Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 25 février 2012

Le cri du coeur d’une jeune chrétienne de Syrie

  
















Par Rania Massoud | olj.com | 25/02/2012
SYRIE L'opposante syrienne chrétienne Hadeel Kouky a été tabassée dans son appartement au Caire, où elle vit en exil depuis quelques mois.


Hadeel Kouky, une jeune chrétienne syrienne originaire de Hassaké, vit en exil depuis plus de trois mois. A peine âgée de 20 ans, elle est l'une des rares opposantes chrétiennes à s'exprimer ouvertement contre le régime de Bachar el-Assad. Avant son départ de Syrie, Hadeel a été arrêtée à trois reprises (en l'espace de 9 mois) par les Services de Renseignements syriens, à Alep, pour avoir exprimé son soutien à la révolte anti-Assad sur sa page Facebook. Elle a été battue, torturée, humiliée… "Je ressens encore les stigmates jusqu'à aujourd'hui", assurait-elle dans un billet publié quelques semaines après sa libération.


Mais rien ne semble empêcher Hadeel de poursuivre sa quête pour la démocratie en Syrie. Depuis l'Egypte, où elle est installée, la jeune fille au visage angélique continue de s'exprimer sans peur contre le régime d'Assad via Internet. Mais elle qui pensait avoir trouvé refuge dans un pays post-dictatorial ne s'attendait pas à revivre l'horreur qui l'a obligé de fuir sa terre natale.
 

Mercredi dernier, un groupe de trois chabbiha ont fait irruption dans son appartement et l'ont tabassé, selon Ahed al-Hindi de Ciberdissidents.org qui affirme avoir été contacté par la jeune femme immédiatement après l'incident. "Elle était paniquée et en sanglots, elle ne savait pas quoi faire", écrit le jeune militant pour les droits de l'Homme.

"Il m'ont battu en me traitant de traître!, a-t-elle indiqué. Puis, l'un d'eux a pris le drapeau de la révolution syrienne accroché sur le mur de ma chambre et l'a piétiné en m'insultant". Selon la jeune opposante, deux de ses agresseurs avaient un accent égyptien alors que le troisième était Syrien.

 

Vingt minutes avant l'attaque, Hadeel a affirmé à Ahed avoir reçu une lettre placée sous la porte de son appartement. C'était une lettre de menace : "Nous allons te discipliner comme on discipline les chiens, espèce de traître. Même si tu vas te cacher sur Mars, les chabbiha d'Assad te retrouveront. Nous savons tout de tes activités et nous avons même eu le feu vert de ta famille qui t'a renié. Ton beau visage, nous le brûlerons avec de l'acide".

 

Au lendemain de l'agression, la jeune fille publie une photo d'elle montrant les traces des coups sur son visage et sur son bras. Elle écrit : "Je sens que je perds mon âme. (…) Je sens que j'ai vieilli de quarante ans en un seul jour tellement la peine et la douleur m'ont affaibli. J'écris ces mots pour me défouler, ni plus ni moins… J'ai été tellement torturée la dernière fois que j'ai été arrêtée que j'en suis malade. On m'a privé de l'université, de mes amis, de ma famille. Tous mes proches me boycottent malheureusement parce qu'ils soutiennent ce régime assassin. J'ai fui la Syrie de manière très douloureuse, sans mes parents ni mes petits frères… Mon cœur se déchire tellement j'ai de la peine… Beaucoup de mes amis ont été tués à Idleb et dans la banlieue d'Alep. Leur visage et leur voix sont gravés dans ma mémoire… Je pense à eux toutes les nuits dans ma chambre froide. Je pleure… Je me sens si seule…

Je vis dans un quartier au Caire où beaucoup d'employés de l'ambassade syrienne résident. Une semaine avant mon agression, j'ai vu un groupe de cinq Egyptiens discuter devant l'immeuble. Je ne comprenais pas ce qu'ils disaient, mais j'ai entendu mon nom. Ils se demandaient si je suis originaire de Deraa ou bien de Homs. J'ai eu très peur ce jour-là, j'ai prévenu la police égyptienne qui m'a promis de s'en occuper. Je n'ai pas fermé l'œil cette nuit-là… Je ne sais plus quoi faire, ni quoi dire…"

