Raï prône un « printemps chrétien » qui contribuerait au printemps arabe
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" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
L'histoire de Khouloud Succariyeh et de Nidal Darwiche, « mariés civilement » au Liban le 10 novembre 2012, qui a fait du bruit – sur le Web, comme dans les salons –, aurait pu, comme d'autres histoires qui l'ont précédée, s'éteindre sans laisser de trace. Car dans un pays où les problèmes sociaux, financiers, sécuritaires et politiques ne manquent pas, il est difficile de s'attarder sur un sujet aussi épineux qui divise aussi bien la population que la classe politique. Et pourtant... Une simple photo vient de bouleverser la donne, relançant en grande pompe le débat sur le mariage civil au Liban, même dans les plus hautes sphères du pouvoir.
Inaugurant dimanche 20 janvier au matin un nouveau centre socio-culturel chaldéen dans sa ville de Kirkouk, au nord de l'Irak, Mgr Louis Sako s'est vigoureusement élevé contre la recrudescence des attentats-suicides
Il alerte aussi sur la situation « misérable » des réfugiés syriens, confrontés à un hiver particulièrement rude
« Assez, assez, assez ». C'est par ces mots que Mgr Louis Sako, évêque de Kirkouk (ville pétrolifère du Nord de l'Irak, réclamée à la fois par le gouvernement central de Bagdad et les autorités du Kurdistan irakien autonome) a inauguré dimanche 20 janvier 2013 un tout nouveau Centre socio-culturel. Destiné à l'organisation de rencontres et de congrès, ce lieu vise à accueillir « toutes les activités de l'évêché en faveur de la coexistence harmonieuse » des différentes communautés composant la province.
Bâti dans un complexe protégé incluant un jardin d'enfant, un centre sportif et une toute nouvelle école primaire chrétienne, le centre doit accueillir, dans une dizaine de jours, une première conférence sur le thème de « La coexistence pacifique entre les différentes composantes de la ville de Kirkouk ».
Devant le gouverneur et l'ensemble des responsables de la province, devant le clergé chrétien et musulman (chiite et sunnite), et alors qu'un nouvel attentat-suicide en pleine rue avait causé la mort mercredi 16 janvier de 30 personnes et en avait blessé 185 autres, Mgr Louis Sako s'est insurgé contre « ce sang versé, ces gens qui pleurent, ces morts innocents… » « On ne voit pas l'horizon », reconnaît-il, visiblement éprouvé par ce regain de violences.
Dimanche après-midi, il s'est rendu pour une visite de condoléances chez la famille d'un chrétien décédé dans cette attaque, auprès de sa veuve et de ses deux enfants de 10 et 7 ans. Jeudi, à la mosquée chiite, il avait assisté à une veillée organisée en mémoire de deux autres victimes. « Jusqu'à quand devrons-nous attendre ? Quand le Seigneur nous donnera-t-il la paix ? », a-t-il volontairement questionné l'imam.
Dimanche, durant la cérémonie d'inauguration du centre, la chorale chaldéenne a entonné l'hymne national, suivis de trois chants « para-liturgiques » en faveur de la paix. « Les gens ont été touchés par cette spiritualité. Ils me disent : vous les chrétiens, vous êtes autre chose », a reconnu Mgr Sako, qui appelle volontiers ses fidèles à être ce « ferment », ce « sel de la terre » cités par les Évangiles.
« Il faudrait qu'eux aussi fassent pareil. Le problème est qu'ils ne bougent pas mais attendent toujours que nous prenions l'initiative. Depuis trois semaines, au lieu de dialoguer, de collaborer entre eux pour le bien du pays, ils restent chez eux, écrasés ».
À ses yeux, les violences récentes ne sont pas liées aux tensions intra-communautaires à Kirkouk même – « toute la famille de Kirkouk était là » – mais plutôt aux tensions entre le gouvernement central et le Kurdistan irakien, et aux tensions très fortes actuelles entre sunnites et chiites. « Aux musulmans que je vois, je demande : 'quels sont ces musulmans capables de tels actes ?' Eux aussi en ont assez de ce terrorisme ». Les politiques occidentales « qui ne regardent toujours qu'une moitié du problème, qui n'ont pas de vision globale », portent elles aussi leur part de responsabilité, selon lui.
