

vendredi 4 octobre 2013

Tournée pastorale du patriarche Raï au Liban-Nord dimanche | Politique Liban | L'Orient-Le Jour


4/10/2013-Tournée pastorale du patriarche Raï au Liban-Nord dimanche
Le partriarche maronite Béchara Raï sera en visite dimanche dans des villages du caza de Tripoli, notamment Bouhaira, Bahouita, Harf Miziara, Aslout, Toula et Baslouït, où il célébrera une messe en l'église Mar Sarkis et Bakhos à 18h.
Hier, le patriarche a reçu le député Hadi Hobeiche, à Bkerké, avec qui il a discuté du drame de la disparition de dizaines de Libanais sur un bateau en Indonésie. La plupart des immigrés clandestins disparus étaient issus de la région de Akkar, dont M. Hobeiche est l'un des députés. Ce dernier, à l'issue de son entretien avec le patriarche, a parlé de politique locale, notamment « la nécessité de former un gouvernement indépendant des blocs politiques, dont le nombre des membres ne dépasserait pas les 16, choisis par le président de la République Michel Sleiman et le Premier ministre nommé Tammam Salam ». « La formation d'un gouvernement est désormais cruciale étant donné la paralysie dans laquelle nous vivons, et en vue de redynamiser le cycle économique du pays », a-t-il dit. Et d'ajouter : « En tant que bloc du Futur, nous n'avons pas d'objection à ne pas être représentés dans ce gouvernement, à condition que l'autre camp ne le soit pas non plus. »

Par ailleurs, Mgr Raï a rencontré hier l'ambassadeur de France Patrice Paoli, l'ambassadeur du Paraguay Hassan Dia, le président du Conseil constitutionnel, le juge Issam Sleiman, l'archevêque maronite du Brésil, Mgr Edgar Madi, ainsi que d'autres personnalités et délégations.



Envoyé de mon Ipad 

La diplomatie vaticane après le tocsin des chrétiens d’Orient


Article de notre collègue , Georges Sassine ,ancien de Ghazir; 
publié  aujourd'hui dans La Croix 4/10/2013: 
Par Georges Sassine, éditorialiste libanais
Les patriarches des églises d’Orient ont entrepris d’innombrablesdémarchesnotamment ces dernières semaines, afin de mettre un terme à la guerre en Syrie, exhortant toutes les parties au dialogue pour faire prévaloir la paix au Levant.
Oa parallèlement constaté chez les catholiques, les orthodoxes et les protestants levantins une mobilisation sans précédent pour relever les défis qui menacent leur présence multiséculaire sur cette terre d’Orient, suite aux appels de plus en plus assourdissants émanant de certains opposants fanatiques prônant l’application de  la « Charia »dans la région.
En écho au tocsin unanime de toutes ces églisesl’appel  du Pape François, le 7 septembre dernierà une veillée de prière et de jeûnecontre l’intervention militaire en Syrie, a eu dans l’opinion publiqueles résultats escomptés. C’était le premier acte abouti d’une série d’actions de sensibilisation et de mobilisation. La convocation desambassadeurs accrédités auprès du Saint Siège au Vatican, en pleine gesticulation militaire et diplomatique a été le deuxième acte. Le troisième acte a été celui de la lettre que le pape avait adressée aux dirigeants du G20 réunis en sommet à St Petersburg, en Russie.
Le quatrième acte de cette diplomatie est l’initiative prise par lecardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical « justice et paix », pour exhorter l’ONU à adopter une résolution « contre la persécution, notamment celle exercée contre chrétiens », pris en otages dans des conflits militaires et sciemment visés par les groupes  islamistes. Ce projet complète une autre proposition onusienne de la part des Etats musulmans et de prélats représentant les chrétiens d’Orient « contre la diffamation des religions ».
Le cinquième acte de la diplomatie vaticane aura lieu lors de la réunion œcuménique, en novembre prochain à Rome, en présence du pape François et de tous les chefs des églises catholiques, orthodoxes  et protestantedu Proche –Orient. Ce sera une première dans les annales, bien que l’exhortation apostolique post-synodale "Ecclesia in Medio Oriente", en ait déjà tracé la feuille de route en 2012.
Deux évènements importants en ont balisé le chemin :
1) la rencontre du pape François avec le patriarche  grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient, Yohanna X Yazigi au Vatican, fin septembre, afin de se concerter au sujet de la paix en Syrie et au Moyen – Orient  et des moyens de consolider la présence chrétienne et le pluralisme dans cette région.
2) la concertation entre les patriarches catholiques et orthodoxes,réunis au Liban la semaine dernière, au sujet de la voie à suivre en vue de préparer la réunion avec le pape François le mois prochain. 
Dans ce cadre, le « premier congrès général des chrétiens du Levant »se réunira fin octobre à Beyrouth, avec les chefs et représentants des églises d’Irak, de Syrie, de Jordanie, de Palestined’Egypte et duLiban et des représentants de la diaspora issue de ces pays. L’objectif est de rassembler les efforts pour consolider la présence des chrétiens dans leur pays natal, d’activer leur participation à la vie publique sur la base de l’égalité entre les citoyens, de protéger les libertés politiques et religieuses et les droits de l’hommede refuserl’extrémisme religieux ainsi que d’étudier les conséquences du conflit israélo – arabe sur le devenir des chrétiens levantins.
Cette dynamique devrait avoir également des effets sur l’assembléeplénière des évêques de France prévue à Lourdes début novembre. Il n’est pas exclu, à cette occasion, de soulever la question de lasolidarité épiscopale suite à l’attaque véhémente de Mgr Claude Dagens, évêque d’Angoulême, contre le Patriarche Grégoire IIILahham, chef de l’église grecque – catholique d’Antioche et de tout l’Orient qui , en phase avec le Pape, exhorte, depuis le déclenchement des événements en Syrie, au dialogue et au règlement pacifique de la crise.
Pour contribuer à la campagne de sensibilisation des églises de France et des autorités politiques du vieux continent  à cette cause, une première pétition en faveur de l’enracinement des chrétiens d’Orient dans leurs pays d’origine a été lancée la semaine dernière à Paris.
Ainsi, en attente du sixième acte de la diplomatie vaticane, le papeaura ainsi fixé la feuille de route de Mgr Pietro Parolin, le nouveau secrétaire d’Etat, qui entrera en fonction le 15 octobre.


