Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
lundi 16 décembre 2013
الخوري للسفير التركي: لن نسمح للصوصك بتدنيس كنائسنا و"سلطانك تحت اقدامنا"
samedi 14 décembre 2013
Fwd: Un nouvel article sur le blog www.chretiensdorient.com
Envoyé de mon Ipad
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Expéditeur: Patrice Sabater <noreply@chretiensdorient.com>
Date: 13 décembre 2013 20:41:06 UTC+2
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Objet: Un nouvel article sur le blog www.chretiensdorient.com
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13/12/2013 19:41:06
Un nouvel article sur le blog www.chretiensdorient.comDes informations sur le Proche-Orient pêle-mêle... relevées dans le Journal La Croix.com au mois de décembre courant...
Des informations pêle-mêle... relevées dans le Journal La Croix.com au mois de décembre courant... L'Église maronite a ouvert son premier Synode français Le premier Synode de l'éparchie maronite…
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Syrie : sauver les chrétiens ! - Aleteia-13/12/2013
« Agir sans délais… diligenter une enquête internationale … et empêcher les persécutions » : C'est ce que réclame de toute urgence la Coordination « Chrétiens d'Orient en danger » (CHREDO) qui appelle la France et l'Europe à multiplier leurs actions pour sauver les chrétiens dans le villes et villages de Syrie.
La CHRADO est Présidé par Patrick Karam, conseiller régional de l'Île-de-France et ancien délégué interministériel pour l'égalité des chances.
Le collectif rassemble des représentants de toutes les Églises et communautés chrétiennes du Proche-Orient et des associations religieuses et de chrétiens de la région, ainsi que des organisations impliquées depuis longtemps dans cette cause comme Aide à l'Église en Détresse (AED).
Après un premier appel, en octobre dernier, demandant à l'Europe de ne pas être complice de « l'épuration religieuse massive et silencieuse » des chrétiens, la CHREDO revient à la charge en demandant aux autorités compétentes « une action forte en faveur des religieuses de Maaloula ».
Texte intégral du communiqué:
Le village historique de Maaloula a été une fois de plus transformé en champ de bataille dans la guerre en Syrie et le sort de 12 religieuses appartenant à un couvent de la ville reste incertain.
La CHREDO appelle les autorités compétentes en France et en Europe à prendre les mesures d'urgence qui s'imposent pour sauver les chrétiens dans leurs villes et villages et empêcher les persécutions.
La CHREDO demande :
1. D'agir sans délai pour que la sécurité des religieuses de Maaloula soit garantie. Il est nécessaire qu'une organisation humanitaire internationale (ou une instance des Nations Unies) puisse avoir accès à ces religieuses et qu'elle puisse organiser leur transfert dans un site sûr de leur choix.
2. De diligenter une enquête internationale sur le sort des deux évêques d'Alep enlevés en Syrie, Mgrs Yazigi et Ibrahim et d'œuvrer pour leur libération.
3. D'obtenir de tous les belligérants qu'ils épargnent les sites religieux en Syrie qui constituent des hauts lieux du patrimoine mondial et d'interdire qu'ils soient la cible des attaques.
4. D'obtenir que les belligérants au conflit épargnent les populations civiles de toutes violences physiques et morales, de conversions forcées, de torture, d'enlèvements, de peines ou de traitements cruels, inhumains ou dégradants.
La CHREDO informe qu'elle va saisir les parlementaires français et en particulier les soixante-dix parlementaires qui la soutiennent, ainsi que les dirigeants français et européens sur ces trois points.
Envoyé de mon Ipad
Maronites en Europe ou maronites d’Europe ? - PARIS, de note envoyé spécial Fady NOUN - L'Orient-Le Jour
Maronites en Europe ou maronites d'Europe ?
Connais-toi toi-même. C'est sous ce précepte socratique que se situe le synode diocésain maronite qui s'est ouvert jeudi à Paris et dont la session s'achève demain par une messe solennelle en la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il s'agit là d'un des moments du synode. Celui-ci comprendra encore deux autres rencontres plénières avant que ses textes ne soient validés en 2015.
Cet appel à la connaissance s'adresse d'abord aux maronites eux-mêmes, mais il intéresse aussi l'Église latine de France, dans la mesure où la reconnaissance de l'autonomie de l'Église maronite entraîne la reconnaissance de ses droits à l'intérieur d'un « territoire » ecclésial où elle coexiste avec d'autres Églises. Cet appel est également un appel au réalisme, un appel à mesurer ses forces et à prendre la voie de la prudence, vertu qui a cruellement manqué au cours des longues années de guerre qui ont ravagé le Liban. C'est ainsi que l'entend Mgr Maroun-Nasser Gemayel, évêque maronite de France et visiteur apostolique en Europe occidentale et septentrionale. En historien de l'Église syriaque, Mgr Gemayel assure que « les maronites ont toujours perdu » quand, tout au long de leurs 1 400 ans de cohabitation avec l'islam, en lieu et place de leur érudition et de leur ouverture culturelle, ils ont eu recours aux armes et à la violence.
Les trois temps du synode
La journée s'est ouverte par une messe célébrée par Mgr Michel Aoun, évêque de Jbeil, représentant le patriarche maronite, en la chapelle de la Médaille miraculeuse. Sous les caractères d'or reproduisant les mots confiés par la Vierge à Catherine Labouré et près du fauteuil où elle s'est assise, selon le récit qu'en a fait la voyante, les trois « piliers » du synode patriarcal maronite de 2003-2006 ont été évoqués : identité, renouveau et mission. Qui sont exactement ces maronites qui ont choisi de s'installer en Europe et dont près de la moitié ont fait de la France leur seconde patrie ? Comment renouveler leur esprit anesthésié par le sécularisme où ils baignent ? Comment compter à nouveau sur eux pour remplir la mission que l'histoire leur a confiée ? Comment faire face à l'inéluctable naturalisation qui les transformera, en deux générations, de maronites en Europe en maronites d'Europe ?
Cet état des lieux est au cœur des travaux du synode, et cette première journée de réflexion collective, qui touche une centaine de prêtres et de laïcs venus de France et d'Europe (Belgique, Autriche, Suisse), sera conclue par une soirée à la salle Gaveau où des airs d'opéra célèbres exécutés par la soprano Rima Tawil permettront une levée de fonds en faveur de la nouvelle « éparchie », selon le terme utilisé ici.
De projets et de rêves
Les travaux du jeudi se sont déroulés en trois temps. Une présentation des « projets et rêves » de Mgr Gemayel pour son diocèse, un « brain storming » en petits comités et par thèmes sur ce qui est faisable et souhaitable, et enfin deux exposés théologiques.
C'est tout feu tout flamme que l'évêque maronite de France a fait part à l'assemblée de ses projets, en tête desquels figure l'achat ou la location d'un édifice qui lui servirait de logement et où des bureaux seraient aménagés. Les recherches sont sur le point d'aboutir, à Meudon. Pour le moment, l'évêque et son évêché sont très étroitement logés au Foyer franco-libanais de la rue d'Ulm.
