Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 21 janvier 2013

Raï prône un « printemps chrétien » qui contribuerait au printemps arabe | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Raï prône un « printemps chrétien » qui contribuerait au printemps arabe

21/01/2013

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a inauguré hier au couvent Notre-Dame de la Montagne, à Adma, le 13e congrès biblique, qui se tient jusqu'au 24 janvier, en présence de nombreux chercheurs et experts du Liban, du monde arabe et de certains pays étrangers.
Mgr Raï a prononcé à cette occasion une allocution dans laquelle il a mis l'accent sur l'importance d'un tel congrès, plus particulièrement dans les circonstances présentes que traverse la région. Il a prôné dans ce cadre un « printemps chrétien » qui contribuerait à paver la voie à « un printemps arabe permettant aux peuples arabes de bénéficier d'un climat de paix, de justice et de fraternité ». 
Le patriarche maronite a en outre émis l'espoir que les régimes arabes « se transforment en régimes démocratiques qui devraient dissocier la religion de l'État, renforcer les libertés publiques et les droits de l'homme, respecter le droit à la différence, et opter pour la diversité dans l'unité ».


Journée de solidarité avec les réfugiés syriens
Sur un tout autre plan, le patriarche Raï a évoqué, dans son homélie dominicale, hier, à Bkerké, les développements en cours sur la scène locale, notamment en ce qui concerne le dossier des réfugiés syriens et les tractations en cours en vue d'aboutir à une nouvelle loi électorale.
« Le peuple libanais attend des responsables politiques qu'ils planchent sur deux questions fondamentales, à savoir la nouvelle loi électorale et l'accueil réservé aux réfugiés syriens au Liban, a déclaré Mgr Raï. Ces deux questions sont liées à la sauvegarde de la culture libanaise et de l'entité libanaise, conformément au pacte national et à la Constitution. La nouvelle loi électorale n'a pas pour but d'accroître le nombre de sièges à telle ou telle faction ni de raviver le confessionnalisme et le sectarisme, mais d'aboutir à une véritable démocratie qui a toujours caractérisé le Liban et qui est fondée sur l'égalité entre chrétiens et musulmans, sur la parité au niveau du pouvoir et de l'administration, et sur le droit des citoyens à choisir leurs représentants grâce à leur propre voix, en toute liberté. »
Après avoir prôné l'émergence d'une « culture du dialogue, de l'entente, de l'ouverture et de la neutralité positive, qui ferait siennes les causes de la paix et des droits de l'homme », Mgr Raï a abordé le cas des réfugiés syriens, soulignant à ce propos que « l'accueil des frères exilés de Syrie est un devoir humanitaire et correspond aux coutumes et à la culture des Libanais ». Il a indiqué à cet égard que l'association Caritas-Liban organisera dimanche prochain une journée de solidarité avec les réfugiés syriens. Mgr Raï a toutefois invité à ce propos l'État libanais à « contrôler le flux de réfugiés afin d'éviter une exploitation confessionnelle, sectaire ou politique » de ce dossier. 
http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=797198


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Mariage civil au Liban : quand le président sonde les citoyens sur le Web | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Mariage civil au Liban : quand le président sonde les citoyens sur le Web

Rania Massoud | 21/01/2013

« Très belle photo ! » a commenté le président libanais Michel Sleiman sous cette photo datant d'avril 2010.  Jamal Saidi/Reuters
« Très belle photo ! » a commenté le président libanais Michel Sleiman sous cette photo datant d'avril 2010.  Jamal Saidi/Reuters
La célébration il y a quelques jours du premier « mariage civil » au Liban pousserait-elle le gouvernement libanais à réfléchir sérieusement à l'adoption d'une loi moderne sur le statut personnel des Libanais ?

L'histoire de Khouloud Succariyeh et de Nidal Darwiche, « mariés civilement » au Liban le 10 novembre 2012, qui a fait du bruit – sur le Web, comme dans les salons –, aurait pu, comme d'autres histoires qui l'ont précédée, s'éteindre sans laisser de trace. Car dans un pays où les problèmes sociaux, financiers, sécuritaires et politiques ne manquent pas, il est difficile de s'attarder sur un sujet aussi épineux qui divise aussi bien la population que la classe politique. Et pourtant... Une simple photo vient de bouleverser la donne, relançant en grande pompe le débat sur le mariage civil au Liban, même dans les plus hautes sphères du pouvoir.


La photo en question est celle d'une jeune fillette, portée sur les épaules de son père, brandissant une pancarte sur laquelle est écrit : « Le mariage civil, pas la guerre civile ». Bien qu'ancienne, cette photo, qui a été prise lors d'une manifestation contre le système confessionnel au Liban en avril 2010, fait aujourd'hui sensation sur les réseaux sociaux. La raison derrière ce soudain engouement est le message et la signature l'accompagnant : « Nous devons travailler sur la mise en place d'une nouvelle loi sur le mariage civil. C'est une étape très importante pour éradiquer le confessionnalisme et renforcer l'unité nationale. Qu'en pensez-vous? » 


Un message sur Facebook et sur Twitter signé « MS », les initiales du président de la République libanaise Michel Sleiman.


Le message, qui a eu l'effet d'une bombe, a attiré des centaines de réactions d'internautes de milieux différents. En effet, quatre heures après sa publication, plus de 1 700 personnes avaient « aimé » cette déclaration sur la page Facebook du chef de l'État où de nombreux commentaires la saluaient.


Sur Twitter, le président libanais a demandé à ses abonnés de donner leur avis. Voici, quelques-unes des réponses :
– Marwan el-Amine : « Toutes les religions appellent à l'amour entre les être humains (...) Le mariage civil est le résultat d'un amour né entre deux personnes, peu importe leur religion. »


http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=797175


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« Assez, assez, assez » : le cri de Mgr Sako en Irak | La-Croix.com

Inaugurant dimanche 20 janvier au matin un nouveau centre socio-culturel chaldéen dans sa ville de Kirkouk, au nord de l'Irak, Mgr Louis Sako s'est vigoureusement élevé contre la recrudescence des attentats-suicides

Il alerte aussi sur la situation « misérable » des réfugiés syriens, confrontés à un hiver particulièrement rude

« Assez, assez, assez ». C'est par ces mots que Mgr Louis Sako, évêque de Kirkouk (ville pétrolifère du Nord de l'Irak, réclamée à la fois par le gouvernement central de Bagdad et les autorités du Kurdistan irakien autonome) a inauguré dimanche 20 janvier 2013 un tout nouveau Centre socio-culturel. Destiné à l'organisation de rencontres et de congrès, ce lieu vise à accueillir « toutes les activités de l'évêché en faveur de la coexistence harmonieuse » des différentes communautés composant la province.

Bâti dans un complexe protégé incluant un jardin d'enfant, un centre sportif et une toute nouvelle école primaire chrétienne, le centre doit accueillir, dans une dizaine de jours, une première conférence sur le thème de « La coexistence pacifique entre les différentes composantes de la ville de Kirkouk ».

Devant le gouverneur et l'ensemble des responsables de la province, devant le clergé chrétien et musulman (chiite et sunnite), et alors qu'un nouvel attentat-suicide en pleine rue avait causé la mort mercredi 16 janvier de 30 personnes et en avait blessé 185 autres, Mgr Louis Sako s'est insurgé contre « ce sang versé, ces gens qui pleurent, ces morts innocents… » « On ne voit pas l'horizon », reconnaît-il, visiblement éprouvé par ce regain de violences.