Inlassable défenseur du dialogue, Mgr Louis Sako doit reconnaître que beaucoup, en Irak, mais aussi en Égypte, en Syrie, « sont découragés ». « La situation des réfugiés syriens est misérable, surtout avec cet hiver très froid. Pourquoi sont-ils obligés de quitter leurs maisons, leur travail leur famille ? Sans doute y a-t-il une lueur à la fin, mais comment la voir ? » Lui refuse toutefois de baisser les bras. « Quand on me demande 'Jusqu'à quand essayer ?, je réponds 'jusqu'au bout'».
En décembre, il avait invité le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, en visite en Irak, à venir à Kirkouk et notamment à s'exprimer dans la grande mosquée de la ville, située en face de l'évêché.
« Nous ne le savions pas mais tous nos discours étaient retransmis dans la rue, via les haut-parleurs du minaret », raconte Mgr Sako. « Le cardinal Sandri a redit qu'ensemble, chrétiens et musulmans, devaient être artisans de paix, que le pape leur demandait de faire le bien de leurs concitoyens ».
Lundi 21 janvier, l'Église chaldéenne entame les trois jours du jeûne de Ninive, une sorte de « grand Carême national », selon la formule de Mgr Sako. Les Chaldéens vont prier pour la paix, la stabilité du pays, mais aussi pour le synode de leur Église qui doit s'ouvrir à Rome le 28 janvier et qui verra l'élection d'un nouveau patriarche. « Nous avons besoin d'un chef qui nous aide à voir l'avenir, et qui rapproche les gens entre eux », estime l'évêque de Kirkouk.
"Au cours de trois enquêtes réalisées par l'IRC au Liban et en Jordanie, des Syriens ont cité le viol comme raison principale de leur fuite du pays avec leur famille", a indiqué l'ONG dans son rapport. En lire plus sur ce rapport.
Au cours du jihâd, la femme de l'ennemi fait partie du butin. A ce titre, le musulman dispose de son corps une fois qu'il l'a réduit en esclavage. Le rite malékite, officiel au Maroc et en Algérie, choisi par l'Institut de théologie de la Grande mosquée de Paris, se base sur un ouvrage fondamental : Al-Muwatta' "synthèse pratique de l'enseignement islamique" de Abdu-llah Mâlik, jurisconsulte médinois du septième siècle appelé communément, excusez du peu, "l'imam des imams". Al-Muwatta' est tellement populaire chez les musulmans qu'il s'en vend à la Fnac et au Virgin Mégastore, ainsi qu'à la "librairie-boutique" de l'Institut du Monde Arabe. Voici ce qu'on peut y lire à la page 450 de la traduction de Muhammad Diakho des éditions Albouraq :
(1262) 95- « Ibn Muhayriz a rapporté : « j'entrai à la mosquée et à la vue de Abû Sa'îd al-Khudrî, je m'assis près de lui et je lui demandai au sujet de l'éjaculation en dehors de l'utérus. Il me répondit : « Nous quittâmes Médineavec Mahomet dans une expédition contre les Banû al-Muçtaleq. Nous prîmes pour captives les meilleures femmes arabes. Comme nous les désirions, et que nous souffrions de notre célibat, nous avions voulu avancer des rançons en échange des captives, puis de cohabiter avec elles en éjaculant en dehors de l'utérus. Alors, nous nous dîmes : « Ferons nous cela sans le demander à Mahomet qui est parmi nous ? » En le lui demandant il répondit : « Il n'y a pas de mal à faire cela » »
Le lundi 17 décembre 2007, Rima Elkoury, journaliste canadienne au magazine
La Presse, dans un article intitulé Du voile et du viol
s'étranglait de ce qu'on enseigne dans les « centres culturels musulmans »:
"
Mets un voile, sinon tu pourrais être violée. C'est ce que l'on recevait comme message jusqu'à tout récemment sur le site Internet du Centre communautaire musulman de Montréal, sous une rubrique visant à informer l'internaute non voilée des supposés dangers liés à sa condition"
Le successeur du patriarche Antonios Naguib a été élu mercredi 16 janvier par un synode réuni au Caire. Une décision qui doit être validée par Rome dans les prochains jours.
La crise syrienne, qui perdure, pousse certaines personnes à enlever des individus, supposés plus aisés, en vue de
demander de l'argent en échange de la liberté.