Plus de 1.175.000 réfugiés syriens, Charbel évoque une catastrophe économique et sécuritaire


Le ministre sortant de l’Intérieur, Marwan Charbel, a affirmé vendredi que le nombre des réfugiés syriens au Liban avait atteint plus de 1.175.000.

"Nous faisons face à une catastrophe économique et sécuritaire. Le nombre des réfugiés syriens a atteint 1.175.000" depuis mars 2011, a déclaré M. Charbel.

Les derniers chiffres de l'ONU en septembre faisaient état de plus de 800.000 réfugiés syriens au Liban.

olj.com | 04/10/2013 | 

La rencontre Youhanna X-François au Vatican « historique et chaleureuse » | Politique Liban | L'Orient-Le Jour


3/10/2013-La rencontre Youhanna X-François au Vatican « historique et chaleureuse »



« Le patriarche d'Antioche et de tout l'Orient des grecs-orthodoxes, Youhanna X, œuvre et prie avec l'Église sœur de Rome, pour la paix en Syrie, au Liban, au Machrek et dans le monde entier », affirme un communiqué du patriarcat publié hier rendant compte de la récente visite du patriarche Youhanna X Yazigi à Rome (26 septembre-1er octobre 2013).
« La visite n'a pas revêtu de caractère officiel, précise le communiqué, mais avait pour but de faire connaître à l'opinion mondiale la position de l'Église grecque-orthodoxe sur les sujets de l'heure, et de joindre la voix de cette Église à celle du Saint-Siège dans l'appel à une solution par le dialogue aux crises qui secouent les pays du Machrek. »
Le communiqué qualifie d'« historique » et de « chaleureuse » la rencontre entre le patriarche Yazigi et le pape François, rencontre au cours de laquelle il lui a exprimé « les remerciements de son Église pour son appel à la prière et au jeûne pour la paix en Syrie et dans le monde ».

