Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 20 janvier 2016

Actualtés : Syrie et Iraq


ASIE/SYRIE - Rencontre avec les diplomates présents à Damas à l'initiative du Patriarche syro orthodoxe


Damas (Agence Fides) – Le Patriarche syro orthodoxe d'Antioche, Ignace Ephrem II, a organisé une réception à l'occasion du début de la nouvelle année, à laquelle ont été invités tous les diplomates accrédités auprès de la République arabe de Syrie. La réception a eu lieu hier au siège patriarcal, sis dans le quartier de Bab Tuma, à l'intérieur de la vieille ville de Damas. A l'événement ont participé entre autres également le Nonce apostolique à Damas, S.Exc. Mgr Mario Zenari, ainsi que les Ambassadeurs d'Argentine, d'Arménie, de Biélorussie, d'Egypte, d'Inde, d'Indonésie, de Russie, d'Ukraine, de Cuba, d'Iran, du Pakistan, d'Irak, du Brésil et du Venezuela. Dans son discours au diplomates, le Patriarche Ignace Ephrem II a réaffirmé que le terrorisme et la guerre en cours en Syrie sont alimentés depuis l'extérieur et a renouvelé l'appel au soutien international au peuple syrien.

Ces jours derniers, le même Patriarche s'était rendu à Qamishli, dans le gouvernorat d'Hassakè, au nord-est du pays, pour jouer un rôle de médiateur entre les milices kurdes et les groupes d'autodéfense Sotoro, formés en majorité par des chrétiens syriens et assyriens qui, le 11 janvier, s'étaient affrontés pour le contrôle d'un barrage (voir Fides 12/01/2016). A cette occasion, l'attaque des kurdes contre le poste de contrôle des miliciens de Sotoro avait provoqué une fusillade d'une heure, au cours de laquelle un milicien assyrien, David Gabriel, avait trouvé la mort, alors que différents miliciens kurdes avaient été blessés. (GV) (Agence Fides 20/01/2016)


-ASIE/IRAQ - Dégâts dans une église de Mossoul suite à des raids de la coalition

Mossoul (Agence Fides) – Dans la nuit du 18 au 19 janvier, les bombardements aériens de la coalition internationale sur Mossoul – prise en juin 2014 par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » - ont frappé l'église syro orthodoxe de la Très Sainte Vierge Marie située dans la zone du marché. Des sources locales ont indiqué au site d'information ankawa.com que l'église était occupée par des éléments du prétendu « Etat islamique » et qu'elle a été dévastée par le bombardement subi. (GV) (Agence Fides 20/01/2016)



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L'écriture de l'Histoire en syriaque, entre hellénisme et islam, avec Muriel Debié. - Idées - France Culture

L'écriture de l'Histoire en syriaque, entre hellénisme et islam, avec Muriel Debié. - Idées - France Culture

L'écriture de l'Histoire en syriaque, entre hellénisme et islam, avec Muriel Debié.

De son monumental livre : "L'écriture de l'histoire en syriaque", sous-titré "Transmissions interculturelles et constructions identitaires entre hellénisme et islam", qui paraît aux éditions Peeters (Leuven),  Muriel Debié nous dit qu'il est sans doute d'abord "une sorte de manuel destiné à donner les clés pour une utilisation facilitée des sources historiques syriaques : qui a écrit quoi? Où? Pourquoi? En utilisant quelles sources? De quoi parlent ces histoires? Comment ont-elles été transmises, depuis les manuscrits jusqu'aux éditions et traductions récentes? Où peut-on lire ces textes dans l'original et en traduction? Quels sont les enjeux et les sujets qui ont été discutés?"

Ainsi, il va s'agir ici de faire "l'histoire de l'histoire telle qu'elle a été écrite en syriaque par des auteurs qui connaissaient souvent le grec et l'arabe et ont écrit parfois aussi en ces langues", dit-elle encore.