Cette pratique qui augmente tous les jours inquiète les familles, les amis , la paroisse et la population civile, restée loin des violences.
Une peur de sortir seul de chez soi pour aller au travail, à l'école, à l'église, s'installe. ….
Ces personnes, une fois qu'elles sont libérées, se réfugient dans le silence. Nous avons pu recueillir quelques discrets témoignages
Depuis l'élection du nouveau patriarche copte-orthodoxe Tawadros II, les Églises chrétiennes en Égypte se rapprochent. Intronisé le 18 novembre dernier à la cathédrale Saint-Marc du Caire, le 118e successeur de saint Marc sur le trône d'Alexandrie fait en effet montre d'une grande sensibilité œcuménique, dans un moment où la société égyptienne est sous tension en raison de la pression islamiste.
La Cardinal Sandri, Préfet de la Congrégation pour les églises orientales, s'est rendu en Egypte du 6 au 11 Janvier 2013. A cette occasion il a manifesté la sollicitude de l'Eglise pour les peuples d'Egypte et de tout le Moyen-Orient, plaidant pour la liberté religieuse et pour la fin de l'hémorragie des chrétiens dans cette région.
Début décembre, à l'initiative des députés Véronique Besse et Lionnel Luca, 136 parlementaires français ont lancé un appel pour la protection des chrétiens d'Orient.
L'objectif de celui-ci est de « demander au Gouvernement d'agir avec fermeté et détermination auprès des instances internationales afin de protéger les chrétiens d'Orient. »
Les Patriarches et les Evêques de l'Orient ont tenu leur IIème Congrès à Béthanie-Harissa, Liban, entre le 3 et 5 Décembre 2012 pour étudier l'Exhortation Apostolique délivrée suite au Synode du Moyen Orient sous le thème: « L'Eglise au Moyen Orient, communion et témoignage ». Ils ont délivré une conclusion des travaux de leur congrès relative à la mise en application des directives de cette Exhortation concernant la communion et le témoignage avec des décisions et des recommandations.
Ils ont adressé l'appel suivant :
Mgr Jean-Paul Gobel, était, depuis 2007, nonce apostolique en Iran: il est spécialiste des missions délicates.
Une délégation d'évêques catholiques occidentaux s'est envolée pour la Terre Sainte ce samedi 5 janvier.
Mgr Marroun Lahham, vicaire patriarcal pour la Jordanie, a donné une interview à Radio Vatican à propos des réfugiés syriens et irakiens en Jordanie.
Les différents conflits internationaux, notamment au Moyen-Orient, entrainent de nombreux déplacements de populations.
Chaque année une « Journée Mondiale » est consacrée aux migrants et aux réfugiés.
La prochaine aura lieu le 13 janvier 2013.
Confrontés à l'instabilité régionale, aux conflits et aux révoltes, les primats des différentes Églises chrétiennes orientales ont la tâche délicate de redonner espoir à des communautés tentées par l'exil ou le repli.
En Syrie, pour les déplacés, la situation humanitaire est dramatique.
Une catastrophe humanitaire touche les déplacés syriens, dénonce Mgr Behnan Hindo : il lance un appel à l'Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'agriculture (FAO), ayant son siège à Rome.
« déyim déyim », le Christ « en permanence, en permanence » , ainsi se saluent les chrétiens d'Orient le jour du baptême du Christ.
Le président égyptien, Mohamed Morsi, a tenu son pari de faire passer un projet controversé de Constitution mais son pouvoir reste mis à l'épreuve.
L'unité des chrétiens au Moyen-Orient est un témoignage du « message d'amour, de paix et de réconciliation de l'Evangile », écrit Benoît XVI au nouveau patriarche gréco-orthodoxe.
« Heureux les artisans de paix » est le titre du message de Benoît XVI pour la XLVI Journée mondiale de la paix qui aura lieu le 1er janvier 2013.
Le cardinal Sandri, en visite pour la première fois en Irak pour la consécration de la cathédrale syriaque de Bagdad refaîte après l'attentat du 31 octobre 2010, est allé au nord du pays. Il a rencontré des officiels musulmans et s'est rendu dans une mosquée.
Comme il est de tradition avant Noël, le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal s'est rendu dans la paroisse de la Sainte Famille à Gaza pour le 3ème dimanche de l'Avent qui démarre les vacances de Noël pour les fidèles. Durant trois jours, l'équipe de la communication du Patriarcat latin a rencontré les paroissiens dans l'attente de cette visite. Reportage.