Dimanche après-midi, il s'est rendu pour une visite de condoléances chez la famille d'un chrétien décédé dans cette attaque, auprès de sa veuve et de ses deux enfants de 10 et 7 ans. Jeudi, à la mosquée chiite, il avait assisté à une veillée organisée en mémoire de deux autres victimes. « Jusqu'à quand devrons-nous attendre ? Quand le Seigneur nous donnera-t-il la paix ? », a-t-il volontairement questionné l'imam.

Les chrétiens, « sel de la terre »

Dimanche, durant la cérémonie d'inauguration du centre, la chorale chaldéenne a entonné l'hymne national, suivis de trois chants « para-liturgiques » en faveur de la paix. « Les gens ont été touchés par cette spiritualité. Ils me disent : vous les chrétiens, vous êtes autre chose », a reconnu Mgr Sako, qui appelle volontiers ses fidèles à être ce « ferment », ce « sel de la terre » cités par les Évangiles.

« Il faudrait qu'eux aussi fassent pareil. Le problème est qu'ils ne bougent pas mais attendent toujours que nous prenions l'initiative. Depuis trois semaines, au lieu de dialoguer, de collaborer entre eux pour le bien du pays, ils restent chez eux, écrasés ».

À ses yeux, les violences récentes ne sont pas liées aux tensions intra-communautaires à Kirkouk même – « toute la famille de Kirkouk était là » – mais plutôt aux tensions entre le gouvernement central et le Kurdistan irakien, et aux tensions très fortes actuelles entre sunnites et chiites. « Aux musulmans que je vois, je demande : 'quels sont ces musulmans capables de tels actes ?' Eux aussi en ont assez de ce terrorisme ». Les politiques occidentales « qui ne regardent toujours qu'une moitié du problème, qui n'ont pas de vision globale », portent elles aussi leur part de responsabilité, selon lui.

Essayer jusqu'au bout

Inlassable défenseur du dialogue, Mgr Louis Sako doit reconnaître que beaucoup, en Irak, mais aussi en Égypte, en Syrie, « sont découragés ». « La situation des réfugiés syriens est misérable, surtout avec cet hiver très froid. Pourquoi sont-ils obligés de quitter leurs maisons, leur travail leur famille ? Sans doute y a-t-il une lueur à la fin, mais comment la voir ? » Lui refuse toutefois de baisser les bras. « Quand on me demande 'Jusqu'à quand essayer ?, je réponds 'jusqu'au bout'». 

En décembre, il avait invité le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, en visite en Irak, à venir à Kirkouk et notamment à s'exprimer dans la grande mosquée de la ville, située en face de l'évêché.

« Nous ne le savions pas mais tous nos discours étaient retransmis dans la rue, via les haut-parleurs du minaret », raconte Mgr Sako. « Le cardinal Sandri a redit qu'ensemble, chrétiens et musulmans, devaient être artisans de paix, que le pape leur demandait de faire le bien de leurs concitoyens ».

Lundi 21 janvier, l'Église chaldéenne entame les trois jours du jeûne de Ninive, une sorte de « grand Carême national », selon la formule de Mgr Sako. Les Chaldéens vont prier pour la paix, la stabilité du pays, mais aussi pour le synode de leur Église qui doit s'ouvrir à Rome le 28 janvier et qui verra l'élection d'un nouveau patriarche. « Nous avons besoin d'un chef qui nous aide à voir l'avenir, et qui rapproche les gens entre eux », estime l'évêque de Kirkouk.



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La recrudescence des viols en Syrie a un fondement légal islamique : Observatoire de l'islamisation

"Au cours de trois enquêtes réalisées par l'IRC au Liban et en Jordanie, des Syriens ont cité le viol comme raison principale de leur fuite du pays avec leur famille", a indiqué l'ONG dans son rapport. En lire plus sur ce rapport.

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Mais qui osera dire que le viol des femmes issues du butin de guerre est licite en islam en vertu d'un enseignement du prophète Muhammad ?

    Au cours du jihâd, la femme de l'ennemi fait partie du butin. A ce titre, le musulman dispose de son corps une fois qu'il l'a réduit en esclavage. Le rite malékite, officiel au Maroc et en Algérie, choisi par l'Institut de théologie de la Grande mosquée de Paris, se base sur un ouvrage fondamental : Al-Muwatta'  "synthèse pratique de l'enseignement islamique" de Abdu-llah Mâlik, jurisconsulte médinois du septième siècle appelé communément, excusez du peu, "l'imam des imams". Al-Muwatta' est tellement populaire chez les musulmans qu'il s'en vend à la Fnac et au Virgin Mégastore, ainsi qu'à la "librairie-boutique" de l'Institut du Monde Arabe.  Voici ce qu'on peut y lire à la page 450 de la traduction de Muhammad Diakho des éditions Albouraq : 

   (1262) 95- « Ibn Muhayriz a rapporté : « j'entrai à la mosquée et à la vue de Abû Sa'îd al-Khudrî, je m'assis près de lui et je lui demandai au sujet de l'éjaculation en dehors de l'utérus. Il me répondit : « Nous quittâmes Médineavec Mahomet dans une expédition contre les Banû al-Muçtaleq. Nous prîmes pour captives les meilleures femmes arabes. Comme nous les désirions, et que nous souffrions de notre célibat, nous avions voulu avancer des rançons en échange des captives, puis de cohabiter avec elles en éjaculant en dehors de l'utérus. Alors, nous nous dîmes : « Ferons nous cela sans le demander à Mahomet qui est parmi nous ? » En le lui demandant il répondit : « Il n'y a pas de mal à faire cela » »

Le lundi 17 décembre 2007, Rima Elkoury, journaliste canadienne au magazine 

La Presse, dans un article intitulé Du voile et du viol

 

 s'étranglait de ce qu'on enseigne dans les « centres culturels musulmans »:

 

 "

 

Mets un voile, sinon tu pourrais être violée. C'est ce que l'on recevait comme message jusqu'à tout récemment sur le site Internet du Centre communautaire musulman de Montréal, sous une rubrique visant à informer l'internaute non voilée des supposés dangers liés à sa condition"

 

Lire la suite de l'article

 
 
http://www.islamisation.fr/archive/2013/01/15/la-recrudescence-des-viols-en-syrie-a-un-fondement-islamique.html


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Plumbly : Préserver la présence chrétienne dans la région et la pluralité au Liban | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Plumbly : Préserver la présence chrétienne dans la région et la pluralité au Liban

