Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 8 août 2015

Qaraqosh, un an après l'exil forcé des chrétiens d'Irak

Qaraqosh, un an après l'exil forcé des chrétiens d'Irak

Qaraqosh, un an après l'exil forcé des chrétiens d'Irak

L'archevêque de Mossoul, Yohanna Boutros Moshe, prie sur le mont Zardak en Irak, une position tenue par les peshmergas kurdes, jeudi 6 août.

Une délégation de chrétiens d'Irak s'est rendue au plus près des positions djihadistes pour prier, jeudi, un an après l'exode massif de leur terres.

Des dignitaires chrétiens ont prié, ce jeudi, dans un monastère proche des positions djihadistes dans le nord de l'Irak, pour marquer le premier anniversaire de l'exode de chrétiens des terres ancestrales voisines. «Nous voulons que les gens bons écoutent nos prières et libèrent nos terres aussi vite que possible», a déclaré l'archevêque catholique syrien de Mossoul, Yohanna Boutros Moshe. Il était accompagné d'un petit groupe de dignitaires qui se sont recueillis dans les ruines d'un monastère du IVe siècle, sur le sommet d'une colline contrôlée par les forces kurdes.

L'archevêque Yohanna Boutros Moshe en compagnie de combattants Pershmergas kurdes.

Le 9 juin 2014, le groupe État islamique (EI) avait lancé une vaste offensive qui a forcé des centaines de milliers de personnes à quitter leur domicile. Le lendemain, le groupe djihadiste a pris le contrôle de Mossoul, la seconde plus grande ville d'Irak où vivaient de nombreux chrétiens. Deux mois plus tard, nombre d'entre eux ont dû fuir leur logement en raison de la progression de l'EI face aux forces kurdes, notamment à Ninive. Cette province qui s'étend de Mossoul jusqu'à Erbil, la capitale du Kurdistan autonome, abrite la majorité de la communauté chrétienne d'Irak, une des plus ancienne au monde. Dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 août 2014, près de 15 000 personnes ont fui la ville de Qaraqosh sous la pression des djihadistes.

L'archevêque de Mossoul prie en compagnie d'un petit groupe de chrétiens sur le mont Zardak, à 30 kilomètres de Mossoul, le 6 août 2015.

«Je ressens de la tristesse et de la douleur encore maintenant, comme si j'étais ivre, et je ne sais toujours pas pourquoi nous avons été forcés de fuir notre terre alors que nous n'avons rien fait de mal et attaqué personne», a déclaré l'archevêque. «Nous étions en paix avec tous le monde.» Le monastère où il s'est rendu est le point le plus proche de Qaraqosh, qui était la plus grande ville chrétienne d'Irak jusqu'à sa conquête par l'EI en août dernier.

Les chrétiens, cibles des djihadistes

De précédentes vagues de violences ont poussé les chrétiens irakiens à l'exil. Evaluée à 1,5 million de personnes en 2003, la communauté chrétienne a depuis été divisée par trois. Les violences de l'année dernière ont poussé nombre de chrétiens nouvellement déplacés à quitter le pays. Une tendance qui inquiète les dignitaires d'Irak et d'ailleurs, selon qui cela pourrait à terme porter un coup fatal à la présence chrétienne dans le pays.

Les Peshmergas kurdes prient aux côtés de la délégations des chrétiens à une trentaine de kilomètres de Mossoul.

Aidés par les frappes aériennes d'une coalition internationale menée par Les États Unis, les Peshmergas kurdes ont pu reprendre du terrain dans le nord de l'Irak. Toutefois, la riposte a faibli ces derniers mois et l'effort s'est concentré sur la province d'Anbar, à l'ouest. Les résidents de Mossoul avaient espéré que leur ville serait vite reconquise, mais plus d'une année après l'offensive fulgurante de l'EI, les analystes s'accordent à dire que la bataille pour Mossoul est encore loin.



Envoyé de mon Ipad 

vendredi 7 août 2015

Raï : Sans la solidarité avec le patriarche, le troupeau sera dispersé - L'Orient-Le Jour

Raï : Sans la solidarité avec le patriarche, le troupeau sera dispersé - L'Orient-Le Jour

Raï : Sans la solidarité avec le patriarche, le troupeau sera dispersé

Renouant avec une tradition remontant au XVe siècle (1440), date à partir de laquelle le siège patriarcal s'est déplacé du village d'Ilige à la Vallée sainte, le patriarche Raï a célébré mercredi soir la messe de la fête de la Transfiguration (6 août) dans la forêt des Cèdres de Bécharré.
Dans une homélie axée sur le sens de la fête, le patriarche a insisté sur le fait que, dans la vie chrétienne, « la gloire est inséparable de la croix », invitant les chrétiens du Liban, et en particulier les maronites, à se familiariser avec leur histoire. « Qui ne connaît l'histoire ne connaît pas le présent, et qui ne connaît son présent n'a pas d'avenir », a-t-il lancé, insistant pour que cette histoire soit enseignée dans les écoles, au foyer comme dans les occasions sociales.
« Apprenons de nos aïeux comment ils ont su préserver l'Ancien et le Nouveau, a affirmé le patriarche. Comment ils ont vécu dans la Vallée sainte quatre cents années durant, privés de routes, pour sauvegarder leur foi et leur liberté. C'est ce qui nous a fait parvenir à 1920 (Proclamation du Grand Liban). Nous ne devons pas dilapider un patrimoine et une patrie que nos aïeux ont mis tant de peine et déployé tant d'endurance à préserver, offrant sacrifice après sacrifice pour tenir bon et préserver leur unité et leur entente. Sans ce sens de l'unité, sans cette solidarité indéfectible avec le patriarche, nous serons dispersés comme un troupeau sans pasteur. Nous ne devons pas oublier cette leçon de l'histoire. Il existe une continuité dans nos vies, et nul n'a le droit de manipuler l'histoire. L'histoire est enracinement et fidélité aux racines. Corrigeons ce qui les déforme et qui défigure notre présent, pour passer à une vie nouvelle. »
Assistaient notamment à la messe patriarcale le nouvel évêque de Jebbet Bécharré, Hanna Rahmé, et l'évêque de Troyes (France), Marc Stenger, président de Pax Christi France.



Envoyé de mon Ipad 

Un an après leur fuite, des chrétiens d’Irak prient sur le front pour un retour | La-Croix.com - Actualité

Un an après leur fuite, des chrétiens d'Irak prient sur le front pour un retour | La-Croix.com - Actualité
Un an après leur fuite, des chrétiens d'Irak prient sur le front pour un retour

Dans une lettre adressée à tous les responsables politiques du pays, le patriarche Louis Raphaël Ier Sako lance un appel à la réconciliation nationale.