 

"La vie de Hadeel est en grand danger, assure Ahed el-Hindi. Les voyous d'Assad ont la capacité de lui faire du mal, même en Egypte." Selon lui, la jeune femme représente une menace pour le régime : "Etant une opposante chrétienne, elle est la preuve vivante que le conflit en Syrie n'est pas un conflit entre groupes islamistes et régime laïc comme l'affirme Bachar el-Assad. Assad fait de son possible pour faire taire toutes les voix chrétiennes qui s'opposent à lui 


 

olj.com | 17/12/2011

Hadeel Kouky, 19 ans, a été arrêtée à trois reprises par les services de renseignements syriens.

Hadeel Kouky, une jeune chrétienne syrienne originaire de Hassaké, a été arrêtée à trois reprises en neuf mois pour avoir exprimé son soutien à la révolte anti-Assad sur sa page Facebook. Aujourd'hui, deux mois après sa libération, la jeune femme de 19 ans vit en exil « dans un pays lointain et froid », loin de sa famille et de ses amis. Il y a quelques jours, elle publiait un billet dans lequel elle décrit les conditions de son arrestation, tout en appelant ses compatriotes chrétiens qui soutiennent toujours le président Bachar al-Assad de ne pas avoir peur des manifestants pro-démocratie.
Extraits :
 
« Je m'appelle Hadil et je viens de la ville syrienne de Hassaké.
 
Je n'ai pas encore atteint l'âge de 20 ans, mais j'ai été enlevée et arrêtée par les services de renseignements d'Assad à trois reprises. La première fois était le 10 mars dernier (cinq jours avant le début de la contestation populaire, ndlr) pour avoir distribué des publications « secrètes » appelant aux « réformes ».
« Réforme », ce mot que le régime a imprégné dans notre tête à force de l'avoir répété ces derniers mois. Pourtant, rien n'a été fait. (…)
 
Les deux autres fois, j'ai été emprisonnée pour des raisons différentes. J'ai été torturée de manière si brutale que je ressens encore les stigmates jusqu'à aujourd'hui. J'ai été traînée dans les rues de mon village natal et j'ai été battue par des voyous parce que j'ai pris part à une manifestation pacifique qui appelait à des réformes.
 
Je suis des études dans deux universités à Alep. J'étudie le droit et la littérature anglaise. Je ne suis membre d'aucun groupe armé. Je ne suis pas une salafiste, ni affiliée aux Frères musulmans. Ce « merveilleux » régime « laïc » n'a donc rien à craindre. L'« islamisme » qui coule dans mes veines ne représente un danger ni à la liberté ni au baasisme.
Je suis une chrétienne, membre de cette « minorité » que le régime prétend protéger. Ce régime m'a torturée comme le reste des prisonniers, ne prenant pas compte de leur âge, sexe ou confession.
 
Alors je m'adresse à vous, vous qui soutenez le pouvoir. Répondez-moi, pour l'amour de Dieu : pourquoi une fille comme moi devrait-elle avoir dorénavant peur des musulmans extrémistes ?
Les musulmans ne m'ont jamais arrêté. Ils n'ont jamais tué ou torturé mon peuple. Ils ne m'ont jamais forcé d'émigrer vers un pays lointain et froid. Mais le régime, lui, a fait tout cela. Cette institution criminelle comprend des personnes de toutes les confessions et le seul point qu'ils ont en commun est leur nature meurtrière.
Ce régime m'a forcée – moi, la fille aînée de ma famille – de quitter ma mère, mon père et mes frères. Il m'a éloignée de Yasmine, Jamal, Rouba et de tous mes amis que j'adore. Il m'a privée de l'école, de la Syrie et a brisé tous mes rêves et ambitions.
 
En qui dois-je avoir confiance ? Qui va me protéger ?
Je ne fais confiance qu'aux révolutionnaires de mon pays et je n'ai de respect que pour eux. « Les Syriens libres », ceux qui se sacrifient tous les jours pour que je puisse rentrer chez ma mère, pour que chaque prisonnier ou exilé puisse revenir chez lui, pour que la Syrie appartienne à son peuple, peu importe leur affiliation ou leur croyance. Je n'ai confiance qu'en ces gens-là.
 