Pour visiter les six paroisses maronites de France et quelques paroisses naissantes d'Europe, l'évêque et son secrétaire, le très efficace et résilient Raymond Bassil, ont, en moins d'un an et demi, parcouru quelque 55 000 km, sillonnant la France du nord au sud et d'est en ouest, à la recherche de ce commis voyageur de la petite entreprise indépendante qui dort au fond de chaque maronite. La guerre et le chômage ne sont pas étrangers à cette affluence. C'est bien l'augmentation du nombre des maronites fuyant la crise libanaise et ses conséquences économiques qui a rendu nécessaire l'établissement d'un diocèse. Et maintenant, l'heure de vérité est là. Si rien n'est fait, tout ce capital humain, abandonné à lui-même, pourrait très bien finir par se perdre, ce que Mgr Nasser Gemayel n'envisage que la mort dans l'âme. Pour empêcher cette catastrophe, l'évêque souhaite ajouter 14 paroisses aux six qui existent déjà, ce qui suppose, entre autres, trouver et former 14 prêtres pour cette mission et créer les structures paroissiales nécessaires. Plus facile à dire qu'à faire.
Au fond de lui-même, l'évêque désire capitaliser sur ce potentiel humain et intellectuel pour rendre quelque chose qu'elle n'a pas, ou qu'elle n'a plus, à cette France qu'il aime, et racheter ainsi la grande dette de reconnaissance que les maronites lui doivent. Après tout, dit-il, 6 000 médecins d'origine libanaise travaillent en France, pour ne rien dire des autres professions libérales !
Le patrimoine syriaque
Mgr Gemayel s'anime encore plus quand la question du patrimoine culturel syriaque est soulevée. C'est à la fois l'un des points forts de sa vision, dans la mesure où il est très difficile de résister à l'enthousiasme contagieux de l'évêque quand il parle des manuscrits syriaques de Sadad ou d'Alep, et des menaces de destruction qui pèsent sur ces documents inappréciables.
« Les bibliothèques d'Alep sont plus riches en manuscrits que celle de Bkerké, et Sadad est une mine de documents irremplaçable », s'écrie-t-il, précisant que lors des querelles entre syriaques, c'est là que les syriaques-orthodoxes, expulsés du Liban, ont emporté leurs bibliothèques.
« Croyez-moi, la guerre en Syrie n'est pas innocente », dit-il, discernant dans l'acharnement de certains groupes moins une intention stratégique militaire qu'une volonté maléfique d'effacer le christianisme de la surface du globe. Et de proposer d'offrir à ce trésor patrimonial « tout le capital informatique nécessaire » par la création d'un centre de documentation et de recherche en France, l'un de ses « rêves », pour la réalisation duquel il est prêt à donner, dès qu'il est constitué juridiquement, les 30 000 volumes de sa bibliothèque privée !
Les maronites et l'orientalisme
Nos rapports avec la France ne sont pas seulement religieux, ils sont aussi culturels, dit l'évêque, en rappelant qu'au XVIIe siècle, ce sont des maronites qui enseignaient l'arabe et le syriaque au Collège de France, posant ainsi la pierre angulaire d'une tradition qui allait s'épanouir avec les orientalistes des siècles ultérieurs. Après avoir été les traits d'union entre les Arabes et la philosophie grecque, les maronites furent les traits d'union entre l'Europe et le monde arabe. C'est par la culture qu'ils ont joué leurs rôles les plus brillants, non par leurs armes, et encore moins, aujourd'hui, par leur nombre. Suit une digression sur la problématique de l'existence (« woujoud ») et de la présence (« houdour »), où pointe une vision pessimiste de ce qui pourrait attendre les maronites et les chrétiens orientaux quand leur poids démographique « aura cessé de compter », pour reprendre les sombres conclusions de l'auteur du monumental ouvrage Vie et mort des chrétiens d'Orient.
Pour Mgr Gemayel, ce pronostic peut être adouci si les maronites décident de compenser par leur culture et leur érudition la perte d'influence qu'ils subissent sur le plan politique, du fait de leur recul démographique. Et de se lamenter sur la baisse de productivité intellectuelle des chrétiens, telle qu'il la constate dans les expositions du livre qui sont organisées au BIEL et ailleurs, par rapport à la hausse de la productivité des chercheurs des autres communautés. « Ouvrir des restaurants ne suffit pas à relever, intellectuellement, un peuple », lance-t-il.
Partis sans laisser d'adresse ?
C'est sur ce terrain qu'on n'ose plus – où qu'on ne veut plus – suivre Mgr Gemayel, pour lequel ce n'est pas l'appartenance à un territoire, mais la foi qui détermine l'identité d'un maronite. Et comment réfuter un tel raisonnement, quand on a autour de soi des maronites venus non plus seulement du Liban, mais aussi d'Israël, de Jordanie, d'Égypte, de Syrie, de différents pays d'Europe, du Canada et des États-Unis ?
« Mais un peuple n'a-t-il pas besoin d'une adresse ? » se demande-t-on, par crainte de voir les maronites renoncer à leur plus précieuse icône, le Liban. Mais une question si existentielle se passe de réponse.
C'est dire combien l'enjeu du synode diocésain maronite de France est important, non seulement pour ceux d'entre eux qui ont choisi la douce France pour remplacer leur patrie perdue, mais également pour tous les maronites. Toutefois, il faudra en passer par là. Il n'est plus possible de s'aveugler sur de si importantes vérités. Mgr Pierre Brossolette, l'une des grandes figures de l'Institut catholique, viendra enfoncer le clou en affirmant à son tour que ce n'est pas le territoire libanais, mais l'apostolicité antiochienne de l'Église maronite, c'est-à-dire son rattachement direct à saint Pierre, qui en détermine l'identité. Décidément, mine de rien, c'est l'Église maronite tout entière qui est en train d'être repensée là.
Pour mémoire
« On ne peut se résigner à un Moyen-Orient sans chrétiens », assure le pape François
Youhanna X Yazigi : Nous sommes là et nous y resterons
Pour le congrès des chrétiens d'Orient, un même danger, les takfiristes !
Envoyé de mon Ipad
vendredi 13 décembre 2013
Le cardinal Sarah de retour du Liban
Le cardinal Sarah de retour du Liban
De retour de cette visite de 4 jours sur le sol libanais, le cardinal Robert Sarah, a demandé aux différentes parties en conflit en Syrie de favoriser l'assistance humanitaire dans le pays et de « cesser toute violence ». Il décrit également des conditions de vie difficiles dans les camps de réfugiés syriens au Liban et explique le sens de l'initiative en faveur des enfants Des propos recueillis par notre consoeur de la rédaction italienne Elvira Ragosta
Emminence, combien d'enfants syriens sont concernés par cette initiative?
Caritas Liban est en train de vraiment travailler pour qu'il y ait un soulagement réel porté à ces enfants syriens qui sont dans cette vallée de la Bekaa. Nous comptons au moins joindre trois à quatre mille enfants et probablement, tant que la guerre continue, le nombre va augmenter. Naturellement, en dehors de la Bekaa, il y a d'autres enfants . S'il y a des besoins, nous devrons aussi nous en occuper. Aujourd'hui, nous pensons rejoindre à peu près trois à quatre mille enfants.
Le problème dans la vallée de la Bekaa à présent, ce sont aussi les températures qui sont sous la barre des zéros ?