Muriel Debié dit surtout qu'il est capital pour les histoires modernes de "réintégrer la dimension théologique dans la manière d'appréhender le monde de l'Antiquité tardive comme cela a déjà largement été fait pour le Moyen Age." Car la théologie n'était pas alors affaire seulement des théologiens : "partout, on s'échauffait à parler de la Trinité et de christologie , comme aujourd'hui de politique au café du coin ou dans les manifestations de rue." Muriel Debié rappelle à ce sujet la très célèbre dénonciation - par Grégoire de Nysse  - de l'arrogance de la populace de Constantinople se mêlant des controverses anciennes : "Si tu demandes de la monnaie, il te fait de la philosophie sur "engendré" et "inengendré"; si tu t'enquiers du prix du pain, "le Père est plus grand", répond-il "et le Fils inférieur"; si tu dis "le bain est-il prêt?", il définit que le Fils existe à partir de ce qui n'est pas."

La dispute, surtout, arrive en 451 avec le Concile de Chalcédoine qui établit que la nature du Christ est double : divine et humaine...

Quant à être historien, à l'époque, ce n'est pas un métier : "il n'y a pas de mot spécifique en syriaque pour désigner un historien, il n'y a que des écrivains d'histoires et de chroniques" dit Muriel Debié. Mieux, une partie du corpus des textes historiques syriaques ne mérite pas le nom de texte : "ce sont des documents qui peuvent servir à écrire l'histoire mais ne sont en eux-mêmes que du matériel historiographique", dit-elle.

Ainsi, la pratique de l'histoire est celle du patcwork, "et non celle d'une création rhétorique".

C'est le genre "ouvert" des chroniques; Muriel Debié parlerait presque de copier / coller, comme on dit aujourd'hui...

En fait, on ne sait pas comment les auteurs syriaques travaillaient concrètement, "et notamment s'ils étaient aidés par des secrétaires ou des copistes qui allaient chercher pour eux les passages qu'ils avaient répérés et qui les excerptaient."

Il faut citer la Chronique d'Eusèbe transmise en syriaque, même s'il n'en existe pas de traduction indépendante, "seulement des traces indirectes dans l'historiographie postérieure."

C'est à cette Chronique d'Eusèbe que les chroniqueurs syriaques ont emprunté ce que Eusèbe lui-même avait excerpté et combiné du matériel d'époque hellénistique qui lui était parvenu par diverses voies...

C'est dire - en effet - si la notion d'auteur telle que nous l'entendons se trouve mise en péril par ce mode de composition et d'écriture "tant il est difficile de distinguer entre strates de composition par un même auteur et strates de sources antérieures plus ou moins heureusement harmonisées ou simplement ajoutées dans des continuations ouvertes."

... Muriel Debié en conclura  que "ni la chronologie ni les récits ne peuvent être pris au pied de la lettre sans approche critique quand la théologie l'emporte sur l'histoire, quand l'interprétation d'un événement est plus importante que sa datation exacte (...)."

En syriaque comme en latin ou en arbe (cela semble moins vrai en grec, dit-elle), l'histoire est une activité secondaire, mais qui a occupé les plus grands esprits....

"Elle n'a jamais été une affaire d'Etat mais une activité de l'Eglise pratiquée par ses serviteurs les plus haut placés."



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Un nouvel exarchat apostolique maronite en Colombie - La Croix

Un nouvel exarchat apostolique maronite en Colombie - La Croix

Un nouvel exarchat apostolique maronite en Colombie

Le pape François a érigé, mercredi 20 janvier, un exarchat apostolique (église particulière rattachée au Saint-Siège) pour les fidèles maronites qui résident en Colombie, dont le siège sera à Bogotá.

Le pape a nommé le même jour l'exarque apostolique de la nouvelle juridiction, le P. Fadi Bou Chebel, religieux mariamite maronite, qui était aumônier de la pastorale universitaire du Liban.

Le P. Fadi Bou Chebel est né le 19 octobre 1969 à Deir el Qamar, dans la montagne du Chouf libanais. Il est entré en 1989 dans l'ordre mariamite maronite ou ordre maronite de la Bienheureuse Vierge Marie où il a fait profession solennelle le 19 janvier 1994. Il a été ordonné prêtre le 23 décembre 1995 et est titulaire d'une licence en théologie pastorale.

