Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 24 avril 2015

La reconnaissance du génocide arménien, « pour éviter de nouveaux massacres » - L'Orient-Le Jour

La reconnaissance du génocide arménien, « pour éviter de nouveaux massacres » - L'Orient-Le Jour

La reconnaissance du génocide arménien, « pour éviter de nouveaux massacres »

Le député de Beyrouth, Michel Pharaon, s'est rendu hier au catholicossat de Cilicie des arméniens-orthodoxes à Antélias pour faire part de sa solidarité avec la cause arménienne et la revendication du droit à la reconnaissance du génocide. « Le silence et le déni desserviront cette cause, alors que la reconnaissance du génocide permettra d'en faire une cause de paix », a-t-il dit, évoquant les bouleversements en Syrie et en Irak, et « les persécutions dont sont victimes les chrétiens dans la région ». Le catholicos Aram Ier a assuré pour l'occasion que « la raison du génocide arménien est politique. Il n'y avait pas d'arrière-pensées religieuses derrière les massacres », a-t-il précisé. Il a également invité les autorités turques « à rendre justice, suite au génocide d'un million et demi d'Arméniens, sans compter les assyriens, les Grecs, les syriaques et les Libanais ». Il a enfin remercié les pays arabes, et plus particulièrement la Syrie et le Liban, pour avoir accueilli les Arméniens.

L'hommage de Samir Geagea
À Maarab, où s'est déroulée une cérémonie sur le thème « Le droit reste un droit, même s'il a plus de 100 ans », le chef des Forces libanaises Samir Geagea a affirmé que « la vérité finit toujours par triompher et que la justice finit toujours par être rendue ». M. Geagea n'a pas manqué de rendre un vibrant hommage à la communauté arménienne du Liban et à son attachement au pays du Cèdre. Rappelant les « conditions tragiques » de l'arrivée des Arméniens au Liban, le chef des FL a évoqué « le caractère pacifique » de ce peuple et « son travail acharné » pour se reconstruire, « noblement et légalement ». « Il a cru dans un Liban souverain, libre et indépendant, et n'a pas essayé de voler les deniers de l'État, mais il a donné de sa chair pour lui », a-t-il martelé. « Il est vrai qu'une patrie appelée Arménie a perdu un nombre important de son peuple, dans les massacres horribles et barbares. Mais une autre patrie nommée Liban a gagné une partie de ce peuple », a-t-il encore souligné, devant un important parterre de personnalités arméniennes.
Pour sa part, le comité estudiantin des Forces libanaises a qualifié le génocide arménien de « période noire de l'histoire de l'humanité ». « Cent ans ont passé depuis le génocide commis par l'Empire ottoman contre des peuples dont le seul tort était d'avoir une opinion différente de celle des autorités », a-t-il indiqué dans un communiqué. S'adressant aux autorités turques, il a déploré que « les petits-fils de l'oppresseur n'aient pas osé, cent ans après, dénoncer leurs ancêtres ».
De son côté, le député Kataëb, Samy Gemayel, a affirmé que « les Libanais ont le devoir de se solidariser avec la cause arménienne, d'autant que cette communauté fait partie intégrante de la société libanaise ». Il s'est adressé aux Arméniens du Liban et du monde dans leur langue, affirmant qu'il « reconnaît le génocide et appelle à la justice pour les Arméniens dans le monde ».

Indemniser les Arméniens
Quant au président de l'ordre des journalistes, Élias Aoun, qui s'est « incliné en mémoire des victimes », il a insisté sur le fait qu'un tel génocide ne peut être perpétré sans que « des comptes soient rendus, même si les années ont passé ».
Dans une interview recueillie par l'Ani, le patriarche de Cilicie des arméniens-catholiques Nerses Bedros XIX a invité la Turquie « à reconnaître le génocide arménien et indemniser » les victimes. Il a qualifié les propos du pape François en ce sens de « sages et pleins de tact ». Le catholicos a rappelé que l'objectif de l'Empire ottoman était « de décimer le peuple arménien qui avait brillé dans les domaines du commerce, de l'industrie et de l'art ». Et de préciser que « ce plan a été exécuté durant la Première Guerre mondiale sans l'intervention des autres pays qui étaient en guerre ».
Le député Jean Oghassabian a également mis en garde contre « ce chapitre du génocide auquel on assiste aujourd'hui au Moyen-Orient, car des peuples et des minorités risquent d'être décimés ». « De même, le patrimoine chrétien et d'autres patrimoines sont en train d'être détruits », a-t-il dit à l'Ani. « Tant que ceux qui ont perpétré le génocide arménien ne rendront pas des comptes, nous assisterons à d'autres massacres », a-t-il martelé.
Enfin, le député Hagop Pakradounian a souligné que la commémoration du génocide arménien est « une invitation à travailler en commun et raviver la mémoire collective libanaise arménienne, afin que le droit et la justice triomphent face aux crimes contre l'humanité et face à toute forme de génocide ».

Depuis l'Arménie, Raï appelle les Libanais à casser le conflit politique qui brise le dos du Liban

Le patriarche maronite Béchara Raï est arrivé hier en Arménie pour une visite de quatre jours à l'invitation du patriarche suprême et catholicos de tous les Arméniens, Karékine II. Après avoir salué la mémoire de tous les martyrs arméniens, tombés il y a cent ans, et mis l'accent sur l'importance de l'aspect religieux de cette commémoration, Mgr Raï a invité les Libanais « musulmans et chrétiens à jouer leur rôle : bâtir un État civil démocratique, qui respecte les droits de l'homme et les libertés publiques ». Il a également appelé les Libanais « à casser le conflit politique qui brise le dos du Liban, car nous ne pouvons pas vivre dans la discorde et les inimitiés. Le Liban est une mosaïque merveilleuse et complète. Il est impossible de sacrifier la moindre de ses parties, c'est ce qui fait sa valeur, et nous devons le préserver », a-t-il souligné à ce propos. « Notre richesse est cet homme qui vit avec son frère dans le respect et la solidarité, même s'il est différent, par sa religion », a-t-il conclu.



Envoyé de mon Ipad 

LA VISITE EN FRANCE DU PATRIARCHE RAI | Elie (ou Elias) MASBOUNGI

LA VISITE EN FRANCE DU PATRIARCHE RAI | Elie (ou Elias) MASBOUNGI

LA VISITE EN FRANCE DU PATRIARCHE RAI

LA VISITE EN FRANCE DU PATRIARCHE RAI : DES ENTRETIENS SUR LA CRISE LIBANAISE, LA VACANCE PRESIDENTIELLE  ET LES CHRETIENS D'ORIENT

Béchara-Raï

La visite pastorale que doit effectuer en France à partir de samedi le Cardinal Béchara-Boutros Raï est également politique puisque le chef de l'église maronite sera reçu à l'Elysée  lundi pour un entretien avec le Président François Hollande qui porterait sur la crise au Liban et en premier lieu la vacance présidentielle et deuxièmement sur la situation des chrétiens d'orient et en particulier en Irak et en Syrie.

Au niveau politique également Mgr Raï pourrait se rendre au Palais du Luxembourg pour y rencontrer le Président du Sénat, M. Gérard Larcher et des membres du groupe d'amitié France-Liban. Là aussi, des discussions sur la situation au Liban et dans la région figureraient à l'ordre du jour, selon  Mgr Maroun Nasser Gemayel, évêque de l'éparchie maronite N.D. du Liban à Paris qui a donné il y a quelques jours une conférence de presse au nouveau siège de son évêché à Meudon, près de Paris.

