Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 9 novembre 2012

cloche a dyarbakir.docx


Turquie : un clocher carillonne après un siècle de silence

Il avait été détruit durant le massacre des arméniens en 1915

Marco Tosatti

Traduction d'Océane Le Gall

 

ROME, jeudi 8 novembre 2012 (ZENIT.org) – Presqu'un siècle après avoir été abattu, pour avoir fait de l'ombre aux minarets, le clocher de l'église arménienne de Diyarbakir, dans le Kurdistan turc, a été reconstruit.

Après 97 ans de silence, le clocher s'est remis dimanche à faire entendre ses cloches, rapporte Hurriyet online le 5 novembre 2012.

L'église de Surp Giragos avait été lourdement endommagée en 1915, au moment où commençait le génocide des arméniens en Turquie, aujourd'hui encore non reconnu par Ankara. Le clocher avait été démoli car il était plus haut que les minarets des mosquées voisines.

Le 7 novembre, le premier rite arménien célébré après un siècle a été assuré par le vice-patriarche pour la Turquie, Aram Atesay, à l'intérieur de l'église restaurée, devant les fidèles venus des Etats-Unis, d'Arménie et du Canada pour l'occasion.

Les travaux de restauration ont été financés par une fondation arménienne et par les contributions de la commune de Diyarbakir, aujourd'hui tenue par un maire du parti pro-kurde Bdp.


mercredi 7 novembre 2012

Fioretti du voyage du Pape Benoît XVI au Liban - Le blog de Père Patrice Sabater

Une présence dans le silence

et la reconnaissance...

le Pape Benoît XVI

 

"Comme un cerf altéré cherche l'eau vive, je te cherche Toi mon Dieu ! "

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Lorsque le Pape se rend dans un pays tout est préparé, décidé, organisé au cordeau. Rien n'est laissé au hasard. Il en a été ainsi lors du dernier voyage pontifical de Benoît XVI au Liban. Nous connaissons la propension du théologien allemand pour les Pères de l'Eglise, pour l'Orthodoxie et l'Unité des Eglises. A mieux le connaître, nous avons aussi appris son amour pour la spiritualité carmélitaine. En ce sens, et dans de nombreux autres, il est le fidèle Successeur du Bienheureux Jean-Paul II. Lors de son voyage mémorable au Liban, le Pape polonais s'était arrêté au Carmel de l'Unité de la Mère de Dieu (Theotokos), à Harissa. Une plaque à l'entrée du monastère témoignage de cet heureux évènement. Une icône, d'ailleurs, a été réalisée par les Carmélites à cet effet…

            Durant le voyage de Benoît XVI des bruits ont couru selon lesquels le Pape pourrait s'arrêter au Carmel de Harissa… Pourquoi pas ?!? Le Pontife romain est logé à la Nonciature apostolique à deux pas de là… S'arrêtera-t-il ne s'arrêtera-t-il pas ??? Mystère. Ce n'est pas prévu dans le programme initial. Le Nonce a informé les Sœurs que le Pape pourrait… éventuellement et très éventuellement faire une halte en ce cinquantième anniversaire de la fondation du Carmel de l'Unité. Un jour passe, un d
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euxième jour passe et rien ne vient. D'autres Sœurs cloîtrées carmélites sont venues exprès au Carmel de Harissa. On attend dans le monastère, dans la Chapelle ; mais rien. Non rien du tout. Ce sera peut-être pour demain… Les Sœurs ont l'éternité avec elles. Le Temps, pour elles, est hors d'atteinte. Elles attendront encore patiemment. Elles savent seulement par le personnel de sécurité et par la Nonciature que s'il y a une seule personne dans l'église monastique, une seule voiture, une seule personne au parloir le Pape ne s'arrêtera pas… y compris la famille rendant visite aux Sœurs ! C'est comme ça.

            Le sable s'égrène dans le sablier, et il faut bien se rendre à l'évidence le Pape ne passera pas. Mais soudain le téléphone retentit. C'est le Nonce. « Aujourd'hui, c'est le dernier jour de présence du Saint Père au Liban. Il se peut qu'en partant à l'aéroport il s'arrête à moins que ce soit en montant à Charfet (Patriarcat syriaque catholique). Tenez-vous prêtes ! » Personne à l'intérieur. Personne dans l'église et personne au parloir. Le personnel de sécurité arrive. Ils ne viennent pas les mains vides. Dans un carton un tableau apparemment. Tout d'un coup on entend : « Mes Sœurs, regardez ailleurs ! Il ne faut pas voir ce que l'on déballe avant que le Pape arrive ». Les Carmélites détournent la tête. Un chevalet, un tableau et un papier sur le tableau, sur l'icône ( ?). « Auriez-vous un tissu pour couvrir, s'il vous plaît, le tableau ? ». « Assurément », s'écrit la Prieure. L'heure avance. Le Pape peut maintenant que venir puisqu'il y a un colis qui pro 
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vient du Saint Siège, pensent-elles. Effectivement, Le Pape, son secrétaire et le Nonce arrivent. Il n'y a pas plus de monde. Les Sœurs ont fait de la place dans l'église. Les bancs ont été poussés. Le Pape est au centre de la petite église monastique. Benoît XVI le Théologien, le Patrologue, l'Ami du Carmel, l'Artisan infatigable de la recherche de la Vérité et de l'Unité est là. Il est apparemment très touché et très ému de ce qu'il voit, de ce qu'il entend, des chants et des psaumes chantés par ces Sœurs catholiques de Rite melkite. Le sens qu'elle donne à leur vie, la prière qui émane de ces murs, l'Unité priée et recherchée convoquent chez le Souverain Pontife l'enthousiasme, la douceur dans le regard, la satisfaction dans le cœur. Oui, il faut œuvrer pour la Paix, la Vérité, la Justice et l'Unité. Notre Dame peut nous y aider !!! Le Pape bénit les Sœurs. Il leur offre une belle copie de la Madonne devant laquelle le saint espagnol, Ignace de Loyola s'est converti. L'original est à Rome. Les Sœurs, quant à elles, offrent une copie de l'icône de Jean-Paul II faite pour le successeur de Benoît XVI. Le Pape remercie avec émotion les carmélites pour leur accueil, leur prière et  pour la joie du don.

            Pendant ce temps le cortège officiel est arrêté. Les hélicoptères qui avaient « alertés » les Sœurs continuaient à tourner au-dessus du monastère. Personne dans le cortège officiel ne savait ce que l'on faisait et où était le Pape. « Peut-être y-a-t-il un problème de sécurité ? », entendait-on dans la longue file de voitures. Tout le monde était arrêté sans savoir : Patriarches, cardinaux, évêques, prêtres, personnel de sécurité, gendarmes et police, militaires… « Mais où est donc le Pape ? ». Le lendemain dans la Presse, les journalistes s'interrogeaient sur les 15 minutes manquantes. « Il y a un trou de quinze minutes non prévu au Programme, et pendant ce temps personne n'a su où était le Pape… ! » Eh bien, le Pape s'était donné un temps de répit, de repos, de prière et de rencontre personnelle avec de « saintes femmes » nourries par la prière du Carmel, les effluves chantantes byzantines, les ors de la chapelle… 
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Un temps béni à la suite de son prédécesseur. Comment y-aurait-il un tel Carmel et le Pape ne songerait pas à s'y arrêter ? C'est bien mal connaître Joseph Ratzinger, Pape par la grâce de Dieu !!!

