Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
mercredi 11 avril 2012
Le Vicaire apostolique d’Alep :Un appel éploré en faveur d’un « cessez-le-feu immédiat en Syrie
Laham : Si le régime syrien tombe, avec qui dialoguerons-nou
OLJ.11/04/2012
Le patriarche grec-catholique, Mgr Grégoire III Laham, a estimé hier que « la discorde en Syrie est venue de l'extérieur alors que tout le monde vivait en paix », indiquant que « des maisons de Syriens chrétiens ont été brûlées à Qusayr, à Homs, et que des batailles entre chrétiens et musulmans ont eu lieu ».
Mgr Laham, qui s'exprimait dans le cadre d'un entretien à la chaîne du Courant patriotique libre, OTV, a affirmé : « Ceux qui se livrent à ces actes sont venus de l'extérieur. Ce ne sont pas les fils de la Syrie. (...) Ce qui se produit en Syrie est plus qu'un complot. Il existe une volonté internationale, occidentale et arabe qui est plus pesante qu'un complot et qui souhaite changer le régime. C'est cette volonté qui a fait échouer la mission des observateurs envoyés par la Ligue arabe. »
« Si le régime tombe, nous ne trouverons personne avec qui dialoguer », a ajouté Mgr Laham. « Je ne crois pas qu'il y a des manifestations pacifiques en Syrie. Il y en a eu quelques-unes. Mais les autres n'étaient pas pacifiques, mais armées. (...) Est-il croyable qu'un État qui dispose d'une armée disciplinée, forte et bien entraînée puisse tuer son peuple ? Les médias sont en train de semer la confusion sur le plan de l'information, surtout les médias occidentaux. Ils ne répercutent qu'un seul point de vue et ne prennent pas en considération celui de l'État », a-t-il ajouté.
Lire aussi sur la situation des chretiens de Syrie dans APIC:
- 2012-04-02 - Minorités et civils victimes de bandes armées salafistes - Non à la « guerre confessionnelle »
- 2012-03-30 - Des chrétiens pris pour cible par des bandes armées islamistes
- 2012-03-29 - Les craintes des minorités en Syrie : les arméniens et les plans d’un « nouvel exode »
- 2012-03-28 - Quête de la Messe du Pape du Jeudi Saint donnée aux réfugiés - transfert réalisé par Cor Unum en direction de la Caritas Syrie
- 2012-03-28 - De l’acceptation du plan de paix de l’ONU dérivent « de nouveaux espoirs pour le peuple syrien qui veut l’unité et la paix »
- 2012-03-27 - Selon l’ONU, les rebelles auraient recours aux enfants soldats - pour les Jésuites, il s’agit d’un « signe de la tragédie en cours »
- 2012-03-26 - Selon les Jésuites, « les chrétiens ont fui Homs mais n’en ont pas été chassés par les islamistes »
- 2012-03-23 - Plus de 20.000 réfugiés au Liban, pour la Caritas, il s’agit d’une situation d’urgence humanitaire
- 2012-03-22 - Déclaration du Nonce apostolique : « Plein appui au plan de l’ONU afin de mettre fin à la violence »
- 2012-03-22 - Le Patriarche catholique melkite Laham demande « dialogue et unité du pays »
- 2012-03-21 - Abus des forces de l’opposition, nettoyage ethnique de chrétiens à Homs, où les Jésuites restent à leur poste
- 2012-03-21 - Les enfants syriens, victimes d’un conflit qu’ils ne comprennent pas
- 2012-03-16 - Selon le Nonce apostolique, « la mission humanitaire est une initiative bénie »
- 2012-03-16 - « Les gens demandent si l’Eglise peut jouer un rôle de médiateur pour favoriser la réconciliation »
- lire sur les chretiens de la Mediterrannee : - témoignage d’un prêtrehttp://www.chretiensdelamediterranee.com/categorie-11183729.html
mardi 10 avril 2012
Patriarche Rai : La neutralité, entre rêve et réalité
OLJ-10/04/2012
Par Dr Joseph KREIKER
La neutralité, tout le monde en parle quand cela l'arrange, sans jamais prendre une initiative en vue d'instaurer le droit de neutralité et de définir la politique de neutralité au Liban.
Cependant on relève une intervention sérieuse au niveau international, celle du patriarche Raï lors de sa visite à Ban Ki-moon, à New York. En outre, de nombreuses déclarations ont été faites par d'éminentes personnalités politiques et des articles ont été publiés dans la presse par des intellectuels de la société civile.
Tous prônent la mise en œuvre d'un statut de neutralité du Liban.
Un statut certes bénéfique pour notre pays, pour le vivre ensemble et pour vivre en harmonie avec nos voisins dans une région particulièrement troublée et sujette à des guerres sans fin. Des voisins qui, de tout temps, ont eu des ambitions et entrepris des actions guerrières sur notre territoire. Des ambitions dominatrices, hégémoniques, destructrices et annexionnistes.
Il est grand temps que nos responsables accordent leurs violons pour aboutir à une suggestion concrète qui puisse permettre de faire avaliser ce statut. Un jour on souhaite tracer et surveiller nos frontières, le lendemain cette frontière devient une véritable passoire livrée au gré des vents. Certains proposent une neutralité sélective face à un conflit.
Non, nous souhaitons un véritable statut de neutralité pour notre pays.
Nous vivons dans un monde de violence intolérable et inacceptable, éloigné de toute vie digne. La recherche de la paix et l'angoisse constituent le quotidien des citoyens. Le Liban est une mosaïque de minorités.
Elles ont toutes besoin de protection.
Elles ont toutes intérêt à se placer en dehors des axes conflictuels.
Elles ont toutes intérêt à promouvoir un tel statut.
Elles ont toutes versé leur sang pour défendre le sol national.
Elles ont toutes besoin de vivre en harmonie, à l'intérieur des frontières.
Elles n'ont d'ailleurs aucun poids décisionnel sur le cours des événements régionaux et ne font que subir et exécuter les décisions de leurs supérieurs, qui ont des intérêts stratégiques nullement bénéfiques au Liban.
C'est encore et toujours la société civile qui est exposée au pire.
Depuis des siècles, et plus particulièrement de 1975 à ce jour, le pays est le terrain de guerres et de conflits, avec leurs terribles lots de milliers de morts, de handicapés, de blessés et d'émigrés.
Nous vivons de compromis en compromis.
Malgré tous les efforts, à ce jour, aucune Constitution n'a permis de gouverner le Liban. Toutes les solutions proposées, depuis le pacte national de 1943, l'accord de Taëf, jusqu'à celui de Doha, constituent des compromis temporaires qui préparent le terrain à une nouvelle explosion dans les années ou les décennies à venir.