Le nouvel exarque apostolique pour les fidèles maronites de Colombie a été vicaire en Uruguay (1996-1998), puis assistant spirituel auprès des séminaristes au Couvent Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus de Shaylé (Liban) (1998-1999). De 1999 à 2003, il a été économe de ce couvent et assistant du responsable des religieux étudiants, ainsi que directeur général du collège mariamite Notre-Dame de Louaizé (Zouk Mosbeh, Liban) (2002-2003).

Le P. Fadi Bou Chebel a été nommé ensuite responsable des jeunes étudiants à Rome (Italie) de 2003 à 2005. Il fut ensuite aumônier général de l'université privée Notre-Dame de Louaizé, et, depuis 2007, directeur de la pastorale universitaire du Liban.

Outre sa langue maternelle, le P. Fadi Bou Chebel parle l'espagnol et le français.



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Urbi&Orbi du 20 janvier 2016 - Lettre d'information religieuse de La Croix


Expéditeur: "La Croix" <lacroix@service.client.bayardweb.com>
Date: 20 janvier 2016 18:47:49 UTC+2

Depuis l'avènement de l'organisation terroriste en Irak et en Syrie, la liste des édifices culturels et religieux détruits ne cesse de s'allonger.

Le patriarche de Babylone des Chaldéens a plaidé, lundi 18 janvier, pour la création d'une liste politique unique.Il a par ailleurs condamné le bombardement par la Turquie d'un village chrétien ...

Plusieurs dizaines de chrétiens enlevés en février dernier dans la région d'Hassaké (nord-est) restent aux mains des djihadistes.

mardi 19 janvier 2016

La coordination Terre sainte achève sa visite de soutien aux chrétiens - La Croix

La coordination Terre sainte achève sa visite de soutien aux chrétiens - La Croix

La coordination Terre sainte achève sa visite de soutien aux chrétiens

La coordination des conférences épiscopales pour le soutien de l'Église en Terre Sainte a terminé, jeudi 14 janvier, sa visite annuelle dans la région. La délégation, mandatée par le Saint-Siège, se rend tous les ans en Terre sainte depuis 1998 pour manifester sa solidarité avec les communautés chrétiennes locales. Elle réunissait cette année quatorze évêques catholiques du monde entier, dont Mgr Michel Dubost, évêque d'Évry – Corbeil-Essonnes.

Les membres de la délégation se sont d'abord rendus auprès des chrétiens de Gaza. Ils ont pu constater que de nombreux Palestiniens vivaient encore sans logement, traumatisés par la guerre de 2014 avec Israël. « Le blocus imposé rend leur vie sans espoir ; les gens vivent effectivement dans une prison », ont écrit les évêques dans leur communiqué final. Mais ils ont aussi souligné la « capacité de tant de chrétiens et de musulmans de se soutenir réciproquement », y voyant un « signe d'espérance ».

« Violation du droit international »

Ils se sont ensuite déplacés à Beit Jala, un faubourg de Bethléem où doit être construit un nouveau tronçon du mur de séparation. S'il est érigé, il divisera les terres d'une soixantaine de familles chrétiennes. L'État d'Israël justifie ce projet en invoquant la nécessité de se protéger d'éventuelles attaques palestiniennes. Depuis que la justice israélienne a autorisé le lancement du projet en juillet dernier, des recours ont été déposés par les familles palestiniennes locales. Mais l'armée israélienne a d'ores et déjà confisqué les terrains et arraché des oliviers qui s'y trouvaient.

La coordination Terre Sainte a regretté dans son communiqué une « violation du droit international » par Israël. Elle a du reste été empêchée par l'armée israélienne de se rendre sur les lieux de construction du mur. L'année précédente, plusieurs membres de la délégation s'étaient déjà vus interdire temporairement l'accès à Gaza, sur injonction des militaires israéliens.

