Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 22 mars 2013

Après l’attentat de Damas, Bachar al-Assad promet de « nettoyer » la Syrie | La-Croix.com

22/3/2013-Louise Arbour: «Les pays occidentaux n'ont pas d'objectifs clairs en Syrie »


Dans un message publié dans la nuit de jeudi au vendredi 22 mars, le président syrien, Bachar al-Assad, a condamné l'attentat suicide qui a tué le 21 mars cheikh Mohammad Saïd al-Bouti, un dignitaire religieux sunnite favorable au régime, et 48 autres personnes à Damas. « Je présente mes condoléances au peuple syrien pour le martyr de cheikh Mohammad Saïd al-Bouti, ce grand personnage de la Syrie et du monde islamique », a déclaré le président syrien : « Ils t'ont tué pour avoir élevé la voix face à leurs idées obscurantistes visant à détruire les principes de notre religion clémente. Je jure au peuple syrien que ton sang, celui de ton petits-fils et de tous les martyrs de la patrie n'aura pas coulé gratuitement, car nous serons fidèles à tes idées en anéantissant leur obscurantisme et leur incroyance jusqu'à ce que nous en nettoyions le pays ».

Le jeudi 21 mars, dans la soirée, un kamikaze a détoné ses explosifs lors d'un cours religieux à la mosquée Al-Imane dans le quartier de Mazraa de Damas, tuant une quarantaine de fidèles dont le cheikh et son petit-fils. L'attentat n'a pas été revendiqué mais son mode opératoire rappelle celui du réseau extrémiste Al-Qaïda.

Membre d'une grande tribu kurde à cheval entre la Syrie, la Turquie et l'Irak, Mohammad Saïd al-Bouti, né en 1929, était titulaire d'un doctorat de sciences islamiques de l'université Al-Azhar du Caire et délivrait, chaque vendredi, un prêche à la télévision officielle. Honni par l'opposition à dominante sunnite, il avait été chassé d'une mosquée à Damas en juillet 2011 pour avoir déclaré : « La majorité des gens qui viennent aux prières du vendredi puis qui sortent ensuite manifester (contre le régime) ne connaissent rien à la prière ».

Le chef de l'opposition condamne l'attentat

Le chef de l'opposition syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib, a condamné l'attentat. « Nous condamnons catégoriquement l'assassinat de cheikh Mohammad Saïd al-Bouti », a-t-il déclaré au Caire : « C'est un crime à tout point de vue que nous rejetons complètement ». « Quiconque a fait cela était un criminel à tout point de vue. Et nous soupçonnons le régime », a-t-il ajouté, accusant le régime de Bachar al-Assad d'avoir tué il y a quelques jours un autre dignitaire religieux, Riad al-Saad.

Ahmed Moaz al-Khatib, lui-même un dignitaire religieux, a ajouté qu'il connaissait Mohammad Saïd al-Bouti, célèbre et estimé pour son érudition en matière de théologie islamiste, même s'il n'était pas d'accord avec son choix de soutenir Bachar al-Assad : « Notre religion et nos valeurs ne permettent pas de traiter les divergences d'opinion par le meurtre ».

Par ailleurs, les États-Unis n'ont pas trouvé d'élément accréditant l'emploi d'armes chimiques en Syrie, deux jours après l'accusation par le régime de Bachar al-Assad que les rebelles y ont eu recours dans la région d'Alep.


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En Palestine, Barack Obama visite la basilique de la Nativité | La-Croix.com

Les moments forts de la visite de Barack Obama en Israël et dans les Territoires palestiniens


Accompagné de son secrétaire d'État, John Kerry, le président Obama a été accueilli par son homologue palestinien, Mahmoud Abbas, à l'entrée de la basilique, haut lieu de la chrétienté. Barack Obama y est resté une vingtaine de minutes.

Malgré une vive opposition d'Israël et des États-Unis, la basilique a été inscrite comme premier site palestinien, le 29 juin 2012, au patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). La Palestine a été admise à l'Unesco en octobre 2011.

Mémorial de Yad Vashem

Avant cette brève étape palestinienne, le président américain s'était rendu dans la matinée à Jérusalem au Mont Herzl, où est enterré le premier ministre israélien assassiné Yitzhak Rabin, avant de se recueillir au mémorial de la Shoah de Yad Vashem. Il a déposé des pierres, comme le veut la coutume juive, sur les tombes de Theodor Herzl, père du sionisme, et de Yitzhak Rabin. Il a ensuite déjeuné avec le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.

En raison d'une tempête de sable, il s'est rendu à Bethléem et en est reparti en limousine et non en hélicoptère, comme prévu. Ceci lui a donné l'occasion d'approcher la haute barrière de sécurité israélienne séparant l'État hébreu et la Cisjordanie, jugée illégale par la Cour internationale de justice et surnommée par les Palestiniens le « mur de l'apartheid ».

À l'issue de sa visite à Bethléem, Barack Obama a pris la route pour l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv (Israël), d'où il poursuit sa tournée régionale vers la Jordanie.


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Assises chrétiennes à Bkerké : accord pour poursuivre les discussions | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

22/3/2013-Assises chrétiennes à Bkerké : accord pour poursuivre les discussions

Le patriarche marontie Mgr Béchara Raï a présidé à Bkerké une réunion des principaux responsables politiques chrétiens pour discuter du dossier de la loi électorale. Etaient présents à cette rencontre le chef du Courant Patriotique Libre Michel Aoun, le chef suprême des Kataëb Amine Gemayel, le chef des Marada Sleimane Frangié et le député Georges Adwane représentant le chef des Forces libanaises Samir Geagea qui s'est absenté pour des raisons de sécurité.

Selon le communiqué publié à l'issue de la réunion, les participants se sont mis d'accord sur la poursuite des discussions autour de la loi électorale sur la base des idées qui ont été proposées lors des entretiens du patriarche avec le Premier ministre Nagib Mikati et le chef du Parlement Nabih Berry à Rome.

 

Mgr Raï s'était d'ailleurs rendu plus tôt dans la journée à Baabda pour informer M. Sleiman de la teneur de ces discussions. Selon lui, les projets examinés à Rome n'étaient pas nouveaux. Le projet défendu par Nabih Berry est publiquement débattu. M. Berry souhaite l'adoption d'une loi où la moitié des députés serait élue à la proportionnelle, l'autre au scrutin majoritaire.

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Loi électorale : « Bkerké n'a pas de préférence », assure le patriarche Raï, retour de Rome

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Entre 20.000 et 30.000 chrétiens ont quitté Alep | À La Une | L'Orient-Le Jour

23/3/2013- Entre 20.000 et 30.000 chrétiens ont quitté Alep

Mgr Antoine Audo, évêque syrien d'Alep, a estimé jeudi entre 20.000 et 30.000 le nombre de chrétiens ayant quitté la grande ville, et a exprimé à l'AFP son inquiétude pour deux jeunes prêtres enlevés depuis près d'un mois et demi.