            Le lendemain, lePatriarche des Melkites Sa Béatitude Gregorios Lahham IIItéléphone aux Sœurs pour leur narrer la suite… Des rires et des sourires aimables.

            Ce sont des « petites fleurs » incomparables telles celles qu'avait promises Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face.

            Merci chères Sœurs pour ce lieu béni !

           Merci, Saint Père, pour ce naturel bienveillant que l'on soupçonne derrière une rigidité qui n'est, de fait, qu'apparence. Merci pour ce voyage et pour cette halte si amusante, étonnante et priante. Il en a bien besoin…

Père Patrice Sabater Pardo

 

D'après les propos

des Carmélites melkites

du Carmel de Harissa (Liban)

http://www.chretiensdorient.com/article-fioretti-du-voyage-du-pape-benoit-xvi-au-liban-112197400.html

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Fwd: VISnews121107

INITIATIVE EN FAVEUR DE LA SYRIE

Cité du Vatican, 7 novembre 2012 (VIS). Après la catéchèse, Benoît XVI a annoncé une initiative en faveur de la Syrie: "Je continue à suivre avec appréhension la tragique situation en Syrie, où ne cesse fracas des armes et où s'accroît jour après jour le nombre des victimes et l'effroyable souffrance de la population, en particulier de tous ceux qui ont dû abandonner leurs foyers. Pour manifester ma solidarité et celle de toute l'Eglise à la population syrienne, ainsi que ma proximité spirituelle aux communautés chrétiennes du pays, mon désir était d'envoyer une Délégation de pères synodaux à Damas. Malheureusement, diverses circonstances et l'évolution de la situation n'ont pas rendu possible l'initiative selon les modalités souhaitées. Par conséquent, j'ai décidé de confier une mission spéciale au Cardinal Robert Sarah. Le Président du Conseil pontifical Cor Unum est aujourd'hui au Liban, où jusqu'au 10 novembre il rencontrera les pasteurs et les fidèles des Eglises présentes en Syrie. Il visitera également des réfugiés provenant de ce pays et présidera une réunion de coordination des institutions caritatives catholiques, auxquelles le Saint-Siège a demandé un engagement particulier en faveur de la population syrienne, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Tandis que j'élève ma prière vers Dieu, je renouvelle l'invitation faite aux parties en conflit et à tous ceux qui ont à cœur le bien de la Syrie à ne pas épargner leurs efforts dans la recherche d e la paix et à poursuivre, à travers le dialogue, les voies qui conduisent à un vivre-ensemble juste, en vue d'une solution politique adéquate du conflit. Nous devons faire tout ce qui est possible, car un jour il pourrait être trop tard".

 

المسيحيون لا يخشون حزب الله…بالارقام statistiques sur les chretiens libanais

المسيحيون لا يخشون حزب الله…بالارقام

المسيحيون لا يخشون حزب الله…بالارقام

في دراسة أجرتها شركة «ستاتستكس ليبانون» حول الواقع السياسي والاجتماعي المسيحي في لبنان شملت جميع الأقضية، احتلّ الوضع الاقتصادي قائمة المشاكل الأساسية التي يعاني منها المسيحيون بنسبة 36.72%، يضاف اليها الفساد بنسبة 8%. واذا ما تم جمع المشكلتين معاً (45%)، يتبين أن ما يؤرّق المسيحيين بالدرجة الأولى يختلف عما يحاول أن يسوّقه مسيحيو 14 آذار لدى جمهورهم. إذ إن 12% فقط من المستطلَعين رأوا أن المشكلة الأساسية التي تواجه لبنان هي سلاح حزب الله، فيما حاز الأمن والاستقرار على نسبة 6%.

لم يعد حزب الله يخيفهم بقدر ما يبالغ فيه البعض على شاشات التلفزة. الأمر الذي يؤكد أن شعار المعارضة الوحيد الذي تبني عليه معظم طروحاتها وبياناتها لم يعد يستقطب المسيحيين.

في ما خص احتياجات الأسرة راهناً، أجمع 52.48% على أن الكهرباء هي المطلب الأول، يليها تحسين الوضع الاقتصادي وزيادة الأجور فالرعاية الصحية والتعليم والغلاء. وهنا نقطة خاسرة للتيار العوني القابض على وزارة الطاقة خصوصا أن الأقضية المطالبة أكثر من غيرها بالتيار الكهربائي ليست الا تلك التي فاز فيها العونيون بالأكثرية النيابية كبعبدا والمتن الشمالي وكسروان. من جهة ثانية، يرى المستطلعون أن أخطر مشكلة تواجههم هي الفساد أولا، فالارهاب، ثم ارتفاع الأسعار. مرة أخرى يسجّل تكتل التغيير والاصلاح نقطة رابحة على غريمه، مسخّراً برنامجه الحزبي والنيابي، منذ ما بعد عهد الوصاية السورية، من أجل محاربة الفساد السياسي والاداري في المرتبة الأولى.

على المقلب الآخر، لم يبد المسيحيون رضى في ما خص الدولة ومؤسساتها، من الكهرباء الى الخدمات الصحية والمواصلات العامة وصولا الى الشرطة وأدائها. وحدها مؤسسة الجيش اللبناني محط ثقة كبيرة بالنسبة إليهم، وهم لا يوازنون أبدا (كما يشاع) بين الجيش وقوى الأمن الداخلي والأمن العام. بل على العكس، يفضلون مؤسسات المجتمع المدني على المؤسستين الأخيرتين، فيما لا يثقون الا قليلا بالحكومة ومجلس النواب والأحزاب السياسية وجهاز القضاء. اذ يؤيد المسيحيون القوى الداعمة للجيش ويعارضون في المقابل كل من يتناول تلك المؤسسة الرسمية بالسوء. وأيضا يشير المستطلعون الى عدم تمثلهم في الحكومة بصورة جيدة، ما يعني حكما أن القانون الانتخابي يلحق الظلم بهم ولا يوصل ممثليهم بالطريقة التي ترضيهم. أما تلك الأسباب مجتمعة (عدم الاستقرار الأمني، الاقتصاد وفرص العمل، الاحساس بالظلم، والفقر) فهي التي تدفع ثلث المسيحيين، بحسب الاستطلاع، الى التفكير بالهجرة.