« Vous n'êtes pas oubliés »

Les évêques ont terminé leur séjour en Jordanie, auprès des réfugiés chrétiens ou encore de communautés religieuses. Dans ce pays où un quart de la population se compose de réfugiés, ils ont observé que les chrétiens craignaient « l'extrémisme croissant dans la région ». La délégation leur a tenu le même discours qu'aux communautés précédemment rencontrées et qui peut être résumé par une expression revenue plusieurs fois dans le communiqué : « Vous n'êtes pas oubliés ».

Pierre Wolf-mandroux



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Cri d’alarme pour le patrimoine chrétien oriental menacé - La Croix

Cri d'alarme pour le patrimoine chrétien oriental menacé - La Croix

Cri d'alarme pour le patrimoine chrétien oriental menacé

Une église incendiée à Maaloula (Syrie), en août 2014. Au moins 91 églises auraient été détruites depuis le début du conflit syrien en 2011. ZOOM

Une église incendiée à Maaloula (Syrie), en août 2014. Au moins 91 églises auraient été détruites depuis le début du conflit syrien en 2011. /  Omar Sanadiki / REUTERS

« Nous avons tout perdu maintenant, d'un point de vue matériel et spirituel », soupire Mgr Petrus Moshe, évêque syrien catholique de Mossoul, à l'évocation de la destruction du monastère de Mar Behnam au nord de l'Irak. À l'arrivée des troupes de Daech en juillet 2014, les trois religieux qui habitaient le monastère ont dû fuir : « Ils sont sortis sans rien. Manuscrits, objets sacrés, mobilier… ils ont tout laissé. »

D'après les informations parvenues depuis à l'évêque, aujourd'hui réfugié avec ses fidèles au Kurdistan irakien, le sanctuaire des deux saints martyrs des premiers siècles de l'Église, Behnam et Sarah (qui était fréquenté aussi par les musulmans des villages voisins) a été détruit. Quant aux murs du monastère proprement dit, dont la fondation remonte au IVe siècle, ils demeurent. Mais « à l'intérieur, on ne sait pas ce qui reste », déplore Mgr Moshe.

Plus de 91 églises détruites en Syrie depuis le début du conflit

Les destructions commises par l'organisation État islamique (EI) sur le patrimoine chrétien en Irak et en Syrie ont fait naître une mobilisation modeste mais croissante, qui se déploie localement et aussi à l'étranger. L'Œuvre d'Orient, qui organisait samedi 16 janvier une journée portes ouvertes dans neuf églises catholiques orientales de Paris, y participe. Parler d'un « patrimoine chrétien oriental contribue en effet à reconnaître l'existence des chrétiens là-bas, résume Charles Personnaz, son chargé de mission pour le patrimoine et la culture. C'est mettre en valeur ce qui marque leur présence dans ces régions. »

> A lire : Mgr Samir Nassar : « A Damas, c'est la prière qui nous fait tenir »

Investie dans des missions d'éducation, de soins et d'action pastorale auprès des communautés orientales catholiques sur place, l'association a élargi son champ d'action pour soutenir des actions locales patrimoniales, sur lesquelles elle communique ensuite en France.

En juillet 2015, Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas, dénombrait 91 églises détruites depuis le début du conflit syrien en 2011. Cependant, dans des pays en guerre comme l'Irak et la Syrie, il est aujourd'hui très difficile d'évaluer l'état actuel du bâti chrétien. « Les pillages sont d'autant plus graves que les Églises locales n'ont pas fait d'inventaire », déplore Charles Personnaz.

Aucun chiffre fiable ne peut donc être avancé, surtout dans les zones les plus reculées. Faute d'une identification précise, « compte tenu de notre histoire commune avec la Syrie, nous pourrions faire inventorier ce que nous avons déjà en France, dans les archives et fonds archéologiques », suggère-t-il. Sur place, l'Œuvre d'Orient est en contact régulier avec les patriarcats des églises locales et, à Damas, avec la direction générale des antiquités et des musées.