L'évêque chaldéen, qui se trouve à Rome en tant que responsable de la Caritas-Syrie pour une réunion des organismes régionaux de secours catholique, a fait état de sa situation "douloureuse" de ne plus pouvoir être avec ses fidèles.

"Je fais mon travail depuis Damas. Je suis en contact avec mon vicaire, mes prêtres, mes amis et mes parents. La fermeture de l'aéroport d'Alep et les routes dangereuses ont empêché mon retour", a-t-il expliqué ajoutant "on me déconseille d'y aller, malgré mon fort désir d'être auprès de mon peuple".

 "Il y a un mois et dix jours à Alep, deux jeunes prêtres ont été enlevés. Des rançons de 15 millions de livres syriennes, soit 150.000 dollars, ont été demandées", a-t-il confié.

L'air fatigué mais pesant ses mots, pour éviter toute déclaration pouvant encore aggraver la situation, le prélat a parlé d'une "inquiétude sous-jacente" ayant conduit au départ de 20.000 à 30.000 chrétiens sur les 160.000 que comptait Alep au début du conflit.

 Il a aussi déclaré avoir entendu parler d'une attaque aux armes chimiques près d'Alep, mais n'avoir aucune information sur ses modalités et ses auteurs.

L'évêque a évoqué les trois types de déplacés : il y a d'abord ceux à l'intérieur de la Syrie, par exemple ceux qui vont de la périphérie de Damas vers le centre-ville. "Les chrétiens, dit-il, ne vont presque jamais dans les camps de réfugiés. C'est une question de dignité humaine. Ils se sentiraient mendiants".

 La deuxième catégorie compte ceux qui partent au Liban, "pays chrétien" avec lequel les liens sont "historiques", où il y a des écoles et des ONG très actives, où le marché du travail peut offrir des opportunités, même si la vie y est très chère. "La majorité des riches chrétiens d'Alep est au Liban", selon lui.

 Une troisième catégorie part vers le Canada ou les Etats-Unis, où se trouvent déjà des communautés syriennes, ainsi que vers la Suède, où des communautés syriaques et chaldéennes, également venues d'Irak, sont installées.

Interrogé sur un changement de régime éventuel, Mgr Audo s'est contenté de répondre : "les chrétiens de Syrie craignent qu'il arrive ce qui est arrivé en Irak".

 Pour mémoire

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Le pape invité en Irak par le patriarche chaldéen




Le pape invité en Irak par le patriarche chaldéen
Les souffrances des chrétiens

ROME, 21 mars 2013 (Zenit.org) - Le pape François est invité en Irak par le patriarche Louis Raphaël Ier Sako, dont les récits des drames vécus par les chrétiens d'Irak ont ému le pape.

Mgr Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens, a en effet participé à la messe d'inauguration du pontificat du pape, mardi, 19 mars, et il a été de nouveau reçu par le pape ce jeudi 21 mars : il est reparti ce soir de Rome, via Istanbul.

Il a rappelé au pape François que son saint patron, François d'Assise a voyagé en Orient et a rencontré le sultan Malik al-Kamil. C'est pourquoi il l'a invité à se rendre en Irak, pour, dit-il, « nous confirmer dans la foi et donner à notre petite communauté de la terre d'Abraham le courage et l'espérance ».  « Le Pape m'a répondu: mais oui, avec joie ! », a ajouté le patriarche.

Mgr Sako raconte également, dans les colonnes d'AsiaNews,  avoir été frappé par « la simplicité » et « la spontanéité » du pape.

« Quand j'ai raconté que notre pays a eu 950 martyrs et 57 églises attaquées, c'est avec des larmes dans les yeux qu'il m'a dit être vraiment très triste » devant des événements.

Le pape lui a ensuite posé des questions sur les diocèses, les vocations dans ce pays frappé par dix années d'attentats répétés et de lutte entre musulmans chiites et sunnites.

Le patriarche dit avoir demandé au pape de « parler aux musulmans », en faisant observer  que « lorsque le chef de l'Eglise parle au monde musulman, les chrétiens sont appréciés, les gens les respectent ».

« Il m'a demandé de prier pour lui », a ajouté Mgr Sako.

jeudi 21 mars 2013

La mission très difficile de Béchara Raï | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/806358/La_mission_tres_difficile__de_Bechara_Rai.html
212/3/2013-La mission très difficile de Béchara Raï | Politique Liban | L'Orient-Le Jour
L'éclairage Au terme du sommet qui a regroupé, au siège du patriarcat maronite de Rome, le président de la Chambre Nabih Berry et le Premier ministre Nagib Mikati, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a pris en charge la mission de convaincre les leaders maronites de l'opportunité du scrutin mixte. Et pour cause : le projet de loi du Rassemblement orthodoxe n'a pu générer autour de lui un consensus national. Quant à la loi de 1960, tout le monde en parle désormais au passé. Les trois hommes se sont efforcés de ne rien filtrer des deux réunions tenues dans la cité aux sept collines pour ne pas tuer l'initiative dans l'œuf et éviter les attaques de part et d'autre. Mais des sources bien informées précisent que l'entretien a en effet porté sur la tenue du scrutin législatif dans les délais impartis et s'est conclu par un accord sur une nouvelle formule de loi électorale garantissant une saine représentation et acceptable par tous.
De source ministérielle, l'on précise ainsi que l'accord se rapproche énormément de la proposition du chef du courant du Futur, le député Saad Hariri, visant à sortir le pays de la crise. Il englobe l'adoption du scrutin mixte : soit sur base de 64 sièges élus sur base de la proportionnelle et 64 sur base du scrutin majoritaire, ou bien 60 % des sièges au scrutin majoritaire et 40 % à la proportionnelle. La première option serait pour l'instant favorisée. Ensuite, les élections du Sénat se dérouleraient sur base du projet Ferzli, le jour même de la tenue des législatives. Enfin, les trois hommes se sont entendus sur la nécessité de respecter les délais constitutionnels impartis, la formation d'un nouveau cabinet neutre, formé de non-candidats, et chargé de superviser les élections et un accord préalable sur un cabinet de partenariat national après les élections. La mission de convaincre les leaders maronites a été confiée au patriarche Raï, dans la mesure où un accord global chrétien faciliterait la promotion de cet accord ultérieurement.