19/01/2013

Le patriarche Raï en compagnie de l'émissaire de Ban Ki-moon au Liban, Derek Plumbly. Photo ANI
Le patriarche Raï en compagnie de l'émissaire de Ban Ki-moon au Liban, Derek Plumbly. Photo ANI
Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a reçu hier le représentant du secrétaire général de l'ONU au Liban, Derek Plumbly, qui a déclaré avoir évoqué avec le cardinal Raï la situation en général, insistant sur l'importance de préserver la présence chrétienne dans la région et la pluralité au Liban, « qui est l'une des principales caractéristiques du Liban par rapport aux autres pays de la région », a-t-il souligné.
M. Plumbly a aussi indiqué avoir discuté avec le patriarche maronite de la situation en Syrie et des chrétiens (syriens) en particulier. « Nous avons passé en revue le cas des déplacés syriens et nous avons insisté sur la nécessité d'une coopération entre le gouvernement, les ONG et les Nations unies pour répondre à leurs besoins humanitaires, a déclaré le responsable onusien. Ce sujet a aussi été soulevé avec le Premier ministre. Le secrétaire général de l'ONU y attache une grande importance et il compte présider la conférence des pays donateurs consacrée à ce dossier, qui se tiendra au Koweït à la fin du mois. »

M. Plumbly a encore affirmé avoir évoqué avec le cardinal Raï la conjoncture politique interne. Il a exprimé à cet égard sa satisfaction à la suite de la reprise des débats sur la loi électorale, insistant sur l'importance de respecter les échéances constitutionnelles en organisant les élections à la date prévue parce que le Liban est, selon lui, « un modèle de démocratie et de vie politique dynamique dans la région ». 
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/797002/Plumbly+%3A_Preserver_la_presence_chretienne_dans_la_region_et_la_pluralite_au_Liban.html


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Raï prône un « printemps chrétien » qui contribuerait au printemps arabe | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a inauguré hier au couvent Notre-Dame de la Montagne, à Adma, le 13e congrès biblique, qui se tient jusqu'au 24 janvier, en présence de nombreux chercheurs et experts du Liban, du monde arabe et de certains pays étrangers.
Mgr Raï a prononcé à cette occasion une allocution dans laquelle il a mis l'accent sur l'importance d'un tel congrès, plus particulièrement dans les circonstances présentes que traverse la région. Il a prôné dans ce cadre un « printemps chrétien » qui contribuerait à paver la voie à « un printemps arabe permettant aux peuples arabes de bénéficier d'un climat de paix, de justice et de fraternité ». Le patriarche maronite a en outre émis l'espoir que les régimes arabes « se transforment en régimes démocratiques qui devraient dissocier la religion de l'État, renforcer les libertés publiques et les droits de l'homme, respecter le droit à la différence, et opter pour la diversité dans l'unité .

Journée de solidarité avec les réfugiés syriens
Sur un tout autre plan, le patriarche Raï a évoqué, dans son homélie dominicale, hier, à Bkerké, les développements en cours sur la scène locale, notamment en ce qui concerne le dossier des réfugiés syriens et les tractations en cours en vue d'aboutir à une nouvelle loi électorale.
« Le peuple libanais attend des responsables politiques qu'ils planchent sur deux questions fondamentales, à savoir la nouvelle loi électorale et l'accueil réservé aux réfugiés syriens au Liban, a déclaré Mgr Raï. Ces deux questions sont liées à la sauvegarde de la culture libanaise et de l'entité libanaise, conformément au pacte national et à la Constitution. La nouvelle loi électorale n'a pas pour but d'accroître le nombre de sièges à telle ou telle faction ni de raviver le confessionnalisme et le sectarisme, mais d'aboutir à une véritable démocratie qui a toujours caractérisé le Liban et qui est fondée sur l'égalité entre chrétiens et musulmans, sur la parité au niveau du pouvoir et de l'administration, et sur le droit des citoyens à choisir leurs représentants grâce à leur propre voix, en toute liberté. »
Après avoir prôné l'émergence d'une « culture du dialogue, de l'entente, de l'ouverture et de la neutralité positive, qui ferait siennes les causes de la paix et des droits de l'homme », Mgr Raï a abordé le cas des réfugiés syriens, soulignant à ce propos que « l'accueil des frères exilés de Syrie est un devoir humanitaire et correspond aux coutumes et à la culture des Libanais ». Il a indiqué à cet égard que l'association Caritas-Liban organisera dimanche prochain une journée de solidarité avec les réfugiés syriens. Mgr Raï a toutefois invité à ce propos l'État libanais à « contrôler le flux de réfugiés afin d'éviter une exploitation confessionnelle, sectaire ou politique » de ce dossier.

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Plus de 212 000 réfugiés syriens au Liban, selon l’UNHCR | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Le nombre des réfugiés syriens bénéficiant de la protection et de l'aide du gouvernement libanais, des Nations unies et des ONG partenaires a dépassé les 212 000, a précisé l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) dans son rapport hebdomadaire.
Selon l'agence, 147 000 de ces réfugiés ont été inscrits à ce jour. Plus de 64 000 autres devraient être inscrits dans les plus brefs délais, a-t-elle précisé, indiquant que la majorité des réfugiés sont originaires de Homs, Edleb, Damas et Alep.

L'UNHCR a noté dans son rapport que près de 1 500 réfugiés sont inscrits au quotidien dans ses quatre centres d'inscriptions, précisant que d'autres centres seront ouverts.
Également selon le rapport, 73 970 réfugiés sont au Liban-Nord, 56 284 dans la Békaa et 17 404 au Liban-Sud.

Distribution des aides
Par ailleurs, sur instruction du ministre Waël Bou Faour, une équipe du ministère des Affaires sociales s'est rendue samedi au camp palestinien de Aïn el-Héloué où elle a rencontré la famille de Mohammad Melsi, un Syrien dont les conditions de vie l'ont mené au suicide, abandonnant son épouse et ses quatre filles. M. Bou Faour a demandé d'assurer une aide sociale, médicale et psychique à la famille et appelé les médias à préserver son intimité.
Sur le plan social également, la campagne nationale saoudienne pour le secours des Syriens a distribué hier 6 000 couvertures en laine aux réfugiés syriens dans la région de l'Iqlim el-Kharroub.
De son côté, des équipes du Croissant-Rouge saoudien ont distribué, en coordination avec la Croix-Rouge libanaise, des aides humanitaires aux réfugiés syriens.
Le comité d'aide aux réfugiés à Aley a quant à lui distribué plus de 1 000 lots alimentaires aux réfugiés syriens à Aley et les environs.

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dimanche 20 janvier 2013

Le président libanais pour la légalisation du mariage civil | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=797104
Le président libanais pour la légalisation du mariage civil
Le président libanais Michel Sleimane s'est prononcé dimanche en faveur du mariage civil, actuellement illégal dans le pays, régi par un système politique confessionnel .
"Nous devons travailler sur une loi encadrant le mariage civil. C'est un pas important pour éradiquer le confessionnalisme et consolider l'unité nationale", a écrit le chef d'Etat sur sa page Facebook.

M. Sleimane avait également posté la photo d'une fillette portant une pancarte "Le mariage civil, pas la guerre civile", une allusion au conflit qui a déchiré de 1975 à 1990 le Liban, toujours en proie à de forts clivages confessionnels.

Quatre heures après sa publication, plus de 1.700 personnes avaient "aimé" cette déclaration sur la page Facebook où de nombreux commentaires la saluaient.

Sur Twitter, le président libanais a demandé à ses abonnés de donner leur avis et plusieurs stars se sont prêtées au jeu.

La chanteuse Elissa a ainsi appelé à ce "que le mariage civil encourage nos politiciens à ne pas se cacher derrière leur petit doigt et à enrichir la diversité de notre pays bien aimé".