Des dignitaires chrétiens ont prié, jeudi 6 août, dans un monastère proche des positions djihadistes dans le nord de l'Irak, pour marquer le premier anniversaire de l'exode de chrétiens des terres ancestrales voisines.

« Nous voulons que les gens de bonne volonté écoutent nos prières et libèrent nos terres aussi vite que possible », a déclaré l'archevêque catholique syrien de Mossoul, Mgr Yohanna Boutros Moshe.

Le monastère où il s'est rendu est le point le plus proche de Qaraqosh, la plus grande ville chrétienne d'Irak, jusqu'à sa conquête par Daech, il y a un an jour pour jour.

« Tristesse et douleur »

Il était accompagné d'un petit groupe de dignitaires qui se sont recueillis dans les ruines d'un monastère du IVe siècle, sur le sommet d'une colline contrôlée par les forces kurdes.

« Je ressens de la tristesse et de la douleur encore maintenant, comme si j'étais ivre, et je ne sais toujours pas pourquoi nous avons été forcés de fuir notre terre alors que nous n'avons rien fait de mal et attaqué personne, a déclaré l'archevêque. Nous étions en paix avec tout le monde ».

Le 9 juin 2014, Daech avait lancé une vaste offensive qui a forcé des centaines de milliers de personnes à quitter leur domicile. Le lendemain, le groupe djihadiste a pris le contrôle de Mossoul, la seconde plus grande ville d'Irak où vivaient de nombreux chrétiens.

Lettre aux responsables politiques

Deux mois plus tard, dans la nuit du 6 au 7 août, nombre d'entre eux a dû fuir leur logement en raison de la progression de Daech face aux forces kurdes, notamment à Ninive. Cette province qui s'étend de Mossoul jusqu'à Erbil, la capitale du Kurdistan autonome, abrite la majorité de la communauté chrétienne d'Irak, une des plus anciennes au monde.

Dans une lettre publiée à l'occasion de la commémoration de ces événements, et adressée aux membres du gouvernement et du Parlement irakiens, le patriarche de Babylone des Chaldéens, Mgr Louis Raphaël Sako, lance un appel à la réconciliation nationale.

Reprise du dialogue

Depuis Bagdad, où il réside, il souligne : « La réconciliation nationale devrait être fondée sur certains principes humains fondamentaux et structurels, car aucun projet sérieux, particulièrement un projet moral comme une" réconciliation nationale" ne peut aboutir sans avoir de vision claire pour le pays. »

« La réconciliation nationale est le fondement de tout », martèle-t-il. Une réconciliation qui passe à ses yeux par la reprise du dialogue entre toutes les parties, mais aussi la prise en compte de toutes les sensibilités du pays.

Audace et courage

Mgr Sako insiste en particulier sur l'importance de la reprise économique en Irak, mais aussi sur celle de l'éducation. « La restauration du rôle de la classe moyenne » est également une priorité, poursuit le patriarche irakien.

« Ce dont nous avons besoin, écrit-il, pour atteindre cette réconciliation, est de l'audace et du courage dans la volonté politique » Des qualités indispensables, conclut-il, pour « sauver ce pays et son peuple ».



Envoyé de mon Ipad 

Les chrétiens persécutés, un crime inacceptable: appel du pape François



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 6 août 2015 20:36:47 UTC+
 Les chrétiens persécutés, un crime inacceptable: appel du pape François

Le pape François a adressé un message au vicaire patriarcal pour la Jordanie dans lequel il a encore une fois dénoncé les persécutions des chrétiens et a remercié les communautés qui accueillent les réfugiés. Le pape a redit son souhait que la communauté internationale ne reste pas passive devant « ce crime inacceptable »

Marina Droujinina

Rome, (ZENIT.org)

Les chrétiens, « victimes du fanatisme et de l'intolérance », « sont les  martyrs d'aujourd'hui, humiliés et discriminés pour leur fidélité à l'Évangile », a déclaré le pape François. Il a adressé une lettre  à Mgr Maroun Lahham, évêque auxiliaire de Jérusalem des Latins et vicaire patriarcal pour la Jordanie à l'occasion du voyage du 6 au 9 août en Jordanie de Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, annonce un communiqué du Saint-Siège.

« À diverses reprises, j'ai voulu dénoncer les persécutions atroces, inhumaines et inexplicables de ceux qui, dans tant de parties du monde et surtout parmi les chrétiens, sont victimes du fanatisme et de l'intolérance, souvent sous les yeux et dans le silence de tous », a écrit le pape.

Il a souligné que son message était « un appel solidaire », « le signe d'une Église qui n'oublie pas et n'abandonne pas ses enfants exilés en raison de leur foi ».

Le pape a voulu « rejoindre par une parole d'espérance ceux qui, opprimés par la violence, ont été contraints d'abandonner leur maison et leur terre ». Il s'est adressé également « aux communautés qui ont su prendre ces frères en charge » en soulignant qu'elles annoncent « la résurrection du Christ » par « l'aide solidaire » apportée « aux centaines de milliers de réfugiés ». 

En concluant sa lettre, le pape François espère que son message poussera  « l'opinion publique mondiale » à être « plus attentive et sensible » et à « s'engager devant les persécutions menées contre les chrétiens et, plus généralement, contre les minorités religieuses ». « Je renouvelle mon souhait que la Communauté internationale n'assiste pas de manière muette et passive à ce crime inacceptable », a déclaré le pape.

Le secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne Mgr Nunzio Galantino est en voyage en Jordanie sur l'invitation du patriarche latin de Jérusalem, Sa Béatitude Fouad Toual et du vicaire patriarcal pour la Jordanie, Mgr Maroun Lahham. La visite s'effectue à l'occasion du premier anniversaire de l'arrivée de réfugiés irakiens en Jordanie, le 8 août 2014, rapporte le communiqué du Saint-Siège.

S’engager face aux persécutions des chrétiens, lettre du pape



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 6 août 2015 20:36:47 UTC+3
S'engager face aux persécutions des chrétiens, lettre du pape

Lettre du pape François à Mgr Maroun Lahham, évêque auxiliaire de Jérusalem des Latins et vicaire patriarcal pour la Jordanie, en faveur des chrétiens et des minorités persécutés, et des réfugiés.

Pape François

Rome, (ZENIT.org)

À l'occasion du voyage en Jordanie de Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, du 6 au 9 août, le pape François a envoyé un message en « signe d'une Église qui n'abandonne pas ses enfants exilés en raison de leur foi ». Il remercie ceux qui les prennent en charge « en évitant de détourner leur regard » et lance un appel à la Communauté internationale afin qu'elle ne reste pas « passive » devant « un crime inacceptable ».

Voici notre traduction de la lettre adressée par le pape François à Mgr Maroun Lahham :

Excellence,

Cher Frère,

Je profite de la visite en Jordanie de Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne pour rejoindre par une parole d'espérance ceux qui, opprimés par la violence, ont été contraints d'abandonner leur maison et leur terre.