À chaque échéance, le pays est bloqué. Nous n'avons pas oublié les élections présidentielles, les élections législatives, les difficultés de former des gouvernements, et aujourd'hui nous assistons, incrédules, à l'impossibilité de stabiliser et souder toutes ces composantes autour d'un projet politique de large consensus.
Si un consensus nécessaire ne peut être obtenu par toutes les parties internes et régionales concernées pour avaliser un statut de neutralité, il serait alors souhaitable que ceux-là mêmes qui prônent ce statut demandent à l'ONU de le voter.
Selon la presse, il semble que le patriarche maronite a eu la sagesse de le faire. Nous sommes conscients des difficultés et des limites de toute action d'une telle envergure et impliquant de nombreux partenaires.
Notre pays a toujours soutenu et respecté les conventions onusiennes. Nous sommes tout aussi fiers de l'apport historique de notre compatriote Charles Malek en matière des droits de l'homme.
L'ONU pourrait proclamer un statut de neutralité pour le Liban par une résolution émanant des pays ayant un siège permanent, puis par un vote de l'Assemblée générale, et enfin en obtenant un accord consensuel local et régional.
Utopie ? Oui peut-être. Mais qui pourrait devenir une réalité. La Suisse et l'Autriche ont fait de cette utopie une réalité concrète.
Souvenez-vous du conseil de saint Nicolas de Flue au peuple suisse : « Construisez une petite barrière autour de votre jardin. »
Tout comme la Suisse était, du fait des divisions internes, « le terrain de bataille de l'Europe », le Liban est, lui aussi, devenu, du fait de ses divisions et alliances extérieures, le « champ de bataille du Proche-Orient ». Il a fallu à la Suisse cinq siècles et plus d'un siècle de guerres pour retrouver une unité exemplaire dans toute sa diversité ethnique, linguistique et religieuse.
Je dis à mes concitoyens libanais : « Construisez une barrière autour de votre jardin et surtout autour de votre pays. »
Il serait fort judicieux de se rappeler qu'un tel statut libère le Liban de ses contradictions et des griffes de ses voisins. Il permet un meilleur respect de la diversité et du pluralisme. Une neutralité à laquelle aspirent de tout leur être un grand nombre de Libanais animés de la volonté de fonder le « vivre ensemble » et de participer au mouvement ascendant de la civilisation et du progrès.
Un statut de neutralité, voté à l'ONU, conférerait au Liban une stabilité permanente, aurait un impact positif sur la paix dans la région et stimulerait des relations harmonieuses entre les nations. Le Liban peut devenir une terre de dialogue des cultures et des religions, un modèle de paix, de convivialité, de sécurité, de liberté, de développement social durable. Il jouerait un rôle stabilisateur pour la région, au lieu d'être tantôt menacé tantôt une menace. Un statut adapté à notre société pluraliste ayant une mission humaniste et culturelle. La neutralité pourrait par ailleurs dépassionner le débat politique le replaçant dans son cadre naturel interne et aider au développement de la notion de citoyenneté dans un pays où tous les votes sont communautaires, ethniques, et non des votes d'opinion.
Et surtout un tel statut ne déconnecterait pas le pays de son environnement moyen-oriental dans la mesure où son rôle dans la défense des causes arabes, et en particulier la cause palestinienne, se situerait à un niveau plus efficace : politique, diplomatique, économique et culturel.
Il serait un exemple de démocratie pour ses voisins.
Par ailleurs l'Europe et le monde arabe tireraient le plus grand bénéfice d'une Suisse sur la rive orientale de la Méditerranée. Nos enfants et les futures générations, pour des siècles, nous remercieront de leur avoir légué la paix et la démocratie en héritage.
JTK = Envoyé de mon iPad.
dimanche 8 avril 2012
Les chrétiens de Syrie divisés face au régime el-Assad
Le Figaro , 8/4/2012
Par Perre Prier
À l'approche de Pâques, de jeunes catholiques défient leurs évêques et dénoncent la répression en cours.
Membre de la communauté assyrienne, cet ancien conseiller de Bachar el-Assad est devenu l'un de ses plus farouches opposants. Il vit aujourd'hui en exil. Selon lui, l'initiative de la fête de Pâques commune a été lancée par un mouvement de jeunes chrétiens à l'intérieur de la Syrie, nommé «Jeunesse de la résurrection unifiée». Mais l'idée ne semble pas être accueillie favorablement par les hiérarchies. Les différents patriarcats catholiques affirment que Pâques sera bien fêté ce dimanche. Le patriarcat grec catholique de Damas reconnaît pourtant que des paroisses ont demandé «à titre individuel» de se joindre la semaine prochaine aux Églises orthodoxes.
L'engagement des dignitaires
Ces demandes émanant de la base traduisent la division des chrétiens syriens, entre une hiérarchie souvent très proche du régime, une frange militante opposée au dictateur et, au milieu, une masse attentiste qui redoute les conséquences de l'arrivée au pouvoir de la majorité musulmane sunnite.
Le pouvoir y voit un intérêt politique évident. Issu lui aussi d'une minorité, les alaouites, secte, aux marges de l'islam, il s'appuie sur les autres minorités, comme les chrétiens (environ 7 % des Syriens) face à la majorité sunnite.
Les chefs religieux chrétiens ont choisi leur camp. Le refus des autorités fidèles à Rome de changer la date de Pâques apparaît d'autant plus politique qu'elles ont elles-mêmes sollicité ce changement auprès du Pape. L'unification des fêtes catholiques et orthodoxes figure en bonne place dans les propositions du synode des évêques d'Orient, qui s'est tenu en 2010. Benoît XVI doit leur répondre dans sa prochaine exhortation apostolique, en septembre au Liban.
Les pâques syriennes éclairent d'un jour cru l'engagement de nombreux dignitaires chrétiens aux côtés du régime. Non seulement aucun d'entre eux n'a protesté contre les massacres de civils par les troupes du pouvoir, mais ils adoptent souvent la version officielle des événements, qui attribue la révolte à un complot international. Ainsi le métropolite grec-catholique d'Alep, Mgr Jean-Clément Jeanbart, affirmait récemment: «Nous voyons l'Occident s'acharner contre notre président.»Les morts, selon lui, sont tous victimes de «la terreur des groupes islamistes armés» - slogan repris de la propagande officielle. «Plusieurs milliers de civils innocents et de militaires ont été victimes de la haine de ces groupes», ajoute l'évêque.