L'ancien président Elias Hraoui avait proposé en 1998 une loi similaire qui avait été acceptée par le gouvernement mais avait ensuite été retirée face à une levée de boucliers des autorités religieuses.

Au Liban, pays considéré comme relativement libéral dans une région plutôt conservatrice, la religion occupe une place de premier plan. Dans ce pays qui réunit 18 communautés religieuses, l'Etat est régi par un système complexe de partage du pouvoir entre les différentes confessions.

En 2011, le ministre de l'Intérieur a autorisé ceux qui le souhaitaient à ne pas préciser leur religion sur les documents officiels.

Mais pour ceux qui souhaitent un mariage civil, ils doivent le faire à l'étranger, souvent dans l'île de Chypre voisine.

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Moyen orient et proche orient : Actualité vue par l’Œuvre d’Orient

16/01/2013

Mgr SEDRAK, nouveau Patriarche copte catholique

Le successeur du patriarche Antonios Naguib a été élu mercredi 16 janvier par un synode réuni au Caire. Une décision qui doit être validée par Rome dans les prochains jours.

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16/01/2013

Quelques nouvelles de Damas (Syrie)

La crise syrienne, qui perdure, pousse certaines personnes à enlever des individus, supposés plus aisés, en vue de

demander de l'argent en échange de la liberté.

Cette pratique qui augmente tous les jours inquiète les familles, les amis , la paroisse et la population civile, restée loin des violences.

Une peur de sortir seul de chez soi pour aller au travail, à l'école, à l'église, s'installe. ….

Ces personnes, une fois qu'elles sont libérées, se réfugient dans le silence. Nous avons pu recueillir quelques discrets témoignages

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15/01/2013

Tawadros II annonce la probable création d'un Conseil des Eglises chrétiennes en Egypte

Depuis l'élection du nouveau patriarche copte-orthodoxe Tawadros II, les Églises chrétiennes en Égypte se rapprochent. Intronisé le 18 novembre dernier à la cathédrale Saint-Marc du Caire, le 118e successeur de saint Marc sur le trône d'Alexandrie fait en effet montre d'une grande sensibilité œcuménique, dans un moment où la société égyptienne est sous tension en raison de la pression islamiste.

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14/01/2013

En voyage en Egypte, le cardinal Sandri manifeste la sollicitude de l'Eglise

La Cardinal Sandri, Préfet de la Congrégation pour les églises orientales, s'est rendu en Egypte du 6 au 11 Janvier 2013. A cette occasion il a manifesté la sollicitude de l'Eglise pour les peuples d'Egypte et de tout le Moyen-Orient, plaidant pour la liberté religieuse et pour la fin de l'hémorragie des chrétiens dans cette région.

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10/01/2013

Début décembre, à l'initiative des députés Véronique Besse et Lionnel Luca, 136 parlementaires français ont lancé un appel pour la protection des chrétiens d'Orient.
L'objectif de celui-ci est de « demander au Gouvernement d'agir avec fermeté et détermination auprès des instances internationales afin de protéger les chrétiens d'Orient. »

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09/01/2013

Les Patriarches et les Evêques de l'Orient ont tenu leur IIème Congrès à Béthanie-Harissa, Liban, entre le 3 et 5 Décembre 2012 pour étudier l'Exhortation Apostolique délivrée suite au Synode du Moyen Orient sous le thème: « L'Eglise au Moyen Orient, communion et témoignage ». Ils ont délivré une conclusion des travaux de leur congrès relative à la mise en application des directives de cette Exhortation concernant la communion et le témoignage avec des décisions et des recommandations.

Ils ont adressé l'appel suivant :

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08/01/2013

Un Français, Mgr Gobel, nommé nonce apostolique pour l'Egypte, et Délégué du St Siège auprès de l'organisation de la Ligue des Etats arabes

Mgr Jean-Paul Gobel, était, depuis 2007, nonce apostolique en Iran: il est spécialiste des missions délicates.

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07/01/2013

Une visite d'évêques occidentaux en solidarité avec la Terre Sainte

Une délégation d'évêques catholiques occidentaux s'est envolée pour la Terre Sainte ce samedi 5 janvier.

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07/01/2013

Interview Mgr Maroun LAHHAM a Radio Vatican sur les refugies syriens et irakiens en Jordanie

Mgr Marroun Lahham, vicaire patriarcal pour la Jordanie, a donné une interview à Radio Vatican à propos des réfugiés syriens et irakiens en Jordanie.

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07/01/2013

Au coeur des conflits des pays orientaux : la difficile question des migrants et des réfugiés

Les différents conflits internationaux, notamment au Moyen-Orient, entrainent de nombreux déplacements de populations.
Chaque année une « Journée Mondiale » est consacrée aux migrants et aux réfugiés.
La prochaine aura lieu le 13 janvier 2013.

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04/01/2013

Confrontés à l'instabilité régionale, aux conflits et aux révoltes, les primats des différentes Églises chrétiennes orientales ont la tâche délicate de redonner espoir à des communautés tentées par l'exil ou le repli.

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04/01/2013

Appel de Mgr Hindo à l'Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'agriculture

En Syrie, pour les déplacés, la situation humanitaire est dramatique.
Une catastrophe humanitaire touche les déplacés syriens, dénonce Mgr Behnan Hindo : il lance un appel à l'Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'agriculture (FAO), ayant son siège à Rome.

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02/01/2013

« déyim déyim », le Christ « en permanence, en permanence » , ainsi se saluent les chrétiens d'Orient le jour du baptême du Christ.

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26/12/2012

Egypte : la Constitution passe mais Mohamed Morsi reste contesté

Le président égyptien, Mohamed Morsi, a tenu son pari de faire passer un projet controversé de Constitution mais son pouvoir reste mis à l'épreuve.

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28/12/2012

L'unité des chrétiens au Moyen-Orient est un témoignage du « message d'amour, de paix et de réconciliation de l'Evangile », écrit Benoît XVI au nouveau patriarche gréco-orthodoxe.

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30/12/2012

« Heureux les artisans de paix » nous dit le Saint-Père

« Heureux les artisans de paix » est le titre du message de Benoît XVI pour la XLVI Journée mondiale de la paix qui aura lieu le 1er janvier 2013.

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22/12/2012

Irak : Visite historique d'un représentant du Vatican à Kirkuk

Le cardinal Sandri, en visite pour la première fois en Irak pour la consécration de la cathédrale syriaque de Bagdad refaîte après l'attentat du 31 octobre 2010, est allé au nord du pays. Il a rencontré des officiels musulmans et s'est rendu dans une mosquée.

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21/12/2012

Comment Gaza se prépare à Noël

Comme il est de tradition avant Noël, le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal s'est rendu dans la paroisse de la Sainte Famille à Gaza pour le 3ème dimanche de l'Avent qui démarre les vacances de Noël pour les fidèles. Durant trois jours, l'équipe de la communication du Patriarcat latin a rencontré les paroissiens dans l'attente de cette visite. Reportage.

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20/12/2012

Syrie : temoignage de la vie quotidienne à Alep

Dans leurs vœux de Noël, les religieuses de l'hôpital Saint-Louis d'Alep témoignent de la vie quotidienne. Elles sont déterminées à poursuivre leur mission jusqu'au bout et gardent l'espérance.

