Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 9 mars 2013

Le Patriarche Cyrille rencontre le Patriarche maronite Bechara Boutros Raï : Eglise orthodoxe russe

https://mospat.ru/fr/2013/02/28/news81901/
Le Patriarche Cyrille rencontre le Patriarche maronite Bechara Boutros Raï

 Le 27 février 2013 à la résidence patriarcale du monastère Saint-Daniel de Moscou s'est déroulée une rencontre de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie avec le Patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient, Bechara Boutros cardinal Raï, accompagné de son vicaire l'archevêque Boulos Sayyah, l'attaché de presse Valid Gayad, le directeur exécutif de la Fondation mondiale maronite Amal Abou Zeid et l'entrepreneur libanais Salim Georges Sfeir.

Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou et l'higoumène Philarète (Boulekov), vice-président du DREE, assistaient à cette rencontre.

Le Patriarche Cyrille a chaleureusement accueilli ses hôtes : « Nous sommes heureux de votre visite à l'Église orthodoxe russe et en Russie, a dit le Patriarche Cyrille s'adressant au Patriarche maronite. Je conserve précieusement le souvenir de l'accueil que vous m'aviez réservé au Liban. Cet excellent accueil m'avait permis de m'entretenir de la présence chrétienne au Moyen Orient avec vous et avec les vénérables frères Patriarches catholiques dont les résidences sont situées au Liban. J'espère vraiment que votre séjour en Russie vous permettra de faire connaissance avec le quotidien de l'Église orthodoxe russe et de discuter de la situation des chrétiens au Moyen Orient ».

Le Patriarche a souligné : « Vous êtes le second Primat de l'Église maronite qui rend visite à l'Église orthodoxe russe. Votre prédécesseur, le cardinal Nasrallah Sfeir était venu en Russie en 1987, une année déjà lointaine. En vingt-cinq ans, nos deux Églises ont parcouru une longue route, beaucoup a changé en ce monde, y compris au Moyen Orient. »

Remarquant que la visite du Patriarche maronite coïncidait avec la fête du vénérable Maron l'Anachorète, le Patriarche a poursuivi : « L'histoire de votre Église est étroitement liée à l'histoire de ce saint, vénéré aussi bien dans l'Église russe que dans votre Église. Vous avez déjà visité l'église Saint-Maron de Moscou, vous avez participé à la remise de reliques de saint Maron, offertes à cette paroisse par le diocèse catholique de Foligno en Italie ».

Le Patriarche Cyrille, s'adressant à son invité a souligné : « Votre Église occupe une place particulière dans l'Église catholique, dans la mesure où elle représente la tradition théologique et la piété antiochiennes. Ceci nous donne la possibilité d'un échange d'opinions fructueux sur la théologie, y compris sur le thème du dialogue orthodoxe-catholique. »

Sa Sainteté a dit espérer que la visite du Patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient à l'Église russe ouvrirait « de nouvelles perspectives pour la discussion de plusieurs thèmes à l'ordre du jour ».

Le Patriarche Bechara Raï s'est adressé à son tour au Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie : « Sainteté ! C'est avec une grande joie que nous avons répondu à votre invitation à visiter le Patriarcat de Moscou. Je parle au nom du Synode de notre Église maronite, ainsi qu'au nom de tous nos évêques. »

Il a rappelé que la délégation de l'Église maronite avait assisté avec beaucoup de dévotion à l'office festif célébré en l'honneur de saint Maron, célébré par l'archevêque Arsène d'Istra en présence d'un grand concours de paroissiens. « L'icône de saint Maron vénérée ici et les reliques que nous avons apportées témoignent de ce que sa mémoire est très vénérée à Moscou » a souligné le Patriarche maronite. Il a dit sa certitude de l'importance d'un renforcement des bonnes relations avec l'Église orthodoxe russe.

Il a transmis au Patriarche Cyrille de Moscou les salutations du cardinal Nasrallah Sfeir. « Le Patriarche Sfeir se souvient très bien de sa visite à Moscou et il envisage mon séjour ici comme un pas en avant » a ajouté le cardinal Raï.

Le Patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient a également transmis au Primat de l'Église orthodoxe russe les salutations du président libanais Michel Souleiman, qui, suivant, le Patriarche, « a été très heureux de rendre visite à l'Église orthodoxe russe et de séjourner en Fédération de Russie ».

Se souvenant de la visite du Patriarche Cyrille à la cathédrale de l'Église maronite le 15 novembre 2011, le Patriarche Bechara a dit : « Nous gardons en nos cœurs l'allocution dans laquelle vous aviez exprimé votre profonde inquiétude pour le sort des chrétiens du Liban, de Syrie et du Moyen Orient, ainsi que votre préoccupation pour que les chrétiens reçoivent l'assurance de pouvoir rester sur leurs terres et occuper une place digne dans la société ».

Parlant de la situation des chrétiens au Moyen Orient, le Patriarche maronite a souligné : « Nous ne voulons pas être appelé minorité, car il y a longtemps que nous avons pris racine sur ce sol, sur lequel nous visons depuis deux mille ans. Nous ne sommes pas un groupe expatrié en Orient par je ne sais qui. Nous sommes nés en Orient, nous y étions déjà 600 ans avant l'islam. Nous continuerons à travailler avec l'Église russe, avec les autres Églises et états amis afin de confirmer aux chrétiens qui vivent dans nos régions leur droit de citoyenneté. Nous sommes des citoyens comme les autres et nous nous battrons pour cela. »

« Nous exigeons les mêmes droits que les autres dans notre Patrie, car nous sommes les habitants de souche de ces régions » a-t-il insisté.

Un échange de cadeaux souvenirs a conclu cette rencontre qui se déroulait dans un climat de compréhension mutuelle.


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La situation des minorités religieuses en Syrie devient de plus en plus menaçantes : Eglise orthodoxe russe

La situation des minorités religieuses en Syrie devient de plus en plus menaçantes

Déclaration du Service de communication du Département des relations ecclésiastiquese extérieures du Patriarcat de Moscou

La situation des minorités religieuses en Syrie devient de plus en plus menaçante suite à l'escalade des affrontements militaires dans le pays. Les informations alarmantes qui nous parviennent de différents diocèses de l'Église orthodoxe d'Antioche en témoignent.

Le 18 février 2013, le Conseil diocésain de la métropolite d'Alep (Patriarcat d'Antioche) a ainsi publié une déclaration sur la situation dans la ville d'Alep.

Suivant cette déclaration, la ville est détruite à 20%, 80% de son infrastructure est endommagée ce qui pose des problèmes en matière d'approvisionnement énergétique et de ravitaillement en eau potable.

Depuis sept mois, Alep est en situation de blocus à cause des combats et des affrontements ayant embrasé le nord de la Syrie. Le cours normal de la vie dans la ville est rompu, les gens sont privés de travail, les magasins sont fermés, ainsi que 90% des écoles. La crise énergétique et le blocus énonomique ont entraîné une augmentation des prix même sur les produits de première nécessité qui coûtent à Alep cinq à dix fois leur valeur.

La minorité chrétienne, qui ne participe pas au conflit, élève sa voix en faveur de la préservation de la paix dans le pays et appelle les parties belligérantes à s'asseoir à la table des pourparlers.

Pourtant, les chrétiens ne souffrent pas moins que les autres des violences et des calamités de la guerre. Une majorité d'entre eux s'est enfui d'Alep vers d'autres villes de Syrie et du Liban, d'autres sont partis en Europe ou en Amérique du Nord. Dans le même temps, les familles chrétiennes défavorisées sont restées en ville. Beaucoup de maisons et de bâtiments chrétiens ont été détruits, y compris une antique cathédrale orthodoxe.

La métropole d'Alep et d'Alexandrette apporte son soutien aux familles qui ont besoin de restaurer leurs maisons, ont besoin de soins et de médicaments, de nourriture et de vêtements.

le métropolite Paul, évêque du diocèse d'Alep, et son conseil diocésain expriment leur sincère reconnaissance à tous ceux qui soutiennent la métropolite dans une situation aussi dramatique, à tous ceux qui apportent une aide spirituelle et matérielle.

Les chrétiens orthodoxes d'Alep invoquent Dieu pour que cesse la violence sous toutes ses formes, pour le début du processus de pourpalers entre les parties belligérantes et pour le rétablissement de la paix au sein du peuple de Syrie qui a tant souffert.

Le Sacré Concile épiscopal de l'Église orthodoxe russe, qui s'est déroulé du 2 au 5 février 2013 a exprimé sa profonde inquiétude devant l'aggravation brutale de la situation des chrétiens au Moyen Orient et en Afrique du Nord. Un décret conciliaire souligne que « la disparition du christianisme dans des terres où il existe depuis deux millénaires et où se sont déroulés les principaux évènements de l'histoire sainte serait une tragédie spirituelle et historique ».

https://mospat.ru/fr/2013/03/04/news82030/


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Moyen-Orient: rencontre des patriarches orthodoxes et catholiques Promouvoir l'unité des chrétiens

ROME, 8 mars 2013 (Zenit.org) - Selon le cardinal Béchara Raï, un sommet entre les patriarches orthodoxes et catholiques du Moyen-Orient est en préparation: c'est ce que rapporte l'agence vaticane Fides dans une dépêche du 6 mars 2013.

Le cardinal Béchara Boutros Raï, patriarche d'Antioche des maronites, qui est actuellement à Rome en vue du conclave, a annoncé qu'une rencontre "de l'ensemble des Patriarches orthodoxes et catholiques du Moyen-Orient" était en préparation, afin de "promouvoir l'unité entre les chrétiens" et "d'affronter ensemble les problèmes et les souffrances que nous nous trouvons à partager en ce difficile moment historique".  