Lettre ouverte
Des voix s'élèvent dans les communautés chrétiennes pour refuser cette alliance, et pour nier le caractère confessionnel de la révolution. Dans sa lettre ouverte aux évêques de son pays, le jeune jésuite syrien Nibras Chehayed, accuse: «De la bouche de certains de nos prédicateurs, les mots claquent comme autant de balles.» Le père Chehayed souligne que des chrétiens se joignent aux manifestations du vendredi. D'autres chrétiens figurent parmi les opposants déclarés au régime, comme l'avocat Michel Chammas, dont la fille a été enlevée par les services secrets.
Reste que l'exemple du chaos irakien, où des milliers de chrétiens ont fui assassinats et enlèvements, inquiète beaucoup leurs frères syriens. Une attitude résumée avec un peu d'embarras par un autre jésuite, italien, installé depuis trente ans en Syrie, le père Paolo Dall'Oglio: «Généralement, les chrétiens espèrent que soit conservé un État protecteur des minorités, comme il l'a été pendant les quarante dernières années», explique-t-il à l'agence catholique Fides, tout en ajoutant: «Même s'il faut rappeler que cela s'est fait aux dépens des droits humains.»
Le père Dall'Oglio soutient pour sa part le plan de l'ONU adopté par Damas malgré la poursuite de la répression. Opposé à la militarisation de l'opposition, le père Dall'Oglio propose une sortie politique de la crise, basée sur l'instauration d'une «démocratie parlementaire consensuelle» avec un président élu par le Parlement.
http://www.lefigaro.fr/international/2012/04/06/01003-20120406ARTFIG00606-les-chretiens-de-syrie-divises-face-au-regime-el-assad.php
Lire dans le Journal La Croix :
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/En-Syrie-le-plan-de-paix-dans-l-impasse... - Cached
il y a 1 jour ... L'ONU a lancé un dernier appel au régime syrien pour qu'il cesse les violences contre des civils alors ... Les actus La Croix | Journal en ligne ...
http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/Syrie-un-eveque-demande-un-cessez-le-feu-... - Cached
il y a 6 jours ... Les actus La Croix | Journal en ligne ... Les chrétiens syriens, qui représentent 7, 5 % des 20 millions d'habitants, vivront Pâques « en sourdine ...
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/La-Syrie-fait-fi-du-plan-Annan-_EP_-201... - Cached
il y a 2 jours ... Les actus La Croix | Journal en ligne · Lire le journal ... Les combats ont fait plus de 100 morts en Syrie dans la seule journée de samedi ...
http://www.lexpress.to/archives/7792/ - Cached
Pour annoncer vos activités ou services, pour recevoir le journal chez vous, pour nous contacter ... Syrie: la Croix-Rouge toujours interdite d'accès à Homs ...
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Le-plan-Annan-est-menace-en-Syrie-_NP_-... - Cached
il y a 1 jour ... Les actus La Croix | Journal en ligne ... Selon ce plan, accepté le 2 avril par la Syrie et entériné par le Conseil de sécurité de l'ONU le 5 avril, ...
http://www.chretiensdelamediterranee.com/categorie-11183729.html
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jeudi 5 avril 2012
"الانترنت" مجاناً من منتصف الليل حتى السابعة صباحاً
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mardi 3 avril 2012
المسيحيون العرب.. تحد حضاري إسلامي آت
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حديقة مريم تجاور كنيسة السيدة العجائبية في النبطية
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الكنيسة الحزينة في حاصبيا
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lundi 2 avril 2012
البطريرك الراعي : الزيارة الى تركيا ليست سياسية بل رعوية
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samedi 31 mars 2012
Les Occidentaux recadrent l'opposition syrienne
Par Georges Malbrunot
Mis à jour le 30/03/2012 à 19:14 | publié le 30/03/2012
Le Conseil national syrien a accouché, à Istanbul, d'une «charte» politique préparant l'après-el-Assad.
Et soudain, le miracle se produisit. Miné par les divisions, il y a deux semaines encore, le Conseil national syrien (CNS) vient miraculeusement d'accoucher d'une «charte », sorte de projet politique dessinant la Syrie de l'après-el-Assad. Cette avancée a eu lieu à Istanbul juste avant la conférence des «Amis de la Syrie ». Elle doit beaucoup à l'activisme en coulisses des diplomates français et américains. Jusqu'à maintenant, les parrains occidentaux du CNS lui reprochaient une double incapacité: à unifier l'opposition, et à rassurer les minorités religieuses ou ethniques. «Tout le monde voulant être chef, nous avons finalement renoncé à organiser le CNS, avoue un diplomate français, mais nous avons réussi à les faire accoucher d'un projet commun.»
En échange d'une reconnaissance internationale, qui ne devrait pas encore intervenir à Istanbul, Français et Américains ont exigé que cette charte mentionne le caractère «civil » (c'est-à-dire laïque) de la future Constitution et qu'elle souligne bien l'égalité entre hommes et femmes, ainsi que le respect des minorités (chrétienne, alaouite ou kurde). Problème: il fallait que les islamistes, très influents au sein du CNS, acceptent d'avaler la pilule. «Ils n'avaient pas le choix », relève un opposant. «Après la première conférence des Amis de la Syrie à Tunis en février, les Occidentaux ont été mécontents de voir les dissidences continuer au sein du CNS et que leurs appels n'aient pas été entendus. Ils se sont faits plus menaçants.»
Il y a deux semaines, Alain Juppé dénonçait publiquement cette opposition qui se déchire, et mardi dernier, Hillary Clinton, la secrétaire d'État américaine, déclarait vouloir «les inciter fortement » à présenter un visage unifié à Istanbul. Résultat: à l'issue de longues palabres, une déclaration a été votée mardi par 400 opposants, donnant la part belle à la laïcité, aux droits de l'homme et au respect des minorités, notion très importante dans un pays dont les divisions en multiples obédiences font redouter une guerre civile. Dans un esprit de «réconciliation nationale », la justice dans la Syrie de demain ne sera pas fondée «sur la vengeance ou la vendetta », précise même le texte. Mission accomplie, dans la forme en tout cas. Pour ne pas donner l'impression que les islamistes s'étaient fait tordre le bras, la branche syrienne des Frères musulmans avait pris les devants en publiant peu avant un «engagement national » dans lequel elle promet d'élaborer une Constitution civile.
Les Kurdes claquent la porte
Si les islamistes ont accepté ce compromis, la Turquie, elle, s'est farouchement opposée à toute référence à la question kurde dans la charte de l'opposition syrienne. Une ligne rouge pour Ankara, qui redoute le précédent vis-à-vis de sa propre minorité kurde. D'où la colère des représentants kurdes syriens, qui ont claqué la porte d'Istanbul, atténuant la portée de cette avancée. «Il s'agit d'un simple toilettage », déplore l'opposant. Pour que la marque islamiste soit diluée, trois cents autres opposants issus de la diaspora avaient pourtant été invités à ratifier le texte d'Istanbul.