من يمثل المسيحيين؟
لطالما كان الانتماء السياسي شغل اللبنانيين الأول وشاغلهم. حاول الزعماء السياسيون في السنوات الأخيرة إظهار الجمهور اللبناني بصورة المنقسم عموديا بين التيار الوطني الحر والقوات اللبنانية والكتائب والمردة والأحرار وغيرها. لا خيار آخر لللبنانيين بنظرهم الا الانضواء تحت لواء تلك الأحزاب. يتنافسون على كسب النسبة الأكبر من الأصوات الانتخابية لاعلان الفوز الكاسح على منافسيهم. فات هؤلاء أن 34.80% من المسيحيين اليوم يؤكدون أن «لا أحد» من السياسيين يعتبر مرجعيتهم السياسية، في حين اختار 23.52% ميشال عون و21.44% سمير جعجع مقابل 3.76% لسليمان فرنجية و2.80% لأمين الجميل. تزيد نسبة «لا أحد» الى 38.48% عند سؤال المستطلعين عن الحزب الذي يعبّر عن آرائهم ويعكس توجهاتهم السياسية، مقابل 24.16 للتيار الوطني الحر و23.84% للقوات اللبنانية. واللافت هنا أن عون لا يزال زعيم المسيحيين الأول، في محافظة جبل لبنان خصوصا، رغم تقلص الفارق بينه وبين جعجع، كما أن التيار لا يزال المرجعية الأساسية لديهم ويلبّي تطلعاتهم. أما المفاجأة فهي في عدم اقتناع ثلث المستطلعين بالأحزاب السياسية وممثليها، ما يجعل هذه الفئة بيضة القبان في الانتخابات النيابية المقبلة وأصواتها كفيلة بترجيح كفة مسيحية على أخرى. ويصحّ القول ان هذه النسبة موزعة على مختلف الأقضية المسيحية، تشكّل ما يسمى «المستقلين»، وتنخفض الى النصف أو أكثر مع اقتراب الاستحقاق النيابي عندما تشتد المعركة بين الأحزاب، خصوصا في الأقضية التي تشهد معارك طاحنة.

وقد أقرّ 62% أنهم سيقترعون في الاستحقاق النيابي المقبل فيما قال 34% إنهم لن يقترعوا لصالح أحد. وأكدت النسبة الأكبر أن السبب الأساسي لاقتراعها هي من أجل إيصال الشخص المناسب مقابل قلة ستقترع وفقاً لانتماءاتها السياسية، في إشارة الى ضرورة تفكير السياسيين مستقبلا في كيفية تشكيل اللوائح الانتخابية والعمل على انتقاء أشخاص فاعلين شعبيا وخدماتيا.

ختاما، يبرز جلياً من خلال ما سبق أن ماكينة 14 آذار الاعلامية تساهم الى حدّ كبير في الضغط على قناعات المسيحيين وخياراتهم، وأن الأحداث السياسية والأمنية الأخيرة قلبت المعادلات الشعبية بنسبة عالية. لم تعد شعارات المعارضة وأحزابها تطمئن هؤلاء، ولم يعد المسيحيون يهابون «حزب السلاح» كما يحلو لـ14 آذار تسميته بقدر ما يهابون حلفاءهم والتيارات الحاملة للوائهم.

كما أن المقاطعة النيابية والاخلال بالأمن أمران مرفوضان في قاموس الطائفة المسيحية لأنهما يساهمان في اهمال حقوقهم وزيادة الظلم اللاحق بهم سياسيا ونيابيا ومعيشيا. في المقابل تبرز ثغرة كبيرة في فريق التيار الوطني الحر، من ناحية فشله الاعلامي وضعف ردوده على خصمه. الى جانب ذلك، تظهر مشكلة أخرى تتلخص في سوء عرض التيار لانجازاته وبرنامجه السياسي القائم على محاربة الفساد واصلاح الوضع الاقتصادي ودعم الجيش وتغيير القانون الانتخابي، أي المطالب التي تتصدر سلم أولويات المسيحيين في جميع الأقضية اللبنانية. الأمر الذي يستدعي عملا جديا من التيار لاصلاح الخلل التقني الذي ينعكس سلبا على جمهوره مقابل أخذ مسيحيي 14 آذار في الاعتبار مصالح طائفتهم وهمومها على محمل الجد، لا مصالح حلفائهم ومطالبهم... وما محاولات البطريرك بشارة الراعي لجمع الزعماء المسيحيين ودفعهم الى الاتفاق على قانون انتخابي عادل ومناداته بضرورة الحوار الا في هذا الاطار.


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Lutter contre l'utilisation de la religion à des fins violentes - Enlignetoi.com - Portail catholique et carrefour oecuménique

Lutter contre l'utilisation de la religion à des fins violentes

Les États fondateurs du KAICIID sont le Royaume d'Arabie saoudite, la République d'Autriche et le Royaume d'Espagne. L'ouverture officielle et l'inauguration du KAICIID auront lieu le 26 novembre 2012 à Vienne.

Le KAICIID œuvre pour une « meilleure compréhension mutuelle entre les différentes cultures et religions » : il a pour but « la promotion des droits de l'Homme, de la Justice, de la Paix et de la Réconciliation » en luttant contre « l'utilisation des religions pour justifier l'oppression, la violence ou les conflits ». Il est reconnu par l'ONU.

Depuis sa création en 2011, explique la même source, une Commission préparatoire, qui est devenue le Conseil des Parties, a supervisé un certain nombre de développements importants. Il a ainsi établi des Règles de procédures pour tous les principaux organes du Centre et ses règles financières.

Le Conseil d'administration est composé de représentants de haut niveau des principales religions mondiales : Judaïsme, Christianisme, Islam, Hindouisme et Bouddhisme. Son Secrétariat est dirigé par un Secrétaire général. Un Forum consultatif comprenant jusqu'à 100 membres d'autres religions, institutions culturelles et organisations internationales apportera une ressource supplémentaire de perspectives interreligieuses et interculturelles.

Les représentants des États fondateurs du KAICIID - le Royaume d'Arabie saoudite, la République d'Autriche et le Royaume d'Espagne - se sont rencontrés au Conseil des Parties à Vienne le 31 octobre 2012.

Étaient présents à cet évènement le vice-ministre des Affaires étrangères d'Arabie saoudite, le Secrétaire d'État autrichien et l'Ambassadeur d'Espagne en Autriche.

Le Révérend Père Miguel Angel Ayuso Guixot, Secrétaire du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux au Vatican, qui représente le Saint-Siège ainsi que l'Église catholique au Conseil d'administration, était également présent.

La réunion, continue Radio Vatican, a abouti à la ratification du travail effectué depuis la création du KAICIID et en particulier les nominations de ses dirigeants. Parmi eux, le Secrétaire général, Son Excellence Faisal Abdulrahman Bin Muaammar, la Secrétaire générale adjointe Claudia Bandion-Ortner, mais aussi la confirmation du Saint-Siège en tant qu'Observateur fondateur.

Le Père Miguel Angel Ayuso a expliqué la démarche qu'il entend mettre en œuvre au sein de cettte nouvelle instance : « Le dialogue basé sur le respect, une compréhension réciproque et une collaboration est une nécessité vitale pour notre présent et notre avenir. » Avant de poursuivre : « En tant qu'observateur du Saint-Siège et membre du Conseil d'administration pour l'Église catholique, j'aurai l'occasion de soutenir le KAICIID en promouvant ces valeurs. »



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mardi 6 novembre 2012

Fwd: [ZF121106] Le monde vu de Rome

Syrie : les victimes, c'est nous, le peuple !
Appel du patriarche Grégoire III et de L'Oeuvre dOrient

ROME, mardi 6 novembre 2012 (Zenit.org) – « Les victimes, c'est nous, le peuple ! Il n'est plus temps de chercher le coupable… Il faut appeler à la paix sans condition » : une position partagée par le patriarche Grégoire III et Mgr Pascal Gollnisch.

Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l'Œuvre d'Orient, a en effet reçu à Paris, le 5 novembre 2012,  le patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem,  Grégoire III, avec les représentants des Églises du Moyen-Orient, et le vice-recteur de l'Institut Catholique de Paris. La crise syrienne a été au cœur de la rencontre.

Mgr Gollnisch a rappelé que « l'Œuvre d'Orient n'est ni l'ONU, ni l'OTAN, ni le HCR mais qu'elle se préoccupe de la situation des chrétiens de Syrie. Elle agit à la mesure de ses moyens, par des aides concrètes mais aussi par des prises de parole en France » dans les médias, auprès des politiques.

Il a souligné les 6 points qui guident l'attitude de l'Œuvre d'Orient sur la question syrienne :

Être auprès des chrétiens sur place. Nous restons en contact par téléphone, par mail. Nous relayons vos messages, vos paroles, vos actions.

Venir en aide aux personnes déplacées, réfugiées, comme nous l'avons fait pour les chrétiens d'Irak.

Veiller à un meilleur équilibre de l'information. Nous sommes bien conscients des difficultés de l'information, parfois trop unilatérale. Nous nous efforçons de donner la parole à d'autres voix,  de transmettre d'autres visions plus proches du terrain.

Avoir conscience de l'internationalité du conflit et des difficultés que cela engendre.

Alerter sur la complexité de la situation pour mettre fin à la dualité  des bons rebelles contre une méchante armée. 

Appeler à la paix sans condition. On ne peut plus imposer des conditions quand ils y a des milliers de morts, il faut l'arrêt des armes.

Pour Grégoire III « la guerre est le moment où il y a le plus de mensonges et le plus d'hypocrisie. Aujourd'hui personne n'a de solution. C'est le grand problème. Nous devons parler Una Voce. L'Europe doit moins s'ingérer dans les affaires du Moyen-Orient et nous devons tous appeler à la réconciliation. Il faut être sensible aux victimes et au bourreau nous a dit le Pape lors de son voyage au Liban. Il n'est plus temps de chercher le coupable. Les victimes c'est nous, le peuple.  Ne parler que des chrétiens n'est pas juste, nous sommes des citoyens, nous voulons la paix en Syrie pour tous les citoyens ».

Il y a de multiples exemples de solidarité entre chrétiens et musulmans alaouites ou sunnites : « Les chrétiens sont un catalyseur. On doit mettre en lumière leur rôle d'agents de paix à l'intérieur de la Syrie et dans le monde entier (…). L'islam a beaucoup de courants, nous ne devons avoir ni haine, ni peur mais marcher ensemble.  Merci à l'Œuvre d'Orient qui est un catalyseurde ces idées », a ajouté le patriarche.

« Le gouvernement a pris nos écoles, ne nous a jamais donné d'argent, nous sommes libres. Nous sommes la référence locale (…). Nous sommes pro-stabilité, pro-laïcité. Nous ne sommes ni pro ni anti régime »  affirme-t-il, ajoutant : « Il faut que la France sache qu'on l'aime et qu'elle n'oublie pas qu'elle avait un mandat en Syrie, qu'elle lui a donné la laïcité comme elle l'a donnée à l'Empire ottoman

lundi 5 novembre 2012

Raï prône le dialogue pour trouver des solutions | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

5/11/2012

Le patriarche maronite, Béchara Raï, a invité hier toutes les parties libanaises à s'asseoir à la table du dialogue initié par le président Sleiman afin de trouver des solutions. Et ce pour empêcher les forces du mal de briser l'unité. S'exprimant à Bkerké, lors de son homélie dominicale, en présence notamment de l'ancien président de la République, Amine Gemayel, accompagné de personnalités du parti Kataëb, le patriarche a invité les membres de ce parti « à adopter une position historique au service du Liban et de ses institutions ».
 Mgr Raï n'a pas manqué de dénoncer la corruption, la violence et le terrorisme, souvent provoqués par l'appât du gain facile et du pouvoir. Il a également montré du doigt « les otages des haines et de la rancœur qui se lancent des accusations, se portent atteinte les uns aux autres par les armes, les mots ou les enlèvements ». « Ces personnes vivent dans la peur les unes des autres. Elles sentent qu'elles sont constamment menacées dans leur vie et se terrent chez elles dans leurs maisons ou leurs carrés sécuritaires », a-t-il dénoncé. « Une triste réalité qui ternit l'image de la société libanaise, du Liban et de l'Église », a-t-il déploré. 
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/785943/Rai_prone_le_dialogue_pour_trouver_des_solutions.html

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Le Figaro - International : François Hollande craint la déstabilisation du Liban

François Hollande craint la déstabilisation du Liban

Par Alain BarluetMis à jour  | publié  Réactions (206)
Le président libanais Michel Sleimane et François Hollande, dimanche matin à Beyrouth.
Le président libanais Michel Sleimane et François Hollande, dimanche matin à Beyrouth.Crédits photo : Dalati Nohra/AP

Au cours d'une brève visite à Beyrouth, le chef de l'État est venu rappeler le soutien de la France à l'intégrité du Liban. Il s'est également opposé à une contagion de la crise syrienne.

De notre envoyé spécial à Beyrouth

Le ton est ferme, la mise en garde explicite. À Beyrouth, François Hollande, sans citer la Syrie, a martelé que «le Liban ne doit pas être victime de la crise». Et il a lancé un avertissement: «Je rappelle à tous ceux qui auraient intérêt à déstabiliser le Liban que la France s'y opposera de toutes ses forces.» Il l'a dit à son homologue libanais, Michel Sleimane, avec lequel il s'est entretenu au palais de Baabda, plaidant pour «l'unité, l'intégrité, l'indépendance et la sécurité» du pays du Cèdre. «Nous sommes attachés au modèle libanais», a assuré le chef de l'État.

Hélicoptères survolant le cortège officiel, grandes artères vidées de toute circulation, militaires perchés sur les toits: la visite au pas de charge de François Hollande - moins de quatre heures - s'est déroulée dans une capitale libanaise placée sous haute sécurité, «comparable à celle mise en place durant la visite du pape» Benoît XVI, en septembre dernier, relève un observateur.

Dans l'avion parti de Paris dans la nuit, le président raconte que cette visite surprise - elle n'a été annoncée que vendredi, là encore pour raison de sécurité - a été décidée la semaine dernière, après le choc suscité par l'assassinat, le 19 octobre, du chef de la sécurité libanaise, le général Wissam al-Hassan. Un attentat qui a sonné l'alarme d'un possible débordement du conflit syrien sur le Liban voisin. À ce moment «crucial et critique», souligne François Hollande, il fallait «exprimer la solidarité de la France». Sa première visite au Moyen-Orient s'est poursuivie dimanche après-midi en Arabie saoudite.

