Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 19 janvier 2015

Raï à Jabal Mohsen : Éradiquer la pauvreté à Tripoli pour barrer la voie aux fauteurs de troubles - L'Orient-Le Jour

Raï à Jabal Mohsen : Éradiquer la pauvreté à Tripoli pour barrer la voie aux fauteurs de troubles - L'Orient-Le Jour

19/1/2015-Raï à Jabal Mohsen : Éradiquer la pauvreté à Tripoli pour barrer la voie aux fauteurs de troubles

Accompagné de l'archevêque maronite de Tripoli, Mgr Georges Abou Jaoudé, et d'une délégation d'évêques, composée de NN.SS. Mtanios Khoury, Joseph Bouary et Boutros Jabbour, le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, s'est rendu hier à Jabal Mohsen, à Tripoli, pour présenter ses condoléances au chef de la communauté alaouite au Liban, le cheikh Assad Assi, ainsi qu'aux familles des neuf victimes du double attentat qui avait, comme on le sait, visé un café de Jabal Mohsen.
Le cheikh Assi et Mgr Raï ont tous deux mis l'accent sur la coexistence islamo-chrétienne dans leurs interventions respectives. Le dignitaire alaouite, qui a vu dans la visite du patriarche « un baume sur les plaies », a mis l'accent sur la convivialité et l'importance du dialogue islamo-chrétien, avant d'exprimer l'espoir d'un dénouement heureux de l'affaire des deux évêques grec-orthodoxe et syriaque d'Alep, NN.SS. Boulos Yazigi et Youhanna Ibrahim, enlevés depuis plusieurs mois en Syrie. Il a également invité l'État à « n'épargner aucun effort pour obtenir la libération des otages militaires » aux mains des jihadistes d'al-Nosra et de l'État islamique.
Assad Assi a rendu un vibrant hommage au gouvernement, applaudissant notamment la campagne pour une meilleure hygiène alimentaire menée par le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, et la campagne anticorruption du ministre des Finances, Ali Hassan Khalil. Il a salué en particulier le Premier ministre, Tammam Salam, « un homme qui parle peu mais qui agit beaucoup » et a également rendu hommage à l'armée « qui veille sur la stabilité et la sécurité du pays ».

Une valeur ajoutée
Prenant à son tour la parole, Béchara Raï s'est félicité des réactions mesurées des habitants de Jabal Mohsen, au lendemain du double attentat-kamikaze. Il a fait remarquer que « le Liban dans son ensemble apprécie les efforts que vous avez menés pour désamorcer la tension et éviter la discorde, en faisant taire les pulsions vindicatives ».
Le patriarche a plaidé en faveur de la tolérance, de la solidarité et de la coopération, en soulignant la communauté de destin des Libanais « appelés à vivre ensemble en paix et dont la diversité culturelle et communautaire est une valeur ajoutée à la composition de ce pays ».
Mgr Raï a ensuite appelé l'État à s'occuper de Tripoli pour en éradiquer la pauvreté et favoriser son développement. « Il faut que l'État sorte les habitants de la pauvreté et des privations, afin de barrer la voie à tous ceux qui essaient d'exploiter cette pauvreté », a-t-il dit, jugeant qu'il est temps pour les autorités d'assumer leurs responsabilités et d'appliquer le développement équitable des régions. « Pas de paix à l'ombre des privations et de la pauvreté », a-t-il insisté, avant de saluer le gouvernement et notamment le ministère de l'Intérieur pour les efforts déployés afin de maintenir la sécurité et la stabilité.
À l'instar de son hôte, le patriarche maronite a également espéré un dénouement heureux de l'affaire des otages militaires.
Avant de regagner Bkerké, Mgr Raï s'est arrêté à Tripoli pour présenter ses condoléances à la famille de l'ancien Premier ministre, Omar Karamé. Il a été accueilli par sa veuve, Mariam, son frère, Maan, et ses deux fils, Khaled et Fayçal Karamé, en présence du chef de la gendarmerie à Tripoli, le général Bassam Ayoubi.
Devant ses hôtes, le chef de l'Église maronite a de nouveau insisté sur la coexistence, en considérant que Tripoli « a de tout temps été un modèle de convivialité islamo-chrétienne et de pluralisme ». Il a exprimé la souhait d'une consolidation de la sécurité et de la stabilité dans le chef-lieu du Liban-Nord.



Envoyé de mon Ipad 

dimanche 18 janvier 2015

Les chrétiens d'Orient vus par le Pr Christian Lochon - 17/01/2015 - La Nouvelle République Deux-Sèvres

Les chrétiens d'Orient vus par le Pr Christian Lochon - 17/01/2015 - La Nouvelle République Deux-Sèvres
Les chrétiens d'Orient vus par le Pr Christian Lochon

Près de 150 personnes ont pris place dans la salle du Metullum pour suivre la conférence du Pr Christian Lochon et consacrée aux chrétiens du Moyen-Orient et plus largement aux minorités religieuses et culturelles.

En liaison avec le jihadisme

Un rendez-vous proposé par la nouvelle paroisse Saint-Junien et qui en raison des évènements dramatiques liés au jihadisme a pris un intérêt particulier.
Christian Lochon, considéré comme une des grands spécialistes du Moyen-Orient s'est attaché à prôner une mise en avant des similitudes existant entre les différentes religions. Il est également revenu sur l'histoire des chrétiens à travers les siècles. « La position actuelle des chrétiens d'Orient est très difficile mais ils ont eu par le passé une grande importance sociale et culturelle, et pas que dans leur religion ».
Il a enfin regretté que « la télévision et la grande presse ne nous donnent pas les événements qui permettraient de mieux comprendre ».
Avant la conférence, il avait participé à l'inauguration de l'exposition consacrée à la « Grande aventure des chrétiens d'Orient », elle reste visible à l'Hôtel de Ménoc tous les jours de 10 h à 17 h (15 h à 17 h les samedi et dimanche) jusqu'au 27 janvier.