Effectivement, il y a le froid, la pluie et donc, ces personnes ont besoin d'un peu de chauffage, d'habits chauds et nous veillons également avec la Caritas Liban à organiser le chauffage des tentes. D'après ce que j'ai appris, ils ont essayé de mettre de l'étanchéité sur les tentes pour que la chaleur puisse rester dedans. Et surtout, protéger un peu l'ambiance parce qu'avec la pluie, l'hygiène peut être un élément très négatif à l'œuvre médicale que nous apportons. Donc, mettre un peu de propreté, d'hygiène pour que les maladies ne puissent pas détruire ce que nous sommes en train de faire pour soulager les enfants.
Et du point de vue spirituel ?
Je crois qu'il y a aujourd'hui une grande souffrance mais également une grande ferveur du point de vue spirituel. Les évêques syriens surtout ont dit que les gens prient beaucoup parce qu'ils n'ont que Dieu comme secours aujourd'hui. Tant qu'il n'y a pas de sagesse entre les hommes pour négocier la paix, on ne peut compter que sur Dieu. Et les évêques s'emploient à encourager, à prier avec eux pour que ce secours vienne de Dieu. Il y a en tout cas une grande ferveur, un grand courage. Je peux dire également que quelque fois, il y a du découragement et beaucoup de chrétiens syriens sortent et vont ailleurs. Et la grande peur des évêques, c'est de voir le Moyen-Orient vidé des chrétiens et leurs communautés disparaitre. Le souci spirituel, c'est vraiment d'encourager les chrétiens à rester sur place. Mais c'est difficile de les obliger à rester parce qu'ils cherchent la sécurité, ils cherchent du travail et ces gens-là n'en n'ont pas. Pour pouvoir vivre spirituellement, il faut aussi un minimum de bien matériel, n'est-ce pas ? Il y a donc une double action : soutenir spirituellement mais en même temps faire face aux besoins matériels pour maintenir les Syriens, au moins des chrétiens sur place.
Photo: un enfant syrien dans un camp de réfugiés à l'Est de la plaine de la Bekaa, au Liban.
Envoyé de mon Ipad
| « Chrétiens d’Orient en danger » : un appel pour les religieuses de Maaloula
La Coordination « Chrétiens d'Orient en danger », que préside Patrick Karam, conseiller régional de l'Île-de-France et ancien délégué interministériel pour l'égalité des chances, la diffusé hier un communiqué demandant « une action forte en faveur des religieuses de Maaloula ». En voici le texte intégral.
Le village historique de Maaloula a été une fois de plus transformé en champ de bataille dans la guerre en Syrie et le sort de 12 religieuses appartenant à un couvent de la ville reste incertain.
La CHREDO appelle les autorités compétentes en France et en Europe à prendre les mesures d'urgence qui s'imposent pour sauver les chrétiens dans leurs villes et villages et empêcher les persécutions.
La CHREDO demande :
1. D'agir sans délai pour que la sécurité des religieuses de Maaloula soit garantie. Il est nécessaire qu'une organisation humanitaire internationale (ou une instance des Nations Unies) puisse avoir accès à ces religieuses et qu'elle puisse organiser leur transfert dans un site sûr de leur choix.
2. De diligenter une enquête internationale sur le sort des deux évêques d'Alep enlevés en Syrie, Mgrs Yazigi et Ibrahim et d'œuvrer pour leur libération.
3. D'obtenir de tous les belligérants qu'ils épargnent les sites religieux en Syrie qui constituent des hauts lieux du patrimoine mondial et d'interdire qu'ils soient la cible des attaques.
4. D'obtenir que les belligérants au conflit épargnent les populations civiles de toutes violences physiques et morales, de conversions forcées, de torture, d'enlèvements, de peines ou de traitements cruels, inhumains ou dégradants.
La CHREDO va saisir les parlementaires français et en particulier les soixante-dix parlementaires qui la soutiennent, ainsi que les dirigeants français et européens sur ces trois points.
Source : CHREDO
Envoyé de mon Ipad
Communiqué de Presse : L'Europe face aux défis de la paix au Moyen Orient » Chrétiens de la Méditerranée
L'EUROPE FACE AUX DEFIS DE LA PAIX AU MOYEN ORIENT
A Strasbourg du 12 au 14 décembre 2013, l'Université d'hiverorganisée par Chrétiens de la Méditerranée, le Réseau citoyen des acteurs de paix
En collaboration avec le Parlement européen et le Conseil de l'Europe
En partenariat avec les D.N.A., l'Œuvre d'Orient, les Amis de La Vie, la Maison de l'Europe
Le chaos en Irak, la tragédie syrienne et l'afflux journalier des réfugiés dans les pays voisins, le bras de fer avec l'Iran, le conflit israélo-palestinien interminable : tout le monde le sait, le Moyen-Orient est au bord du précipice, avec ses milliers de victimes innocentes, hommes, femmes et enfants pris dans la tourmente. Et peut-être demain le chaos.
Oui, la paix, le trésor le plus précieux de l'humanité est aujourd'hui menacée si nous n'y prenons garde. Telle est la raison profonde pour laquelle Chrétiens de la Méditerranée, le Réseau citoyen des acteurs de paix, ses amis de Strasbourg et ses partenaires ont décidé de prendre le temps de réfléchir, de débattre et d'interpeller l'Europe, trois jours durant, sur cette question majeure. Tel est le sens de l'Université d'hiver qu'ils organisent ensemble à Strasbourg, au Parlement européen d'abord, le jeudi 12 décembre de 14 h à 16 h, au Centre Saint Thomas (2, rue de la Carpe Haute) ensuite, les 13 et 14 décembre.
A quelques mois des élections européennes de 2014, au cœur d'une actualité qui suscite peurs, inquiétudes et replis identitaires sur tout notre continent, l'Université d'hiver s'interrogera sur les défis que l'Europe doit relever pour continuer d'être une véritable actrice de paix face aux menaces qui pèsent sur le Moyen-Orient et sur le monde. Elle le fera en donnant la parole à tous : élus et responsables européens, ONG, associations, acteurs de paix des sociétés civiles, responsables des différentes religions, médias, observateurs et témoins du Moyen-Orient. Parce que la paix est l'affaire de tous et le fruit du dialogue.
Conscients de l'enjeu, le Parlement européen et Mme la Député européenne Michèle Striffler, le Conseil de l'Europe et Mme Gabriella Battaini-Dragoni, sa Secrétaire générale adjointe, apporteront à l'Université d'hiver leur collaboration, tandis que M. Jacques Delors adressera un message aux participants et que Mme Catherine Trautmann donnera la conférence d'ouverture le vendredi 13 au matin. Des représentants de la Syrie, du Liban, de la Palestine et de la Tunisie diront ce qu'ils attendent de l'Europe, comme le feront également, au nom des chrétiens et des musulmans du Moyen-Orient, Mgr Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient, le père Fadi Daou et Melle Nayla Tabbara, fondateurs d'ADYAN à Beyrouth. Ce riche programme s'achèvera par un Appel des citoyens à l'Europe.