D'autre part, aucun intégriste ne devait être présent à la tribune de la conférence de presse, qui annonça la charte. Bref, à quelques jours de la conférence d'Istanbul, cette réunion des opposants devait montrer un visage plus conforme aux attentes de leurs alliés. Mais dans la réalité, rien ne dit que l'influence islamiste - que les Occidentaux ont tenu à minimiser publiquement jusqu'à maintenant - va se réduire. «Ceux qui dominent le CNS restent les mêmes barbus sans barbe, des islamistes ou des proches des Frères musulmans », constate Michel Kilo, une figure de l'opposition, qui a refusé d'aller à Istanbul. Rien ne dit qu'ils aient définitivement renoncé à leur dessein, une fois parvenus au pouvoir à Damas.
Fwd: نموذج عن طريقة تفكير وتصرف بعض المسلمين في موضوع العلاقة بين الدين والدولة ومفهوم المساواة بين المواطنين !!!!
نموذج عن طريقة تفكير وتصرف بعض المسلمين في موضوع العلاقة بين الدين والدولة ومفهوم المساواة بين المواطنين !!!!
بعد الخبر الذي احتل مساحات واسعة في وسائل الاعلام اللبنانية في الاونة الاخيرة ، حول اقدام مجموعة من الطلاب الشيعة في جامعة مسيحية خاصة في لبنان على محاولة اقامة مصلى لهم داخل الجامعة وديرها دون الاخذ بالاعتبار لا خصوصية هذه الجامعة ولا اهمية التقيد بالنظام الداخلي لكل مؤسسة واحترام ملكيتها الخاصة ، لا يعود مستغربا ما تناقلته وسائل الاعلام في مصر وخارجها عن طريقة تفكير و تصرف فئة من المسلمين ، ولا نقول كلهم - حول العلاقة بين الدين والدولة والمساواة بين المواطنين . في هذا الصدد اليك الخبر التالي :
"قام المواطن المصري شريف جاد الله المحامي بالإسكندرية - ومسلم الديانة - بتقييد اسمه ضمن جداول الترشح في انتخابات بابا الكنيسة القبطية لأول مرة في التاريخ،مستندًا في ذلك إلى مبدأ المساواة التي يطالب بها الأقباط منذ سنوات طويلة.وأرسل جاد الله إنذارًا على يد محضر إلى بطريرك الأقباط الأرثوذكس بشارع كنيسة الأقباط بالعطارين بالإسكندرية يطلب فيه تقييد اسمه في جداول الناخبين،وعندما رفضت الكنيسة استلام الطلب قام بتقديم بلاغ إلى رئيس نيابة العطارين حمل رقم 1367 لسنة 2012م إداري العطارين جاء فيه على لسان المدعي يطالب بطريرك الأقباط الأرثوذكس باستلام الإنذار وقيده بالدفاتر المعدة لذلك.
وأشار جاد الله في بلاغه إلى أنه عندما قرأ تصريحات الدكتور نبيل لوقا بباوي "المسيحي" الديانة التي يعلن فيها عن رغبته في الترشح لرئاسة الجمهورية فكرت مليًّا عقب وفاة البابا شنودة رأس الكنيسة القبطية بعد الإعلان عن خلو منصب البطريرك ودعوة الشعب المسيحي للانتخابات في وجوب دعوة المسلمين لانتخاب بطريرك الأقباط من المسلمين، ولذلك قررت الترشح لشغل المنصب، حسبما نقلت جريدة" المصريون."من هذا الخبر يتبين ان بعض المسلمين يخلطون بين مفهوم وظيفة رئيس الدولة ، او اي وظيفة سيادية ذات شان في هيكلية الدولة ، التي هي من حيث المبدا حق كل مواطن في انظمة العالم الديمقراطية ، وبين وظيفة رجل الدين .في النظام الاسلامي رئاسة الدولة حق للمسلم ، دون سواه من دون منازع ، لسببين : سبب مبداي عقائدي ، وسبب انتخابي . اذ ان الاكثرية في النظام السياسي هي التي تختار لا الاقلية . وهذا امر طبيعي . الا انه مع ذلك يحق لكل مواطن ، ايا كان دينه وانتماؤه السياسي ان يتقدم الى اي وظيفة او مسؤولية في الدولة المعاصرة ، على ان تحسم اصوات الناخبين النتيجة .اما ان يتقدم مواطن مسلم الى مسؤولية دينية عند غيره من ابناء الاديان او المذاهب الاخرى فذلك انه في منتهى الاستفزاز والتعدي على مقدسات الغير . ودليل على ان بعض المسلمين لا يفرقون بين ما لهم وما لغيرهم . بحيث يصبح كل ما للمسلمين على صعيد الشان هو لهم وحدهم، وكل ما لغيرهم ، حتى ولو كان على الصعيد الخاص ، هو ايضا ملك للمسلمين ولهم فيه حقوق، كما يتبين من قصة المواطن المصري الذي يتقدم بطلب الترشح لمنصب بطريرك طائفة ليست هي غير طائفته وحسب ، بل من غير طوائف او مذاهب دينه ايضا . يتوهم انه من حقه القفز فوق كل القوانين والانظمة والمؤسسات غير الاسلامية القائمة في دار الاسلام .فما لا يحق لقبطي في النظام الكنسي الداخلي يجب ان يحق للمسلم خلافا لاي نظام . انها العشوائية بعينها ، والمزاجية التي تتحكم بعقول شرائح واسعة من الناس نتيجة للتعصب والجهل وروح الهيمنة والاستبداد .المسالة لا تتعلق بالاسلام كدين بل تتعلق بعقلية بعض المسلمين الذين لا يعترفون للاخر باي حق ، متوهمين انهم الاسياد المطلقين على الغير . المسالة لا تتعلق بالدين الاسلامي الذي يحترم المسيحية ، بل تتعلق في تربية المسلمين على فهم ابسط مبادئ الحقوق والواجبات الانسانية ، واحترامها : حق المواطنية ، والملكية الخاصة ، والحق بالحياة والاختيار من دون هيمنة وتسلط . وهي من الشروط الاساسية للعيش المشترك ، كما يردد اللبنانيون ، في كل مجتمع ونظام سياسي ، مهما كان تعقيدته ونهجه في الدين والسياسة والاقتصاد وغير ذلك من شؤون الحياة الانسانية .