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Envoyé de mon Ipad 

Condamnation par le patriarche melkite-catholique Gregorios III Laham des attentats en France | Riposte-catholique

Condamnation par le patriarche melkite-catholique Gregorios III Laham des attentats en France | Riposte-catholique
Rappel: Condamnation par le patriarche melkite-catholique Gregorios III Laham des attentats en France

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Le patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem des melkites, Gregorios III Laham, a condamné les attentats qui ont visé la France les 7 et 9 janvier 2015. Cette condamnation a été relatée par Parole de vie, Bulletin hebdomadaire de la paroisse Saint-Julien-le-Pauvre, dans son dernier numéro (numéro 117, 18 janvier 2015). Le patriarche melkite-catholique s'associe ainsi aux condamnations des différents responsables d'Églises d'Orient.



Envoyé de mon Ipad 

samedi 17 janvier 2015

Emile Shoufani. «L'Occident a une responsabilité vis-à-vis des chrétiens d'Orient» - Débats - Le Télégramme, quotidien de la Bretagne

Emile Shoufani. «L'Occident a une responsabilité vis-à-vis des chrétiens d'Orient» - Débats - Le Télégramme, quotidien de la Bretagne
Emile Shoufani. «L'Occident a une responsabilité vis-à-vis des chrétiens d'Orient»
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Emile Shoufani.  «L'Occident a une responsabilité vis-à-vis des chrétiens...

Pour la première fois de son histoire, l'Amitié judéo-chrétienne de France a décerné, en 2014, son prix à un Arabe chrétien israélien, le père Émile Shoufani, connu comme le « curé de Nazareth ». Il parle ici de la liberté de conscience des chrétiens et des musulmans en Israël, de la responsabilité de l'Occident dans la non-résolution du conflit israélo-palestinien, dans la dégradation de la situation des chrétiens d'Orient et dans la radicalisation de l'Islam.

Vous êtes né en 1947 et avez passé toute votre vie en Israël. Quelle est la situation des chrétiens dans ce pays ?
Israël est un État de droit où la loi garantit à ses citoyens la liberté de conscience et la liberté d'expression, une nouveauté dans la région. Aujourd'hui, je pense que 95 % de la population arabe palestinienne d'Israël, musulmane ou chrétienne, ne voudrait pas quitter Israël pour vivre dans un État palestinien ou dans un État arabe. Et ce n'est pas en raison d'un niveau économique et social élevé en Israël mais parce que la loi garantit notre existence. La loi et non le bon vouloir du roi ou de la dictature, comme c'est le cas dans les pays voisins. Il n'y a pas de ségrégation à l'égard des chrétiens ou des musulmans en Israël. Parfois, en raison du conflit, les Arabes, chrétiens ou musulmans, perdent une partie de leurs droits mais la loi est toujours là en garde-fou. La communauté arabe chrétienne, avec ses 140.000 âmes, soit 2 % de la population israélienne, jouit d'une liberté d'action dans la construction des églises et des écoles - ce qui n'existe pas dans les autres pays de la région - et d'une liberté de célébrations.

Lors de la remise du prix de l'AJCF, vous vous êtes dit « optimiste » pour l'avenir des Israéliens et des Palestiniens. Comment restez-vous optimiste ?
Mon optimisme repose sur le fait qu'il y a de plus en plus de gens favorables au principe du vivre ensemble, à l'écoute de l'autre. Il est aussi lié au fait que je compte sur le Seigneur et sur la valeur de la personne humaine. Chacun de nous est une parcelle de Dieu. Même chez le pire des extrémistes, il y a toujours une lumière potentielle. Je reste fondamentalement optimiste car je crois que Dieu est toujours là. Et il veut que ce pays soit le lieu de la rencontre entre les hommes et toutes les nations et avec lui, dans Jérusalem.

Les députés français ont, récemment, voté pour la reconnaissance d'un État palestinien comme l'ont fait d'autres parlements en Europe. Qu'en pensez-vous ?
Les initiatives personnelles ne servent à rien. La résolution du conflit israélo-palestinien passe par l'entente entre l'Europe et les États-Unis. Or, ce n'est pas le cas. Il faut nous apprendre à vivre ensemble, en respectant l'histoire de chacun. Mais je doute des intentions des Occidentaux. Le président égyptien a récemment relancé l'idée du plan de paix arabe de 2002, qui permettrait une reconnaissance d'Israël par tous les États arabes. Mais les Occidentaux n'ont pas relevé l'initiative d'al-Sissi car les États-Unis et l'Europe d'aujourd'hui sont un peu comme la France et le Royaume-Uni après la guerre de 1914 : ils défendent leurs intérêts respectifs dans la région avant de se préoccuper des intérêts réels des populations locales.

Les chrétiens d'Orient souffrent beaucoup depuis plusieurs années. Certains pensent que, comme ces derniers sont parfois très proches des régimes dictatoriaux, ils ont une part de responsabilité dans le sort qui leur est fait. Qu'en pensez-vous ?
D'abord, le terme de chrétiens d'Orient est utilisé par les églises et les médias, pour évoquer le sort de toute cette population mais la situation de chaque pays est différente. On ne peut pas parler des chrétiens en Égypte comme des chrétiens en Irak ou en Jordanie. Ensuite, croyez-vous que les chrétiens n'avaient pas conscience de la dictature en Syrie ou en Irak ? D'une certaine manière, ils étaient obligés de se taire pour survivre. Ceci dit, en Syrie, un des premiers opposants au régime, Michel Kilo, est chrétien. Cependant, même en Jordanie, où le roi protège les chrétiens, que croyez-vous qu'il se passerait si un évêque émettait une critique politique à son égard ? Le sort des chrétiens dans ces pays est toujours précaire, aucune loi ne protège les citoyens. Ainsi, c'est toujours le bon vouloir du roi, du dictateur ou bien les événements internationaux qui décident du sort des chrétiens. Sur ce dernier point, l'Occident a une responsabilité politique vis-à-vis d'eux. Ainsi, quand on entreprend une opération militaire en Syrie, on prend le risque d'anéantir 1,5 million de chrétiens. La France en porte la responsabilité. De même, il y avait 1,6 million de chrétiens en Irak avant la guerre de Bush dans ce pays. Aujourd'hui, ils sont 600.000. Pourtant, pendant des centaines d'années, les chrétiens ont vécu en Irak avec les musulmans, chiites ou sunnites.

