Libye: des mausolées musulmans détruits par des islamistes radicaux
Par AFP | 26-8-2012
Des islamistes intégristes ont détruit samedi à coups de pelleteuse le mausolée d'un saint musulman à Tripoli et ont profané sa tombe, au lendemain de la destruction dans l'ouest de la Libye du plus important mausolée du pays.
Samedi matin, des islamistes radicaux ont utilisé une pelleteuse et un marteau-piqueur pour démolir le Mausolée d'Al-Chaab al-Dahmani, près du centre de la capitale libyenne, et ont profané le tombeau de ce sage, lieu de pèlerinage pour certains musulmans, notamment les soufis, selon le journaliste.
La veille, des dizaines d'intégristes avaient fait exploser le Mausolée du cheikh Abdessalem al-Asmar, un théologien soufi du XVIème siècle, à Zliten, à 160 km à l'est de Tripoli, théâtre d'affrontements depuis jeudi soir, selon une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
Sur cette vidéo, on peut voir l'explosion du mausolée, le plus important en Libye, sur fond de cris proclamant "Dieu est le plus grand".
Une bibliothèque et une université au nom du cheikh al-Asmar ont également été la cible d'actes de destruction et de pillage, selon des sources de sécurité locales.
Par ailleurs, des témoins ont indiqué samedi à l'AFP qu'un autre mausolée, celui du Cheikh Ahmed al-Zarrouk, avait été détruit à Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli.
Les intégristes s'opposent à ces sanctuaires érigés à la mémoire de saints car ces derniers font l'objet d'une "vénération" qui, selon eux, contrevient à l'unicité de Dieu, précepte fondateur de l'islam.
Sur Twitter, le vice-Premier ministre Moustapha Abou Chagour, a qualifié la destruction des mausolées de "crimes" dont les auteurs "seront tenus responsables".
Dans un autre tweet, il a assuré avoir "demandé hier aux ministères de la Défense et de l'Intérieur d'intervenir mais ils n'ont pas accompli leur devoir de protéger ces sites".
Dar Al-Ifta, la plus haute autorité religieuse en Libye, a affirmé dans un communiqué que la profanation de tombes de musulmans ou de non musulmans était contraire à l'Islam mais ne s'est pas exprimée explicitement sur la destruction des mausolées.
Un membre éminent de la communauté soufie en Libye, Ossama Bwera, a dénoncé de son côté l'"ignorance des profanateurs qui se font appeler salafistes".
"Ces attaques ne visaient pas en particulier le soufisme mais la culture et la civilisation musulmane en Libye en général", a-t-il dit à l'AFP.
Contacté par l'AFP, le directeur du Département des Antiquités de Libye, a condamné ces "actes isolés", indiquant toutefois que son département n'était pas concerné par ce sujet, dans la mesure où les mausolées ne sont pas inscrits au patrimoine archéologique national.
Sur les réseaux sociaux, les avis étaient partagés, entre internautes approuvant la destruction de ces mausolées considérés comme "contraires à l'Islam", et d'autres dénonçant la "profanation des tombes" et des attaques "contre le patrimoine culturel" libyen.
Des affrontements se déroulent depuis jeudi soir à Zliten et ont fait au moins trois morts et plusieurs blessés.
Des informations contradictoires circulent sur leurs causes, certains évoquant un meurtre, d'autres affirmant qu'il s'agit de heurts entre islamistes partisans de la destruction du mausolée et d'autres qui y étaient opposés.
Cet été, des mausolées de terre, classés au patrimoine de l'humanité par l'Unesco, avaient été détruits dans le nord du Mali par des intégristes musulmans.
Envoyé de mon iPad jtk
Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
samedi 25 août 2012
Le nonce apostolique à Damas appelle les chrétiens à « construire des ponts »
Le nonce apostolique à Damas appelle les chrétiens à « construire des ponts »
Mgr Mario Zenari, nonce apostolique à Damas, s'est exprimé sur Radio Vatican à propos de la situation en Syrie.
Le Figaro - 22-8-2012
Salman Muzaffar / AP
Le nonce apostolique à Damas demande le respect total du droit humanitaire international. Ce droit est violé, selon lui, par les deux camps en Syrie.
Après le départ de la mission des observateurs des Nations unies, Mgr Mario Zenari se montre préoccupé pour l'avenir. Interrogé par Radio Vatican, mardi 21 août, il estime essentiel que la communauté internationale ne laisse pas tomber la Syrie.
« Nous restons sans paroles » , a-t-il déclaré, s'avouant « attristé, comme assommé » , notamment par le récent départ des Casques bleus. S'il en appelle avec insistance à l'appui de la communauté internationale, Mgr Zenari constate qu'il revient avant tout aux Syriens eux-mêmes, sans distinction d'ethnie ou de religion, de s'engager sur le chemin de la paix, un chemin « douloureux, qui demandera de nombreux sacrifices » : « Personne ne pourra le parcourir à la place des Syriens eux-mêmes » , a-t-il insisté.
Alors que se précise la perspective du voyage de Benoît XVI au Liban voisin, du 14 au 16 septembre 2012, le nonce à Damas a insisté sur le rôle particulier des communautés chrétiennes. « Leur mission, leur vocation, consiste à construire des ponts. J'en vois de nombreux exemples, au niveau personnel, avec des témoignages véritablement héroïques, mais aussi au niveau des communautés paroissiales. Cette mission est très urgente en ce moment. »
Envoyé de mon iPad jtk
Mgr Mario Zenari, nonce apostolique à Damas, s'est exprimé sur Radio Vatican à propos de la situation en Syrie.
Le Figaro - 22-8-2012
Salman Muzaffar / AP
Le nonce apostolique à Damas demande le respect total du droit humanitaire international. Ce droit est violé, selon lui, par les deux camps en Syrie.
Après le départ de la mission des observateurs des Nations unies, Mgr Mario Zenari se montre préoccupé pour l'avenir. Interrogé par Radio Vatican, mardi 21 août, il estime essentiel que la communauté internationale ne laisse pas tomber la Syrie.
« Nous restons sans paroles » , a-t-il déclaré, s'avouant « attristé, comme assommé » , notamment par le récent départ des Casques bleus. S'il en appelle avec insistance à l'appui de la communauté internationale, Mgr Zenari constate qu'il revient avant tout aux Syriens eux-mêmes, sans distinction d'ethnie ou de religion, de s'engager sur le chemin de la paix, un chemin « douloureux, qui demandera de nombreux sacrifices » : « Personne ne pourra le parcourir à la place des Syriens eux-mêmes » , a-t-il insisté.
Alors que se précise la perspective du voyage de Benoît XVI au Liban voisin, du 14 au 16 septembre 2012, le nonce à Damas a insisté sur le rôle particulier des communautés chrétiennes. « Leur mission, leur vocation, consiste à construire des ponts. J'en vois de nombreux exemples, au niveau personnel, avec des témoignages véritablement héroïques, mais aussi au niveau des communautés paroissiales. Cette mission est très urgente en ce moment. »
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الموقع التاريخي للبطريرك مسعد في كتابه "الدر المنظوم" 186
الموقع التاريخي للبطريرك مسعد في كتابه "الدر المنظوم" 186
هيام جورج ملاط
النهار- 2012-08-25
جرى قبل أيام في الوادي المقدس تدشين تمثال البطريرك الماروني بولس مسعد (1806 - 1890) الذي تبوأ السدة البطريركية على مدى 36 عاماً بين 1854 و1890، ومارس مهماته في فترة عصيبة من تاريخ لبنان شهدت حملة محمد علي باشا على السلطة العثمانية وسقوط نظام الامارة ونشأة نظام القائمقاميتين وسقوطه واندلاع الأحداث الطائفية والسياسية إلى حين إقرار نظام المتصرفية الذي منح جبل لبنان مقومات الاستقلال الذاتي بحماية الدول الكبرى في ظل القانون الدولي العام المعمول به في تلك الأيام.
وتجدر الإشارة هنا إلى ان البطريرك مسعد هو بطريرك مفصلي في تاريخ الطائفة المارونية لأسباب عدة ومنها انه من تلامذة مدرسة روما حيث اكتسب فيها علوم عصره وعاصر البطاركة التيان وحلو وحبيش الذي رفعه إلى الدرجة الاسقفية عام 1841 وتدرج على معالجة القضايا المصيرية التي عصفت في أيامه بين 1854 و1890 ومن ثم ان اسلوبه في التصرف انسحب على البطاركة خلفائه من البطريرك يوحنا الحاج الذي كان قريباً منه والبطاركة الياس الحويك وانطوان عريضه وهما من خريجي مدرسة مار يوحنا مارون في كفرحي التابعة للبطريركية المارونية وبإشرافها، ومن ثم البطريرك بولس المعوشي الذي دخل مدرسة الحكمة ايام المطران يوسف الدبس الذي كان تلميذاً وكاتماً لأسراره، والبطريرك نصر الله صفير الذي ترعرع في كنف البطريرك المعوشي طوال فترة طويلة قبل انتخابه للسدة البطريركية، وهو العالم والضليع بتاريخ لبنان ومقوماته وصعوباته وتحدياته. والبطريرك بشارة الراعي الذي دشّن تمثال البطريرك مسعد وغيره من البطاركة هو على يقين بتلك الجذور ومؤتمن على العبء التراثي الذي يحمله تجاه هؤلاء الذين سبقوه وحافظوا بثبات وعناد على مقومات هذا المجتمع المتميز في الشرق الأوسط.
ولكن اضافة إلى مهماته الدينية والسياسية، كان البطريرك بولس مسعد من كبار علماء عصره وهو الأول الذي دفع إلى الطبع في لبنان كتاب خاص بتاريخ الطائفة المارونية مع تضمينه صفحات تاريخية بارزة تخص مجتمعنا اللبناني والعربي.
وفي مناسبة ازاحة الستار عن تمثاله في الوادي المقدس، ارتأينا التركيز على كتابه الذي سبق ووضعه قبل انتخابه بطريركاً على الطائفة المارونية عام 1854، وعزم على نشره عام 1863.
أورد المطران يوسف الدبس (الذي كان في حينه كاتماً لأسراره) ملابسات إصدار الكتاب حيث قال: "وأما مؤلفاته فمنها كتابه الموسوم بالدرّ المنظوم... وقد طبع هذا الكتاب بدير طاميش سنة 1863 بعد ان عهد إليّ بتنقيح بعض عباراته وكنت أحب ان افصل فيه الفوائد التي لا تتعلق بموضوع الجدال في حواش اعلقها على ذيل الكتاب فلم يسمح لي بذلك خشية ان لا يحسن الطابعون تعليق تلك الحواشي." وبالنتيجة، صدر عام 1863 المؤلف تحت العنوان العام التالي: "كتاب الدر المنظوم رداً على الأسئلة والأجوبة الممضاة باسم السيد البطريرك مكسيموس مظلوم تأليف السيد بولس بطرس مسعد البطريرك الانطاكي، إذ كان مطراناً على مدينة طرسوس ونائباً بطريركياً - وقد ترتب وتصحح منه على النسق المشروح في هذه النسخة المعوّل عليها دون باقي النسخ، وقد طبع تسهيلاً لاقتنايه في مطبعة الرهبان اللبنانيين في دير سيدة طاميش الكاين في معاملة كسروان من جبل لبنان سنة 1863". أما عدد النسخ المطبوعة من هذا الكتاب، فلم يتجاوز المائة نسخة، وذلك تبعاً لما أتى على ذكره بعض المطلعين على إصدار الكتب الأثرية والقديمة في لبنان.
ويشكل كتاب الدرّ المنظوم أول أثر تاريخي وديني مفصّل يستند إلى وثائق تاريخية صادر باللغة العربية في لبنان عن الطائفة المارونية - حيث ان مؤلفات البطريرك الدويهي لم يباشر بطبعها المعلم رشيد الشرتوني، إلا ابتداء من عام 1890، وبصورةٍ غير مطابقة للمخطوطات الأصلية، كما ان قسماً وفيراً من مؤلفات البطريرك اسطفان لا يزال مخطوطاً. فيكون بالتالي البطريرك مسعد أول بطريرك ماروني عمد الى طبع مؤلف تاريخي ديني من هذا النوع.
ومن أبرز مميزات هذا المؤلف ان البطريرك مسعد تحقق شخصياً من كل أمر أتى على ذكره - وإذا كان هذا الأمر سهلاً بالنسبة الى المؤلفات الصادرة خلال القرون السابقة كمؤلفات الحاقلاني والسمعاني وابن نمرون الباني الخ. فانه ما زال عسيراً بالنسبة الى ضرورة تقصي المعلومات في الأديرة والمكتبات القديمة والمستندات والأوراق المحفوظة لدى العائلات والأفراد، ومن نتيجة أخلاقية التدقيق والبحث الذي تميّز به علم البطريرك مسعد ان كل ما أتى على ذكره يتصف لدى المؤرخين بالصفة النهائية - أي انه لا يقبل الرد نظراً للامعان في استقصاء الحقائق قبل تدوينها.
أما المؤلف بالذات الصادر عام 1863 فهو يحتوي على قسمين الأول من الصفحة 2 لغاية الصفحة 191 هو الدرّ المنظوم والثاني هو نبذة ملحقة بالدر المنظوم من الصفحة 192 لغاية الصفحة 313 - وقد تضمن المؤلف فهرس عام من الصفحة 314 لغاية الصفحة 341 مع تصحيح بعض الأخطاء المطبعية في الصفحتين 342 و343.
وهذا المؤلف يتدرج ضمن المؤلفات الجدلية الدينية والتاريخية التي كانت سائدة في تلك الأيام وهو كناية عن رّد مسهب على ثلاثة أسئلة، وهي:
السؤال الأول - أية طائفة في المشرق هي الأولى بين الطوائف المسيحية الموجودة الآن. وأي طقس من الطقوس الشرقية هو الأول؟
السؤال الثاني - لماذا افترقت في الشرق الطوائف الأخرى من الطقس اليوناني وفي أية أزمنة حدث ذلك؟
السؤال الثالث - كيف ومتى رجع الكثيرون من الطوائف الخمس المقدم ذكرها إلى الايمان الكاثوليكي المقدس تحت طاعة السدة البطرسية؟
وقد اغتنم البطريرك مسعد مجال البحث والتدقيق إلى سرد تاريخ الطوائف في الشرق والتطورات السياسية التي مرت على هذه المنطقة - وقد خصّ في جوابه عن السؤال الثالث الطائفة المارونية بأول تاريخ مستندي وعلمي ينشر في تلك الأيام محاولاً من خلاله حض مواطنيه على الاطلاع بالعلوم وحفظ التراث ونقله بأمانة من جيل إلى جيل.