Dans leurs vœux de Noël, les religieuses de l'hôpital Saint-Louis d'Alep témoignent de la vie quotidienne. Elles sont déterminées à poursuivre leur mission jusqu'au bout et gardent l'espérance.
Le Cardinal Emmanuel III Delly renonce à la charge de patriarche de Babylone des Chaldéens. Il était à la tête de la plus grande communauté chrétienne d'Irak depuis 9 ans. .
Au cours de l'histoire, certaines Eglises d'Orient sont entrées dans le giron de Rome. Elles ont toutefois conservé certains de leurs rites. A bien des égards, les chrétiens du Liban, les maronites, font fugure d'exception.
56% en faveur, 43, 5 % contre. Ce sont-là les résultats partiels du premier tour du référendum constitutionnel que la presse égyptienne – et les Frères Musulmans – ont communiqué relativement aux premières dix provinces égyptiennes appelées au vote samedi 15 décembre dernier.
Istanbul est une mégalopole de plus de 10 millions d'habitants qui s'étend sur les deux rives du Bosphore, en Europe et en Asie. Sur la carte des migrations, la Turquie est le passage obligé pour des milliers de réfugiés du continent euroasiatique et d'Afrique.
Jean Yazigi, métropolite d'Europe occidentale, qui siégeait à Paris, a été élu pour succéder à Ignace IV comme patriarche orthodoxe d'Antioche.
Elu au Siège Patriarcal d'Alexandrie des Coptes
ROME, 19 janvier 2013 (Zenit.org) - Lettre de Benoît XVI au nouveau patriarche:
A Sa Béatitude
Ibrahim Isaac Sidrak
Patriarche d'Alexandrie des Coptes
L'élection de Votre Béatitude au Siège Patriarcal d'Alexandrie des Coptes est un événement important pour l'Eglise entière et Je reçois votre demande de communion ecclésiastique avec joie, en rendant grâce à Dieu, Tout-Puissant.
Je vous adresse mes chaleureuses félicitations, avec ma fervente prière qui s'élève vers le Christ pour qu'Il vous accompagne dans l'accomplissement de cette nouvelle charge.
De grand cœur, J'accueille votre demande de communion ecclésiastique, que Je vous accorde conformément à l'usage et au vœu de l'Eglise Catholique. Je suis certain, Béatitude, qu'avec la force du Christ, Vainqueur du mal et de la mort par Sa Résurrection, et avec la collaboration des Pères de votre Synode patriarcal, en communion avec le Collège épiscopal, vous aurez l'ardeur pour guider l'Eglise Copte. Illuminée par la prédication de l'Evangéliste Saint Marc et accompagnée par son cortège de saints, au premier rang Saint Antoine, Elle pourra aller à la rencontre de son Epoux, notre Sauveur.
Puisse le Seigneur vous assister dans votre ministère de "Père et de Chef" pour proclamer la Parole de Dieu, afin qu'Elle soit vécue et célébrée, avec piété selon les antiques traditions spirituelles et liturgiques de l'Eglise Copte! Que tous vos fidèles trouvent consolation dans la paternelle sollicitude de leur nouveau Patriarche!
Je vous adresse Béatitude, mes très fraternelles salutations ainsi qu'à votre vénéré prédécesseur, S.B. le Card. Antonios Naguib, comme aux membres du Synode, et vous donne la Bénédiction Apostolique que J'étends volontiers aux Evêques, aux prêtres, aux religieux, aux religieuses et aux fidèles de toute l'Eglise Patriarcale.
Du Vatican, 18 janvier 2013
BENEDICTUS PP XVI
[Texte original: Français]
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a dénoncé samedi une semaine particulièrement sanglante pour les enfants en syrie, marquée par la mort de dizaines d'entre eux.
"Une série d'informations en provenance de Syrie cette semaine souligne le terrible prix que les enfants payent" dans le conflit qui ravage depuis 22 mois le pays faisant, selon l'ONU, plus de 60.000 morts, a déclaré Maria Calivis, directrice régional de l'Unicef pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.