L'Islam s'est nettement radicalisé ces dernières années. Comment l'expliquez-vous ? Est-ce qu'à côté des facteurs externes, comme la guerre américaine en Irak, il n'y a pas aussi des raisons intrinsèques ?
Ni l'Islam, ni le Coran ne sont responsables de tout cela. Les musulmans ne sont pas terroristes par essence et le Coran ne porte pas de message de guerre. Pas plus que les Croisades et leur cortège de victimes ne sont inscrits dans l'Évangile. Tous ces pays sont en retard de plusieurs générations. À part l'Islam, qu'a-t-on proposé aux jeunes de ces pays ? Tout était fermé. Seule la porte de la mosquée était ouverte. Cela explique la progression d'Al Quaïda, des mouvements salafistes, des Frères musulmans égyptiens ou bien d'Erdogan qui se croit moderne parce qu'il porte une cravate. Et pour les Occidentaux qui partent là-bas ou qui basculent ici dans la violence, ce sont les mêmes raisons qui sont à l'?uvre : ce sont des gens qui ont échoué à avoir une appartenance en France. Le monde arabe et musulman est à sauver, mais personne ne veut l'aider à se relever. Ni les Américains, ni l'Onu, ni les pays européens.


Envoyé de mon Ipad 

vendredi 16 janvier 2015

Profanation d’une église orthodoxe en Israël | Riposte-catholique

Profanation d'une église orthodoxe en Israël | Riposte-catholique
15 janvier 2015 / / 469 vues

Les attaques contre les églises chrétiennes continuent en Terre Sainte. Cette fois, c'est l'église orthodoxe de Haïfa dépendant du Patriarcat de Jérusalem qui a été la victime de ces attaques. Selon les médias, le samedi 10 janvier, des inconnus ont fait irruption dans l'église Saint-Jean-Baptiste après avoir forcé la serrure et ont profané l'église, détruisant ou abîmant ce qui était à la portée de leurs mains, cierges, icônes, livres liturgiques, lutrins. Les vandales ont également cassé le tiroir spécial destiné aux dons et ont volé tous les dons des paroissiens à l'église. On ignore actuellement l'identité des profanateurs.

Source et photographie : orthodoxie.com



Envoyé de mon Ipad 

Nouvelles d'Arménie en Ligne-Aram 1er dénonce la persécution des chrétiens au Moyen-Orient

Nouvelles d'Arménie en Ligne
Du 15/1/2015-Nouvelles d'Arménie en Ligne

Le Catholicos de Cilicie Aram 1er a déploré le ciblage des chrétiens par des groupes extrémistes de la région et a appelé le Liban pour élire un nouveau président pour protéger le pays contre la violence endémique.

« Nous saluons les efforts inlassables des fonctionnaires pour préserver l'unité du Liban, et nous réaffirmons notre foi dans le rôle de l'armée libanaise dans la défense de la nation, malgré les énormes et douloureux sacrifices » a déclaré Aram 1er aux fidèles assistant à la messe du Noël arménien. « Nous nous félicitons également de la sage politique des politiciens libanais à maintenir le Liban à distance des bouleversements régionaux » a dit Aram 1er soulignant, toutefois, la nécessité urgente et primaire d'élire un président.

« Quels que soient les obstacles et les difficultés, il n'est tout simplement pas acceptable de ne pas avoir un président au Liban » a ajouté le Catholicos.

Le prélat a également déploré les dangers auxquels sont confrontés les chrétiens, y compris les Arméniens, au Moyen-Orient, en particulier en Irak et en Syrie.

« Malgré les énormes difficultés et les atrocités auxquelles ils sont confrontés, les chrétiens sont déterminés à rester dans cet Orient, et rester fidèles à leurs fonctions et attachés à leurs droits » a déclaré Aram 1er en référence à la persécution des chrétiens aux mains de militants djihadistes de l'ISIS en Irak et en Syrie.



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 15 janvier 2015

Appel de la Ligue maronite en faveur de l’adoption d’une résolution des Nations unies contre les attaques contre les religionss


Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 15 janvier 2015 13:51:50 UTC+2
Destinataire: Agence International FIDES <fidesnews-fr@fides.org>
Objet: [Agence Fides] Fides News
ASIE/LIBAN - Appel de la Ligue maronite en faveur de l'adoption d'une résolution des Nations unies contre les attaques contre les religions

Beyrouth (Agence Fides) – Le Conseil directif de la Ligue maronite, qui s'est réuni le 14 janvier, a condamné les attentats perpétrés en France la semaine passée, les qualifiant « d'attaques contre les droits fondamentaux et la dignité humaine, qui est en contradiction avec l'islam et ses enseignements ». Les auteurs des attentats – peut-on lire dans un communiqué diffusé par la Ligue maronite et parvenu à l'Agence Fides – étaient « conduits par un fanatisme aveugle ». Entre temps – poursuivent les dirigeants de l'organisation – la condamnation de ces deux actes de terrorisme doit s'accompagner de la ferme intention de « rejeter tout type d'attaque contre les religions révélées et les prophètes » qui sèment « la haine entre les croyants » et fomentent ainsi la violence.
« La liberté de pensée et de credo – peut-on lire dans la déclaration – doit être garantie, à condition qu'elle ne porte pas à la démolition des valeurs fondamentales de l'humanité ». A ce propos, la Ligue maronite sollicite que soit formulée et approuvée « une résolution des Nations unies visant à prévenir les attaques contre les religions, de manière à préserver la paix dans le monde ». La Ligue maronite est une organisation créée dans les années 1970 pour soutenir l'identité et la présence maronite au Liban et dans le monde. (GV) (Agence Fides 15/01/2015

Fwd: [Agence Fides] Fides News



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 15 janvier 2015 13:51:50 UTC+2
Destinataire: Agence International FIDES <fidesnews-fr@fides.org>
Objet: [Agence Fides] Fides News
AFRIQUE/EGYPTE - Réaction du Patriarche copte orthodoxe aux caricatures de Charlie Hebdo représentant Mahomet