من حق البطريرك الراعي في لبنان ان يقلق من احتمال مجيء السلفيين الى السلطة ، وما شابههم من الاحزاب والتيارات الاصولية ، التي تفكر على طرقة المواطن المصري المشار اليه اعلاه . وهو لا ينتابه يقلق في حال بقيت السلطة في ايدي مسؤلين متنورين بالحكمة ومعترفين بحقوق الانسان الاساسية التي من غي المعقول ان تتنكر لها الشرائع السماوية . ولم يتنكر لها الاسلام في بعض تعاليمه التي لا يتم تطبيقها الا استنسابيا . من قبيل ذلك لماذا لا تطبق المعاهدات التي وضعها نبي الاسلام في حماية النصارى والتي وردت في اكثر من اية كريمة ونص ؟ منها الوثائق التالية :
١- العهد الى نصارى نجران :- أولا، «أن احمي جانبهم – أي النصارى – وأذبّ عنهم وعن كنائسهم وبيعهم وبيوت صلواتهم ومواضع الرهبان ومواطن السياح، حيث كانوا من جبل او واد او مغار او عمران او سهل او رمل».- ثانيا، «ان أحرس دينهم وملتهم أين كانوا؛ من بر أو بحر، شرقا وغربا، بما احفظ به نفسي وخاصتي، واهل الاسلام من ملّتي».- ثالثا، «ان ادخلهم في ذمتي وميثاقي واماني، من كل اذى ومكروه أو مؤونة أو تبعة. وان اكون من ورائهم، ذاباً عنهم كل عدو يريدني واياهم بسوء، بنفسي واعواني واتباعي واهل ملتي».- رابعا، «ان اعزل عنهم الاذى في المؤن التي حملها أهل الجهاد من الغارة والخراج، الا ما طابت به انفسهم. وليس عليهم اجبار ولا إكراه على شيء من ذلك».- خامسا، «لا تغيير لأسقف عن اسقفيته، ولا راهب عن رهبانيته، ولا سائح عن سياحته، ولا هدم بيت من بيوت بيعهم، ولا إدخال شيء من بنائهم في شيء من ابنية المساجد، ولا منازل المسلمين. فمن فعل ذلك فقد نكث عهد الله وخالف رسوله وحال عن ذمة الله».- سادسا، «ان لا يحمل الرهبان والاساقفة، ولا من تعبّد منهم، او لبس الصوف، او توحد في الجبال والمواضع المعتزلة عن الامصار شيئا من الجزية او الخراج».-سابعا: «لا يجبر احد ممن كان على ملة النصرانية كرها على الاسلام {ولا تجادلوا اهل الكتاب الا بالتي هي أحسن} ويخفض لهم جناح الرحمة ويكف عنهم اذى المكروه حيث كانوا، واين كانوا من البلاد».- ثامنا، «ان اجرم واحد من النصارى او جنى جناية، فعلى المسلمين نصره والمنع والذب عنه والغرم عن جريرته، والدخول في الصلح بينه وبين من جنى عليه. فإما مُنّ عليه، او يفادي به».- تاسعاً، «لايرفضوا ولا يخذلوا ولا يتركوا هملاً، لأني أعطيتهم عهد الله على ان لهم ما للمسلمين وعليهم ما على المسلمين».- عاشراً، «على المسلمين ما عليهم بالعهد الذي استوجبوا حق الذمام، والذب عن الحرمة، واستوجبوا ان يذب عنهم كل مكروه، حتى يكونوا للمسلمين شركاء فيما لهم، وفيما عليهم».- حادي عشر، «لهم ان احتاجوا في مرمة (ترميم) بيعهم وصوامعهم، او شيء من مصالحهم أمورهم ودينهم، الى رفد من المسلمين وتقوية لهم على مرمتها (ترميمها)، ان يرفدوا على ذلك ويعانوا، ولا يكون ذلك دينا عليهم، بل تقوية لهم على مصلحة دينهم ووفاء بعهد رسول الله موهبة لهم ومنة لله ورسوله٢-وفي نص اخر يتفق بمضمونه مع العهد الى نصارى نجران :«هذا كتاب كتبه محمد بن عبدالله الى كافة الناس اجمعين، بشيرا ونذيرا ومؤتمنا على وديعة الله في خلقه، لئلا يكون للناس على الله حجة بعد الرسل وكان الله عزيزا حكيما. كتبه لأهل ملته ولجميع من ينتحل دين النصرانية من مشارق الارض ومغاربها قريبها وبعيدها فصيحها وعجميها معروفها ومجهولها، كتابا جعله لهم عهدا، فمن نكث العهد الذي فيه وخالفه الى غيره وتعدى ما امره، كان لعهد الله ناكثا ولميثاقه ناقضا وبدينه مستهزئا وللعنة مستوجبا، سلطانا كان أو غيره من المسلمين المؤمنين :لا يغير اسقف من اسقفيته ولا راهب من رهبانيته ولا حبيس من صومعته ولا سائح من سياحته، ولا يهدم بيت من بيوت كنائسهم وبيعهم،ولا يدخل شيء من بناء كنائسهم في بناء مسجد ولا في منازل المسلمين.فمن فعل شيئاً من ذلك فقد نكث عهد الله وخالف رسوله.ولا يحمل على الرهبان والاساقفة ولا من يتعبد جزية ولا غرامة وانا احفظ ذمتهم أينما كانوا من بر أو بحر في المشرق والمغرب والشمال والجنوب، وهم في ذمتي وميثاقي واماني من كل مكروه، ولا يجادَلوا الا بالتي هي احسن، ويحفَظ (ويخفَض) لهم جناح الرحمة، ويكَف عنهم اذى المكروه حيث ما كانوا وحيث ما حلوا. ويعاوَنوا على مِرمّة بيعهم وصوامعهم ويكون ذلك معونة لهم على دينهم وفعالهم بالعهد»..وللمزيد من هذه التوصيات التي اصبح الوصول اليها متيسرا بفضل وسائل الاعلام الحديثة يمكن مراجعة الوصلة :
vendredi 30 mars 2012
Raï reçu à Ankara par le chef de l’État turc
OLJ- 30/03/2012
L'entretien avec le directeur turc des affaires religieuses, cheikh Mohammad Kormaz.
Le patriarche a soulevé avec ses hôtes les dossiers des maronites de Chypre et de Turquie, et celui des Arméniens.