De toute évidence, le bloc du Changement et de la Réforme s'est empressé de rejeter le projet mixte et d'exprimer son attachement au projet dit orthodoxe ou à la circonscription unique avec la proportionnelle. Le CPL a également demandé de transférer le projet Ferzli à la Chambre en séance plénière avant qu'un nouveau projet ne soit discuté. L'objectif étant, pour Michel Aoun et ses alliés, de pousser les Forces libanaises et le parti Kataëb jusque dans leurs derniers retranchements, pour voir s'ils iraient jusqu'au bout et voteraient pour le projet Ferzli... Un moyen comme un autre de leur faire passer un test de sincérité devant l'opinion publique, tout particulièrement chrétienne. En cas d'échec des deux formations au « test de chrétienté » aounien, le CPL pourrait aussitôt lancer une campagne féroce contre elles, les accusant de spolier les droits des chrétiens et de céder à la pression du courant du Futur, de Walid Joumblatt et des autres composantes du 14 Mars. Le général Aoun pourrait aussitôt bâtir sa propagande électorale comme en 2005, sur une éventuelle « trahison des chrétiens » sur le dossier de la loi électorale. Propagande qui, en 2005, lui avait rapporté gros, rappelons-le.
Dans le cas contraire – un vote Kataëb-FL en faveur du projet Ferzli – le chef du CPL et ses alliés s'en frotteraient les mains : l'attitude FL et Kataëb provoquerait la dislocation totale du 14 Mars et Michel Aoun triompherait quand même, puisque les deux partis, victimes de la surenchère chrétienne aouniste, se retrouveraient isolés sur la scène nationale.
De même, Nabih Berry n'est pas très enthousiaste concernant le projet Ferzli : il a promis à son allié de toujours, Walid Joumblatt, de ne convoquer l'assemblée plénière qu'en cas d'accord global sur la loi électorale et de ne pas soumettre le projet dit orthodoxe au vote. Encore une position qui renforce Michel Aoun, très fort pour jouer sur les faiblesses et les contradictions des autres.
De l'aveu d'un ministre aouniste, le CPL n'a lancé le projet Ferzli que pour embarrasser ses adversaires, chrétiens et courant du Futur réunis, améliorer sa position dans les négociations en cours et rallier autour de lui l'électorat chrétien. Les milieux aounistes sont d'ailleurs extrêmement surpris de l'attitude du président de la République, qui s'est hâté de faire savoir qu'une telle loi sectaire ne passerait pas et qu'il présenterait un recours devant le Conseil constitutionnel pour s'en assurer. « Quels sont les objectifs qui animent réellement le chef de l'État ? Pourquoi ne laisse-t-il pas le 14 Mars lui-même constituer le fer de lance à ce projet », s'interroge un ministre aouniste. Ce ministre précise qu'un émissaire du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme doit se rendre incessamment chez le chef de l'État pour expliciter la position aouniste au sujet de la loi Ferzli : le CPL n'est pas en sa faveur, mais a juste voulu coincer ses adversaires et s'assurer que la loi de 1960 serait définitivement hors jeu, dit-il, sans cacher sa crainte d'une résurrection de cette loi de 1960, malgré son rejet par toutes les composantes libanaises. Pourtant, un hôte récent du général Aoun raconte que ce dernier reste attaché à la loi orthodoxe... ou bien à la circonscription
unique avec la proportionnelle! En tout état de cause, un projet de loi mixte est complètement rejeté par le chef du CPL, qui affirme, catégorique, qu'il n'y a qu'une seule solution en dehors des deux projets qu'il favorise : il n'y aura pas d'élections. Et que, le cas échéant, Michel Aoun serait en faveur d'un maintien du cabinet jusqu'en 2014.
En fait, un ministre bien informé des derniers développements estime que le rôle du patriarche maronite, au lendemain du sommet de Rome, est d'assurer une couverture à un report des élections s'il s'avère impossible de respecter les délais constitutionnels. Le patriarche Raï tentera dans les jours qui viennent de promouvoir l'idée d'un autre projet que celui du Rassemblement orthodoxe dans les milieux chrétiens garantissant la parité islamo-chrétienne. D'où la convocation des chefs de partis chrétiens à Bkerké à la fin de la semaine pour les tenir au courant des résultats de ses concertations à Rome... S'il échoue, il n'aura plus qu'un seul recours : proposer un report des élections.

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Le Veilleur de Ninive: Le Couvent Jésuite d'Alep attaqué et incendié par des bandes armées.

Le Couvent Jésuite d'Alep attaqué et incendié par des bandes armées.

Alep - 15 mars 2013 - (19h15) - Nous apprenons à l'instant, qu'hier vers minuit, plus de 700 miliciens de Forsat al-Nosra ont attaqué le Couvent des Pères Jésuites, Saint-Vartan à Midan, dans l'un des deux quartiers chrétiens de la ville d'Alep. Ils ont occupé le bâtiment, mis le feu à une partie de la construction, et semé la terreur tout autour.

La Providence avait fait son travail, puisque les religieux et le gardien avaient laissé le bâtiment la veille. La Garde Présidentielle qui se trouvait à proximité des lieux, a riposté ; elle a pu reprendre le Couvent qui était avant cette lâche attaque, un "centre" de distribution d'aides aux réfugiés.

Alep - 15 mars 2013 - Aujourd'hui, à 13h, heures locales, ont eu lieu les funérailles du Docteur Roumiyeh, médecin, assassiné à Homs. Au cours de la marche funèbre vers l'Eglise Sainte-Thérèse, des soldats de l'armée qui accompagnaient le corps, ont découvert une voiture piégée. Les personnes visées étaient des fidèles qui procédaient au chemin de croix.

Toujours à Alep, l'armée arabe syrienne a réussi, entre hier et aujourd'hui, à repousser l'offensive des rebelles qui, par milliers, ont tenté d'occuper à nouveau le quartier d'Achrafieh.
http://www.leveilleurdeninive.com/2013/03/le-couvent-jesuite-de-homs-attaque-et.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+LeVeilleurDeNinive+%28Le+Veilleur+de+Ninive%29


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Daccache à la Saint-Joseph : Donner un nouveau souffle à la libanité | Politique Liban | L'Orient-Le Jour


Daccache à la Saint-Joseph : Donner un nouveau souffle à la libanité

À l'occasion de la fête patronale de l'Université Saint-Joseph, le père Salim Daccache, recteur de l'USJ, a prononcé hier soir, devant la communauté universitaire, des amis de l'université et des invités de marque, sa première allocution d'orientation depuis sa récente installation pour un mandat de six ans. 
Prenant la parole dans l'auditorium comble du campus de Mar Roukoz, le père Daccache s'est exprimé comme recteur et libanais, articulant d'abord son discours autour du thème des « trois centenaires » des facultés de médecine (fondée en 1883), de droit et d'ingénierie (fondées toutes deux en 1913), avant d'élargir son discours à la dimension du Liban et à la nécessité de « donner un nouveau souffle à la libanité ».
Dans un retour au passé qui ne pouvait être que bien résumé, le père Daccache a fait mémoire de la création des trois facultés en question. Ce n'est pas un hasard si l'Université Saint-Joseph a commencé par ces trois facultés, a-t-il expliqué, « soigner pour un médecin, défendre pour un juriste, construire pour un ingénieur : ce sont les trois fonctions sociales essentielles pour édifier une civilisation. Les trois facultés civiles avec les ecclésiales constituent le patrimoine génétique de l'USJ, avec mention spéciale à la faculté de droit qui a assumé un rôle dans la genèse de l'État libanais et constitué un berceau pour l'indépendance et le lieu de cristallisation de l'idée de la patrie libanaise ».
Après avoir parlé de l'université, de son passé comme de son avenir, le recteur en est venu à parler du Liban où cette université s'insère, et du service qu'elle peut et doit lui rendre. Le Liban, a-t-il dit, est en train de devenir l'ombre de lui-même, au vu de l'exercice de la politique politicienne. Dans ce sens, une culture opportuniste manipulatrice de la religion et de la politique a dénaturé le vrai sens politique du confessionnalisme, et en a fait une tare au lieu qu'il soit un levier du vivre ensemble protecteur de l'entité libanaise. Cette déviation encourage la corruption généralisée qui devient un principe et un fondement, alors qu'il s'agit d'un résultat. Là où le confessionnalisme détourné de son noble objectif progresse, c'est là que la religion se rétrécit (...).
Aujourd'hui, « la faculté de droit et son Institut des sciences politiques ont le devoir de réfléchir sur les réalités juridiques et sociales d'une législation et d'une pensée politique novatrices, sur les dynamiques qui puissent nous emmener vers une destination plus sûre. La médecine et l'ingénierie devraient faire œuvre de créativité mais aussi de prudence pour accompagner ce Liban par leurs innovations et protéger autant la santé des personnes que leur environnement physique, en référence aux codes éthiques les plus sûrs ».