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19/12/2012

Le patriarche irakien Emmanuel III Delly prend sa retraite

Le Cardinal Emmanuel III Delly renonce à la charge de patriarche de Babylone des Chaldéens. Il était à la tête de la plus grande communauté chrétienne d'Irak depuis 9 ans. .

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19/12/2012

Au cours de l'histoire, certaines Eglises d'Orient sont entrées dans le giron de Rome. Elles ont toutefois conservé certains de leurs rites. A bien des égards, les chrétiens du Liban, les maronites, font fugure d'exception.

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19/12/2012

Quelle Egypte dans la nouvelle Constitution ?

56% en faveur, 43, 5 % contre. Ce sont-là les résultats partiels du premier tour du référendum constitutionnel que la presse égyptienne – et les Frères Musulmans – ont communiqué relativement aux premières dix provinces égyptiennes appelées au vote samedi 15 décembre dernier.

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19/12/2012

Istanbul est une mégalopole de plus de 10 millions d'habitants qui s'étend sur les deux rives du Bosphore, en Europe et en Asie. Sur la carte des migrations, la Turquie est le passage obligé pour des milliers de réfugiés du continent euroasiatique et d'Afrique.

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18/12/2012

JEAN X, élu nouveau Patriarche d'Antioche le 17 décembre 2012

Jean Yazigi, métropolite d'Europe occidentale, qui siégeait à Paris, a été élu pour succéder à Ignace IV comme patriarche orthodoxe d'Antioche.

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Coptes catholiques: lettre de Benoît XVI à S. B. Ibrahim Isaac Sidrak

Elu au Siège Patriarcal d'Alexandrie des Coptes

ROME, 19 janvier 2013 (Zenit.org) - Lettre de Benoît XVI au nouveau patriarche:

A Sa Béatitude

Ibrahim Isaac Sidrak

Patriarche d'Alexandrie des Coptes

L'élection de Votre Béatitude au Siège Patriarcal d'Alexandrie des Coptes est un événement important pour l'Eglise entière et Je reçois votre demande de communion ecclésiastique avec joie, en rendant grâce à Dieu, Tout-Puissant.

Je vous adresse mes chaleureuses félicitations, avec ma fervente prière qui s'élève vers le Christ pour qu'Il vous accompagne dans l'accomplissement de cette nouvelle charge.

De grand cœur, J'accueille votre demande de communion ecclésiastique, que Je vous accorde conformément à l'usage et au vœu de l'Eglise Catholique. Je suis certain, Béatitude, qu'avec la force du Christ, Vainqueur du mal et de la mort par Sa Résurrection, et avec la collaboration des Pères de votre Synode patriarcal, en communion avec le Collège épiscopal, vous aurez l'ardeur pour guider l'Eglise Copte. Illuminée par la prédication de l'Evangéliste Saint Marc et accompagnée par son cortège de saints, au premier rang Saint Antoine, Elle pourra aller à la rencontre de son Epoux, notre Sauveur.

Puisse le Seigneur vous assister dans votre ministère de "Père et de Chef" pour proclamer la Parole de Dieu, afin qu'Elle soit vécue et célébrée, avec piété selon les antiques traditions spirituelles et liturgiques de l'Eglise Copte! Que tous vos fidèles trouvent consolation dans la paternelle sollicitude de leur nouveau Patriarche!

Je vous adresse Béatitude, mes très fraternelles salutations ainsi qu'à votre vénéré prédécesseur, S.B. le Card. Antonios Naguib, comme aux membres du Synode, et vous donne la Bénédiction Apostolique que J'étends volontiers aux Evêques, aux prêtres, aux religieux, aux religieuses et aux fidèles de toute l'Eglise Patriarcale.

Du Vatican, 18 janvier 2013

BENEDICTUS PP XVI 

[Texte original: Français]

Syrie : l'Unicef dénonce "le prix terrible payé par les enfants..." | À La Une | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=797046
Syrie : l'Unicef dénonce "le prix terrible payé par les enfants..." | À La Une | L'Orient-Le Jour

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a dénoncé samedi une semaine particulièrement sanglante pour les enfants en syrie, marquée par la mort de dizaines d'entre eux.

 "Une série d'informations en provenance de Syrie cette semaine souligne le terrible prix que les enfants payent" dans le conflit qui ravage depuis 22 mois le pays faisant, selon l'ONU, plus de 60.000 morts, a déclaré Maria Calivis, directrice régional de l'Unicef pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.

"L'Unicef condamne ces incidents dans les termes les plus forts et appelle une nouvelle fois toutes les parties à s'assurer que les civils -et les enfants en particulier- sont épargnés par les effets du conflit", a-t-elle poursuivi, citée par un communiqué de l'agence onusienne.

 Chaque jour cette semaine, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a fait état d'enfants tués. Lundi a été une journée particulièrement sanglante avec 31 enfants ayant trouvé la mort à travers le pays.

Mardi, régime et rébellion se sont renvoyés la responsabilité d'un bombardement sur l'université d'Alep (nord) qui a fait 87 morts, selon l'OSDH, dont de nombreux étudiants.

Le même jour, une centaine de civils, dont des femmes et des enfants, étaient tués lors d'un assaut de l'armée près de Homs, dans le centre du pays.

Jeudi, au moins sept fillettes étaient tuées par un raid aérien au sud de damas.

 L'OSDH, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins, a identifié et recensé au moins 3.538 enfants tués depuis le début de la révolte contre le régime de Bachar el-Assad en mars 2011.

Le Caire expulse des Syriens
Le gouvernement égyptien a expulsé illégalement deux réfugiés syriens vers leur pays ravagé par la guerre civile la semaine dernière, a parallèlement dénoncé samedi Human Rights Watch (HRW), ajoutant que deux Palestiniens de Syrie risquaient actuellement le même sort.Un Palestinien et son fils, en détention à l'aéroport du Caire, se sont vus refuser l'entrée sur le territoire égyptien, alors que HRW affirme qu'ils risquent de subir "des violences et une éventuelle persécution s'ils retournent en Syrie".

 "L'Egypte a le droit d'arrêter temporairement des individus ou d'enquêter si leurs papiers d'identité semblent suspects, mais en aucun cas celui de les renvoyer en Syrie", a déclaré Bill Frelick, directeur du programme sur les réfugiés à HRW. "Alors que la Syrie traverse une tragédie et un lourd conflit, nous appelons l'Egypte et tous les pays à n'expulser aucun résident syrien, dont les Palestiniens, vers la syrie", a-t-il ajouté.

"L'Egypte est tenue par la loi internationale de ne renvoyer aucune personne, quel que que soit son statut, dans un endroit où elle pourrait être persécutée", a-t-il ajouté.

 Les responsables de l'aéroport du Caire ont expulsé deux Syriens vers Damas le 13 janvier alors qu'ils étaient tous deux arrivés la veille avec des passeports valides, selon l'ONG de défense des droits de l'Homme.

HRW souligne que l'Egypte a jusqu'ici accueilli plus de 13.000 réfugiés syriens, mais l'ONG se dit désormais inquiète à la lumière des récentes expulsions.

 (Reportage : Liban : Désespérés, les Syriens n'écoutent plus que les astres...)