Le patriarche a fait part au pape de « la douleur » de son peuple après l'enlèvement des deux évêques Youhanna Ibrahim (des syriaques-orthodoxes) et Boulos Yazigi (frère du patriarche et évêque d'Alep), dont on est sans nouvelle depuis cinq mois. Il a demandé leur libération et celle « de tous les otages » et invoqué « la miséricorde de Dieu pour les prêtres qui ont donné leur sang et la consolation pour tous les cœurs affligés ».
Le pape a réaffirmé devant le patriarche « son opposition à toutes les formes d'extrémisme, de violence et de terreur, et son appel à un règlement politique pacifique (...) comme seul garant de la permanence de la présence des chrétiens et de leurs compatriotes dans la mère patrie (...) et d'une vie digne basée sur la citoyenneté, l'acceptation de l'autre et la convivialité ».
Pour consolider les liens fraternels entre le patriarcat d'Antioche des grecs-orthodoxes et le Saint-Siège, le patriarche Youhanna X a eu plusieurs rencontres avec les hauts responsables de l'Église catholique, auxquels il a exprimé « la nécessité de cheminer vers l'unité ». C'est ainsi qu'il a rencontré le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Bertone, qu'il a remercié plus particulièrement « pour la sage décision de garder en poste le nonce apostolique à Damas, Mario Zenari, témoin de proximité des soucis de tous, musulmans et chrétiens ».
Le patriarche Yazigi a également rencontré le président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens Hurt Koch, celui du Conseil pontifical pour les Églises orientales, et devait intervenir au cours du congrès organisé à Rome par la communauté Sant'Egidio sur « le courage de l'espérance et le dialogue islamo-chrétien ».
Enfin, en marge de sa visite au Vatican, le patriarche Yazigi a rencontré à Rome le ministre italien des Affaires étrangères.


Envoyé de mon Ipad 

jeudi 3 octobre 2013

L’Église maronite s’inquiète de l’augmentation d’audience des extrémistes relevant de l’étranger | Politique Liban | L'Orient-Le Jour


L'Église maronite s'inquiète de l'augmentation d'audience des extrémistes relevant de l'étranger


La crise syrienne et ses répercussions locales ont été au centre de la réunion mensuelle de l'Assemblée des évêques maronites, à Bkerké, sous la présidence du patriarche Béchara Raï et en présence du patriarche émérite Nasrallah Sfeir. Le trait le plus saillant du communiqué final qui en a émané est une mise en garde contre « la paralysie des institutions constitutionnelles, la place de plus en plus réduite qu'occupent les instances nationales modérées dans la vie publique au Liban et l'audience grandissante de leurs correspondants plus extrémistes qui prennent leurs ordres de centres de décision fondamentalistes étrangers ».


La réunion a commencé par un compte rendu du récent séjour à Rome du patriarche Raï, qui a assisté à l'Assemblée générale annuelle du Conseil pontifical pour les communications sociales sur le thème « Présence de l'Église sur Internet », et de quinze évêques maronites élus depuis moins de trois ans, qui ont suivi une session de formation à leur nouvelle fonction pastorale.

Les pères du synode ont à nouveau adressé leurs remerciements au Saint-Père, « pour son appel à une journée mondiale de prière à laquelle se sont associés des hommes de bonne volonté de tous les pays et religions ». Ils ont constaté que cet élan de prière a modifié le cours de la crise régionale et abouti à la résolution 2118 du Conseil de sécurité prévoyant le désarmement chimique de la Syrie. « Ils espèrent que la communauté internationale franchira un nouveau pas en direction d'une solution juste et globale à la crise syrienne et aux conflits dans la région », précise le communiqué.


L'Assemblée « a salué la tendance internationale à une neutralisation des conséquences sur le Liban de la crise syrienne et le rôle joué à cet égard par le chef de l'État, ainsi que les efforts pour tenir le Liban à l'écart des conflits et axes régionaux, dans le souci d'en préserver le rôle comme lieu de rencontre et de dialogue entre les cultures et les civilisations (...). Elle invite instamment les parties libanaises à se tenir à l'écart de la crise syrienne, sans pour autant renoncer à la solidarité humaine qu'elle éprouve pour la population civile de ce pays frère, et leur demande d'œuvrer pour une solution politique par le dialogue et la négociation, dans le souci de l'unité territoriale de la Syrie, celui des droits de toutes les composantes de sa société et du retour des déplacés d'entre eux ».
Les évêques se sont également félicités de la compréhension dont la communauté arabe et internationale a fait preuve à l'égard des charges que le Liban supporte sur les plans sécuritaire, politique, économique et social, en raison de la présence sur son territoire de déplacés syriens en nombre dépassant sa capacité d'accueil. Cette affluence est telle qu'elle impose « une décision nationale unanime pour définir un nouveau cadre de traitement de ces données », souligne le texte.
« La formation d'un nouveau gouvernement sans conditions et contre-conditions ni ingérences étrangères au détriment de la souveraineté nationale est incontestablement l'une des décisions majeures à prendre en ce sens », ajoute le texte.