À diverses reprises, j'ai voulu dénoncer les persécutions atroces, inhumaines et inexplicables de ceux qui, dans tant de parties du monde et surtout parmi les chrétiens, sont victimes du fanatisme et de l'intolérance, souvent sous les yeux et dans le silence de tous. Ce sont les martyrs d'aujourd'hui, humiliés et discriminés pour leur fidélité à l'Évangile. Mon message, qui est aussi un appel solidaire, veut être le signe d'une Église qui n'oublie pas et n'abandonne pas ses enfants exilés en raison de leur foi : qu'ils sachent qu'une prière quotidienne s'élève pour eux, avec la reconnaissance pour le témoignage qu'ils donnent.

Ma pensée va aussi aux communautés qui ont su prendre ces frères en charge, en évitant de détourner leur regard. Vous annoncez la résurrection du Christ en partageant leur douleur et par l'aide solidaire que vous apportez aux centaines de milliers de réfugiés ; en vous penchant sur leurs souffrances, qui risquent de suffoquer leur espérance ; par votre service de fraternité qui éclaire même les moments si sombres de leur existence.

Que le Seigneur vous récompense, comme lui seul peut le faire, avec l'abondance de ses dons.

Puisse l'opinion publique mondiale être à son tour toujours plus attentive et sensible, et s'engager devant les persécutions menées contre les chrétiens et, plus généralement, contre les minorités religieuses. Je renouvelle mon souhait que la Communauté internationale n'assiste pas de manière muette et passive à ce crime inacceptable qui constitue une dérive préoccupante des droits humains les plus essentiels et un obstacle à la richesse de la cohabitation entre les peuples, les cultures et les croyances.

Je vous demande, s'il vous plaît, de prier pour moi. Que le Seigneur vous bénisse et que la Vierge Marie vous garde,

Fraternellement.

Traduction de Zenit, Constance Roques

jeudi 6 août 2015

Chrétiens d’Orient. Non à l’éradication!

Chrétiens d'Orient. Non à l'éradication!

Chrétiens d'Orient. Non à l'éradication!

Les odeurs pestilentielles et les images écœurantes des montagnes d'ordures qui envahissent le pays sont la partie visible d'un iceberg qui a toujours été là mais dont on a obstinément essayé d'ignorer l'existence. Cette pourriture était voilée par une fine croûte, qui en atténuait la répugnance. L'écorce s'est finalement craquelée, libérant à la surface des effluves nauséabonds, qui nous ont placés brutalement devant l'implacable vérité que l'on refusait d'admettre. Nous avons toujours vécu sur un tas de détritus. C'est dans ces moments d'abandon que l'on prend conscience des réalités. La première d'entre elles est que nous sommes dirigés par une bande d'incapables, doublée d'une clique d'affairistes, complice d'un clan de corrupteurs et de corrompus. Le gouvernement savait, depuis des mois, que la crise des déchets était inévitable si aucune solution n'était trouvée. Mais entre ceux qui ne peuvent pas et ceux qui ne veulent pas, le Liban s'est retrouvé, du jour au lendemain, enseveli sous des dizaines de milliers de tonnes d'ordures, dont la puanteur a fini par chasser les quelques irréductibles qui avaient, malgré tout, décidé de passer leurs vacances au Liban. Notre santé et celle de nos enfants, notre bien-être, notre droit de vivre dans la dignité, celui de respirer l'air pur, sont les otages d'une mafia, cupide et sans scrupule, qui ne recule devant rien, absolument rien, pour protéger et perpétuer des monopoles ou pour y prendre des parts. Cette association de malfaiteurs est une partie intégrante du système politique, qu'elle a noyauté dès la fin de la guerre civile, phagocytant l'Etat et transformant ses institutions en vache laitière. Pas un secteur n'échappe à la voracité de cette mafia qui se partage les profits et fait assumer les pertes au Libanais ordinaire. L'affaire des déchets est symptomatique de la crise de régime que vit le Liban. On ne doit plus s'étonner qu'un gouvernement, incapable d'organiser le ramassage des ordures et d'assurer la protection de ses citoyens, abattus comme de vulgaires gibiers au bord d'une route, ne parvienne pas à s'entendre sur des questions plus complexes. Les sacs de poubelles sont la feuille de vigne qui cache l'impuissance – c'est le cas de le dire – des dirigeants dans les dossiers des nominations militaires, de l'élaboration d'une nouvelle loi électorale ou de l'organisation de l'élection présidentielle. La deuxième réalité, qui nous a explosé à la figure, est celle du confessionnalisme, ce mal qui nous ronge depuis toujours. On le savait omniprésent dans notre vie quotidienne, dans notre administration, dans nos relations, dans nos têtes. Mais le voilà qu'il se manifeste, maintenant, dans nos sacs de poubelles. Les sunnites ne veulent pas accueillir les ordures des chiites, lesquels ne veulent pas entendre parler des détritus des chrétiens, qui pensent que leurs déchets sont plus propres que ceux des autres communautés. La souillure morale a transcendé toutes les communautés. La crasse est tellement ancrée dans nos esprits que même le nettoyage au karcher, préconisé par Nicolas Sarkozy, n'y pourrait rien. La crise des ordures est, en fait, une crise de régime et de société. En attendant un sursaut de conscience ou un retour du sens des responsabilités, nous sommes condamnés à vivre dans les poubelles… en espérant que les rats voudront bien de nous.



Envoyé de mon Ipad 

Le pape réclame la libération du jésuite Paolo Dall’Oglio | La-Croix.com - Rome

Le pape réclame la libération du jésuite Paolo Dall'Oglio | La-Croix.com - Rome

Le pape réclame la libération du jésuite Paolo Dall'Oglio

Après avoir rappelé que, « dans quelques jours, aura lieu le deuxième anniversaire de l'enlèvement, en Syrie, du P. Paolo Dall'Oglio », le pape a lancé, dimanche 26 juillet, depuis une fenêtre du palais apostolique place Saint-Pierre, un « appel affecté et pressant pour la libération de ce religieux estimé ».

Jusqu'à présent, le Vatican avait été particulièrement discret pour demander la libération de ce jésuite italien de 60 ans, qui a été enlevé le 30 juillet 2013 près de Raqqa, la « capitale » de l'État islamique (EI), dans le nord de la Syrie. L'appel très clair du pape, prononcé dimanche, laisse penser qu'il repose sur des informations solides provenant du réseau de relations que la diplomatie vaticane a tissé dans la région.

Le P. Dall'Oglio était revenu clandestinement dans le pays pour soutenir la rébellion, après avoir été expulsé le 12 juin 2012 par le régime de Bachar Al Assad pour avoir publié sur le site Internet du monastère un an plus tôt des solutions pacifiques pour sortir de la guerre civile.