Le Caire (Agence Fides) – Les caricatures représentant Mahomet publiées par l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo sont « offensantes » et tout outrage doit être rejeté « à tous les niveaux ». C'est ainsi que le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II a exprimé sa claire désapprobation quant au choix opéré par les survivants de la rédaction de la revue, prise pour cible par un attentat terroriste le 7 janvier dernier et décimée dans ce cadre. Après le massacre, l'hebdomadaire est revenu dans les kiosques le 14 janvier avec une édition tirée à 5 millions d'exemplaires portant sur sa couverture une caricature du prophète Mahomet qui pleure et tient un écriteau portant la mention « je suis Charlie », sous le titre « tout est pardonné ».
« Je refuse toute forme d'insulte personnelle – a expliqué le Patriarche orthodoxe – et lorsque les offenses concernent les religions, elles ne peuvent être approuvées ni au plan humain ni au plan moral et social. Elles n'aident pas la paix dans le monde et ne produisent aucun bénéfice ». Les propos du Patriarche copte orthodoxe ont été recueillis par des journalistes en marge d'une importante visite accomplie en Egypte par le Patriarche de l'Eglise orthodoxe éthiopienne, Mathias.
« Les caricatures – ajoute pour l'Agence Fides S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina, Evêque copte catholique de Gizeh – sont exaltées comme expression de la liberté mais la vraie liberté est toujours responsable. Elle n'offense pas gratuitement, elle ne ridiculise pas et ne blesse pas les autres en les touchant dans ce qu'ils ont de plus à cœur, surtout en matière de religion et de foi. Peut-être est-il bien de ne pas accorder d'importance à ces attaques et de ne pas avoir de réactions qui sont ensuite manipulées et considérées, à tort, comme obscurantistes. Notamment parce que, pour nous chrétiens, la foi est un don gratuit de Dieu, qui la donne à qui Il veut. Et ceux qui la reçoivent non seulement ne peuvent pas l'imposer aux autres mais n'ont pas même le problème de la défendre des offenses parce que c'est le Seigneur qui pense à défendre le don de la foi ». (GV) (Agence Fides 15/01/2015)

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Dialogue inter -religieux : Fr Anawati op, promoteur du dialogue islamo-chrétien - Le blog de Père Patrice Sabater

Dialogue inter -religieux : Fr Anawati op, promoteur du dialogue islamo-chrétien - Le blog de Père Patrice Sabater
Dialogue inter -religieux : Fr Anawati op, promoteur du dialogue islamo-chrétien

Un chrétein égyptien devant le Mystère de l'Islam

Le Frère Georges Chehata Anawati, op. est né à Alexandrie en 1905, d'une famille grecque-orthodoxe venue de Syrie vers les années 1860. Comme beaucoup à cette époque, il reçut une éducation française chez les Frères des Ecoles chrétiennes, par qui il se convertit au catholicisme.


Baignant dans un milieu cultivé, il ne s'intéressa pas seulement aux études de pharmacie auxquelles son père l'avait destiné : lecteur de Maritain, il se passionna très tôt pour la philosophie et cultiva l'ambition de devenir "un grand savant chrétien". Au terme d'une longue et laborieuse recherche intérieure, il choisit d'entrer dans l'Ordre de saint Dominique à l'âge de 29 ans et rejoint le Saulchoir de Kain, en Belgique. Il y fit des études assez classiques, bénéficiant du renouveau thomiste amorcé par les Pères Mandonnet et Chenu. C'est ce dernier qui, à la fin des études, lui suggéra de se mettre à l'étude de l'islam dans une perspective nouvelle : "non pas certes partir à la conquête de l'islam, ni même convertir ici et là quelques individus séparés par là même de la Communauté musulmane, mais se livrer à l'étude approfondie de l'islam, de sa doctrine, de sa civilisation…". Louis Massignon l'aida aussi à aborder l'islam avec un a-priori de sympathie. Olives de Taybeh compressé2

Au terme de trois années d'études spécialisées à Alger, il revint au Caire en 1944 et s'employa à constituer une équipe dominicaine poursuivant les mêmes objectifs : Serge de Beaurecueil et Jacques Jomier furent ses premiers compagnons dans une aventure qui allait aboutir à la création en 1953 de l'Institut Dominicain d'Études Orientales (IDEO). Fin connaisseur de la philosophie arabe médiévale, Georges Anawati sut nouer des relations de confiance avec la prestigieuse université al-Azhar, considérée comme la référence pour l'islam sunnite. Grâce à ces contacts, il put très vite publier, en collaboration avec Louis Gardet, une Introduction à la théologie musulmane, qui sera pour longtemps en Occident l'ouvrage de référence sur le sujet (Paris, Vrin, 1948, 541 p.). Sa double formation d'arabisant et de médiéviste lui vaut aussi d'être choisi par le comité culturel de la Ligue arabe pour participer au recueil des manuscrits d'Avicenne, dont il édite la bibliographie qu'il présente au congrès du millénaire d'Avicenne à Bagdad en 1952. Il sera désormais l'égal des meilleurs orientalistes et savants musulmans qu'il fréquente assidûment dans les congrès de spécialistes, où sa compétence et sa cordialité sont appréciées. Ceci lui vaut aussi d'être invité à enseigner dans des universités étrangères, en particulier Montréal et Los Angeles.ronde-op.-compresse.jpg

Il sera très actif dans les coulisses du concile Vatican II, lorsqu'il s'agit de reformuler la position de l'Église catholique sur les religions non-chrétiennes, en particulier l'islam, dont il est dit : "L'Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu Un, vivant et subsistant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes…" ( Nostra Aetate, n° 3). Apôtre inlassable du dialogue islamo-chrétien, il est consulteur du Secrétariat pour les non-chrétiens, avant de devenir, en 1982, membre du Conseil pontifical pour la Culture. A ces divers titres, il participe à de nombreuses rencontres islamo-chrétiennes, dont il connaît les joies et les limites Mais, lorsque le dialogue théologique semblait dans l'impasse, sa cordialité et son humour égyptien savaient rétablir le contact. Car Georges Anawati n'est pas qu'un savant : c'est, d'abord, un religieux, d'une riche et belle humanité. A l'heure où l'islam radical commençait à émerger, il fut aussi un des premiers à souligner que le dialogue des cultures et des civilisations reste un lieu où l'on peut continuer à bâtir ensemble un monde meilleur. Travailleur inlassable, il laisse une œuvre impressionnante dont on a pris la mesure lors des hommages unanimes qui lui furent rendus à sa mort. Œuvre multiforme, qui couvre des domaines aussi divers que les études médiévales, l'histoire des sciences arabes et le dialogue islamo-chrétien. Sa mort un 28 janvier, jour de la fête de saint Thomas d'Aquin, fit la une du quotidien égyptien al-Ahram, qui rendit hommage au "savant et penseur égyptien, pionnier des études islamiques, qui a consacré sa vie au rapprochement et à la compréhension entre les chrétiens et les musulmans". Sa présence reste toujours vive dans le cœur de ceux qui l'ont connu, comme des frères dominicains, qui ont choisi de suivre ses traces, au sein de l'Institut Dominicain d'Etudes Orientales du Caire. Ils ont voulu le signifier en donnant son nom à la nouvelle bibliothèque de l'IDEO, "bibliothèque Georges Chehata Anawati" solennellement inaugurée le 19 octobre 2002 en présence des plus hautes autorités musulmanes et chrétiennes d'Égypte.