« Le gouvernement du Liban ne doit être que libanais. Autrement, ce serait un nouveau facteur de division ou de paralysie et de crise ouverte », précise aussi le communiqué.
Tout en saluant le déploiement de l'armée dans la banlieue sud, les pères synodaux ont mis en garde contre « la paralysie des institutions constitutionnelles et la place de plus en plus réduite qu'occupent les instances nationales modérées dans la vie publique au Liban, et l'audience grandissante de leurs correspondants plus extrémistes qui prennent leurs ordres de centres de décision fondamentalistes étrangers ».
Enfin, en ce mois d'octobre, mois du Rosaire, les pères synodaux ont encouragé leurs fidèles à honorer la Mère du Verbe et à s'associer au Saint-Père le 13 octobre, date anniversaire de la sixième et dernière apparition de la Vierge à Fatima (1917), pour la consécration du monde au Cœur immaculé de Marie.


Envoyé de mon Ipad 

Le syndrome d'un impensé raciste - Le Point

<C'est une des grandes nouvelles de l'année : si l'Occident défend encore, ici ou là, quelques minorités ethniques persécutées de par le monde, il semble avoir décidé de faire passer par profits et pertes les tueries de chrétiens en terre d'islam. Par fatigue ou honte de soi, ou les deux, nous fermons les yeux.>

On ne se méfie jamais assez de la police de la pensée. Notamment en France, où elle veille, tatillonne, à ce que personne ne se hasarde en dehors des passages cloutés.

La dernière cible de cette vocifératrice maréchaussée : le premier flic de France. Elle considère désormais Manuel Valls comme l'ennemi public numéro un. Tant mieux pour lui : c'est un viatique pour son avenir.

Le crime de M. Valls : avoir dit quelques vérités à propos des Roms. C'est pourquoi le ministre de l'Intérieur a été brocardé en termes peu amènes par Mme Duflot, la grande conscience bien connue, pas cynique pour deux sous. L'occasion d'une polémique ridicule.

Foin des dufloteries ! Il ne s'agit pas de jeter l'opprobre sur une population qui mérite le respect, mais simplement de poser les problèmes pour trouver les solutions. Ce n'est pas faire insulte au grand peuple des Roms d'observer qu'il est souvent atteint du symptôme si bien défini par Alexandre Romanès, chantre des Tziganes, superbe poète et homme de cirque, qui a écrit : "Dans la langue tzigane, police et diable, c'est le même mot" (1). Tout est dit, avec un humour qui devient une denrée de plus en plus rare dans le débat public.

Il paraît que le fascisme veille et qu'il serait même aux portes du pouvoir. C'est pourquoi il y a tant de choses qu'il ne faut pas dire et tant d'expressions auxquelles les agents de la circulation des idées nous interdisent de nous référer. Le choc des civilisations, par exemple : ce serait une abomination visant à jeter le trouble sur notre planète de Bisounours où, comme dans le programme télévisé pour enfants, tout le monde s'aime tant...

Quand, il y a vingt ans, Samuel Huntington, un universitaire américain, mit en avant le concept de "choc des civilisations" dans la revue Foreign Affairs , il déclencha un concert de protestations, particulièrement dans notre pays, mère-patrie du déni, où il fut traité de tous les noms, de belliciste comme de débile mental.

Qu'avait dit Huntington de si scandaleusement hérétique ? Que les prochains conflits mondiaux ne seraient plus idéologiques ni économiques mais avant tout culturels. Ou encore que les civilisations allaient refonder le nouvel ordre mondial. Avoir raison trop tôt est toujours un tort. C'est parfois même inexcusable.

Notre monde est bel et bien devenu huntingtonien. C'est bien un choc des civilisations qui se déroule sous nos yeux en Syrie, où s'affrontent, au nom de l'islam, les chiites soutenus par les Iraniens et les sunnites armés par l'Arabie saoudite et le Qatar. Même chose au Pakistan, où, comme en Égypte ou au Nigeria, les chrétiens sont devenus la chair à pâté des intégristes islamistes.

C'est une des grandes nouvelles de l'année : si l'Occident défend encore, ici ou là, quelques minorités ethniques persécutées de par le monde, il semble avoir décidé de faire passer par profits et pertes les tueries de chrétiens en terre d'islam. Par fatigue ou honte de soi, ou les deux, nous fermons les yeux.