D'autres temps forts de ce séjour en France du Patriarche-Cardinal, une conférence que donnera samedi à l'Unesco, une réception à l'ambassade du Liban à l'invitation du chargé d'affaires Ghady El-Khoury, une rencontre avec l'Archevêque de Paris, le cardinal André vingt trois et une visite à la conférence des évêques de France.

Sur le plan paroissial, Mgr Raï présidera à l'inauguration de l'Eparchie à Meudon (La Villa des Cèdres) et inaugurera une exposition sur la présence maronite en France qui sera suivie d'une catéchèse à la chapelle N.D. de l'Assomption à Meudon.

Au dernier jour de sa visite en France, c'est-à-dire  le 28 courant, le patriarche  donnera une conférence de presse pour dresser le bilan de son séjour et ses entretiens et lancer les « Journées culturelles de Beit Maroun », des manifestations mensuelles qui porteront sur divers thèmes.

INAUGURATION DU BUREAU DE LA FONDATION LIBANAISE CHRETIENNE

Egalement au programme du patriarche maronite, l'inauguration en France et plus précisément à la « Maison des Cèdres » de Meudon, du bureau français  de la Fondation Maronite dans le Monde (rebaptisée « Fondation Libanaise Chrétienne »).

Cette Fondation avait été créée par décret patriarcal en 2006 et fondée par le patriarche Nasrallah Sfeir et l'ancien ministre Michel Eddé.

Avec pour but de renforcer les liens  avec les Libanais de France en les aidant notamment à sauvegarder  le droit   de leurs descendants à la nationalité libanaise.

L'action de la Fondation s'est concrétisée depuis 2008 par l'ouverture  d'un réseau international comprenant 14 bureaux dans des pays à  forte présence libano-chrétienne.

Le bureau de Paris sera dirigé par Mme Souad Rizkallah-Gomez avec le soutien et l'aide effective de Mgr Maroun-Nasser Gemayel.

 

Envoyé de mon Ipad 

«Le centième anniversaire du génocide arménien permet de faire bouger les lignes» | La-Croix.com - Monde

«Le centième anniversaire du génocide arménien permet de faire bouger les lignes» | La-Croix.com - Monde

«Le centième anniversaire du génocide arménien permet de faire bouger les lignes»

Le choix de l'Allemagne qui a reconnu sa responsabilité propre dans ces événements prouve cependant que, cent ans après, les lignes bougent. Trois questions à Jacques Semelin, historien spécialiste des génocides.

Entretien avec Jacques Semelin, historien spécialiste des génocides.

 Pourquoi les États-Unis refusent-ils encore de reconnaître la nature génocidaire du massacre des Arméniens ? 

 Jacques Semelin : Si Barack Obama a refusé d'utiliser dans son discours le terme de génocide*, c'est tout simplement pour des raisons diplomatiques. La Turquie fait partie de l'Otan et c'est un précieux allié des Américains au Moyen-Orient. Les États-Unis y ont des bases militaires, et le pays est un pilier majeur pour la lutte contre le développement du terrorisme.

Sans compter qu'il existe des enjeux économiques. Pour les mêmes raisons, Israël refuse aussi de reconnaître le génocide arménien. On aurait pourtant pu croire ce pays plus habilité à le faire, au vu de son histoire. Mais il s'agit ici de politique, non de morale. Voilà pourquoi c'est vraiment courageux de la part de François Hollande d'aller célébrer le 24 avril à Erevan.

 > À lire aussi : L'Arménie commémore le génocide  

 L'Allemagne vient de lancer un message important en reconnaissant non seulement le génocide, mais aussi sa responsabilité dans les événements en 1915. Peut-on préciser la nature de cette responsabilité ? 

 J.S. : À l'époque des faits, la Turquie était alliée de l'Allemagne. Lors de massacres à grande échelle, comme ce fut le cas à partir de 1915, il y a souvent une puissance tutélaire qui laisse faire. La responsabilité de Berlin est difficile à situer. Toujours est-il que sur place, les officiers allemands ont fermé les yeux.

Dans tous les cas, la reconnaissance allemande est un élément nouveau à saluer. Elle prouve que ce centième anniversaire du génocide permet de faire bouger les lignes, de parler des Arméniens.

 > À voir, l'interview vidéo de l'historien Michel Marian : « Il serait bon que l'ONU reconnaisse le génocide arménien »  

 D'autres pays se sont récemment engagés dans la voie de la reconnaissance ? 

 J.S. : Le 22 avril, l'Autriche, elle aussi alliée de l'Empire Ottoman en 1915, a franchi le pas. En avril aussi, le parlement européen a réaffirmé sa reconnaissance du génocide, et a invité Ankara à faire de même.

Le Vatican a aussi reconnu la nature génocidaire des massacres à travers une allocution, le 12 avril, du pape François, premier pontife à tenir des propos de ce genre. On peut d'ailleurs se demander pourquoi l'Église n'a pas réagi plus tôt, d'autant que l'Arménie est le premier pays christianisé de l'Histoire.

Il ne faut cependant pas oublier que le véritable enjeu, aujourd'hui, concerne l'Arménie elle-même. Sa frontière avec la Turquie est complètement bloquée. Pour sortir de cette situation, il faudrait que la Turquie reconnaisse le génocide, ce qui impliquerait une nouvelle équipe au pouvoir. Mais nous n'en sommes pas encore là.



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 23 avril 2015

Le cardinal Koch représente le pape aux commémorations du génocide arménien | La-Croix.com - Rome

Le cardinal Koch représente le pape aux commémorations du génocide arménien | La-Croix.com - Rome

Le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, représente le pape François aux commémorations organisées en Arménie pour le centenaire du génocide, du mercredi 22 au vendredi 24 avril. Au premier jour de ces manifestations, Radio Vatican a indiqué que le cardinal suisse participerait notamment à la commémoration solennelle qui verra la participation de plusieurs chefs d'État.

Dans la matinée du mercredi 22 avril, le cardinal Kurt Koch a participé à Erevan, la capitale, à une conférence internationale sur le génocide de 1915. Jeudi 23 avril, au siège de l'Église apostolique arménienne à Etchmiadzine, il devait assister à la liturgie au cours de laquelle le patriarche Karékine II a canonisé le 1,5 million de victimes du massacre.

En plus de la participation à des concerts et à une célébration catholique, l'envoyé du pape sera présent vendredi 24 avril à la cérémonie commémorative organisée au mémorial dédié aux victimes du génocide arménien, à Erevan. Parmi les invités, se trouveront les présidents russe Vladimir Poutine et français François Hollande.

Une page noire du XXe  siècle

Cet imposant mémorial, qui comprend notamment 12 stèles en basalte, penchées sur une flamme éternelle, et une flèche de 44 mètres de haut symbolisant la renaissance du peuple arménien, a été inauguré en 1967, deux ans après des manifestations de masse à Erevan réclamant pour la première fois la reconnaissance du génocide. Le 24 avril deviendra pour les chrétiens apostoliques la fête des saints martyrs du génocide.

« Le massacre ayant coûté la vie à un nombre incalculable d'Arméniens en 1915, à la fin de l'Empire ottoman, est l'une des pages les plus noires du XXe siècle », rappelle Radio Vatican avant de relever qu'une vingtaine de pays ont reconnu le génocide, alors que la Turquie évoque pour sa part une guerre civile doublée d'une famine et conteste toute volonté d'extermination systématique.

Le pape François a suscité la colère de la Turquie en employant le terme de génocide lors d'une messe pour les Arméniens, dimanche 12 avril au Vatican. Ankara a rappelé son ambassadeur près le Saint-Siège.