Le patriarche Béchara Raï a été reçu hier à Ankara par le président Abdullah Gül, devenant ainsi le premier patriarche maronite à visiter l'Anatolie depuis 1867, date à laquelle le patriarche Boulos Massaad avait visité l'Empire ottoman. Le chef de l'Église maronite est accompagné de son vicaire général Boulos Sayah, ainsi que des évêques maronites d'Alep et de Chypre, Youssef Anis Abi Akl et Youssef Soueif.
Le chef de l'Église maronite répond à une invitation que lui avait transmise, lors de son passage à Beyrouth, voici quelques mois, le ministre turc des Affaires étrangères.
Le patriarche a rencontré hier le président Gül au palais présidentiel d'Ankara. Il a abordé avec lui divers sujets pastoraux qui lui tiennent à cœur, soulevant le cas des quatre villages maronites qui se trouvent dans la partie nord de Chypre, contrôlée par l'armée turque, et qui ont des difficultés pour gagner leurs villages, voire pour y vivre et exploiter leurs terres. Il a également soulevé le cas des biens de l'Église maronite confisqués par l'Empire ottoman, ainsi que la cause arménienne, sans oublier celle d'une petite communauté maronite vivant à Iskenderun, où l'ordre des antonins souhaite créer une paroisse.
Interrogé par son hôte sur ce qu'il pense du printemps arabe, le patriarche a affirmé que l'Église maronite appuie l'autorité politique et non pas un régime particulier. Raï a souhaité l'arrêt de l'effusion de sang, condamnant l'usage disproportionné de la force militaire ainsi que les attentats dont la population civile est la première victime. Il a souhaité de tout cœur que l'émissaire de l'ONU, Kofi Annan, réussisse dans sa mission.
Dans la journée, le patriarche avait été reçu par le directeur des affaires religieuses turques, cheikh Mohammad Kormaz, qui a offert au patriarche de précieux firmans ottomans en vertu desquels la Sublime-Porte avait accordé à l'Église maronite un don de 10 000 francs pour la fondation d'un deuxième Collège maronite à Rome, après la nationalisation du premier par Napoléon Bonaparte.
Le patriarche, qui connaît l'histoire des maronites dans ses moindres détails, devait donner à son hôte des explications complètes de la transaction qui devait aboutir au don. C'est le patriarche Youhanna Hajje qui, en 1895, devait acheter le bâtiment qui continue de servir aujourd'hui encore de siège à l'Église maronite à Rome, a-t-il dit, se promettant d'installer le précieux cadeau de l'État turc en bonne place dans le musée de Bkerké.
Devant le dignitaire religieux sunnite, le patriarche Raï a brièvement exposé l'histoire des maronites, avant de lui expliquer que les cultures chrétienne et musulmane au Liban se sont si étroitement côtoyées, et durant si longtemps, qu'il s'est créé une culture libanaise mixte en vertu de laquelle il y a un peu de culture musulmane dans chaque chrétien et un peu de culture chrétienne dans chaque musulman.
Le soir, le patriarche Raï et la délégation libanaise qui l'accompagne devaient dîner à la table de cheikh Kormaz.
JTK = Envoyé de mon iPad.
هواجس المسيحيّين بعد الربيع العربي (4)
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jeudi 29 mars 2012
Le patriarche Raï en visite officielle en Turquie
L'Orient-Le Jour > Liban > - 29/03/2012
Le chef de l'Église maronite est depuis hier en Turquie, pour une visite officielle et pastorale.
Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a pris l'avion hier pour une courte visite en Turquie. Le chef de l'Église maronite répond ainsi à une invitation que lui a transmise le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, lors de sa visite au Liban.
Le patriarche sera reçu par les officiels turcs, avec lesquels il passera en revue la situation régionale. Toutefois, la visite revêt aussi un cachet pastoral, avec les efforts que déploie l'ordre des antonins pour instaurer une paroisse maronite à Iskenderun (l'ancienne Alexandrette).
Pour l'Église maronite, et surtout pour le Vatican, il s'agira là d'un test décisif des intentions du gouvernement turc de respecter les libertés religieuses.
Avant son départ pour Ankara, le patriarche a pris congé du chef de l'État, qu'il a rencontré au palais présidentiel.
Réponse au « Raï » koweïtien
Sur un autre plan, les médias relevaient hier la réponse apportée par Antonio Andari, membre du conseil exécutif de la Ligue maronite, aux quotidiens koweïtiens al-Raï et as-Siassa. Le premier avait, dans un article, estimé que le patriarche maronite était celui de « la moitié des chrétiens ». Le journal commentait ainsi l'absence de tout représentant de l'aile chrétienne du 14 Mars à la cérémonie marquant la première année du patriarcat de Béchara Raï.
Rejetant cette affirmation, M. Andari a affirmé que volens nolens, le patriarche Raï est bien le chef spirituel de tous les maronites, le fait qu'un groupe soit absent d'une réunion ne changeant rien à la chose.
« Nul chef politique maronite n'est jamais sorti gagnant d'une confrontation avec Bkerké », a rappelé M. Andari, citant un incident opposant le président Camille Chamoun au patriarche Méouchy. Le leader disparu avait juré un jour qu'il fera en sorte que les herbes folles poussent sur le seuil de Bkerké, avant de faire amende honorable quelques jours plus tard. « On ne peut pas couper les ponts avec Bkerké ; c'est un pari perdant », a-t-il dit.
Au quotidien koweïtien as-Siassa, qui avait affirmé que le patriarche avait rendu visite au Qatar, après avoir essuyé un refus de l'Arabie saoudite, M. Andari a rappelé que le patriarche a l'obligation de rendre visite aux paroisses maronites une fois tous les cinq ans, et qu'il n'attend donc pas une invitation officielle pour le faire. Il n'est pas interdit, lors de ces visites, qu'il soit reçu officiellement par les autorités du pays d'accueil, mais cela n'est pas obligatoire non plus, a-t-il ajouté.
Enfin, M. Andari a dissipé les rumeurs selon lesquelles les forces politiques présentes au Canada s'apprêteraient à boycotter la visite que Béchara Raï doit effectuer dans ce pays durant la première quinzaine de mai. Citant le chargé d'affaires de l'ambassade du Liban à Ottawa, le responsable de la Ligue maronite a affirmé que ces rumeurs ont pour origine l'action isolée d'un ancien partisan du général Michel Aoun qui agit, aujourd'hui, pour son propre compte. Les officiels canadiens ont tous souhaité recevoir le patriarche maronite, a-t-il assuré.