Numérisation des bibliothèques

« Les archéologues syriens font un travail remarquable », fait valoir Alain Desreumaux, directeur de recherche au CNRS et président de la Société d'études syriaques en France. « Ce n'est pas leur problème d'être pour ou contre Bachar Al Assad, ils sont au service du patrimoine de leur pays. » Des archéologues, aujourd'hui réfugiés en Europe, ont déjà dressé une liste du patrimoine syrien menacé pour lutter contre le trafic illicite d'œuvres et d'objets syriens.

Manuscrits, objets liturgiques, chants, langues, bâti : le patrimoine chrétien oriental se décline sous sa forme matérielle et immatérielle. Sa mise en péril dans les conflits du Moyen-Orient, en Irak et Syrie, mais aussi au Yémen ou encore au Liban, par exemple, nécessite une mobilisation à plusieurs niveaux.

À ce titre, la numérisation en cours des archives de la bibliothèque du Patriarcat de l'Église syriaque catholique à Charfet au Liban, ou encore du monastère syrien orthodoxe de Mar Matta dans le nord-est de l'Irak (qui sont une source précieuse d'informations sur la vie des populations locales) devient un moyen d'assurer leur sauvegarde. L'exposition « Grandes heures des manuscrits irakiens », organisée en 2015 aux Archives nationales à Paris, a ainsi permis au grand public français de découvrir une collection de manuscrits arabes et syriaques sauvée par le P. Najeeb Michaeel, lorsqu'il a fui le couvent dominicain de Mossoul en Irak.

Le travail de terrain se poursuit donc en France en vue de sensibiliser le grand public, faire connaître les avancées de la recherche sur ces sujets et surtout alerter les grandes institutions françaises. Organisés depuis trois ans à l'Institut du monde arabe, les colloques sur le patrimoine chrétien oriental sont devenus l'une de ces occasions d'échange académique et grand public.

Malgré une action modeste, l'Œuvre d'Orient fait ainsi office de « catalyseur », analyse André Maillard, diacre chargé de mission auprès de la direction de l'association. « D'une discipline à l'autre, les spécialistes ne se connaissent pas toujours. Nous les faisons se rencontrer. » Une grande exposition sera organisée à l'Institut du monde arabe en 2017. Présentée à l'antenne de Tourcoing et ensuite à Paris, elle sera « la première exposition au monde sur le patrimoine chrétien oriental ». De quoi toucher et alerter le plus grand nombre.

Claire Bastier



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هيئات حكومية في إيران استولت على كنيسة.. والآشوريون يناضلون لإستردادها