«Wissam al-Hassan savait bien ce que faisait Michel Samaha (ministre prosyrien arrêté en août dernier pour trafic d'explosifs, NDLR). Il connaissait les agissements du régime de Bachar el-Assad au Liban, c'est pour cela qu'on l'a tué», relève le président français. «Il ne peut y avoir d'impunité», a-t-il déclaré, en proposant le concours de la France pour faire la lumière sur l'attentat.

Faciliter le dialogue

L'unité du Liban peut-elle être menacée? «Oui», répond sans hésiter le chef de l'État. Son appui à Michel Sleimane tient en un triple message: soutien à l'intégrité du Liban, refus d'une contagion de la crise syrienne, maintien du contingent français (900 hommes) au sein de la Force des Nations unies au Liban (Finul). Concrètement, Paris propose une coopération politique, militaire, culturelle et humanitaire (100.000 réfugiés syriens ont trouvé refuge sur le sol libanais).

Dans la délégation présidentielle, on juge maladroite l'initiative de l'opposition du «14 mars» de réclamer la démission du gouvernement de Najib Mikati après l'attentat contre le général al-Hassan. Le Hezbollah n'a pas intérêt à jeter de l'huile sur le feu, se sachant compromis avec Damas et minoritaire face aux sunnites. La peur du vide et de la déstabilisation - qui ne ferait l'affaire d'aucune faction - est un atout dans les mains du président Sleimane pour lancer un dialogue politique avant les élections prévues en mai prochain. Mais, chacun en convient, la formation d'un gouvernement d'union nationale, qui rassemblerait le camp du «14 mars» et celui, prosyrien, du «8 mars» (Hezbollah et partisans de Michel Aoun), s'annonce très hypothétique et, dans le meilleur des cas, fort longue. La France écarte toute ingérence mais peut faciliter le dialogue, estime Laurent Fabius, qui accompagne le chef de l'État dans sa tournée.

vendredi 2 novembre 2012

- تجاذب بين الأقباط والسلفيين في مصر حول مصير فتاة «قاصر» sssssEnlevement d'une jeune fille copte par les salafiste




















تجاذب بين الأقباط والسلفيين في مصر: فتاة «قاصر» تعتنق الإسلام بغرض الزواج
السفير ١/١١/٢٠١٢
مجموعة من عناصر الشرطة الملتحين، يشاركون في الاعتصام أمام مبنى وزارة الداخلية في القاهرة أمس، وذلك احتجاجاً على توقيفهم عن عملهم (رويترز)
تبادلت الكنيسة القبطية ومجموعة سلفية الاتهامات بشأن مصير فتاة مسيحية مختفية، قال السلفيون إنها اعتنقت الاسلام وتزوجت من مسلم بينما أكد قائمقام الكنيسة الانبا باخوميوس أنها ما زالت قاصرا ولا يحق لها قانونا الزواج، مطالبا وزارة الداخلية بإعادتها الى أسرتها. 
وكانت الفتاة القبطية سارة اسحق عبد الملك (14 عاما) من منطقة الضبعة في محافظة مرسى مطروح (شمال غرب) اختفت منذ قرابة شهر، وتقدم والدها ببلاغ الى النيابة العامة بشأن اختفائها، إلا أن «الجبهة السلفية» التي تتمتع بنفوذ واسع في مرسى مطروح أكدت أنها اعتنقت الاسلام وتزوجت من مسلم. 
وقال الانبا باخوميوس، في تصريحات نشرتها الصحف المصرية، «هل القانون يسمح لطفلة عمرها 15 سنة بالزواج؟ هل تم أخذ رأي أهل الفتاة قبل الزواج بحكم أنها قاصر؟ هل أخذت الفتاة جلسات النصح والإرشاد؟». 
ونفت «الجبهة السلفية»، في بيان، «ادعاءات الكنيسة وبعض الناشطين الأقباط» بأن الفتاة اختطفت كما نفت ان تكون قاصرا. 
وأشار البيان إلى أن «سارة أعلنت إسلامها وأهلها يعلمون بأنها أعلنت إسلامها والكنيسة تعلم بأنها أعلنت إسلامها»، مضيفا أن «الفتاة ليست قاصرا ولو كنا نعلم أنها طفلة قاصر ومخطوفة فنحن أول من يبحث عنها ويسلّمها لأهلها عن طيب خاطر». 
وقال الناشط الحقوقي المحامي القبطي نجيب جبرائيل، إن «شهادة ميلاد الفتاة تؤكد انها من مواليد الاول من آب العام 1998 أي أنها في الرابعة عشر من عمرها. وأضاف أن السلفيين «عندما يقولون إنها بالغة فهم يتحدثون عن البلوغ ليس بالمفهوم القانوني أي بلوغ سن الرشد (18 عاماً) وإنما بمفهومهم، إذ يعتبرون أن أي فتاة تبلغ ويمكنها الزواج بمجرد ان يأتيها الحيض». 
وتابع إن «وزارة الداخلية لم تفعل شيئا لإعادة الفتاة، فهي لا تتعامل بالقانون، وإنما بمنطق الملاءمة مع السلفيين»، مشيراً إلى أن أمن محافظة مرسى مطروح قال صراحة إنه لا بد من التفاوض مع السلفيين». 
ويأتي هذا التجاذب فيما شهدت مصر خلال الاسابيع الاخيرة، جدلا واسعا حول سن زواج الفتيات وحول النص في الدستور الجديد للبلاد الذي يجري اعداده، ومدى الالتزام بالمواثيق الدولية المتعلقة بحقوق الطفل والتي وقّعت عليها مصر. 
وثار الجدل بسبب رفض الاحزاب السلفية الإشارة الى المواثيق الدولية الخاصة بحقوق الطفل وبمكافحة الاتجار بالبشر في الدستور، وتأكيد عدد من ممثليهم وقياداتهم أن الشريعة الاسلامية تجيز بحسبهم للفتاة الزواج فور بلوغها اي بمجرد ان يأتيها الحيض، وهو ما احتجت عليه الاحزاب غير الدينية والمنظمات النسائية. 
(أ ف ب) 

http://www.assafir.com/article.aspx?EditionId=2297&ChannelId=55154&ArticleId=94


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jeudi 1 novembre 2012

مخطوفون مسيحيون بينهم ٧ ارمن في سوريا - enlevement de 10 chretiens dont 7 armeniens en Syrie


جديد المخطوفين الارمن في سوريا على خط المخطوفين الأرمن في سوريا، ففي الوقت الذي أكدت فيه مصادر ارمنية لبنانية لـ"الجمهورية" حصول عملية الخطف التي استهدفت سبعة مواطنين ارمن و4 من المسيحيين العرب، قالت ان العملية تمت في بلدة سراقب عندما كان الباص متوجها من برج حمود في بيروت وقبل وصوله بنصف ساعة الى حلب.

وقالت المصادر لـ"الجمهورية" ان الخاطفين احتفظوا باحد عشر مسيحيا وافرجوا عن النسوة ورجال آخرين مسلمين، ما يوحي بان هنالك إستهدافا للمسيحيين وخصوصا إذا صحت المعلومات التي وصلت الى بيروت بالتواتر عن عمليات خطف لمسيحيين طاولت خمسة منهم في بلدة ربلة اللبنانية المسيحية الموجود في جيب من القرى المسيحية والشيعية في الأراضي السورية وهي قرب حمص.