« Je ne peux pas oublier non plus les évêques orthodoxes enlevés en Syrie et toutes les autres personnes qui, dans des régions de conflit, ont été enlevées », a poursuivi le pape François en référence aux deux évêques orthodoxes d'Alep – Mgr Boulos Yazigi de l'Église orthodoxe d'Antioche, et Mgr Mar Gregorios Youhanna Ibrahim de l'Église syrienne orthodoxe –, enlevés fin avril 2013 et dont on reste également sans nouvelles. Le pape a souhaité « un engagement renouvelé des autorités locales et internationales compétentes afin que nos frères retrouvent vite la liberté ».

 A lire : Un an après son enlèvement, toujours pas de nouvelles du P. Paolo Dall'Oglio  

Des nouvelles contradictoires

Depuis deux ans, les nouvelles demeurent contradictoires quant au sort du P. Dall'Oglio, refondateur de Mar Moussa (monastère syrien-catholique, dans le désert au nord de Damas) et artisan du dialogue islamo-chrétien en Syrie. 

Certains assurent qu'il aurait été tué par les djihadistes de Daech ; d'autres qu'il serait toujours vivant et détenu dans une prison syrienne, à Raqqa. C'est ce qu'affirmait à La Croix en juin dernier le P. Jens, qui a vécu une douzaine d'années auprès du P. Dall'Oglio dans la communauté oecuménique Al-Khalil (« l'ami de Dieu », en arabe) à Mar Moussa. Ce moine d'origine allemande est installé depuis 2012 dans l'ancien monastère Deir Mariam à Souleymanié (Kurdistan irakien) où il héberge, depuis un an, une quinzaine de familles chrétiennes de Mossoul et Karakosh ayant fui Daech.

Quant au nonce apostolique en Syrie, Mgr Mario Zenari, il confiait sur Radio Vatican en juillet 2014, qu'« il n'y a malheureusement toujours aucune preuve concrète, sécurisée et fiable pour étayer une hypothèse ou l'autre ».

En 2014, la famille du P. Dall'Oglio avait diffusé un message vidéo, relayée par le Vatican, s'adressant aux responsables de sa disparition et aux autorités syriennes : « Nous demandons aux responsables de la disparition d'un homme bon, d'un homme de foi, d'un homme de paix, d'avoir la dignité de nous faire connaître son sort. Nous voudrions pouvoir à nouveau le serrer dans nos bras, mais nous sommes aussi prêts à le pleurer. » Lundi 27 juillet sur Radio Vatican, au lendemain de l'appel du pape, Francesca Dall'Oglio, la sœur du P. Dall'Oglio, a vivement remercié le pape François pour la « consolation » qu'apporte ce message.

Une messe sera célébrée mercredi 5 août, jour anniversaire de l'enlèvement de Paolo en 2013, à l'église saint Ignace, dans le 7ème arrondissement de Paris.



Envoyé de mon Ipad 

L’ancien évêque des arméniens-catholiques de France élu patriarche | La-Croix.com - Carnet

L'ancien évêque des arméniens-catholiques de France élu patriarche | La-Croix.com - Carnet

L'ancien évêque des arméniens-catholiques de France élu patriarche

Mgr Grégoire Ghabroyan, évêque émérite de la Sainte-Croix de Paris des arméniens-catholiques, a été élu samedi 24 juillet à Bzommar (Liban), vingtième patriarche de l'Église arménienne-catholique. Succédant au patriarche Nersès Pierre XIX Tarmouni, mort le 25 juin dernier, Mgr Ghabroyan, dont l'élection a été ratifiée samedi par le pape François, a choisi le nom de Pierre XX.

Né en 1934 à Alep (Syrie), le nouveau patriarche a étudié au séminaire de Bzommar puis au collège des frères maristes de Jounieh (Liban), avant de rejoindre le Collège pontifical arménien à Rome. Il est diplômé en philosophie et en théologie à l'Université pontificale grégorienne.

Ancien évêque à Paris

Ordonné prêtre en 1959, il est nommé préfet des études au séminaire de Bzommar, l'année suivante. De 1962 à 1969, il est recteur de l'Institut Mesrobian au Liban, avant de devenir recteur du séminaire de Bzommar jusqu'en 1975.

Nommé exarque apostolique de France en 1977, il est ordonné évêque en 1977 par le patriarche Pierre XVII. En 1986, l'exarchat apostolique était élevé au rang d'éparchie (diocèse) – sous le nom de Sainte-Croix de Paris des arméniens – et Mgr Ghabroyan en devenait le premier évêque. Il s'était retiré 2013 à l'âge de 78 ans. Mgr Jean Teyrouz lui avait alors succédé.

Le 25 juin dernier, après la mort du patriarche Nersès Pierre XIX, Mgr Ghabroyan était devenu administrateur patriarcal en tant que plus ancien des évêques membres du synode permanent.

Les « grandes épreuves au Moyen-Orient »

Le synode des évêques arméniens-catholiques était réuni depuis le 14 juillet dernier au couvent de Bzommar pour élire un successeur au patriarche Nersès Bedros XIX Tarmouni, décédé le 25 juin dernier à l'âge de 75 ans. C'est Mgr Ghabroyan qui présidait le synode, conformément au code de droit canon des Églises orientales, étant le plus ancien des évêques membres du synode permanent.

Dès le lendemain de cette élection, le pape François l'a ratifiée, accordant selon la tradition la communion ecclésiastique au nouveau patriarche de Cilicie des arméniens.

Dans un message, le pape a fait part de sa « profonde joie » à la suite de cette élection qui « arrive à un moment où votre Église est confrontée à certaines difficultés et à de nouveaux défis, comme en particulier la situation d'une partie des fidèles arméniens-catholiques qui traversent de grandes épreuves au Moyen-Orient ».

450 000 arméniens-catholiques

Il se dit convaincu que le nouveau patriarche, « saura, avec une sagesse tout évangélique, être le Pater et Caput, le Bon Pasteur de la portion du Peuple de Dieu qui lui a été confiée ».

L'Œuvre d'Orient a, de son côté, salué « un ami à l'intelligence pétillante et au grand cœur ».

La cérémonie d'intronisation est prévue mercredi 29 juillet au couvent de Boummar, siège du Patriarcat arménien-catholique, au Liban, rapporte Radio Vatican.

L'Église arménienne-catholique trouve son origine dans l'élection comme patriarche, en 1740, de l'archevêque arménien-grégorien d'Alep, reconnue alors par le pape Benoît XIV. Le nouveau patriarche s'installe alors au Mont-Liban, tandis que son successeur se fixera à Bzommar qui devient un centre de rayonnement pour le Liban, la Cilicie, la Mésopotamie et l'Égypte.