L'identité libanaise
« Pour être un levier de salut, a-t-il enchaîné, il faudra, en poursuivant la réflexion aux différents besoins, tenter de donner un nouveau souffle à la libanité, ce concept profondément historique, vécu comme œuvre créatrice des hommes et de la communauté des citoyens libanais. Elle ne se conçoit pas comme l'opposé de l'arabité, mais comme une identité ouverte de partage des valeurs les plus sûres de complémentarité et de solidarité (...). Cela nous oblige à dépasser la sphère du politique pour essayer de galvaniser les énergies et proclamer très haut un attachement unanime à ce qui nous unit : l'identité libanaise dans la diversité, la liberté, l'égalité et la justice. Cette libanité est l'arche de délivrance de tous les Libanais et de chaque Libanais. La libanité, telle que façonnée par bientôt cent ans de vie en commun – l'âge de nos facultés –, de succès et d'échecs, de triomphes et de drames, de fierté et d'abaissement, unit puissamment les hommes et les femmes de cette terre, cimente leurs divisions, embaume leurs déchirures, les a tenus et les tient ensemble contre vents et marées. »

La lutte contre l'impunité
La lutte pour la préservation de la libanité passe par le combat contre le fléau de l'impunité, a ajouté le père Daccache. « Cette œuvre de salut est d'autant plus nécessaire qu'elle est extrêmement ardue à réaliser, car l'impunité à tous les niveaux est devenue un fléau qui menace d'effondrement non seulement notre système politique, mais les fondements mêmes de notre société. Le pillage des biens publics et l'asservissement illégal des institutions de l'État à des intérêts privés, partisans et sordides entament profondément la vie économique du pays. L'impunité propage un sentiment profond d'injustice, de révolte et d'absurdité, chez une majorité de citoyens qui se soumettent à la loi et adhèrent aux normes de la vie en commun. Face à ces atteintes, la justice se trouve très souvent dépourvue de moyens d'agir, ce qui poussera l'édifice national à s'effondrer si cet état de choses est toléré plus longtemps. (...) "Point d'État sans sacrifices, disait Charles de Gaulle en 1926 à l'adresse des étudiants diplômés de l'USJ. C'est bien de sacrifices qu'est sorti celui du Liban". »
En guise d'épilogue, le père Daccache a souligné la nécessité pour l'USJ de « se doter des moyens » de ses ambitions et a fait appel aux donateurs ; il a annoncé aussi la création d'un musée national des peintres libanais, face au musée, et appelé enfin à « une politique plus soutenue de mise en commun académique et pédagogique » qui fédère encore plus étroitement les divers facultés et instituts de l'USJ, et leur donne une âme commune. http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/806155/Daccache_a_la_Saint-Joseph+%3A_Donner_un_nouveau_souffle_a_la_libanite.html

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mercredi 20 mars 2013

Le pape, une grande espérance pour l'Orient




Le pape, une grande espérance pour l'Orient
Par le card. Béchara Raï

ROME, 20 mars 2013 (Zenit.org) - « Voilà, ça ne peut être que lui », s'est dit le cardinal libanais Bechara Boutros Raï lorsque le pape François a été élu, le 13 mars 2013. Une élection qui représente « une grand espérance pour notre peuple en Orient », estime-t-il.

Le cardinal patriarche d'Antioche des maronites a vécu les 12 et 13 mars son premier conclave – il a été créé cardinal par Benoît XVI le 24 décembre dernier. Il confie ses impressions au micro de Radio Vatican.

« Ça ne peut être que lui »

Le discernement, explique-t-il, s'est joué « dans la prière, dans la consultation, dans le suffrage » : « nous sommes arrivés à la personne voulue, selon notre foi, par le Seigneur même ».

Il raconte qu'au début des congrégations générales – le « préconclave » – un cardinal avait pris la parole en disant « écoutez mes chers confrères ; le Saint Esprit a déjà élu le candidat. Il est parmi nous. Nous, nous devons le trouver ».

Vraiment, estime le cardinal Raï, « nous avons vécu cette expérience… je me demandais « pourquoi lui ? Pourquoi pas un autre ? », car beaucoup de cardinaux étaient magnifiques, de grandes personnalités, et ils ont eu quelques voix aussi. Mais une fois élu, je me suis dit : « voilà, ça ne peut être que lui ».

Le cardinal, qui a lui-même étudié chez les jésuites, ajoute qu'il « aime les jésuites », et les « respecte ».

Et même si le pape vient d'Argentine, « dans l'Eglise, il n'y a plus de distance », fait-il observer : « Argentine, Liban, Hongkong Italie, Alaska… nous sommes le corps du Christ ». Le pape François « est proche de chacun de nous et il sait être proche de chacun : dès sa première apparition, il s'est fait proche de tout le monde ».

Une grand espérance pour l'Orient

Le cardinal Raï fait part de la réaction des orientaux : « une joie énorme a rempli les cœurs partout dans le monde, nous avons reçu tant de messages de l'Orient, des chrétiens et des musulmans. Nos gens respectent beaucoup la personne du pape, quelle qu'elle soit, et vénèrent beaucoup la personne du pape. »

Cette élection, poursuit-il, « a donné une grand espérance pour notre peuple en Orient », un peuple qui « regarde toujours vers le Saint-Siège pour implorer la paix, demander la justice, pour que les guerres se terminent ».

Aujourd'hui, « nous vivons une période très critique au Moyen-Orient, et nous regardons toujours vers le Saint-Siège », souligne le cardinal qui précise qu'il exprimera « toutes ces attentes » au nouveau pape.