استولت الهيئات الحكومية الدينية في العاصمة الإيرانية طهران على كنيسة تابعة للأقلية الآشورية في البلاد، وذلك بحجة إقامة وبناء حسينية.
ودان ممثل الطائفة الآشورية في البرلمان يوناتن بت كليا الحادثة، واصفا إياها بـ«اغتصاب الأماكن» التي تملكها أقلية الآشوريين في إيران.
وانتقد ممثل الآشوريين في البرلمان تصرفات الهيئات الحكومية الدينية تجاه طائفته، مسلطا الضوء على معاناتها والتمييز والقيود القانونية المفروضة عليهم إلى جانب الأقليات الدينية الأخرى كالمسيحيين والمندائيين، وذلك في خطاب له أمام البرلمان الأسبوع الماضي بمناسبة العام الميلادي الجديد.
وهدد يوناتن بت باللجوء إلى القضاء، متسائلا: «ما فائدة وجودنا في برلمان يعتبرنا كفارا؟».
وأضاف بت بقوله: «هيئات دينية (اغتصبت) أرض كنيسة السريان كاثوليك منذ عامین في وسط طهران بصورة غير قانونية.
والجهة الدينية ترفض مغادرة المكان. كما أن احتجاج الأقلية لدى كبار المسؤولين لم يسفر عن أي نتائج ردا على مطالب الأقلية الآشورية. ووفقا للنصوص الفقهية الصريحة فإن العبادة في الأرض المغتصبة باطلة وليست مقبولة».
وكشف بت كليا، في حوار مع صحيفة «شرق» الإيرانية أمس الأربعاء، أنه التقى مساعد الرئيس الإيراني لشؤون الأقليات والقوميات، علي يونسي، للمطالبة بإعادة الأرض إلى الآشوريين، منتقدا رد يونسي الذي أخبره بأنه لا يمكنه التدخل في حل الموضوع.
وأضاف: «مثير للاستغراب أنه رغم كل المتابعات فما زالهؤلاء الأفراد باسم الهيئات الدينية يستمرون في تصرفات غير قانونية وغير شرعية، وتسيء تلك الجهات الدينية للأجهزة الرسمية والحكومية والأقلية المسيحية».
يأتي هذا في الوقت الذي أكد فيه مساعد الرئيس الإيراني لشؤون الأقليات والقوميات علي يونسي، الاثنين الماضي، أن «المجموعات المتطرفة من أي قوم أو طائفة أو دين عدوة لإيران».
واتهم يونسي «أعداء إيران» بمحاولة تصدير الخلافات إلى إيران وإشاعتها بين أتباع الأديان وقيادات الطوائف الدينية، والتفرقة بين الشيعة والسنة واليهود والمسيحيين.
من جانب آخر، انتقد ممثل الطائفة الآشورية، في خطابه البرلماني، الرئيس الإيراني حسن روحاني، بسبب التمييز والقيود في توظيف أتباع الأقليات الدينية في الأجهزة الحكومية وإقصاء كفاءاتهم من مناصب عسكرية وأمنية ورئاسة الإدارات والجهاز الدبلوماسي.
وتطرق بت كليا إلى اعتراف القانون الأساسي والمدني الإيراني بالمسيحيين والأقليات الدينية الأخرى، منتقدا التمييز في القصاص والوراثة في المادة 881، التي تنص على أن الكافر لا يرث من المسلم، وإذا كان بين ورثة الكافر مسلم فإنه يرث أموال الكافر. كما اشتكى من استغلال المادة القانونية في القضاء الإيراني.
وأضاف: «منذ سنوات نشاهد في بعض الأسر من الأقليات الدينية أن أحد الأبناء الذي أعلن إسلامه يسيطر على كامل الإرث بينما يحرم إخوته منه وفقا للمادة 881، في الوقت الذي لا يؤمن فيه أكثر هؤلاء بالإسلام، ويستغلون المادة فقط من أجل السيطرة على الميراث».
ويخصص البرلمان الإيراني خمسة كراسي للأقليات، لكنهم يشتكون من تجاهل مطالبهم من قبل البرلمان والحكومة الإيرانية. وفي هذا السياق ذكر بت كليا أن ممثلي الأقليات يطالبون دائما بإعادة النظر في المادة الدستورية الإيرانية التي تنتهك حقوقهم، مشيرا إلى أن البرلمان يتجاهل مشروع قرار رفعه ممثلو الأقليات منذ 12 عاما لتغيير المادة على الرغم من دعمها من قبل 198 برلمانيا في المرة الأولى.
وفي هذا السياق، قال بت كليا، في حواره مع صحيفة «شرق» الإيرانية، إن ممثلي الأقليات الدينية التقوا عددا من المراجع في قم، لكن لم يتلقوا ردا على مطالبهم. بينما ذكر أن ممثل المرجع الشيعي علي السيستاني في إيران، جواد الشهرستانی، شدد على وجوب إعفاء الأقليات المعترف بها رسميا من المادة 881، وأن السيستاني وعد بإصدار فتوى بهذا الخصوص، لكنه «لم يفعل ذلك حتى اللحظة».
الشرق

Mgr Samir Nassar : « A Damas, c’est la prière qui nous fait tenir » - La Croix

Mgr Samir Nassar : « A Damas, c'est la prière qui nous fait tenir » - La Croix

Mgr Samir Nassar : « A Damas, c'est la prière qui nous fait tenir »

Mgr Samir NASSAR, archevêque maronite de Damas, lors du synode pour les évêques du Moyen Orient à Rome. ZOOM

Mgr Samir NASSAR, archevêque maronite de Damas, lors du synode pour les évêques du Moyen Orient à Rome. / ///

Comment décrire la situation à Damas actuellement ?