Deux poids, deux mesures. La semaine dernière, alors que le monde entier se focalisait sur l'attaque d'un centre commercial de Nairobi, au Kenya, qui a fait 69 morts, un attentat-suicide faisait plus de 80 morts devant une église de Peshawar, au Pakistan. C'est peu de dire que le massacre pakistanais est passé inaperçu : il a été zappé. Il y a là quelque chose d'hallucinant qui relève de la psychanalyse.

La vie des chrétiens d'Orient, d'Afrique ou d'Asie compte-t-elle pour quantité négligeable ? C'est une question que l'on est en droit de se poser quand on voit la place que nos chers médias accordent aux tueries et aux discriminations dont les catholiques ou les protestants sont l'objet sur la planète : rien ou presque, à quelques heureuses exceptions près.

Entre chrétiens et musulmans, l'incompréhension est séculaire. Sans doute parce qu'ils ont pas mal de points communs. Bien sûr, d'un point de vue historique, chaque camp a sa part de responsabilité : avant le djihad, il y a eu des croisades qui n'étaient pas des promenades de santé. Mais est-ce une raison pour que les puissances occidentales abandonnent à leur triste sort les 2 % de chrétiens du Pakistan, les 11 % de l'Égypte ou les 49 % du Nigeria, considérés par les intégristes islamistes comme du gibier d'attentats ?

Cachez ces crimes qu'on ne saurait voir : c'est notre tartuferie qui nourrit le choc des civilisations. Puisque leurs forfaits ne sont ni punis ni même dénoncés, les djihadistes et les salafistes se croient autorisés à continuer. Ce n'est pas faire de l'islamophobie que de dire cela. Il y a aujourd'hui, notamment en France, une tendance à accepter ce qu'on refuse, depuis belle lurette, Dieu merci, aux catholiques. Pis encore, il y a aussi une forme de résignation devant les crimes et les folies des intégristes musulmans au Pakistan et ailleurs. A croire que l'islam n'est pas une religion comme les autres et qu'il porterait le mal en lui, alors que les islamistes le défigurent.

C'est là le syndrome d'un impensé raciste.

1. Un peuple de promeneurs, histoires tziganes, d'Alexandre Romanès (Gallimard).



Envoyé de mon Ipad 

Laurent Fabius dénonce les persécutions contre les chrétiens d’Orient - Libération

1-10-2013-Laurent Fabius dénonce les persécutions contre les chrétiens d'Orient
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius à Paris le 30 septembre 2013.

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a dénoncé mardi devant le Parlement les violences contre les chrétiens d'Orient et appelé au respect des minorités religieuses. «Les chrétiens d'Orient, partout d'ailleurs, non seulement sont menacés mais sont pourchassés, liquidés. Cela ne peut pas être accepté ni par la France compte tenu de sa tradition ni par la conscience universelle», a déclaré Laurent Fabius devant l'Assemblée nationale.

«La France défend partout la liberté de culte, la liberté de religion, elle défend partout les minorités», a encore affirmé le ministre ajoutant que le respect des minorités religieuses est «un principe sur lequel la France ne saurait en aucun cas transiger». «Chaque fois qu'une exaction sera commise, il faut que nous fassions entendre notre voix», a-t-il lancé. Laurent Fabius a précisé qu'il avait abordé ce sujet le matin même avec le président de la Conférence des évêques de France, Monseigneur Georges Pontier, reçu au Quai d'Orsay.

Le député de l'UMP Claude Goasguen avait appelé le ministre des Affaires étrangères à prendre position contre «les persécutions des chrétiens, en Syrie, en Irak, en Egypte, au Pakistan et au Kenya», dans la foulée d'une pétition lancée la semaine dernière à Paris par une nouvelle coordination, «Les chrétiens d'Orient en danger». La pétition demande notamment aux diplomaties européennes, aux opinions publiques et aux églises de dénoncer l'«épuration religieuse» que subissent ces minorités.