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Reactions des eveques europeens contre le decret du mufti saoudien de detruire les eglises en Arabie
Cheikh Abdul Aziz bin Abdullah prône la destruction des églises chrétiennes
Abu Dhabi, 29 mars 2012 (Apic)
Plusieurs évêques catholiques en Allemagne et en Autriche ainsi que l'archevêque Marc d'Egorievsk, responsable des établissements à l'étranger du patriarcat de Moscou, ont vivement réagi à l'appel à la destruction des églises dans la Péninsule arabique lancé récemment par le grand mufti d'Arabie saoudite, le cheikh Abdul Aziz bin Abdullah. Ils ont qualifié ce décret religieux lancé par ce leader sunnite influent de "dangereux" et d'"inacceptable".
De son côté, le capucin suisse Paul Hinder, vicaire apostolique d'Arabie du Sud, basé à Abu Dhabi, ne souhaite pas jeter de l'huile sur le feu, en réagissant trop fort face à la fatwa du haut responsable religieux saoudien interdisant l'érection d'églises dans la Péninsule arabique. Cela concerne non seulement l'Arabie saoudite, mais tous les Etats du Golfe.
#Des assertions "inquiétantes" dans la bouche du grand mufti
Mgr Paul Hinder, dans une interview à l'agence de presse catholique allemande KNA, a notamment relevé que le gouvernement koweitien avait une autre position concernant la présence d'Eglises chrétiennes dans le pays. Le vicaire apostolique d'Arabie du Sud a estimé "inquiétant" de telles assertions dans la bouche du grand mufti. Elles auront des effets sur une partie de la population. Il compte toutefois sur le gouvernement pour discrètement rehausser le niveau de protection des chrétiens.
Le religieux suisse a souligné que l'avis juridique (fatwa) du grand mufti avait été plus ou moins ignoré par les médias arabes. L'évêque estime que cette attitude a été adoptée à dessein, la qualifiant de signal positif pour les chrétiens.
En fait, ce sont des parlementaires koweitiens qui sont la cause de cette fatwa.
Ils ont annoncé, à la mi-février, vouloir déposer un projet de loi interdisant tous les lieux de culte chrétiens, suite à une autorisation de construction octroyée par le ministère koweitien des Affaires islamiques.
Répondant à la question de députés koweitiens, le grand mufti Abd al-Aziz Ibn Abdullah – un leader religieux influent de la mouvance wahhabite (islam rigoriste) - avait répondu que l'érection d'églises sur le sol de la Péninsule arabique était interdite.
#Une déclaration totalement inacceptable
La semaine dernière, les évêques autrichiens avaient souligné qu'une "telle déclaration est pour nous, évêques, complètement inacceptable et incompréhensible, alors qu'il existe différentes initiatives de dialogue interreligieux dans la Péninsule arabique". La Conférence épiscopale autrichienne estimait, dans un communiqué publié le 23 mars à Vienne, à l'occasion d'une marche silencieuse pour les chrétiens persécutés, qu'elle menaçait non seulement les chrétiens de cette région, mais aussi du monde entier.
Les évêques autrichiens se sont demandés comment il était possible que le grand mufti d'Arabie saoudite proclame une telle fatwa dans le dos du roi Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud, qui se veut le défenseur du dialogue interreligieux.
Mgr Robert Zollitsch, président de la Conférence épiscopale allemande, a également réagi à cette fatwa. Les évêques des deux pays germanophones déclarent que cet avis juridique est un inacceptable déni des droits humains de millions de travailleurs étrangers actifs dans la région du Golfe.
L'archevêque de Fribourg-en-Brisgau a déploré que le mufti ne montrait aucun respect pour la liberté religieuse et la coexistence entre les religions. Plusieurs millions de travailleurs chrétiens vivent dans cette région et contribuent à sa prospérité. La plupart d'entre eux viennent d'Inde, des Philippines, d'Egypte, de Corée, mais on compte également nombre d'expatriés des pays occidentaux appartenant à de nombreuses dénominations chrétiennes.
Notons qu'en octobre dernier, l'Autriche et l'Arabie saoudite avaient ouvert un centre pour le dialogue interreligieux à Vienne. Le projet s'est attiré les critiques en Autriche, car il a été initié et financé par l'Arabie saoudite, où règne l'islam wahhabite le plus intolérant. JB
#Pas de liberté religieuse dans la "grande mosquée"
En Arabie Saoudite, qui considère l'ensemble de son territoire comme une grande mosquée", toute manifestation religieuse publique autre que la foi musulmane est prohibée. La pratique religieuse en privé est théoriquement permise, mais une police religieuse spécialisée veille et peut arrêter des suspects. Connue sous le nom d'Al Mutawa'in ou de Hayat al Amr bil Maaruf wan Nahi an al Munkar (Comité pour la propagation de la vertu et la prévention du vice, CPVPV), elle a pour mission de veiller au strict respect des règles de conduite établies. Cet organisme œuvre en étroite collaboration avec la police et les gouverneurs des différentes localités. Dans les Emirats arabes unis (EAU), au Qatar, au Kuweit, à Bahreïn, à Oman et au Yémen, il y a par contre des lieux de prières autorisés pour les minorités chrétiennes.
Source: http://www.kipa-apic.ch/index.php?pw=&na=0,0,0,0,f&ki=230306
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هواجس المسيحيين بعد الربيع العربي
هاجسان
مار غريغوريوس يوحنّا إبراهيم
حلب، الأربعاء 28 مارس 2012 (ZENIT.org). -لا شكَّ إنَّكم جميعاً تتفهَّمون بأنَّ هاجس الهجرة عند المسيحيِّين هو من الأهم بين الهواجس التي دارت في نقاشاتنا، فنحن نرى أنَّ هذا الهاجس ليس فقط هاجس العرب المسيحيِّين في هذه المنطقة، بل هو هاجس العرب المسلمين المعتدلين والمؤمنين بالتعدديّة، وقبول الآخر، أولئك الذين يعرفون أنَّه عندما يخسر الوطن هذا المكوِّن المسيحي - وهو من أساس مكوِّناته، ستكون خسارة كبيرة لكلِّ الوطن بأطيافه وشرائحه. ولكن إلى جانب هاجس الهجرة رأينا أنَّ الإسلام المتشدِّد أيضاً هو هاجس بالنسبة إلينا، وفي بعض الأحيان، أصوات بعض المتطرفيِّن فيه، تُقلقنا، بل تُخيف المسيحيِّين كلّهم وفي كلِّ مكان.