 Pas de répit dans les violences...

Sur le terrain, l'aviation syrienne bombardait samedi Damas et sa périphérie faisant des blessés et des destructions, alors que des renforts militaires se dirigeaient vers Daraya, au sud-ouest de la capitale, rapporte l'OSDH.

L'ONG a fait état de raids aériens sur le quartier de Jobar, dans l'est de Damas, qui ont fait des blessés et détruit des maisons.

Des roquettes se sont abattues sur Daraya, fief rebelle où sont massées d'importantes troupes qui tentent d'en prendre le contrôle depuis des semaines, et de nouveaux renforts se dirigeaient vers cette ville en proie aux combats, précise l'ONG. L'aviation a également bombardé la Ghouta orientale, une région de vergers qui borde la capitale, y faisant trois morts, selon l'OSDH.

 L'artillerie et les avions de combat pilonnaient également les régions de Deraa (sud) et de Homs (centre), alors que des combats se poursuivaient dans les provinces de Deir Ezzor (est) et d'Alep (nord) où deux rebelles ont péri.

Dans la province d'Idleb (nord-ouest), de violents combats opposaient soldats et rebelles sur la route internationale "pour couper le passage aux renforts militaires en direction des bases militaires de Wadi Deif et Hamidiyé", dernières bases aux mains du régime dans le secteur.

 Dans le nord-est kurde du pays, le Conseil national kurde en a appelé dans un communiqué à l'opposition syrienne pour mettre un terme aux combats entre combattants rebelles et kurdes qui durent depuis quatre jours à Rass al-Aïn.

"Nous appelons la Coalition, le Conseil national syrien et l'Armée syrienne libre à faire pression sur ces combattants pour mettre fin à cette guerre criminelle qui entache les principes et les objectifs de la révolution", affirme le communiqué.Ce Conseil regroupe une douzaine de partis traditionnels kurdes syriens et une émanation du Parti de l'Union démocratique kurde (PYD), la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes de Turquie). Les rebelles accusent le PYD de faire le jeu du régime de Bachar el-Assad, dont les troupes se sont retirées sans résistance de plusieurs régions kurdes.

 Un premier bilan provisoire de l'OSDH fait état de 13 morts à travers la Syrie samedi. Vendredi, 149 personnes, dont 103 civils, avaient été tuées à travers le pays, 67 d'entre elles avaient péri à damas et dans sa périphérie, selon l'OSDH.

 Une arme chimique utilisée à Homs?

Par ailleurs, plusieurs sources au sein de services de renseignements occidentaux ont indiqué au quotidien français "Le Monde" qu'une arme chimique a été employée par le régime syrien contre des opposants, le 23 décembre 2012, à Homs. Ces faits embarrassent les pays occidentaux qui avaient menacé Damas d'intervention en cas d'usage d'armes chimiques.

Damas a de son côté protesté auprès du Conseil de sécurité de l'ONU contre la pétition de 58 pays réclamant la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes commis en Syrie, a rapporté l'agence officielle syrienne Sana.

Dans un message adressé au président du Conseil de sécurité, le ministère syrien des Affaires étrangères affirme que "le gouvernement regrette l'insistance de ces pays à suivre une fausse approche (du problème) refusant de reconnaître le devoir de l'Etat syrien de protéger son peuple du terrorisme imposé par l'étranger".

 (Lire aussi: Armes chimiques syriennes : Israël s'inquiète d'un transfert, Washington minimise un rapport)

 Depuis le début en mars 2011 d'une révolte populaire qui s'est transformée en une guerre civile sanglante, le régime de Bachar el-Assad dit faire face à des "groupes terroristes" armés et financés par l'étranger.

Le message souligne que "les groupes terroristes armés sont financés, entraînés par certains Etats qui ont signé la pétition, où ils trouvent également refuge".

 Cette initiative "prouve une fois de plus que ces pays signataires du message pratiquent la duperie et la (politique) de deux poids deux mesures en traitant avec la crise en Syrie et les lois des droits de l'Homme".

"Alors qu'ils expriment leur inquiétude au sujet du peuple syrien et des droits humains, ces pays ignorent dans le même temps le soutien politique, médiatique, logistique et militaire que les gangs armés reçoivent".

 Lire aussi

Les déplacés syriens, un dossier qui s'installe dans la durée, l'éclairage de Scarlett Haddad

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فتفت: المسيحيين سيدفعون الثمن غالياً على المدى البعيد -si le projet de hizbollah venait a reussir, Fatfat: les chretiens payeront cher a long terme

فتفت: المسيحيون سيدفعون الثمن غالياً على المدى البعيد

شكل اللقاء الذي جمع رئيس مجلس النواب نبيه بري في عين التينة مع وفد كتلة "المستقبل" برئاسة الرئيس فؤاد السنيورة وعضوية النائب نهاد المشنوق والمستشار السياسي لرئيس الحكومة الأسبق سعد الحريري الوزير السابق محمد شطح, الحدث السياسي الأبرز في الساعات الماضية الذي يأتي في أعقاب انتهاء عمل اللجنة النيابية الفرعية, من دون التوصل إلى نتيجة حاسمة في موضوع قانون الانتخابات, يمكن أن تؤسس إلى اقتراح قانون يتفق حوله الجميع وتجري الانتخابات النيابية المقبلة بموجبه, وفي الوقت الذي ترزح فيه القوى السياسية تحت وطأة مشروع "اللقاء الأرثوذكسي" الذي شكل صدمة لعدد من هذه القوى في مقدمها تيار "المستقبل" و"الحزب التقدمي الاشتراكي" والنواب المسيحيين المستقلين, من دون أن يكون رئيس المجلس متحمساً له إلا بما يجمع المسيحيون عليه, وهذا ما لم يحصل, ما ساهم بتسريع هذا اللقاء بين الرئيسين بري والسنيورة.

وأكدت مصادر المجتمعين من الطرفين ل¯"السياسة" أن اللقاء يؤكد أن لا قطيعة بين رئيس مجلس النواب وتيار "المستقبل", كما أن كتلة "المستقبل" تمايز بين الرئيس بري كرئيس لحركة "أمل", وحلفائه في "حزب الله" و"التيار الوطني الحر".

وأشار إلى أنه لم يسجل على الرئيس بري برغم التباين السياسي معه أي خرق للدستور ولاتفاق "الطائف" في غالبية المواقف السياسية التي يتخذها.

وفي هذا السياق, أوضح الوزير شطح ل¯"السياسة" أن المحادثات مع رئيس المجلس اقتصرت على العموميات ولم تدخل في صلب الموضوع الانتخابي لأنها ليست جلسة مفاوضات على أمور محددة.

ولفت إلى أن الرئيس السنيورة وضع الرئيس بري بأجوائنا, وكان رئيس المجلس مستمعاً أكثر مما كان متحدثاً, لكن التباين كان واضحاً بيننا وبينه, وبجميع الحالات فإن الزيارة كانت إيجابية لأن لا مقاطعة مع الرئيس بري.

بدوره, وصف عضو كتلة "المستقبل" النائب أحمد فتفت الزيارة في اتصال مع "السياسة" بأنها "كانت زيارة تواصل أولى, عبر فيها كل فريق عن هواجسه, وكانت تأكيدا على أهمية التواصل في المستقبل".