Le régime, par contre, je n'aurais plus jamais confiance en lui. Il a détruit ma vie. C'est de sa faute que beaucoup de mes proches sont fâchés de moi. Il les a leurré en leur faisant croire qu'il est le seul capable de protéger les minorités. (…)
 
Mon âme se déchire par tristesse sur la ville de Homs. Mon cœur est avec vous. J'ai tellement honte de ma peur face à votre courage.
Je garderai la révolution en moi où que j'aille. Je la suivrai là où elle m'emmènera. »

Réactions des internautes à cet article

- pas crédible...pas plus crédible que les dénégations de M. Bachar en ce qui concerne la répression...mais manipulez manipulez,il en restera toujours quelquechose...ils n'ont pas encore osé dire que M. bachar distribuait du viagra à ses troupes pour les aider à violer...mais çà va venir...
GEDEON Christian

- Merci de publier car il s'agit d'une simple critique et non pas d'une insulte! --- Il faut arrêter de chercher de nous émouvoir avec des belles photos et des récits très isolés dont le but est très bien défini. Pour chaque belles Chrétienne (ou Alaouite comme l'autre fois) comme celle-ci, il y a toutes les autres 99% de belles filles chrétiennes et Alaouites que ne seront jamais citées pour leurs positions tout autant honorables. Insister et mettre sous les gros projecteurs la confession de la personne n'a qu'un sens (...). Qui est la prochaine? Une Kurde dont la photo ferait concurrence à celles de Marylin Monroe?
Ali Farhat

- On peut bien comprendre le choc de Hadeel Kouky contre le pouvoir actuel en Syrie , mais qu' elle aille à préférer les Frères musulmans elle qui est chrétienne cela ressemble plutôt a une propagande gratuite bien fabriquée aussi . Antoine Sabbagha
Sabbagha Antoine

- Ce cri du coeur sonne bien creux. Désolée mais c'est bien l'impression que j'ai eue en lisant le témoignage de la jeune Hadil. 
Tina Chamoun

- - - Cette Publicité Chrétienne est bien montée et bien ficelée , mais comme il y a toujours une faille dans la propagande , et elle n'est pas des moindres , c'est une faille Chrétienne , je m'explique ; Regardez la photo que publie cette jolie Syrienne Chrétienne , comme elle aime se présenter ! en hommage à Ibrahim 10 ans , tué lors d'une manifestation !! Elle montre le Christ avec cet enfant dans ces bras , et un autre près d'une colombe , qui est signe de Paix chez les Chrétiens ! Mais que lit-on en dessous ! Les Chrétiens de Syrie présentent leurs condoléances à la patrie pour le martyr Ibrahim Chayban , et ensemble main dans la main , promettent la chute au tueur d'enfants Bachar (...) Or chez les Chrétiens , la vengeance est interdite par Jésus Christ , et c'est bien l'amour et la tolérance qui sont enseigné et recommandé , et non la mort et les révolutions ou coups d'état . Cette jeune fille perd son temps et n'arrivera à convaincre personne de son histoire fabriquée et montée de toute pièce ! Sa propagande est tout simplement anti Chrétienne . 
JABBOUR André

- C'est que, ma Belle, nous, de loin, nous avons peur pour vous, car il y a la possibilité que votre pays aille de Charybde en Scylla. Mais vous rétorquerez, bien sûr, qu'il est déjà "en Scylla", et que vous espérez inverser l'équation et, contre courant, aller "DE SCYLLA EN CHARYBDE". Là, je me tais, car peut-être vous avez raison. Anastase Tsiris 
Anastase Tsiris____________________________________


La menace des chabbiha : "Ton beau visage, nous le brûlerons avec de l'acide"

Par Rania Massoud | olj.com | 25/02/2012


La jeune Hadeel avant et après son agression...
SYRIE L'opposante syrienne chrétienne Hadeel Kouky a été tabassée dans son appartement au Caire, où elle vit en exil depuis quelques mois.