Fr. Jean-Jacques Perennès, op (Couvent du Caire)

- See more at: http://www.op.org/fr/content/fr-anawati-op-promoteur-du-dialogue-islamo-chretien#sthash.SP6XC0in.uECcSpzr.dpuf



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Raï stigmatise pêle-mêle les tueries de Tripoli, de Kfardebian et de Paris - L'Orient-Le Jour

Raï stigmatise pêle-mêle les tueries de Tripoli, de Kfardebian et de Paris - L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/article/905281/rai-stigmatise-pele-mele-les-tueries-de-tripoli-de-kfardebian-et-de-paris.html
12/1/2015-Raï stigmatise pêle-mêle les tueries de Tripoli, de Kfardebian et de Paris

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a stigmatisé dans son homélie dominicale hier le double attentat de Jabal Mohsen, à Tripoli, le drame de Kfardebian et l'attaque terroriste contre Charlie Hebdo, à Paris.
« Nous avons été attristés, aux côtés de tous les Libanais et des habitants de Tripoli, par le double attentat perpétré hier soir (samedi) contre les habitants de Jabal Mohsen. Nous prions pour le repos de l'âme des martyrs qui sont tombés, pour la guérison des blessés et pour que les habitants du quartier fassent preuve de retenue », a lancé le patriarche, avant d'ajouter : « Nous demandons à l'État de pourchasser les terroristes, de les punir sévèrement et d'anéantir le terrorisme. »
Et de poursuivre : « Nous avons également été très attristés par le meurtre du jeune Yves Nawfal à Kfardebian. Les tueurs, quels qu'ils soient, continueront-ils ainsi à agresser Dieu dans ses créatures ? Tout comme nous avons été affligés par le crime commis par des terroristes à Paris contre les locaux de Charlie Hebdo. Les peuples et les États ne pourront pas vivre en paix tant qu'ils porteront atteinte à la loi de Dieu, la religion et l'éthique du vivre-ensemble. Le plus douloureux, c'est de constater que les êtres humains se font tuer comme des oiseaux, sachant que les gens aujourd'hui respectent les législations interdisant la chasse des oiseaux et ne respectent toujours pas la loi de Dieu interdisant de tuer l'homme physiquement, spirituellement et moralement. Quelle honte pour cette génération ! »
Le patriarche maronite a d'autre part évoqué une fois de plus la vacance présidentielle. Il a souhaité l'élection rapide d'un président qui soit « détaché » et « dont le passé et le présent montrent qu'il est capable de conduire l'État et de le guérir de ses crises politiques, économiques et sociales ».



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dimanche 11 janvier 2015

Existe-t-il encore des raisons de ne pas craindre l’Islam ? - Nouvelles de France Portail libéral-conservateurNouvelles de France Portail libéral-conservateur

Existe-t-il encore des raisons de ne pas craindre l'Islam ? - Nouvelles de France Portail libéral-conservateurNouvelles de France Portail libéral-conservateur

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Islam, religion de paix et de tolérance ? « Les Occidentaux qui répètent ces affirmations connaissent en général peu de choses de l'Islam. Ils acceptent volontiers ces thèses émanant de milieux musulmans mais en fait elles ne sont pas exactes. […] [Pour les musulmans] la majorité des juifs et des chrétiens sont des impies qui doivent donc être combattus comme « kuffar » ou « kafirun », des mécréants. N'oublions pas que nous parlons de chrétiens et de juifs et non de polythéistes. Pour ces derniers il n'existe aucune échappatoire : ou ils deviennent musulmans ou ils sont tués. […] le verset 39 de la sourate du Butin recommande : « Combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de sédition, et que le culte soit rendu à Dieu en sa totalité. »

Auteur, entre autres ouvrages, des livres Les raisons de ne pas craindre l'Islam et Islam en Occident : les enjeux de la cohabitation, Samir Khalil Samir est un Égyptien copte et jésuite qui vit à Beyrouth où il enseigne à l'université Saint-Joseph. Orientaliste et islamologue reconnu, ce professeur de philosophie et de théologie enseigne aussi à l'Institut pontifical oriental de Rome. Il était présent au Forum de conversion des musulmans qui s'est déroulé les 11 et 12 octobre à Steenwerck (Nord-Pas-de-Calais) à l'initiative d'un groupe de prière : « Jésus le Messie » (Jeshua al Massih).

Les raisons de ne pas craindre l'Islam a été publié en italien et il s'agit en fait d'entretiens avec un journaliste de l'Avvenire qui a beaucoup enquêté sur la présence islamique en Italie et en Europe et avec un journaliste libanais vivant en Italie.

Le père Samir Khalil Samir parle de l'islam en connaisseur et il n'a pas peur d'appeler les choses par leur nom. Il est extrêmement critique à l'égard du multiculturalisme à la mode dans les esprits des élites européennes et nous expose dans ces entretiens les conditions d'une cohabitation pacifique avec les musulmans. En ces temps troubles, c'est un ouvrage à connaître car notre ignorance de l'islam nous expose à de grands dangers. Rappelons à ce sujet le cri d'avertissement lancé par l'archevêque de Mossoul aux Occidentaux : « S'il-vous-plaît, il faut que vous compreniez. Vos principes libéraux et démocratiques n'ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous aussi, vous êtes en danger. Il vous faut prendre des décisions courageuses et dures, y compris en allant à l'encontre de vos principes. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux, mais ce n'est pas une chose certaine. L'Islam ne dit pas que tous les êtres humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas cela rapidement, vous tomberez victimes d'un ennemi que vous aurez accueilli dans votre maison. »