» Lire aussi : La Turquie dénonce l'évocation du génocide arménien par le Pape François



Envoyé de mon Ipad 

الراعي من ارمينيا: إذا لم تعترف الاسرة الدولية بالابادة فإن إبادات أخرى سترتكب من جديد

الراعي من ارمينيا: إذا لم تعترف الاسرة الدولية بالابادة فإن إبادات أخرى سترتكب من جديد
Le patriarche maronite déclarant à Yerevan Arménie: si la communauté internationale ne reconnait pas le génocide alors de nouveaux génocides seront perpétrés !! 
http://www.althaer.com/

الراعي من ارمينيا: إذا لم تعترف الاسرة الدولية بالابادة فإن إبادات أخرى سترتكب من جديد

"الثائر"

يواصل البطريرك الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي مشاركته في اعمال ونشاطات الذكرى المئوية الاولى للمجازر الارمنية وقد افتتحت رسميا امس بالمنتدى العالمي بعنوان: "ضد جريمة الابادة الجماعية"، بحضور رئيس الجمهورية الارمنية سيرج سركيسيان وكاثوليكوس عموم الارمن كاركين الثاني الى جانب رؤساء الكنائس وحشد كبير من المدعوين الرسميين الاجانب.

بعد كلمات الافتتاح عقدت جلسة ثانية اقتصرت على رؤساء الكنائس وممثليهم من الاساقفة، وافتتح قداسة البابا تواضروس الثاني الجلسة بالصلاة من أجل راحة أنفس شهداء ليبيا الأقباط والأثيوبيين. ثم ألقى الكاثوليكوس كاركين الثاني كلمة عن نتائج الإبادة وخسائرها الكبيرة وتحويل الأماكن المقدسة وإلغاء معالم الكنائس والأديرة والمراكز الثقافية من اجل ازالت كل أثر للشعب الذي تعرض للابادة وثقافته وحضارته.

ودعا "المجتمع الدولي وأصحاب النوايا الحسنة إلى الاعتراف بالإبادة"، مقارنا ذلك ب"الاعتراف بالخطيئة ومراحلها الثلاث من اعتراف فتوبة فكفارة". كما عبر "عن مخاوفه من حصول جرائم مشابهة في العالم وخاصة في الشرق الأوسط لافتا الى ما حصل للاقباط والأثيوبيين في ليبيا".

أما البابا تواضروس، فتوقف في مداخلته "عند الشهادة ومعناها وأهمية إقامة تذكار الشهداء في الكنيسة".

من جهته، طلب البطريرك مار إغناطيوس أفرام الثاني من المشاركين "الصلاة من أجل عودة المطرانين المخطوفين يوحنا إبراهيم وبولس يازجي، خاصة وأن اليوم يصادف مرور سنتين تماما على اختطافهما". وتحدث عن "الرابط بين ما جرى منذ 100 عام خلال الإبادة الأرمنية والسريانية – سيفو – وخطف المطرانين، كتعبير عن مشيئة واحدة للقضاء على شعب ذنبه أنه مسيحي شجاع".

ودان قتل "الأقباط والأثيوبيين في ليبيا وقتل وطرد الأشوريين من الخابور في سوريا"، مشيرا إلى أن "أملنا هو في المسيح القائم من بين الأموات، ويجب أن نتمسك بأرض الآباء والأجداد رغم الاضطهادات والضيقات".

الراعي

ثم كانت مداخلة للبطريرك الراعي جاء فيها: "اود ان اقول نحن في جلسة كنسية اذا روحية لاهوتية لا في جلسة قضائية، لان القانون بحاجة الى روح واللاهوت هو روح. فبعد مئة سنة تبحث الاسرة الدولية عن اسم للابادة الارمنية ويخافون ان يسمونها ابادة بسبب نتائجها القانونية، اما نحن فننظر اليها لاهوتيا. نحن هنا في هذه الذكرى لنتذكر من اجل ثلاثة اهداف: اولا واساسا لننطلق من جديد بصيغة جديدة فنحن ابناء الموت الذي تليه قيامة، وكلنا ندرك ان الشعب الارمني انطلق بقوة اكبر. وعندما مات المسيح وقام، ولدت الكنيسة. نحن هنا لنقول للشعب الارمني ولكل الشعوب التي تتألم بالابادة، بالمجازر وبالاعتداءات، ان هذه دعوة لنا لكي ننطلق من جديد وبصيغة جديدة. الهدف الثاني هو لنقر اننا امام جريمة تسمى ابادة، لا لكي نثأر، ونحن نرفض الثأر، انما لكي نتجنب حصول امثال هذه الابادة. فإذا لم تعترف الاسرة الدولية بالابادة فإن ابادات اخرى سترتكب من جديد، والبرهان ان الابادات والمجازر ترتكب والاسرة الدولية صامتة. الهدف الثالث من الذكرى هو ان نعترف بأن هناك خطيئة قتل من اجل التوبة كي لا نعود الى ما ارتكبنا. فلا الابادة ولا المجازر ولا الاعتداءات يمكن تبريرها لأي أسباب أكانت سياسية أم اقتصادية كما يجري اليوم. لذلك يجب الاعتراف بالخطيئة من اجل التوبة والتعويض، ومن يريد ان يكون كبيرا حقا عليه ان يعترف بخطئه، ولان الله كبير فهو يرحم ويصالح، والكبير هو الذي يعرف ان يسامح بدوره، فان اكبر فعل شجاعة وحرية يقوم به انسان هو عندما يقر بأنه أخطأ".

وختم: "لقد تمزقت قلوبنا حين شاهدنا صور المجازر ولكننا نعرف تماما انهم نالوا اكليل القداسة في اللحظة التي سقطوا فيها عام 1915، واستشهدوا لكي نحيا نحن حياة جديدة".

بعد ذلك قرأ ممثلو البطريرك الروسي كيريل، وبطريرك أورشليم ثاوفيلوس الثالث، ورئيس أساقفة قبرص خريزوستوموس الثاني رسائلهم عن الإبادة الأرمنية، وكانت مداخلات لممثل الكنيسة الأنغليكانية ومطران زيمبابوي للروم الأرثوذكس سيرافيم.

بعد انتهاء الجلسة توجه المشاركون لزيارة المتحف الخاص بالابادة الارمنية والذي يجسد بالصور والنصوص والوثائق فظاعة المجازر ويظهر المأساة الحقيقية التي عاشها الشعب الارمني والخسائر التي تكبدها بالارواح والممتلكات.



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Nouvelles d'Arménie en Ligne

Nouvelles d'Arménie en Ligne

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ARMENIE

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, en Arménie



Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a pris l'avion hier pour l'Arménie, où il représentera les patriarches d'Orient aux cérémonies marquant le centenaire du génocide arménien, avant de gagner Paris pour l'inauguration du siège du nouveau diocèse maronite de France, à Meudon (banlieue parisienne).

On sait que la cérémonie marquant le centenaire du génocide se tient à Erevan, capitale de l'Arménie, et comprendra la canonisation de tous les martyrs du génocide des Arméniens perpétré par le gouvernement « Jeune-Turc », en 1915. Comme devait le souligner le patriarche, cette canonisation devrait s'étendre aussi aux victimes des Églises syriaque et assyrienne dans le cadre du même génocide.

mercredi 22 avril 2015,
Stéphane ©armenews.com



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La reconnaissance du génocide arménien, « pour éviter de nouveaux massacres » - L'Orient-Le Jour

La reconnaissance du génocide arménien, « pour éviter de nouveaux massacres » - L'Orient-Le Jour
La reconnaissance du génocide arménien, « pour éviter de nouveaux massacres »

Le député de Beyrouth, Michel Pharaon, s'est rendu hier au catholicossat de Cilicie des arméniens-orthodoxes à Antélias pour faire part de sa solidarité avec la cause arménienne et la revendication du droit à la reconnaissance du génocide. « Le silence et le déni desserviront cette cause, alors que la reconnaissance du génocide permettra d'en faire une cause de paix », a-t-il dit, évoquant les bouleversements en Syrie et en Irak, et « les persécutions dont sont victimes les chrétiens dans la région ». Le catholicos Aram Ier a assuré pour l'occasion que « la raison du génocide arménien est politique. Il n'y avait pas d'arrière-pensées religieuses derrière les massacres », a-t-il précisé. Il a également invité les autorités turques « à rendre justice, suite au génocide d'un million et demi d'Arméniens, sans compter les assyriens, les Grecs, les syriaques et les Libanais ». Il a enfin remercié les pays arabes, et plus particulièrement la Syrie et le Liban, pour avoir accueilli les Arméniens.