« Les possibilités de revenir à une unité complète sont étudiées à haut niveau. Entre temps, nous pouvons vivre la communion sur le plan concret de l'annonce évangélique et du partage des initiatives sociales, caritatives et culturelles. Il s'agit d'un oecuménisme concret, sans longs discours. C'est l'oecuménisme que de nombreux baptisés vivent déjà dans leur quotidien », a expliqué le cardinal.

Fides estime que ce sommet constituera "un moment important dans le réseau de contacts œcuméniques" vécus ces derniers mois par le chef de l'Eglise maronite.

Le cardinal Raï a en effet participé à de nombreuses rencontres œcuméniques ces derniers temps : l'intronisation du nouveau patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, l'intronisation du nouveau patriarche grec orthodoxe d'Antioche, Jean X Yazigi, une rencontre avec le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomé Ier, et l'archevêque orthodoxe d'Athènes, Hieronymos et enfin avec le patriarche de Moscou, Kirill.

vendredi 8 mars 2013

www.bkerkenews.org.lb est l’adresse web du bureau d’information du patriarcat maronite, lancée officiellement hier, en présence du patriarche Béchara Raï.

www.bkerkenews.org.lb est l'adresse web du bureau d'information du patriarcat maronite, lancée officiellement hier, en présence du patriarche Béchara Raï.
Ce site vient compléter le site bkerke.org.lb, « qui restera la référence pour toute information concernant Bkerké et l'Église maronite », a précisé Mgr Camille Zeidane, vicaire patriarcal...8/3/2013-olj



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L’ONG Aide et réconciliation pour la Syrie | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Olj- 07/03/2013

La conférence donnée par le père Paolo Dall'Oglio a été tenue à l'initiative d'une nouvelle ONG, Aide et réconciliation pour la Syrie, siégeant à Bruxelles et créée par un groupe de Libanais et d'Européens. Elle est active en Belgique, au Liban, en France, en Allemagne, en Irlande, en Suède, en Autriche et en Suisse.
L'ONG sera bientôt enregistrée au Liban. Elle travaillera auprès des réfugiés syriens en leur accordant un soutien psychologique. Le projet dans ce cadre vient d'être lancé dans le Akkar. 

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/804047/L'ONG_Aide_et_reconciliation_pour_la_Syrie.html


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Dall’Oglio : Les chrétiens du Moyen-Orient ont besoin d’une réponse spirituelle pour rester dans la région | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/804046/Dall'Oglio+%3A_Les_chretiens_du_Moyen-Orient_ont_besoin_d'une_reponse_spirituelle_pour_rester_dans_la_region.html
7/3/2013-Dall'Oglio : Les chrétiens du Moyen-Orient ont besoin d'une réponse spirituelle pour rester dans la région | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Le père Paolo Dall'Oglio a la carrure d'un géant. Expulsé de Syrie en juin dernier après avoir dénoncé la torture, les exécutions de masse et les crimes contre l'humanité, ce jésuite italien de 57 ans ne prend pas le « non » pour une réponse. Depuis son départ forcé de Syrie, il sillonne le monde pour défendre la révolution.
Plus encore, il vient de passer deux semaines en Syrie, protégé et guidé par les rebelles ainsi que par les membres du parti de l'Union démocratique kurde, proche du PKK. « Oui, le PKK, le parti terroriste kurde », dit-il, provocateur, lors d'une rencontre avec la presse à Beyrouth.

Le père Paolo Dall'Oglio ne mâche pas ses mots, peut-être même qu'il aime choquer ses interlocuteurs ou encore qu'il espère ainsi faire passer aux autres sa passion et son énergie contagieuses.

Arrivé au Moyen-Orient durant les années soixante-dix, il prononce ses vœux au couvent jésuite de Bickfaya. Au début des années quatre-vingt, il découvre le couvent syriaque de Mar Moussa en Syrie, vieux de plus de 1 000 ans et abandonné durant plus de deux siècles. Il décide de le restaurer et de le faire revivre. Il y passe trente ans, jusqu'à son expulsion l'été dernier.
Durant plusieurs années, il organise des pèlerinages, destinés aux Occidentaux voulant retrouver les traces des premiers chrétiens, partant d'Ourfa (l'ancienne ville syriaque d'Edesse en Turquie), jusqu'à Hébron en Cisjordanie, en passant par deir Mar Moussa.
Les portes de son couvent sont grandes ouvertes aussi bien aux musulmans qu'aux chrétiens. Il fait du dialogue interreligieux son cheval de bataille.

Accusé d'être un « prêtre islamiste », il ne fait pas les choses à moitié. Soutenir la révolution syrienne est « venu naturellement » à ce fils d'un résistant italien qui s'était battu contre le nazisme. « Je suis démocrate et révolutionnaire depuis mon enfance. Mon père disait tout le temps qu'il reprendrait les armes s'il y avait un coup d'État contre la démocratie en Italie », indique-t-il à L'Orient-Le Jour.
« Pour moi, il est naturel donc de soutenir la révolution. Ce qui n'est pas naturel, c'était l'immense patience de mes trente ans passées en Syrie, c'était un vrai sacrifice pour moi de traiter avec le régime fasciste », ajoute-t-il.
Aujourd'hui, alors que la guerre bat son plein en Syrie, le père Dall'Oglio travaille pour la réconciliation, voulant que le pays demeure après la chute de Bachar el-Assad « un pays de mosaïque religieuse ».
Comme un journaliste engagé ou un porte-parole d'une révolution, il entame sa rencontre avec la presse par un compte rendu de la situation, décrivant la désolation des villes et des villages qu'il a visités au cours des quinze derniers jours : Malkié (Kurdistan irakien), Qamichli, Ras el-Aïn, Tell Abiad, jusqu'au fleuve Oronte.

« L'irresponsabilité terroriste de la communauté internationale »
Dressant un état des lieux, il indique que « le régime Assad est dans la logique du suicide. Sur le terrain, les révolutionnaires ont besoin d'arriver à Homs et Hama, et ils peuvent parvenir à Damas, et le régime a besoin de retourner à Alep ou du moins d'arrêter la révolution avant Hama. Homs est dans une situation désespérée car elle est bloquée aussi bien du côté syrien que du côté libanais ; la Békaa n'est pas entièrement sous le contrôle des amis de la révolution syrienne, et des membres du Hezbollah se battent dans divers endroits de la Syrie ».
« Le terme "guerre civile sectaire" que certains emploient pour désigner le conflit a été utilisé pour ne plus être solidaire du peuple syrien. C'est une façon de justifier le régime dans sa répression et de laisser le peuple syrien seul », note-t-il.

Appelant la communauté internationale à être consistante avec elle-même, il déclare : « Vous ne pouvez pas nous condamner à la non-violence quand vous n'agissez pas et quand vous ne protégez pas le peuple syrien. Si vous refusez le droit aux personnes de se défendre, nous tomberons inévitablement dans un enfer de violence. »
Dénonçant la politique des deux poids deux mesures, il estime que « le manque radical, voire terroriste, de responsabilité de la part de la communauté internationale a produit une justification de l'islamisation de la révolution ».
Quand il évoque le peuple syrien qui lutte contre le régime Assad, le père Dall'Oglio utilise le pronom « nous ». « Il m'est très difficile de rester loin de la Syrie ; je défends le peuple syrien afin qu'il se défende. Je me sens responsable de la société syrienne, et mon désir est de réfléchir à des moyens de réconciliation », dit-il.
« Il serait intéressant actuellement de demander aux salafistes quelle est la place qu'ils accordent aux alaouites ou encore aux séculaires. Nous devons tous apprendre à vivre ensemble dans une démocratie, et c'est pour cela qu'il faut des moyens pour sortir de la violence. La démocratie est un moyen de discuter sans s'entretuer. Devant l'irresponsabilité de la communauté internationale, les non-violents qui luttent pour défendre le droit du peuple syrien ont été mis de côté, éloignés. Certains d'entre eux ont quitté le pays. Des jihadistes étrangers ont intégré l'Armée syrienne libre », ajoute-t-il.
Malgré toute la violence qui sévit actuellement en Syrie, le père Dall'Oglio croit à la réconciliation. Il remarque aussi cela « auprès des islamistes qui se battent mais qui en même temps œuvrent pour la tolérance et pour le respect de l'autre ».

 (Reportage : « Quand j'aurai dépensé toutes mes économies, je quitterai Deir ez-Zor et deviendrai réfugié »)

« Les non-violents ne constituent pasune alternative à la violence »
« Dès à présent, nous avons besoin du travail des non-violents ; si nous ne pensons pas à la réconciliation à partir d'aujourd'hui, nous ne nous remettrons jamais de la guerre. Les personnes qui prônent la non-violence ne doivent pas croire cependant qu'ils constituent une alternative à la violence. Ils ne sont pas une solution. On ne peut pas se débarrasser des dictateurs avec la non-violence », martèle-t-il.
« La présence des non-violents est aussi nécessaire durant les combats. Ils humanisent les batailles et les empêchent de tomber dans la monstruosité. Après la guerre, ils pacifient les cœurs, en mettant notamment en place une éducation de la réconciliation », ajoute-t-il.

Le père Dall'Oglio reste optimiste pour la mosaïque syrienne. Il réfléchit même aux formules qui pourraient être adoptées après le conflit.