Les arméniens-catholiques sont aujourd'hui 450 000, principalement au Moyen-Orient (Liban notamment) mais aussi en diaspora, surtout en Europe occidentale et en Amérique (30 000 en France).



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Chrétiens d'Orient ACTUALITÉS



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Date: 28 juillet 2015 12:04:49 UTC+3

Chrétiens d'Orient ACTUALITÉS
La Nouvelle Gazette Française
Le n°75 de la revue Diplomatie du mois de juillet/août consacre tout un dossier aux chrétiens d'Orient et leur histoire ainsi que leur situation à travers ...
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Pas de repli ni de disparition des chrétiens d'Orient », assure Raï, qui invite « chaque partie politique à nommer son candidat à la présidence qui soit ...
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Le 15 août les cloches sonneront pour les chrétiens d'Orient
Le 15 août les cloches sonneront pour les chrétiens d'Orient. Article de Christine Tasin. Ce blog est privé. L'accès aux articles est réservé aux ...
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Arméniens catholiques : Grégoire Ghabroyan Pierre XX, nouveau patriarche

Rappel

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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 27 juillet 2015 22:50:12 UTC
Arméniens catholiques : Grégoire Ghabroyan Pierre XX, nouveau patriarche

Election du nouveau patriarche et « communion ecclésiastique » accordée par le pape François.

Anita Bourdin

Rome, (ZENIT.org)

Mgr Grégoire Ghabroyan, évêque émérite de l'Eparchie de France, a été élu nouveau patriarche de l'Eglise arménienne catholique, a annoncé samedi 25 juillet 2015, le site armenews.com. Il a choisi le nom de Pierre, il sera le XXe patriarche catholique arménien.

Le pape François lui a accordé « la communion ecclésiastique sollicitée, conformément à la tradition de l'Eglise et aux normes en vigueur ».

Dans un message, au nouveau patriarche Grégoire Pierre XX, le pape François évoque en effet « une profonde joie » après cette élection. Il dit s'unir « à tous les fidèles du patriarcat » pour exprimer ses « fraternelles et cordiales félicitations ».

« J'implore sur vous, l'abondance des dons divins afin que votre nouveau ministère porte de nombreux fruits », ajoute le pape pour qui cette élection coïncide avec un moment où cette Eglise « est confrontée à certaines difficultés et à de nouveaux défis, comme en particulier la situation d'une partie des fidèles arméniens catholiques qui traverse de grandes épreuves au Moyen-Orient ».

« Cependant, illuminé par la lumière de la foi au Christ Ressuscité, notre regard sur le monde est plein d'espérance et de miséricorde, car nous sommes certains que la Croix de Jésus est l'arbre qui donne la vie », ajoute le pape qui se dit « convaincu » que le nouveau patriarche, « en communion avec les vénérables Pères du Synode, grâce à l'aide de l'Esprit-Saint, saura, avec une sagesse tout évangélique, être le "Pater et Caput " (Père et tête, ndlr), le Bon Pasteur de la portion du peuple de Dieu qui lui a été confiée ».

« Les nombreux martyrs arméniens et saint Grégoire de Narek, Docteur de l'Eglise, ne manqueront pas d'intercéder pour vous », ajoute la pape. Et il adresse à Mgr Grégoire Ghabroyan « de grand cœur la Bénédiction apostolique qu'il étend à tout le patriarcat ».

L'installation du nouveau patriarche arménien catholique aura lieu le 9 août, au Liban. Il portera le titre de « Catholicos-Patriarche de Cilicie des Arméniens ».

Le Siège patriarcal est situé au couvent de Bzommar et sa résidence à Beyrouth.

Grégoire Ghabroyan est né le 15 novembre 1934 à Alep en Syrie. Il a été ordonné prêtre le 28 mars 1959, nommé évêque le 3 janvier 1977. Il a été consacré évêque le 13 février 1977.

Il a fait ses études au petit séminaire de l'institut du clergé patriarcal de Bzommar ; puis au collège des frères maristes de Jounieh (Liban) ; au Collège pontifical léonien arménien de Rome ; et à l'Université pontificale grégorienne (PUG) de Rome.

Ses différents ministères ont été : directeur de l'école Saint-Mesrob à Bourj-Hammoud (1960 - 1969), recteur du petit séminaire de Bzommar (1969 - 1976), économe général de l'lnstitut du clergé patriarcal de Bzommar (1976). exarque apostolique arménien de France (1977 - 1986) puis éparque de ce même diocèse (1986 - 2013). Depuis sa retraite, il résidait en région parisienne.

Son prédécesseur, le patriarche Nersès Bedros XIX Tarmouni, est décédé il y a un mois, le 25 juin d'une crise cardiaque, à l'hôpital Libanais-Geitaoui de Beyrouth, à l'âge de 75 ans.

A l'occasion du centenaire du génocide arménien perpétré en 1915, le patriarche Nersès Bedros XIX avait affirmé le 21 avril dernier que « l'année 2015 est d'une importance capitale pour tous les Arméniens du monde car non seulement le peuple arménien célébrera cette commémoration, partout dans le monde, mais elle est l'occasion pour lui de revendiquer le droit et la justice ».

Le 12 avril, il concélébrait la messe du centenaire du génocide et de la proclamation de saint Grégoire de Narek (950-1005) comme docteur de l'Eglise : « le plus aimé et le plus lu parmi les saints du peuple arménien », a souligné le patriarche.

Il a prononcé en effet une allocution sur le nouveau « docteur », au terme de cette messe du Centenaire du "martyre" arménien célébrée par le pape François dimanche 12 avril, en la basilique Saint-Pierre.

Le pape lui a rendu un hommage appuyé.

Syrie : appel du pape François à la libération du P. Paolo Dall’Oglio

Rappel

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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 27 juillet 2015 22:50:12 UTC+3

Syrie : appel du pape François à la libération du P. Paolo Dall'Oglio

Appel du pape à la libération des otages, après l'angélus de ce dimanche 26 juillet, place Saint-Pierre.

Rédaction

Rome, (ZENIT.org)

« Dans quelques jours, cela fera deux ans que le père Dall'Oglio a été enlevé en Syrie. Je lance un vibrant et pressant appel pour la libération de cet estimable religieux », a déclaré le pape François en italien.

Il a ajouté immédiatement : « Je ne saurais également oublier  les évêques orthodoxes enlevés en Syrie et toutes les autres personnes qui, dans les zones de conflit, ont été séquestrées. »

Il en appelle à la Communauté internationale et locales : « J'espère de nouveaux efforts des autorités locales et internationales compétentes, afin que nos frères recouvrent bientôt leur liberté. »

Il a invité les dizaines de milliers de personnes présentes Place Saint-Pierre à prier tout de suite avec lui à ces intentions: « Avec affection et participation à leurs souffrances, portons-les dans nos prières et prions tous ensemble la Vierge Marie: Ave Maria... »

Le père jésuite italien Paolo Dall'Oglio a en effet disparu depuis le 28 juillet, près de Raqqa, en Syrie: l'enlèvement a été confirmé par la "Farnesina", le ministère italien des Affaires étrangères, le 6 août suivant. Ensuite, des nouvelles contradictoires ont été diffusées, laissant la famille et ses confrères de la Compagnie de Jésus dans l'incertitude.