L'hommage de Samir Geagea
À Maarab, où s'est déroulée une cérémonie sur le thème « Le droit reste un droit, même s'il a plus de 100 ans », le chef des Forces libanaises Samir Geagea a affirmé que « la vérité finit toujours par triompher et que la justice finit toujours par être rendue ». M. Geagea n'a pas manqué de rendre un vibrant hommage à la communauté arménienne du Liban et à son attachement au pays du Cèdre. Rappelant les « conditions tragiques » de l'arrivée des Arméniens au Liban, le chef des FL a évoqué « le caractère pacifique » de ce peuple et « son travail acharné » pour se reconstruire, « noblement et légalement ». « Il a cru dans un Liban souverain, libre et indépendant, et n'a pas essayé de voler les deniers de l'État, mais il a donné de sa chair pour lui », a-t-il martelé. « Il est vrai qu'une patrie appelée Arménie a perdu un nombre important de son peuple, dans les massacres horribles et barbares. Mais une autre patrie nommée Liban a gagné une partie de ce peuple », a-t-il encore souligné, devant un important parterre de personnalités arméniennes.
Pour sa part, le comité estudiantin des Forces libanaises a qualifié le génocide arménien de « période noire de l'histoire de l'humanité ». « Cent ans ont passé depuis le génocide commis par l'Empire ottoman contre des peuples dont le seul tort était d'avoir une opinion différente de celle des autorités », a-t-il indiqué dans un communiqué. S'adressant aux autorités turques, il a déploré que « les petits-fils de l'oppresseur n'aient pas osé, cent ans après, dénoncer leurs ancêtres ».
De son côté, le député Kataëb, Samy Gemayel, a affirmé que « les Libanais ont le devoir de se solidariser avec la cause arménienne, d'autant que cette communauté fait partie intégrante de la société libanaise ». Il s'est adressé aux Arméniens du Liban et du monde dans leur langue, affirmant qu'il « reconnaît le génocide et appelle à la justice pour les Arméniens dans le monde ».

Indemniser les Arméniens
Quant au président de l'ordre des journalistes, Élias Aoun, qui s'est « incliné en mémoire des victimes », il a insisté sur le fait qu'un tel génocide ne peut être perpétré sans que « des comptes soient rendus, même si les années ont passé ».
Dans une interview recueillie par l'Ani, le patriarche de Cilicie des arméniens-catholiques Nerses Bedros XIX a invité la Turquie « à reconnaître le génocide arménien et indemniser » les victimes. Il a qualifié les propos du pape François en ce sens de « sages et pleins de tact ». Le catholicos a rappelé que l'objectif de l'Empire ottoman était « de décimer le peuple arménien qui avait brillé dans les domaines du commerce, de l'industrie et de l'art ». Et de préciser que « ce plan a été exécuté durant la Première Guerre mondiale sans l'intervention des autres pays qui étaient en guerre ».
Le député Jean Oghassabian a également mis en garde contre « ce chapitre du génocide auquel on assiste aujourd'hui au Moyen-Orient, car des peuples et des minorités risquent d'être décimés ». « De même, le patrimoine chrétien et d'autres patrimoines sont en train d'être détruits », a-t-il dit à l'Ani. « Tant que ceux qui ont perpétré le génocide arménien ne rendront pas des comptes, nous assisterons à d'autres massacres », a-t-il martelé.
Enfin, le député Hagop Pakradounian a souligné que la commémoration du génocide arménien est « une invitation à travailler en commun et raviver la mémoire collective libanaise arménienne, afin que le droit et la justice triomphent face aux crimes contre l'humanité et face à toute forme de génocide ».

Depuis l'Arménie, Raï appelle les Libanais à casser le conflit politique qui brise le dos du Liban

Le patriarche maronite Béchara Raï est arrivé hier en Arménie pour une visite de quatre jours à l'invitation du patriarche suprême et catholicos de tous les Arméniens, Karékine II. Après avoir salué la mémoire de tous les martyrs arméniens, tombés il y a cent ans, et mis l'accent sur l'importance de l'aspect religieux de cette commémoration, Mgr Raï a invité les Libanais « musulmans et chrétiens à jouer leur rôle : bâtir un État civil démocratique, qui respecte les droits de l'homme et les libertés publiques ». Il a également appelé les Libanais « à casser le conflit politique qui brise le dos du Liban, car nous ne pouvons pas vivre dans la discorde et les inimitiés. Le Liban est une mosaïque merveilleuse et complète. Il est impossible de sacrifier la moindre de ses parties, c'est ce qui fait sa valeur, et nous devons le préserver », a-t-il souligné à ce propos. « Notre richesse est cet homme qui vit avec son frère dans le respect et la solidarité, même s'il est différent, par sa religion », a-t-il conclu.



Envoyé de mon Ipad 

Obama aussi refuse de parler de "génocide" arménien - Le Point

Obama aussi refuse de parler de "génocide" arménien - Le Point

Obama aussi refuse de parler de "génocide" arménien

Barack Obama a appelé à une reconnaissance "pleine, franche et juste" des "atrocités de 1915", se gardant bien d'utiliser le mot "génocide".

La Turquie n'est pas seule dans son entêtement à refuser l'évocation de tout "génocide" concernant le massacre de 1,5 million d'Arméniens sous l'Empire ottoman. Elle est suivie en ce sens par son plus grand allié au sein de l'Otan : les États-Unis. En prévision des commémorations du centenaire des massacres vendredi en Arménie, Barack Obama a appelé à une reconnaissance "pleine, franche et juste" des "atrocités de 1915", selon un communiqué de la Maison-Blanche publié mardi. Mais comme les années précédentes, le président américain a pris soin de ne pas prononcer le mot tabou.

Pour le plus grand plaisir de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. "Je n'aimerais pas entendre Obama dire quelque chose comme ça et je ne m'y attends pas de toute façon", s'est réjoui dans la foulée le président turc. "Pour la Turquie, la position américaine est très claire, elle est contre" la reconnaissance du génocide. "Tout au long de ces six années depuis qu'il est président, nous avons longuement parlé de cette question et convenu qu'elle devait être laissée aux historiens, pas aux dirigeants politiques", a-t-il ajouté.

Message d'apaisement de la Turquie

Profitant des commémorations à venir pour lancer un message d'apaisement, Ankara a néanmoins indiqué "partager les souffrances des enfants et des petits-enfants" des Arméniens et présenté ses "condoléances" aux descendants des victimes, selon un communiqué du bureau du Premier ministre Ahmet Davutoglu. Mais soucieux de ne pas entacher la mémoire des fondateurs de la Turquie moderne avec un terme qui les placerait sur le même plan que les nazis, le gouvernement turc persiste à évoquer des "massacres mutuels" survenus lors du démantèlement de l'Empire ottoman, dont elle est l'héritière.