نحن نرى أنَّ واجباً كبيراً يقع على العرب المسلمين المعتدلين، والمؤمنين بالانفتاح، وهو أن يُدركوا معاني مسؤوليّة العيش مع المسيحيِّين من جهة، ويعملوا على تغيير الصُّورة الموجودة عند بعض الأصوليِّين والمتطرِّفين، خاصّةً في الإعلامين الغربي والعربي من جهةٍ أخرى. إنَّنا مع أن تكون هنالك مبادئ ثابتة وراسخة وواضحة، أكثر من الاحترام المتبادل بين المسيحيِّين والمسلمين.
mardi 27 mars 2012
وثيقة الأخوان المسلمين : عهد وميثاق ، ودولة مدنية حديثة ديموقراطية تعددية تداولية
وتلا المراقب العام لـ"لاخوان المسلمين" في سوريا محمد رياض الشقفة الوثيقة التي حملت عنوان "عهد وميثاق من جماعة الاخوان المسلمين في سوريا" متضمنة "رؤية وطنية وقواسم مشتركة تتبناها جماعة الاخوان المسلمين في سوريا وتتقدم بها اساسا لعقد اجتماعي جديد يؤسس لعلاقة وطنية معاصرة وآمنة بين مكونات المجتمع السوري".
كذلك دعت الى "دولة تقوم على الحوار والمشاركة لا الاستئثار والاقصاء والمغالبة يلتزم جميع ابنائها احترام حقوق سائر مكوناتها العرقية والدينية والمذهبية وخصوصية هذه المكونات بكل ابعادها الحضارية والثقافية والاجتماعية وبحق التعبير عن هذه الخصوصية".
وكان لبنان الدولة الوحيدة غير سوريا التي اشارت اليها الوثيقة بالاسم
ودعا "الاخوان" الى بناء "دولة العدالة وسيادة القانون التي لا مكان فيها للاحقاد ولا مجال فيها لثأر او انتقام حتى من اولئك الذين تلوثت ايديهم بدماء الشعب من اي فئة كانوا لان من حقهم الحصول على محاكمات عادلة".
لقاءرؤرساء الطوائف في بكركي : دعوة الى تحصين الحوار
وكان اللقاء انعقد تلبية لدعوة البطريرك الماروني مار بشارة بطرس الراعي، في مناسبة عيد سيدة البشارة وإنقضاء سنة على توليته بطريركاً، وشارك فيه ، إلى الراعي، مفتي الجمهورية الشيخ محمد رشيد قباني، نائب رئيس المجلس الاسلامي الشيعي الاعلى الشيخ عبد الامير قبلان، شيخ عقل طائفة الموحدين الدروز نعيم حسن، بطريرك الروم الكاثوليك غريغوريوس الثالث لحام، بطريرك السريان الكاثوليك اغناطيوس يوسف الثالث يونان، ممثل بطريرك كيليكيا للارمن الكاثوليك نرسيس بدروس التاسع عشر المطران جان تيروز، ممثل كاثوليكوس الارمن الارثوذكس لبيت كيليكيا آرام الاول المطران كيغام ختشريان، ممثل كنيسة الاقباط الاورثوذكس الاب رويس الاورشليمي، مطران اللاتين في لبنان بولس دحدح، مطران بيروت للسريان الاورثوذكس دانيال كورية، ممثل متروبوليت بيروت للروم الارثوذكس الياس عودة الارشمندريت اليكسي مفرج رئيس المجلس الاسلامي العلوي الشيخ أسد عاصي، وأعضاء "اللجنة الوطنية المسيحية - الإسلامية للحوار".
وأضاف البيان "أن المجتمعين توقفوا عند التحولات التي شهدتها المنطقة وأدخلتها مرحلة تاريخية جديدة، أدت إلى سقوط أنظمة سياسية عدة". وأكدوا "حق الشعوب في خياراتها"، لكنهم أعربوا عن خشيتهم مما قد يحصل "إذا ما طال الوقت في البحث عن الطريق السليم لإرساء دولة القانون والعدالة والمساواة في المواطنة في تلك المجتمعات". كذلك توقف الحاضرون عند المشهد السوري، فأعربوا عن إدانتهم لـ"العنف المتمادي" وحزنهم الشديد على الضحايا التي تسقط كل يوم، وهم "يبتهلون الى الله أن يحفظ أمن سوريا ووحدتها وسلامتها ويحقن دماء أبنائها"، وأسفوا لاستمرار دوامة العنف والتفجيرات المتكررة في العراق، واستنكروا ما يتعرض له الشعب الفلسطيني من ظلم واعتداءات مستمرة على الارواح والمقدسات والممتلكات، وطالبوا المجتمع الدولي بـ"انهاء الاحتلال الاسرائيلي والاعتراف بدولة فلسطين وعاصمتها القدس وتطبيق القرارات الدولية كافة ولا سيما حق عودة الفلسطينيين الى ديارهم".
وفي الشأن اللبناني، شدد المجتمعون على "تحصين الوحدة الوطنية المبنية على العيش المشترك بين المسلمين والمسيحيين، وصونها من أي تأثير للأحداث في المنطقة على خصوصية لبنان، ونبذ التفرقة والفتنة"، مؤكدين "خيار اللبنانيين الأساسي أن يكونوا معا في كيان ارتضوه وطنا نهائيا مستقلا موحدا". وأسفوا لـ"حال التفسخ السياسي الذي يصيب الساحة الداخلية".
وفي الختام أعلن المجتمعون "متابعة العمل لعقد قمة روحية مسيحية إسلامية على مستوى العالم العربي، هدفها تعزيز العيش المشترك الإسلامي - المسيحي، و استلهام تعاليم الديانتين وقيمهما، وخبرات التاريخ المشترك".
ووصف البطريرك الماروني اللقاء التشاوري بالجيد، آملا من السياسيين ان "يلتقوا الى طاولة الحوار كما فعلنا نحن"، ورأى مفتي الجمهورية أن "على القادة السياسيين في لبنان ان يبادروا الى جلسات الحوار في مقر رئاسة الجمهورية اللبنانية وبرئاسة فخامة الرئيس". وأمل نائب رئيس المجلس الاسلامي الشيعي الأعلى في ان "يتحول اللقاء المسيحي - الاسلامي لقاء شاملاً في العالم العربي"، متمنيا الخير لكل اللبنانيين.
وكان الراعي ترأس صباحاً قداساً في عيد البشارة، حضره عدد من نواب "تكتل التغيير والإصلاح"، وفي مقدمهم النائب العماد ميشال عون الذي عقد خلوة مع البطريرك.
وهنأ عون في تصريح البطريرك لمناسبة مرور سنة على "تسلمه رعيته الكبيرة ورئاسة الكنيسة المارونية".
وخلال القداس أصيب النائب ادغار معلوف بعارض صحي ونقل الى المستشفى.
samedi 24 mars 2012
مفتي السعودية يثير غضب العالم المسيحي
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