وقالت المصادر ان الأحزاب الأرمنية اللبنانية لم تتبلغ اي معلومات حتى امس عن الجهة الخاطفة. إلا ان ربطها بإطلاق سراح 150 موقوفا من الجيش السوري الحر وبعض الفصائل العاملة في صفوفه تبقى الدليل الوحيد الذي يمكن ان يؤدي الى اي معلومة جديدة .

المصدر: الجمهورية التاريخ: 11/1/2012

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mercredi 31 octobre 2012

L’angoisse des évêques catholiques devant le fondamentalisme musulman

L'angoisse des évêques catholiques devant le fondamentalisme musulman


OLJ/AFP | 30/10/2012

Les évêques suivent une messe donnée par le pape en la basilique Saint Pierre, au Vatican, le 28 octobre 2012, à l'issue de leur synode. AFP / ANDREAS SOLARO
Les évêques suivent une messe donnée par le pape en la basilique Saint Pierre, au Vatican, le 28 octobre 2012, à l'issue de leur synode. AFP / ANDREAS SOLARO
SYNODE

La cohabitation avec l'islam, les conversions secrètes au christianisme, la violence islamiste et les peurs d'une domination musulmane sont revenues de manière lancinante au long du synode des évêques catholiques qui vient de s'achever au Vatican.


Du Moyen-Orient mais aussi de toute l'Afrique et d'Europe, des dizaines d'évêques ont pris la parole pour exprimer leur préoccupation et parfois lancer de vrais appels angoissés, ce qui n'était jamais arrivé à un synode précédent. Ce malaise a débouché sur le seul incident du synode quand le cardinal ghanéen Peter Turkson a diffusé en l'absence du pape une vidéo circulant sur Internet, intitulée « Muslim demographics ». Ce film, au ton alarmiste, annonce une domination à terme de l'islam en Europe, en raison du très fort taux de fécondité des populations musulmanes. Le cardinal africain s'est fait critiquer par plusieurs de ses pairs et a présenté ses excuses. Mais un évêque allemand a défendu ce film en reprochant à certains de refuser « un problème qu'ils ne veulent pas voir ».

Phénomène assez nouveau, les Africains, du Nigeria, du Mali, mais aussi de pays plus au sud, où l'islam est très minoritaire, ont exprimé leurs inquiétudes, estimant que la bonne coexistence avec une majorité de musulmans était menacée par l'islamisme salafiste financé de l'extérieur. L'influent archevêque de Dar-es-Salaam, le Tanzanien Polycarp Pengo, a dénoncé les groupes de fondamentalistes qui ne sont pas prêts à accepter une vérité qui s'oppose à leur « position préconçue ».


Dans le monde musulman, alors que le pape a prôné le mois dernier au Liban la cohabitation dans le respect entre christianisme et islam modéré, le printemps arabe est perçu à la fois comme une chance et comme une menace par les évêques. Une chance parce que, selon plusieurs d'entre eux, des jeunes musulmans, bien informés sur le christianisme par des réseaux sociaux et des chaînes télévisées, viennent se convertir, clandestinement ou rejetés par leur famille, et parfois au risque de leur vie.
Pour Mgr Paul Desfarges, évêque de Constantine (Algérie), « il se passe quelque chose dans le printemps arabe : certains ne sont plus satisfaits du discours moyen de la mosquée. Des jeunes veulent croire librement, être libres aussi de ne pas croire ».


Mais aussi un risque : des témoignages émouvants ont été donnés par des évêques syriens, irakiens, égyptiens et pakistanais. Pour l'évêque des coptes d'Assiout, Mgr Kyrillos William, on assiste en Égypte à « une nouvelle procédure d'islamisation des institutions de l'État ». L'archevêque syrien Joseph Absi a déploré que beaucoup de musulmans « ne réussissent pas à distinguer les chrétiens des Occidentaux » accusés de tous les maux.
Pour plusieurs intervenants, l'islam est « exploité » par ses extrémistes contre ses propres valeurs qui soulignent la miséricorde de Dieu et le respect de la vie, et la majorité des musulmans est tolérante.

 

Pour mémoire

Un cardinal crée une polémique avec une vidéo sur l'islam en Europe

 

Lire aussi

Le patriarche Raï nommé cardinal par Benoît XVI




Réactions des internautes à cet article

- Et "l'ANGOISSE" des Ulémas MUSULMANS devant le Fondamentalisme CATHOLIQUE, on en fait QUOI !?
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

- Alors faite la meme chose et financez les Chretiens dans tous les pays ou ils sont menaces pour qu'il puissent se defendre. Oui oui ce n'est pas Chretiens, tournez la joue gauche et patati et patata, mais a force de la faire et au train ou ca va, ils vont tous etre massacres et il ne restera plus personne pour temoigner de la verite. Non mais dites est ce une nouvelle forme de Jihad non violente que vous proposez ou quoi? Il est temps d'etre ferme et de ne plus accepter au nom des libertes certaines conditions qui sont poses par les islamistes de tout bord. Dans les ecoles Chretiennes vous enseignez la catechese pour tous sans exception. Celui qui ne le veut pas pour ses enfants qu'ils les eduquent ailleurs! Le voile est interdit sur les photos passeports ainsi soit il et si cela ne leur plait pas qu'is se desistent de la nationalite, Pas d'eglise a la mecque ou de naturalise Chretiens eh bien plus de mosquee dans vos pays et arret de la naturalisation, etc... cela s'appelle de la reciprocite. En moins de 10 ans tout rentrera dans l'ordre. 
Pierre Hadjigeorgiou


http://www.lorientlejour.com/numero/5068/article/785125/L'angoisse_des_eveques_catholiques_devant_le_fondamentalisme_musulman_.html


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lundi 29 octobre 2012

Le Vatican veut mieux alerter sur les atteintes à la liberté religieuse | Digne de foi

Le Vatican veut mieux alerter sur les atteintes à la liberté religieuse

A l'issue de trois semaines de synode, consacré à la nouvelle évangélisation,les 260 évêques du monde entier réunis à Rome ont remis au pape Benoît XVI une liste de 58 propositions en partie axées sur un appel à tous les croyants à mieux vivre et partager leur foi dans des sociétés déchristianisées. La nouvelle évangélisation, "une urgence", selon Benoît XVI passe par le témoignage des"saints" a assuré le pape, dimanche 28 octobre.

Tous les croyants sont donc invités à approfondir leur connaissance des textes, qu'il s'agisse des écritures saintes ou des documents issus du concile Vatican II, de mieux vivre "les sacrements" et de davantage utiliser les "nouveaux medias électroniques" afin d'être armés pour participer à l'élan missionnaire que requiert la situation de l'Eglise catholique dans nombre de pays à travers le monde. L'Eglise doit aussi "utiliser de nouveaux langages, appropriés aux différentes cultures du monde", a reconnu le pape.