À ce sujet, Barack Obama tenait pourtant un tout autre discours du temps où il était sénateur de l'Illinois. En campagne pour la présidence de 2008, le candidat démocrate parlait volontiers de "génocide", promettant même de prononcer ce mot à la Maison-Blanche s'il était élu. Mais arrivé au pouvoir, le président américain a été rattrapé par la realpolitik. Dans un souci de ne pas heurter son allié au Moyen-Orient, pilier oriental de l'Otan avec lequel les États-Unis sont liés en vertu d'un partenariat stratégique, Barack Obama s'est tu. À contrecoeur.

Promesse de campagne

À en croire plusieurs hauts responsables américains cités par l'agence de presse Associated Press, de vastes débats auraient agité Washington au cours de la semaine passée sur l'occasion de briser le tabou en cette année de centenaire. Et ainsi emboîter le pas au pape, qui a provoqué la fureur d'Erdogan la semaine dernière en osant parler pour la première fois de "génocide" arménien.

D'un côté, des responsables de la Maison-Blanche et du département d'État, davantage spécialisés sur les questions relatives aux droits de l'homme, ont enjoint au président de profiter de l'occasion pour honorer sa promesse de campagne. C'est le cas de Samantha Power, ambassadrice américaine auprès des Nations unies, qui avait exhorté en janvier 2008 la communauté arménienne des États-Unis à voter pour le candidat démocrate en échange de l'évocation publique du "génocide" arménien.

Face à eux se sont dressés d'autres officiels beaucoup plus réalistes, tant au département d'État qu'au Pentagone. Ils ont souligné au contraire qu'une telle décision pouvait sérieusement nuire aux relations bilatérales entre les deux pays, à un moment où les États-Unis ont cruellement besoin de l'aide turque dans la lutte contre l'organisation État islamique. Toujours selon les hauts responsables cités par Associated Press, la sécurité des 1 500 soldats américains présents en Turquie a également été évoquée. Au pied du mur à la veille de la date fatidique, Barack Obama a finalement tranché.

"Sauver des vies dans le présent" (haut responsable américain)

Aucun mot ni référence aux massacres d'Arméniens ou aux commémorations du 24 avril n'a été publiquement prononcé par le secrétaire d'État américain John Kerry et son homologue turc Mevlut Cavusoglu, à l'occasion de la visite de ce dernier à Washington mardi. Toutefois, la Maison-Blanche a précisé dans son communiqué que la conseillère de Barack Obama pour les affaires de sécurité, Susan Rice, avait encouragé le chef de la diplomatie turque à lancer un dialogue ouvert en Turquie sur les "atrocités de 1915". Interrogé par Associated Press, un haut responsable américain a défendu cette décision "aussi bien pour la reconnaissance du passé, que pour notre capacité à travailler avec des partenaires régionaux pour sauver des vies dans le présent", autrement dit au Moyen-Orient.

Tandis que la France et la Russie, qui font partie de la vingtaine de pays au monde reconnaissant le génocide arménien, s'apprêtent à envoyer leur président à Erevan vendredi, les États-Unis se contenteront de leur secrétaire au Trésor, Jack Lew.



Envoyé de mon Ipad 

Le cardinal Koch à Erevan pour commémorer le centenaire du martyr des ArméniensRadio Vatican

Le cardinal Koch à Erevan pour commémorer le centenaire du martyr des ArméniensRadio Vatican
Le cardinal Koch à Erevan pour commémorer le centenaire du martyr des Arméniens

Le mémorial du génocide arménien à Erevan - AFP

(RV) Un haut responsable du Saint-Siège participera aux cérémonies du centenaire du martyre des arméniens, la « Grande catastrophe ». Le cardinal Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, représente le Pape François aux commémorations qui se tiennent ces jours-ci en Arménie. Le patriarche maronite Béchara Rai représente, quant à lui, les patriarches d'Orient. Après une conférence internationale, à Erevan, la capitale, l'essentiel des célébrations se déroulera à Etchmiadzin, siège de l'Eglise apostolique arménienne. C'est là que se trouve la cathédrale-mère, le plus ancien édifice chrétien arménien, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Jeudi soir, au cours d'une liturgie, le patriarche Karekin II canonisera toutes les victimes du massacre, tués pour leur foi et pour leur pays, tandis qu'une commémoration solennelle est prévue vendredi matin au mémorial du génocide, inauguré en 1967. Des centaines de milliers de personnes y sont attendues, dont des invités de marque comme le président français François Hollande et son homologue russe Vladimir Poutine. Les Etats Unis seront représentés par le Secrétaire au Trésor. Ce mémorial imposant comprend douze stèles en basalte penchées sur une flamme éternelle ainsi qu'une flèche symbolisant la renaissance du peuple arménien. Le 24 avril deviendra pour les chrétiens apostoliques la fête des saints martyrs du génocide. 

La Turquie célèbre la bataille de Gallipoli

Le massacre ayant coûté la vie à un nombre incalculable d'Arméniens en 1915, à la fin de l'Empire ottoman est l'une des pages les plus noires du XX° siècle. Une vingtaine de pays, parmi lesquels la France, ont reconnu le génocide alors que la Turquie évoque pour sa part une guerre civile doublée d'une famine et conteste toute volonté d'extermination systématique. Ankara a d'ailleurs suscité une polémique en programmant les célébrations en grande pompe du centenaire de la Bataille de Gallipoli le 24 avril, le même jour que celui où l'Arménie se souviendra de ses victimes.

Une vingtaine de dirigeants du monde entier sont annoncés sur les rives du détroit des Dardanelles. Le Pape François a suscité la colère de la Turquie en employant le terme de génocide lors d'une messe pour les arméniens, le 12 avril. Ankara a rappelé son ambassadeur au Vatican. Au grand désespoir de la diaspora arménienne des Etats Unis, Barak Obama a décidé de ne pas employer le mot génocide lors des commémorations du centenaire.



Envoyé de mon Ipad 

mercredi 22 avril 2015

Solidarité avec l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Vatican Information Service - Français <visnews_fr@mlists.vatican.va>
Date: 21 avril 2015 15:12:20 UTC

Solidarité avec l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie

Cité du Vatican, 21 avril 2015 (VIS). Le Saint-Père a adressé hier un message à SS Abunas Matthias, Patriarche orthodoxe d'Ethiopie, pour lui exprimer sa consternation et sa solidarité à la nouvelle d'une nouvelle violence religieuse. Vingt huit fidèles éthiopiens ont été assassinés en Libye par leurs ravisseurs: Je sais, écrit-il, que "vous souffrez profondément des atrocités dont vos fidèles sont victimes, assassinés du simple fait d'être chrétiens... Je prie devant le martyre permanent si cruellement infligé aux chrétiens, en Afrique, au proche et moyen Orient ou en Asie. Il n'y a pas de différences entre catholiques, copte, orthodoxes et protestants qui témoignent tous du Christ. Le sang de nos frères et soeurs est un message qui doit être entendu de tous ceux qui savent distinguer le bien du mal, et plus encore par les dirigeants du monde". Cette année, notre joie pascale "est assombrie par la peine, même si nous savons que vivre dans l'amour miséricordieux du Père est plus fort que la souffrance des chrétiens, de ces hommes et femmes de bonne volonté appartenant aux diverses confessions".