En outre, le cardinal se réjouit : le pape François « connaît de près notre communauté libanaise et maronite en Argentine. Quand je l'ai salué le premier jour, le pape m'a parlé de certains détails : ça fait plaisir, il connaît notre communauté, nos problèmes aussi. Cela me donne beaucoup d'espoir que ce pape pourra faire beaucoup. »

Fwd: Trois frères coptes assassinés par des musulmans en Égypte | L'observatoire de la Christianophobie


Objet: Trois frères coptes assassinés par des musulmans en Égypte | L'observatoire de la Christianophobie

L'histoire débute il y a plusieurs mois dans le Sud de l'Égypte. Un copte achète un terrain et y embauche ses frères pour labourer la terre.
Avec ces derniers, il embauche également un gardien, celui-ci musulman, dans le but de surveiller ledit terrain de tout œil peu scrupuleux.
Quelques mois plus tard, le terrain est le cœur de tous les débats dans le village : celui-ci aurait été prédestiné à une future construction d'église. Malgré les plusieurs démentis sur cette rumeur, le gardien en est sûr : ce terrain sera sans doute une future église.
Un jour, il décida de déjouer cette potentielle construction. Après une dure journée de travail, le gardien proposa un verre à tous les travailleurs de cette terre dans lequel il avait pris soin d'y glisser une drogue endormante pour les assassiner froidement à balle réelle. Les cadavres des frères coptes ont été retrouvé par un membre de la famille et s'est aussitôt empressé d'appeler le frère, propriétaire de cette terre.
Ce dernier, invité par CTV s'est effondré devant les images choquantes de ses frères, avant de déchirer sa chemise en plein direct.
Voici l'extrait en question. Attention, ces images sont déconseillées pour toute personne sensible.


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mardi 19 mars 2013

Cardinal Raï : Une fois élu, je me suis dit "voilà ça ne peut être que lui"

19/3/2013-Cardinal Raï : Une fois élu, je me suis dit "voilà ça ne peut être que lui"

Le pape François « nous connait, il connait nos difficultés et cela me donne l'espoir qu'il fera beaucoup ». Créé cardinal lors du cinquième consistoire du pontificat de Benoît XVI en novembre 2012, le cardinal libanais Bechara Boutros Raï a vécu ses premières congrégations générales et son premier conclave la semaine dernière au Vatican.
Le 77ème ne connaissait pas personnellement le cardinal Jorge Mario Bergoglio, seulement « de renommée » « qu'il était capable, ouvert ». Déjà quand les cardinaux cherchaient un successeur à Jean Paul II, se rappelle le cardinal Raï, « j'entendais toujours dire : il y a un cardinal Bergoglio et de fait quand je suis arrivé ici, j'ai demandé à quelqu'un qui est Bergoglio, il me l'a indiqué. Mais je l'ai salué seulement après son élection »
Le cardinal libanais Bechara Boutros Raï est interrogé par Marie Duhamel RealAudioMP3

Le cardinal Bechara Raï raconte son expérience lors du conclave. « Nous avons vécu la vocation divine dans la prière, dans la consultation et le suffrage, nous sommes arrivés à identifier la personne voulue, selon notre foi, par le Seigneur même ». « Quand on parle d'une personne qui un jour pourrait être pape, c'est quelqu'un qui émerge qui a des caractéristiques que d'autres n'ont pas. En le voyant, il est tout normal et je me demandais : pourquoi lui ? Pourquoi pas d'autres ? Il y a beaucoup de cardinaux magnifiques, de grandes personnalités, ils ont eu quelques voix aussi, mais voilà que c'est lui. Et une fois élu, je me suis dit, voilà ! Ça ne peut être que lui ! »

Son enthousiasme a-t-il été partagé par les chrétiens libanais ? Sans hésitation, le cardinal Raï parle d'une « joie énorme qui a rempli les cœurs partout dans le monde ». Le patriarche maronite raconte que tant de messages sont arrivés « de chrétiens, mais aussi de musulmans ». Il évoque une véritable « vénération pour la personne du pape, quel qu'il soit ». Aussi, les Libanais ont accueilli le pape avec « enthousiasme », « il sont rendus grâce pour ce don que le Seigneur a donné à son Eglise et cela a donné une grande espérance pour le peuple au Moyen-Orient, surtout qu'ils regardent toujours vers le Saint-Siège pour implorer pour la paix, pour demander la justice, pour que les guerres terminent, surtout que nous vivons une période très critique au Moyen Orient ».

Personne ne regarde plus d'où il vient, il est le pape proche de chacun de nous

Le pape émérite Benoît XVI était très attentif à la situation des chrétiens d'orient, au berceau du christianisme, qu'en sera-t-il avec le nouveau pape argentin ? « Dans l'Eglise, il n'y a plus de distance (…) nous sommes le corps du Christ ». Aujourd'hui, « personne ne regarde plus d'où il vient. Maintenant, c'est le pape. Il est proche de chacun de nous. Et nous, nous nous trouvons chacun chez soi ». Par ailleurs, souligne le cardinal Raï, le pape Francesco connait « de près » notre communauté libanaise et maronite en Argentine. « Quand je l'ai salué et que je lui ai présenté mes félicitations et obédience, je lui ai dit que j'irais en Argentine, alors il m'a dit Oui ! je connais bien ! Il m'a parlé de certains détails. Ça m'a fait plaisir qu'il connaisse notre communauté, nos problèmes. Cela nous donne beaucoup d'espoir que ce pape pourra faire beaucoup. »
(Photo: le cardinal Bechara Rai en compagnie du cardinal Tagle)


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Le patriarche melkite réunit l’ensemble des patriarches orientaux à Rome | La-Croix.com



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Libye : Des chrétiens coptes torturés et incités à se convertir à l’islam - Poste de veille

http://www.postedeveille.ca/2013/03/libye-des-chretiens-coptes-tortures-et-incites-a-se-convertir-a-l-islam.html
Libye : Des chrétiens coptes torturés et incités à se convertir à l'islam

Pas de contrainte en religion, disent-ils.

Libye-enterrement-copte
Egypte : Enterrement le 13 mars 2013 d`Ezzat Hakim Attallah (Photo MidEast Christian News MCN)

Lire aussi :

Libye : Les autorités arrêtent 100 coptes égyptiens accusés de prosélytisme

La quarantaine de vendeurs ambulants coptes égyptiens arrêtés en février dernier dans le Souk Al-Jareed de Benghazi, à l'est de la Libye, ont affirmé avoir été torturés par des islamistes libyens.

Les militants salafistes voulaient les convertir à l'islam. Ces chrétiens ont été accusés de faire du prosélytisme parmi les musulmans, parce qu'ils étaient en possession de bibles et portaient une petite croix tatouée sur leur poignet. Il s'agit là d'une coutume que l'on rencontre chez tous les coptes égyptiens.

Les charges contre la plupart d'entre eux ont été abandonnées et ils ont été libérés et expulsés du pays où ils seraient "entrés illégalement", selon les autorités libyennes. Quatre d'entre eux ont cependant été transférés dans une prison de Tripoli, où l'un des prisonniers, Ezzat Hakim Attallah, est décédé dimanche 10 mars. Il a été enterré en Egypte le 13 mars.

Selon l'avocat copte Naguib Guebraïl, de l'Union égyptienne pour les droits de l'Homme, la victime est décédée après avoir été torturée. Les autorités libyennes affirment que cet homme de 45 ans était diabétique et avait subi une chirurgie cardiaque. Il serait ainsi décédé en prison de mort naturelle. Sa sœur Hala, interrogée le 12 mars par le site internet MidEast Christian News MCN, a affirmé qu'Ezzat Hakim Attallah n'était ni diabétique ni ne souffrait d'une insuffisance cardiaque.

