La Coordination « Chrétiens d'Orient en danger », que préside Patrick Karam, conseiller régional de l'Île-de-France et ancien délégué interministériel pour l'égalité des chances, la diffusé hier un communiqué demandant « une action forte en faveur des religieuses de Maaloula ». En voici le texte intégral.
Le village historique de Maaloula a été une fois de plus transformé en champ de bataille dans la guerre en Syrie et le sort de 12 religieuses appartenant à un couvent de la ville reste incertain.
La CHREDO appelle les autorités compétentes en France et en Europe à prendre les mesures d'urgence qui s'imposent pour sauver les chrétiens dans leurs villes et villages et empêcher les persécutions.
La CHREDO demande :
1. D'agir sans délai pour que la sécurité des religieuses de Maaloula soit garantie. Il est nécessaire qu'une organisation humanitaire internationale (ou une instance des Nations Unies) puisse avoir accès à ces religieuses et qu'elle puisse organiser leur transfert dans un site sûr de leur choix.
2. De diligenter une enquête internationale sur le sort des deux évêques d'Alep enlevés en Syrie, Mgrs Yazigi et Ibrahim et d'œuvrer pour leur libération.
3. D'obtenir de tous les belligérants qu'ils épargnent les sites religieux en Syrie qui constituent des hauts lieux du patrimoine mondial et d'interdire qu'ils soient la cible des attaques.
4. D'obtenir que les belligérants au conflit épargnent les populations civiles de toutes violences physiques et morales, de conversions forcées, de torture, d'enlèvements, de peines ou de traitements cruels, inhumains ou dégradants.
La CHREDO va saisir les parlementaires français et en particulier les soixante-dix parlementaires qui la soutiennent, ainsi que les dirigeants français et européens sur ces trois points.
Source : CHREDO
Envoyé de mon Ipad
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