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هل تفتتح التطورات في تونس موجة غير مسبوقة من "الاحتقان المذهبي" المالكي - الحنبلي
هل تفتتح التطورات في تونس موجة غير مسبوقة من "الاحتقان المذهبي" المالكي - الحنبلي
تبدأ بالتوازي مع الاحتقان السني - الشيعي؟
النهار-٢٥- ٨-٢٠١٢
يوم الثلاثاء المنصرم نقلت وكالة الصحافة الفرنسية تصريحا للقيادي البارز في "حركة النهضة" الحاكمة في تونس الشيخ عبد الفتاح مورو في سياق اعتراضه على تزايد بل تفاقم النشاط السلفي في بلده، يقول: "نحن لا مشكلة لدينا مع المذهب الحنبلي، لكن نحن في تونس لدينا وحدة المذهب المالكي... هذا باب فتنة إياكم يا توانسة منه".
وزارة الثقافة التونسية التي يرئسها وزيرٌ من "النهضة" في الإئتلاف الحكومي مع العلمانيين، اعتبرت ذلك أيضاً "إنذاراً باحتقانٍ مذهبي غريب عن مجتمعنا" في معرض "إدانتها" لِـ"تواتر الاعتداءات على التظاهرات الثقافية في مناطق مختلفة من بلادنا".
تَعوّدْنا أن تُستخدَم كلمة "احتقان مذهبي" في مجال الحديث عن الحساسية السنية الشيعية "المزدهرة" في السنوات الأخيرة في العالم العربي ومنذ سنوات أطول (التسعينات من القرن المنصرم) في بعض العالم المسلم كباكستان،
لكنْ جديدٌ علينا أن نسمع عن "احتقان مذهبي" بين الحنابلة والمالكيين.
أي بين مذهبين من "المذاهب الأربعة" لـ"أهل السُنّة".
هناك جذر تاريخي لهذه الحساسية يعود إلى أكثر من مئتي عام عندما حصل سجال حاد بين المذهبين ، إنما بقي ضمن الحدود الفقهية.
ففي عام 1807 ردّ بعض أكبر علماء الدين المالكيين في تونس على رسالة كان قد بعث بها حاكم نجد سعود بن عبد العزيز بن سعود إلى "باي" تونس و"داي" الجزائر وسلطان مراكش يدعوهم فيها الى التخلي عن مذهبهم وتبني مذهبه (الحنبلي).
والرسالة وردود بعض فقهاء المالكية التونسية متداولة بنصوصها الحرفية بما في الأولى من دعوة الزعيم السعودي إلى التخلّي عن"الإشراك بالله" عبر الامتناع عن التبرّك بالأولياء و بناء المقامات لتكريمهم والتوجه إليهم بالنذور وغير ذلك من المواقف التي تشتهر بها الوهابية (ولاسيما في مآخذها الأكثر حِدّةً على الشيعة).
وقد لفتني في الرسالة السعودية أنها تستند، في جملة ما تستند إليه، إلى حديث عن النبي محمد أنه أرسل عليَّ بن أبي طالب لكي يسوّي بالأرض "كل قبر مُشْرِفٍ" أي مرتفع.
وفي رد الشيخ عمر المحجوب المالكي على رسالة ابن سعود وفي معرض نقده لرفض الوهابية التقرب إلى الله عبر الأشخاص، يستند إلى أن الخليفة عمر بن الخطاب في أحد أعوام انقطاع المطر المسمّى "عام الرمادة" خرج مع عم النبي العباس بن عبد المطلب لإقامة صلاة الإستسقاء ممسكا بيد العباس وداعياً إلى التقرب للّه عبر "عمّ نبيِّنا".
الرسالة والرد
(موقع مجلة الزيتونة)
التاريخ عندما يتقدم - وهو دائما يتقدم- لا يقف عند حدٍ حتى وهو يأخذ شكل العودة إلى الوراء! أو عندما يتشكّل، كما يحدث حاليا، في "نموذجٍ" فكريٍّ هو مزيجٌ من "نهاية التاريخ" أي الديموقراطية ومن إحدى بداياته الكبرى قبل 14 قرناً وثلث القرن أي الإسلام.
لقد كنتُ دائماً مؤيّداً لوجهة النظر القائلة أن العصور الحديثة لم تشهد سوى بشكلٍ محدود وهامشي صراعا بين السُنّة والشيعة بحيث لم يكن في مقدمة العوامل الدافعة للصراع السياسي بعكس ما أصبح عليه الآن. بهذا المعنى ليس مبالغةً القول أن الصراع السني الشيعي هو "إعادةُ ابتكارٍ" حديثة أنتجتها بصيغتها الحالية مصالحُ جيوبوليتيكية إقليمية ودولية في المنطقة خصوصاً منذ ظهرت أول ثورة معاصرة ذاتِ طابعٍ دينيٍّ وشخصيةٍ مذهبيةٍ نافرةٍ هي الثورة الإيرانية.
الأمر الذي جدّد بالمقابل الدينامية المذهبية الخارجية لنظام الحكم السعودي مما ساهم و بدعم غربيٍ في التحجيم الأيديولوجي للثورة الإيرانية وتحويلها من مدٍّ إسلاميٍّ إلى مجرّد مدٍّ شيعي. أي إلى جعلها بلا أنياب أيديولوجية رغم كل عناصر القوة الأخرى التي حققتها في الجغرافيا السياسية ولكنها تبدو الآن قوةً محاصَرَةً لا محاصِرة.
هل يواصل التاريخ – التاريخ الآتي- "إعادة ابتكار" مستويات أخرى للشقاق الإسلامي-الإسلامي فيكون الخبر التونسي إشارةً سابقةً لأوانها على انتقال هذا الشِقاق إلى عمق جديد داخل المذاهب السنية الأربعة بعد العمق السني الشيعي تؤشِّر عليه الحالة التونسية التي يبدو أن دورَها يتكرر مرة ثانية في إطلاق الشرارة الأولى لظاهرة جديدة منذ اندلاع "الربيع العربي" على أراضيها؟
لو لم يندلع "الربيع العربي" الذي سيحمل معه الى السلطة بأزخامِ متفاوتة حركاتِ "الإخوان المسلمين" في تونس ومصر والمغرب ومعها ارتفاع التأثير المباشر والعلني للتيارات السلفية، لو لم تحصل كل هذه المنعطفات هل كان يمكن أن نشهد بداية تحوّل التباين "الإخواني"- السلفي الى احتقان مذهبي مع السلفيين كحنابلة وهم – أي السلفيون- التكوين الديني الذي تَسيَّس بعد مرحلة طويلة من العمل خارج السياسة؟ وفي الحالتين كان تحت التأثير - التمويل السعودي؟
كلا التكوينين يجمعهما طبعاً الموقف السلبي بل العداء لأنشطة التشييع المرتبطة بالنظام الإيراني أكانت فعلية هنا أو مبالَغاً بها هناك... مع فارقٍ أساسي بينهما هو أن "الإخوان المسلمين" وهم الأحزاب الدينية في البيئة السنية والتيار المؤسس للحركات الإسلامية الأصولية المعاصرة في كل العالم المسلم يأتي معظمهم أساسا من إرث انفتاح على الحركات الإسلامية الشيعية الأصولية وعلاقة - خصوصا "الإخوان المصريين"- مع الثورة الإيرانية كان عنوانها المعلَن هوالعلاقة بين إيران و"حركة حماس".
"الربيع العربي" يبلور الأحداث في اتجاهات جديدة عديدة.
فـ"الصفقة" البراغماتية التي حملها هذا "الربيع" معه بين الولايات المتحدة الأميركية وبين "الإخوان المسلمين" استلزمت إعادة تحديد مسافة لهم عن إيران.
ومسعى "الإخوان" العرب (باستثناء تنظيم "الإخوان" السوريين) الآن هو إعادة صياغة علاقة مع إيران لا تعتبرها عدوةً بل تبني صلاتٍ ديبلوماسيةً معها باسم الدول التي تحكم بحيث تتميّز عن القطيعة الكاملة مع إيران التي كان يقيمها نظام الرئيس السابق حسني مبارك ولكن دون أن تذهب إلى حد الخروج السافر عن الإجماع الغربي ضد إيران أو عن حساسية المؤسسات السنية الكبرى ضد ما هو مفتَرض أنه أنشطة تشييع في بيئات سنية صافية.
الاتجاه الآخر الذي تبلورُه إذاً التحولاتُ هو ظهور التناقض "الإخواني" مع السلفيين بعد استلام السلطة في تونس او بالحد الأدنى "التحالف اللدود مع السلفيين" تحت ضغط الإعتبارات الإنتخابية، كما حصل في مصر واستمرار قدَرٍ من هذا التحالف السياسي بينهم في مواجهة الأخصام المشتَرَكين ، مع العلم أن الشخصية المذهبية الإسلامية لمصر يرسمها أساسا الأزهر الذي أخذ شيخُه ولا يزال موقفا صلباً ضد محاولات التشييع الجعفري الإيراني مع تذكيره الدائم بضرورة الابتعاد عن "فقه البادية" ، وهو التعبير المقصودة به ضمنا الوهابية.
وإذا صحّت معلومات بعض الديبلوماسيين الغربيين والعرب من أنقرة، فسنكون أيضاً أمام بدء ظهور مسافةٍ سلبيةٍ آخذةٍ بالتشكّل في الصراع على وفي سوريا بين "الإخوان" السوريين الأكثر تنسيقاً مع الأتراك، أتراك "حزب العدالة والتنمية"، وبين السلفيين السوريين وغير السوريين المحتَشَدين من جنسيات مختلفة عبر بعض الحدود المحيطة بسوريا وهم الأكثر تأثّراً بالمملكة العربية السعودية.
فهل تتطوّر هذه المسافة السلبية في مرحلة لاحقة من الصراع داخل سوريا إلى صِدامٍ بين "أحناف" شَوامٍ حيث الأكثرية التاريخية للمذهب الحنفي في بلاد الشام منذ العهد السلجوقي قبل العثماني وبين الحنابلة السوريين الجدد؟
رغم هذا السؤال لا بد للمراقب الجاد أن يحتفظ حياله ببعض التحفظ لأن للسعودية تأثيرا تقليديا كبيرا على "الإخوان المسلمين" السوريين لاسيما في مرحلة المنافي البادئة منذ استلام الرئيس جمال عبد الناصر للسلطة في دمشق عام 1958 فما بعد مرورا بالعهود البعثية.
لكن هذا لا ينبغي أن يجعلنا نغفل إمكان تفاقم الحذر السعودي من التنظيمات "الإخوانية" بعد وصولها "الربيعي" إلى السلطة من حيث احتمال تأثيرها على الوضع الداخلي والخليجي أو على الأقل تزايد الهواجس حياله؟
نجح "الربيع العربي" في إخراج إيران جدياً من المزاج الثوري العربي وبالتالي من أجندة النخب العربية الحاملة للشعار الديموقراطي فيما أعاد "الربيع" بناء تحالفٍ استراتيجيٍّ بين هذه النخب والولايات المتحدة الأميركية.
غير أن المسألة المذهبية التقليدية التي انضمّت الإدارة الأميركية إلى صف مُشجّعيها منذ الولاية الثانية للرئيس جورج بوش بعد تحالفٍ فعليٍّ مع الشيعية السياسية في العراق أدّى بمجرد غزو العراق وإسقاط صدام حسين إلى وصول الأحزاب الشيعية الى السلطة في بغداد... هذه المسألة المذهبية التي عَطَبَتْ "القوةَ الناعمةَ" الإيرانيةَ يمكن أن تترافق مع خطٍ موازٍ هو ظهورها التدريجي بسبب المعطيات الجديدة التي أفرزها "الربيع العربي" بين بعض المذاهب السنية نفسها.
إنها "الفتنة" في إحدى صيغها القاتلة الجديدة.
بل إنها إحدى "الفِتن" القاتلة في منطقة من الصعب أن تتمكن طبقاتها الوسطى الجديدة الرافعة للشعار الديموقراطي من أن تضبط الصراع الإجتماعي وشِقاقاته المذهبيةَ بأشكالها السياسية المختلفة بوجود هذا العدد المتزايد من الملايين الفقيرة بل الجائعة في مصر والعراق والمغرب والجزائر و... حيث سيظهر بصورة متأزّمة أثَرُ تماهي الشخصية الوطنية للبلد مع الشخصية المذهبية فيه.
Envoyé de mon iPad jtk
Le pere jesuite italien Paulo Oghlio met en garde contre la propension de la haine confessionaliste dans la region
Le pere jesuite italien Paulo Oghlio met en garde contre la propension de la haine confessionaliste dans la region
Annahar 25-8-2012
كاهن يسوعي عاش في سوريا
يحذّر من انتشار الحقد الطائفي في المنطقة
2012-08-25- النهار
رأى الكاهن اليسوعي الايطالي باولو دالوليو الذي كان شاهدا على الازمة السورية ان على المسيحيين ان يبذلوا كل ما في وسعهم لمنع انتشار الحقد الطائفي في سوريا بلد "المثال العربي الجامع للديانات" وإلا فان هذا الحقد سينتشر وسيصير "قاعدة" سائدة من لبنان الى باكستان.
وهو يصف بكثير من التأثر هذا البلد الذي اضطر الى مغادرته في حزيران بطلب من نظام الرئيس بشار الاسد والاسقفية بعدما أمضى ثلاثين سنة في الجبال القاحلة شمال دمشق حيث احيا مجموعة صلاة صغيرة في دير رممه في مار موسى وكان ملتقى للمسيحيين والمسلمين.
وقدم الكثير من الاقتراحات، موجها نداء الى المبعوث الخاص المشترك الدولي والعربي السابق كوفي انان وداعيا الى انشاء قوة تدخل من المجتمع المدني او زيادة عدد المراقبين الدوليين، لكنه لم يلق اي استجابة.
وتدمع عينا الكاهن البالغ من العمر 57 سنة حين يتحدث عن ضحايا النزاع وبينهم صديق سوري له اختصاصي في المعلوماتية كان يساعد مجموعته وقد اعتقلته قوى الامن السورية ولم ترد عنه في ما بعد اي اخبار.