AFRIQUE/EGYPTE - Promotion de la « culture de la rencontre » de la part d’imams et de prêtres visitant ensemble les écoles de Minya



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 22 avril 2015 14:42:52 UTC+

Agence International FIDES
AFRIQUE/EGYPTE - Promotion de la « culture de la rencontre » de la part d'imams et de prêtres visitant ensemble les écoles de Minya

Minya (Agence Fides) – C'est aujourd'hui que débute la « mission » collective d'un groupe nombreux d'imams lié à l'université d'al-Azhar et de prêtres coptes, qui, pendant un certain nombre de jours, rendront visite ensemble aux écoles de la province égyptienne de Minya pour y rencontrer les élèves et promouvoir, dans le cadre de conférences et de débats, la culture de la rencontre et de la paix, la valorisant en tant que base d'une coexistence sociale et religieuse pacifique. L'initiative, soutenue par le grand imam d'al-Azhar, Ahmad al-Tayyeb, et par le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, vise à renforcer le tissu de la solidarité nationale et à promouvoir la tolérance réciproque fondée sur le partage de valeurs communes, à commencer par la compassion et la solidarité envers les compatriotes en difficulté.
« Les rencontres dans les écoles – indique à l'Agence Fides l'Archevêque copte catholique de Minya, S.Exc. Mgr Botros Fahim Awad Hanna – se déroulent sous l'égide de la Maison de la famille égyptienne, l'organisme de liaison interreligieux créé voici des années par le grand imam d'al-Azhar et par le Patriarche copte orthodoxe et revitalisé ces derniers temps en tant qu'instrument destiné à prévenir et mitiger les oppositions sectaires, à un moment où une nouvelle explosion de sectarisme fondamentaliste semblait devoir mettre en danger l'unité nationale elle-même. Les imams et les prêtres concernés sont une quarantaine et oeuvrent tous dans notre région. Une initiative analogue a déjà eu lieu voici quelques semaines dans un certain nombre d'écoles du Caire ». Le programme vise à impliquer progressivement les écoles dans d'autres zones du pays affligées – comme la province de Minya – par des conflits sectaires. (GV) (Agence Fides 22/04/2015)

Raï en Arménie puis en France, où il sera reçu par Hollande - L'Orient-Le Jour 22/4/2015

Raï en Arménie puis en France, où il sera reçu par Hollande - L'Orient-Le Jour

Raï en Arménie puis en France, où il sera reçu par Hollande

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a pris l'avion hier pour l'Arménie, où il représentera les patriarches d'Orient aux cérémonies marquant le centenaire du génocide arménien, avant de gagner Paris pour l'inauguration du siège du nouveau diocèse maronite de France, à Meudon (banlieue parisienne).
On sait que la cérémonie marquant le centenaire du génocide se tient à Erevan, capitale de l'Arménie, et comprendra la canonisation de tous les martyrs du génocide des Arméniens perpétré par le gouvernement « Jeune-Turc », en 1915. Comme devait le souligner le patriarche, cette canonisation devrait s'étendre aussi aux victimes des Églises syriaque et assyrienne dans le cadre du même génocide.
Dans la capitale française, le chef de l'Église maronite sera reçu à l'Élysée par le président François Hollande. Il rencontrera aussi le chef de l'UMP (opposition de droite), l'ancien président Nicolas Sarkozy, et prononcera une conférence au siège de l'Unesco sur le rôle des chrétiens dans la construction de la paix au Proche-Orient. En marge de ces activités officielles et pastorales, le patriarche remettra une haute distinction honorifique du Vatican à l'ancien député Issam Farès et inaugurera le siège de l'évêché maronite de France. Le patriarche est accompagné, durant son voyage, par son vicaire général, Mgr Boulos Sayah, et le responsable à l'information du siège patriarcal de Bkerké, Walid Ghayad.

La présidence
En ce qui concerne la présidence de la République, vacante depuis presque un an, le patriarche a précisé à l'intention des journalistes que les ambassadeurs des cinq Grands qu'il a rencontrés dernièrement, ainsi que d'autres diplomates (Italie, Allemagne, Vatican), sont unanimes à dire que « la situation ne peut plus durer » et qu'une action doit être entreprise au Liban comme à l'étranger, « précisément en Arabie saoudite et en Iran », pour que cette élection ait lieu. Bkerké n'a de veto sur aucun candidat, a-t-il répété. Et d'ajouter : « La France fidèle à ses relations avec le Liban (...) est plus empressée que nous » de voir réglée l'issue de la présidentielle.
Au passage, le patriarche s'est opposé à toute séance législative sur la base de l'état de nécessité, considérant que l'unique priorité est celle de l'élection présidentielle.
Le patriarche a, par ailleurs, déploré le raidissement des positions « de tous et non d'une seule partie » provoqué par la guerre au Yémen et son impact sur le dialogue interne. « Qu'est-ce qui vous prend, rien ne vous oblige ! » a-t-il lancé aux différents courants politiques libanais, répétant l'interjection de Walid Joumblatt à l'intention de Hassan Nasrallah, à la suite de son discours incendiaire de vendredi dernier contre l'Arabie saoudite.
Enfin, au sujet de la prorogation du mandat de Jean Kahwagi, commandant en chef de l'armée, à laquelle s'oppose le bloc aouniste, le chef de l'Église maronite a affirmé que « tout en ne s'en mêlant pas », il estime qu'en l'absence d'un président et dans la mesure où « chacun cherche à édifier le Liban à sa façon », cette prorogation s'inscrit comme une conséquence de « l'état d'anarchie » constitutionnelle ainsi provoqué.



Envoyé de mon Ipad 

"Nous sommes partis exactement comme nos ancêtres... sans rien" - L'Orient-Le Jour 21/4/2015

"Nous sommes partis exactement comme nos ancêtres... sans rien" - L'Orient-Le Jour

"Nous sommes partis exactement comme nos ancêtres... sans rien"

Pour des milliers de Syriens arméniens réfugiés aujourd'hui au Liban, le terrible massacre et l'exode dont furent victimes leurs ancêtres il y a un siècle est un traumatisme qui se perpétue.

Maggie Melkonian retient ses larmes lorsqu'elle raconte le périple qui l'a conduit d'Alep, sa ville du nord de la Syrie, vers le Liban il y a deux ans à cause de la guerre. "Nous sommes partis exactement comme nos ancêtres... sans rien", dit-elle. Avec sa fille, son gendre et ses petits-enfants, Maggie a trouvé abri dans le quartier arménien traditionnel de Bourj Hammoud, à quelques kilomètres au nord-est de Beyrouth. Mais son mari est resté à Alep, réticent à l'idée de tout laisser derrière lui, comme les Arméniens qui avaient fui leurs maisons en 1915. "Nous vivons un second génocide. Notre peuple se meurt à nouveau", se désole Maggie la voix brisée.

Si pour Erevan et de nombreuses autres capitales, ces tueries ont coûté la vie à 1,5 million d'Arméniens lors d'une campagne d'élimination systématique, Ankara ne reconnaît que la mort d'environ 500.000 personnes, victimes de groupes armés ou de famine, et refuse catégoriquement le mot "génocide".

A Bourj Hammoud, ce mot revient sur toutes les lèvres et les murs sont couverts d'insultes à l'égard d'Ankara. "Nous nous rappelons et nous réclamons", lit-on sur les pancartes accrochées à l'occasion du centenaire, en référence à l'appel pour qu'Ankara reconnaisse le terme "génocide".

"Prêts à fuir à nouveau"
Ils sont nombreux à tracer un parallèle entre la tragédie de leurs aïeuls et les incidents comme l'attaque rebelle contre la localité arménienne de Kassab (nord) ou la destruction d'une église arménienne à Deir el-Zor, qui contenait des restes des victimes de 1915.