"L'Unicef condamne ces incidents dans les termes les plus forts et appelle une nouvelle fois toutes les parties à s'assurer que les civils -et les enfants en particulier- sont épargnés par les effets du conflit", a-t-elle poursuivi, citée par un communiqué de l'agence onusienne.
Chaque jour cette semaine, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a fait état d'enfants tués. Lundi a été une journée particulièrement sanglante avec 31 enfants ayant trouvé la mort à travers le pays.
Mardi, régime et rébellion se sont renvoyés la responsabilité d'un bombardement sur l'université d'Alep (nord) qui a fait 87 morts, selon l'OSDH, dont de nombreux étudiants.
Le même jour, une centaine de civils, dont des femmes et des enfants, étaient tués lors d'un assaut de l'armée près de Homs, dans le centre du pays.
Jeudi, au moins sept fillettes étaient tuées par un raid aérien au sud de damas.
L'OSDH, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins, a identifié et recensé au moins 3.538 enfants tués depuis le début de la révolte contre le régime de Bachar el-Assad en mars 2011.
Le Caire expulse des Syriens"L'Egypte a le droit d'arrêter temporairement des individus ou d'enquêter si leurs papiers d'identité semblent suspects, mais en aucun cas celui de les renvoyer en Syrie", a déclaré Bill Frelick, directeur du programme sur les réfugiés à HRW. "Alors que la Syrie traverse une tragédie et un lourd conflit, nous appelons l'Egypte et tous les pays à n'expulser aucun résident syrien, dont les Palestiniens, vers la syrie", a-t-il ajouté.
"L'Egypte est tenue par la loi internationale de ne renvoyer aucune personne, quel que que soit son statut, dans un endroit où elle pourrait être persécutée", a-t-il ajouté.
Les responsables de l'aéroport du Caire ont expulsé deux Syriens vers Damas le 13 janvier alors qu'ils étaient tous deux arrivés la veille avec des passeports valides, selon l'ONG de défense des droits de l'Homme.
HRW souligne que l'Egypte a jusqu'ici accueilli plus de 13.000 réfugiés syriens, mais l'ONG se dit désormais inquiète à la lumière des récentes expulsions.
(Reportage : Liban : Désespérés, les Syriens n'écoutent plus que les astres...)
Pas de répit dans les violences...
Sur le terrain, l'aviation syrienne bombardait samedi Damas et sa périphérie faisant des blessés et des destructions, alors que des renforts militaires se dirigeaient vers Daraya, au sud-ouest de la capitale, rapporte l'OSDH.
L'ONG a fait état de raids aériens sur le quartier de Jobar, dans l'est de Damas, qui ont fait des blessés et détruit des maisons.
Des roquettes se sont abattues sur Daraya, fief rebelle où sont massées d'importantes troupes qui tentent d'en prendre le contrôle depuis des semaines, et de nouveaux renforts se dirigeaient vers cette ville en proie aux combats, précise l'ONG. L'aviation a également bombardé la Ghouta orientale, une région de vergers qui borde la capitale, y faisant trois morts, selon l'OSDH.
L'artillerie et les avions de combat pilonnaient également les régions de Deraa (sud) et de Homs (centre), alors que des combats se poursuivaient dans les provinces de Deir Ezzor (est) et d'Alep (nord) où deux rebelles ont péri.
Dans la province d'Idleb (nord-ouest), de violents combats opposaient soldats et rebelles sur la route internationale "pour couper le passage aux renforts militaires en direction des bases militaires de Wadi Deif et Hamidiyé", dernières bases aux mains du régime dans le secteur.
Dans le nord-est kurde du pays, le Conseil national kurde en a appelé dans un communiqué à l'opposition syrienne pour mettre un terme aux combats entre combattants rebelles et kurdes qui durent depuis quatre jours à Rass al-Aïn.
"Nous appelons la Coalition, le Conseil national syrien et l'Armée syrienne libre à faire pression sur ces combattants pour mettre fin à cette guerre criminelle qui entache les principes et les objectifs de la révolution", affirme le communiqué.Ce Conseil regroupe une douzaine de partis traditionnels kurdes syriens et une émanation du Parti de l'Union démocratique kurde (PYD), la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes de Turquie). Les rebelles accusent le PYD de faire le jeu du régime de Bachar el-Assad, dont les troupes se sont retirées sans résistance de plusieurs régions kurdes.