Même si au fil des débats, les évêques ont tenu à souligner des points de vitalité dans l'Eglise, notamment en Asie, ils n'ont éludé aucune des difficultés internes et externes auxquelles les communautés chrétiennes sont confrontées : "arrogance" du clergé,"tiédeur" des fidèles et des rites, perte du dynamisme missionnaire, catéchèse déficiente, " laïcisme agressif" de certaines sociétés, scandales à répétition, manque de prêtres, concurrence avec d'autres confessions (islam ou protestantisme évangélique) ou confrontation avec le fondamentalisme musulman.

Persécutions

Ce dernier point, au coeur des préoccupations des évêques d'Afrique et du Moyen-Orient, reprises par certains de leurs confrères européens, a suscité l'une des propositions les plus politiques des évêques. Face aux "persécutions" subies par les chrétiens, ils estiment nécessaire la création d'une commission chargée de répertorier les atteintes à la liberté religieuse à travers le monde, afin de témoigner devant l'opinion publique internationale de ces attaques contre "un droit fondamental".

Dans le même esprit, ils incitent à promouvoir davantage les textes officiels de l'Eglise catholique qui depuis cinquante ans prônent la liberté de choisir sa religion,  une rupture majeure du concile Vatican II que l'Eglise aimerait voir endossée par l'islam, afin de faciliter les conversions au christianisme, la pratique religieuse et la coexistence des minorités chrétiennes dans les pays à majorité musulmane. Ils insistent aussi sur  "le droit d'enseigner la foi aux enfants sans compromis sur son contenu dans la famille comme à l'école".

Créativité pastorale

Mais les évêques balayent large et mettent en avant des idées plus ou moins originales. "Il ne s'agit pas d'inventer on ne sait quelles stratégies comme si l'Evangile était un produit à placer sur le marché", ont-ils prévenu dans leur message final. Ainsi, alors qu'en Europe, notamment, l'animation du terrain et des communautés se heurte à la pénurie de personnel, religieux ou laïcs, les évêques mettent l'accent sur "la paroisse", qui doit redevenir un lieu de "mission". Les communautés nouvelles charismatiques, vecteurs de nouvelle évangélisation mais parfois jugées trop indépendantes par l'institution, sont appelées à "collaborer étroitement avec les paroisses". Les artistes eux sont invités à davantage s'engager publiquement.

Les évêques proposent aussi de travailler auprès des victimes des nouvelles formes de pauvreté, sans abri, malades, migrants, réfugiés..., d'encourager les pélerinages, lieux de "conversion", de créer des centres de formation sur la nouvelle évangélisation, de s'efforcer de répondre aux situations familiales non conformes à l'anthropologie chrétienne: divorcés-rémariés, couples non mariés, en adoptant "de nouveaux langages" ou en faisant preuve de "créativité pastorale" ou encore d'améliorer le dialogue avec les non-croyants...

Enfin,  alors que plusieurs évêques ont rappelé durant ces trois semaines l'importance, dans ce dossier, de s'adresser pour "une première annonce" à des populations qui n'ont jamais été en contact avec la foi catholique, les prélats insistent pour que  "le sacrement de pénitence" (la confession) soit promu et assuré en permanence dans les paroisses et sur les lieux de pélerinage.

Face au défi initial qui consistait, selon le pape à lutter contre "l'apostasie silencieuse" et "la tiédeur" des chrétiens, face aussi au diagnostic sans concessions posé par les évêques sur leur propre institution les réponses du synode suffiront-elles à revitaliser une Eglise "fatiguée"? Le pape se donne deux ans pour élaborer une synthèse et fixer une feuille de route, issue de ces travaux...

Stéphanie Le Bars


http://religion.blog.lemonde.fr/2012/10/28/le-vatican-veut-mieux-alerter-sur-les-atteintes-a-la-liberte-religieuse/

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Sept axes pour dessiner la nouvelle évangélisation

Sept axes pour dessiner la nouvelle évangélisation

La Croix 28/10/2012

À travers les 58 propositions remises à Benoît XVI, les pères synodaux esquissent les points forts de la nouvelle évangélisation.


1- « Nous proposons que l'Église proclame la dimension permanente et mondiale de sa mission, en vue d'encourager toutes les Églises particulières à évangéliser.
Tout d'abord l'évangélisation "ad gentes" est l'annonce de l'Évangile à ceux qui ne connaissent pas Jésus-Christ.
Ensuite, elle inclut la croissance continuelle dans la foi, qui est la vie ordinaire de l'Église.
Enfin, la nouvelle évangélisation est spécialement orientée vers ceux qui ont pris leurs distances vis-à-vis de l'Église. » (Proposition n° 7)

2-« S'adapter aux cultures urbaines »

« L'Église reconnaît que les villes et la culture urbaine qu'elles expriment, autant que les transformations qu'on y observe, sont un lieu privilégié pour la nouvelle évangélisation.
Mettant en œuvre un plan pastoral urbain, l'Église veut identifier et comprendre ces expériences, ces langages et ces modes de vie propres aux sociétés urbaines. » (n° 25)

3-« L'institution d'un ministère de catéchiste »

« Une bonne catéchèse est indispensable à la nouvelle évangélisation. (…)
Il faut tout faire, en fonction des possibilités locales,
pour disposer de catéchistes avec une bonne formation ecclésiale, biblique, doctrinale et pédagogique.
Le témoignage personnel, en lui-même, est une forme puissante de catéchèse. (…)
Selon la lettre apostolique Ministeria quaedam de Paul VI, les conférences épiscopales ont la possibilité de demander au Saint-Siège l'institution d'un ministère de catéchiste. » (n° 29)

4-Le rôle central de la paroisse

« La paroisse continue à être la première présence de l'Église, le lieu et l'instrument de la vie chrétienne, capable d'offrir la possibilité d'un dialogue entre les hommes, adapté à l'écoute et à l'annonce de la Parole de Dieu, par la catéchèse, l'exercice de la charité, la prière, l'adoration et de joyeuses célébrations eucharistiques. (…)
Les paroisses devraient constituer des cellules vivantes, lieux de promotion de la rencontre personnelle et communautaire avec le Christ, expérimenter la richesse de la liturgie, donner une formation chrétienne tant initiale que permanente, et éduquer tous les baptisés à la fraternité et à la charité, spécialement envers les plus pauvres. » (n° 26)

5- L'indispensable autorité de l'évêque

« Les diocèses sont une "portion du peuple de Dieu confiée à un évêque pour qu'avec l'aide de son presbyterium, il en soit le pasteur" (Christus Dominus, 11), au sein duquel les diverses réalités charismatiques reconnaissent l'autorité de l'évêque comme nécessaire à leur propre action au service de la communion ecclésiale. (…)
Les dons hiérarchiques et les dons charismatiques, découlant de l'Esprit de Dieu, ne sont pas en compétition mais co-essentiels à la vie de l'Église et à l'efficacité de son action missionnaire. » (n° 43)

6- L'égale dignité des hommes et des femmes

« L'Église apprécie l'égale dignité des hommes et des femmes dans la société comme étant créés à l'image de Dieu, et au sein de l'Église sur la base de leur vocation commune de baptisés en Christ. (…)
Le synode reconnaît qu'aujourd'hui, les femmes (laïques et religieuses) ensemble avec les hommes, contribuent à la réflexion théologique à tous les niveaux, et partagent leurs responsabilités pastorales à tous les niveaux, faisant ainsi progresser la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi. » (n° 46)