"J'ai le sentiment que l'histoire se répète. Nous sommes éreintés. Durant toutes ces années, nous n'avons pas eu le sentiment d'être apaisés", confie Maral Giloyan, 30 ans.
Maral est réfugiée pour la deuxième fois. Sa famille a fui en 2005 Bagdad ravagé par les violences après l'invasion américaine. Puis elle s'est installée à Alep, où Maral a épousé un Syrien arménien avec lequel elle eu trois enfants. Mais elle a dû fuir aussi ce pays en guerre après que son mari a été blessé par un mortier.
"Je veux vivre en paix, mais je n'ai connu que la guerre", dit-elle.
La communauté arménienne représentait avant la crise 150.000 personnes, notamment à Alep, mais la moitié a quitté le pays, à l'instar d'une bonne partie de la population.

Alexan Keuchkerian, membre du parti arménien Hanchag au Liban, reconnait d'ailleurs que tous les Syriens, et pas seulement les Arméniens, souffrent. "Mais pour nous, c'est un second exode, c'est une double blessure. La douleur se répète", dit cet homme dont des membres de sa propre famille sont arrivés récemment d'Alep. Ses ancêtres avaient été expulsés en 1915 de Cilicie, une région d'Anatolie aujourd'hui en Turquie, pour s'installer au Liban. Durant la guerre civile libanaise (1975-1990), ils avaient trouvé refuge à Alep avant de faire le chemin en sens inverse quand le conflit a commencé en Syrie. "Certains Arméniens ont le sentiment de vivre une migration sans fin", dit-il.

Une bonne partie des quelque 10.000 réfugiés arméniens syriens au Liban ont bénéficié du soutien de l'Association Howard Karagheusian qui offre à Bourj Hammoud des services médicaux et des classes de langues à ceux qui en ont besoin. Les histoires qu'ils racontent en arrivant au centre rappellent les récits de leurs grands-parents. "Ce n'est bien sûr pas à la même échelle, mais il est difficile de ne pas penser que l'histoire se répète", confie Christine Sarkissian, une employée. Et "cela renforce l'idée chevillée en nous que nous devons être prêts à fuir à nouveau".

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mardi 21 avril 2015

Au Vatican, consternation et solidarité après l’assassinat des chrétiens d’Éthiopie | La-Croix.com - Rome

Au Vatican, consternation et solidarité après l'assassinat des chrétiens d'Éthiopie | La-Croix.com - Rome

Au Vatican, consternation et solidarité après l'assassinat des chrétiens d'Éthiopie

Le pape François a réagi, lundi 20 avril, à l'assassinat d'otages éthiopiens par Daech, qui représentent selon le cardinal Sandri « des martyrs » de la foi.

21/4/15 - 16 H 36

Sous forme d'un message, rendu public le soir du lundi 20 avril, au patriarche de l'Église orthodoxe éthiopienne, le pape François a exprimé sa « tristesse », sa consternation et sa « solidarité » après l'assassinat en Libye de 29 otages éthiopiens, de confession orthodoxe, par l'organisation terroriste Daech.

 « Que les victimes soient catholiques, coptes, orthodoxes ou protestants, il n'y a aucune différence », estime le pape : « C'est un et même sang dans leur confession au Christ », poursuit-il, en référence implicite à sa notion d'« œcuménisme de sang ».

 « Le sang de nos frères et de nos sœurs est un témoignage qui crie pour se faire entendre de tous ceux qui savent encore distinguer entre le bien et le mal. Ce cri doit être surtout écouté par ceux qui ont en main le destin des peuples », écrit encore le pape, qui a dénoncé à plusieurs reprises, en particulier durant le Triduum pascal, un « silence complice » de la communauté internationale à l'égard de ce qu'il considère comme « une sorte de génocide ».

 « Manifester leur nom chrétien » 

Sur Radio Vatican, le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, l'un des grands dicastères de la Curie romaine, a évoqué aussi « l'œcuménisme du martyr » et décrit ce qu'il juge le martyr de ces chrétiens éthiopiens. « Ils sont riches de pouvoir dire je suis chrétien et d'affronter la mort. Ils sont capables de donner leur vie pour le Christ. C'est admirable. (…) Ils n'ont pas peur de manifester leur nom chrétien », a-t-il déclaré le 20 avril.

Le cardinal italien a rappelé les « racines chrétiennes de l'Éthiopie », pays à majorité orthodoxe, où il s'était rendu en décembre dernier. Il espère aussi une « conversion du cœur » des bourreaux.

Pays de 94 millions d'habitants, l'Éthiopie compte 43,5 % d'orthodoxes et plus de 18 % de protestants. Les musulmans représentent 34 % de la population ; les catholiques 0,7 %, selon des données du ministère français des affaires étrangères. Le pape a créé un cardinal éthiopien au dernier consistoire, en février.

Près de 40 réfugiés chrétiens d'Irak, venus de France, effectuent ces jours-ci un pèlerinage en Italie, en passant par le Vatican.



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EGYPTE - Condamnation du massacre djihadiste de chrétiens coptes de la part de l’Université islamique al-Azhar



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 21 avril 2015 14:10:44 UTC+3

AFRIQUE/EGYPTE - Condamnation du massacre djihadiste de chrétiens coptes de la part de l'Université islamique al-Azhar

Le Caire (Agence Fides) – Un « crime odieux, commis par le groupe terroriste Daesh (acronyme arabe du prétendu « Etat islamique » NDR) qui va à l'encontre de toute religion, loi ou conduite humaine » : c'est en ces termes sans appel que l'Université al-Azhar, plus important centre académique de l'islam sunnite, a condamné le massacre de 28 éthiopiens perpétré par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » qui ont ensuite diffusé les images des exécutions barbares sur Internet, présentant les victimes comme appartenant à « l'Eglise éthiopienne hostile ». La condamnation est exprimée dans une déclaration parvenue à l'Agence Fides et attribuée par les moyens de communications égyptiens à l'imam Ahmed al-Tayyeb, qui appelle également la communauté internationale à affronter comme menace globale le réseau djihadiste qui alimente les conflits au Proche-Orient. Dans le communiqué, l'Université islamique présente ses condoléances au gouvernement et au peuple éthiopiens ain si qu'aux familles des victimes. En janvier dernier, durant sa visite en Egypte, le Patriarche de l'Eglise orthodoxe éthiopienne, Matthias I°, avait également été reçu par le grand imam d'al-Azhar.
Entre temps, toujours au cours de la journée du 19 avril, le Président égyptien, Abdel Fattah al Sisi, a reçu au Caire John Brennan, Directeur de la CIA, pour un échange de considérations sur les nombreuses urgences présentes dans les pays arabes, ainsi que l'Archevêque de Canterbury, primus inter pares de la Communion anglicane, Justin Welby. Au cours des entretiens, le Président égyptien a insisté sur le fait que, dans l'Egypte sortie des convulsions des « printemps arabes », les chrétiens ne sont pas considérés de manière pénalisante comme une « minorité » mais sont des citoyens égyptiens à tous les effets, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs que tous les autres. (GV) (Agence Fides 21/04/2015)

Génocide arménien: les enjeux religieux d’une commémoration | Une foi par semaine

Génocide arménien: les enjeux religieux d'une commémoration | Une foi par semaine

Génocide arménien: les enjeux religieux d'une commémoration

Armenie1915

La déclaration du pape François reconnaissant le « génocide arménien » a rencontré un retentissement considérable, sans doute bien au-delà de ce à quoi le Saint-Siège s'attendait. Trois jours après d'ailleurs, le Parlement européen s'est explicitement référé à ses propos pour reconnaître, à son tour, le génocide de 1915.