Un premier bilan provisoire de l'OSDH fait état de 13 morts à travers la Syrie samedi. Vendredi, 149 personnes, dont 103 civils, avaient été tuées à travers le pays, 67 d'entre elles avaient péri à damas et dans sa périphérie, selon l'OSDH.
Une arme chimique utilisée à Homs?
Par ailleurs, plusieurs sources au sein de services de renseignements occidentaux ont indiqué au quotidien français "Le Monde" qu'une arme chimique a été employée par le régime syrien contre des opposants, le 23 décembre 2012, à Homs. Ces faits embarrassent les pays occidentaux qui avaient menacé Damas d'intervention en cas d'usage d'armes chimiques.
Damas a de son côté protesté auprès du Conseil de sécurité de l'ONU contre la pétition de 58 pays réclamant la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes commis en Syrie, a rapporté l'agence officielle syrienne Sana.
Dans un message adressé au président du Conseil de sécurité, le ministère syrien des Affaires étrangères affirme que "le gouvernement regrette l'insistance de ces pays à suivre une fausse approche (du problème) refusant de reconnaître le devoir de l'Etat syrien de protéger son peuple du terrorisme imposé par l'étranger".
(Lire aussi: Armes chimiques syriennes : Israël s'inquiète d'un transfert, Washington minimise un rapport)
Depuis le début en mars 2011 d'une révolte populaire qui s'est transformée en une guerre civile sanglante, le régime de Bachar el-Assad dit faire face à des "groupes terroristes" armés et financés par l'étranger.
Le message souligne que "les groupes terroristes armés sont financés, entraînés par certains Etats qui ont signé la pétition, où ils trouvent également refuge".
Cette initiative "prouve une fois de plus que ces pays signataires du message pratiquent la duperie et la (politique) de deux poids deux mesures en traitant avec la crise en Syrie et les lois des droits de l'Homme".
"Alors qu'ils expriment leur inquiétude au sujet du peuple syrien et des droits humains, ces pays ignorent dans le même temps le soutien politique, médiatique, logistique et militaire que les gangs armés reçoivent".
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Les déplacés syriens, un dossier qui s'installe dans la durée, l'éclairage de Scarlett Haddad
Envoyé de mon iPad jtk1/ Pouvez-vous nous dresser un état des lieux de la question œcuménique en Terre Sainte ?
L'œcuménisme est une réalité vivante, qui connaît ses hauts et ses bas comme toute personne ou toute organisation vivante. Il est donc très difficile d'en faire un « état de lieu » ou un « bilan ». Nous devons être reconnaissants en constatant que les relations entre les Églises de Jérusalem sont actuellement marquées par la fraternité et la spontanéité. Cela est vrai tant au niveau des évêques et patriarches qu'au niveau des fidèles. Plusieurs initiatives prises récemment en commun par des prêtres ou pasteurs et des laïcs prouvent quel'œcuménisme prend bien racine à la base. Cela est très important au milieu des nombreux changements qui sont en cours dans la région du Moyen-Orient. Nos chrétiens sont bien conscients que ce n'est qu'ensemble qu'ils pourront efficacement œuvrer pour leur avenir dans cette région et il est très encourageant de voir que, dans cet effort, ils sont fortement soutenus par de nombreux prêtres et évêques. Reste que beaucoup d'entre nous continuent à souhaiter et à espérer une plus grande collaboration œcuménique dans le domaine pastoral, tout en étant conscients des sérieux obstacles qui se dressent encore sur ce chemin.
3/ Les chrétiens de Terre Sainte s'apprêtent à fêter Pâques le même jour en se calant sur le calendrier julien. Est-ce un premier pas qui en appelle d'autres tout aussi concrets ?
Depuis de longues années, les chrétiens de Terre Sainte demandent avec insistance une unification des dates de Pâques. Ce sont surtout les familles mixtes, catholiques et orthodoxes en particulier, qui ressentent concrètement les conséquences pratiques de la différence entre les dates occidentales et orientales qui peut parfais atteindre jusqu'à cinq semaines, comme c'est le cas cette année. Ne pas être capables de célébrer Pâques ensemble est aussi un contre-témoignage aux yeux de la majorité non chrétienne. Les paroisses catholiques, anglicanes et luthériennes de la région de Ramallah célèbrent d'ailleurs déjà de fait Pâques à la date orientale depuis une quinzaine d'années. On doit donc se réjouir de voir que la hiérarchie catholique a décidé de répondre favorablement aux attentes des fidèles et de coordonner les initiatives. Il est trop tôt pour évaluer l'impact œcuménique de cette décision, d'autant plus que la hiérarchie grecque orthodoxe se montre très réticente sur ce point. Nous prions et espérons que l'expérience de cette année se passera le mieux possible, de sorte qu'une meilleure coordination œcuménique devienne réalisable dans un avenir prochain.