« Il faut penser à la Syrie comme une union de la République de la Syrie, pas celle imposée par le Baas, mais une union des communautés sans pour autant créer une fédération. Dans cette union syrienne, il y aura la démocratie, la décentralisation et l'autodétermination car il y aura des parties de ce territoire où les alaouites, les Kurdes, les druzes et les Bédouins seront majoritaires », dit-il.

 (Pour mémoire : Syrie : Les chrétiens sont en danger, mais ne sont pas des cibles)

« Le manque de culture démocratique des chrétiens du Moyen-Orient »
À la question de L'Orient-Le Jour de savoir comment peut-il être optimiste concernant la préservation de la mosaïque syrienne après la guerre, compte tenu de la situation actuelle sur le terrain, il indique : « L'espoir est une vertu, il y a l'espoir engagé, l'espoir dans le travail, l'espoir dans le combat. Je l'ai déjà répété à plusieurs reprises, non seulement avec le début du conflit en Syrie, mais aussi des années plus tôt : si les chrétiens soutiennent le régime parce qu'ils ont peur de l'islamisme, ils quitteront massivement le pays. C'est ce qui est arrivé en Irak, c'est ce qui arrive en Syrie, et si l'on ne trouve pas de solution, cela se produira également au Liban. Nous avons besoin d'une vision symbolique et cohérente où l'autre a sa place, l'autre a besoin d'un chez-soi chez moi. » Et de lancer : « Les chrétiens du Moyen-Orient ne savent pas pourquoi Dieu les a maudits en les obligeant à rester avec les musulmans. Quand on n'a pas une réponse à cela, on part, on quitte le pays. Il leur faut une réponse spirituelle, pas uniquement sociale ou économique. »
Que peut-on donc faire pour rassurer les chrétiens du Moyen-Orient qui, pour la plupart, soutiennent ou ont soutenu des dictateurs afin qu'ils préservent leur place et qu'ils croient en la démocratie ?

 (Pour mémoire : "Les chrétiens commettraient une erreur historique en restant associés au régime syrien")

« En Syrie, il existe beaucoup de chrétiens qui sont persécutés, emprisonnés, torturés et tués par le régime Assad et qui se battent avec la révolution. Il y a nombre d'habitants de villages chrétiens enclavés dans des zones sunnites qui ne sont pas partis, ils savent qu'ils sont protégés par la majorité sunnite. Certains chrétiens, spécialement ceux qui habitent Damas, sont rentrés dans leurs villages d'origine à l'ouest de la Syrie. Ceux-là sont solidaires des alaouites. »
« Il existe en effet un manque de culture de la démocratie auprès des chrétiens de Syrie. Les chrétiens de la région n'ont pas appris la démocratie ni à l'école, ni dans leur famille, ni à l'église », poursuit-il, ne voulant « pas m'attarder sur la question, car la question chrétienne en Syrie et au Moyen-Orient est plus complexe que cela ». Et de souligner en conclusion : « Si la communauté internationale demeure islamophobe, les musulmans deviendront de plus en plus islamistes et le monde de plus en plus insupportable. »
En prenant congé de ses interlocuteurs, le père Dall'Oglio leur adresse une invitation : « Vous viendrez me rendre visite au couvent de Mar Moussa quand la Syrie retrouvera la paix, je vous attends. » En attendant son retour en Syrie, il a élu domicile non loin de là, dans le Kurdistan irakien.

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jeudi 7 mars 2013

Vatican : Mgr Raï élu parmi les trois cardinaux assistant le cardinal camerlingue | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

7/3/2013-Vatican : Mgr Raï élu parmi les trois cardinaux assistant le cardinal camerlingue

Liban

Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a été désigné pour être l'un des trois cardinaux qui vont assister pour trois jours seulement le cardinal camerlingue, le fidèle secrétaire d'Etat du Vatican, Tarcisio Bertone, rapporte l'Agence nationale d'information (ANI, officielle). Pendant la période de "siège vacant" après la démission du pape Benoît XVI, Tarcisio Bertone assure l'interrègne, mais ne peut qu'assurer les affaires courantes. 

Le conclave pour l'élection d'un nouveau pape devrait débuter la semaine prochaine. En attendant, les cardinaux sont réunis depuis lundi au Vatican pour des "congrégations générales".

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mercredi 6 mars 2013

Le Pape a-t-il payé le prix de ses prises de position en faveur des chrétiens d'Orient ?

هل دفع البابا ثمن انحيازه للوجود المسيحي في الشرق؟

اكد مرجع كنسي لصحيفة "الديار" ان صحة قداسة البابا لم تكن عائقا امام ادائه لرسالته البابوية، واستمراره في سدة الكرسي الرسولي بالرغم من تقدمه في السن امر ممكن ومتيسر وليس مستحيلا، لكن مخططا رهيبا تقوده حكومة العالم الخفية بادارة اليهود تسعى جاهدة لتدمير الكنيسة الكاثوليكية بعد ان تمكنت الكنيسة الارثوذكسية من ضرب اليهود في روسيا والمجيء ببوتين رئيسا اعاد الى العالم بعضا من التوازن وتنكب حماية الاقليات في الشرق على حد قول احد سفراء روسيا الاتحادية. 

وتابع المصدر: لم يعد خافيا على احد ان سياسات اميركا واوروبا المفترض انهما يدينان بالولاء للمسيحية حبرا على المسيحيين الويل حيث حلا، او مارسا نفوذا بغرض تنفيذ مخطط الطرد الناعم للمسلمين من اوروبا والجذب الخشن للمسيحيين من الشرق لذا هم غير معنيين بالتراث المسيحي في الشرق وجودا وقيما ومظهرا روحيا انسانيا شكل انموذجا حضاريا بتفاعله مع محيطه الاسلامي كدليل حقيقي على تفاعل الاديان لاصدامها وتناحرها... 

ويقول المصدر: لقد تلقى الفاتيكان مئات التقارير لا بل الالاف منها لعن واقع الوجود المسيحي في الشرق والتهديدات المحدقة بهذا الوجود وتكونت قناعة راسخة لدى الكرسي الرسولي ان سياسات اميركا واوروبا التي تخدم مصالح اليهود الوجودية تتقدم على ما عداها وبالتالي ينظر الغرب لمسيحيي الشرق على انهم جالية اوروبية استقرت في هذه المنطقة وحان وقت عودتها الى حاضنتها الطبيعية متناسين ان المسيحية وفاديها من هذه الارض وهنا منبتها وتربتها حيث غزت قيمها العالم على يد الرسل والمبشرين وبالتالي فان الربيع العربي الذي اخترعته اوروبا واميركا ومولته دول الخليج وتسعى تركيا لاستيعاب نتائجه تحقيقا لحلمها الامبراطوري، وعاد على المسيحيين بالويل وعظائم الامور قتلا وتهجيرا وتكفيرا سواء في العراق او في مصر وتونس وليبيا وسوريا حيث هشمت الكنائس ودمرت الاثار المسيحية وجرى تقويض الوجود المسيحي بشكل ممنهج وليس مهما الادوات والوسائل طالما ان الادارة من فوق بتدبير يهودي حضرت المسرح للتنكيل والترحيل... 

ويقول المصدر الكنسي: ان مواجهة حادة وقاسية خاضها البابا بينيديتوس ضد العالم الغربي وعلى رأسه الولايات المتحدة منذ سنتين وفي يده تقارير مفصلة عن واقع المسيحيين في الشرق جراء السياسة المزدوجة المعايير حيث يكافح الغرب الارهاب ويشن حربا عالمية تحت هذا العنوان وبالمقابل يموّل الجماعات المتطرفة ويطيح بالانظمة العلمانية التي بالرغم من تكلسها تبقى افضل حالا من انظمة لا تقبل باي دور للاخر المختلف دينيا لا بل يتم تهميشه سياسيا واجتماعيا ويدفع به للهجرة.. 
ويتابع المصدر: ان استقالة قداسة البابا نذير شؤم على مسيحيي الشرق ايذانا بخطوات دراماتيكية مؤشراتها استمرار الغرب واميركا بمخططهم لتفجير النزاعات المذهبية وتقوية الحالة السلفية افساحا بالمجال امام استمرار الكيان اليهودي المأزوم وطنيا ووجوديا... 

فقداسة البابا دفع ثمن انحيازه للوجود المسيحي في الشرق في وجه السياسات الغربية المصادرة من الصهيونية العالمية، ولن تتوقف الحرب بين الفاتيكان والغرب في السر وفي العلن لان القرار اتخذ باجلاء المسيحيين من ارض المسيحية ولم يستطع بابا الفاتيكان في الحد من اندفاعة الغرب واميركا لتحقيق هذا الفرض بغية الحفاظ على الدولة اليهودية في الشرق ودفع المسيحية الى مزيد من التهويد في الغرب كترجمة للفكر الذي اشاعه المحافظون الجدد المتغلغلون في كل مكان على مستوى السلطة ومراكز القرار في العديد من البلدان الغربية. 

ويختم المصدر: ستمارس ضغوط كبيرة مصحوبة بعاصفة من الفضائح والملفات المسيئة لاصحاب القرار في الفاتيكان من اجل الاتيان بشخصية تتولى البابوية ومسبقا تسلم بالمشروع الغربي الاميركي في الشرق دون اعتراض او حتى الاشارة باللائمة لسياسة هنا وسلوك هناك...


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Réfugiés syriens : "ils parlent la langue du Christ

Témoignage du Centre Notre-Dame de la Paix

ROME, 5 mars 2013 (Zenit.org) - « Certains réfugiés syriens parlent l'araméen et entendre "Barokmur Abuna" (Bénissez-nous mon Père) dans la langue de notre Seigneur me fait comprendre combien leur message d'amour et d'espérance est proche de nous » : c'est le témoignage du P. Imad Twal, directeur du centre Notre-Dame de la Paix (« Our Lady of Peace » OLOPC) à Amman.