Jean Claude Petit
Président du Réseau Chrétiens de la Méditerranée
Envoyé de mon Ipad
تفاصيل المفاوضات لإطلاق راهبات معلولا.. واحتمال نقلهن إلى لبنانnegotiations à propos des moniales de Maaloula
اثنتا عشرة راهبة، أربع منهن لبنانيات، والأخريات سوريات. ثلاث قنوات للتفاوض تناوبت على محاولة الحصول على لائحة شروط الخاطفين للتوصل إلى عملية تبادل سريعة. ويغلب على عملية التفاوض نفسها بعض التفاؤل بسبب دخول الخاطفين فوراً في عملية حوار متعدد الجوانب والأطراف لإجراء صفقة حول الراهبات، وهو مؤشر مهم، لأنها المرة الأولى التي تبحث فيها «جبهة النصرة» بسرعة عن إجراء صفقة حول مخطوفين لديها، فيما كانت مصائر المخطوفين من قبل تنتظر أشهراً قبل اتضاحها أو حتى قبول الخاطفين مبدأ التفاوض.
وفي القنوات التي تفاوض، أو حاولت التفاوض، يغيب أي ممثل مباشر للحكومة السورية التي تكتفي بتلقي الطلبات أو مراقبة ما يجري عن بُعد. فهناك قناة محلية تقودها شخصية سورية ساهمت في الماضي في مفاوضات لتحرير رهائن، وهناك قناة قطرية بدأت بالعمل قبل يومين، وهناك قناة الأمم المتحدة.
ويقول مصدر في «الجيش الحر» في القلمون إن محادثاً من الفاتيكان يحاول فتح قناة رابعة، والتحاور مباشرة مع الخاطفين، وتقديم عروض مالية سخية مقابل إطلاق سراح الراهبات، لكن جماعة «النصرة» تطرح شروطاً، ليس منها، حتى الآن، أي شرط مالي أو فدية. ويقف في الظل إلى جانب «أمراء جبهة النصرة» في يبرود مثقال حمامة واحمد المقمبر، وهما مسؤولان محليان في إحدى كتائب «الجيش الحر»، ويحاولان الحصول على حصة من عملية التبادل وفدية مالية وضمانات أمنية شخصية.
ويتحدر احمد المقمبر من قرية المشرفة (فليطة) فيما يتحدر مثقال حمامة من بخعة في بلدة الصرخة القلمونية. ولعب حمامة دوراً رئيساً في انتزاع الراهبات من معلولا وإخراجهن من دير مار تقلا، الذي اقتحمه مع مجموعة من مقاتليه الذين ينضوون في «لواء تحرير الشام»، وهو لواء يضم 1200 مقاتل، يقوده النقيب المنشق فراس البيطار، ويعمل عناصره بشكل خاص في الغوطة والقلمون التي يتحدر منها البيطار أيضاً.
وكانت «جبهة النصرة»، التي قادت الهجوم على معلولا مطلع الأسبوع الماضي، قد وضعت يدها على الراهبات بعد إخراجهن إلى بلدة الصرخة تحت سيطرة مثقال حمامة، ونقلهن إلى يبرود التي يسيطر عليها «أمير النصرة» أبو مالك التلي، وهو سوري، ونائبه حمدي أبو عزام الكويتي، وهو كويتي - سوري، حيث إن والدته وزوجته سوريتان.
وكانت المفاوضات في الساعات الأخيرة قد حفلت بخروج قناة دولية للتفاوض مع «النصرة» لإطلاق الراهبات وأربعة أيتام كانوا في عهدتهن حملتهم «النصرة» معها من دير مار تقلا إلى قرية الصرخة، قبل أن يحطّ بهم الرحال جميعاً لدى التلي ونائبه الذي يتولى التفاوض باسمه أبو عزام الكويتي. كما حفلت بدخول القطريين على خط الوساطة بعد الزيارة التي قام بها للدوحة مدير الأمن العام اللواء عباس إبراهيم.
الأمم المتحدة حاولت، عبر الممثل الشخصي للمبعوث الدولي والعربي إلى سوريا الأخضر الإبراهيمي في دمشق مختار لماني، لعب دور في تسهيل المفاوضات لإطلاق سراح الراهبات. وتحدث لماني إلى رئيسة الراهبات الأم بيلاجيا بواسطة «سكايب» في البداية، إلا أن المحاولة اصطدمت بإصرار أبي عزام الكويتي على حضور الديبلوماسي الدولي إلى يبرود لإجراء المفاوضات وجهاً لوجه.
وترفض الأمم المتحدة ذهاب أيٍّ من ديبلوماسييها لمقابلة قيادة «النصرة» في يبرود لأسباب أمنية وقانونية، منها إدراج «النصرة» على لائحة الإرهاب، وعدم تقدم أبو عزام بطلبات يمكن التباحث حولها بوضوح. واشترط لماني أن يكون حضوره إلى يبرود لتسلم الراهبات، وهو ما أوقف المفاوضات من جانب «النصرة» وعطّل القناة الأممية.
ونشطت بعدها بقليل القناة المحلية السورية التي تلقت طلبات لإطلاق سراح الراهبات تشتمل على جوانب أمنية وعسكرية. وبديهي أن السلطات السورية لن تقبل بتنفيذ أي من الشروط العسكرية أو الأمنية التي يطرحها أبو عزام الكويتي، الذي يتولى التفاوض، فيما لم يتسنّ لأي من المفاوضين التحدث مباشرة إلى أبو مالك التلي حتى الآن. وتراوحت شروط أبو عزام الكويتي لإطلاق سراح الراهبات بين إرسال شحنات من الطحين والأغذية إلى المناطق المحاصرة في الغوطة الشرقية، ورفع الحصار عن معضمية الشام، وهي مطالب يمكن السير بها بحسب أحد المفاوضين.
ويُجمع كل من فاوضوا أبو عزام على تقديمه طلب إطلاق سراح ألف معتقلة في سجون النظام السوري، إلا أن أحداً لم يتلقَّ أي لائحة بأسماء من ينبغي مبادلتهن بالراهبات رغم مضي أكثر من أسبوع على بدء المفاوضات. ولكن ما يجعل المفاوضات في الطريق المسدود هو طلب «جبهة النصرة» وقف العملية العسكرية للجيش السوري في القلمون، في المآل الأخير للائحة الشروط العسكرية التي أملاها أبو عزام الكويتي على مفاوضيه. فقد طرح أبو عزام شرط انسحاب حاجز الجيش السوري على مداخل معلولا، وإخلاء دير الشيروبيم الاستراتيجي المطلّ على صيدنايا من عناصر الجيش، وخروج وحدة من الجيش السوري تتمركز في دير في قارة، وطالب بشكل عام بإخلاء «مناطق النصارى»، كما قال، من أي وجود للجيش السوري لتحييدها عن النزاع.
ويبدي المفاوضون انطباعاً بأن رجل «النصرة» في يبرود ليس من يقرر في النهاية، وانه يقوم بدور وساطة، ويتلقى أوامره من جهة خارجية على الأرجح، تحدّد مسار وشروط المفاوضات التي تعقدت في الساعات الأخيرة، بعد تهديد «النصرة» بإرسال الراهبات إلى لبنان. وترافق التهديد مع وصول «أبو حسن العرسالي» إلى يبرود منذ يومين، وهو أحد مسؤولي «الجيش الحر» في عرسال، وأحد المشرفين على عمليات الإمداد من الأراضي اللبنانية من دون معرفة ما إذا كان لذلك علاقة مباشرة بقضية الراهبات، أو التهديد بنقلهن إلى لبنان.