Source : LPJ.org (18 janvier 2013 –
Propos recueillis par Christophe Lafontaine)
البطريرك طوال: لا نقبل فكرة تهويد القدس ونعاني كمسيحيين فلسطينيين منها كذلك
إميل أمين يحاور بطريرك القدس لطائفة اللاتين لزينيت (2)
القدس, 18 يناير 2013 (زينيت) - ننشر في ما يلي القسم الثاني من المقابلة. يمكن مراجعة القسم الأول على هذا الرابط.
* * *
الملاحظة أن القضية الفلسطينية في العقدين الآخرين بدأت تكتسي بحلة دوجمائية، وباتت المسحة الفلسطينية المسيحية تغيب عنها بخلاف الستينات والسبعينات إلي أي مدى هذا صحيح؟
الواقع أنه ليس في صالحنا أن نحوّل النزاع إلي نزاع ديني، أنه نزاع وطني قومي حقوقي إنساني، ونحن كمسيحيين في القدس نجد كل الاحترام من السلطة الفلسطينية، ومن أهلنا من مسلمي فلسطين، لكن الحقيقة أن الهجرة إلي الغرب أثرت بشكل واضح على الحضور المسيحي في القدس خاصة وفلسطين عامة بسبب الصعوبات القائمة هناك، ومع ذلك دائما يعلو الصوت الفلسطيني المسيحي مندداً بالمظالم والمغارم ودائما ما نتطلع لأن يكون لهذا الصوت العالي مردودا إيجابيا عربيا، ومقبولا بشكل إنساني غربيا.
هل كانت زيارة البطريرك الروسي كيريل مؤخرًا لفلسطين سياسية أم دينية؟
نحن رحبنا به كزائر ديني، كأسقف وكرئيس ديني، ومعروف أن هناك توتر بين الكنيسة الارثوذكسية الروسية وبين اليونانية الأرثوذكسية، والروس لهم أملاك كثيرة في الناصرة والقدس ويهمهم تعزيز حضورهم هناك، وعندهم ورقة رابحة جداً وهي أن عدد الحجاج للأرض المقدسة هو أكبر عدد بين حجاج العالم، لكن عند الإسرائيليين واليونان الأرثوذكس غير محبوبين.
البعض قال في العام الماضي أن موقف الفاتيكان في القدس قد تغير بما يعطي شرعية للاحتلال.. كيف تردون؟
لمن لا يعلم المشكلة تتعلق بالضرائب على الكنائس والأديرة ودور العبادة والمؤسسات الدينية، فمن قبل لم نكن ندفع ضرائب سواء في زمن الأتراك، الأنجليز، الأردن، والآن إسرائيل، تطالبنا بدفع الضرائب باعتبارها علامة من علامات السيادة على الأرض، ونحن مجبرون على الدفع لأن البديل هو حجز الحكومات الإسرائيلية على أموالنا في البنوك وأصابة كامل مؤسساتنا بالشلل التام، ولا تزال المباحثات حول هذا الأمر جارية بين إسرائيل والكرسي الرسولي منذ العام 1993.
نحن نتمنى أن يزول الاحتلال وتبقى مصائرنا في أيدينا وسنكون أول من يحتفل بزوال هذا الاعتداء والاحتلال وحتى ذلك لا يعني التعايش ولو تحت القهر انك تبرر الاحتلال وعدم شرعيته.
هل تقبلون بتهويد القدس الجاري على قدم وساق؟
قطعا لا نقبل فكرة تهويد القدس، ونحن نشعر بهذه الخطوات الجارية من قبل إسرائيل، ونعاني كمسيحيين منها، فعلي سبيل المثال وفي إطار لم شمل العائلات، رفض نتانياهو طلب البابا بندكتوس الخاص بتجميع العائلات الفلسطينية المسيحية المشتتة بين فلسطين والأردن والقدس، وهذا يعني في ضمير إسرائيل أن المواطن المقدسي المسيحي، هو الذي يجب أن يرحل عن القدس لا أن يستقدم زوجته من رام الله أو جنين، القدس يجب أن تبقي مفتوحة لكل المؤمنين.