Envoyé de mon Ipad 

Un lobby « chrétiens d’Orient » met la pression sur la France et l’UE | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

2/10/2013-Un lobby « chrétiens d'Orient » met la pression sur la France et l'UE
Suite à la pétition de la coordination « Les chrétiens d'Orient en danger » diffusée la semaine dernière et demandant aux diplomaties française et européenne de réagir aux exactions et massacres des populations chrétiennes en Syrie, en Égypte et « peut-être bientôt au Liban », et en réaction à une question posée hier au gouvernement sur ce même sujet par le
député-maire du XVIe arrondissement de Paris, Claude Goasguen, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Philippe Lalliot, a déclaré au cours de son point de presse bihebdomadaire que la France a toujours été vigilante à l'égard de la situation des chrétiens d'Orient et qu'elle n'a pas besoin de telles pressions pour agir. « Nous avons toujours rappelé la solidarité de la France avec toutes les communautés en Syrie et dans les autres pays de la région », a affirmé M. Lalliot, qui a précisé que le respect de ces communautés est « un engagement de l'opposition syrienne que nous soutenons; l'opposition modérée qui comprend d'ailleurs des chrétiens et non pas les jihadistes et autres terroristes ».
Pour ce qui est de l'interrogation de M. Goasguen, elle comprend des passages d'une rare virulence puisqu'elle commence par : « Mais qu'attendez-vous pour faire entendre la voix de la France et dénoncer les persécutions des chrétiens d'Orient ? »
Et le député-maire de poursuivre à l'adresse de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères : « Actuellement, Monsieur le Ministre, on tue des civils à cause de leur foi au Proche et Moyen-Orient. On brûle des églises, des écoles, on massacre et viole dans les villages, on pousse par les moyens les plus inhumains à l'exode au seul titre que ces hommes, femmes et enfants sont chrétiens et minoritaires dans leurs pays. La Syrie, l'Irak, l'Égypte et demain peut-être le Liban sont le théâtre d'une chasse aux chrétiens et nous Européens fermons les yeux sur les agissements d'islamistes radicaux pour regarder ailleurs. »
« La diplomatie française, écrit encore M. Goasguen, n'entacherait en rien le sacro-saint principe de laïcité de notre démocratie en prenant la tête de la contestation. Il s'agirait simplement de protéger et de garantir des conditions de vie dignes à ces chrétiens d'Orient dans des pays où jusque-là le multiculturalisme religieux était une fierté de l'histoire. »
Par ailleurs, le porte-parole du Quai d'Orsay a évoqué la réunion d'appui au Liban tenue la semaine dernière à New York, relevant que la résolution y relative comprenait essentiellement trois volets : politique par un soutien sans faille au président Michel Sleiman, humanitaire du fait d'une aide consistante pour les réfugiés syriens, et militaire par un soutien concret à l'armée libanaise. Cette résolution fera l'objet de projets précis, a conclu M. Lalliot.
Il reste que des cercles gouvernementaux proches des ministères de la Défense et des AE se posent beaucoup de questions... Quid de la proposition du président Sleiman de créer en territoire syrien des zones d'accueil pour les réfugiés ? Est-ce avec 7 millions de dollars ou même d'euros que l'armée libanaise pourra renforcer son efficacité dans le maintien de l'ordre et demain peut-être affronter des centaines de groupements islamistes terroristes qui pourraient refluer vers le Liban sous la pression d'une opposition démocratique triomphante ou d'un régime syrien qui pourrait reprendre le contrôle de son territoire ? Autant de questions, ajoutent ces cercles, qui ne sont probablement pas encore au stade d'une réflexion approfondie au Quai d'Orsay, à Matignon ou à l'Élysée.
Enfin, un député connu pour suive de près l'actualité libanaise rappelle l'éternelle question des hélicoptères de combat français offerts au Liban sans missiles ni systèmes de mise à feu... « Où en est-on, se demande-t-il, et quelle est la cause de cet inadmissible retard ? »



Envoyé de mon Ipad 

mercredi 2 octobre 2013

Les islamistes syriens filmés profanant une église

Les islamistes syriens filmés profanant une église à al-Raqqa

Le groupe Etat Islamique d'Irak et du Levant, rattaché à Al-Qaida, sur le toit de Notre-Dame de l'Annonciation entrain de détruire les croix et démontant la cloche, hissant le drapeau d'Al-Qaida. Images Al-Aan TV, diffusé le 29 septembre sur la chaîne. Voir tous nos articles sur la Syrie.