ويبدو دخول القطريين في الساعات الأخيرة على خط الوساطة مع المجموعة الخاطفة مشجعاً بعد أن دخلت قضية الراهبات في سباق مع العملية العسكرية باتجاه يبرود، والتي تتضارب التوقعات بشأن تأثيرها على المفاوضات. ويقول أحد العاملين على المفاوضات لـ«السفير» إن تقدم الجيش نحو يبرود لن يتيح الكثير من الخيارات أمام جماعة «النصرة»، وإن حماية الراهبات قد تتحول إلى عبء على الخاطفين في الأيام المقبلة.
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jeudi 12 décembre 2013
Un évêque orthodoxe syrien appelle les chrétiens à « prendre les armes » | La-Croix.com
L'évêque Lukas El-Khoury, vicaire du patriarche grec-orthodoxe d'Antioche, a appelé les chrétiens à « prendre les armes » pour protéger l'Église et la Syrie, provoquant la réaction indignée d'autres évêques, dont Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syrien-catholique d'Hassaké-Nisibe.
Selon Mgr El-Khoury, qui s'exprimait après l'enlèvement début décembre des religieuses orthodoxes du monastère de Maaloula, « tout jeune chrétien en mesure de prendre les armes devrait le faire afin de protéger la Syrie, les églises et les couvents » parce que, face à ce qui arrive au peuple syrien, « nous ne pouvons pas rester les bras croisés ».
« En tant qu'hommes d'Église, nous ne pouvons pas inciter les chrétiens à prendre les armes pour participer au conflit. Nous ne pouvons pas dire ces choses. C'est insensé. Cela va à l'encontre de l'Évangile et de la doctrine chrétienne », a fermement réagi Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syrien-catholique d'Hassaké-Nisibe dans une déclaration à l'agence vaticane Fides.
Selon lui, « dans la situation où nous nous trouvons, tout individu, y compris s'il est chrétien, est libre de faire ses choix en conscience mais l'Église en tant que telle ne peut indiquer à personne la voie des armes et de la violence, qui contredit les enseignements de l'Évangile ».
Il rappelle ainsi que, « l'an dernier déjà, le gouvernement m'avait offert 700 kalachnikovs afin de les distribuer aux chrétiens d'Hassaké et 1000 autres pour ceux de Qamishli et j'ai refusé ». « Nous sommes contre la violence d'où qu'elle vienne », a-t-il martelé, estimant que la situation tragique de la Syrie et les attaques ciblées subies par les chrétiens peuvent causer des réactions déséquilibrées.
« Nous sommes tous sous pression, a-t-il reconnu. Nous sommes actuellement également angoissés pour les moniales de Maaloula, qui ont été enlevées, mais, en tant que pasteurs, nous devons consoler notre peuple et reconnaître que certains points fermes doivent être toujours respectés, quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons. Au travers de déclarations inconsidérées, nous risquons également de faire s'accroître le danger pour les chrétiens de devenir des cibles de la violence. »
FidesEnvoyé de mon Ipad
L’Église maronite a ouvert son premier synode français | La-Croix.com
12/12/2013- « NOUS SOMMES UNE PORTION DU PEUPLE DE DIEU »
Le premier synode de l'éparchie maronite Notre-Dame du Liban de Paris s'est ouvert jeudi 12 décembre à Paris à la paroisse Notre-Dame des Champs, dans le 6e arrondissement de Paris. Une centaine de catholiques maronites y participaient, représentant les 32 paroisses et communautés maronites, venant de 15 pays d'Europe, ainsi que des évêques de la diaspora aux États-Unis et au Canada.
Ce synode, convoqué en février dernier par Mgr Nasser Gemayel, a pour objet de réfléchir à la création de paroisses et à l'avenir de ce diocèse érigé en 2012 et qui compte deux séminaristes en formation.
Pour Mgr Gemayel, ce synode a pour vocation de mieux situer l'identité des fidèles dans un contexte occidental : « Comment puis-je être aujourd'hui maronite en France en particulier et en Europe en général, tout en maintenant un certain équilibre entre ma maronité et mon intégration dans la société d'accueil ? » La France abrite en effet 80 000 fidèles maronites, la plupart arrivés après 1975, au début de la guerre civile libanaise.
Aux yeux de cet évêque, cette identité ne se définit pas « par une terre d'appartenance » mais plutôt par « une foi fidèle aux origines ». Il met d'ailleurs en garde contre toute tentation de repli : « Nous sommes une portion du Peuple de Dieu » et non « une communauté confessionnelle », souligne-t-il. Beaucoup, en effet, parmi ces chrétiens d'Orient en diaspora, redoutent une dilution progressive dans l'Église latine.
Jusqu'ici, en France, il n'y avait que quatre paroisses maronites : Paris, Suresnes, Lyon et Marseille, quatre foyers historiques de la présence libanaise. De nouvelles créations de paroisses sont notamment à l'étude à Marcq-en-Barœul, Strasbourg et Clermont-Ferrand, où l'évêque s'est rendu il y a plusieurs mois.
Interrogé par La Croix au printemps, Mgr Gemayel souhaitait que tous se mobilisent pour dessiner les contours de la nouvelle éparchie : « Ce n'est pas d'abord une affaire administrative », insiste l'évêque. Une ambition qu'il a mise en œuvre en convoquant, le 9 février dernier, ce synode diocésain qui doit se conclure en 2014.
De tradition syriaque, l'Église maronite s'est formée au milieu du Ve siècle autour des disciples de saint Maron, fondateur d'une voie monastique originale : l'anachorétisme ou la vie en plein air.
F.-X. M.Envoyé de mon Ipad
Liban : une réunion interchrétienne s'est tenue mercredi à Bkerké (presse) - L'Orient-Le Jour
Des représentants des principaux partis politiques chrétiens se sont réunis sous l'égide du patriarche maronite Mgr Béchara Raï et en présence de l'évêque Samir Mazloum, mercredi, à Bkerké. M. Sejaan Kazzi s'est présenté au nom des Kataëb, le ministre Sélim Jreissaty au nom du Courant patriotique libre, le député Elie Kayrouz au nom des Forces libanaises et l'ancien ministre Youssef Saadé au nom des Marada.
Selon le quotidien al-Joumhouriya, plusieurs questions ont été abordées lors de cette réunion, notamment la présence chrétienne dans les administrations publiques, la loi électorale, la question de la vente de terrains chétiens dans plusieurs régions du Liban. Citant des sources des personnalités présentes, al-Joumhouriya rapporte que la réunion a été marquée par une atmosphère positive.
Envoyé de mon Ipad
Ouverture d’un synode diocésain maronite, aujourd’hui, à Paris - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour
12/12/2013-OLJ-
Ils sont 85 000 en France, et quelque 130 000 disséminés entre les autres pays d'Europe. Un synode diocésain maronite, le premier du genre hors du Liban, s'ouvre pour eux aujourd'hui, à Paris.