Forcés à cracher sur le portrait du pape Chénouda III

Les coptes renvoyés en Egypte affirment avoir été torturés par des islamistes libyens, liés à la mouvance fondamentaliste salafiste. Leurs familles ont dénoncé le fait que les personnes capturées à Benghazi avaient été humiliées, torturées et que leurs geôliers auraient tenté de faire disparaître à l'acide les croix tatouées sur leurs poignets. En décembre 2012, deux coptes étaient tués devant l'église copte orthodoxe de Mar Gerguis (Saint Georges) à Dafniya, dans la province de Misrata. Les arrestations de missionnaires ne se comptent plus et au début mars, à Tripoli, des chrétiens qui priaient ont été attaqués par des hommes armés.

"Ils nous ont forcé à prononcer la profession de foi islamique ("al-shahaadatayn"), témoigne l'un d'eux et à cracher sur l'image de feu le pape Chénouda III", rapporte le 13 mars l'agence catholique AsiaNews à Rome. Jusqu'à présent, le gouvernement égyptien ne s'est pas prononcé sur les conditions d'arrestation et de détention de ces citoyens égyptiens, ni sur l'éventualité d'une discrimination religieuse. Les parents des victimes réclament justice et accusent le gouvernement islamiste du président Morsi de protéger les salafistes libyens.

Agressions continuelles contre les chrétiens depuis la chute de Kadhafi

Depuis la chute de Mouammar Kadhafi, les cas d'agression ou les attaques contre les minorités étrangères vivant en Libye ont considérablement augmenté. Les communautés les plus touchées sont les Egyptiens, et parmi eux les chrétiens coptes, catholiques et orthodoxes. En février, un groupe armé a attaqué une église dans la capitale de la Cyrénaïque. Les assaillants s'en sont pris à deux prêtres coptes, le Père Paul Isaac, et son assistant. A la fin février, quatre étrangers - un Egyptien, un Sud-Africain, un Sud-Coréen et un Suédois avec passeport américain - ont été arrêtés et accusés de posséder des Bibles et d'autres matériels destiné à faire du "prosélytisme religieux".

La présence de militants islamistes affecte également la présence des congrégations religieuses catholiques actives depuis des décennies sur le territoire libyen. Elles sont notamment engagées dans le travail hospitalier et l'accompagnement des personnes âgées. En janvier, les islamistes ont fait partir de Barce les Sœurs franciscaines de l'Enfant Jésus et les Sœurs ursulines du Sacré-Cœur de Jésus travaillant à Beida. Auparavant, les religieuses du couvent de la Sainte Famille de Spolète, à Derna, avaient été contraintes de quitter la Libye en raison de menaces continues proférées par les extrémistes islamiques, en dépit de l'opposition des habitants de la ville qui voulaient que les sœurs restent. (apic/asian/mcn/be)

Source :  Apic, 13 mars 2013


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lundi 18 mars 2013

Lettre de Mgr Pierre Mrayati, évêque arménien catholique d'Alep sur la situation en Syrie

Annahar-UCIPLIBAN - 18/3/2013  المطران بطرس مراياتي عن الوضع في حلب: لا أحد يعرف ماذا يخبئ لنا المستقبل
لا تنقل الاخبار الواردة من حلب سوى صور المتقاتلين والقصف والدمار، لكن الأسوأ من كل هذا معاناة أهالي تلك المدينة او من بقي فيها رافضاَ النزوح، حيث يتعين عليه ان يتحمل شظف العيش
 والقهر وسط ظروف قاسية جدا خبرها اللبنانيون ويعرفون ويلاتها مع اختلاف المعايير. فلبنان الذي لا يتجاوز عدد سكانه اربعة ملايين نسمة لا يمكن مقارنته بحجم الجغرافيا السورية الواسعة وملايين السكان الذين يتميزون باختلاطهم الطائفي الكبير في احوال السكن والمعيشة، إضافة الى ان القصف الجوي لم يستخدم مرة في الحرب اللبنانية كما يفعل النظام السوري في حربه، ولا صواريخ "سكود" ولا غيرها. والمرة الوحيدة التي استخدم فيها الطيران كانت من النظام السوري نفسه ضد قصر بعبدا والجيش اللبناني يوم 13 تشرين الاول 1990.
يقول مطران حلب للارمن الكاثوليك بطرس مراياتي إن "الحرب في لبنان شيء وما يجري في سوريا شيء آخر ولا يمكننا المقارنة بين الحربين، لكن رغم كل شيء معاناة الناس واحدة". ويروي أن "الأهم من كل شيء في حلب اليوم هو التعامل مع الوضع الانساني للناس الذين يعانون نتيجة الحرب ومآسيها الكثيرة من تشرد وقهر وفقر وحاجات عديدة يجب تأمينها. وهكذا يتم التعاون بين الجميع على التعامل مع هذا الوضع وتأمين اعمال الاغاثة ومساعدة المحتاجين الموجودين في المدارس، حيث نتصرف مجموعة من الرهبان والكهنة الى تنظيم هذه العملية والتعامل مع الوضع الصعب". ويشير الى الدور الذي يقوم به مطران الكلدان انطوان آودو الذي يتولى تنظيم عمليات الاغاثة والاشراف عليها بما يشبه دور المفوض المسؤول عن هذه العملية في أنحاء حلب. ويبدو ان مؤسسة "كاريتاس" تقوم بدورها بشكل فاعل في سوريا وتوزع المساعدات بشكل جيد ومنظم على السوريين جميعاً، مسيحيين ومسلمين، في نطاق عملها. ويشرح المطران مراياتي ان الهلال الاحمر السوري يقوم بدوره أيضاً بتوزيع المساعدات لأن الناس في حاجة الى المساعدة بسبب الارتفاع الجنوني للأسعار.
وعن أحوال المسيحيين في حلب، يوضح أن لا قرى وبلدات مسيحية في ريف حلب على نقيض ريف حمص وريف اللاذقية حيث الكثير من البلدات والقرى المسيحية. ويشير الى أن أقرب قرية مسيحية الى حلب تقع على مسافة 100 كيلومتر عنها. ويضيف ان بعض المسيحيين في حلب انتقل من أحياء الى اخرى بسبب احتدام المعارك، وان حركة النزوح هذه محدودة وليس هناك هجرة وتهجير كما يشاع. أما ما يقال عن هجرة الأرمن الى ارمينيا والتسهيلات التي تقدم لهم لمغادرة سوريا، فيقول المطران، مراياتي إن قسماً قليلا من الارمن انتقل موقتاً الى لبنان وأقلية ضئيلة غادرت الى ارمينيا لأسباب خاصة ترتبط بوجود أولادهم أو أقاربهم هناك، لكن غلاء المعيشة وصعوبات الحياة في ارمينيا دفعت قسما كبيراً منهم للعودة الى سوريا.
وفي خلاصة كلام المطران الصامد مع شعبه، تشديد على ان الكلام عن نزوح مسيحيي حلب غير دقيق، ويقول: "صحيح اننا في حال ترقب وانتظار أسوة بكل أبناء شعبنا السوري، ولا أحد يعرف ماذا يخبىء لنا المستقبل. الحضور موجود والناس موجودون ونحن لا نريد الرحيل، وندعو شعبنا الى الصلاة والصوم لكي تمر هذه الأيام ويعود السلام الى سوريا(...)".