Hadeel Kouky, une jeune chrétienne syrienne originaire de Hassaké, vit en exil depuis plus de trois mois. A peine âgée de 20 ans, elle est l'une des rares opposantes chrétiennes à s'exprimer ouvertement contre le régime de Bachar el-Assad. Avant son départ de Syrie, Hadeel a été arrêtée à trois reprises (en l'espace de 9 mois) par les Services de Renseignements syriens, à Alep, pour avoir exprimé son soutien à la révolte anti-Assad sur sa page Facebook. Elle a été battue, torturée, humiliée… "Je ressens encore les stigmates jusqu'à aujourd'hui", assurait-elle dans un billet publié quelques semaines après sa libération.

Mais rien ne semble empêcher Hadeel de poursuivre sa quête pour la démocratie en Syrie. Depuis l'Egypte, où elle est installée, la jeune fille au visage angélique continue de s'exprimer sans peur contre le régime d'Assad via Internet. Mais elle qui pensait avoir trouvé refuge dans un pays post-dictatorial ne s'attendait pas à revivre l'horreur qui l'a obligé de fuir sa terre natale.
Mercredi dernier, un groupe de trois chabbiha ont fait irruption dans son appartement et l'ont tabassé, selon Ahed al-Hindi de Ciberdissidents.org qui affirme avoir été contacté par la jeune femme immédiatement après l'incident. "Elle était paniquée et en sanglots, elle ne savait pas quoi faire", écrit le jeune militant pour les droits de l'Homme.
"Il m'ont battu en me traitant de traître!, a-t-elle indiqué. Puis, l'un d'eux a pris le drapeau de la révolution syrienne accroché sur le mur de ma chambre et l'a piétiné en m'insultant". Selon la jeune opposante, deux de ses agresseurs avaient un accent égyptien alors que le troisième était Syrien.
 
Vingt minutes avant l'attaque, Hadeel a affirmé à Ahed avoir reçu une lettre placée sous la porte de son appartement. C'était une lettre de menace : "Nous allons te discipliner comme on discipline les chiens, espèce de traître. Même si tu vas te cacher sur Mars, les chabbiha d'Assad te retrouveront. Nous savons tout de tes activités et nous avons même eu le feu vert de ta famille qui t'a renié. Ton beau visage, nous le brûlerons avec de l'acide"
 
Au lendemain de l'agression, la jeune fille publie une photo d'elle montrant les traces des coups sur son visage et sur son bras. Elle écrit : "Je sens que je perds mon âme. (…) Je sens que j'ai vieilli de quarante ans en un seul jour tellement la peine et la douleur m'ont affaibli. J'écris ces mots pour me défouler, ni plus ni moins… J'ai été tellement torturée la dernière fois que j'ai été arrêtée que j'en suis malade. On m'a privé de l'université, de mes amis, de ma famille. Tous mes proches me boycottent malheureusement parce qu'ils soutiennent ce régime assassin. J'ai fui la Syrie de manière très douloureuse, sans mes parents ni mes petits frères… Mon cœur se déchire tellement j'ai de la peine… Beaucoup de mes amis ont été tués à Idleb et dans la banlieue d'Alep. Leur visage et leur voix sont gravés dans ma mémoire… Je pense à eux toutes les nuits dans ma chambre froide. Je pleure… Je me sens si seule…
Je vis dans un quartier au Caire où beaucoup d'employés de l'ambassade syrienne résident. Une semaine avant mon agression, j'ai vu un groupe de cinq Egyptiens discuter devant l'immeuble. Je ne comprenais pas ce qu'ils disaient, mais j'ai entendu mon nom. Ils se demandaient si je suis originaire de Deraa ou bien de Homs. J'ai eu très peur ce jour-là, j'ai prévenu la police égyptienne qui m'a promis de s'en occuper. Je n'ai pas fermé l'œil cette nuit-là… Je ne sais plus quoi faire, ni quoi dire…"
 
"La vie de Hadeel est en grand danger, assure Ahed el-Hindi. Les voyous d'Assad ont la capacité de lui faire du mal, même en Egypte." Selon lui, la jeune femme représente une menace pour le régime : "Etant une opposante chrétienne, elle est la preuve vivante que le conflit en Syrie n'est pas un conflit entre groupes islamistes et régime laïc comme l'affirme Bachar el-Assad. Assad fait de son possible pour faire taire toutes les voix chrétiennes qui s'opposent à lui".

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