Face à l'aggravation de la situation en Syrie, le Patriarcat latin a en effet ouvert ces derniers mois en Jordanie différents lieux pour accueillir les nombreux réfugiés syriens, dont le Centre Notre-Dame de la Paix à Amman. Le P. Imad Twal témoigne de cette expérience sur le site internet du patriarcat.

Ils parlent la langue du Christ

Il rappelle que les familles syriennes « qui fuient leurs maisons, leurs villages, leurs villes ou qui en ont été chassées », sont « à la recherche de pays qui les accueillent comme des hôtes et leur donnent une maison ».

Mission à laquelle répond le centre OLOPC, originellement en faveur des frères et sœurs handicapés, et qui accueille depuis novembre 2012 « nos frères et sœurs en Christ provenant des villes syriennes de Hassaké, Lattaquié, Alep et Damas », explique le P. Twal, qui précise que le centre est « une maison ouverte à tous » et accueille les chrétiens comme les musulmans.

Plus de 35 familles ont déjà été accueillies, familles qui habituellement, « ont besoin d'un lieu d'accueil pour quelques semaines, avant de parvenir à se déplacer », alors que « les hôtels sont trop chers pour eux » et que « l'hiver est particulièrement difficile ».

« Certains parlent l'araméen et entendre "Barokmur Abuna" (Bénissez-nous mon Père) dans la langue de notre Seigneur me fait comprendre combien leur message d'amour et d'espérance est proche de nous », ajoute-t-il.

Un pont pour la grâce de Dieu

En outre, souligne le P. Twal, « il ne s'agit pas seulement de besoins matériels et financiers, mais aussi sentimentaux et spirituels » : les personnes accueillies « ont besoin qu'on leur montre l'amour de Dieu dans sa plénitude ».

Il décrit donc l'OLOPC comme « un pont qui, avec des moyens humains, fait arriver la grâce de Dieu aux nécessiteux », « une école où les personnes sont éduquées à la vie et à la communion », « une église de fraternité et d'amour entre les communautés et les religions ».

C'est aussi un lieu de témoignage de la foi : « Nous devons essayer de montrer, dans nos témoignages et dans la communion, que nous formons une seule Église catholique et apostolique. »

Pour conclure, il cite saint Grégoire de Nazianze : « Donne quelque chose, même si c'est petit, à celui qui en a besoin. Parce que ce n'est pas petit pour celui qui n'a rien. Rien n'est petit pour Dieu, si nous avons donné ce que nous pouvons. »

mardi 5 mars 2013

Le cardinal Raï rejoint ce matin ses pairs à Rome pour les réunions préparatoires au conclave | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

4/3/2012-Le cardinal Raï rejoint ce matin ses pairs à Rome pour les réunions préparatoires au conclave

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, prend l'avion aujourd'hui pour Rome, où se tient à partir de ce matin la première congrégation générale des cardinaux préparatoire au conclave qui doit élire un successeur à Benoît XVI.
Avant son départ, le patriarche présidera la réunion mensuelle de l'Assemblée des évêques maronites, avancée de deux jours pour l'occasion.

Pour répondre à l'invitation lancée par le cardinal Angelo Sodano, doyen du collège cardinalice, le patriarche a annulé un voyage qu'il devait effectuer à Bagdad pour la cérémonie d'intronisation du patriarche des chaldéens, Mgr Louis Sako, nouvellement élu.
À la veille de son départ, le patriarche Raï a présidé hier soir à Bkerké un rassemblement de jeunes qui a adressé à Benoît XVI un message de gratitude pour sa visite au Liban (14-16 septembre 2012) et la rencontre qu'il y a consacrée aux jeunes.
Le matin, le patriarche avait célébré la messe au couvent Saint-Jean-Maron, à Kfarhay (Batroun), à l'occasion de la fête du fondateur du patriarcat maronite (685), une figure peu connue relevant d'une tradition remontant à la vacance du siège antiochien de tout patriarche en communion avec le siège apostolique de saint Pierre, à Rome.
Le patriarche avait déjà célébré la Saint-Jean-Maron, samedi soir, au séminaire de Ghazir, qu'il visitait pour la première fois depuis son élection comme patriarche. Ici comme là, le patriarche avait demandé qu'à la prière de saint Jean-Maron, « le Liban soit protégé et que sa culture, sa civilisation, son modèle, sa mission historique en Orient et dans le monde continuent de rayonner ».
Par ailleurs, le patriarche a prié hier pour que « le Christ envoie à son Église un nouveau pasteur selon son cœur, afin que la barque de Pierre soit placée sous la conduite de l'Esprit Saint pour le salut de l'homme et la gloire de Dieu ».

 (Lire aussi : Rien ne sert de courir : les cardinaux se hâtent lentement...)

 Discrète intervention de Bkerké
Signalons au passage qu'une discrète intervention du siège patriarcal maronite a été nécessaire pour mettre fin à une campagne sur le réseau social Twitter en faveur de l'élection du patriarche Raï au siège pontifical. La campagne a été jugée par le patriarcat « déplacée et indigne ».
Signalons par ailleurs que dans au moins une localité chrétienne des faubourgs de Beyrouth, une banderole demandant l'élection du patriarche Raï est apparue.
Par contre, sur les orientations de vote du patriarche Raï, on rappelle dans les milieux ecclésiastiques que ce dernier est membre du Conseil pontifical des Églises orientales, et qu'à ce titre, ses préférences pourraient aller au cardinal qui connaît le mieux le dossier d'une région où se joue en partie l'avenir du monde. Sur ce plan, le patriarche maronite pourrait coordonner son action avec le cardinal Antonio Naguib, patriarche des coptes-catholiques, qui sera également à Rome. On note, dans les milieux concernés, que la région du Moyen-Orient a reçu, de la part des deux derniers papes Jean-Paul II et Benoît XVI, une attention particulière, puisque deux Exhortations apostoliques lui ont été consacrées, et qu'il est très probable que cette politique du Saint-Siège se poursuive.

Temps de maturation
En tout état de cause, les concertations entre les cardinaux qui vont élire le futur pape commencent aujourd'hui, en prélude à la tenue du conclave. Les deux premières assemblées des cardinaux se tiendront, la première à partir de 9h30 en la salle du synode, la seconde à 17h. Les congrégations générales se poursuivront jusqu'à ce que tous les cardinaux électeurs – moins de 80 ans – aient rejoint le Vatican. Ils pourront alors fixer la date d'entrée en conclave.
Entre-temps, les cardinaux vont prendre le temps de se consulter, de se connaître, d'ajuster leurs points de vue avant d'entrer en conclave. Ces assemblées quotidiennes ont un temps de maturation nécessaire avant de passer au vote. Ils ont aussi pour mission de favoriser un climat de prière, pour écouter aussi la voix intérieure de l'Esprit Saint, comme le disait Benoît XVI dans son dernier message au collège cardinalice, le jeudi 28 février.
L'assemblée, qui est sous la présidence du cardinal doyen, Angelo Sodano, doit aussi tirer au sort tous les trois jours les noms de trois cardinaux qui aideront le cardinal camerlingue, Tarcisio Bertone, dans son travail pour les affaires courantes. Et elle doit donner le feu vert pour les travaux d'installation de la chapelle Sixtine, où se tiendra le conclave, que l'on ne pourra plus visiter à partir d'aujourd'hui.

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Nouvelles -dialogue islamo chretien-

Nouvelles -dialogue islamo chretien-
«Les chrétiens et les musulmans – balises d'espoir »

Tel est le thème de discussion pour les quatre prochaines années qui a été choisi par la Commission pour les relations religieuses avec l'Islam, au terme d'une réunion de 3 jours, jeudi 28 février.
La Commission, qui a été fondée par le pape Paul VI en 1974, travaille en étroite collaboration avec le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux sous la présidence du cardinal Jean-Louis Tauran. Il comprend 8 experts catholiques de dialogue entre chrétiens et musulmans issus de pays comme l'Irak, le Nigeria, le Pakistan, l'Italie, l'Allemagne, le Royaume-Uni et les États-Unis.

Le cardinal français Jean-Louis Tauran, l'un des quatre français électeurs du prochain pape, a parlé de l'histoire mouvementée des relations entre l'Eglise et les musulmans, depuis la naissance de l'islam au septième siècle. L'histoire, a-t-il dit, « n'est pas simplement quelque chose du passé, mais elle influe positivement ou négativement notre présent et notre avenir ». Historiens chrétiens et musulmans doivent travailler ensemble pour discerner la vérité des faits, car «l'objectivité peut ouvrir la voie à demander et donner le pardon ».