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samedi 16 mars 2013

Egypte: trois Chrétiens assassinés sur fond de construction d'église : Observatoire de l'islamisation

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La presse française n'en parle pas... 

Selon un récent article de El Watan du 15 mars, trois frères chrétiens ont été abattus à leur domicile par des armes automatiques, quelques semaines avant le mariage de deux d'entre eux.La famille des victimes (de 13 membres) a été précédemment accusée d'avoir tenté de construire une église sur la terre qu'ils possédaientlorsqu'ils ont acheté des matériaux de construction pour construire une maisonsur ce terrain. La rumeur au sujet de la construction d'une église s'est répanduependant le sermon du vendredi à la mosquée. Après le sermondeux mille musulmans ont pris d'assaut la terre et tentèrent de détruire la maison, la voiture et le tracteur, ce qui a entraîné l'assassinat des trois frères chrétiens.

Toutes les persécutions anti-Chrétiennes en Egypte sont méticuleusement répertoriées dans notre catégorie Egypte. Base de données unique avec toutes les attaques non communiquées par la presse française.

http://www.islamisation.fr/archive/2013/03/16/egypte-trois-chretiens-assassines-sur-fond-de-construction-d.html


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MetaBlog: Une place notable, au conclave, pour les responsables des Églises catholiques de rite oriental

15/3/2013-Une place notable, au conclave, pour les responsables des Églises catholiques de rite oriental

Un aspect a été peu souligné, mais le conclave qui s'est réuni ce mardi 12 mars est probablement l'un de ceux qui comporte, dans l'histoire, le nombre le plus varié de responsables d'Églises catholiques de rite oriental en exercice. Certes, ces Églises ne représentent qu'un nombre limité de fidèles dans la masse catholique, mais sur les 115 cardinaux électeurs présents à Rome, 4 sont à la tête d'Églises de rite oriental. L'univers catholique romain, mais non latin, est assez bien représenté dans le conclave qui a élu le Cardinal Bergoglio comme successeur à Joseph Ratzinger, pape émérite depuis peu. On y compte, en effet, le patriarche copte catholique, Antonios Naguib, créé cardinal en 2010, mais également le patriarche maronite, Bechara Boutros Raï, créé en novembre 2012. En outre, deux archevêques majeurs d'Églises orientales sont également électeurs : l'archevêque majeur des syro-malabars (siège traditionnellement cardinalice), Mgr George Alencherry, crée en février 2012, et l'archevêque majeur de Trivandrum des syro-malankars, Mgr Basileos Cleemis Thottunkal, ce dernier siège donnant pour la première fois un cardinal à l'Église romaine. Ce nombre aurait pu être porté à 5: en effet, l'archevêque majeur émérite des ukrainiens catholiques, le cardinal Husar, aurait pu voter, s'il n'avait fêté ses 80 ans le 26 février dernier, soit deux jours avant le début de la vacance du siège pontifical ! (Le seuil des 80 ans est fixé par rapport à la date vacance du Siège apostolique, non par rapport à celle du début du conclave ; à ce titre, le cardinal Kasper, qui a eu 80 ans le 5 mars dernier, donc postérieurement au 28 mars, a pu participer au conclave). En outre, deux autres actuels ou anciens responsables d'Églises orientales sont cardinaux, mais ne sont plus électeurs : le patriarche émérite chaldéen (il n'est plus patriarche depuis le 1er février dernier), Emmanuel III Karim Delly, créé cardinal en 2007, et Mgr Lucian Muresan, archevêque majeur d'Alba Iulia et Fagaras des roumains, créé cardinal en février 2012. Tous deux sont respectivement nés en 1927 et 1931.

Si l'on veut une représentation aussi significative, il faut peut-être remonter à Paul VI qui, en 1965, créa d'un coup quatre chefs d'Églises orientales : le patriarche melkite-catholique, Maxime IV Sayegh, le patriarche Maronite, Paul Pierre Meouchi, le patriarche copte catholique, Stephanos I Sidarous et Mgr Slipyj, archevêque ukrainien catholique, alors en exil en raison du régime soviétique qui régnait sur l'Ukraine. Mais seuls les deux derniers participèrent aux deux conclaves de 1978. Autant dire que les créations sous Benoît XVI marquent une avancée significative assez peu soulignée dans la meilleure prise en compte de l'universalité de l'Église.

Jean-Paul II promut au cardinalat plusieurs responsables d'Églises orientales, mais encore le fit-il quelquefois successivement pour le titulaire d'un même siège. Ainsi, le patriarche maronite fut créé cardinal, dans la personne d'Antoine Khoraiche, en 1983, puis d'Antoine Sfeir, en 1994. De même, l'archevêque majeur des ukrainiens catholiques fut créé cardinal en 1985 : il s'agissait de Mgr Lubachivski, alors en exil. Son successeur, Mgr Husar, fut créé cardinal en 2001. Enfin, l'archevêque majeur syro-malabar d'Ernakulam fut créé cardinal en la personne de Mgr Padiyara en 1988, puis celle de son successeur, Mgr Vithayathil en 2001. Le patriarche copte catholique, Stéphane IIGhattas, fut créé cardinal en 2003. Le patriarche syriaque catholique émérite, Ignace Moussa Ier Daoud, fut créé cardinal en 2001, peu de temps après sa démission : il avait, en effet, été nommé préfet de la Congrégation orientale pour les Eglises orientales, fonction qu'il exerça jusqu'en juillet 2007. Enfin, Mgr Todea, archevêque majeur des roumains, fut créé cardinal en 1991.

On peut dire que tout au long de son pontificat, le pape émérite Benoît XVI a marqué sa sollicitude pour les Églises catholiques orientales, méconnues de la grande masse des catholiques, mais ferventes par leur liturgie et leur spiritualité. Un rôle-clé dans le prochain pontificat?


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AIX en PROVENCE - Exposition "La Grande Aventure des Chrétiens d'Orient" - L'Œuvre d'Orient

http://www.oeuvre-orient.fr/2013/03/13/aix-en-provence-exposition-la-grande-aventure-des-chretiens-dorient/
AIX en PROVENCE - Exposition "La Grande Aventure des Chrétiens d'Orient" - L'Œuvre d'OrientAIX en PROVENCE – Exposition à la Cathédrale St Sauveur
Du 09/03/2013 au 01/04/2013

La cathédrale Saint-Sauveur accueille l' exposition "La Grande Aventure des chrétiens d'Orient" du 9 Mars au 1er Avril 2013. Des visites guidées sont prévues pendant l'exposition.

