Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 6 juillet 2013

Une délégation d’évêques maronites à Saïda en signe de solidarité | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Une délégation d'évêques maronites à Saïda en signe de solidarité
Dépêchée par Bkerké, une délégation d'évêques maronites s'est rendue hier à Saïda pour exprimer sa solidarité avec la ville, pour s'entretenir avec les notables et s'enquérir de la situation des habitants sinistrés, après avoir été forcés d'abandonner leurs domiciles à la suite des combats qui ont opposé les partisans du prédicateur de la mosquée Bilal ben Rabah, cheikh Ahmad el-Assir, à l'armée libanaise.
La délégation, formée des évêques Boulos Sayyah, Boulos Mattar et Élias Nassar, a effectué une tournée dans la capitale du Liban-Sud avant de se rendre auprès de l'ancien chef de gouvernement, Fouad Siniora.

À l'issue de la rencontre, Mgr Sayyah a précisé que la visite, initiée par le patriarche Béchara Raï et effectuée en son nom, est une occasion « pour venir dire aux forces actives de Saïda que ce qui s'est passé ne reflète pas les desiderata des gens de la ville ni l'esprit qui y prévaut ».

« Nous nous sommes déplacés pour venir dire aux gens qui ont souffert des suites des incidents que nous nous tenons à leurs côtés », a ajouté le prélat maronite, qui a indiqué que leur tournée dans la ville a englobé une visite à l'armée, à laquelle la délégation a présenté ses condoléances, le mohafez, les présidents de municipalité et les dignitaires religieux.
Mgr Sayyah a exprimé sa satisfaction de voir un « grand chantier s'installer » à Saïda affirmant toutefois que « ce qui compte le plus, c'est le retour de l'esprit de fraternité ». Le prélat maronite à tenu à rappeler que les problèmes ne peuvent se résoudre par les armes, mais uniquement grâce au dialogue.
Interrogé sur le fait que la visite n'a pas englobé le périmètre où résidait cheikh el-Assir, l'évêque a répondu que la délégation n'avait pas prévu de visite sur ces lieux, « tout d'abord en signe de respect aux fidèles qui effectuent leur prière du vendredi. Ensuite parce que nous n'aurions pas eu l'opportunité de voir les gens sur place, la raison pour laquelle nous étions venus en premier lieu ».
Prenant la parole à son tour, M. Siniora, qui a salué cette initiative, a fait remarquer que cette visite exprime avant tout « la coexistence et l'appel à la modération, qui est la caractéristique principale de la ville qui, de tout temps, n'a cessé d'incarner la convivialité ».
L'ancien chef de gouvernement, qui a salué au passage le dernier communiqué des évêques maronites qui évoque le pluralisme libanais, a indiqué qu'il y a aujourd'hui chez l'ensemble des Libanais un besoin pressant de voir l'État s'imposer avec ses institutions sécuritaires et militaires qui ont pour mission de protéger les citoyens et de préserver la sécurité.
« Le citoyen n'a personne d'autre que l'État pour le protéger. C'est ce que démontrent les expériences des années précédentes », a martelé l'ancien Premier ministre.
« Les armes illégales engendrent d'autres armes illégales, tout comme l'extrémisme est contré par un autre type d'extrémisme », a-t-il ajouté, en allusion aux armes du Hezbollah, avant de rappeler que « seul l'État détient le monopole des armes ».
La délégation s'est également rendue auprès de la députée Bahia Hariri à Majdelyoun, qui, saluant le geste symbolique de Bkerké, a rappelé qu'après chaque tragédie, les Libanais, musulmans et chrétiens, se rassemblent de nouveau pour panser leurs blessures.
La délégation a également été accueillie par le chef de l'organisation populaire nassérienne, Oussama Saad, qui a mis l'accent à son tour sur la diversité politique et religieuse de la ville de Saïda, un atout que la ville devrait préserver à tout prix, a-t-il dit. Les évêques ont enfin rencontré l'ancien président de la municipalité de la ville, Abdel Rahman el-Bizri.

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