Le cardinal Tauran a énoncé 3 domaines de discussion qui méritent une attention particulière:

la tentation constante de passer du dialogue interreligieux au dialogue politique
la nécessité d'une cohérence entre les valeurs religieuses des deux religions et le comportement de ses fidèles, en particulier dans le respect de la dignité humaine et les droits de l'homme. Nous retrouvons ici l'un des buts fixés par Jean-Paul II et Benoît XVI, à savoir l'union, non pas des religions, mais des croyants face au laïcisme agressif, au relativisme, aux atteintes à la dignité de la personne humaine. C'est ainsi que l'on a vu dans les sphères de l'ONU, des représentants chrétiens unis aux représentants de pays musulmans pour s'opposer à la culture de mort.
la nécessité pour les chrétiens, (laïcs, religieux et clergé) de recevoir une bonne formation en vue des réunions avec les autres religions, notamment à travers le dialogue interreligieux. Ce dernier point est important, notamment en France, où des incultes participent souvent à des réunions de dialogue face à des musulmans plus au fait de la religion catholique qu'eux-mêmes.
catholique.fr/perepiscopus/islam/les-chretiens-et-les-musulmans-balises-despoir#.UTQvsowaySM
3/3/2013



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Nouvelles-lybie-Arrestation de chretiens egyptiens

Nouvelles-lybie-Arrestation de chretiens  egyptiens 

-Arrestation d'une cinquantaine de chrétiens égyptiens à Benghazi

02/03/2013- AFP-Libye Une cinquantaine de chrétiens égyptiens soupçonnés de prosélytisme ont été arrêtés cette semaine à Benghazi, a indiqué hier un responsable des services de sécurité de cette ville de l'est de la Libye. « Quarante-huit commerçants égyptiens qui travaillaient dans le marché municipal de Benghazi ont été arrêtés sur la base d'informations selon lesquelles ils avaient des activités suspectes », a déclaré ce responsable sous le couvert de l'anonymat. Il a ajouté que ce groupe était en possession de bibles, d'ouvrages encourageant la conversion au christianisme, et d'images du Christ et de l'ancien chef de l'Église copte orthodoxe Chenouda, décédé en 2012.
Une vidéo circulant sur Internet montre une quarantaine d'hommes à la tête rasée assis par terre dans une pièce minuscule, tandis qu'un Libyen barbu se trouvant avec eux affirme qu'ils ont été arrêtés en raison d'activités de prosélytisme. Une source du Conseil local de Benghazi a cependant indiqué que ces hommes faisaient l'objet d'une enquête pour infraction à la loi sur l'immigration. Elle a en outre précisé que la vidéo avait été tournée le jour même de l'arrestation, ajoutant que les détenus étaient « bien traités ». Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la minorité chrétienne en Libye exprime des craintes quant à la montée de la mouvance islamiste extrémiste.
 




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Nouvelles -syrie-

Nouvelles -syrie-
Dans un texte daté du « Carême 2013 », Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas, brosse une image effroyable de la situation des chrétiens en Syrie

Mgr Samir Nassar
http://www.christianophobie.fr/document/mgr-samir-nassar-les-chretiens-de-syrie-quel-avenir

La présence chrétienne en Syrie remonte aux origines du christianisme : saint Paul fut converti et baptisé à Damas.

La crise syrienne qui entame le 15 mars 2013 sa troisième année dans l'intensité de la violence et la destruction méthodique des structures culturelles et socio-économiques du pays. Sans toutefois apercevoir le bout du tunnel. Pris dans l'engrenage de cette crise internationalisée et sans merci les chrétiens de Syrie comme tous leurs concitoyens subissent les contrevents de ce drame :

1. Plus de quatre millions de réfugiés dont 25 % dans les pays voisins qui sont plutôt bien assistés alors que les 75 % qui n'ont pas pu fuir vivent dans des conditions assez difficiles et ne sont qu'aléatoirement soutenues à cause de l'embargo et des fragiles structures caritatives. Ce qui pose un problème de conscience… et d'injustice… Pourquoi sont-ils punis et abandonnés ?

2. Les conséquences au niveau chrétien sont fatales :

● Alep, la première ville chrétienne de Syrie a perdu plus de 65 % de ses fidèles.

● Homs, la troisième ville de Syrie, a vu toutes ses paroisses du centre et des banlieues dévastées.

● Damas : champ de combats, les paroisses de la couronne urbaine ont fermé leurs portes. Une cathédrale a moitié vide a accueilli le nouveau patriarche grec orthodoxe.

À noter que les grecs orthodoxes qui forment 60% des chrétiens de Syrie, sont les plus touchés des Églises. Sans oublier les malheurs des autres régions martyres.

Deux victimes de taille

1. La famille: brisée, dispersée, appauvrie et sans abris continue à focaliser l'espoir en l'avenir… La souffrance a renforcé sa place et devient le seul refuge dans une société marquée par l'insécurité, la violence et le fleuve de sang qui coule sans arrêt. La famille confirme sa place de pierre angulaire et éducatrice à la paix.

2. L'enfance innocente déracinée de son milieu socio-scolaire et qui grandit dans la peur au milieu des scènes terribles d'atrocités et de grande souffrance, aura du mal à oublier et dépasser cette haine pour reconstruire une Syrie nouvelle plus juste. Une profonde blessure à soigner. Comment restaurer ces esprits abîmés? Quel grand défi pédagogique.

Un sursaut de foi

Cet interminable calvaire accélère l'exode des chrétiens. L'hémorragie incurable vide nos paroisses. Les chrétiens de Syrie suivent les pas des Irakiens sur le Chemin de la Croix et la route de l'exil. Mais où partir ? Personne ne veut de nous.

Le petit troupeau est déterminé à vivre son témoignage et à poursuivre son chemin Jusqu'au bout. Quel courage héroïque !

Un sursaut de Foi embrase les esprits, confirme notre mission et porte notre regard vers la Paix, vers la lumière du Ressuscité.






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Nouvelles-syrie

Nouvelles-syrie
Tabqa – 4 Mars 2013 –
l'Occident regarde les chrétiens de Syrie subir les Pogroms.

En effet, nous apprenons directement du Curé de Tabqa que la situation est dramatique. Les milices du Front al-Nosra (près de 8000 hommes) ont envahi la ville. Les chrétiens étaient les premiers visés.

Les hommes armés ont mis le feu à l'Eglise Saint-Serge avec les belles icônes ; ils ont volé le Presbytère et brulé tous les archives de l'Eglise.

Les familles chrétiennes qui étaient encore sur place ont pris la fuite après avoir versé de grosses sommes pour passer sains et saufs, les barrages de ces assassins qui ont installé leurs familles dans les maisons volées.

Selon leurs termes, les terroristes de Forsat Al-Nosra ont « purifié » la ville des chrétiens.

La deuxième Eglise grecque catholique de l'ancien village de Tabqa a aussi été pillé et incendié par les hommes d'Al-Nosra. Il va sans dire que les forces de l'ordre restées sur place ont été égorgées sur la grande place du village.

Le Veilleur de Ninive


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Nouvelles -coptes-Combien de coptes en Égypte ?

Nouvelles -coptes-Combien de coptes en Égypte ?
3 mars 2013
http://www.christianophobie.fr/breves/combien-de-coptes-en-egypte

Il y a trois sortes de mensonges disait Mark Twain : les mensonges, les sacrés mensonges et… les statistiques ! Et l'ont sait combien les gouvernements savent triturer les statistiques pour donner une image à l'opposé de la réalité. Les gouvernements égyptiens successifs n'ont pas échappé à ce mauvais usage et, dans le cas particulier des chrétiens égyptiens, ils se sont efforcés systématiquement de minorer leur nombre. C'était déjà la cas lors du dernier recensement qui remonte aux années 1980 : les statistiques évaluaient le nombre des chrétiens à 2,8 millions. On était déjà très loin du compte… Les chrétiens exigent aujourd'hui de l'Agence centrale pour la mobilisation publique et les statistiques (l'équivalent, grosso modo, de notre INSEE), une évaluation plus objective de la population de confession chrétienne dans le cadre du nouveau recensement qui est en cours. « Les statistiques en Égypte sont inexactes. Les responsables gouvernementaux utilisent souvent les chiffres pour servir leurs objectifs politiques ou sécuritaires » a déclaré Ikram Lamei, porte-parole de l'Église évangélique d'Égypte, « l'Église a contesté les [résultats du précédent recensement] en son temps : les coptes constituent entre 8 et 10 % de la population ». Personne n'est dupe des manipulations des statistiques. Le Père Salib Matta, un copte orthodoxe, sait comment fonctionne l'Agence des statistiques : « Ils aiment bien diminuer le nombre des coptes, alors que tout le monde connaît le vrai pourcentage », une remarque approuvée par l'évêque copte catholique Adel Zaki. Mercredi dernier, l'Agence des statistiques annonçait que la population égyptienne atteindrait 92 millions ce mois-ci mais sans préciser le pourcentage des coptes. Multipliez par 10 %, et vous aurez le nombre des coptes égyptiens sans avoir recours aux services de l'Agence des statistiques au service des "barbus"…

Source : Assyrian International New Services

Egypt's churches have called for more accurate representation of the Coptic population in the census.
"Statistics in Egypt are inaccurate," said Evangelical Church spokesperson Ikram Lamei. "Officials often use figures to serve political or security purposes."
The last census, conducted in the 1980s, counted 2.8 million Copts.
"The church objected to it at the time, and said Copts constitute 8 to 10 percent of the population," Lamei noted.
Father Salib Matta of the Mar Girgis Church in Shubra called on the Central Agency for Public Mobilization and Statistics (CAPMAS) to be more precise. "They like to reduce the size of the Coptic population, though everyone knows the true percentage," he said. Roman Catholic Bishop Adel Zaki agreed with Matta's statement.
A CAPMAS report on Wednesday said the country's population would reach 92 million by March, without specifying the ratio of Coptic Christians to Muslims.
http://www.egyptindependent.com
Edited translation from Al-Masry Al-Youm.



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Les internautes invités à participer spirituellement au conclave | La-Croix.com

Le prochain pape : «Et si c'était lui?»