ويواصل دير مار موسى نشاطه الديني على رغم التهديدات وقد جاءت اليه مجموعات عدة مسلحة في الاشهر الاخيرة.
يصف الكاهن اليسوعي الطويل القامة المتقد نشاطا نفسه بانه "كاهن الثورة" وقد زار القاهرة ونيويورك وكندا. وهو حاليا في روما التي قصدها لاجراء اتصالات وخصوصاً في وزارة خارجية الفاتيكان، حكومة الكرسي الرسولي.
يرن هاتفه الخليوي فيجيب ويوضح في ما بعد: "تلقيت اتصالا من حمص. انه كاهن خطف شقيقاه ويعتقد ان لدي العلاقات المناسبة، ولكن لم يعد في وسعي التأثير مباشرة على الارض".
وفي رأيه ان ما يجري في سوريا "ثورة حقيقية وحرب اهلية حقيقية"، مؤكدا على "حق السوريين في الدفاع عن انفسهم بالسلاح" ضد نظام ظالم.
لكنه يضيف في الوقت عينه ان على دعاة اللاعنف ان يضطلعوا بدور اساسي"الآن ولاحقا".
وعلى الاسرة الدولية ان "تعلن حياد سوريا الجيو-استراتيجي" على غرار ما حصل في النمسا بعد الحرب العالمية الثانية.
ولاحظ ان سوريا "رسالتها ان تصور المثال العربي الجامع للديانات حيث احتفظ المسلمون والمسيحيون واليهود بحضارة قديمة وطوروها واودعوها الغرب".
ويشرح ان المسيحيين عالقون في لعبة معقدة حيث يواجهون "خطر التشتت" وإن يكونوا "غير مستهدفين" من المعارضة المسلحة بصفتهم مسيحيين.
لكنه حذر من ان "الخطر قد يصير حقيقيا مع تدهور الاوضاع نتيجة قلة المسؤولية الدولية، الأمر الذي سيوجد مساحة متزايدة للاسلاميين".
ثم قال: "انطباعي هو انه كانت ثمة حاجة ماسة لدى النظام الى ابقاء المسيحيين الى جانبه. فالعلويون وحدهم لا يشكلون 15في المئة" من السكان. وأوضح ان النظام يستخدم "استراتيجية منهجية لارغام المسيحيين على البقاء الى جانبه. فيعمد مثلا الى ضرب المسيحيين المنضمين الى الثورة بشكل عنيف، مع انه يستجيب للاساقفة حين يقومون بمساع لاعادتهم الى عائلاتهم".
ويبدي استياءه قائلاً: "في الوقت عينه، نرى اساقفة وراهبات يدلون بحماقات الى الصحافة الدولية" متهما بعضهم بانهم "على علاقة مع المجموعات المحافظة من اليمين المسيحي الاوروبي، حتى المجموعات التي تقترب في مواقفها من التيار المعادي للسامية الذي ينكر حقيقة المحرقة".
ويذكر ان بعض المسيحيين "يعتبرون بشار الحصن الوحيد لكنيسة الشرق في وجه الاسلاميين المتطرفين" ويرون ان "الغرب باع نفسه للشيطان".
ويعرب عن أمله في أن يتمكن البابا بينيديكتوس السادس عشر من اسقاط هذه الحجة غير المنطقية خلال زيارته للبنان منتصف ايلول، مبرزاً ضرورة احترام "التعددية" الدينية.
ونبّه الى انه اذا سيطر الحقد الطائفي على سوريا التي وصفها بأنها "فسيفساء" نموذجية من التعددية، فسوف يتخطى حدود هذا البلد ليعم البلدان الممتدة من لبنان الى باكستان مرورا بالعراق.
Envoyé de mon iPad jtk
بيان لعلماء وناشطين سياسيين واجتماعيين: لا يمكن الشيعة الا ان يكونوا مع المظلومين
بيان لعلماء وناشطين سياسيين واجتماعيين:
لا يمكن الشيعة إلاّ أن يكونوا مع المظلومين
النهار - 2012-08-25
أصدرت مجموعة من الناشطين في الطائفة الاسلامية الشيعية بيانا عبروا فيه عن "دعمهم المطلق لكل الشعوب العربية التي تبحث عن حريتها بعد سنوات من القمع والظلم الممارس بحقها" و"شددوا على ان الطائفة الشيعية لا يمكن الا ان تكون مع المظلوم في وجه الظالم".
وجاء في البيان:
"لو افترضنا ان الجمهور الشيعي، تمكن من التعبير عن رأيه بحرية، فماذا يمكن ان يقول، بعيدا من اساليب الترغيب والترهيب؟
سوف يجاهر بأنه يريد دولة مواطنة في لبنان، لا خائفة ولا مخيفة، ودولة جامعة مستقلة ومنفتحة على الجميع في العراق،
ودولة ديموقراطية عصرية واصيلة بديلة في سوريا، بعدما فقدت سلطتها الحاكمة بالاستبداد المزمن والمجازر المتعاقبة، اهليتها للاصلاح،
ويريد للعقلاء من السنة والشيعة في السعودية، حكاما ومحكومين، ان لا يكرروا تبادل الاخطاء والانفعالات، كما حصل سابقا...
ويريد حوارا جادا من اجل الاصلاح في البحرين
وسوف يتساءل هذا الجمهور، عما اذا كان يناسب صورة الشيعة وسمعتهم التاريخية، ان لا يمر نهر الحزن والغضب الانساني الكربلائي بالحولة والتريمسة؟
ان موقفا شيعيا معبرا عنه بقوة وحكمة ومحبة ورحمة واعتدال وتوازن، مع الشعب السوري، من شأنه ان يساهم بقوة، في تلافي الفتن الطائفية، في كل البلاد العربية، وخصوصا في سوريا، حيث لم يعد هناك مجال لاخفاء الوقائع المقلقة والمهددة للفتنة، والتي يرتكبها اشقياء واغبياء بثياب مذهبية مهلهلة وادوات جريمة مسمومة.
ان الحريصين على الحفاظ على الصورة الحقيقية والمتوارثة للشيعة، باعتبارهم مكونا اصيلا وشريكا في اوطانهم، مدعوون الى تصحيح المشهد، لجهة تظهير الموقف الشجاع والصحيح المتعاطف مع انتفاضات الشعوب العربية وحقوقها، من دون تفريق بين مستبد هنا او هناك،
وان يعبروا بشجاعة عن موقف عقلاني، ثوري وواقعي، آخذين في اعتبارهم ان للشعب السوري حقا عليهم، كما هو حقهم عليه،
وان هذه اللحظة هي لحظة الوفاء بالحقوق، وهي لا تتحمل تأجيلا او تسويفا او صمتا او تهريبا او تهورا، او خضوعا لابتزاز السائد السياسي الشيعي بالقوة، والحافل باحتمالات الخطر على سلامة الوجود الشيعي والحضور الشيعي في اي حركة نهوض وطني، والمؤثر سلبيا على امثالهم من مكونات الاجتماع الوطني في البلاد العربية...
هذه المكونات التي لا تقل مطالبتها بالانحياز النهائي للديموقراطية والتغيير، إلحاحا عن مطالبة غيرها، نفيا للشبهات التي تأتي من مواقف وخطابات تجير مكونات دينية بعينها لصالح الاستبداد من دون ان يكون ذلك مطابقا للواقع او حائزا رضا الجماعات المعنية بدورها الوطني وتاريخها في المشاركة وشوقها الى الحرية والعدالة.
اننا في حاجة الى امثال عبد القادر الجزائري، ليطفئوا الفتنة بالتعاون مع علماء دمشق وفاعلياتها، وفي حاجة الى عقل وفكر عبد الرحمن الكواكبي، وخط ابرهيم هنانو ورفاقه وشجاعة الشيخ صالح العلي وريادته وسلطان باشا الاطرش وفريقه الذي لا ننسى ان ادهم خنجر الآتي من وسط نضالي شيعي في جبل عامل كان ضيفه الآمن وشريكه في النضال...
اننا في حاجة الى التذكير بعالم الشام المرجع الديني الشيعي السيد محسن الامين، الذي شهد له الجميع بالريادة في الاصلاح والوحدة، ونتخيله خطيبا للجمعة في المسجد الاموي او مسجد السيدة زينب، في جماعة من كل المذاهب، كما كان يحدث، يقرأ الفاتحة، في نهاية الصلاة، بصوت جهير وجريح، على ارواح شهداء التريمسة، ويختمه بدموع حسينية طاهرة مطهرة...
وهل يمكن السوري... المسلم او المسيحي ان ينسى الشامخ الباذخ علما وعملا فارس الخوري...
او السلسلة الذهبية من الامراء آل ارسلان وبالاخص الامير شكيب وعجاج نويهض وامثالهم من علامات سوريا وبلاد الشام.
وماذا كان يمكن ان يفعلوا لو بعثوا؟ سوف ينهمكون قطعا بسد ذرائع الفتنة.
واننا اذ ندعو الى استيعاب بعض المواقف وتجاوزها من الطرف السوري والى اعادة النظر فيها من الطرف اللبناني المعني،
نؤكد اننا لن نفرط بالدم السوري، ونطالب باطلاق سراح اخوتنا المحتجزين تطبيقا لسد ذرائع الفتنة.
وهذا بياننا موقعا بأسمائنا من دون مواربة لاننا منحازون كجميع اهلنا للحق والحقيقة في سوريا ومستقبلها الذي يعنينا".
ووقع البيان: العلامة السيد محمد حسن الامين،
العلامة السيد هاني فحص،
الشيخ حسان رطيل،
الشيخ عباس الحايك،
الشيخ عباس الجوهري،
السيد ياسر ابرهيم،
الشيخ محمد حجازي،
الشيخ محمد علي الحاج.
والنشطاء في الشأن السياسي والاجتماعي:
احمد مطر،
اكرم عليق،
اسماعيل شرف الدين،
بادية فحص،
حنين غدار،
حبيبة درويش،
حارث سليمان،
حسن عباس،
حيدر اللقيس،
حامد السيد،
حسن بزيع،
حسن محسن،
حسين حركة،
حسن فحص،
حسن هزيمة،
حسين قاسم،
خليل الزين،
خليل شقير،
راشد حمادة،
زينة الرز،
سناء الجاك،
سامي منصور،
سعود المولى،
صلاح الحركة،
علي الامين،
عبد الله رزق،
علي عميص،
عمر حرقوص،
علي عبد الامير عجام،
عماد قميحة،
علي حيدر شعيب،
علي الحارث،
عماد الامين،
علي حسين،
علي عطوي،
علي شرف الدين،
غالب ياغي،
فادي الطفيلي،
فادي توفيق،
فادي يونس،
فؤاد حطيط،
فادي كنج،
كاظم عكر،
كريم صالح،
لقمان سليم،
ماجد فياض،
مجيد مطر،
مصطفى الكاظمي،
مصطفى فحص،
مياد حيدر،
ميرنا المقداد،
محمد المقداد،
محمد الشامي،
مروان كنج،
مالك كلوت،
نضال ابو شاهين،
نوفل الجلبي،
نبراس الكاظمي،
هادي الاسعد،
هاني امهز،
وائل الاسعد،
ياسر اياد مكي.
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vendredi 24 août 2012
المطران بولس باسيم الكهنوت الذي تجلّى
المطران بولس باسيم الكهنوت الذي تجلّى
شوقي ابي شقرا
النهار -،2012-08-24
انه الدائم الوجود، الدائم الحضور في قداسه والى المذبح حيث هو الكهنوت والتجلي والارتفاع عن سطح الكبرياء الى سطح التواضع.
انه الدائم هكذا، وكأنه في عيد الغطاس، في انتظار يسوع، في انتظار الاله الذي يأتي والذي يقول ويفصح في كلامه عن الحقيقة الخالدة، عن الخلاص والغفران وعن كل شيء من الحياة العابرة والذاهبة كثيراً الى الزوال. والى ان يسوع هنا، والى أن الفردوس هنا لمن هو مثله، لمن هو رفيقه في الطريق الصاعدة، في الدرب التي تقود الى الكرمة، الى حديقة الرب، الى ثمارها الوافرة والى القطاف الذي هو الأبدي.
انه الاسقف، وانه النائب الرسولي، وانه المطران، وانه الراهب الذي لا ينتهي من ذبيحة الا ليقوم بذبيحة تالية، ولا تنقطع الصلاة عنده. بل انه في سنواته على الارض طالما كان في تلك اليقظة من الضمير، يقظة الروح القدس، ويقظة الانسان الذي لا يرغب في أي هواية سوى هواية الذات الملأى والتي ترقى وتزاحم الكأس والخمر والتي تجعله ذلك الساهر على الوزنات، على حصاده، وعلى موهبته في العطاء وعلى شمولية في النظرة الى ما حوله، الى الفقر والفقراء وشتى المؤمنين. وسائر الذين يجهدون في الساحة المفتوحة ليدخل الابرار والذين هم الصالحون والذين يحبونه حب الرعية للراعي وحب الضوء الذي ينبع من الأعماق.
انه المطران بولس باسيم، يرحل عن دنياه عن المسبحة بين يديه الحاملتين القربان معها، واللتين ما كانتا للوقوف، للجمود وانما حتى النهاية كانتا البناءتين، كانتا الصلاة والرغبة والتوق الى جواره تعالى، الى نقطة الكمال والى صياح الملائكة، بعد صياح الديك وكل الذين في الليلة الليلاء يسمعون صدى الكلمة وفي البدء هي وفي الختام.
وكان المطران باسيم من المجتهدين في مساره وفي كونه عمد الى الواقع الرعوي وجعله أحلى وذا شأن وذا رحابة. وكان الذي بنى والذي وهب الجميع، من حيث أتوا، ثقته بهم ودلّ الجميع على الرحمة وعلى الصبر وعلى النعمة وعلى عدم الحاجة وعلى انه لا منة لديه ولا ما هو فعل غرور.
وانه يرحل الى المكان الذي سبقه اليه شقيقه حنا امين باسيم، قبل بضعة اشهر، وكلاهما من دوحة التقوى، ودوحة الانعطاف دائما الى الحق والى المساعدة والى الكشف عن الظلام. ومجمل ذلك في اساس التربية القويمة التي وراءها الوالد امين النقي النفس والقادر على نيل السعادة عبر باب الروح.