Depuis plusieurs décennies nos élites politico-médiatiques nous racontent des contes de fées à propos de l'Islam. Écoutons donc plutôt ce qu'ont à nous dire les chrétiens d'Orient brimés et persécutés depuis des siècles et qui subissent aujourd'hui les pires sévices de la main des musulmans. Sachons écouter et agir avant qu'il ne soit trop tard, car le jour où les musulmans pourraient devenir majoritaires en France n'est pas si éloigné. Il ne s'agit pas de condamner chaque musulman pour sa religion car tous les musulmans ne sont pas des islamistes (par contre une chose est sûre : tous les islamistes sont bien des musulmans) et beaucoup choisissent la voie pacifique de l'islam. Car l'interprétation pacifique du Coran est, ainsi que nous l'explique le père Samir Khalil Samir, légitime comme est légitime la voie de la violence. « Je fais cette réflexion sur la violence dans le Coran et la vie de Mahomet pour répondre à l'affirmation répandue en Occident selon laquelle la violence que nous voyons aujourd'hui constitue une déformation de l'islam. Nous devons au contraire reconnaître avec honnêteté qu'il existe deux lectures du Coran et de la sunna : une lecture légitime qui sélectionne les versets invitant à la tolérance envers les autres croyants et une autre, tout aussi légitime, qui préfère les versets appelant au conflit. »

Quand à ces histoires de jihad mal compris des terroristes et autres islamistes musulmans, un djihad qui serait en réalité une lutte intérieure, spirituelle, contre ses propres faiblesses, ce sont de gros mensonges qui nous sont servis par les musulmans eux-mêmes, dont la religion justifie de mentir aux non-musulmans pour endormir leur vigilance, et par les partisans de l'utopie du multiculturalisme (« utopie » est le mot employé par Samir Khalil Samir lui-même) : « Dans le Coran, le mot jihad est toujours utilisé dans le sens de lutte pour Dieu, selon l'expression intégrale 'jihad fi sabil Allah', lutte dans la voie de Dieu, et est donc traduit dans les langues européennes par 'guerre sainte' par les musulmans eux-mêmes. Cette traduction a été récemment remise en cause par quelques spécialistes, surtout occidentaux, pour lesquels 'jihad' n'est pas la guerre mais la lutte spirituelle, l'effort intérieur. On fait aussi la distinction entre le 'jihad akbar' et le 'jihad asgbar', le grand jihad et le petit jihad. Le premier serait la lutte contre l'égoïsme et les maux de la société – effort éthique et spirituel en fait – et le second la guerre sainte à mener contre les infidèles au nom de Dieu. Tout cela est une élaboration qui ne correspond ni à la tradition islamique ni au langage moderne. Tous les groupes islamistes qui utilisent le mot jihad en leur nom ne l'entendent pas du tout dans son sens mystique mais dans son acception violente, et les dizaines de livres publiés sur le 'jihad' ces dernières années se réfèrent tous à la guerre sainte. Donc, tant au niveau historique, des origines du Coran à maintenant, qu'au niveau sociologique le sens actuel de 'jihad' est univoque et désigne la guerre musulmane pour défendre l'islam au nom de Dieu. »

Plus loin, notre spécialiste de l'islam nous explique que le jihad est un devoir pour chaque homme musulman adulte dès lors qu'il est décrété par l'imam.
Ainsi, comme nous l'explique sans ambages Samir Khalil Samir, quand des fanatiques tuent hommes, femmes et enfants, on ne peut pas leur dire qu'ils ne sont pas de vrais musulmans. Le musulman non islamiste et sain d'esprit ne peut que leur rétorquer que leur lecture de l'islam n'est pas la sienne, mais quand il dit que ce n'est pas sa religion, c'est qu'il connaît très mal sa propre religion ou qu'il nous ment.

Parmi les autres explications contenues dans l'ouvrage Les raisons de ne pas craindre l'Islam, on retiendra aussi tout particulièrement la description du rôle de la mosquée qui, contrairement encore à ce qu'on voudrait nous faire croire, n'est pas comparable à une église chrétienne. En effet, si la mosquée est bien un lieu de prière, c'est aussi un lieu de rassemblement ou la communauté musulmane vient discuter de questions sociales, culturelles et politiques et où elle prend ses décisions. La mosquée est donc aussi un centre politique. C'est pour cette raison que dans beaucoup de pays musulmans, les mosquées sont surveillées par les autorités et le père Samir Khalil Samir recommande aux Européens de s'intéresser de près à ce qui se dit dans les mosquées présentes sur leur territoire.

Alors pourquoi ce titre « Les raisons de ne pas craindre l'islam » si l'on trouve dans ces entretiens tant de raisons de craindre l'islam ? Pour Samir Khalil Samir, il est possible de cohabiter pacifiquement avec les musulmans en Europe dans la mesure où ils sont toujours malgré tout largement minoritaires. Mais pour cela, encore faudrait-il revenir aux valeurs qui ont constitué notre civilisation européenne et savoir les imposer aux nouveaux arrivants. Et surtout rejeter l'utopie multiculturaliste qui puise ses sources dans le mépris de notre propre histoire et de nos propres traditions et dans la perte de nos valeurs. En cela la présence de l'islam sur le sol européen est une chance car elle nous incite à redécouvrir ce que nous sommes et à rejeter ce sentiment de culpabilité typiquement occidental. Sans doute les choses seraient-elles plus claires et plus faciles si l'Europe et la France n'avaient pas mis Dieu de côté. Peut-être cette présence de musulmans pour lesquels Dieu n'a pas perdu sa place nous incitera-t-elle à retrouver Dieu en revenant au Christ, notre Seigneur. En cela, nous devons voir les musulmans pacifiques comme l'instrument de Dieu et les respecter comme tels tout en sachant combattre les musulmans violents, que l'on appelle aujourd'hui islamistes, avec tous les moyens à notre disposition. Il en va de notre survie.

Du même auteur :

Samir Khalil Samir : le renversement de Bachar el-Assad ne résoudra rien

«Nous rétablirons l'islam par la coercition, en vous rouant la face de coups et en vous coupant la tête»

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Le "vivre ensemble" à la française est-il en danger ? - L'Orient-Le Jour

Le "vivre ensemble" à la française est-il en danger ? - L'Orient-Le Jour

Les attaques sanglantes menées par trois jihadistes à Paris, qui ont fait 17 morts, mettent à l'épreuve le "vivre ensemble" à la française, fondé sur un idéal d´intégration de toutes les composantes de la société, quelles que soient leurs origines, et sous la protection de la laïcité.