عند أدني إشارة ضد اليهود في العالم تنطلق اتهامات العداء للسامية، لكن عند إهانة مقدسات مسيحية وتمزيق الإنجيل من قبل عضو في الكنيست يصمت العالم.. أليست هذه معالم إزدواج أخلاقي غربي قاتل؟
قبل شهرين قام أحد المتطرفين الإسرائيلين بمحاولة حرق باب دير "اللطرون" للرهبان الكاثوليك "ترابيست" ووقتها رفضنا ذلك الفعل والفاتيكان أدان هذا العمل.
وللموضوعية أقول أنني عندما ذهبت لزيارة أولئك الرهبان وتشجيعهم، وجدت عندهم طلابا يهود وبعض الحاخامات "المجدّدين"، وقد جاؤا ليحتجوا على محاولة الاعتداء، والطلاب بدأوا بتنظيف الباب، وراوا أن ذلك الأثم ليس يهوديا إلى أخر الكلام الطيب. لكن من جهتي يظل عندي سؤال ـ لاسيما وأن هذه ليست هي المرة الأولي التى تحدث فيها مثل هذه الاعتداءات- من ربى هؤلاء المتطرفين على هذا النحو؟ من أعطاهم الحرية لكي يقوموا بمثل تلك الأعمال العدوانية؟ السؤال جذري بشكل رئيسي، حتى ولو قال نتانياهو أن هذه جريمة ويجب أن نحاسب من قام بها، والواقع أننا لم نر أبداً حسابا لمثل هذه الاعتداءات.
أما كارثة من حرق الأنجيل وامتهانه فإنها تتمثل في أنه عضو بالكنيست وجزء من الحكومة الإسرائيلية الحالية، ولهذا يعن لنا التساؤل من جديد كيف لنا أن نتعايش مع حكومة على هذا النحو؟
نسمع كلاما كثيرا عن محاولات جارية لهدم الأقصى وبناء هيكل إسرائيل الجديد مكانه.. هل هذا الحديث له علاقة ما بالمسيحية؟
لا علاقة أطلاقا، بعض المتطرفين اليمينيين فقط يمكن أن يفكروا في قراءات مغالية على هذا النحو، لكن مسيحيا لا عقيدة ولا تقليد يقول بذلك، وأعتقد أن أي تهور من أي جانب في هذا السياق سيؤدي حتما إلي حريق عالمي ديني لا يمكن لأحد أن يطفئه. نحن في القدس نمثل كنيسة الجلجلة ولنا دور وشهادة وتضحية نتحرك ونفكر ونكرز ونصلي ونمسك بشعلة الإيمان لكل البشرية.
Selon le droit canon oriental
ROME, 18 janvier 2013 (Zenit.org) - Benoît XVI a accordé la "communion ecclésiastique" au patriarche Ibrahim Isaac Sidrak, élu patriarche d'Alexandrie des coptes le 15 janvier dernier, par le synode de son Eglise (cf. Zenit du 16 janvier 2013).
Cette confirmation par le pape est en effet requise selon les dispositions du canon 76 § 2 du Code de droit canonique des Eglises orientales.
L'Assemblée des ordinaires catholiques de Terre Sainte (AOCTS) a adressé ses félicitations au nouveau patriarche, ce 18 janvier : « La presse internationale vous a qualifié de « jeune patriarche ». Nous sommes sûrs que, grâce à cette 'jeunesse', vous allez être un point de référence au sein du Conseil des patriarches catholiques d'Orient et du Conseil oecuménique des Eglises, et pour l'Eglise d'Egypte », peut-on lire dans le message.
Exprimant leur proximité en leur encouragement pour « un dialogue œcuménique fructueux » et « les défis nés de la progressive islamisation de l'Egypte », ils lui souhaitent « d'être un Pasteur selon le cœur du Christ, par votre préparation intellectuelle, par votre proximité d'avec les prêtres, par votre dynamisme pastoral et social attentif aux plus défavorisés, aux isolés et aux moralement pauvres