¶ نعى النائب الرسولي لطائفة اللاتين في لبنان المطران بولس دحدح سلفه النائب الرسولي السابق للطائفة المطران بولس باسيم الذي توفي عن عمر يناهز التسعين عاماً.
يحتفل بالصلاة لراحة نفسه الساعة الحادية عشرة قبل ظهر اليوم الجمعة في كنيسة الايقونة العجائبية للآباء اللعازاريين في الاشرفية.
وتقبل التعازي في صالون الكنيسة قبل الدفن وبعده لغاية الساعة السادسة مساء ويوم السبت في 25 آب من الساعة الحادية عشرة قبل الظهر حتى السادسة مساء.
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jeudi 23 août 2012
Le Vatican inquiet du sort des chrétiens de Syrie-mercredi 22 août 2012 - RFI
Le Vatican inquiet du sort des chrétiens de Syrie
-mercredi 22 août 2012 - RFI
Dans le conflit syrien, le Vatican avait - jusqu'à présent - adopté une position plutôt neutre et attentiste. Aujourd'hui, le Saint-Siège s'exprime par la voix du nonce du Vatican à Damas. Le droit humanitaire est « tombé en morceaux » en Syrie et son respect par tous les belligérants « doit être exigé dès maintenant », a déclaré Mgr Mario Zenari, l'ambassadeur du Vatican à Damas. Sous ces propos perce l'inquiétude grandissante de Rome vis-à-vis du sort des chrétiens de Syrie.
Jean-François Colossimo
Historien des religions
Envoyé de mon iPad jtk
-mercredi 22 août 2012 - RFI
Dans le conflit syrien, le Vatican avait - jusqu'à présent - adopté une position plutôt neutre et attentiste. Aujourd'hui, le Saint-Siège s'exprime par la voix du nonce du Vatican à Damas. Le droit humanitaire est « tombé en morceaux » en Syrie et son respect par tous les belligérants « doit être exigé dès maintenant », a déclaré Mgr Mario Zenari, l'ambassadeur du Vatican à Damas. Sous ces propos perce l'inquiétude grandissante de Rome vis-à-vis du sort des chrétiens de Syrie.
Jean-François Colossimo
Historien des religions
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Jeffrey Feltman devant le Conseil de sécurité prône un « soutien international » au gouvernement libanais et à l’armée
Jeffrey Feltman devant le Conseil de sécurité prône un « soutien international » au gouvernement libanais et à l'armée
Par Sylviane ZEHIL | 23/08/2012-OLJ
Le nouveau secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires politiques, Jeffrey Feltman, qui a remplacé
B. Lynn Pascoe, a présenté hier son « premier briefing » au Conseil de sécurité, réuni en consultations pour discuter de la situation au Moyen-Orient. L'ancien ambassadeur des États-Unis à Beyrouth a mis en garde contre la détérioration de la situation au Liban résultant de la crise syrienne. « Alors que la situation en Syrie continue de se détériorer, la conjoncture au Liban est devenue plus précaire, et la nécessité d'un soutien international continu au gouvernement et aux forces armées libanaises devient plus importante.
La tension reste élevée dans tout le pays et elle est exacerbée par les développements en Syrie », a-t-il souligné.
Brossant un tableau de la situation sur le terrain, l'ancien secrétaire d'État adjoint du département d'État pour les Affaires du Moyen-Orient a rappelé devant le Conseil de sécurité les affrontements du 21 août entre les communautés sunnite et alaouite de Bab el-Tebbaneh et de Jabal Mohsen à Tripoli. « Le secrétaire général de l'ONU a exprimé à plusieurs reprises sa préoccupation à propos de la contrebande d'armes dans les deux sens à travers la frontière syro-libanaise, qui présente des risques pour les deux pays et constitue une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU », a-t-il estimé.
Jeffrey Feltman a par ailleurs rappelé les enlèvements de ressortissants syriens et d'un citoyen turc survenus le 15 août par « un clan chiite de Beyrouth en représailles à l'enlèvement d'un membre de la famille en Syrie ».
« Bien qu'un certain nombre de personnes enlevées aient été libérées, des rapports font état d'enlèvements et de menaces par le clan, ciblant des ressortissants syriens, turcs, saoudiens, qataris et émiratis, ainsi que des rapports d'autres clans qui se livrent à des activités similaires dans la Békaa », a-t-il relevé.
M. Feltman a aussi rappelé la question de l'enlèvement des onze pèlerins chiites en mai dernier dans la région de Azzaz, ce qui a provoqué la fermeture de la route de l'Aéroport international de Beyrouth.
Le responsable onusien a indiqué que le gouvernement libanais a « condamné ces développements », appelant toutes les parties à la retenue, et a créé un comité de sécurité pour assurer le suivi de ces événements.
Dans son rapport à l'Assemblée générale, Ban Ki-moon avait « fermement condamné les enlèvements et les prises d'otages en Syrie et au Liban, et avait appelé à la libération immédiate des personnes détenues sans procédure régulière et en violation de leurs droits humains », a souligné M. Feltman.
L'affaire Samaha
Le responsable onusien a, par ailleurs, signalé l'arrestation le 9 août de l'ancien ministre et député Michel Samaha par les autorités libanaises « pour son implication dans la contrebande d'explosifs en provenance de Syrie, dans le cadre d'un complot présumé contre des cibles au Liban, dans le but supposé de provoquer un conflit entre sunnites et chiites ».
Il a ajouté que « deux hauts responsables de la sécurité en Syrie sont également poursuivis » pour leur implication dans la même affaire. « L'alignement public de M. Samaha avec les positions du gouvernement syrien a aggravé les inquiétudes au sujet des tentatives d'entraîner le Liban dans des événements régionaux, malgré la politique prudente du président (Michel) Sleiman et du Premier ministre (Nagib) Mikati, portant sur la dissociation du Liban de la crise syrienne », a souligné M. Feltman. Et d'assurer que Ban Ki-moon « demeure concentré sur la stabilité et la souveraineté du Liban ».
Dans ce contexte, Jeffrey Feltman a rapporté qu'en raison des préoccupations sécuritaires croissantes, tous les dirigeants politiques libanais n'ont pu assister à la session de dialogue national du 16 août qui devra se réunir à nouveau le 20 septembre. Il a rappelé « l'importance de l'engagement des dirigeants libanais pour la sauvegarde de la sécurité et de la stabilité du pays dans le contexte des événements régionaux ».
Quant à la situation dans la zone d'opérations de la Finul, elle est « restée prudemment calme et stable ». En étroite collaboration avec les forces armées libanaises, la Finul, dont le mandat vient à échéance le 30 août, a maintenu une présence accrue dans sa zone d'opérations. L'ancien ambassadeur a cependant déploré les violations quasi quotidiennes par Israël de l'espace aérien libanais tout en rappelant que, dans une lettre datée du 14 août, le Liban avait informé le Conseil de sécurité « des travaux d'ingénierie entrepris par Israël le 16 juillet sur la ligne bleue, dans le voisinage de Mazraat Fashkul, dans la région des fermes de Chebaa ».
Répercussions de la situation humanitaire en Syrie
Jeffrey Feltman a indiqué par ailleurs que les Nations unies observent « avec une inquiétude croissante » la détérioration rapide de la situation humanitaire en Syrie qui a causé l'accroissement du nombre de déplacés vers les pays voisins, notamment au Liban, s'élevant à environ 2,5 millions de personnes.
Au cours de sa récente visite en Syrie et au Liban, la coordonnatrice des secours d'urgence de l'ONU, Valérie Amos, a noté « les efforts héroïques déployés par les organisations humanitaires sur le terrain, mais a également reconnu l'accès et les limites de la capacité de croissance ».
Elle a appelé le gouvernement syrien à ouvrir davantage l'accès humanitaire et élargir le champ des organisations avec lesquelles l'ONU et d'autres peuvent s'associer pour fournir des secours à ceux qui ont besoin.
En conclusion, Jeffrey Feltman a mis l'accent sur les « développements régionaux qui ajoutent à l'urgence de la nécessité de sortir de l'impasse persistante dans le processus de paix au Moyen-Orient ».
« L'ONU reste déterminée à œuvrer pour une résolution globale du conflit arabo-israélien sur la base des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, des principes de Madrid, y compris la terre contre la paix, la feuille de route et des accords précédemment conclus entre les parties, a-t-il dit.
Alors que les perspectives de paix semblent s'affaiblir, nous, les Nations unies, continuons à espérer que les dirigeants des deux côtés vont reconnaître et saisir l'occasion historique qui se présente à eux pour commencer à travailler sérieusement afin d'atteindre l'objectif de parvenir à un accord de paix qui répond aux aspirations légitimes et accorde les droits aux peuples des deux parties. »
Envoyé de mon iPad jtk
Par Sylviane ZEHIL | 23/08/2012-OLJ
Le nouveau secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires politiques, Jeffrey Feltman, qui a remplacé
B. Lynn Pascoe, a présenté hier son « premier briefing » au Conseil de sécurité, réuni en consultations pour discuter de la situation au Moyen-Orient. L'ancien ambassadeur des États-Unis à Beyrouth a mis en garde contre la détérioration de la situation au Liban résultant de la crise syrienne. « Alors que la situation en Syrie continue de se détériorer, la conjoncture au Liban est devenue plus précaire, et la nécessité d'un soutien international continu au gouvernement et aux forces armées libanaises devient plus importante.
La tension reste élevée dans tout le pays et elle est exacerbée par les développements en Syrie », a-t-il souligné.
Brossant un tableau de la situation sur le terrain, l'ancien secrétaire d'État adjoint du département d'État pour les Affaires du Moyen-Orient a rappelé devant le Conseil de sécurité les affrontements du 21 août entre les communautés sunnite et alaouite de Bab el-Tebbaneh et de Jabal Mohsen à Tripoli. « Le secrétaire général de l'ONU a exprimé à plusieurs reprises sa préoccupation à propos de la contrebande d'armes dans les deux sens à travers la frontière syro-libanaise, qui présente des risques pour les deux pays et constitue une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU », a-t-il estimé.
Jeffrey Feltman a par ailleurs rappelé les enlèvements de ressortissants syriens et d'un citoyen turc survenus le 15 août par « un clan chiite de Beyrouth en représailles à l'enlèvement d'un membre de la famille en Syrie ».
« Bien qu'un certain nombre de personnes enlevées aient été libérées, des rapports font état d'enlèvements et de menaces par le clan, ciblant des ressortissants syriens, turcs, saoudiens, qataris et émiratis, ainsi que des rapports d'autres clans qui se livrent à des activités similaires dans la Békaa », a-t-il relevé.
M. Feltman a aussi rappelé la question de l'enlèvement des onze pèlerins chiites en mai dernier dans la région de Azzaz, ce qui a provoqué la fermeture de la route de l'Aéroport international de Beyrouth.
Le responsable onusien a indiqué que le gouvernement libanais a « condamné ces développements », appelant toutes les parties à la retenue, et a créé un comité de sécurité pour assurer le suivi de ces événements.
Dans son rapport à l'Assemblée générale, Ban Ki-moon avait « fermement condamné les enlèvements et les prises d'otages en Syrie et au Liban, et avait appelé à la libération immédiate des personnes détenues sans procédure régulière et en violation de leurs droits humains », a souligné M. Feltman.
L'affaire Samaha
Le responsable onusien a, par ailleurs, signalé l'arrestation le 9 août de l'ancien ministre et député Michel Samaha par les autorités libanaises « pour son implication dans la contrebande d'explosifs en provenance de Syrie, dans le cadre d'un complot présumé contre des cibles au Liban, dans le but supposé de provoquer un conflit entre sunnites et chiites ».
Il a ajouté que « deux hauts responsables de la sécurité en Syrie sont également poursuivis » pour leur implication dans la même affaire. « L'alignement public de M. Samaha avec les positions du gouvernement syrien a aggravé les inquiétudes au sujet des tentatives d'entraîner le Liban dans des événements régionaux, malgré la politique prudente du président (Michel) Sleiman et du Premier ministre (Nagib) Mikati, portant sur la dissociation du Liban de la crise syrienne », a souligné M. Feltman. Et d'assurer que Ban Ki-moon « demeure concentré sur la stabilité et la souveraineté du Liban ».
Dans ce contexte, Jeffrey Feltman a rapporté qu'en raison des préoccupations sécuritaires croissantes, tous les dirigeants politiques libanais n'ont pu assister à la session de dialogue national du 16 août qui devra se réunir à nouveau le 20 septembre. Il a rappelé « l'importance de l'engagement des dirigeants libanais pour la sauvegarde de la sécurité et de la stabilité du pays dans le contexte des événements régionaux ».
Quant à la situation dans la zone d'opérations de la Finul, elle est « restée prudemment calme et stable ». En étroite collaboration avec les forces armées libanaises, la Finul, dont le mandat vient à échéance le 30 août, a maintenu une présence accrue dans sa zone d'opérations. L'ancien ambassadeur a cependant déploré les violations quasi quotidiennes par Israël de l'espace aérien libanais tout en rappelant que, dans une lettre datée du 14 août, le Liban avait informé le Conseil de sécurité « des travaux d'ingénierie entrepris par Israël le 16 juillet sur la ligne bleue, dans le voisinage de Mazraat Fashkul, dans la région des fermes de Chebaa ».
Répercussions de la situation humanitaire en Syrie
Jeffrey Feltman a indiqué par ailleurs que les Nations unies observent « avec une inquiétude croissante » la détérioration rapide de la situation humanitaire en Syrie qui a causé l'accroissement du nombre de déplacés vers les pays voisins, notamment au Liban, s'élevant à environ 2,5 millions de personnes.
Au cours de sa récente visite en Syrie et au Liban, la coordonnatrice des secours d'urgence de l'ONU, Valérie Amos, a noté « les efforts héroïques déployés par les organisations humanitaires sur le terrain, mais a également reconnu l'accès et les limites de la capacité de croissance ».
Elle a appelé le gouvernement syrien à ouvrir davantage l'accès humanitaire et élargir le champ des organisations avec lesquelles l'ONU et d'autres peuvent s'associer pour fournir des secours à ceux qui ont besoin.
En conclusion, Jeffrey Feltman a mis l'accent sur les « développements régionaux qui ajoutent à l'urgence de la nécessité de sortir de l'impasse persistante dans le processus de paix au Moyen-Orient ».
