Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

dimanche 20 janvier 2013

Syrie : l'Unicef dénonce "le prix terrible payé par les enfants..." | À La Une | L'Orient-Le Jour

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Syrie : l'Unicef dénonce "le prix terrible payé par les enfants..." | À La Une | L'Orient-Le Jour

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a dénoncé samedi une semaine particulièrement sanglante pour les enfants en syrie, marquée par la mort de dizaines d'entre eux.

 "Une série d'informations en provenance de Syrie cette semaine souligne le terrible prix que les enfants payent" dans le conflit qui ravage depuis 22 mois le pays faisant, selon l'ONU, plus de 60.000 morts, a déclaré Maria Calivis, directrice régional de l'Unicef pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.

"L'Unicef condamne ces incidents dans les termes les plus forts et appelle une nouvelle fois toutes les parties à s'assurer que les civils -et les enfants en particulier- sont épargnés par les effets du conflit", a-t-elle poursuivi, citée par un communiqué de l'agence onusienne.

 Chaque jour cette semaine, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a fait état d'enfants tués. Lundi a été une journée particulièrement sanglante avec 31 enfants ayant trouvé la mort à travers le pays.

Mardi, régime et rébellion se sont renvoyés la responsabilité d'un bombardement sur l'université d'Alep (nord) qui a fait 87 morts, selon l'OSDH, dont de nombreux étudiants.

Le même jour, une centaine de civils, dont des femmes et des enfants, étaient tués lors d'un assaut de l'armée près de Homs, dans le centre du pays.

Jeudi, au moins sept fillettes étaient tuées par un raid aérien au sud de damas.

 L'OSDH, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins, a identifié et recensé au moins 3.538 enfants tués depuis le début de la révolte contre le régime de Bachar el-Assad en mars 2011.

Le Caire expulse des Syriens
Le gouvernement égyptien a expulsé illégalement deux réfugiés syriens vers leur pays ravagé par la guerre civile la semaine dernière, a parallèlement dénoncé samedi Human Rights Watch (HRW), ajoutant que deux Palestiniens de Syrie risquaient actuellement le même sort.Un Palestinien et son fils, en détention à l'aéroport du Caire, se sont vus refuser l'entrée sur le territoire égyptien, alors que HRW affirme qu'ils risquent de subir "des violences et une éventuelle persécution s'ils retournent en Syrie".

 "L'Egypte a le droit d'arrêter temporairement des individus ou d'enquêter si leurs papiers d'identité semblent suspects, mais en aucun cas celui de les renvoyer en Syrie", a déclaré Bill Frelick, directeur du programme sur les réfugiés à HRW. "Alors que la Syrie traverse une tragédie et un lourd conflit, nous appelons l'Egypte et tous les pays à n'expulser aucun résident syrien, dont les Palestiniens, vers la syrie", a-t-il ajouté.

"L'Egypte est tenue par la loi internationale de ne renvoyer aucune personne, quel que que soit son statut, dans un endroit où elle pourrait être persécutée", a-t-il ajouté.

 Les responsables de l'aéroport du Caire ont expulsé deux Syriens vers Damas le 13 janvier alors qu'ils étaient tous deux arrivés la veille avec des passeports valides, selon l'ONG de défense des droits de l'Homme.

HRW souligne que l'Egypte a jusqu'ici accueilli plus de 13.000 réfugiés syriens, mais l'ONG se dit désormais inquiète à la lumière des récentes expulsions.

 (Reportage : Liban : Désespérés, les Syriens n'écoutent plus que les astres...)

 Pas de répit dans les violences...

Sur le terrain, l'aviation syrienne bombardait samedi Damas et sa périphérie faisant des blessés et des destructions, alors que des renforts militaires se dirigeaient vers Daraya, au sud-ouest de la capitale, rapporte l'OSDH.

L'ONG a fait état de raids aériens sur le quartier de Jobar, dans l'est de Damas, qui ont fait des blessés et détruit des maisons.