Cette note a été publiée le 01/10/2013

Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici
http://www.islamisation.fr/archive/2013/10/01/les-islamistes-syriens-filmes-profanant-une-eglise-a-al-raqq.html


Envoyé de mon Ipad

lundi 30 septembre 2013

Mgr Gémayel exhorte l’Europe à assumer ses responsabilités envers les chrétiens d’Orient | La-Croix.com

30/9/2013-Mgr Nasser Gemayel, évêque de Notre-Dame du Liban des maronites, lors de la conference de presse de la coordination Les chretiens d'Orient en danger, vendredi 27 Septembre à Paris.



C'est pour alerter l'Occident sur les « profondes répercussions » que risquerait d'entraîner la disparition des chrétiens d'Orient que Mgr Nasser Gémayel, évêque de l'éparchie maronite de France, a alerté l'opinion française, vendredi 27 septembre, à l'occasion la première conférence publique de la coordination « les Chrétiens d'Orient en danger », créée à l'initiative du conseiller régional UMP d'Île-de-France Patrick Karam.

Devant ses confrères représentant plusieurs Églises orientales (copte, melkite…) et des responsables d'associations caritatives, Mgr Gémayel a tenu à inscrire son discours sous le signe des liens historiques unissant la France et le Proche-Orient. Il y a cent ans, rappelle ce passionné d'histoire, la capitale française accueillait le Congrès arabe de Paris ; « c'est la vocation et la responsabilité de l'Europe, mais surtout de la France, de soutenir les grandes causes ».

Nommé le 21 juillet 2012 à la tête de l'éparchie maronite de France, ce Libanais s'est employé à décrypter la complexité religieuse et géopolitique de l'Orient qui a vu naître les trois grandes civilisations monothéistes : le Moyen-Orient, analyse Mgr Gémayel, est aujourd'hui « le théâtre de luttes, de tensions, de troubles, de guerres et de compétitions entre les petites et les grandes puissances. »

L'Europe « plus que jamais » concernée

À la faveur de la création de ce collectif, l'évêque maronite entend alerter l'opinion européenne qui peine à « saisir » ce que vivent les chrétiens depuis plusieurs décennies : « Leur disparition, qui se fait graduellement, ne peut qu'entraîner de profondes répercussions en tout domaine », anticipe-t-il, estimant que leur diversité et leur dispersion constituent paradoxalement « un empêchement majeur à leur sauvegarde ».

Refusant tout discours victimaire, Mgr Gémayel estime toutefois que l'Orient chrétien est porteur d'un message pour l'Occident. « Si, durant le premier et le second millénaire, cette Europe était (…) une instance de suprême arbitrage, à laquelle on avait recours, aujourd'hui ce n'est plus le cas », développe-t-il. L'Europe – qui, rappelle Mgr Gémayel, doit son nom à une jeune phénicienne enlevée par Zeus – est « plus que jamais » concernée par la situation proche-orientale.

« Il faut le dire à pleine voix, souligne cet ancien professeur d'université, nous sommes devenus experts dans le dialogue islamo-chrétien », pour y avoir « vécu plus de 1 400 ans » comme « passeurs de culture ». D'où l'interrogation pressante que Mgr Gémayel adresse à la France : « L'Europe ne se viderait-elle pas de son essence et de ses valeurs de liberté et de démocratie en laissant disparaître cette expérience unique ? » En « laissant tomber » les chrétiens d'Orient, ou « en les attirant chez elle » pour des raisons certes « justifiables », l'Europe se rendrait à ses yeux « complice » de leur disparition.

François-Xavier Maigre


Envoyé de mon Ipad 

Sako presse les chrétiens d’Orient de rester attachés à leur terre | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

30/9/2013-Sako presse les chrétiens d'Orient de rester attachés à leur terre

En visite au Liban, le patriarche des chaldéens, Mgr Louis Raphaël Sako, a appelé les hommes de religion chrétiens et musulmans à réagir « courageusement et fermement à l'intégrisme religieux », pendant qu'à Bkerké, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, fustigeait le « comportement destructeur » pour le Liban des hommes politiques.
C'est en la cathédrale de l'Archange Raphaël, à Baabda, que Mgr Sako a célébré l'office divin dominical, en présence d'un grand nombre d'officiels. Les présidents de la République et du Parlement, Michel Sleiman et Nabih Berry, ainsi que les Premiers ministres démissionnaire et désigné, Nagib Mikati et Tammam Salam, étaient respectivement représentés par le ministre démissionnaire de l'Industrie, Vrej Sabounjian, Atef Majdalani et Amine Farchoukh. Étaient également présents les députés Nayla Moawad et Michel Pharaon, ainsi que leur collègue Serge TerSarkissian, qui représentait les chefs du courant et du bloc parlementaire du Futur, Saad Hariri et Fouad Siniora, les anciens ministres Élias Hanna et Ziyad Baroud, le nonce apostolique Gabriele Caccia, ainsi que des représentants des commandants en chef de l'armée, du directeur général des FSI et de la Sûreté générale.