La Farnesina avait affirmé qu'il avait été enlevé par le groupe alors appelé "Etat islamiste Irak et Syrie".

Le père Dall'Oglio, qui a vécu 30 ans en Syrie, en a été expulsé en 2012 par le régime de Damas après avoir aidé les victimes de la répression gouvernementale dans un monastère du massif de l'Anti-Liban. Son enlèvement est donc considéré comme un paradoxe, puisqu'il n'avait pas caché sa sympathie pour les rebelles. Il a notamment fondé la communauté al-Khalil, une communauté spirituelle interreligieuse pour la promotion du dialogue entre musulmans et chrétiens.

Dès le 3 août 2013, le cardinal préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, Leonardo Sandri, a lancé un appel en faveur de la paix en Syrie et du père Paolo Dall'Oglio, mais aussi des deux métropolites d'Alep enlevés le 22 avril 2013, le métropolite syro-orthodoxe Mar Gregorios Yohanna Ibrahim et le métropolite gréco-orthodoxe Boulos al-Yazigi, et de deux autres prêtres.
Le P. Jacques Mourad, de la même communauté que le P. Dall'Oglio, a été kidnappé,  ainsi qu'un chrétien âgé de 37 ans originaire d'Alep, dans la zone de Homs le 21 mai dernier. Il était connu et apprécié dans la région de Al-Qaryatayn, où il vivait dans le monastère de Mar Elian (Saint Élie).

Le père Mourad habitait dans le village de Al-Quaryatayn, non loin de Homs, depuis plus de dix ans. Depuis 1991, il avait contribué aux fouilles pour retrouver les vestiges de l'ancien monastère de Mar Elian, où il s'était ensuite installé.

Selon le nonce à Damas, Mgr Mario Zenari, en tout, six ecclésiastiques ont été enlevés parmi les 20 000 personnes enlevées depuis le début du conflit et l'on est sans nouvelles de personne.

ASIE/SYRIE – Bouclage du projet « Eau pour Alep



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Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 5 août 2015 13:40:26 UTC+3
ASIE/SYRIE – Bouclage du projet « Eau pour Alep »

Damas (Agence Fides) – Alep est de nouveau privée d'eau depuis le 31 juillet. Cette semaine est attendue une vague de chaleur qui portera les températures jusqu'à 45°C affirme un communiqué envoyé à l'Agence Fides par l'ONG italienne Aidons la Syrie qui, en compagnie des Frères maristes et du Centre missionnaire diocésain de Rome, a lancé un projet en vue de la distribution d'eau dans la deuxième ville syrienne.
Selon le communiqué, le projet extraordinaire « Eau pour Alep ! » a pu être bouclé deux semaines après son lancement, « la collecte de fonds ayant dépassé le budget initialement prévu pour sa réalisation, permettant son élargissement ».
Le but de l'initiative était de faire en sorte que certaines réalités d'Alep soient à même de faire face aux terribles crises produites par l'interruption de la distribution de l'eau qui frappe périodiquement les habitants de la deuxième ville de Syrie. L'opération a vu l'implication des Frères maristes d'Alep et de l'Eglise arménienne catholique présente dans la ville.
Les fonds recueillis – plus de 11.000 €uros – ont donc été utilisés pour doter les deux institutions d'appareillages permettant la distribution de l'eau au cours des fréquentes interruptions de la distribution normale.
En particulier, les Frères maristes ont pu acquérir un fourgon sur lequel ils ont installé un réservoir et une pompe – déjà en leur possession – pour distribuer l'eau dans les maisons de ceux qui ne parviennent pas à se la procurer. En sus, ils ont reçu un fond pour le carburant.
L'Eglise arménienne catholique s'est quant à elle dotée d'un fourgon avec un système permettant la distribution de l'eau (réservoir, pompe à gasoil et tubages), de 1.500 litres de gasoil pour faire fonctionner le puit présent dans la Paroisse de la Très Sainte Trinité, de 30 réservoirs – de 200, 500 et 1.000 litres selon les besoins – à installer dans les maisons des familles les plus pauvres ou en difficulté afin qu'elles puissent stocker l'eau lorsque la distribution est normale et utiliser ce stock pendant les suspensions du services – initiative initialement non prévue – et de fonds couvrant deux mois de fonctionnement de l'équipe de distribution de l'eau (rétribution des personnels, carburant pour le fourgon etc.).
L'activité de l'organisation sans but lucratif italienne Aidons la Syrie se poursuit afin de réaliser les projets actuellement en cours que sont le soutien alimentaire de la population d'Homs, l'aide à la Paroisse franciscaine d'Alep en vue de la conservation d'une salle d'étude pour les étudiants et le soutien à un centre pour enfants handicapés de Homs. D'autres projets sont en cours d'élaboration. (L.M.) (Agence Fides 05/08/2015)

mardi 4 août 2015

Raï serpente la vallée de Qannoubine pour la fête de sainte Marina - M.T. - L'Orient-Le Jour

Raï serpente la vallée de Qannoubine pour la fête de sainte Marina - M.T. - L'Orient-Le Jour
Raï serpente la vallée de Qannoubine pour la fête de sainte Marina

Reprenant une coutume lancée et suivie par son prédécesseur, le cardinal Nasrallah Sfeir, le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a effectué vendredi la traditionnelle randonnée dans la vallée sainte de Qannoubine, haut symbole de la longue histoire de la résistance chrétienne, et plus particulièrement maronite, face aux multiples occupations étrangères pendant plus de quatre siècles, du XVe au XIXe. Un groupe très restreint de personnalités s'est joint à cette marche, dont notamment le député Ghassan Moukheiber, le professeur Philippe Salem, le vicaire patriarcal Mgr Boulos Sayyah, l'ancien ambassadeur Gaby Geara, le père Louis Ferkh, coordinateur des affaires de l'émigration au patriarcat maronite, M. Pierre Geara, membre du conseil de l'ordre des ingénieurs de Beyrouth, et le président de l'Association culturelle et spirituelle de Qannoubine, M. Georges Arab.
Le patriarche maronite et ses accompagnateurs ont serpenté à travers les petits sentiers rocailleux et broussailleux ce véritable « maquis » à caractère spirituel que constituent la vallée sainte et les hautes montagnes de cette région de Bécharré. Une double occasion a marqué cette randonnée : la pose de la première pierre de la maison de la paroisse de Qannoubine et la célébration de la fête de sainte Marina, la sainte de Qannoubine.
Première étape pour le cardinal Raï et les randonneurs : les vestiges d'une ancienne maison montagnarde qui sera restaurée et reconstruite pour en faire la maison paroissiale de Qannoubine. Les habitants du secteur ont réservé un accueil enthousiaste au patriarche qui a posé la première pierre de la nouvelle bâtisse et a levé le voile sur une plaque placée sur un rocher en souvenir du coup d'envoi donné au projet en présence du patriarche et des notables de Qannoubine. La construction et la restauration de la Maison paroissiale se feront en respectant l'architecture et le patrimoine des veilles maisons traditionnelles de la montagne libanaise.
Au terme de la cérémonie de pose de la première pierre, les randonneurs se sont rendus, toujours en empruntant les sentiers rocailleux, à la petite chapelle de sainte Marina construite carrément dans une grotte à l'intérieur de la montagne, en bordure d'une parcelle surplombant la vallée, dans un cadre paradisiaque empreint de spiritualité.

