Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 20 août 2012

L’appel du 1er août de Bkerké, un avertissement dont il faudra tenir compte

 L'appel du 1er août de Bkerké, un avertissement dont il faudra tenir compte
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L'appel du 1er août de Bkerké, un avertissement dont il faudra tenir compte

Par Fady NOUN | 14/08/2012

 L'accumulation incontrôlée de la dette publique menace le Liban d'une faillite comparable à celle de l'Italie et de la Grèce, estiment les évêques maronites.

En pleine crise régionale, et alors que le Liban se bat sur des fronts politique et sécuritaire apparemment fort éloignés, l'Église maronite a publié, en date du 1er août, sous forme d'un « appel », une analyse de la situation économique du Liban à laquelle l'opinion n'a pas accordé l'attention qu'elle mérite, sachant que cette étude, établie par des experts, intéresse davantage les hauts responsables de l'État que M. Tout-le-Monde.
En gros, l'appel met en garde contre un « effondrement » économique de l'État à l'horizon 2016 analogue à celui dont souffrent en ce moment l'Italie et la Grèce, ainsi que plusieurs pays d'Asie et d'Amérique latine, et dont les conséquences sociales seraient dramatiques.
Le caractère d'« appel » que l'Assemblée des évêques maronites a conféré au document est significatif : il s'agit d'un communiqué extraordinaire dont l'Église souhaite qu'il soit tenu compte.
Le fait que ce soit l'Église qui le lance n'est pas non plus indifférent. Citant Jean-Paul II, le document affirme que « l'homme est la route de l'Église » et que rien de ce qui le concerne – en l'occurrence son aisance matérielle et sa situation sociale – ne la laisse indifférente.
On pourrait protester contre ce sombre avertissement qui attire indûment, sur le Liban, l'attention de ses bailleurs de fonds, si l'on ne savait d'avance que ces derniers ne dorment certainement pas et que ne se vérifiait à coup sûr l'adage qui veut que « gouverner, c'est prévoir ».

Les deux problèmes du Liban
Le Liban a deux grands problèmes socio-économiques auxquels il doit faire face, affirme en résumé le document publié : une crise énergétique et un problème d'endettement.
Le premier problème n'est pas spécifique au Liban, il est mondial. Il résulte de l'instabilité du cours mondial du pétrole brut. Cette instabilité affecte durablement la production d'énergie électrique du Liban ; elle a un impact sur la capacité concurrentielle des secteurs industriel et agricole, ainsi que celui des services. À cette difficulté s'ajoutent les catastrophes naturelles et artificielles qui peuvent se produire, ainsi que les difficultés d'écoulement de la production, compte tenu des convulsions que connaît la région. 
Emblématique de cette crise est le déficit chronique de l'Électricité du Liban (EDL), responsable en ce moment à hauteur de 65 % du déficit budgétaire annuel du pays.
Mais le grand problème du Liban réside dans l'accumulation de la dette publique et la nécessité de s'endetter chaque année un peu plus pour assurer le paiement du service de la dette. Cette course au règlement du service de la dette provoque en retour le tarissement des sources de financement d'investissements productifs.
À l'horizon 2016, avertissent les experts, la dette publique pourrait atteindre 80 milliards de dollars, ce qui mettrait le Liban en difficulté financière, compte tenu du chiffre qu'atteindrait, dans ce cas, le service de la dette par rapport au produit intérieur brut (PIB). Le document n'hésite pas à parler, dans ce cas, d'une menace « d'effondrement », une situation qui affecte en ce moment des pays bien plus riches que le Liban, comme l'Italie et la Grèce.
Pour écarter cette menace, l'appel du 1er août préconise un ensemble de mesures parmi lesquelles figurent la création d'une caisse spéciale chargée de gérer la dette publique, ainsi que le renforcement du partenariat secteur public-secteur privé, l'assainissement de la perception des taxes et factures, etc.
Parallèlement, le document exhorte le secteur bancaire, dont la solidité est une fierté nationale, de demeurer vigilant et de rationaliser son crédit à l'État afin de ne pas compromettre l'épargne populaire et d'éviter les crises de la dette souveraine qui affectent certains pays d'Asie et d'Amérique latine. 


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