Des roquettes se sont abattues sur Daraya, fief rebelle où sont massées d'importantes troupes qui tentent d'en prendre le contrôle depuis des semaines, et de nouveaux renforts se dirigeaient vers cette ville en proie aux combats, précise l'ONG. L'aviation a également bombardé la Ghouta orientale, une région de vergers qui borde la capitale, y faisant trois morts, selon l'OSDH.

 L'artillerie et les avions de combat pilonnaient également les régions de Deraa (sud) et de Homs (centre), alors que des combats se poursuivaient dans les provinces de Deir Ezzor (est) et d'Alep (nord) où deux rebelles ont péri.

Dans la province d'Idleb (nord-ouest), de violents combats opposaient soldats et rebelles sur la route internationale "pour couper le passage aux renforts militaires en direction des bases militaires de Wadi Deif et Hamidiyé", dernières bases aux mains du régime dans le secteur.

 Dans le nord-est kurde du pays, le Conseil national kurde en a appelé dans un communiqué à l'opposition syrienne pour mettre un terme aux combats entre combattants rebelles et kurdes qui durent depuis quatre jours à Rass al-Aïn.

"Nous appelons la Coalition, le Conseil national syrien et l'Armée syrienne libre à faire pression sur ces combattants pour mettre fin à cette guerre criminelle qui entache les principes et les objectifs de la révolution", affirme le communiqué.Ce Conseil regroupe une douzaine de partis traditionnels kurdes syriens et une émanation du Parti de l'Union démocratique kurde (PYD), la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes de Turquie). Les rebelles accusent le PYD de faire le jeu du régime de Bachar el-Assad, dont les troupes se sont retirées sans résistance de plusieurs régions kurdes.

 Un premier bilan provisoire de l'OSDH fait état de 13 morts à travers la Syrie samedi. Vendredi, 149 personnes, dont 103 civils, avaient été tuées à travers le pays, 67 d'entre elles avaient péri à damas et dans sa périphérie, selon l'OSDH.

 Une arme chimique utilisée à Homs?

Par ailleurs, plusieurs sources au sein de services de renseignements occidentaux ont indiqué au quotidien français "Le Monde" qu'une arme chimique a été employée par le régime syrien contre des opposants, le 23 décembre 2012, à Homs. Ces faits embarrassent les pays occidentaux qui avaient menacé Damas d'intervention en cas d'usage d'armes chimiques.

Damas a de son côté protesté auprès du Conseil de sécurité de l'ONU contre la pétition de 58 pays réclamant la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes commis en Syrie, a rapporté l'agence officielle syrienne Sana.

Dans un message adressé au président du Conseil de sécurité, le ministère syrien des Affaires étrangères affirme que "le gouvernement regrette l'insistance de ces pays à suivre une fausse approche (du problème) refusant de reconnaître le devoir de l'Etat syrien de protéger son peuple du terrorisme imposé par l'étranger".

 (Lire aussi: Armes chimiques syriennes : Israël s'inquiète d'un transfert, Washington minimise un rapport)

 Depuis le début en mars 2011 d'une révolte populaire qui s'est transformée en une guerre civile sanglante, le régime de Bachar el-Assad dit faire face à des "groupes terroristes" armés et financés par l'étranger.

Le message souligne que "les groupes terroristes armés sont financés, entraînés par certains Etats qui ont signé la pétition, où ils trouvent également refuge".

 Cette initiative "prouve une fois de plus que ces pays signataires du message pratiquent la duperie et la (politique) de deux poids deux mesures en traitant avec la crise en Syrie et les lois des droits de l'Homme".

"Alors qu'ils expriment leur inquiétude au sujet du peuple syrien et des droits humains, ces pays ignorent dans le même temps le soutien politique, médiatique, logistique et militaire que les gangs armés reçoivent".

 Lire aussi

Les déplacés syriens, un dossier qui s'installe dans la durée, l'éclairage de Scarlett Haddad

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