« L'ONU reste déterminée à œuvrer pour une résolution globale du conflit arabo-israélien sur la base des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, des principes de Madrid, y compris la terre contre la paix, la feuille de route et des accords précédemment conclus entre les parties, a-t-il dit.
Alors que les perspectives de paix semblent s'affaiblir, nous, les Nations unies, continuons à espérer que les dirigeants des deux côtés vont reconnaître et saisir l'occasion historique qui se présente à eux pour commencer à travailler sérieusement afin d'atteindre l'objectif de parvenir à un accord de paix qui répond aux aspirations légitimes et accorde les droits aux peuples des deux parties. »
Envoyé de mon iPad jtk
mercredi 22 août 2012
Le Saint-Siège rend hommage à Michel Eddé, homme de foi et de réconciliation
Le Saint-Siège rend hommage à Michel Eddé, homme de foi et de réconciliation
Par Fady NOUN | 22/08/2012-OLJ
Mgr Raï a remis à Michel Eddé la Grand-Croix de l'ordre de Saint Grégoire le Grand, la plus haute distinction honorifique conférée par le Saint-Siège.«Axios" ! Il en est digne », a lancé le patriarche Raï, après avoir remis au président de la Fondation maronite dans le monde, Michel Eddé, la Grand-Croix de l'ordre de Saint Grégoire le Grand.
La Grand-Croix de l'ordre de Saint Grégoire le Grand, la plus haute distinction honorifique décernée par le Saint-Siège, a été remise hier par le patriarche Raï à Michel Eddé, au cours d'une cérémonie spéciale organisée dans le grand salon du siège patriarcal maronite à Bkerké.
« S'il y a aujourd'hui un homme au Liban qui mérite de recevoir cette distinction, et tous les Libanais en conviendront, c'est bien Michel Eddé », a déclaré en substance le patriarche Raï, dans une courte allocution qui a conclu le cérémonial.
« Axios! Il en est digne ! » a-t-il lancé.
Celui-ci s'est tenu en présence du chef de l'Église maronite, de son vicaire général Boulos Sayah et de plusieurs évêques, ainsi que du nonce apostolique, Gabriele Caccia, de membres de la famille, d'amis et des piliers de la Fondation maronite dans le monde, que préside Michel Eddé.
« Aujourd'hui, et du haut de son prestige, le Saint-Père exprime la reconnaissance par l'Église universelle des mérites de cet homme, dont la renommée a débordé les frontières de son pays », a affirmé en préambule de la cérémonie l'archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, à l'origine de l'initiative.
Mgr Matar a affirmé avoir cherché à rendre hommage à un homme de son diocèse que « son humanisme, son sens de la justice, ses qualités morales exceptionnelles et sa lutte acharnée pour la paix entre les hommes et les peuples ont rendu célèbre dans tout le monde arabe et dans plusieurs lieux d'Orient et d'Occident ».
Plus encore que la générosité dont Michel Eddé a su faire preuve chaque fois qu'il fallait reconstruire une église du diocèse – à commencer par la cathédrale Saint-Georges de Beyrouth, et sans oublier l'église Saint-Élie, à Bhamdoun – , c'est « l'esprit de réconciliation entre les diverses confessions » que Mgr Matar a encore dit vouloir honorer.
« C'est dans les êtres humains, de toutes les confessions, que Michel a investi autant et plus que dans les édifices, malgré toute leur importance.
Cela n'est-il pas une contribution à l'édification du Royaume de Dieu ? » a souligné l'archevêque de Beyrouth, qui a annoncé en outre que la municipalité de Beyrouth allait attribuer le nom de Michel Eddé à une place du centre de Beyrouth.
Une bouleversante profession de foi
Le nonce apostolique Gabriele Caccia, qui a endossé avec conviction l'idée de conférer à Michel Eddé la Grand-Croix de Saint Grégoire, a ensuite lu – en latin – le décret pontifical y afférent, signé par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'État du Vatican.
L'assistance a ensuite pu écouter une bouleversante profession de foi catholique de Michel Eddé, qui a commencé par citer... Alphonse Daudet décrivant les obsèques de Victor Hugo et affirmant que « la mort en dehors de l'Église manque de majesté ».
« J'avoue que c'est la citation qui m'est spontanément venue à l'esprit, en préparant cette allocution », a dit Michel Eddé avant d'enchaîner : « Je me permets d'ajouter que la vie aussi, sans l'Église, manque de majesté et de la dignité humaine. »
« C'est à son attachement indéfectible à l'Église catholique que l'Église maronite doit la double grâce de l'enracinement et de l'ouverture qui la marquent », a enchaîné Michel Eddé.
« L'Église maronite catholique, ce roc inébranlable qui détient les secrets de l'incarnation et du renouveau, n'a pas voulu que son bien soit l'exclusivité de ses seuls fils, mais a voulu le partager avec tout son milieu et son environnement humains, a souligné l'ancien ministre. Le Sermon sur la Montagne a inspiré aux maronites à être les initiateurs d'une formule de société unique, reposant sur la diversité religieuse, et la pierre d'angle de l'édification d'un Liban, patrie privilégiée de la convivialité dans l'unité, pionnière dans l'art de rapprocher les distances séparant les religions. »
« Le sombre spectacle offert en ce moment par le Liban est un phénomène accidentel et destiné à disparaître, a poursuivi Michel Eddé, dans une allusion à l'actualité politique.
Nous sommes le peuple d'une espérance qui n'a jamais été défaite quand des circonstances adverses ont mis à l'épreuve notre formule et notre foi, aussi bien en tant qu'Église qu'en tant que société, entité et patrie.
Cette terre demeurera belle, unie et bien enracinée pour tous ceux qui ont choisi de bâtir leur vie sur l'amour et la justice, pour tout homme qui demeure attentif à garder son âme chrétienne hors d'atteinte. »
Raï : « Un modèle à suivre »
Dans un mot improvisé, prononcé en conclusion de la cérémonie, le patriarche devait affirmer que « s'il y a un Libanais aujourd'hui qui mérite la Grand-Croix de l'ordre de Saint Grégoire, et tous les Libanais en conviendront, c'est bien Michel Eddé ! »
Le patriarche a vu dans « le geste prophétique » de Benoît XVI comme un préambule à la visite qu'il doit effectuer en septembre prochain au Liban.
« Le Saint-Père a voulu présenter des hommes comme Michel Eddé comme des modèles à imiter », a-t-il affirmé.
« Cette distinction honorifique, chaque Libanais devrait en être fier », a ajouté le patriarche.
Se référant à l'affligeante actualité politique, le chef de l'Église maronite a reconnu que « notre société régresse et que l'identité libanaise subit quelque évolution ».
Mais, a-t-il dit, ce n'est pas là le véritable Liban.
Le véritable Liban est cette société que, dans un geste prophétique, le pape désigne du doigt, en attribuant à Michel Eddé, un homme qui en est digne, la plus haute distinction que le Saint-Siège puisse conférer.
Envoyé de mon iPad jtk
Par Fady NOUN | 22/08/2012-OLJ
Mgr Raï a remis à Michel Eddé la Grand-Croix de l'ordre de Saint Grégoire le Grand, la plus haute distinction honorifique conférée par le Saint-Siège.«Axios" ! Il en est digne », a lancé le patriarche Raï, après avoir remis au président de la Fondation maronite dans le monde, Michel Eddé, la Grand-Croix de l'ordre de Saint Grégoire le Grand.
La Grand-Croix de l'ordre de Saint Grégoire le Grand, la plus haute distinction honorifique décernée par le Saint-Siège, a été remise hier par le patriarche Raï à Michel Eddé, au cours d'une cérémonie spéciale organisée dans le grand salon du siège patriarcal maronite à Bkerké.
« S'il y a aujourd'hui un homme au Liban qui mérite de recevoir cette distinction, et tous les Libanais en conviendront, c'est bien Michel Eddé », a déclaré en substance le patriarche Raï, dans une courte allocution qui a conclu le cérémonial.
« Axios! Il en est digne ! » a-t-il lancé.
Celui-ci s'est tenu en présence du chef de l'Église maronite, de son vicaire général Boulos Sayah et de plusieurs évêques, ainsi que du nonce apostolique, Gabriele Caccia, de membres de la famille, d'amis et des piliers de la Fondation maronite dans le monde, que préside Michel Eddé.
« Aujourd'hui, et du haut de son prestige, le Saint-Père exprime la reconnaissance par l'Église universelle des mérites de cet homme, dont la renommée a débordé les frontières de son pays », a affirmé en préambule de la cérémonie l'archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, à l'origine de l'initiative.
Mgr Matar a affirmé avoir cherché à rendre hommage à un homme de son diocèse que « son humanisme, son sens de la justice, ses qualités morales exceptionnelles et sa lutte acharnée pour la paix entre les hommes et les peuples ont rendu célèbre dans tout le monde arabe et dans plusieurs lieux d'Orient et d'Occident ».
Plus encore que la générosité dont Michel Eddé a su faire preuve chaque fois qu'il fallait reconstruire une église du diocèse – à commencer par la cathédrale Saint-Georges de Beyrouth, et sans oublier l'église Saint-Élie, à Bhamdoun – , c'est « l'esprit de réconciliation entre les diverses confessions » que Mgr Matar a encore dit vouloir honorer.
« C'est dans les êtres humains, de toutes les confessions, que Michel a investi autant et plus que dans les édifices, malgré toute leur importance.
Cela n'est-il pas une contribution à l'édification du Royaume de Dieu ? » a souligné l'archevêque de Beyrouth, qui a annoncé en outre que la municipalité de Beyrouth allait attribuer le nom de Michel Eddé à une place du centre de Beyrouth.
Une bouleversante profession de foi
Le nonce apostolique Gabriele Caccia, qui a endossé avec conviction l'idée de conférer à Michel Eddé la Grand-Croix de Saint Grégoire, a ensuite lu – en latin – le décret pontifical y afférent, signé par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'État du Vatican.
L'assistance a ensuite pu écouter une bouleversante profession de foi catholique de Michel Eddé, qui a commencé par citer... Alphonse Daudet décrivant les obsèques de Victor Hugo et affirmant que « la mort en dehors de l'Église manque de majesté ».
« J'avoue que c'est la citation qui m'est spontanément venue à l'esprit, en préparant cette allocution », a dit Michel Eddé avant d'enchaîner : « Je me permets d'ajouter que la vie aussi, sans l'Église, manque de majesté et de la dignité humaine. »
« C'est à son attachement indéfectible à l'Église catholique que l'Église maronite doit la double grâce de l'enracinement et de l'ouverture qui la marquent », a enchaîné Michel Eddé.
« L'Église maronite catholique, ce roc inébranlable qui détient les secrets de l'incarnation et du renouveau, n'a pas voulu que son bien soit l'exclusivité de ses seuls fils, mais a voulu le partager avec tout son milieu et son environnement humains, a souligné l'ancien ministre. Le Sermon sur la Montagne a inspiré aux maronites à être les initiateurs d'une formule de société unique, reposant sur la diversité religieuse, et la pierre d'angle de l'édification d'un Liban, patrie privilégiée de la convivialité dans l'unité, pionnière dans l'art de rapprocher les distances séparant les religions. »
« Le sombre spectacle offert en ce moment par le Liban est un phénomène accidentel et destiné à disparaître, a poursuivi Michel Eddé, dans une allusion à l'actualité politique.
Nous sommes le peuple d'une espérance qui n'a jamais été défaite quand des circonstances adverses ont mis à l'épreuve notre formule et notre foi, aussi bien en tant qu'Église qu'en tant que société, entité et patrie.
Cette terre demeurera belle, unie et bien enracinée pour tous ceux qui ont choisi de bâtir leur vie sur l'amour et la justice, pour tout homme qui demeure attentif à garder son âme chrétienne hors d'atteinte. »
Raï : « Un modèle à suivre »
Dans un mot improvisé, prononcé en conclusion de la cérémonie, le patriarche devait affirmer que « s'il y a un Libanais aujourd'hui qui mérite la Grand-Croix de l'ordre de Saint Grégoire, et tous les Libanais en conviendront, c'est bien Michel Eddé ! »
Le patriarche a vu dans « le geste prophétique » de Benoît XVI comme un préambule à la visite qu'il doit effectuer en septembre prochain au Liban.
« Le Saint-Père a voulu présenter des hommes comme Michel Eddé comme des modèles à imiter », a-t-il affirmé.
« Cette distinction honorifique, chaque Libanais devrait en être fier », a ajouté le patriarche.
Se référant à l'affligeante actualité politique, le chef de l'Église maronite a reconnu que « notre société régresse et que l'identité libanaise subit quelque évolution ».
Mais, a-t-il dit, ce n'est pas là le véritable Liban.
Le véritable Liban est cette société que, dans un geste prophétique, le pape désigne du doigt, en attribuant à Michel Eddé, un homme qui en est digne, la plus haute distinction que le Saint-Siège puisse conférer.
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lundi 20 août 2012
L’appel du 1er août de Bkerké, un avertissement dont il faudra tenir compte
L'appel du 1er août de Bkerké, un avertissement dont il faudra tenir compte
À LA UNE
L'appel du 1er août de Bkerké, un avertissement dont il faudra tenir compte
Par Fady NOUN | 14/08/2012
L'accumulation incontrôlée de la dette publique menace le Liban d'une faillite comparable à celle de l'Italie et de la Grèce, estiment les évêques maronites.
En pleine crise régionale, et alors que le Liban se bat sur des fronts politique et sécuritaire apparemment fort éloignés, l'Église maronite a publié, en date du 1er août, sous forme d'un « appel », une analyse de la situation économique du Liban à laquelle l'opinion n'a pas accordé l'attention qu'elle mérite, sachant que cette étude, établie par des experts, intéresse davantage les hauts responsables de l'État que M. Tout-le-Monde.
En gros, l'appel met en garde contre un « effondrement » économique de l'État à l'horizon 2016 analogue à celui dont souffrent en ce moment l'Italie et la Grèce, ainsi que plusieurs pays d'Asie et d'Amérique latine, et dont les conséquences sociales seraient dramatiques.
Le caractère d'« appel » que l'Assemblée des évêques maronites a conféré au document est significatif : il s'agit d'un communiqué extraordinaire dont l'Église souhaite qu'il soit tenu compte.