C'est une ville triste, mais les gens s'habituent à la guerre et aux bombardements. Ils ont développé une grande force de résistance, ils continuent à vivre et à travailler. Dans ces situations de pauvreté et de pénurie, la solidarité est très forte. Nous avons ouvert une nouvelle chapelle le 8 janvier dans la banlieue-Est de Damas : c'est un point de lumière pour les fidèles. La prière nous fait tenir. D'ailleurs la foi reprend sa force ici. Elle est discrète, silencieuse mais plus authentique. Avant la guerre, on demandait aux gens de ne pas partir avant la fin de la messe ; aujourd'hui, c'est nous qui devons les faire partir ! Certains restent prier jusqu'à la fermeture de l'église.

Comment soutenez-vous vos fidèles ?

Simplement en étant présent. C'est un message pour eux. Nous partageons aussi les dangers de la vie ici. En mars 2013, un de nos diacres est mort, blessé par un obus. J'ai dit alors à tous mes prêtres que s'ils voulaient partir, ils le pouvaient. Ils m'ont tous répondu : « Si vous restez, nous restons ». Pour le moment, nous sommes encore vivants.

La presse française a beaucoup parlé du siège de Madaya ces derniers jours. Comment ressentez-vous ce drame depuis Damas ?

Madaya une région montagneuse où il fait très froid l'hiver. C'est très rude. La situation là-bas est pour moi caractéristique d'une fin de conflit. À l'approche des pourparlers, la violence redouble. C'est comme au Liban, les pires années ont été les deux dernières, en 1989 et 1990. Mais c'est de la politique, on est loin de tout ça. Et puis, on ne peut rejoindre Madaya pour aider. Le pays est trop découpé maintenant, trop morcelé en zones amies et zones ennemies. On ne peut pas intervenir, pas à notre échelle.

> À lire : La population assiégée de Madaya en Syrie manque de tout

Avez-vous pu fêter l'entrée dans l'année de la miséricorde ?

Oui. Nous avons même consacré une porte sainte à la cathédrale maronite de Damas dans la vieille ville : « porta sancta ». Nous proposons aux fidèles qui entrent par cette porte de continuer par un petit pèlerinage dans la cathédrale  : d'abord au baptistère, puis au confessionnal pour prononcer leur acte de contrition, enfin à l'autel pour réciter la prière de sainte Faustine. Nous avons aussi publié un guide pour aider les gens pendant cette année, avec cinquante-sept actes de charité dont ils peuvent s'inspirer. Tout cela pour les aider à vivre leur calvaire ici à Damas.

Comment aider les chrétiens de Syrie depuis la France ?

C'est difficile. Nous faisons des demandes régulières et nous recevons des dons. Mais faire venir de l'argent en Syrie est très difficile, à cause du blocus. Si on nous donne trop, on peut être menacé et dévalisé : il est dangereux pour nous de montrer trop de richesse. Et puis, il ne faut pas montrer du souci seulement pour les chrétiens mais pour tous les Orientaux. Il faut aider surtout les chrétiens d'ici à s'intégrer et à ne pas vivre dans la peur ou le repli. Nous sommes au milieu d'un conflit qui concerne l'islam et les premières victimes sont les musulmans. Il ne faut pas les oublier.

Et comment envisagez-vous l'avenir pour l'Église d'Orient ?

En 2013, les évêques et les patriarches de Syrie se sont réunis en conclave au Liban. Ils ont réfléchi à un plan de sauvetage du christianisme en Orient en plusieurs points. Il faut d'abord favoriser l'unité entre toutes les églises orientales, catholiques et orthodoxes. Puis, accorder plus de place aux laïcs et aux jeunes dans la vie des églises locales. Troisièmement, assurer un dialogue plus fructueux avec l'islam, afin de mieux connaître l'islam et pour que les musulmans connaissent mieux le christianisme.