Raï à Moukheiber : Allez élire un président...
En présence des randonneurs, des habitants de Qannoubine, venus nombreux accueillir le patriarche, et d'un groupe de jeunes de la diaspora libanaise d'Amérique latine (en visite d'information au Liban), le cardinal Raï a célébré une messe dans la chapelle de sainte Marina. Durant son homélie, Mgr Raï n'a pas manqué d'évoquer la crise de la présidentielle. Il s'est adressé à ce propos directement à Ghassan Moukheiber, l'invitant expressément à prendre son « courage à deux mains » et à se rendre au Parlement pour élire un président de la République. « Nous comptons sur vous, il faut élire un président, a déclaré le patriarche. Le pays ne peut pas être gouverné avec 24 têtes (le nombre de ministres). En l'absence d'un président, toutes les institutions sont bloquées, le Parlement est paralysé et le gouvernement ne parvient pas à prendre des décisions. Nous comptons donc sur votre courage et nous vous demandons d'agir pour vous rendre tous au Parlement et élire un président. »
Le patriarche a par ailleurs souligné que le déferlement de la violence démentielle un peu partout dans le monde arabe rend encore plus nécessaire qu'auparavant la présence et la mission des chrétiens d'Orient, et des chrétiens du Liban en particulier. Un message qui prend, sans conteste, une dimension particulière dans un cadre historique et spirituel tel que celui de la vallée sainte de Qannoubine.



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Raï demande justice pour le couple Fakhri, tué à Btedii, dans la Békaa - L'Orient-Le Jour

Raï demande justice pour le couple Fakhri, tué à Btedii, dans la Békaa - L'Orient-Le Jour
Raï demande justice pour le couple Fakhri, tué à Btedii, dans la Békaa

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, s'est rendu hier à Btedii, dans la Békaa, au domicile de Sobhi et Nadima Fakhri, tués en novembre dernier par des membres du clan Jaafar. Le patriarche effectuait une tournée pastorale dans la région de Deir el-Ahmar.
« À ceux qui couvrent politiquement ces criminels, que deviendront-ils si ce crime les atteint ? » a-t-il clamé. Le prélat maronite a rendu hommage à la famille qui, a-t-il dit, a « renoncé à la vengeance », saluant leur « civisme et leur foi dans l'État et la justice ».
Des hommes poursuivis par la police et venus de villages chiites limitrophes de Btedii, localité exclusivement maronite du caza de Baalbeck, avaient fait irruption dans une maison de ce bourg et avaient tué Nadima et Sobhi Fakhri, qui avaient refusé de leur céder leur voiture.
Le 26 février, l'armée avait tendu une embuscade sur la route reliant Yammouné à Dar el-Wassaa pour tenter d'arrêter les personnes impliquées dans ce crime. Un Syrien avait été tué et un autre, Ahmad Mohammad Jaafar, qui était l'auteur de la fusillade de Btedii, avait été grièvement blessé et devait par la suite décéder à l'hôpital. Le 13 mars, huit membres du clan Jaafar ont été inculpés de ce crime. Le 26 mars, le dossier avait été déféré devant la cour de justice.
Le patriarche a lancé un appel au clan Jaafar, pour remettre les criminels, « non pas pour inciter à la vengeance, mais pour que justice soit faite, et pour faire obstruction au mal, car l'État sait faire appliquer la justice et prononcer les sanctions nécessaires pour protéger les citoyens », a-t-il dit. Et de dénoncer dans des termes virulents « la couverture politique » dont bénéficient certains criminels au Liban. « Nous ne pouvons vivre dans le chaos quelles que soient les circonstances, et personne n'a le droit de tuer », a ajouté Mgr Raï qui a clairement tenu à exprimer son soutien à la famille éplorée.
De l'église Notre-Dame de Béchouate, à Deir el-Ahmar, où il a célébré la messe, le patriarche a formulé une prière à l'intention des responsables politiques, implorant Dieu « de faire bouger leur conscience pour qu'ils réalisent les dangers survenus à cause de leur laxisme, notamment en s'abstenant de prendre une initiative pour l'élection d'un chef de l'État ». Le prélat maronite s'est également rendu à Ehden, à l'église Saint-Georges, où il a célébré la messe. Dans son homélie, il a appelé à une réflexion approfondie autour des « composantes de l'identité libanaise ».



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Chrétiens d’Orient. Non à l’éradication!

Chrétiens d'Orient. Non à l'éradication!
Chrétiens d'Orient. Non à l'éradication!