Il sera présidé par Mgr Maroun-Nasser Gemayel, installé évêque du nouveau diocèse maronite de France et visiteur apostolique pour les maronites d'Europe le 30 septembre 2012. Le synode réunira les représentants de 32 paroisses et communautés maronites dans quinze pays d'Europe, ainsi que certains évêques de la diaspora libanaise. Les séances de travail se tiendront à la paroisse Notre-Dame-des-Champs, boulevard Montparnasse.
Dans une conférence de presse tenue au Foyer franco-libanais, rue d'Ulm, « symbole de la présence culturelle et religieuse des maronites en France, mais également de la relation séculaire entre les maronites et la France », le nouvel évêque a donné le sens de ce chantier de réflexion en Église.
« Pourquoi convoquer un synode diocésain ? a dit Mgr Gemayel. À quoi nous engage-t-il et quelles seront ses orientations ? Nous aurons des réponses, progressives, durant les trois jours de la première session, entre le 12 et le 14 décembre 2013 et jusqu'à la date de clôture de ce synode, en décembre 2014. » L'évêque maronite de France soulignait par là que ce temps de réflexion s'étalera sur un an, et que la session actuelle n'en est que le coup d'envoi.
Dans l'esprit de Mgr Gemayel, l'objectif final du synode est d'inviter les fidèles de l'Église maronite résidant en France et en Europe à redécouvrir leur identité ecclésiale orientale, qui peut se déliter au contact de l'Église latine, à se convaincre qu'elle peut être vécue sous tous les cieux et enfin à redécouvrir le sens de leur mission, qui est la même pour toutes les Églises, proclamer Jésus-Christ.
Mais, pour le faire, il faut sortir de sa léthargie, s'organiser, créer des paroisses, être en contact. « Il n'y a pas de temps à perdre, a insisté le nouvel évêque, pour nous, maronites en France et en Europe (...), il est temps de retrouver le fondement du renouvellement de notre appartenance ecclésiale, la conscience de notre vie dans l'Église et de son développement, de créer de nouvelles paroisses et missions maronites et de les fédérer (...). Voilà le premier message de ce synode diocésain. »
En somme, le synode a d'abord un objectif pratique, celui d'aménager la vie rituelle des maronites d'Europe : créer des paroisses, permettre aux Libanais maronites de baptiser leurs enfants, de se marier, d'enterrer leurs morts, de conserver leurs traditions et la spiritualité dans laquelle ils ont grandi et/ou ont grandi leurs parents.
Être maronite en Europe
« L'autre message de ce synode, a poursuivi Mgr Gemayel, consistera à aborder une question fondamentale qui nous concerne : qu'est-ce qu'être maronite en France et en Europe ? Comment adapter et vivre notre "maronité" dans un contexte autre que moyen-oriental ? Sommes-nous condamnés à vivre indéfiniment à l'étranger ? Quelle place accorder aux maronites issus de mariages mixtes, et dont la descendance représente aujourd'hui la troisième, la quatrième ou la cinquième génération ? Et comment concilier la liberté de choix, légitime d'ailleurs, qui peut conduire à épouser diverses destinées nationales ? Au cœur de ce chantier synodal, nous sommes donc appelés à une prise de conscience qui ne sera pas facile à opérer. »
Le nouvel évêque maronite de France a apporté à cette interrogation une ébauche de réponse en affirmant : « C'est son enracinement qui permet au cèdre de croître et de garder sa fière allure, aussi bien en France, en Europe qu'au Liban (...). Je ne crois pas qu'un maronite doit se définir par sa terre d'appartenance ; c'est plutôt par sa foi qu'il se définit : une foi non limitée à un territoire, une foi transnationale et trans-moyen-orientale ! »
La « mission » des maronites
Enfin, Mgr Gemayel a fixé au synode diocésain un troisième objectif : réveiller chez les maronites d'Europe le sens de leur mission. « Cette mission, a-t-il souligné, est simple et ardue à la fois. Simple parce qu'elle vise à la préservation et à l'épanouissement de la foi chez les maronites, en France et en Europe », mais difficile parce qu'elle n'est acquise qu'en Église.
« Si nous ne formons pas une Église, nous ne serons qu'une communauté confessionnelle en proie à toutes les dissensions, a-t-il insisté. Car le sentiment communautaire est fondamentalement un sentiment de repli et de peur. Il est aux antipodes de l'esprit qui insuffle notre Église et nous réunit en synode. Prenons conscience que nous sommes une portion du peuple de Dieu et non pas une communauté anthropologique juxtaposée à d'autres sur le continent européen ou américain ou africain... »
On le voit, Mgr Gemayel s'attaque à une tâche considérable : évangéliser les maronites dans une Europe déchristianisée et indifférente à Dieu, et dépolitiser les maronites venus d'un pays en guerre, ou du moins agir de manière à ce que ce soit leur identité spirituelle qui détermine leurs rapports les uns aux autres, et non leurs choix, appartenances ou affinités politiques spécifiquement libanaises.
Le paradoxe culturel est également évident : facteurs de mobilité dans leur pays, les maronites sont invités à devenir des modèles d'enracinement – dans la foi –, dans leurs pays d'adoption.
Le synode s'ouvrira par une messe dans la chapelle de la Médaille miraculeuse. Une grand-messe est également prévue vendredi en la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Au nombre des intervenants figureront notamment le nonce apostolique en France et Mgr Marwan Tabet, nouvel évêque maronite du Canada, qui parlera de sa jeune expérience canadienne.
Les comités formés durant cette première session de travail se retrouveront deux fois encore : en mai 2014 et en décembre de la même année. Les documents finaux seront proclamés en 2015.
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La tentation de prendre les armes est grande pour les chrétiens de Syrie.