Les trois Français, issus de familles immigrées et convertis à l'islamisme radical, s'en sont pris aux "piliers de la République" que sont la liberté, l'égalité et la fraternité, a dénoncé samedi Moshe Lewin, porte-parole du grand rabbin de France Haïm Korsia, traduisant un sentiment largement partagé par une population traumatisée.
Les attaques ont pris pour cibles le journal satirique Charlie Hebdo, symbole de la liberté d'expression, des policiers et un supermarché casher.

"Ce ne sont plus des assassins téléguidés de l'étranger qui nous frappent au cœur", a relevé samedi le directeur de la rédaction du quotidien de gauche Libération Laurent Joffrin. "Les tueurs sont des gamins de France, ils ont été entraînés, endoctrinés, robotisés par des militants liés aux théâtre d'opération irakien ou syrien. Mais ils sont nés ici, ils ont grandi ici, ils ont été fanatisés ici".

(Analyse : Quand le terrorisme change de méthode et de visage)


La communauté juive, la plus importante d'Europe, est souvent la première visée par les violences, comme le 19 mars 2012 à Toulouse où Mohamed Merah, un enfant de la ville, avait tué trois enfants et un enseignant d'une école juive. Un sentiment d'insécurité se répand parmi ses 500 000 à 600 000 membres, poussant 7 000 d'entre eux à émigrer vers Israël en 2014, un record.

Chérif et Saïd Kouachi, qui ont assassiné mercredi douze personnes dans l'attaque du siège de Charlie Hebdo et dans leur fuite, sont nés en France de parents d'origine algérienne. Les parents d'Amedy Coulibaly, qui a tué une policière jeudi et quatre clients d'un supermarché casher vendredi, sont d'origine malienne. Mais lui aussi a été élevé en France. Les trois jihadistes ont été abattus par la police.

(Lire aussi : Anciens et nouveaux suspects jihadistes : les services français submergés)


Des centaines de milliers de personnes sont déjà descendues spontanément dans la rue pour exprimer leur indignation, et plus encore sont attendues à une "marche républicaine" organisée dimanche à Paris et dans les villes de province. Cette manifestation "doit montrer la puissance et la dignité du peuple français qui va crier son amour de la liberté et de la tolérance", a déclaré samedi le Premier ministre socialiste Manuel Valls, reprenant l'appel à "l'unité nationale" lancé par le président François Hollande.

Mais "l'impression d'unanimité" donnée par ces réactions à chaud peut être trompeuse. Des ressentiments à l'égard des musulmans, des juifs, de la classe politique ou de Charlie Hebdo, accusé de s'en être pris au sacré, se sont manifestés sur les réseaux sociaux. Et cette "unité nationale" circonstancielle "ne préjuge en rien" de la suite, estime Philippe Braud, spécialiste en sociologie politique. Ce professeur émérite à l'Institut de sciences politiques souligne "le risque de choc en retour" pour les cinq millions de musulmans en France qui risquent de pâtir de la dérive sanglante des adeptes du jihadisme. Plusieurs centaines sont partis en Syrie ou en Irak où ils sont "formés au terrorisme", selon les autorités.

(Lire aussi : "Le vrai musulman, c'est celui qui sous l'uniforme cherchait à protéger ses concitoyens")


"Destruction programmée du rêve français"
Depuis mercredi, près d'une vingtaines d'actes criminels ont visé des lieux de culte musulmans ou des établissements fréquentés par des musulmans dans toute la France.
Un sondage Ifop publié samedi révèle que l'islam "représente une menace" pour 29% des Français, même si 66% rejettent l'amalgame entre "les musulmans qui vivent paisiblement en France" et les islamistes radicaux.

"Nos compatriotes musulmans ont peur aujourd'hui", a reconnu vendredi Manuel Valls. "L'islam est une religion de tolérance", a-t-il martelé samedi, en soulignant que la France "n'est pas en guerre contre une religion" mais "contre le terrorisme, le jihadisme, l'islamisme radical".
La présidente du Front national (extrême droite) Marine Le Pen a affirmé vendredi être la seule à parler de guerre contre le "fondamentalisme islamique".

(Lire aussi : "Moi, je suis désolé, je ne suis pas Charlie", lance Jean-Marie Le Pen)


Les interrogations sur l'efficacité de l'intégration à la française sont également relancées.
L'intégration à la française, qui s'oppose au communautarisme, est une réussite pour la majorité des immigrés mais elle a aussi "ses failles", souligne Philippe Braud. Le "défi" qu'elle a toujours représenté est aujourd'hui compliqué par la mondialisation : avec la télévision et Internet, "les liens des diasporas avec les cultures d'origine sont plus faciles à maintenir et l'intégration peut en être retardée".

Cinq semaines avant l'attaque sanglante du supermarché casher, le grand rabbin de France avait déploré "la persistance de préjugés abjects" concernant les juifs en France et souligné que "racisme et antisémitisme sont synonymes de la destruction programmée du rêve français".
Vendredi, François Hollande a appelé les Français à être "implacables à l'égard du racisme et de l'antisémitisme".

Lire aussi
Prénoms Charlie, l'éditorial de Issa Goraïeb

Tu n'es pas Charlie ? Vraiment ?, l'article de Ziyad Makhoul

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Les musulmans de France entre le marteau et l'enclume



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samedi 10 janvier 2015

Raï : Au nom de la liberté d’expression, on cherche à affaiblir l’Église maronite - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

Raï : Au nom de la liberté d'expression, on cherche à affaiblir l'Église maronite - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

Raï : Au nom de la liberté d'expression, on cherche à affaiblir l'Église maronite - Fady NOUN

Tout en s'engageant au maintien d'une transparence totale de la vie des institutions de l'Église maronite, et en se déclarant totalement favorable à ce que ses diverses institutions et commissions aient des comptes à rendre, le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a défendu cette Église contre « certaines campagnes médiatiques contre les institutions de l'Église et la religion chrétienne ». « Des attaques infondées lancées dans l'intention expresse de nuire », a-t-il précisé.