Les odeurs pestilentielles et les images écœurantes des montagnes d'ordures qui envahissent le pays sont la partie visible d'un iceberg qui a toujours été là mais dont on a obstinément essayé d'ignorer l'existence. Cette pourriture était voilée par une fine croûte, qui en atténuait la répugnance. L'écorce s'est finalement craquelée, libérant à la surface des effluves nauséabonds, qui nous ont placés brutalement devant l'implacable vérité que l'on refusait d'admettre. Nous avons toujours vécu sur un tas de détritus. C'est dans ces moments d'abandon que l'on prend conscience des réalités. La première d'entre elles est que nous sommes dirigés par une bande d'incapables, doublée d'une clique d'affairistes, complice d'un clan de corrupteurs et de corrompus. Le gouvernement savait, depuis des mois, que la crise des déchets était inévitable si aucune solution n'était trouvée. Mais entre ceux qui ne peuvent pas et ceux qui ne veulent pas, le Liban s'est retrouvé, du jour au lendemain, enseveli sous des dizaines de milliers de tonnes d'ordures, dont la puanteur a fini par chasser les quelques irréductibles qui avaient, malgré tout, décidé de passer leurs vacances au Liban. Notre santé et celle de nos enfants, notre bien-être, notre droit de vivre dans la dignité, celui de respirer l'air pur, sont les otages d'une mafia, cupide et sans scrupule, qui ne recule devant rien, absolument rien, pour protéger et perpétuer des monopoles ou pour y prendre des parts. Cette association de malfaiteurs est une partie intégrante du système politique, qu'elle a noyauté dès la fin de la guerre civile, phagocytant l'Etat et transformant ses institutions en vache laitière. Pas un secteur n'échappe à la voracité de cette mafia qui se partage les profits et fait assumer les pertes au Libanais ordinaire. L'affaire des déchets est symptomatique de la crise de régime que vit le Liban. On ne doit plus s'étonner qu'un gouvernement, incapable d'organiser le ramassage des ordures et d'assurer la protection de ses citoyens, abattus comme de vulgaires gibiers au bord d'une route, ne parvienne pas à s'entendre sur des questions plus complexes. Les sacs de poubelles sont la feuille de vigne qui cache l'impuissance – c'est le cas de le dire – des dirigeants dans les dossiers des nominations militaires, de l'élaboration d'une nouvelle loi électorale ou de l'organisation de l'élection présidentielle. La deuxième réalité, qui nous a explosé à la figure, est celle du confessionnalisme, ce mal qui nous ronge depuis toujours. On le savait omniprésent dans notre vie quotidienne, dans notre administration, dans nos relations, dans nos têtes. Mais le voilà qu'il se manifeste, maintenant, dans nos sacs de poubelles. Les sunnites ne veulent pas accueillir les ordures des chiites, lesquels ne veulent pas entendre parler des détritus des chrétiens, qui pensent que leurs déchets sont plus propres que ceux des autres communautés. La souillure morale a transcendé toutes les communautés. La crasse est tellement ancrée dans nos esprits que même le nettoyage au karcher, préconisé par Nicolas Sarkozy, n'y pourrait rien. La crise des ordures est, en fait, une crise de régime et de société. En attendant un sursaut de conscience ou un retour du sens des responsabilités, nous sommes condamnés à vivre dans les poubelles… en espérant que les rats voudront bien de nous.



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Ceux qui croient que leur pouvoir augmenterait en l'absence de président ont tort, souligne Raï - L'Orient-Le Jour

Ceux qui croient que leur pouvoir augmenterait en l'absence de président ont tort, souligne Raï - L'Orient-Le Jour
Ceux qui croient que leur pouvoir augmenterait en l'absence de président ont tort, souligne Raï

Le patriarche maronite, le cardinal Bechara Raï, a affirmé dimanche que ceux qui croient que leur pouvoir augmenterait en l'absence du président, ont tort.

"L'absence de président sème le chaos au sein des administrations et des institutions publiques, au Parlement et au gouvernement", a indiqué le prélat maronite dans son homélie dominicale.

La vingt-sixième séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président de la République libanaise n'a pu se tenir le 15 juillet dernier, le quorum des deux-tiers (86 députés sur 128) n'ayant pas été atteint. Une vingt-septième séance a été fixée au 12 août.

"Dans tout pays où il y a des guerres civiles, le pays est détruit par ses propres citoyens. Mais si le pays arrive à préserver son unité nationale, il peut réussir à vaincre toutes les guerres intestines", a ajouté le patriarche.

Le chef de l'Eglise maronite a en outre appelé la communauté internationale à faire cesser les guerres en Palestine, en Irak, en Syrie, au Yémen et dans tous les pays de la région. "Nous appelons à trouver des solutions pacifiques aux conflits dans la région afin d'y instaurer la paix civile", a-t-il conclu.



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LE PATRIARCHE RAÏ PARLE DES CHRÉTIENS D’ORIENT |

LE PATRIARCHE RAÏ PARLE DES CHRÉTIENS D'ORIENT |
Rappel du 25/7/2015
http://www.ihsnews.net/le-patriarche-rai-parle-des-chretiens-dorient/LE PATRIARCHE RAÏ PARLE DES CHRÉTIENS D'ORIENT

liban

Le 25/07/2015

Si les chrétiens d'Orient ne semblent plus faire recette auprès de la presse internationale, leur situation au Moyen-Orient n'en demeure pas moins toujours aussi difficile. Aussi, face aux risques d'éradication, une conférence sur leur avenir a été organisée par le Patriarche Raï au Liban. Plus qu'une simple suite de discours, cette réunion avait pour finalité de remobiliser les chrétiens de la région afin qu'ils ne perdent pas de vue l'importance de leur présence dans la région.

Hier s'est donc ouvert à l'Université Notre Dame (NDU) à Zouk Mosbeh dans la banlieue nord de Beyrouth, la conférence sur les chrétiens d'Orient, organisée par la Ligue maronite. La première journée abordant abondamment l'enracinement des chrétiens dans la région.

Le chef de l'Église maronite Béchara Raï a insisté sur le fait que « les chrétiens sont une nécessité pour les pays du Moyen-Orient. Ils s'y trouvent depuis près de 2.000 ans, 600 ans avant l'islam. Les chrétiens sont là pour rester ». Mgr Raï a toutefois rappelé que « l'isolement tue notre message. (…) et l'arabité est celle de l'homme, et non de l'islam. La diversité est la base de toute société moderne ».

Un parterre de personnalités religieuses, politiques et sécuritaires ont assisté à l'ouverture de cette conférence qui se poursuit sur deux jours. Étaient notamment présents en plus du patriarche maronite Béchara Raï, le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, le nonce apostolique Mgr Gabriele Caccia, le président de la Fondation maronite dans le monde, l'ancien ministre de la Culture Michel Eddé, et l'ancien député Neemtallah Abi Nasr, ainsi que plusieurs personnalités et autres responsables.

Prenant la parole à son tour, M. Bassil a souligné que « nous, chrétiens d'Orient, sommes l'essence de cette région. Nos valeurs, telles l'ouverture, la miséricorde et l'acceptation de l'autre, représentent tous les croyants du monde. Il n'y a pas de diversité sans nous ». Il a, dans ce contexte, rappelé qu'« un obscurantisme frappe la région et tente de nous éradiquer. C'est pour cela que nous affirmons que nous restons ici. Notre message est enraciné dans cette région. Si nous émigrons, nous faisons échec à ce message. »

Et d'ajouter : « notre témoignage dans cette région pourrait nous amener à faire le sacrifice ultime, le martyre ». S'attardant sur la situation locale, le chef de la diplomatie a affirmé qu'« au Liban, notre présence est marginalisée, notamment en raison de la vacance à la présidence de la République. »

Le Liban est sans chef d'État depuis le 25 mai 2014. Une anomalie également dénoncée par le patriarche maronite. Ce dernier a de nouveau appelé chaque camp politique à « désigner son candidat final à la magistrature suprême, un candidat qui soit accepté par tout le monde, sans attendre des consignes dictées par l'étranger».

P. JM. Robinne

    



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