Nous avons aussi besoin de nous pencher davantage sur l'enseignement social de l'Église. C'est la condition pour rétablir le rôle majeur de l'Église au Proche-Orient. Une fois la paix revenue, il ne faut pas revenir à la situation antérieure, mais passer à cette stratégie. Même si nous sommes peu, nous pourrons changer les choses. Je ne crains pas pour le christianisme en Orient.

Recueilli Par Claire Bastier



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Raï dénonce les pratiques « tordues et destructrices » en politique - L'Orient-Le Jour

Raï dénonce les pratiques « tordues et destructrices » en politique - L'Orient-Le Jour

Raï dénonce les pratiques « tordues et destructrices » en politique

Le patriarche maronite a célébré hier la messe à la basilique Notre-Dame de Harissa.

« Les pratiques tordues et destructrices en politique ont ouvert grande la plaie de l'immigration qui a achevé de vider le pays de sa jeunesse. »
Tels sont les propos prononcés hier par le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, lors de son homélie dominicale. Évoquant l'exacerbation de la crise politique « due aux tiraillements entre les blocs parlementaires et les parties politiques qui ont fini par empêcher l'émergence d'un accord autour d'un candidat présidentiel », le chef de l'Église maronite a estimé que la crise des institutions conséquente a paralysé la vie économique et le tourisme. L'accumulation de la dette, l'absence d'opportunités de travail, les salaires inadaptés, autant de facteurs qui ont empêché les familles de joindre les deux bouts et de subvenir aux besoins de leurs enfants en leur assurant un avenir respectable, a-t-il dit en substance.
« Cet état de fait a culminé par l'invasion du pays par les déchets, provoquant des maladies de toutes sortes et défigurant le paysage libanais », a enfin dénoncé le prélat maronite.

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de Babylone des Chaldéens après le bombardement d’un village chrétien de la part de l’armée turque


Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 18 janvier 2016 13:58:33 UTC+2

ASIE/IRAQ - Condamnation du Patriarcat de Babylone des Chaldéens après le bombardement d'un village chrétien de la part de l'armée turque

Dohuk (Agence Fides) – Dans la nuit du 16 au 17 janvier, les troupes turques ont bombardé le village irakien de Sharanish, se trouvant à la frontière avec la Turquie, dans le gouvernorat de Dohuk, habité par des chrétiens chaldéens et assyriens. Les bombardements ont semé la panique parmi la population, contrainte à s'enfuir en direction de la ville de Zakho en pleine nuit, dans des conditions météorologiques caractérisées par la neige et un froid mordant. La nouvelle a été donnée par le Patriarcat de Babylone des Chaldéens, qui, au travers de ses moyens de communication officiels, exprime une ferme condamnation de l'action militaire turque, la qualifiant de « totalement injustifiée » et faisant également appel au gouvernement autonome du Kurdistan irakien afin qu'il adopte « les mesures nécessaires pour défendre ses ressortissants ». L'attaque – indique le communiqué diffusé par le Patriarcat et parvenu à l'Agence Fides – a été perpétrée « sous le prétexte de la lutte contre des positions de combattants du PKK (Partîya Karkeren Kurdîstan, parti des travailleurs du Kurdistan) ». Une note de protestation a été également envoyée par le Patriarcat chaldéen à l'Ambassade de Turquie à Bagdad.
Au cours des années 1980, la petite ville avait été complètement dévastée au cours des campagnes militaires menées par l'armée irakienne contre les kurdes. Après la fin du régime de Saddam Hussein, une partie de la population chrétienne originaire était revenue sur place, notamment pour fuir les violences antichrétiennes toujours plus fréquentes dans les zones urbaines de Bagdad et de Mossoul. Le village accueille également des dizaines de familles chrétiennes ayant fui en 2014 la plaine de Ninive face à l'avancée des djihadistes du prétendu « Etat islamique ».
Déjà en août dernier, Sharanish et d'autres villages des monts Qandil habités par des chrétiens avaient fait l'objet de raids aériens dans le cadre des opérations menées sur zone par les milices kurdes contre le PKK. (GV) (Agence Fides 18/01/2016)