Dans son homélie, Mgr Sako a mis l'accent sur l'unité œcuménique chrétienne, motivée par la communauté de destin des différentes communautés chrétiennes de la région, ainsi que sur l'unité islamo-chrétienne face à l'intégrisme. « Ma visite à Beyrouth est l'occasion de stimuler l'espérance, d'échanger les expertises et de renforcer l'unité ecclésiastique. Elle vise aussi à affermir les liens avec nos frères musulmans en application de l'Exhortation apostolique du pape Benoît XVI », a-t-il déclaré, avant de mettre l'accent sur « l'unité des Églises chrétiennes et la dynamisation de l'action œcuménique, primordiale face aux défis énormes qui menacent notre présence ». « Je fais assumer à tout le monde la responsabilité de la réalisation de cette unité, notamment aux patriarches d'Orient. Les hommes de religion, chrétiens et musulmans, ainsi que d'autres communautés, devraient aussi s'unir et réagir courageusement et franchement à l'intégrisme religieux et à l'exploitation de la religion à des fins politiques, à travers un plan éducatif qui s'articule autour de l'ouverture sur l'autre et de son acceptation, de l'entente et de la consolidation de la coexistence », a ajouté Mgr Sako.

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Après avoir rappelé que les chrétiens d'Orient « font partie intégrante de cette région », il a mis l'accent sur le fait que ces derniers souhaitent vivre dans leurs pays respectifs, sans distinction entre majorité et minorité. « Nous ne voulons pas émigrer, mais vivre en paix et en toute dignité, en tant que citoyens bénéficiant de leurs droits et accomplissant leurs obligations », a poursuivi le prélat qui a exprimé l'espoir d'un arrêt des hostilités en Syrie, « pour que ce pays et la région ne glissent pas vers davantage de chaos et de violence ». Dans ce cadre, il a lancé un appel à la libération des deux évêques Youhanna Ibrahim et Boulos Yazigi, ainsi que de toutes les personnes enlevées en Syrie.

Raï : Respect et allégeance au Liban
De Bkerké, c'est un autre appel que le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a lancé. Dans son homélie, le chef de l'Église maronite a invité les responsables à « respecter l'État et le peuple libanais, et à faire montre d'allégeance au Liban seulement ». « Nous les exhortons à le sortir de sa crise politique, économique et de sécurité et de préserver sa neutralité face aux conflits communautaires et aux axes régionaux, conformément au pacte national et à la déclaration de Baabda, pour qu'il puisse assumer son rôle au sein des communautés arabe et internationale, dans tout ce qui a rapport à la paix, à la justice, et à la coexistence islamo-chrétienne sur base de la diversité dans l'unité et de la consolidation du développement culturel et économique », a affirmé le patriarche maronite.
Mgr Raï, qui a exprimé sa consternation pour le décès de Libanais sur le bateau de fortune qui conduisait des clandestins d'Indonésie vers l'Australie, a souligné que ces gens fuyaient leur pays à cause de la situation qui y prévaut, « du fait de la négligence des gens du pouvoir, des guerres d'influence et de la classe politique et confessionnelle. Ils entravent la formation d'un nouveau gouvernement, rassembleur et capable de faire face aux défis et aux échéances qui se préparent, ils paralysent les institutions constitutionnelles, attisent la discorde et les conflits, accentuent la crise socio-économique et poussent les Libanais, notamment les jeunes parmi eux, à émigrer ».
« Nous condamnons fermement ce comportement politique destructeur qui défigure le Liban. À cause de la négligence et des conflits entre les deux parties adverses, les armes illégales, à l'origine du chaos au niveau de la sécurité, prolifèrent », a-t-il poursuivi en faisant référence aux accrochages qui s'étaient produits samedi à Baalbeck. « Cela devient insupportable et constitue un crime contre le pays et son peuple », a martelé Mgr Raï, qui s'est félicité, par ailleurs, de l'amorce d'une solution politique en Syrie.

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Envoyé de mon Ipad