« Vous pouvez participer à l'élection du 266e pape ! » L'annonce, lue sur la page conclave266.com n'est ni un canular ni une plaisanterie fantasque. Ce site Web propose de prier pour un cardinal en particulier, parmi les 115 qui éliront le futur pape. Lorsqu'il se connecte, l'internaute se voit proposer un cardinal, photo et courte biographie à l'appui. Il peut alors cliquer sur « Je prie pour lui » et même rédiger une intention de prière publiée sur le site.

S'il désire choisir son cardinal, il peut aussi parcourir le trombinoscope mis en ligne. « Les grands favoris sont les cardinaux français, avec en tête l'archevêque de Lyon, Mgr Barbarin », s'amuse Olivier Mathonat, jeune de 25 ans qui a lancé Conclave 266 mardi 26 février.

« Pour qu'il soit inspiré de l'Esprit Saint afin qu'il élise le meilleur »

Et ensuite ? « Contrairement à d'autres sites, nous ne soumettons pas de règles précises, la personne est libre de prier selon la fréquence et les modalités qu'elle désire, c'est entre Dieu et elle ! », souligne Olivier Mathonat. Les autres sites ? Missionconclave.com – qui existait déjà en 2005 pour l'élection de Benoît XVI – ou encore adoptacardinal.org, lancé en Allemagne par le mouvement Jugend 2000 et traduit en six langues.

Sur ceux-ci, il suffit d'inscrire son adresse mail pour se voir désigner un cardinal « afin que l'Esprit Saint soit son guide tout au long du conclave », peut-on lire sur Missionconclave.com « Le but n'est pas de prier pour que tel ou tel cardinal soit élu, mais pour qu'il soit inspiré de l'Esprit Saint, afin qu'il élise le meilleur pour notre génération », tient à rappeler Olivier Mathonat.

Près de 7 700 inscrits sur missionconclave.com

Coté internautes, la proposition semble séduire. Mission Conclave revendique près de 7 700 inscrits, Adopt a cardinal a déjà conquis 260 000 internautes, et Conclave 266 comptabilise une moyenne de 450 visiteurs par jour. « Nous devons nous mobiliser dans la prière ! Que le Saint-Esprit guide nos cardinaux dans sa sainte volonté », témoigne une femme sur Facebook tout en relayant le site de Mission Conclave.


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Plus de 200 Arméniens du Liban sont devenus des citoyens d’Arménie

Plus de 200 Arméniens du Liban sont devenus des citoyens d'Arménie
3/3/2013
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=87193

Une présentation officielle des passeports arméniens a eu lieu à l'Ambassade d'Arménie au Liban.

Dans son allocution, l'ambassadeur d'Arménie au Liban, Ashot Kocharyan, a félicité les récipiendaires. Il a souligné que devenir un citoyen d'Arménie est un grand honneur et une fierté pour tous et chacun, et lui confère des droits et des responsabilités semblables.

L'ambassadeur a hautement apprécié le rôle de communauté arménienne du Liban joue au sein de la diaspora arménienne. Il a exprimé sa conviction que la délivrance d'un passeport arménien permet de nouvelles opportunités pour les compatriotes à visiter l'Arménie plus souvent, à participer à des manifestations dans tout le pays, et, également, de contribuer au développement de la patrie.

Après la cérémonie de serment, l'Ambassadeur Kotcharian a présenté les passeports arméniens à plus de 200 Arméniens libanais.

A noter, ces dernières semaines, l'Ambassade d'Arménie au Liban a également distribué des passeports arméniens à environ 60 Arméniens de Syrie, qui sont temporairement résidant au Liban en raison des développements politiques en Syrie.



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Des musulmans attaquent une église copte dans le sud de l’Égypte

Des musulmans attaquent une église copte dans le sud de l'Égypte
Des musulmans de Kom Ombo, dans le sud de l'Égypte, ont attaqué une église copte à coups de cocktails Molotov et de pierres.

La Croix-3/3/2013

L'arrivée au pouvoir des Frères musulmans, au Caire, ne contribue pas à apaiser les tensions latentes entre communautés

La police égyptienne a fait usage de gaz lacrymogène vendredi 1er mars pour disperser des musulmans qui manifestaient devant une église, après des rumeurs selon lesquelles une femme convertie au christianisme se cachait à l'intérieur.

Les événements avaient débuté le soir du jeudi 28 février, lorsque des centaines de personnes ont tenté de s'introduire dans l'église. La police a alors fait usage de gaz lacrymogènes. Selon le quotidien gouvernemental Al-Ahram, elle aurait également provisoirement refusé de laisser les fidèles quitter l'église pour éviter des affrontements entre chrétiens et musulmans.

Situé à 165 kilomètres au sud de Louxor et à 40 kilomètres au nord d'Assouan, Kom Ombo est une localité de Haute-Égypte connue pour abriter l'un des temples égyptiens les mieux conservés, le temple de Sobek et Haroëris, datant de la période ptolémaïque. De nombreux chrétiens vivent dans cette partie très rurale du pays.

Des incidents du type de Kom Ombo, liés à des rumeurs sur des conversions ou à la construction de nouvelles églises, sont fréquents en Égypte et ont parfois dégénéré en affrontements meurtriers. Le plus sanglant remonte au 6 janvier 2010. Six coptes et un policier musulman avaient alors été tués à Nagaa Hamadi en Haute-Égypte à la sortie de la messe de Noël.

DES ATTAQUES QUI SE MULTIPLIENT
Les attaques se sont multipliées depuis la révolution de janvier 2011, la chute du président Hosni Moubarak en février 2011, aggravant chez les Coptes un sentiment d'insécurité malgré les assurances des autorités, et notamment du président égyptien Mohamed Morsi, issu du mouvement islamiste des Frères musulmans, qui, élu en juin 2012, avait promis d'être « le président de tous les Égyptiens », sans distinction de religion.

Soucieux de rassurer les chrétiens, le président Morsi avait félicité le pape copte Tawadros II, élu le 4 novembre 2012. De même, le parti Justice et la Liberté, branche politique des Frères musulmans, s'était dit prêt à coopérer avec lui pour « répandre la bonne morale et mettre l'accent sur les valeurs de liberté, de justice et d'égalité ».

Depuis le début de l'année, plusieurs incidents ont ainsi opposé coptes et musulmans. Le 18 janvier, plusieurs dizaines de musulmans en colère ont ainsi tenté de prendre d'assaut une église copte de Qena (sud) après avoir affirmé qu'un commerçant copte avait tenté d'abuser sexuellement d'une fillette musulmane de six ans.

Le 16 février, un leader salafiste avait incité la foule à jeter des pierres contre l'église Saint-Georges de Sarsena, à Tamiya, dans la province égyptienne du Fayoum, à environ 103 km au sud-ouest du Caire. Les assaillants y avaient ensuite mis le feu, détruisant la croix chrétienne au sommet de l'édifice et la plupart des icônes qui s'y trouvaient. Les islamistes auraient estimé que la construction de l'église copte, construite dans les années 1980 et fréquentée par environ 200 familles coptes, était illégale, car trop proche d'une zone habitée par des musulmans.

LES COPTES VEULENT PRENDRE « UNE PART ACTIVE » AU DIALOGUE NATIONAL
Selon l'évêque Youannes, responsable de l'action sociale de l'Église copte-orthodoxe, sur les 83 millions d'Égyptiens, 15 millions seraient des coptes. Ce chiffre est très largement supérieur aux 6 millions déclarés par le gouvernement égyptien, en l'absence de tout recensement impartial. Mais il est plus proche des chiffres avancés ces dernières par plusieurs chercheurs coptes qui se fondent sur les registres de baptême.

Les coptes forment « une minorité, au sens numérique du terme, mais nous ne sommes pas de moindre valeur, au regard de notre histoire, de notre rôle et de l'amour que nous portons à notre nation », rappelait le mardi 5 février le pape copte-orthodoxe Tawadros II, avant de préciser que les chrétiens avaient l'intention de prendre « une part active » à tout dialogue national « qui leur paraîtra bénéfique pour la nation ».

Martine de Sauto (avec AFP)



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lundi 4 mars 2013

: Nouvelles du Liban


Objet: Nouvelles du Liban

-Le mariage civil au Liban : un droit en pleine mutation

Le choix de l'intitulé de cette rencontre a été inspiré par deux faits majeurs qui ont fait la une des médias au Liban et en France : le mariage-fétiche, si l'on peut dire, de Nidal et Khouloud, qui ont opté pour la première fois dans l'histoire du ...

<http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/803207/Le_mariage_civil_au_Liban+%3A_un_droit_en_pleine_mutation.html>

-Pour M. Béchara, en soutenant le mariage civil de Khouloud et Nidal, la société civile n'a fait que proposer une « solution » qui reste à
compléter, mais qui permettrait aux citoyens qui ont choisi de rayer la
mention confessionnelle de se marier au Liban en ...
<http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/803206/Si_j'etais_ministre,_j'aurais_signe,_affirme_Baroud.html>

-Coordination libano-jordanienne dans le dossier des déplacés syriens
Entre le Liban et la Jordanie, les dossiers communs sont multiples, mais le
plus important actuellement, c'est celui des déplacés syriens. C'est donc
ce thème qui a dominé les entretiens du ministre jordanien des AE Nasser
Jaouda avec les responsables ...
<http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/803220/Coordination_libano-jordanienne_dans_le_dossier_des_deplaces_syriens.html>


-Destabilisation - islamisme
Tripoli-Ersal-Aïn el-Héloué, le triangle de la déstabilisation

Il a fallu les déclarations alarmistes du ministre de l'Intérieur pour
que les Libanais prennent soudain conscience de la gravité de la situation
interne. La guerre en Syrie n'est plus une nouvelle dans les médias et une
question humanitaire qui peut ...
<http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/803209/Tripoli-Ersal-Ain__el-Heloue,_le_triangle__de_la_destabilisation.html>

Une action islamiste coordonnée à travers tout le Liban ?
Enfin, à Majdel Anjar (Békaa), des informations ont circulé sur des heurts présumés entre l'armée et des partisans de cheikh Daï el-Islam
Chahhal, fondateur du mouvement islamiste au Liban.