وأشار إلى أن الرئيس بري حاول أن يكون مستمعاً أكثر مما كان متحدثاً, وهو يسعى لإيجاد مخرج لكل الطروحات التي على ما يبدو ليست فيها مخارج يمكن الاعتماد عليها. 
وأضاف فتفت "حتى عندما يطرح مشروع الوزير فؤاد بطرس على أساس النسبية فسيكون أسوأ من المشروع الأرثوذكسي", معتبراً أن المعركة سياسية بامتياز, فإذا كانوا مصممين على فرض "الأرثوذكسي" بقوة الأعداد فليتحملوا النتائج, لأننا سنتصدى له بكل إمكاناتنا.

وأوضح أن "حزب الله" يقود هذه المعركة بهدف الحصول على مكاسب إضافية تمكنه من السيطرة سياسياً على البلد بعد أن نجح بالسيطرة عليه أمنياً. 

وأشار إلى أن "المعركة المقبلة تندرج تحت عنوان هل سيسمح لحزب الله بالسيطرة السياسية?", مضيفاً "للأسف بعض حلفائنا في 14 آذار ليسوا متنبهين لهذا الأمر لأنهم ضحوا بالستراتيجية من أجل التكتيك, لكن المسيحيين سيدفعون الثمن غالياً على المدى البعيد بعد أن يكتمل مشروع حزب الله بالسيطرة السياسية".

السياسة الكويتية 
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samedi 19 janvier 2013

Le pere Frans Bowen sur l'oeucumenisme en Terre Sainte

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JERUSALEM - A la veille de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens, le Père Frans Bouwen (Père Blanc) spécialiste des Eglises Orientales et du dialogue avec les Eglises chrétiennes d'Orient nous partage sa vision sur l'oecuménisme en Terre Sainte. 

1/ Pouvez-vous nous dresser un état des lieux de la question œcuménique en Terre Sainte ? 

L'œcuménisme est une réalité vivante, qui connaît ses hauts et ses bas comme toute personne ou toute organisation vivante. Il est donc très difficile d'en faire un « état de lieu » ou un « bilan ». Nous devons être reconnaissants en constatant que les relations entre les Églises de Jérusalem sont actuellement marquées par la fraternité et la spontanéité. Cela est vrai tant au niveau des évêques et patriarches qu'au niveau des fidèles. Plusieurs initiatives prises récemment en commun par des prêtres ou pasteurs et des laïcs prouvent quel'œcuménisme prend bien racine à la base. Cela est très important au milieu des nombreux changements qui sont en cours dans la région du Moyen-Orient. Nos chrétiens sont bien conscients que ce n'est qu'ensemble qu'ils pourront efficacement œuvrer pour leur avenir dans cette région et il est très encourageant de voir que, dans cet effort, ils sont fortement soutenus par de nombreux prêtres et évêques. Reste que beaucoup d'entre nous continuent à souhaiter et à espérer une plus grande collaboration œcuménique dans le domaine pastoral, tout en étant conscients des sérieux obstacles qui se dressent encore sur ce chemin.

2/ Les décisions du Synode pour le Moyen-Orient (octobre 2010) concernant le dialogue œcuménique commencent-elles à être appliquées ?
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Début décembre dernier une grande réunion des patriarches et évêques catholiques du Moyen-Orient s'est tenue à Beyrouth justement pour étudier et promouvoir la mise en pratique des grandes orientations du Synode spécial pour le Moyen-Orient, à la lumière de l'exhortation post-synodale Ecclesia in Medio Oriente, que le pape Benoît XVI a remise aux Églises de cette région lors de sa visite au Liban en septembre dernier. Ici à Jérusalem nous avons eu peu de nouvelles concernant les décisions concrètes qui ont été prises. D'ailleurs, en plus des décisions au niveau de l'ensemble du Moyen-Orient, il faudra aussi prévoir une application locale dans chaque pays, en raison des différences parfois grandes entre les situations. En attendant, tous, évêques, prêtres religieux et religieuses, et laïcs, sont invités à approfondir l'œcuménisme spirituel que le pape souligne fortement dans cette exhortation. Il serait très profitable que tous méditent le paragraphe 12 : " Sur la base des indications du Directoire œcuménique, les fidèles catholiques peuvent promouvoir l'œcuménisme spirituel dans les paroisses, les monastères et les couvents, dans les instituts scolaires et universitaires, et dans les séminaires. Les pasteurs auront soin d'habituer les fidèles à être des témoins de la communion dans tous les domaines de leur vie. Cette communion n'est certes pas une confusion. Le témoignage authentique demande la reconnaissance et le respect de l'autre, une disposition au dialogue en vérité, la patience comme une d 
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imension de l'amour, la simplicité et l'humilité de celui qui se reconnaît pécheur devant Dieu et le prochain, la capacité de pardon, de réconciliation et de purification de la mémoire, à un niveau personnel et communautaire."

3/ Les chrétiens de Terre Sainte s'apprêtent à fêter Pâques le même jour en se calant sur le calendrier julien. Est-ce un premier pas qui en appelle d'autres tout aussi concrets ? 

Depuis de longues années, les chrétiens de Terre Sainte demandent avec insistance une unification des dates de Pâques. Ce sont surtout les familles mixtes, catholiques et orthodoxes en particulier, qui ressentent concrètement les conséquences pratiques de la différence entre les dates occidentales et orientales qui peut parfais atteindre jusqu'à cinq semaines, comme c'est le cas cette année. Ne pas être capables de célébrer Pâques ensemble est aussi un contre-témoignage aux yeux de la majorité non chrétienne. Les paroisses catholiques, anglicanes et luthériennes de la région de Ramallah célèbrent d'ailleurs déjà de fait Pâques à la date orientale depuis une quinzaine d'années. On doit donc se réjouir de voir que la hiérarchie catholique a décidé de répondre favorablement aux attentes des fidèles et  de coordonner les initiatives. Il est trop tôt pour évaluer l'impact œcuménique de cette décision, d'autant plus que la hiérarchie grecque orthodoxe se montre très réticente sur ce point. Nous prions et espérons que l'expérience de cette année se passera le mieux possible, de sorte qu'une meilleure coordination œcuménique devienne réalisable dans un avenir prochain.