Le fait que ce soit l'Église qui le lance n'est pas non plus indifférent. Citant Jean-Paul II, le document affirme que « l'homme est la route de l'Église » et que rien de ce qui le concerne – en l'occurrence son aisance matérielle et sa situation sociale – ne la laisse indifférente.
On pourrait protester contre ce sombre avertissement qui attire indûment, sur le Liban, l'attention de ses bailleurs de fonds, si l'on ne savait d'avance que ces derniers ne dorment certainement pas et que ne se vérifiait à coup sûr l'adage qui veut que « gouverner, c'est prévoir ».
Les deux problèmes du Liban
Le Liban a deux grands problèmes socio-économiques auxquels il doit faire face, affirme en résumé le document publié : une crise énergétique et un problème d'endettement.
Le premier problème n'est pas spécifique au Liban, il est mondial. Il résulte de l'instabilité du cours mondial du pétrole brut. Cette instabilité affecte durablement la production d'énergie électrique du Liban ; elle a un impact sur la capacité concurrentielle des secteurs industriel et agricole, ainsi que celui des services. À cette difficulté s'ajoutent les catastrophes naturelles et artificielles qui peuvent se produire, ainsi que les difficultés d'écoulement de la production, compte tenu des convulsions que connaît la région.
Emblématique de cette crise est le déficit chronique de l'Électricité du Liban (EDL), responsable en ce moment à hauteur de 65 % du déficit budgétaire annuel du pays.
Mais le grand problème du Liban réside dans l'accumulation de la dette publique et la nécessité de s'endetter chaque année un peu plus pour assurer le paiement du service de la dette. Cette course au règlement du service de la dette provoque en retour le tarissement des sources de financement d'investissements productifs.
À l'horizon 2016, avertissent les experts, la dette publique pourrait atteindre 80 milliards de dollars, ce qui mettrait le Liban en difficulté financière, compte tenu du chiffre qu'atteindrait, dans ce cas, le service de la dette par rapport au produit intérieur brut (PIB). Le document n'hésite pas à parler, dans ce cas, d'une menace « d'effondrement », une situation qui affecte en ce moment des pays bien plus riches que le Liban, comme l'Italie et la Grèce.
Pour écarter cette menace, l'appel du 1er août préconise un ensemble de mesures parmi lesquelles figurent la création d'une caisse spéciale chargée de gérer la dette publique, ainsi que le renforcement du partenariat secteur public-secteur privé, l'assainissement de la perception des taxes et factures, etc.
Parallèlement, le document exhorte le secteur bancaire, dont la solidité est une fierté nationale, de demeurer vigilant et de rationaliser son crédit à l'État afin de ne pas compromettre l'épargne populaire et d'éviter les crises de la dette souveraine qui affectent certains pays d'Asie et d'Amérique latine.
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Depuis le Akkar, Raï appelle au dialogue
Depuis le Akkar, Raï appelle au dialogue
olj.com | 13/08/2012
Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a appelé lundi, au premier jour de sa visite pastorale au Akkar, au Liban-nord, les partis politiques à participer au dialogue national prévu jeudi.
"Nous espérons et demandons à ceux qui y ont été conviés par le président Michel Sleiman à participer au dialogue national", a déclaré Mgr Raï dans le village de Abdeh, lors d'une cérémonie en son honneur. L'Alliance du 14 Mars a boycotté la dernière séance du dialogue pour protester contre le refus du Hezbollah de discuter de la stratégie de défense.
"Nous demandons aussi à Dieu de protéger cette région des attaques que des malfaiteurs planifiaient", a ajouté le patriarche, en référence à l'arrestation de l'ancien ministre Michel Sleiman, accusé de préparer des attentats et des assassinats, notamment au Akkar. "Le Akkar est le symbole du respect des institutions de l'État et de la loyauté à l'armée", a-t-il encore dit.
Paraphrasant le Pape Jean-Paul II, le député du Courant du Futur Hadi Hobeiche a affirmé pour sa part que "le Liban est plus qu'un pays, il est un message de diversité". Son collègue, Khaled Daher a souligné que "certaines parties veulent créer des tensions entre musulmans et chrétiens, mais nos religions nous apprennent à rester unis pour le bien du Liban".
"En tant que musulmans nous insistons sur le rôle des chrétiens au Liban et dans la région. L'émergence du Liban ne peut se faire sans la démocratie, la diversité et l'unité nationale", a-t-il dit.
Le mufti du Akkar, cheikh Oussama al-Rifaï, a estimé de son côté que la visite du patriarche souligne l'importance de la coexistence entre les Libanais.
Le patriarche s'était arrêté en chemin à Deir Ammar, où il a été reçu chaleureusement par les habitants de la région, avant d'arriver dans le village de Abdeh.
Mgr Raï fêtera l'Assomption au Akkar et visitera plusieurs villages et régions.
Le ministre de l'Intérieur, Marwan Charbel, a affirmé lundi à la Voix du Liban (93,3) que toutes les mesures de sécurité ont été prises pour la visite du prélat maronite dans cette région.
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Rai appelle chrétiens et musulmans à faire connaître à l’Occident et au monde islamique la religion de l'autre
Rai appelle chrétiens et musulmans à faire connaître à l'Occident et au monde islamique la religion de l'autre
18/08/2012-OLJ
Au dernier jour de sa tournée paroissiale au Akkar, le patriarche Raï a mis l'accent sur « l'importance du message » dont le Liban est porteur.
Le patriarche maronite, Béchara Raï, a déclaré que « les chrétiens du Liban et de l'Orient doivent faire connaître l'islam au monde occidental qui accuse l'islam d'être la religion de la violence et de la guerre, et les musulmans du Liban doivent faire connaître au monde islamique le christianisme, qui est la religion de la charité, de la rencontre et du dialogue ». « Le christianisme n'est pas le legs de la colonisation et des croisés », a-t-il ajouté au dernier jour de sa tournée paroissiale au Akkar qui a englobé les villages de Eilat et de Cheikh Taba.
Le patriarche a en outre mis l'accent sur « l'importance du message » dont le Liban est porteur. Il a affirmé dans ce cadre que « les cultures chrétiennes et musulmanes sont interdépendantes ». « Le Liban ne peut pas avoir une seule "connotation" chrétienne ou musulmane », a-t-il encore insisté.
Par ailleurs, l'ancien Premier ministre Saad Hariri a appelé le patriarche Raï pour le remercier de ses « positions nationales » qu'il a prises au cours de sa tournée au Akkar.
De son côté, Mgr Raï a appelé le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, le remerciant « pour les efforts déployés par l'institution militaire au cours de sa tournée paroissiale au Akkar » et mettant l'accent sur « le rôle de l'armée dans la préservation de la sécurité et de la stabilité au Liban, dans les circonstances actuelles .
Réactions des internautes à cet article
- Toute mon estime et tout mon respect pour le patriarche Rai qui ouvre les yeux de l'Occident (et surtout d'une grande partie des chretiens du Liban!) sur la vraie image de l'Islam. Celle qui prone l'amour, le pardon, les valeurs morales, etc...Ceux qui n'y croient pas sont simplement des ignorants ou des extremistes. Ben oui! Il y a des extremistes parmi les chretiens! Doit-on les traiterpour autant de terroristes a cause de leur fanatisme? cest illogique, n'est-ce pas? Il en va de meme pour les musulmans. L'avis de l'Amerique et de l'Occident n'est pas une reference....
Michele Aoun
- Votre Appel, Cher Patriarche, est dans le vide. Ne les avez-vous pas vu au Sommet Islamique, tous, protester pour les exactions faites aux musulmans de Myanmar et ne prononcer aucun mot pour les massacres des chrétiens de par le monde ? Ceux d'eux du M.O. ,arabes et Iraniens, appellent les étrangers Islamistes leurs frères, et les chrétiens de l'orient, leurs vrais frères de sang, des mécréants. Travaillez dur à réunir vos Cheptels urgemment, même les égarés d'entre eux, au Liban, sous un même toit, et les sauvegarder et garantir leur avenir sur la terre de leurs aïeux ! Que Dieu vous aide dans cette tâche.
SAKR LEBNAN
- Monseigneur, vous êtes un véritable ange! Des fois j'essaie de deviner les ailes que vous cachez dans votre dos par modestie du Christ. Je crois que le grand Imam Moussa Sadr vous aurait aimé profondément et c'est bien dommage que vous n'ayez appartenu à la meme 'époque' temporelle. NON, l'occident ne comprend rien à l'Islam qu'il voit désormais uniquement à travers la propagande sioniste qui gère l'imposante partie de sa presse...NON, les musulmans arabes du golfe Persique ne comprenne rien au message du Christ et refuse même son existence égalitaire au niveau religieux. Dois-je rappeler ici que le plus haut dignitaire religieux de l'arabie des ben saoud à publiquement 'prêché' la destruction des églises et temples sur les 'territoires de l'islam'? Merci pour ces mots très courageux et de grand espoir, votre béatitude et prenez bien garde à vous. Le courage ici bas est très souvent très sévèrement puni. Rappelons-nous le grand pape Jean-Paul II pour ne pas cité Jésus Christ.
Ali Farhat
- Comme chacun sait, quand on l'entend, au Râäëéé, il est inévitable qu'on pense derechef, et pendant qu'on observe minutieusement, au si cher Batark Sfeir. En voilà un dont on apprécierait, en ces temps de paroles oiseuses, qu'il ouvrît furtivement la bouche. Son évocation est de circonstance puisqu'il fait paraître, à tous seconds couteaux ou bergers, le double de leur âge ! Les Sains se souviennent qu'il avait connu à cause des "Malsains" un parcours dur mais non triste, et Moralement glorieux. Un Primordial Sfeir à la voix chaude avec cette désinvolture dans l'attaque et l'abrupt du retrait qui déplaisaient. Mais il persistait, n'écoutant pas tous ces conseils ecclésiastiques "coiniques" émollients si navrants : séduisant ainsi la totalité des Sains libanais, chrétiens et musulmans. Car, sous une forme caustique, sourd de lui un fond d'une singulière qualité. Il épate parce que désinvolte, c'est un Batrak profondément honnête et humain dont l'opiniâtreté n'a d'égale que la rigueur Angoissé pour le Pays, il professait qu'un Sain ne doit pas savoir mais comprendre et décortiquer, s'informer et accumuler ; avec M o d e s t i e surtout : suivez le regard svp ! Chaque position chez lui n'est que la pointe fine d'un formidable travail œcuménico-politique. Sans compter que, rebelle à tout a priori, il conserve, pour poivrer sa vie monastique, une liberté d'esprit des plus stimulantes. Longue Vie au Primordial Barak Sfeir....
Antoine-Serge KARAMAOUN
- Le Patriarche Rêve ! NI SALAFISTES ET NI FAKIHISTES... Descendez sur terre, AU LIBAN, et aux réalités qui s'y passent et LISEZ, vous aussi, Cher Patriarche. Urgemment UNISSEZ, en Bon Berger, tout le CHEPTEL, sous un même TOIT, chassez les moutons ÉGARÉS pour toujours, car vous risquez de perdre tout le Cheptel...
SAKR LEBNAN
- Ne soyons pas ridicules!les occidentaux n'ont pas besoin de nous pour connaître l'islam et se faire leur propre idée...il y a plus de trente millions de musulmans en Europe occidentale!Qui y vivent librement...et y font ce qu'ils veulent ou presque...Et si nos 'frères " musulmans d'Orient ne "savent" pas encore que le christianisme est né et a grandi en Orient bien avant que n'existe l'Islam,alors c'est peine perdue!Y a quand même des moments où il faut arrêter de se raconter des histoires...çà ne fait rien avancer!
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vendredi 3 août 2012
Les chrétiens de Syrie pris en tenaille
Les chrétiens de Syrie pris en tenaille
Par Pierre Prier, Service infographie du Figaro
Mis à jour le 02/08/2012 à 11:16 | publié le 01/08/2012 à 18:18 Réactions (119)
Sœur Vérone, du couvent Sidnaya, montre aux journalistes une salle endommagée, attaquée par des tirs d'artillerie, à Sidnaya au nord de Damas. Crédits photo : Bassem Tellawi/AP
INFOGRAPHIE - Répartis entre une douzaine d'Églises, ils craignent d'être identifiés au régime de Bachar el-Assad.
Pour la première fois depuis le début de la guerre en Syrie, des combats entre armée régulière et rebelles ont éclaté mercredi matin aux abords de deux quartiers chrétiens de Damas, Bab Touma et Bab Charqi. Jusqu'à présent, l'essentiel de la communauté chrétienne s'est efforcé de se tenir à l'écart du conflit. En Syrie, les chrétiens sont chez eux, comme en témoignent les hautes croix illuminées qui brillent dans la nuit sur les collines de Sidnaya, l'un de leurs hauts lieux, près de Damas. Le régime les a toujours choyés. Minoritaire, rassemblé autour d'un noyau alaouite, une secte ésotérique de l'islam, le pouvoir de Bachar el-Assad cherche à s'appuyer sur d'autres minorités. Les chrétiens représenteraient entre 8 et 12 % de la population, chiffres difficiles à vérifier en l'absence de recensement basé sur la religion.
Après plusieurs mois de violences, beaucoup de chrétiens syriens craignent de payer dans l'avenir leur proximité supposée avec le gouvernement de Bachar el-Assad, et avant lui avec son père, Hafez.
La perspective du remplacement de la dictature par un gouvernement transitoire pluraliste inquiète les membres des quelque douze Églises syriennes, orthodoxes ou fidèles à Rome.
La présence vraisemblable, entre autres, des Frères musulmans dans les futurs gouvernements ne rassure pas, même si la confrérie promet depuis longtemps, dans ses manifestes, l'égalité de toutes les confessions.
«S'ils prenaient le pouvoir, ce serait une menace pour la présence à long terme des chrétiens dans cette région», redoute Mgr Abraham Nehmé, évêque grec-catholique, métropolite de Homs de 1986 à 2005.
Les chrétiens craignent d'autant plus la répression que nombre de leurs hauts dignitaires ont ouvertement repris les arguments du pouvoir, en niant le caractère populaire du soulèvement.
Le primat de l'Église syriaque orthodoxe, Ignace Zakka Ier Iwas, a ainsi déclaré en février dernier, à l'agence russe RIA Novosti, que la révolte était fomentée «par des forces extérieures et non par les membres de la société syrienne.»