<http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/803212/Une_action_islamiste_coordonnee_a_travers_tout_le_Liban_.html>


Versions contradictoires sur l'incident à la mosquée el-Amine
Dans un premier temps, la chaîne libanaise OTV a rapporté que l'armée s'est déployée en force en début d'après-midi autour de la mosquée
el-Amine, après que des éléments armés eurent investi le lieu de culte.
<http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/803213/Versions_contradictoires_sur_l'incident__a_la_mosquee_el-Amine.html>

-À Saïda, les bases d'un conflit semblent se consolider

Un vendredi entre une énième manif à Saïda de cheikh Assir et une accusation lancée par le chef de la gendarmerie selon lequel « certaines parties » ont coordonné hier des activités d'islamistes sur tout le
territoire libanais, notamment à la prison ...
<http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/803203/A_Saida,_les_bases_d'un_conflit_semblent_se_consolider.html>



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Une action islamiste coordonnée à travers tout le Liban ? | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Le chef de la gendarmerie, le général Joseph Doueihi, a accusé certaines « parties », sans plus de détail, d'avoir coordonné hier des activités d'islamistes sur tout le territoire libanais.
Les déclarations du général Doueihi à la LBCI interviennent après une mutinerie à la prison de Roumieh (des prisonniers islamistes du bâtiment B ont pris en captivité des gardiens des FSI, avant de les relâcher) ; un incident à la mosquée el-Amine dans le centre-ville de Beyrouth; et une manifestation des partisans de cheikh Ahmad el-Assir à Saïda, au Liban-Sud.
Au Akkar, une manifestation de solidarité avec le cheikh salafiste s'est déroulée après la prière de vendredi, au niveau du rond-point d'al-Abdé, au milieu d'une forte présence militaire et sécuritaire.
Enfin, à Majdel Anjar (Békaa), des informations ont circulé sur des heurts présumés entre l'armée et des partisans de cheikh Daï el-Islam Chahhal, fondateur du mouvement islamiste au Liban. Une source sécuritaire citée par le site nowlebanon a démenti ces informations, tout en précisant qu'une patrouille de l'armée a arrêté l'un des hommes accompagnant cheikh Chahhal, qu'elle a relâché après lui avoir confisqué ses armes. L'armée a également pris des mesures sécuritaires tout au long de l'axe Bar Élias-Masnaa.

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France Monde | Liban : prier et profiter - Le Bien Public

http://www.bienpublic.com/actualite/2013/03/03/liban-prier-et-profiter
Au pays du Cèdre, les leaders des principales communautés religieuses vivent sur un grand pied. Une enquête de Now, à Beyrouth.

Quelle que soit leur confession, les hommes de religion jouissent au Liban de pouvoirs religieux, politiques, économiques et sociaux considérables. Ce qui leur confère un prestige et une aura qui font que personne n'ose les interroger sur leurs salaires, appointements et privilèges. D'où vient leur argent ? Qui paie leurs factures ? Qui pourvoit à leurs services de sécurité ? Il y a au Liban dix-huit groupes confessionnels. Nous nous sommes penchés sur les représentants de trois grands groupes, à savoir les maronites, les sunnites et les chiites.

Parmi ces trois personnalités, le patriarche maronite est le seul à ne pas être fonctionnaire de l'État. Il ne reçoit donc pas de salaire de la part du gouvernement. Ses revenus proviennent des propriétés et biens en mainmorte du patriarcat, c'est-à-dire des revenus des terres et bâtiments qu'il met en bail, en plus de la dîme du dimanche collectée dans chaque église et dont un dixième lui est reversé.

Le chef de l'Église maronite bénéficie de nombreux autres revenus, tels que ceux des terres agricoles, mais aussi de dons de la part de personnalités aisées, ainsi que de revenus spécifiques pour les frais des tournées pastorales, les banquets, les aides et autres. Cela étant dit, le budget de l'État subventionne les groupes confessionnels chrétiens à hauteur de plus de 3 milliards de livres libanaises par an (environ 1,5 million d'euros). Cet argent est distribué au prorata du nombre de fidèles par confession. Une partie va au palais de Bkerké (siège du patriarcat maronite), mais sert aussi à financer les tribunaux propres à la communauté. Or, étant donné que le patriarche est le chef de ces tribunaux, une partie de ces sommes-là lui revient encore. En plus, on lui reverse une part des collectes faites auprès des fidèles par les prêtres lors des fêtes. Le Vatican n'intervient pas dans la gestion financière des maronites (l'Église maronite s'est rattachée au Vatican au XII e siècle).

Venons-en maintenant au mufti de la République (musulman sunnite). Il est fonctionnaire de l'État et reçoit à ce titre un salaire mensuel de 4,2 millions de livres (environ 2 000 euros). À cela s'ajoutent des privilèges et des indemnités supplémentaires. Les dépenses du Dar Al-Fatwa (bureau des avis religieux) sont également couvertes par le budget de l'État. Quant à la résidence du mufti, elle a été construite par l'ancien Premier ministre Rafic Hariri (assassiné en 2005) et elle est exempte de charges (électricité, eau, taxes, etc.). Un poste de l'armée devant le bâtiment et quatre ou cinq hommes à l'intérieur en assurent la sécurité.

L'État verse 25 millions de livres (environ 12 000 euros) pour frais de fonctionnement de l'administration. Rafic Hariri payait de sa poche 5 000 dollars (3 800 euros) par mois supplémentaire au mufti, à quoi s'ajoutent des aides estimées à plusieurs millions de dollars versées par des pays musulmans tels que l'Arabie Saoudite, le Qatar et les Émirats Arabes Unis. Par ailleurs, les responsables des biens en mainmorte sunnites tirent des revenus supplémentaires de la location de certains bâtiments.

Une escorte pour le fils

Le règlement de la communauté sunnite ne permet pas au mufti d'occuper une autre fonction. C'est pourquoi il reçoit des dons de la part de leaders (politiques de la communauté) et d'hommes d'affaires aisés pour ses dépenses personnelles. Quant aux dîners organisés dans sa résidence, ils sont financés par des aides venues d'autres pays arabes. Sa voiture privée est généralement offerte par des hommes d'affaires, tandis que l'escorte, de six à huit hommes, est assurée par la sécurité d'État, ce nombre pouvant être augmenté en cas de nécessité.

Pour ce qui est d'Abdel Amir Qabalan, vice-président du Haut Conseil islamique chiite, il reçoit lui aussi un salaire mensuel de 4,2 millions de livres. En plus, le Dar Al-Ifta Al-Jaafari (chiite) a un budget de 2 milliards de livres (près de 1 million d'euros). Un demi-milliard va aux salaires des juges et 1,5 milliard couvre les frais de fonctionnement. La sécurité du siège de ce Haut Conseil est assurée par six à huit hommes. Le vice-président dispose également d'une escorte, et exceptionnellement d'un chauffeur privé pour le transport des membres de sa famille. Son fils dispose par ailleurs d'une escorte de gendarmes qui l'accompagne lors de ses visites privées. Il a droit à plus de sept cents plaques d'immatriculation, ainsi qu'à l'usage de vitres fumées sur sa voiture.

Selon nos informations, la société Toyota occupe un étage au Haut Conseil, en contrepartie de vingt voitures offertes à Ali Qabalan, le fils d'Abdel Amir Qabalan. Les appointements du Haut Conseil chiite s'élèvent à 200 millions de livres (environ 100 000 euros), y compris pour le siège, à Hazmiyeh. Selon certaines sources, Qabalan reçoit 40 000 euros par mois de l'ambassade iranienne, en plus de 25 000 dollars (19 000 euros) par mois de la part d'Ali Sistani (autorité de référence des chiites en Irak). À cela s'ajoute l'argent qu'il reçoit de la part des chefs de la communauté, des partis chiites et d'autres ressources religieuses. Il faut également rappeler que tous les biens importés au nom du Haut Conseil sont exempts de douanes et de taxes. Qabalan possède sa maison privée ainsi qu'une seconde maison, à côté, où habitent tous ses enfants. Quant aux factures d'électricité et d'eau, ainsi que les impôts, ils sont pris en charge par le gouvernement libanais.



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samedi 2 mars 2013

Arrestation d’une cinquantaine de chrétiens égyptiens à Benghazi- | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=803271
2/3/2013-Arrestation d'une cinquantaine de chrétiens égyptiens à Benghazi
Libye Une cinquantaine de chrétiens égyptiens soupçonnés de prosélytisme ont été arrêtés cette semaine à Benghazi, a indiqué hier un responsable des services de sécurité de cette ville de l'est de la Libye. « Quarante-huit commerçants égyptiens qui travaillaient dans le marché municipal de Benghazi ont été arrêtés sur la base d'informations selon lesquelles ils avaient des activités suspectes », a déclaré ce responsable sous le couvert de l'anonymat. Il a ajouté que ce groupe était en possession de bibles, d'ouvrages encourageant la conversion au christianisme, et d'images du Christ et de l'ancien chef de l'Église copte orthodoxe Chenouda, décédé en 2012.
Une vidéo circulant sur Internet montre une quarantaine d'hommes à la tête rasée assis par terre dans une pièce minuscule, tandis qu'un Libyen barbu se trouvant avec eux affirme qu'ils ont été arrêtés en raison d'activités de prosélytisme. Une source du Conseil local de Benghazi a cependant indiqué que ces hommes faisaient l'objet d'une enquête pour infraction à la loi sur l'immigration. Elle a en outre précisé que la vidéo avait été tournée le jour même de l'arrestation, ajoutant que les détenus étaient « bien traités ». Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la minorité chrétienne en Libye exprime des craintes quant à la montée de la mouvance islamiste extrémiste.
(Source : AFP)
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Retour du patriarche maronite apres sa visite en Russie

Arrivé hier de Moscou, le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a jugé qu'« il est honteux pour nous tous de ne pas être parvenus cinq ans plus tard à un accord sur un bon projet de loi électorale après cinq ans d'étude au sein des commissions. Nous prouvons ainsi que nous ne respectons ni notre peuple ni nous-mêmes », a martelé Mgr Raï de l'aéroport international Rafic Hariri.