Al Manar - « Tout jeune chrétien capable de porter les armes devrait le faire pour protéger la Syrie, les églises et les couvents qui font l'objet de destruction par les groupuscules armés », a lancé l'évêque Lucas al-Khoury, l'adjoint patriarcal du Patriarche d'Antioche et de l'Orient pour les Grecs orthodoxes, dans un appel qui est le premier du genre depuis l'éclatement de la crise syrienne.Selon lui, le jeunes insistent pour agir pour face aux agressions méthodiques infligées aux régions chrétiennes et qui ont, d'après lui, pour but d'effacer l'identité culturelle et historique des Chrétiens.« Nous n'allons pas rester les bras croisés et nous ne sommes pas non plus un souffre-douleur. Nous avons beaucoup de jeunes qui nous ont demandé d'agir. Nous attendons les prescriptions du patriarcat, nous allons attendre deux jours, mais pas plus, pour entamer notre action.... Nous étions un peuple de prière et de paix, mais avec des gens pareils, ni la prière ni la paix n'y font rien », a-t-il ajouté pour le site « al-Zamane » (Le temps).« Les Chrétiens ne quitteront la Syrie que de leur plein gré, ils sont attachés à leur terre...Le Christianisme et l'Islam cohabitent ensemble depuis 1600 ans », a-t-il ajouté, demandant aux organisations humanitaires internationales de faire pression sur les pays qui arment et envoient les miliciens.Selon lui, les miliciens veulent vider la Syrie non seulement des Chrétiens mais de tous les gens, et veulent « tuer les gens qui ne les soutiennent pas ».Révélant que plus de 40 églises et lieux de culte chrétiens ont été détruits et saccagés à travers toute la Syrie, l'évêque Lucas a accusé les organisations internationales d'être de mèche dans la conspiration contre la Syrie : « Qu'a donc fait l'organisation des Nations Unies pour la Syrie ? Qu'elle s'efforce de faire cesser le flux d'armes qui arrive dans notre pays et fasse pression sur les pays qui soutiennent les miliciens et les poussent au combat », s'est-il interrogé en allusion à l'Arabie saoudite en particulier.L'évêque a également douté du témoignage diffusé par quelques unes des 12 nones enlevées du couvent de Mar Takla à Maaloula, sur la chaine de télévision qatari al-Jazeera, estimant qu'elles ont été contraintes à tenir ces propos : « Nous sommes très satisfaites ».Dans une brève vidéo diffusée vendredi, ces religieuses du monastère grec-orthodoxe ont assuré être sorties de leur plein gré de leur couvent, en répondant aux questions d'un homme qu'on ne voit pas. Certaines baissent la tête au passage de la caméra.« Un groupe nous a amenées ici et nous a protégées, et nous sommes très très satisfaites d'eux », déclare l'une des religieuses. Une autre explique qu'elles sont installées dans « une très belle villa » !L'enlèvement des religieuses de leur couvent a été signalée lundi, quand des rebelles du Front Nosra ont pris le contrôle de cette ville chrétienne et y saccagé les églises.Mardi, des responsables religieux avaient annoncé que les 12 religieuses, accompagnées de trois domestiques, se trouvaient à Yabroud, une localité au nord-est de Maaloula, près de la frontière libanaise. Sur la vidéo, l'une des sœurs parle de 13 religieuses et trois « civils ». Des sources assurent qu'elles ont été enlevées par la milice d'Al-Qaïda du Front a-Nosra.Flux de messages en provenance du Veilleur de Ninive.
mercredi 11 décembre 2013
Ban Ki-moon exprime sa préoccupation pour les religieuses enlevées à Maaloula | La-Croix.com
Le secrétaire général de l'ONU s'est déclaré lundi 9 décembre profondément préoccupé par le fait que les lieux de culte ainsi que des représentants de communautés religieuses soient pris pour cible dans le cadre du conflit qui fait rage en Syrie.
« [Il] est d'autant plus préoccupé que, récemment, douze religieuses ont disparu de Mar Takla, un couvent orthodoxe de Maaloula, indique la déclaration transmise par le porte-parole de Ban Ki-moon. Le secrétaire général joint sa voix aux appels lancés pour que la sécurité et le bien-être de ces sœurs soient assurés, de même que pour toutes les personnes détenues contre leur gré en Syrie. »
Ban Ki-moon faisait allusion aux douze religieuses orthodoxes enlevées par des djihadistes syriens dans le monastère Mar Takla, situé aux abords du village majoritairement chrétien de Maaloula.
Le pape François avait lancé mercredi 4 décembre un appel pour ces religieuses et « toutes les personnes enlevées en raison du conflit » dans ce pays. Le kidnapping a été revendiqué par une faction jusqu'ici inconnue, « les Brigades du Qalamoun libre ».
CL.H.Envoyé de mon Ipad
Les ambassades étrangères favorisent l'exil des chrétiens d'Orient, dénonce le patriarche de l'Église chaldéenne
Mgr Sako est interrogé par Hélène Destombes
Lors du synode des évêques catholiques irakiens réunis en conseil extraordinaire à Bagdad le 5 novembre dernier, Mgr Sako s'est élevé contre ce processus de "migration organisée". Le patriarche chaldéen a proposé de consulter les autres Eglises et communautés chrétiennes présentes en Irak afin de répondre par des mesures concrètes et partagées à ce phénomène qui contribue à mettre en danger l'existence même des communautés de baptisés dans les différentes régions du Moyen-Orient.
Garder aussi ses biens et sa terre
L'émigration des chrétiens orientaux est un sujet constant de préoccupation pour les patriarches locaux, une inquiétude qui s'était manifestée notamment lors du synode sur le Moyen-Orient organisé à Rome en octobre 2010. La sixième proposition finale des pères synodaux invitait notamment les chrétiens à garder leurs terres et ne pas céder à la tentation de vendre leurs biens immobiliers.
On se souvient aussi du discours de Benoît XVI aux jeunes Libanais à Bkerké le 15 septembre 2012. Le Pape allemand les avaient alors invité à ne pas « goûter au miel amer de l'émigration », malgré les difficultés, chômage et précarité.
Pour l'Église, la présence des chrétiens d'Orient est vitale pour la région, elle qui remonte aux premiers apôtres. Une présence souhaitée aussi par de nombreux musulmans modérés, comme en témoignent les manifestations de soutien le 31 octobre dernier devant l'église Notre Dame du Salut à Bagdad, 3 ans après le sanglant attentat : des dizaines de musulmans irakiens, sunnites et chiites avaient allumé des cierges et brandit des banderoles appelant leurs compatriotes chrétiens à résister à la tentation de l'exil. (Avec Fides et Œuvre d'Orient)
(Photo : Mgr Louis Raphaël Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens)
Envoyé de mon Ipad
La Russie nouvelle protectrice des chretiens d'Orient
Un saint pape originaire de Syrie,Grégoire III ,défenseur des icônes
Anita Bourdin
ROME, 10 décembre 2013 (Zenit.org) - Le martyrologe romain fait aujourd'hui mémoire d'un saint pape qui était un Syrien, saint Grégoire III (†741).
Il était originaire de Syrie, mais de sa vie, avant son élection comme Successeur de Pierre, le 18 mars 731, on ne sait qu'une chose: il était prêtre du diocèse de Rome.
Son pontificat vit s'intensifier l'opposition entre Rome et l'empereur de Byzance, Léon III. La vénération des icônes était au centre de la querelle.
Dès le début de son pontificat, le pape demanda à l'empereur de prendre ses distances par rapport à la destruction des images sacrées, sous peine d'excommunication. La lettre déchaîna la colère du souverain: il fit jeter le messager en prison et il envoya une flotte militaire vers l'Italie. Mais les navires sombrèrent au cours d'une tempête. Pourtant, l'empereur ne lâcha pas prise. Il déclara sa domination sur la Sicile, la Grèce et l'Illyrie et il confia les communautés chrétiennes de ces régions à la responsabilité pastorale du patriarche de Constantinople.
Mais Grégoire III eut aussi la joie de voir la réussite de saint Boniface, archevêque de Mayence, (martyr en 754) dans sa mission chez les Germains. Il le nomma évêque et lui remit le pallium. En 739, Boniface organisait en Bavière les diocèses de Friesing, Passau, Ratisbonne, mais aussi Salzbourg, et bientôt Wurzbourg et Eichstatt.