Certains religieux ont aussi dénoncé une «chasse aux chrétiens» ourdie par des groupes salafistes, en particulier à Homs.
Ces affirmations semblent surtout viser une brigade locale de l'Armée syrienne libre, dont le chef, Abderrazak Tlass, cousin du général dissident Manaf Tlass, a adopté récemment une posture islamiste.
Les jésuites syriens de la maison de Homs ont démenti que les fidèles chrétiens aient été visés.
Par le passé, la rhétorique des religieux syriens les plus militants vis-à-vis des islamistes a varié au gré des alliances du régime.
En 2006, lors de la guerre d'Israël au Sud Liban, le curé de Notre-Dame de Damas, le père Elias Zahlaoui, avait demandé en chaire de «prier pour le Hezbollah.»
«Si le Christ revenait…»
Le Vatican s'inquiète de telles dérives. Le nonce apostolique de Damas, Mgr Mario Zenari, aurait désigné plusieurs prélats comme proches du régime, selon le compte-rendu d'un entretien posté sur le Web par un professeur de l'Université de théologie de Lille, Christian Cannuyer. Ce dernier a dû rapidement démentir que le nonce ait cité des noms. Mais il a maintenu le cœur de la démonstration: «Il n'y a pas, pour le moment, en Syrie, de chasse systématique aux chrétiens de la part de factions de l'opposition, et une réelle convivialité entre la majorité des musulmans et les chrétiens continue à prévaloir.
Telle fut bien la teneur principale du propos de Mgr Zenari».
La réalité est complexe, comme toujours en Orient. «Certes, beaucoup de chrétiens syriens préfèrent le régime actuel à un gouvernement comportant des islamistes, estime Ignace Leverrier, ancien diplomate français en poste à Damas et auteur du blog Un œil sur la Syrie.
Mais on trouve aussi des chrétiens dans l'opposition, comme l'opposant historique Michel Kilo.» Ce journaliste engagé a récemment jugé que «si le Christ décidait de revenir aujourd'hui, la première chose qu'il ferait serait de descendre dans la rue et de participer aux manifestations.»
Un autre opposant chrétien, Ayman Abdel Nour, ancien conseiller de Bachar el-Assad exilé en 2008, a créé un mouvement appelé «Syriens chrétiens pour la démocratie».
Sur son site All4Syria, il dénonce les manipulations du confessionnalisme. Selon l'ancien conseiller présidentiel, la Sécurité politique a voulu distribuer des armes à de jeunes chrétiens des secteurs de Qassaa et de Bab Touma à Damas, pour les «aider à protéger leurs quartiers de probables attaques de gangs djihadistes armés». Les jeunes gens étaient invités à se regrouper en milice. Mais d'après le blogueur, ces derniers ont refusé. À ce jour, aucun assaut de «djihadistes» contre les chrétiens n'a en effet été constaté. Inversement, dans les campagnes, il arrive que les agents du gouvernement retirent leurs armes aux chrétiens alors que la quasi-totalité de la population y est armée.
«Pour le moment», selon les propos du nonce apostolique, la guerre civile ne s'est pas transformée en guerre confessionnelle. Mais les guerres sont toujours propices aux passions identitaires.
LIRE AUSSI:
» Syrie: les jeunes chrétiens divisés
» L'armée syrienne continue sa contre-attaque à Alep
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Envoyé de mon iPad
Par Pierre Prier, Service infographie du Figaro
Mis à jour le 02/08/2012 à 11:16 | publié le 01/08/2012 à 18:18 Réactions (119)
Sœur Vérone, du couvent Sidnaya, montre aux journalistes une salle endommagée, attaquée par des tirs d'artillerie, à Sidnaya au nord de Damas. Crédits photo : Bassem Tellawi/AP
INFOGRAPHIE - Répartis entre une douzaine d'Églises, ils craignent d'être identifiés au régime de Bachar el-Assad.
Pour la première fois depuis le début de la guerre en Syrie, des combats entre armée régulière et rebelles ont éclaté mercredi matin aux abords de deux quartiers chrétiens de Damas, Bab Touma et Bab Charqi. Jusqu'à présent, l'essentiel de la communauté chrétienne s'est efforcé de se tenir à l'écart du conflit. En Syrie, les chrétiens sont chez eux, comme en témoignent les hautes croix illuminées qui brillent dans la nuit sur les collines de Sidnaya, l'un de leurs hauts lieux, près de Damas. Le régime les a toujours choyés. Minoritaire, rassemblé autour d'un noyau alaouite, une secte ésotérique de l'islam, le pouvoir de Bachar el-Assad cherche à s'appuyer sur d'autres minorités. Les chrétiens représenteraient entre 8 et 12 % de la population, chiffres difficiles à vérifier en l'absence de recensement basé sur la religion.
Après plusieurs mois de violences, beaucoup de chrétiens syriens craignent de payer dans l'avenir leur proximité supposée avec le gouvernement de Bachar el-Assad, et avant lui avec son père, Hafez.
La perspective du remplacement de la dictature par un gouvernement transitoire pluraliste inquiète les membres des quelque douze Églises syriennes, orthodoxes ou fidèles à Rome.
La présence vraisemblable, entre autres, des Frères musulmans dans les futurs gouvernements ne rassure pas, même si la confrérie promet depuis longtemps, dans ses manifestes, l'égalité de toutes les confessions.
«S'ils prenaient le pouvoir, ce serait une menace pour la présence à long terme des chrétiens dans cette région», redoute Mgr Abraham Nehmé, évêque grec-catholique, métropolite de Homs de 1986 à 2005.
Les chrétiens craignent d'autant plus la répression que nombre de leurs hauts dignitaires ont ouvertement repris les arguments du pouvoir, en niant le caractère populaire du soulèvement.
Le primat de l'Église syriaque orthodoxe, Ignace Zakka Ier Iwas, a ainsi déclaré en février dernier, à l'agence russe RIA Novosti, que la révolte était fomentée «par des forces extérieures et non par les membres de la société syrienne.»
Certains religieux ont aussi dénoncé une «chasse aux chrétiens» ourdie par des groupes salafistes, en particulier à Homs.
Ces affirmations semblent surtout viser une brigade locale de l'Armée syrienne libre, dont le chef, Abderrazak Tlass, cousin du général dissident Manaf Tlass, a adopté récemment une posture islamiste.
Les jésuites syriens de la maison de Homs ont démenti que les fidèles chrétiens aient été visés.
Par le passé, la rhétorique des religieux syriens les plus militants vis-à-vis des islamistes a varié au gré des alliances du régime.
En 2006, lors de la guerre d'Israël au Sud Liban, le curé de Notre-Dame de Damas, le père Elias Zahlaoui, avait demandé en chaire de «prier pour le Hezbollah.»
«Si le Christ revenait…»
Le Vatican s'inquiète de telles dérives. Le nonce apostolique de Damas, Mgr Mario Zenari, aurait désigné plusieurs prélats comme proches du régime, selon le compte-rendu d'un entretien posté sur le Web par un professeur de l'Université de théologie de Lille, Christian Cannuyer. Ce dernier a dû rapidement démentir que le nonce ait cité des noms. Mais il a maintenu le cœur de la démonstration: «Il n'y a pas, pour le moment, en Syrie, de chasse systématique aux chrétiens de la part de factions de l'opposition, et une réelle convivialité entre la majorité des musulmans et les chrétiens continue à prévaloir.
Telle fut bien la teneur principale du propos de Mgr Zenari».
La réalité est complexe, comme toujours en Orient. «Certes, beaucoup de chrétiens syriens préfèrent le régime actuel à un gouvernement comportant des islamistes, estime Ignace Leverrier, ancien diplomate français en poste à Damas et auteur du blog Un œil sur la Syrie.
Mais on trouve aussi des chrétiens dans l'opposition, comme l'opposant historique Michel Kilo.» Ce journaliste engagé a récemment jugé que «si le Christ décidait de revenir aujourd'hui, la première chose qu'il ferait serait de descendre dans la rue et de participer aux manifestations.»
Un autre opposant chrétien, Ayman Abdel Nour, ancien conseiller de Bachar el-Assad exilé en 2008, a créé un mouvement appelé «Syriens chrétiens pour la démocratie».
Sur son site All4Syria, il dénonce les manipulations du confessionnalisme. Selon l'ancien conseiller présidentiel, la Sécurité politique a voulu distribuer des armes à de jeunes chrétiens des secteurs de Qassaa et de Bab Touma à Damas, pour les «aider à protéger leurs quartiers de probables attaques de gangs djihadistes armés». Les jeunes gens étaient invités à se regrouper en milice. Mais d'après le blogueur, ces derniers ont refusé. À ce jour, aucun assaut de «djihadistes» contre les chrétiens n'a en effet été constaté. Inversement, dans les campagnes, il arrive que les agents du gouvernement retirent leurs armes aux chrétiens alors que la quasi-totalité de la population y est armée.
«Pour le moment», selon les propos du nonce apostolique, la guerre civile ne s'est pas transformée en guerre confessionnelle. Mais les guerres sont toujours propices aux passions identitaires.
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La situation des chrétiens en Syrie
La situation des chrétiens en Syrie
Vue par Le Figaro
http://www.lefigaro.fr/international/revoltes-arabes/syrie.php
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Vue par Le Figaro
http://www.lefigaro.fr/international/revoltes-arabes/syrie.php
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Craintes des chretiens de Syrie suite à la montee de la violence
مسيحيو سوريا يخشون المستقبل مع تفاقم العنف في البلاد
02 / 08 / 2012
فرت الكثير من العائلات المسيحية إلى لبنان هربا من أعمال العنف التي تجتاح سوريا. وهناك في إحدى المدن اللبنانية القديمة، وقفت امرأة سورية تبدو عليها علامات الخوف بوضوح،
وقد شرحت لنا أكثر من مرة كيف أن المجتمع الدولي يجب أن يعرف ما يحدث للمسيحيين في سوريا.
لكن هذه المرأة لن تظهر أمام الكاميرات أو تسمح بتسجيل شيء بصوتها لأنها تعتقد أن ذلك سيجلب لها مشاكل كبيرة، وقالت لنا "زوجي لا يريد أن نجلب المشاكل لأنفسنا بالتحدث علانية".
وقد فرت هذه المرأة هي وعائلتها إلى لبنان لأن الأمر ببساطة أصبح مخيفا للمسيحيين داخل سوريا كما تقول.
وقد التقينا بالعديد من اللاجئين المسيحيين من العديد من الخلفيات السياسية، وكانوا جميعا يخشون من استهدافهم إذا ما تحدثوا لوسائل الإعلام.
ووافق أحدهم، ويدعى "ميشيل" على إجراء مقابلة معه بشرط عدم الإفصاح عن هويته الحقيقية.
كان الرجل يدخن كثيرا، وكان شاحبا ويبدو عليه أنه يعاني قلة النوم.
ويروى ميشيل حكايته فيقول إن المتاعب بدأت في حياته عند اندلاع المظاهرات الأولى ضد نظام بشار الأسد، والتي كان يؤيدها كما يقول.
ويقول "فجأة أستُخدمت الأسلحة ضدنا، وكان هناك عرب من دول مختلفة، واقتحموا منازل المسيحيين واتهموهم بالكفر".
وقال إنهم استهدفوا بيته عندما كان بالخارج، بينما كانت زوجته وطفليه بالمنزل.
وأضاف "لقد كان خوف لا يوصف، فقد أحرقوا إطارات السيارات أمام المنزل وأرادوا أن يحرقوا البيت".
وتابع قائلا "أخذت زوجتي الأطفال وقفزت من فوق الأسوار من شارع لآخر حتى تمكنوا من الفرار".
صورة معقدة
كانت هناك تقارير متتالية بشأن وجود عنف موجه ضد المسيحيين في سوريا منذ بداية الاحتجاجات ضد النظام السوري في مارس/آذار 2011، بالإضافة إلى الهجوم على الكنائس.
إلا أنه من غير الممكن التأكد من صحة هذه التقارير، وذلك لأن السلطات السورية تفرض قيودا صارمة على الصحافة المستقلة.
كما أنه من غير الممكن تحليل كم من هذه الهجمات كانت لها دوافع طائفية، وكم منها كان موجه ضد المسيحيين لوجود اعتقاد سائد بأن بعضهم مؤيد للنظام.
ويشكل المسيحيون نحو 10 في المئة من السكان في سوريا، ويعتبر المجتمع المسيحي في دمشق من أقدم المجتمعات المسيحية في العالم.
وتمتعت الطائفة المسيحية بالتسامح الديني في ظل حكم بشار الأسد ووالدة حافظ الأسد، وقد شغل العديد منهم مناصب بارزة في الحكومة.
وحذر البطريرك غريغوريوس الثالث، بطريرك كنيسة الملكيين الكاثوليك، والتي تعد أكبر تجمع كاثوليكي في سوريا، من التدخل الأجنبي في سوريا، كما اتهم وسائل الاعلام بتشويه الوضع في البلاد.
واعترف أن بعض أعمال العنف ضد المسيحيين في سوريا وقعت بسبب وجود اعتقاد بأن المسيحيين يدعمون الرئيس بشار الأسد.
وأضاف "نعم، ليس كل أعمال العنف ضدهم، ولكن بعضا منها".
إلا أن الصورة لا تزال أكثر تعقيدا، حيث تتنوع آراء المسيحيين تنوعا كبيرا بين تأييد ومعارضة النظام السوري.
"لا مستقبل"
وفي لبنان، التقيت لاجئين مسيحيين ممن يعارضون الرئيس السوري بشار الأسد والذين فروا خلال الأشهر الستة الماضية.
وقد التقيت بممثلي العديد من العائلات المسيحية بالقرب من بلدة جبيل التاريخية.
وأخبرني رجل قدم نفسه باسم هشام أنهم فروا من حمص بعد قصف المدينة من قبل القوات الحكومية.
وقال هشام "قبل اندلاع العنف كان الناس يعيشون بشكل طبيعي، لكن النظام كان يقصف الجميع، ولم يفرق بين مسيحي ومسلم وهذا ما دفعنا للفرار من سوريا".
وسألت امرأة ما إذا كانت تشعر أن المسيحيين سيكون لهم مستقبل في سوريا، وهي التي فرت وابنتها الصغيرة إلى لبنان بعد مقتل زوجها.
