15/3/2013- Par RFI Au Liban, pays multiconfessionnel, des dirigeants politiques musulmans ou chrétiens ont salué l'élection du pape François. « Le pape des pauvres, le pape du changement », a estimé le président Michel Sleimane. Face aux troubles dans le monde arabe et à la proximité du conflit syrien, les chrétiens d'Orient se sentent particulièrement vulnérables. Ils attendent d'être rassurés.
Avec notre correspondante à Beyrouth, Laure Stephan
Dans l'église Saint-Joseph de Beyrouth où officient les jésuites, l'ordre religieux dont est issu le nouveau pape, les fidèles ont prié hier pour François.
Un pape dont le père Louis, Syrien d'Alep installé au Liban, souhaite qu'il encourage les chrétiens d'Orient à rester sur leurs terres, une préoccupation majeure pour une communauté fragilisée. « C'est une mission pour nous de rester ici, témoigne-t-il, et le pape a encouragé les chrétiens à rester ici, travailler et vivre avec les musulmans. Vivre avec les autres et travailler avec les autres pour la paix, pour la joie, pour la patience avec les troubles politiques ».
Notre attente, ce sont les messages de paix que pourra délivrer le pape François et spécialement pour la Syrie, où le conflit a fait plus de 70 000 morts en deux ans, espère le père Louis. « Je crois c'est son travail de dire un message de paix et de vivre ensemble. C'est très important pour la Syrie », soutient-il.
La simplicité de ce nouveau pape, son engagement auprès des plus démunis, sont encore soulignés par les fidèles. Ses origines aussi, comme le dit Tania : « Peut-être que les papes du Sud comprennent plus les gens du Sud que les papes du Nord. Et le fait qu'il ait osé se confronter la présidente de la République, Cristina Kirchner, en Argentine, nous donne l'espoir qu'il aura la poigne pour remettre un peu d'ordre au Vatican. »
Envoyé de mon iPad jtk
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.