7-Intensifier les relations avec les musulmans

« Le dialogue avec tous les croyants est une partie de la nouvelle évangélisation.
L'Église invite les chrétiens à persévérer et à intensifier leurs relations avec les musulmans. (…) En dépit des difficultés, ce dialogue doit se poursuivre. (…) Fidèle à l'enseignement de Vatican II, l'Église respecte les autres religions et leurs croyants et est heureuse de collaborer avec elles dans la défense et la promotion de la dignité inviolable de la personne. » (n° 53)


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Un message d’optimisme pour clôturer le Synode

Un message d'optimisme pour clôturer le Synode
La Croix 28/10/2012

L'Église s'est livrée à un « véritable examen de conscience » sur sa manière d'annoncer l'Évangile dans la société, se sont félicités les évêques et experts réunis à Rome pendant trois semaines.

Le Synode sur la nouvelle évangélisation s'est refermé, dimanche 28 octobre, sur la figure évangélique de la Samaritaine choisie par Benoît XVI comme symbole du « devoir de s'asseoir aux côtés des hommes et des femmes de notre temps » .

Si le message final a fait l'unanimité pour l'élan qu'il propose, dans l'héritage de Vatican II, les propositions adressées au pape ont laissé de nombreux pères synodaux sur leur faim.
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Pour Florence de Leyritz, cofondatrice avec son mari des parcours Alpha en France, « une telle capacité de remise en cause est peu courante dans le monde de l'entreprise ». Intuition confirmée par le P. Aldolfo Nicolas, préposé général des jésuites : « Aucune entreprise privée ne passerait le processus que le synode sur la nouvelle évangélisation s'est imposé. » Michel Roy, secrétaire général de Caritas Internationalis, a vu pour sa part dans le Synode qui s'est refermé ce week-end « l'opportunité de faire un constat collectif international avec sincérité, humilité, fraternité et réalisme ».

Du Nord au Sud, les pères synodaux, comme les experts invités à Rome ces trois dernières semaines, se sont félicités de la qualité des interventions entendues – la plupart en présence du pape, toujours très attentif. On est donc loin d'un « synode romano-curial », aux résultats connus d'avance : aux quatre points cardinaux de l'Église, la nouvelle évangélisation a ouvert les vannes d'un examen de conscience pastoral, « véritable événement spirituel ».

MÉTHODE QUALIFIÉE DE « BROYEUSE »
Inquiétudes, désarroi, questions sans réponses se sont succédé à raison de cinq minutes par orateur. Mais aussi suggestions, propositions, incitations… Tous palpables dans le « message au peuple de Dieu » publié à l'issue des travaux. La Samaritaine y a été choisie comme figure de la nouvelle évangélisation et symbole du « devoir de s'asseoir aux côtés des hommes et des femmes de notre temps » . Dans la droite ligne de Vatican II. Dès avant l'ouverture du Synode, Benoît XVI avait rappelé que l'Église tenait là sa « boussole » . Cette ligne a été constamment rappelée, sans équivoque, durant les débats.

Mais le bât a blessé autour de la méthode employée pour l'organisation des débats, qualifiée de « broyeuse » par un évêque français participant. Alors que jamais autant d'évêques n'avaient été réunis aussi longtemps à Rome sur un thème aussi large, les pères synodaux n'ont pas eu de droit de regard sur l'élaboration finale des propositions qu'ils se sont contentés de voter à la quasi-unanimité.

DEUX « ANGLES MORTS »
D'où la déception à la lecture de ces 58 propositions. Au total, deux lignes de pensée ont coexisté durant ce Synode. L'une, présente dans les propositions, appelle à une refondation de la foi en forme de reconquête sur une triple base : la paroisse territoriale, le prêtre et l'évêque, la modernisation des outils de transmission. L'autre, qui apparaît dans le message, appelle à prendre en compte la métamorphose des questions posées à l'Église par le glissement des plaques tectoniques de la société (famille, travail, argent, écologie, institutions, transmission, autorité, etc.) et à « entrer en conversation » avec elle, en vue d'une « conversion » avec ces nouveaux schémas.

Entre ces deux lignes, le pape, qui tirera les conclusions du Synode dans son exhortation apostolique, peut-être publiée d'ici à dix-huit mois, tient une ligne de crête. Dans son homélie de clôture, il met l'accent sur « trois lignes pastorales » : une insistance sur les sacrements de l'initiation chrétienne ; le lien avec la mission ad gentes de première évangélisation ; et enfin, une attention aux « personnes baptisées qui cependant ne vivent pas les exigences du baptême » , pour qui de « nouvelles méthodes » , de « nouveaux langages », une « créativité pastorale » doivent être mis en œuvre.

Plusieurs participants ont relevé deux « angles morts » : la place des femmes dans l'Église, évoquée marginalement, et l'absence de véritables débats théologiques fondant la nouvelle évangélisation. Parmi les points positifs en revanche, la présence des délégués protestants et orthodoxes a été unanimement saluée ; le Dr Rowan Williams, primat de la Communion anglicane, et le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomeos Ier se sont amplement exprimés, sans limitation de temps de parole, quasiment à parité avec le pape.

« ALLUMER LE FEU » DE LA FOI
La maladresse du cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical Justice et Paix, présentant une vidéo de propagande anti-islamiste, a été contrebalancée par de nombreuses interventions appelant à la poursuite du dialogue avec l'islam. Pour autant, de nombreux évêques africains et arabes ont fait part de leurs craintes pour la liberté religieuse dans leurs pays. Et l'annonce de l'envoi d'une mission du synode à Damas est restée pour l'instant à l'état de projet, compte tenu de l'aggravation du contexte syrien.

Au fond, pour comprendre la dynamique de ce Synode, il faut remonter à son tout début, lorsque Benoît XVI a improvisé autour de la « confession » de la foi, qui doit être associée à la charité, afin « d'allumer le feu ». Sur ce point, tous les pères synodaux se sont retrouvés. Tout comme dans la conclusion improvisée par le pape, samedi : « Il a été pour moi vraiment édifiant, consolant et encourageant de voir ici le miroir de l'Église universelle, avec ses souffrances, ses menaces, ses dangers et ses joies, ses expériences de la présence de Dieu, même dans des situations difficiles. »

Reste à cueillir les fruits de ces trois semaines. Quel sera le rôle dévolu au Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation ? Benoît XVI a choisi d'élargir ses compétences à la catéchèse. Le Synode a proposé l'institution d'une commission chargée de dénoncer et de documenter les attaques contre la liberté religieuse, et évoqué la possibilité pour les épiscopats de demander à Rome l'institution d'un « ministère spécial du catéchiste ». Comment les diocèses vont-ils recevoir et prendre en charge les orientations données ? « Il n'y a pas de ligne du parti à exécuter », a souri, en conclusion, le rapporteur spécial, Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier.

FRÉDÉRIC MOUNIER, à Rome


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