Parallèlement, le pape intensifia ses rapports avec l'Angleterre. Il serait mort le 10 décembre 741.
mardi 10 décembre 2013
Le patriarche des Chaldéens souhaiterait « un document de l’Église » sur la liberté religieuse et adressé aux musulmans | La-Croix.com
Des hommes armés ont attaqué des magasins d'alcool à Bagdad samedi 7 décembre 2013 tuant neuf personnes et en blessant deux autres. Les assaillants ont approché des 8magasins et supermarchés de la capitale irakienne, avant de tirer, rapporte l'agence Reuters. La police a déclaré que la plupart des victimes étaient des membres de la minorité yézidie. En réalité, « cinq des victimes étaient chrétiennes », rapporte Sa Béatitude Louis Raphaël Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens.
Aucun groupe n'a revendiqué la responsabilité de l'attaque, mais les milices chiites musulmanes, qui luttent contre les pratiques qu'elles considèrent comme allant à l'encontre de leur interprétation stricte de l'islam, sont soupçonnées d'avoir été à l'origine des multiples agressions contre les magasins et les cafés vendant de l'alcool constatées tout au long de l'année.
Préparer Noël avec courage et espérance
La violence en Irak est revenue à son plus haut niveau depuis cinq ans, marquée par des attentats et des enlèvements. « Actuellement, le combat est sectaire entre chiites et sunnites », déplorait fin novembre Louis Sako, lors de l'assemblée plénière de la Congrégation pour les Églises orientales à Rome. « Et les mêmes tensions existent sans doute en Syrie. Il y a deux axes : l'Iran, l'Irak, le Liban et la Syrie qui soutiennent les chiites, et l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie qui soutiennent les sunnites. Tous sont musulmans, ils devraient parvenir à un accord et à un dialogue, car cette lutte fratricide est une grande perte. Les gens meurent et les infrastructures sont détruites ».
C'est dans ce contexte difficile que les chrétiens irakiens préparent Noël. « Nous organisons beaucoup de choses pendant cette période de l'Avent », explique encore le patriarche des Chaldéens. « Des retraites, des veillées de prières, des rencontres autour de la méditation de l'Évangile, mais aussi des aides aux familles pauvres (450 cette année). Nous allons fêter Noël avec beaucoup de courage et d'espérance. Ce message se vit dans les difficultés mais il nous apporte un réconfort ».
Les musulmans doivent rejeter la violence
Lors d'une conférence prévue vendredi 13 décembre à l'université Urbanina à Rome – à l'initiative du Projet pour la liberté religieuse du Berkley Center de l'université Georgetown (Washington) – Sa Béatitude Louis Sako devrait à nouveau protester contre « ceux en Occident qui encouragent l'émigration des chrétiens ». « Chaque mois, des familles qui vivent dans de bonnes conditions économiques quittent le pays pour de bon. Beaucoup de jeunes chrétiens, en particulier ceux qui sont bien éduqués, fuient », regrette-t-il, citant l'estimation récente du Haut Comité des Nations unies pour les réfugiés selon laquelle 850 000 chrétiens irakiens ont quitté le pays depuis 2003.
À ses yeux, « il est également essentiel que les musulmans non seulement rejettent la violence contre les chrétiens mais également qu'ils promeuvent la concorde civile et la liberté religieuse dans leurs sociétés. La plupart d'entre eux sont bons et non violents. Ils ne sont pas d'accord avec les extrémistes, mais ils ont également peur d'agir publiquement. Or ils doivent le faire. J'invite nos amis musulmans du Moyen-Orient à participer à une action commune pour « une parole commune ».
Aider les musulmans à comprendre notre foi
Quant aux chrétiens du Moyen-Orient, le patriarche des Chaldéens les appelle à « tenir fermement à leurs terres ancestrales, à maintenir leur présence historique et à ne pas fuir vers l'Occident » pour « poursuivre leur témoignage, et, par leurs difficultés et leurs souffrances, à être un signe d'espérance et de paix pour leurs concitoyens ». « Nous, chrétiens, devons également trouver des réponses aux questions des musulmans comme nos pères l'ont fait au cours des périodes Omeyyades et abbassides », souligne-t-il également. « Nous devons trouver un langage théologique nouveau et plus compréhensible, en arabe, pour aider les musulmans à comprendre notre foi ».
En conclusion, Sa Béatitude Louis Sako « suggère que l'Église produise un nouveau document, adressé aux musulmans, clarifiant à la fois nos peurs et nos espoirs ». « Entre autres choses, ce document doit expliquer, dans un langage compatible avec l'islam, la magnifique doctrine de la liberté religieuse telle qu'elle est formulée dans la Déclaration sur la liberté religieuse du Concile Vatican II », avance le patriarche. « Une telle entreprise peut aider les musulmans à mieux comprendre notre foi, et pourquoi la liberté religieuse est vitale pour chaque personne et chaque société ».
« Il y a deux semaines, le pape François a rencontré dix responsables des Églises du Moyen-Orient. Il nous a dit l'Église catholique romaine "n'accepterait jamais" un Moyen-Orient sans chrétiens. Personne ne devrait accepter un tel résultat catastrophique. L'ensemble de la communauté internationale doit donc insister pour que les chrétiens restent au Moyen-Orient, non pas simplement comme des minorités mais comme citoyens jouissant d'une pleine égalité devant la loi, et donc en mesure de continuer à contribuer à la paix, la justice et la stabilité ».
Anne-Bénédicte HOFFNEREnvoyé de mon Ipad
Moniales de Maaloula: le Liban demande la médiation Qatar
Nouvelles diffusée par l'agence vaticane Fides
Rédaction
ROME, 9 décembre 2013 (Zenit.org) - La médiation du Qatar a été demandée par le Liban pour la libération des cinq religieuses orthodoxes du monastère Sainte-Thècle enlevées en Syrie, à Maaloula, la semaine dernière, rapporte l'agence vaticane Fides.
Certaines moniales de Maaloula sont Syriennes, et d'autres viennent du Liban.
Le général Abbas Ibrahim, chef des services de sécurité libanais, s'est rendu au Qatar, à la demande du président libanais, Michel Suleiman, le 7 décembre afin de tenter de trouver une solution à l'enlèvement des moniales.
La mission tient compte des liens existant entre l'Emirat et certaines factions armées en conflit avec l'armée régulière syrienne, précise Fides.
Le général Ibrahim aurait « contacté la chaîne de télévision Al-Jazeera afin de recueillir des informations concernant la source de la vidéo transmise par la chaîne vendredi 6 décembre, dans laquelle les moniales apparaissent, assises sur des divans dans une vaste salle alors que, sollicitées par une voix off masculine, elles prononcent des phrases rassurantes », ajoute Fides.
Elles y présentent leur enlèvement comme « une sorte d'opération humanitaire visant à les soustraire aux dangers après que la ville de Maaloula a été à nouveau occupée par les milices rebelles ».
Fides déplore des « opérations opaques de manipulation de l'information mises en place par les différentes parties impliquées dans le conflit syrien ».
L'agence vaticane rappelle qu'une revendication de la faction rebelle « Qalamun Libre » est parvenue le 6 décembre. Son porte-parole, Mohannad Abu al-Fidaa, a déclaré que les moniales ne seront remises en liberté qu'en échange de la libération de 1.000 femmes détenues dans les prisons syriennes.