فأجابت "لا، لست أرى أي مستقبل، ليس فقط في سوريا ولكن في الشرق الأوسط بأكمله، ولو وجد الناس فرصة لمغادرة هذه المنطقة، فسوف يفعلون ذلك".
وما يدور في عقول المسيحيين السوريين، سواء من المؤيدين أو المعارضين لبشار، هي تجربة اخوانهم المسيحيين في العراق.
فهناك تقديرات تشير إلى أن ما لا يقل عن نصف عدد السكان المسيحيين العراقيين قد فروا من البلاد بعد أعمال العنف الطائفي التي اندلعت في أعقاب الغزو الذي قادته الولايات المتحدة عام 2003.
وقد ذهب الكثيرون منهم إلى سوريا معتقدين أنها ستكون ملاذا للتسامح الديني.
وقد حذرت حكومة الأسد المسيحيين وأقليات أخرى من أنهم قد يواجهون الاضطهاد على أيدي الإسلاميين حال سقوط النظام السوري.
وفي حين أن هناك مسيحيين بارزين في المجلس الوطني السوري، وهو تجمع رئيسي للمعارضة السورية، هناك مخاوف من تأثير جماعة الإخوان المسلمين عليهم، وهي الحركة الاسلامية التي تعرضت لتدمير شبه كامل من قبل الرئيس السابق حافظ الأسد في أوائل الثمانينات.
وقد أعادت أحداث الربيع العربي النشاط للاخوان في سوريا.
وقال ملهم الدروبي أحد قادة الجماعة لبي بي سي إن المسيحيين ليس لديهم ما يخشونه.
وأضاف "نحن لا نعمل لإقامة دولة دينية، ولا نعتقد أن سوريا هي المكان الذي يمكن أن تكون فيه دولة دينية، لأن سوريا لديها أديان مختلفة، وجماعات عرقية مختلفة، وأجناس مختلفة".
وفي هذه الأجواء المخيفة، سيحاول المسيحيون جاهدين قبول هذه التطمينات.
اوسيب لبنان
Envoyé de mon iPad
Les évêques maronites lancent un cri d’alarme et mettent en garde contre une faillite de l’État
Les évêques maronites lancent un cri d'alarme et mettent en garde contre une faillite de l'État
02/08/2012-OLJ
L'Assemblée des évêques maronites réunie au siège patriarcal d'été de Dimane.
L
La réunion mensuelle que l'Assemblée des évêques maronites a tenue hier à Dimane, sous la présidence du patriarche Béchara Raï et en présence du cardinal Nasrallah Sfeir, a été axée principalement sur la gravité de la situation socio-économique à la lumière, notamment, des bouleversements qui secouent la région et des séquelles des différentes phases de la crise libanaise.
À l'issue des débats, l'Assemblée des évêques a rendu public ce qu'elle a qualifié d' « appel du 1er août », axé sur le dossier économique. Évoquant les retombées de la crise syrienne sur la conjoncture économique locale, le document dénonce les tiraillements politiques qui entretiennent le marasme actuel, lequel « prend une tournure confessionnelle ». « Face à une telle situation, nous assistons à une impuissance chronique au niveau de la décision politique et de la vision économique, ce qui risque de mener à une faillite de l'État si la crise est abordée de manière irresponsable et de façon partielle, affirme l'appel des évêques. De ce fait, il est devenu impératif de plancher sur des solutions radicales. »
Soulignant qu'ils ne pouvaient se tenir à l'écart de problèmes auxquels sont confrontés les citoyens et les couches les plus défavorisées de la population, les évêques maronites ont relevé que la teneur de leur appel constitue « un cri d'alarme et un appel pressant à trouver les solutions adéquates avant qu'il ne soit trop tard ». « Nous nous adressons d'abord à l'opinion publique libanaise afin qu'elle prenne conscience de son rôle dans l'exercice de ses droits démocratiques à la faveur des élections (législatives), de manière à réclamer des comptes (aux responsables officiels), de même que nous nous adressons à tous les responsables afin qu'ils assument leurs responsabilités morales et nationales », souligne le communiqué.
Le document expose ensuite les principaux facteurs qui sont à la base du marasme économique, évoquant plus particulièrement le dossier de l'électricité « qui constitue désormais un danger pour l'économie nationale du fait qu'il accapare près de 20 pour cent du budget annuel de l'État et représente 65 pour cent du déficit public, un chiffre qui est appelé à augmenter chaque année ». L'Assemblée des évêques a également pointé du doigt l'accroissement de la dette publique, mettant l'accent sur le fait que l'État est contraint de s'endetter d'année en année afin de couvrir le service de la dette. « Le déficit budgétaire augmente ainsi annuellement, ajoute le document, du fait que les problèmes relatifs à l'électricité et à la dette publique ne sont pas réglés. Si on ne fait pas face à ces problèmes, ce qui nous attend dans les prochaines années est réellement effrayant. Certains experts s'attendent ainsi qu'en 2016 la dette publique augmente de 33 pour cent pour atteindre un montant de 80 milliards de dollars, le déficit budgétaire annuel augmentant pour sa part de 47 pour cent. »
À la lumière de telles données alarmantes, le document de Dimane avance quelques propositions pour redresser la situation :
- Mettre l'accent sur le rôle régulateur de l'État.
- Stimuler le partenariat entre le secteur public, d'une part, et le secteur privé, tant au niveau des résidents que des émigrés, d'autre part.
- Élaborer un plan quinquennal afin de diminuer la dette publique, ce qui nécessite de traiter les dossiers socio-économiques en suspens en mettant en chantier une réforme radicale.
- Accélérer la mise en application de la décentralisation administrative élargie et la décentralisation au niveau du développement, en favorisant un développement équilibré.
- Imposer l'autorité de l'État dans toutes les régions pour ce qui a trait au paiement des impôts et à la collecte des factures.
En conclusion, l'Assemblée des évêques maronites met en garde contre tout laxisme dans le règlement de ces dossiers dans le contexte des bouleversements en cours dans la région en raison de « l'effondrement socio-économique qui risque de se produire, ce qui accroîtrait la pression sur le tissu social libanais ».
Envoyé de mon iPad
mardi 31 juillet 2012
Le Vatican exhorte à la fin des violences en Syrie
Le Vatican exhorte à la fin des violences en Syrie
La Croix
30 juillet 2012
L'archevêque Mario Zenari, émissaire du pape à Damas, a exhorté lundi 30 juillet les responables religieux syriens à lancer un appel à la fin de la violence. Il a mis en garde contre le "cancer du conflit" qui se propage à travers le pays. "Avec le poids de votre autorité morale, unissez-vous et lancez au nom de Dieu un avertissement unanime et sévère à toutes les parties au conflit pour que cessent la violence et la répression, a-t-il déclaré sur Radio Vatican.Lancez un appel pressant afin que débute immédiatement un processus en vue d'une solution politique avec l'aide de la communauté internationale".
La veille, le pape Benoît XVI avait lancé en personne un appel à l'arrêt immédiat des "événements tragiques et violents croissants en Syrie avec la triste succession de morts et de blessés". Il a demandé à la communauté internationale de tout faire pour aider au règlement du conflit. Pour ce faire, il a recommandé qu'aucun effort ne soit épargné, en particulier de la part de la communauté internationale.
Mario Zenari est familier des situations de crises : il a auparavant été envoyé en Côte d'Ivoire, au Niger, au Burkina Faso et au Srilanka.
JTK = Envoyé de mon iPad.
La Croix
30 juillet 2012
L'archevêque Mario Zenari, émissaire du pape à Damas, a exhorté lundi 30 juillet les responables religieux syriens à lancer un appel à la fin de la violence. Il a mis en garde contre le "cancer du conflit" qui se propage à travers le pays. "Avec le poids de votre autorité morale, unissez-vous et lancez au nom de Dieu un avertissement unanime et sévère à toutes les parties au conflit pour que cessent la violence et la répression, a-t-il déclaré sur Radio Vatican.Lancez un appel pressant afin que débute immédiatement un processus en vue d'une solution politique avec l'aide de la communauté internationale".
La veille, le pape Benoît XVI avait lancé en personne un appel à l'arrêt immédiat des "événements tragiques et violents croissants en Syrie avec la triste succession de morts et de blessés". Il a demandé à la communauté internationale de tout faire pour aider au règlement du conflit. Pour ce faire, il a recommandé qu'aucun effort ne soit épargné, en particulier de la part de la communauté internationale.
Mario Zenari est familier des situations de crises : il a auparavant été envoyé en Côte d'Ivoire, au Niger, au Burkina Faso et au Srilanka.
JTK = Envoyé de mon iPad.
dimanche 29 juillet 2012
Lettre de Mgr Samir Nassar sur la Syrie
Lettre de Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas
Appel à la prière
ROME, mercredi 25 juillet 2012 (ZENIT.org) – Nous publions cette lettre de Mgr Nassar qui nous parvient ce 25 juillet au soir, avec une demande de prier pour la paix en Syrie.
Chers amis (es),
Je vous écris tant que je vis et tant que l’accès à l’Internet reste possible…
Depuis mardi 17 juillet 2012 matin, les combats gagnent la capitale Damas utilisant les armes lourdes, chars et hélicoptères dans une ville surpeuplée. Les destructions sont énormes. Quel calvaire ?
Les affrontements se déroulent dans les rues et passent d’un quartier à l’autre. Impossible de dormir avec la peur et au son des bombes et des tirs de canons. Les températures d’été de 42° à 56 ° et les coupures de courant sont assommantes.
Damas coupée du reste de la Syrie accuse des pénuries multiples.
Les ravitaillements n’arrivent plus … nous sommes à court de pain, de légumes, de vivres, de gaz domestique et du fuel pour les boulangeries…
Sauve qui peut. Les familles quittent en grand nombre les quartiers chauds pour constituer une file interminable sur la route du Liban. Les autres routes de Jordanie, d’Irak et du nord vers Homs-Alep sont fermées.
L’exode vers le Liban se fait dans une panique générale. J’’espère q’ils y trouveront l’accueil convenable… Car les Syriens ont si bien accueilli les réfugiés Palestiniens, Libanais et Irakiens…
Le peu de fidèles qui ont osé venir chercher du courage à la messe ont brûlé beaucoup de cierges devant la tombe des Bienheureux Martyrs de Damas.
Ils ont échangé des adieux et des larmes avant de rentrer en courant chez eux au son des tirs et des explosions…
Damas fut épargnée depuis 16 mois des violences qui déchiraient les autres villes de Syrie…
A notre tour de souffrir et de mourir.
Nous venons d’aménager un coin sous l’escalier pour s’abriter avec les voisins des obus, les caveaux de la paroisse viennent d’être nettoyés…
Pourvu que la Résurrection ne soit pas retardée après tant de souffrance…
Damas, le 20 Juillet 2012.
+ Samir NASSAR
Archevêque Maronite de Damas
samedi 28 juillet 2012
مسيحيّو سوريا في أمانٍ وخطر
مسيحيّو سوريا في أمانٍ وخطر
روما، الخميس 27 يوليو 2012 (ZENIT.org). – ننشر في ما يلي مقالة لكاتب فضل عدم الكشف عن هويته. المقالات تعبّر عن رأي أصحابها
كثُرَت الأقاويل في الآونة الأخيرة عن وضع المسيحيّين في سورية، والخطر الّذي يتهدّدهم، فكان منها الصائب ومنا المضلِّل، منها الموضوعيّ ومنها الذاتيّ الّذي يحوي كثيرًا من المبالغة.
ليس هناك اضطهاد للمسيحيّين في سوريا بل بالعكس، تثبت شهادات كثيرة أنّ الطرفين المتنازعَين حريصان كلّ على الحرص على عدم أذيّة أيّ مسيحيّ، اللهمّ إلّا إذا كان مشاركًا في الصراع مع هذا الطرف أو ذاك. وكلّ القصص المبالغ بها الّتي تروي اعتداءً على المسيحيّين لأنّهم مسيحيّون عارية من الصحّة.
ففي حمص مثلًا، لم يقصف الجيش السوريّ الكنائس لأنّها كنائس، بل أصيبت بالقذائف لأنّ المسلّحين يربضون في أحياء فيها كنائس. وقس على ذلك من قصصٍ أخرى كموت مسيحيّ في الاشتباكات لأنّه يحارب مع الجيش في خدمته الإلزاميّة أو التطوّعيّة، أو إصابة مسيحيّ لأنّه مرّ بمنطقة يجري فيها تبادل إطلاق النار.
المسيحيّون في سوريّة، كطائفة دينيّة، ليسوا طرفًا في الصراع، ولا ناقة لهم فيه ولا جمل. ومع ذلك فإنّهم ليسوا في أمان، بل معرّضون للخطر مثلهم مثل سائر المواطنين من جميع الطوائف، ويشعرون بالخوف مثل كلّ السوريّين، ولا علاقة لهذا بديانتهم.
ما يؤسَفُ له أنّ هناك مَن يحاول تحوير الحقيقة، وتصوير الصراع في سوريّة على أنّه حرب ضدّ المسيحيّين، أو أقلّه تهديد مستقبليّ للمسيحيّين، وهذا ليس صحيحًا البتّة. ففي طرفي الصراع نجد مسيحيّين: في النظام كما في المعارضة.
صحيح أنّ السلطات الكنسيّة لجميع الطوائف اتّخذت مواقف خجولة جدًّا في هذا الصراع وبطيئة، سواء في المساعدات الإنسانيّة المفتوحة لجميع الناس أو في اتّخاذ موقفٍ صريحٍ وحازم ضدّ العنف مهما كان مصدره، ولكنّ كثيرًا من العلمانيّين المسيحيّين شمّروا عن سواعدهم وبدأوا يسطّرون صفحاتٍ روحيّة مجيدة في التفاني لإغاثة المنكوبين من إخوتهم المسلمين وأبناء وطنهم. إنّهم يتكاتفون مع المسلمين في حملات جمع التبرّعات وتقديم المساعدات النفسيّة والعينيّة، يخاطرون بحياتهم ويبذلون أغلى ما لديهم في سبيل إخوتهم المنكوبين، بغضّ النظر عن طائفتهم أو ميولهم السياسيّة أو جنسهم.
كلّ ما يؤسف له هو أنّهم يعملون غالبًا بدون مشاركة فعليّة وواضحة من السلطات الكنسيّة.
JTK = Envoyé de mon iPad.
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