Cathedrale St Sauveur - Aix en Provence

Cathedrale St Sauveur - Aix en Provence

 A travers l'exposition « La Grande Aventure des Chrétiens d'Orient », l'Œuvre d'Orient présente un parcours didactique et largement illustré pour découvrir la richesse et la diversité des Eglises et des Chrétiens d'Orient :

 - Histoire : de la naissance de l'Eglise à Jérusalem aux séparations et réconciliations avec l'Eglise de Rome.

 - Traditions et  rites : maronite, chaldéen, copte, melkite, syriaque, arménien, gréco-catholique, malabar…

Une invitation à mieux connaître l'Œuvre d'Orient et ses missions aux côtés des évêques, des prêtres et des communautés religieuses, du Moyen-Orient jusqu'en Inde, d'Ukraine en Ethiopie.

 Conférence

(dans les locaux du Temple protestant de l'Eglise unie)

jeudi 4 Avril 2013 à 18h30

« Chrétiens de la Méditerranée, la force du dialogue  »

par Jean-Claude PETIT et Rémy CAUCANAS

 LIEU EXPOSITION :  rue Gaston de Saporta -- Aix en Provence

LIEU CONFERENCE : Temple protestant, 4 rue Villars -- Aix en Provence

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Les chrétiens du Liban espèrent beaucoup du pape François - Liban - RFI

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20130315-chretien-liban-pape-francois-michel-sleimane
15/3/2013- Par RFI Au Liban, pays multiconfessionnel, des dirigeants politiques musulmans ou chrétiens ont salué l'élection du pape François. « Le pape des pauvres, le pape du changement », a estimé le président Michel Sleimane. Face aux troubles dans le monde arabe et à la proximité du conflit syrien, les chrétiens d'Orient se sentent particulièrement vulnérables. Ils attendent d'être rassurés.

Avec notre correspondante à Beyrouth, Laure Stephan

Dans l'église Saint-Joseph de Beyrouth où officient les jésuites, l'ordre religieux dont est issu le nouveau pape, les fidèles ont prié hier pour François.

Un pape dont le père Louis, Syrien d'Alep installé au Liban, souhaite qu'il encourage les chrétiens d'Orient à rester sur leurs terres, une préoccupation majeure pour une communauté fragilisée. « C'est une mission pour nous de rester ici, témoigne-t-il, et le pape a encouragé les chrétiens à rester ici, travailler et vivre avec les musulmans. Vivre avec les autres et travailler avec les autres pour la paix, pour la joie, pour la patience avec les troubles politiques ».

Notre attente, ce sont les messages de paix que pourra délivrer le pape François et spécialement pour la Syrie, où le conflit a fait plus de 70 000 morts en deux ans, espère le père Louis. « Je crois c'est son travail de dire un message de paix et de vivre ensemble. C'est très important pour la Syrie », soutient-il.

La simplicité de ce nouveau pape, son engagement auprès des plus démunis, sont encore soulignés par les fidèles. Ses origines aussi, comme le dit Tania : « Peut-être que les papes du Sud comprennent plus les gens du Sud que les papes du Nord. Et le fait qu'il ait osé se confronter la présidente de la République, Cristina Kirchner, en Argentine, nous donne l'espoir qu'il aura la poigne pour remettre un peu d'ordre au Vatican. »


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Nouvelles de Syrie - Le Veilleur de Ninive 15/3/2013


Alep - 15 mars 2013 - (19h15) - Nous apprenons à l'instant, qu'hier vers minuit, plus de 700 miliciens de Forsat al-Nosra ont attaqué le Couvent des Pères Jésuites, Saint-Vartan à Midan, dans l'un des deux quartiers chrétiens de la ville d'Alep. Ils ont occupé le bâtiment, mis le feu à une partie de la construction, et semé la terreur tout autour.

La Providence avait fait son travail, puisque les religieux et le gardien avaient laissé le bâtiment la veille. La Garde Présidentielle qui se trouvait à proximité des lieux, a riposté ; elle a pu reprendre le Couvent qui était avant cette lâche attaque, un "centre" de distribution d'aides aux réfugiés.

Alep - 15 mars 2013 - Aujourd'hui, à 13h, heures locales, ont eu lieu les funérailles du Docteur Roumiyeh, médecin, assassiné à Homs. Au cours de la marche funèbre vers l'Eglise Sainte-Thérèse, des soldats de l'armée qui accompagnaient le corps, ont découvert une voiture piégée. Les personnes visées étaient des fidèles qui procédaient au chemin de croix.


Toujours à Alep, l'armée arabe syrienne a réussi, entre hier et aujourd'hui, à repousser l'offensive des rebelles qui, par milliers, ont tenté d'occuper à nouveau le quartier d'Achrafieh.

vendredi 15 mars 2013

Crise ouverte entre les patriarcats orthodoxes d’Antioche et de Jérusalem | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Une crise a éclaté dans les rapports entre le patriarcat grec-orthodoxe d'Antioche et le patriarcat grec-orthodoxe de Jérusalem, après l'ordination épiscopale par Jérusalem de l'archimandrite Makarios comme métropolite de Qatar pour les grecs-orthodoxes, alors que le territoire du Golfe relève du patriarcat d'Antioche.
La crise a été rendue publique par le patriarcat d'Antioche, dont le saint-synode s'est réuni au couvent de Balamand au Liban, en date du 13 mars, et a condamné dans un communiqué la décision du patriarcat de Jérusalem, en « espérant qu'il ne sera pas contraint à des prises de position pouvant aller jusqu'à la rupture de la communion », si la décision n'est pas ramenée.
Le communiqué précise que le patriarcat œcuménique, ainsi que toute les Églises orthodoxes autocéphales, ont été informées de « la mesure contraire aux lois ecclésiastiques » prise par le patriarcat de Jérusalem, que le patriarcat d'Antioche a d'abord appris « par voie de presse ».
Un message oral suivi d'un message écrit ont été adressés au patriarcat de Jérusalem à ce sujet ; le patriarche d'Antioche s'est même déclaré prêt à rencontrer le patriarche de Jérusalem pour en parler, précise le communiqué.
« L'archimandrite Makarios s'est chargé pastoralement des grecs-orthodoxes de différentes nationalités qui résident à Doha, qu'il en soit remercié, mais ce n'était là qu'un arrangement ecclésial provisoire qui n'accorde aucun droit acquis au patriarcat de Jérusalem », affirme le texte de Balamand.
« Cette mesure est d'autant plus contraire aux lois qui règlementent les rapports entre les différents patriarcats qu'il existe déjà un évêque en titre pour tout le Golfe arabe, le métropolite Constantin », ajoute-t-il.
Le communiqué précise qu'en dépit de tous les recours, l'ordination de l'archimandrite Makarios a eu lieu le 10 mars. Il ajoute que le patriarcat d'Antioche va poursuivre ses efforts pour corriger cette situation, dans l'espoir de ne pas avoir à prendre des mesures extrêmes ou d'avoir à réviser les accords de Genève qui réglementent les rapports des différents patriarcats avec la diaspora orthodoxe.
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