« Ils peuvent prolonger le mandat de l'actuel Parlement d'un mois, voire de deux ou trois, mais il est impératif, quel que soit le prix à payer, de préserver la démocratie et l'alternance », a-t-il ajouté. 


Egypte : heurts devant une église entre manifestants musulmans et police

Le Monde.fr avec AFP |


Près de 200 personnes ont par ailleurs manifesté vendredi au Caire pour réclamer la réintégration de policiers suspendus pour s'être laissé pousser la barbe.
Près de 200 personnes ont par ailleurs manifesté vendredi au Caire pour réclamer la réintégration de policiers suspendus pour s'être laissé pousser la barbe. | REUTERS/AMR ABDALLAH DALSH

La police égyptienne a fait usage vendredi 1er mars de gaz lacrymogènes pour disperser des musulmans qui manifestaient devant une église, après des rumeurs selon lesquelles une femme convertie au christianisme se cachait à l'intérieur.

Les manifestants ont jeté des pierres sur la police dans la ville de Kom Ombo, dans le sud du pays, et les forces de l'ordre ont répondu par du gaz lacrymogène, selon une source de sécurité. D'après le quotidien gouvernemental Al-Ahram, la police a refusé de laisser les fidèles quitter l'église pour éviter des affrontements entre chrétiens et musulmans. Une manifestation avait déjà eu lieu devant l'église jeudi soir.
Des incidents de ce type, liés à des rumeurs sur des conversions ou à la construction de nouvelles églises, sont fréquents en Egypte et ont parfois dégénéré en affrontements meurtriers. Les Coptes, ou chrétiens d'Egypte, représentent de 6 à 10 % des 83 millions d'Egyptiens. Ils s'estiment discriminés et marginalisés dans une société en majorité musulmane et ont été visés par plusieurs attaques meurtrières ces dernières années.
SOUTIEN AUX POLICIERS "BARBUS"
Près de 200 personnes ont par ailleurs manifesté vendredi au Caire pour réclamer la réintégration de policiers suspendus pour s'être laissé pousser la barbe, considérée comme un signe de piété par de nombreux islamistes. "Où sont les droits des officiers portant la barbe ?", demandait une pancarte, tandis que des sympathisants enthousiastes portaient un policier barbu en uniforme sur leurs épaules.
Plusieurs policiers ont été suspendus à travers l'Egypte pour cette raison et certains ont porté l'affaire devant la justice. L'islamisme progresse depuis plusieurs années dans la société égyptienne, déjà conservatrice, et depuis la chute début 2011 d'Hosni Moubarak, dont le régime réprimait les islamistes, beaucoup d'Egyptiens se font pousser la barbe.

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vendredi 1 mars 2013

Chrétiens d'Orient : « nous ne sommes pas des expatriés


Rencontre entre le patriarche Cyrille et le card. Béchara Raï

ROME, 1 mars 2013 (Zenit.org) - « Il y a longtemps que nous avons pris racine sur ce sol, sur lequel nous vivons depuis deux mille ans. Nous ne sommes pas un groupe expatrié en Orient par je ne sais qui. Nous exigeons les mêmes droits que les autres dans notre Patrie, car nous sommes les habitants de souche de ces régions » : c'est le plaidoyer du cardinal Béchara Raï au nom des chrétiens d'Orient.

Le patriarche d'Antioche et de toute l'Orient des Maronites, le cardinal Béchara Boutros Raï, est actuellement en visite à Moscou, du 26 février au 1er mars 2013 (cf. Zenit du 25 février 2013). Au programme, différentes rencontres avec les représentants de l'Eglise et du monde politique russe, teintés par la question syrienne.

Le 27 février, le cardinal a rencontré le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie en la résidence patriarcale du monastère Saint-Daniel de Moscou. Etait présent également le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou, selon un communiqué du site internet de ce département.

Le patriarche Cyrille a accueilli « chaleureusement » le cardinal, rappelant : « Vous êtes le second Primat de l'Église maronite qui rend visite à l'Église orthodoxe russe. Votre prédécesseur, le cardinal Nasrallah Sfeir était venu en Russie en 1987, une année déjà lointaine. En vingt-cinq ans, nos deux Églises ont parcouru une longue route, beaucoup a changé en ce monde, y compris au Moyen Orient. »

Le patriarche orthodoxe a appelé de ses voeux « un échange d'opinions fructueux sur la théologie, y compris sur le thème du dialogue orthodoxe-catholique », souhaitant que la visite du patriarche maronite ouvrirait « de nouvelles perspectives pour la discussion de plusieurs thèmes à l'ordre du jour ».

Le patriarche Bechara Raï a également exprimé sa certitude de l'importance « d'un renforcement des bonnes relations avec l'Église orthodoxe russe ».

Au cœur des entretiens, la question de la Syrie et la situation des chrétiens au Moyen-Orient. Le patriarche maronite a souligné fermement : « Nous ne voulons pas être appelés minorité, car il y a longtemps que nous avons pris racine sur ce sol, sur lequel nous vivons depuis deux mille ans. Nous ne sommes pas un groupe expatrié en Orient par je ne sais qui. Nous sommes nés en Orient, a-t-il poursuivi, nous y étions déjà 600 ans avant l'islam. »

Il a affirmé à ce propos la détermination de son Eglise : « Nous continuerons à travailler avec l'Église russe, avec les autres Églises et Etats amis afin de confirmer aux chrétiens qui vivent dans nos régions leur droit de citoyenneté. Nous sommes des citoyens comme les autres et nous nous battrons pour cela. »

« Nous exigeons les mêmes droits que les autres dans notre Patrie, car nous sommes les habitants de souche de ces régions », a-t-il insisté.

Raï défend à Moscou le dossier de la « neutralité positive » | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

La paix, la présence chrétienne en Orient, la « neutralité positive » souhaitable pour le Liban, tels sont les thèmes complémentaires abordés au cours de leur entretien, mercredi, par le patriarche maronite, Béchara Raï, avec le patriarche orthodoxe de Russie, Cyrille Ier.
Ces thèmes ont été repris hier par le chef de l'Église maronite, à différents moments de la journée, et d'abord, dans l'homélie qu'il a prononcée en la cathédrale latine de l'Immaculée Conception, où il a célébré la messe, en présence du nonce apostolique Ivan Jurkovi et du représentant de l'Église grecque-orthodoxe d'Antioche à Moscou, Mgr Nivon Saïkaly.
Le patriarche n'a pas manqué, au cours de la messe, de prier à l'intention du pape Benoît XVI pour « sa grande abnégation et l'héroïsme de sa foi », au dernier jour de son pontificat.
Le patriarche a par ailleurs assisté hier à un déjeuner offert en son honneur par l'ambassadeur du Liban en Russie, Chawki Bou Nassar, en présence d'un représentant personnel du président russe, du vice-Premier ministre russe, d'un certain nombre d'ambassadeurs arabes et européens accrédités en Russie et de personnalités russes et libanaises.
Dans un mot prononcé au cours du déjeuner, le patriarche maronite, qui a remercié l'Église orthodoxe de Russie et les autorité civiles russes pour leur accueil et l'occasion qu'ils lui ont offerte de visiter la Russie, a insisté sur la spécificité de « l''emplacement géostratégique » du Liban, « un pays situé sur la rive est de la Méditerranée et doté d'un régime qui le distingue des autres pays arabes ».
« De ce fait, a enchaîné le patriarche, le Liban est le lieu naturel et acceptable pour la rencontre et le dialogue entre les cultures et les religions. Il faut donc le protéger, pour qu'il puisse continuer à jouer son rôle comme facteur de paix et de stabilité dans son environnement moyen-oriental. »
À cette fin, a jugé le patriarche Raï, « il faut proclamer sa neutralité positive », non pour l'isoler de son environnement humain, mais pour lui permettre de mieux prendre fait et cause pour la justice, la paix et l'entente entre les peuples.
« Le Liban souffre beaucoup des conflits qui l'entourent, a précisé le chef de l'Église maronite, à commencer par le conflit israélo-palestinien, en passant par le conflit régional sunnito-chiite, le conflit en Irak et aujourd'hui la guerre en Syrie, sans oublier l'émergence et le renforcement des organisations radicales et fondamentalistes au Moyen-Orient. »
Après le déjeuner, le patriarche a visité le plus grand musée d'icônes de Moscou, le musée Tretyacov. La veille, le patriarche avait assisté à un dîner offert en son honneur par Mgr Nivon Saïkali, au siège de l'évêché grec-orthodoxe. Il y avait abordé, dans une allocution, les thèmes de réflexion qu'il avait examinés avec le patriarche Cyrille Ier.
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