Brandissant le code canon des Églises orientales, ainsi que les divers chartes, statuts et règlements gouvernant les institutions de l'Église maronite (tribunaux religieux, biens wakf, fondations à vocation économique et sociale, etc.), le patriarche a affirmé que si chacune d'entre elles répond de ses actions devant une instance d'Église et au patriarche, « personne d'autre n'a le droit de s'ériger en censeur de leur action » ou de se prononcer sur leur activité « sans s'être référé d'abord à l'instance légitime habilitée à le faire ». « Nous avons des règlements pour toutes nos institutions. Il n'y a pas un one-man-show à Bkerké. Je rends compte moi-même de mon action au synode des évêques », a précisé le chef de l'Église maronite.

Le patriarche a tenu ces propos lors d'une rencontre avec la presse hier, accusant certains programmes de télévision, des journalistes de la presse écrite et des blogs de « s'ériger en juges » des institutions de l'Église et « d'attenter à la dignité humaine, de semer le soupçon, de braver des interdits » en usant « du mensonge, de la diffamation et de la calomnie, dans l'intention explicite de nuire à l'Église et de la discréditer, soit pour des raisons personnelles suspectes comme celle de cacher leurs propres erreurs, soit par appât du gain, soit pour des raisons politiques, le tout se faisant au nom de la liberté d'expression ».

Le patriarche a dénoncé la vénalité de certains programmes dont les animateurs attaquent des institutions d'Église « pour attirer les annonceurs publicitaires et se construire une image sociale et politique au détriment des valeurs spirituelles, morales et culturelles ». Il a été jusqu'à comparer ces programmes aux jeux de cirque des trois premiers siècles de l'histoire du christianisme, quand les chrétiens étaient mis à mort pour amuser la foule sous l'Empire romain.
« Aujourd'hui, a-t-il dit, c'est le peuple de Dieu, le corps mystique du Christ, la dignité humaine, la sainteté de l'Église, le prestige de l'autorité spirituelle et la valeur des institutions d'Église qui le sont. »
« Il ne manque plus que le billet d'entrée », a-t-il réagi, sortant de son texte.

(Pour mémoire : Raï citant François : Face à la mondialisation de l'indifférence, la mondialisation de la solidarité)

Attaques concertées
Répondant aux questions des journalistes présents, le patriarche a répété qu'il tient pour certain que « ces attaques sont concertées et monnayées, qu'elles ont pour but d'affaiblir l'Église maronite et le christianisme, et qu'elles se poursuivront ».

Au sujet de deux dossiers soulevés par les médias ces derniers temps, les précisions suivantes ont été apportées.
Sur la résidence en construction de Walid Ghayad, un avocat responsable à l'information du patriarcat, dont un journaliste avait fait un article à sensation, l'économe de Bkerké, Mgr Joseph Bouéri, a précisé ce qui suit : au même titre que plus de 1 420 autres cas de location de biens-fonds wakf, dont environ 600 ont été utilisés pour être construits, M. Ghayad a loué un terrain situé sur le cadastre de Ghosta, et il y construit à ses propres frais une résidence pour sa famille ainsi que pour ses parents, déplacés du Chouf en 1983. Pour un homme engagé si totalement au service du patriarche, il n'y a là rien de plus normal, et des dispositions similaires ont déjà été prises pour des diacres engagés au service des prédécesseurs du patriarche Raï, a-t-il affirmé en substance.
C'est par malveillance que ce dossier a été soulevé, souligne-t-on dans les milieux de Bkerké, et le parfum de scandale qu'on a cherché à lui donner a fait un immense tort à la famille de M. Ghayad, au point que sa propre santé et celle de ses parents s'en sont ressenties.

Sur un programme télévisé à sensation qui a soulevé le dossier des tribunaux religieux maronites, c'est le patriarche lui-même qui a insisté sur la nécessité de distinguer entre les frais de tribunal, qui sont tarifés, et les frais d'avocat qui sont libres. Il a précisé que l'avocat peut prétendre que le juge doit être « incité » à juger pour soutirer plus d'argent à son client. Le chef de l'Église maronite a rappelé toutefois qu'il existe un fonds d'assistance judiciaire pour les demandeurs sans ressources et que près de 800 000 dollars d'aides ont été accordées en 2014 à ce titre. Et le patriarche Raï de demander avec insistance que tout cas douteux lui soit rapporté afin que les juges malhonnêtes soient radiés. Le patriarche a reconnu toutefois que les tribunaux sont engorgés (environ 450 dossiers par an), ce qui peut provoquer du retard.

(Pour mémoire : Raï aux tribunaux maronites : Ne laissez pas traîner les procès)


La présidence
En réponse aux journalistes qui ont soulevé le dossier de la présidentielle, le patriarche a précisé que « Bkerké n'a pas de candidats et n'oppose de veto à aucun candidat ». Et d'ajouter qu'il n'est pas hostile à un amendement de la Constitution, « en cas de grande nécessité », pour permettre l'élection d'une personnalité qui ne serait pas éligible autrement.
Le patriarche s'est par ailleurs défendu de « mettre à pied d'égalité » les députés qui assistent aux séances de vote et ceux qui s'en abstiennent, affirmant que s'il en donne l'impression, c'est parce qu'aucune initiative sérieuse n'est lancée pour dépasser ce blocage. Et de se demander pourquoi les députés du 14 Mars ne décrètent pas un sit-in à l'intérieur de l'hémicycle pour forcer la décision.
Le patriarche a par ailleurs rappelé qu'il dispose d'un sondage d'opinion sur les préférences présidentielles des Libanais.

(Lire aussi : La rencontre Aoun-Geagea, un grand événement, en dépit des apparences)


Réagissant à une réflexion prêtée au président syrien selon laquelle un président libanais ne peut être élu sans l'accord de la Syrie, le patriarche a répondu en situant un tel avis, « qu'il soit ou non du président syrien, dans le contexte de la rivalité qui se manifeste entre l'Arabie saoudite et l'Iran, et entre sunnites et chiites ». « Qu'on le veuille ou non, le Liban est prisonnier de cette équation », a-t-il ajouté.
« Nous sommes toujours en contact avec les ténors maronites loin de toute publicité, mais l'échéance présidentielle concerne tous les Libanais, pas seulement les chrétiens, a dit en substance le patriarche. Nous engageons les ambassadeurs accrédités au Liban à agir pour que l'échéance présidentielle soit dissociée de son contexte régional. »

Lire aussi
Le gouvernement à la peine, mais pas en danger

La « persécution » des chrétiens a augmenté en 2014



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vendredi 9 janvier 2015

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