Source : LPJ.org (18 janvier 2013 –

Propos recueillis par Christophe Lafontaine)

    http://www.chretiensdorient.com/


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    Le Patriarche Twal: nous refusons la judaisation de Jerusalem


    البطريرك طوال: لا نقبل فكرة تهويد القدس ونعاني كمسيحيين فلسطينيين منها كذلك
    إميل أمين يحاور بطريرك القدس لطائفة اللاتين لزينيت (2)
    القدس, 18 يناير 2013 (زينيت) - ننشر في ما يلي القسم الثاني من المقابلة. يمكن مراجعة القسم الأول على هذا الرابط.
    * * *
    الملاحظة أن القضية الفلسطينية في العقدين الآخرين بدأت تكتسي بحلة دوجمائية، وباتت المسحة الفلسطينية المسيحية تغيب عنها بخلاف الستينات والسبعينات إلي أي مدى هذا صحيح؟
    الواقع أنه ليس في صالحنا أن نحوّل النزاع إلي نزاع ديني، أنه نزاع وطني قومي حقوقي إنساني، ونحن كمسيحيين في القدس نجد كل الاحترام من السلطة الفلسطينية، ومن أهلنا من مسلمي فلسطين، لكن الحقيقة أن الهجرة إلي الغرب أثرت بشكل واضح على الحضور المسيحي في القدس خاصة وفلسطين عامة بسبب الصعوبات القائمة هناك، ومع ذلك دائما يعلو  الصوت الفلسطيني المسيحي  مندداً بالمظالم والمغارم ودائما ما نتطلع لأن يكون لهذا الصوت العالي مردودا إيجابيا عربيا، ومقبولا بشكل إنساني غربيا.
    هل كانت زيارة البطريرك الروسي كيريل مؤخرًا لفلسطين  سياسية أم دينية؟
    نحن رحبنا به كزائر ديني، كأسقف وكرئيس ديني، ومعروف أن هناك توتر بين الكنيسة الارثوذكسية الروسية وبين اليونانية الأرثوذكسية، والروس لهم أملاك كثيرة في الناصرة والقدس ويهمهم تعزيز حضورهم هناك، وعندهم ورقة رابحة جداً وهي أن عدد الحجاج للأرض المقدسة هو أكبر عدد بين حجاج العالم، لكن عند الإسرائيليين واليونان الأرثوذكس غير محبوبين.
    البعض قال في العام الماضي أن موقف الفاتيكان في القدس قد تغير بما يعطي شرعية للاحتلال.. كيف تردون؟
    لمن لا يعلم المشكلة تتعلق بالضرائب على الكنائس والأديرة ودور العبادة والمؤسسات الدينية، فمن قبل لم نكن ندفع ضرائب سواء في زمن الأتراك، الأنجليز، الأردن، والآن إسرائيل،  تطالبنا بدفع الضرائب باعتبارها علامة من علامات السيادة على الأرض، ونحن مجبرون على الدفع لأن البديل هو حجز الحكومات الإسرائيلية على أموالنا في البنوك وأصابة كامل مؤسساتنا بالشلل التام، ولا تزال المباحثات حول هذا الأمر جارية بين إسرائيل والكرسي الرسولي منذ العام 1993.
    نحن نتمنى أن يزول الاحتلال وتبقى مصائرنا في أيدينا وسنكون أول من يحتفل بزوال هذا الاعتداء والاحتلال وحتى ذلك لا يعني التعايش ولو تحت القهر انك تبرر الاحتلال وعدم شرعيته.
    هل تقبلون بتهويد القدس الجاري على قدم وساق؟
    قطعا لا نقبل فكرة تهويد القدس، ونحن نشعر بهذه الخطوات الجارية من قبل إسرائيل، ونعاني كمسيحيين منها، فعلي سبيل المثال وفي إطار لم شمل العائلات، رفض نتانياهو طلب البابا بندكتوس الخاص بتجميع العائلات الفلسطينية المسيحية المشتتة بين فلسطين والأردن والقدس، وهذا يعني في ضمير إسرائيل أن المواطن المقدسي المسيحي، هو الذي يجب أن يرحل عن القدس لا أن يستقدم زوجته من رام الله أو جنين، القدس يجب أن تبقي مفتوحة لكل المؤمنين.
    عند أدني إشارة ضد اليهود في العالم تنطلق اتهامات العداء للسامية، لكن عند إهانة مقدسات مسيحية وتمزيق الإنجيل من قبل عضو في الكنيست يصمت العالم.. أليست هذه معالم إزدواج أخلاقي غربي قاتل؟
    قبل شهرين قام أحد المتطرفين الإسرائيلين بمحاولة حرق باب دير "اللطرون" للرهبان الكاثوليك "ترابيست" ووقتها رفضنا ذلك الفعل والفاتيكان أدان هذا العمل.
    وللموضوعية أقول أنني عندما ذهبت لزيارة أولئك الرهبان وتشجيعهم، وجدت عندهم طلابا يهود وبعض الحاخامات "المجدّدين"، وقد جاؤا ليحتجوا على محاولة الاعتداء، والطلاب بدأوا بتنظيف الباب، وراوا أن ذلك الأثم ليس يهوديا إلى أخر الكلام الطيب. لكن من جهتي يظل عندي سؤال ـ لاسيما وأن هذه ليست هي المرة الأولي التى تحدث فيها مثل هذه الاعتداءات-  من ربى هؤلاء المتطرفين على هذا النحو؟ من أعطاهم الحرية لكي يقوموا بمثل تلك الأعمال العدوانية؟ السؤال جذري بشكل رئيسي، حتى ولو قال نتانياهو  أن هذه جريمة ويجب أن نحاسب من قام بها، والواقع أننا لم نر أبداً حسابا لمثل هذه الاعتداءات.
    أما كارثة من حرق الأنجيل وامتهانه فإنها تتمثل في أنه عضو بالكنيست وجزء من الحكومة الإسرائيلية الحالية، ولهذا يعن لنا التساؤل من جديد كيف لنا أن نتعايش مع حكومة على هذا النحو؟
    نسمع كلاما كثيرا عن محاولات جارية لهدم الأقصى وبناء هيكل إسرائيل الجديد مكانه.. هل هذا الحديث له علاقة ما بالمسيحية؟
    لا علاقة أطلاقا، بعض المتطرفين اليمينيين فقط يمكن أن يفكروا في قراءات مغالية على هذا النحو، لكن مسيحيا لا عقيدة ولا تقليد يقول بذلك، وأعتقد أن أي تهور من أي جانب في هذا السياق سيؤدي حتما إلي حريق عالمي ديني لا يمكن لأحد أن يطفئه. نحن في القدس نمثل كنيسة الجلجلة ولنا دور وشهادة وتضحية نتحرك ونفكر ونكرز ونصلي ونمسك بشعلة الإيمان لكل البشرية.

    Le patriarche copte catholique confirmé par Benoît XVI

    Selon le droit canon oriental

    ROME, 18 janvier 2013 (Zenit.org) - Benoît XVI a accordé la "communion ecclésiastique" au patriarche Ibrahim Isaac Sidrak, élu patriarche d'Alexandrie des coptes le 15 janvier dernier, par le synode de son Eglise (cf. Zenit du 16 janvier 2013).

    Cette confirmation par le pape est en effet requise selon les dispositions du canon 76 § 2 du Code de droit canonique des Eglises orientales.

    L'Assemblée des ordinaires catholiques de Terre Sainte (AOCTS) a adressé ses félicitations au nouveau patriarche, ce 18 janvier : « La presse internationale vous a qualifié de « jeune patriarche ». Nous sommes sûrs que, grâce à cette 'jeunesse', vous allez être un point de référence au sein du Conseil des patriarches catholiques d'Orient et du Conseil oecuménique des Eglises, et pour l'Eglise d'Egypte », peut-on lire dans le message.

    Exprimant leur proximité en leur encouragement pour « un dialogue œcuménique fructueux » et « les défis nés de la progressive islamisation de l'Egypte », ils lui souhaitent « d'être un Pasteur selon le cœur du Christ, par votre préparation intellectuelle, par votre proximité d'avec les prêtres, par votre dynamisme pastoral et social attentif aux plus défavorisés, aux isolés et aux moralement pauvres