Au-delà de l'Histoire

Sans aucun doute, la proclamation du pape François n'aurait pas connu un tel écho si elle n'avait fait explicitement référence à l'actualité brûlante, les exactions commises par Daech et les islamistes, dont les minorités chrétiennes sont, comme les arméniens et assyriens en 1915, les premières victimes. Car l'enjeu des célébrations du centenaire du génocide n'est pas qu'historique. Dans le contexte géopolitique d'un Proche Orient particulièrement tendu,  c'est un évènement à forte connotation politique et religieuse.

La Russie et l'Iran seront à Erevan

Le 23 avril, à Erevan, pour les célébrations du centenaire du génocide, on ignore encore si les Etats-Unis seront représentés, et par qui. Mais Poutine, lui, a fait savoir très tôt qu'il se rendrait lui-même dans la capitale arménienne, comme d'ailleurs François Hollande. Le maitre de la Russie, qui se veut aussi, en lien avec le patriarche de Moscou, protecteur des Eglises d'Orient, ne pouvait laisser passer l'occasion. Son allié iranien sera à ses côtés, une délégation perse s'apprêtant aussi à faire le voyage pour l'Arménie. Dans la république iranienne, l'anniversaire a également été célébré. Tout comme à Damas, l'assemblée du peuple syrien ayant déjà consacré une session à la commémoration du génocide, évoquant le fait que les chrétiens arméniens du début du XXe siècle avaient trouvé refuge à Alep et dans d'autres villes de Syrie. Il est tout aussi significatif que de son côté, en mars, le parlement arménien ait voté à l'unanimité une résolution condamnant les massacres contre les assyriens qui ont été perpétrés dans le même temps par l'empire ottoman entre 1915 et 1923. Ce qu'il avait refusé de faire, deux ans plus tôt, au nom d'une « spécificité arménienne » de ce génocide…

La commémoration du génocide est ainsi devenue un enjeu dans la grande lutte d'influence qui se joue en ce moment entre un Iran shiite et les puissances sunnites dans toute cette région d'Orient…

Déjà Jean-Paul II

Dès lors, quelle marge de manœuvre pour le pape François ?  En soi ses propos de dimanche dernier ne sont pas une « première » historique. Ils ne font que reprendre ceux tenus par Jean-Paul II, à deux reprises, le 9 novembre 2000 puis le 27 septembre 2001. Comme Jean-Paul II, le pape François fait du génocide arménien le premier d'un XXe siècle tragique, avec la Shoa, les exterminations staliniennes, le Cambodge, le Rwanda. Mais le pape a été beaucoup plus loin, en prolongeant cette sinistre liste par l'actualité des massacres d'aujourd'hui, ceux qui « s'accomplissent au détriment des hommes persécutés, exilés, assassinés, décapités uniquement parce qu'ils sont chrétiens ».

L'œcuménisme du sang

Loin des précautions diplomatiques habituelles du Saint-Siège,  (visant notamment à préserver les intérêts des minorités chrétiennes en Turquie) le pape, conscient de la tournure dramatique des évènements pour les chrétiens d'Orient, semble décidé de mettre en leur faveur toute la force de son poids diplomatique. Alors que le patriarche de Moscou s'est assez largement compromis dans son soutien aux visées politiques de Poutine,  l'évêque de Rome se fait ainsi le porte-parole de l'ensemble des chrétiens d'Orient, orthodoxes, catholiques, arméniens, assyriens, dont l'existence même sur les terres de leurs ancêtres est aujourd'hui remise en question. Jean-Paul II, lors du jubilé de l'an 2000, avait évoqué « l'œcuménisme du sang » pour faire mémoire avec les orthodoxes des victimes du communisme à l'Est de l'Europe. Cette fois, c'est un « œcuménisme du sang » en solidarité avec les frères chrétiens du Moyen Orient. La célébration de Rome dimanche dernier n'était dès lors qu'un avant-goût de celle qui devrait se dérouler le 23 avril prochain, à Erevan, en la cathédrale Saint-Grégoire, à laquelle participeront pas moins de 38 Eglises chrétiennes, catholique, orthodoxes, protestantes, autour du patriarche arménien Karekine II.

Isabelle de Gaulmyn

A lire

L'homélie du pape François du 12 avril

L'édito de La Croix sur le sujet

La déclaration de Jean-Paul II et de Karekine II



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L’Église orthodoxe s’inquiète du sort des deux évêques d’Alep enlevés en 2013 | La-Croix.com - Actualité

L'Église orthodoxe s'inquiète du sort des deux évêques d'Alep enlevés en 2013 | La-Croix.com - Actualité
20/4/2015-L'Église orthodoxe s'inquiète du sort des deux évêques d'Alep enlevés en 2013
10 février 2013 : Boulos Yazigi, évêque grec-orthodoxe d'Alep (assis, 1er à gauche), durant la cé...

LOUAI BESHARA/AFP

10 février 2013 : Boulos Yazigi, évêque grec-orthodoxe d'Alep (assis, 1er à gauche), durant la célébration d'installation de son frère Yuhanna X Yazigi (assis, à droite) comme patriarche d'Antioche. Le 22 avril 2013, Boulos Yazigi et Yuhanna Ibrahim, évêque d'Alep de l'Eglise syrienne orthodoxe, ont été enlevés à Kafar Daël.

Le patriarche Jean X d'Antioche (Église grecque-orthodoxe) a appelé, dimanche 19 avril, la communauté internationale à se mobiliser pour se renseigner sur le sort de deux évêques kidnappés il y a deux ans dans la province syrienne d'Alep (nord).

Le 22 avril 2013, des hommes armés ont kidnappé Boulos Yazigi, évêque grec-orthodoxe d'Alep, deuxième ville de Syrie, et Youhanna Ibrahim, le métropolite de l'Église syrienne orthodoxe de la même ville, dans la localité de Kafar Daël. Aucune information n'a filtré depuis.

« Nous avons l'espoir que les évêques sont en vie mais malheureusement le monde entier est silencieux et personne ne nous a fourni de preuves matérielles », a affirmé le patriarche Yazigi, qui est frère de l'un des évêques.

Le patriarche, qui s'exprimait devant la presse au Liban, a appelé « toute la communauté et les organisations internationales à se mobiliser » pour s'inquiéter de leur sort, dans des déclarations reproduites par l'Agence nationale d'information (ANI). « Nous avons essayé de négocier avec tous ceux qui peuvent aider dans cette affaire, mais malheureusement il y a un mutisme total », a-t-il regretté.

Le chef de la Sûreté générale libanaise, le général Abbas Ibrahim, a toutefois déclaré vendredi 17 avril à propos des évêques Boulos Yazigi et Youhanna Ibrahim ainsi que du journaliste Samir Kassab, également enlevé en Syrie, que certains indicateurs montraient qu'ils étaient toujours vivants, rapporte l'ANI.

Dizaines de milliers de personnes disparues

Des dizaines de milliers de personnes ont été kidnappées ou sont portées disparues en Syrie depuis le début de la guerre il y a quatre ans, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Comme leurs concitoyens musulmans, de nombreux chrétiens de Syrie (5 % de la population) ont fui le pays en raison des violences mais aussi après la montée de formations djihadistes dans certaines zones du pays.

Le P. Paolo Dall'Oglio, jésuite italien, a été kidnappé fin juillet 2013 dans la province de Raqa, bastion du groupe extrémiste État islamique et son sort reste inconnu.

En avril 2014, le prêtre jésuite néerlandais Frans van der Lugt a été tué par un inconnu dans la vieille ville de Homs (centre), alors tenue par les rebelles et qu'il avait refusé de quitter – malgré le siège asphyxiant du régime – afin de venir en aide aux plus démunis.

Et en mars 2014, 13 religieuses syriennes qui avaient été kidnappées par un groupe armé rebelle au nord de Damas ont été libérées après de multiples médiations.



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