Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 26 février 2015

Syrie- 100 otages chretiens entre les mains des jihadistes - Agence Fides] Fides News



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 25 février 2015 14:10:43 UTC+2
ASIE/SYRIE - Condamnation de l'Archevêque syro-catholique d'Hassaké-Nisibi des choix « malheureux » de l'Occident après que plus de 100 otages se trouvent entre les mains des djihadistes ayant attaqué des villages chrétiens

Hassakè (Agence Fides) – De 120 à 140 chrétiens assyriens sont actuellement otages des djihadistes du prétendu « Etat islamique » qui a attaqué, dans la nuit du 22 au 23 février, un grand nombre de villages disséminés le long des rives de la rivière Khabur, en province de Jézirah, dans le nord-est du pays. C'est ce que confirme à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, Archevêque syro catholique d'Hassaké-Nisibi. Les otages vivaient tous dans les villages de Tel Jazira, Tel Shamiram et Tel Gouram.
« Les djihadistes – indique l'Archevêque – ont pris le contrôle total des villages se trouvant sur la rive ouest du Khabur alors qu'hier après-midi, 24 février, tous les habitants des 22 villages disséminés le long de la rive est ont été évacués, plus de 1.000 familles chrétiennes assyriennes et chaldéennes ayant ainsi fui en direction des plus grands centres (que sont) Hassakè, Qamishli, Dirbesiye et Ras al-Ayn. Jusqu'à hier soir, les familles des nouveaux évacués présentes à Hassakè dépassaient les 950 ».
L'offensive des djihadistes du prétendu « Etat islamique » a provoqué jusqu'ici la mort au combat de 4 chrétiens appartenant aux milices assyriennes – intégrées aux unités de miliciens kurdes dans leur combat contre le prétendu « Etat islamique » - alors que pour l'heure, selon des sources assyriennes, un jeune chrétien assyrien du nom de Milad serait la seule victime civile des islamistes.
Selon l'Archevêque syro catholique d'Hassaké-Nisibi, les djihadistes ont lancé l'offensive dans la région du Khabur afin de trouver de nouveaux espaces et des voies de fuite, compensant les défaites et les pertes de territoire subies à Kobane et autour de leur point fort, Raqqa. Selon Mgr Hindo, les contre-mesures envisagées par un certain nombre de pays étrangers face aux récentes stratégies militaires du prétendu « Etat islamique » confirment les graves responsabilités de l'Occident dans le déclenchement des conflits qui bouleversent actuellement le Moyen-Orient.
« Par leurs politiques malheureuses – explique à Fides l'Archevêque – en particulier les français et les américains, avec leurs alliés régionaux, ont favorisé de facto la montée en puissance du Daesh (le prétendu « Etat islamique » NDR). Maintenant, ils persévèrent dans l'erreur, commettant des fautes stratégiques grotesques telles que l'annonce aux moyens de communication d'une campagne de printemps visant à libérer Mossoul. De plus, ils s'obstinent à interférer au travers d'interventions sans importance, au lieu de reconnaître que le soutien qu'ils apportent aux groupes djihadistes nous a porté à ce chaos et a détruit la Syrie, nous faisant régresser de 200 ans ». (GV) (Agence Fides 25/02/2015)

mercredi 25 février 2015

Le cri d'alarme du patriarche des chrétiens d'Irak

Le cri d'alarme du patriarche des chrétiens d'Irak
24/2/2015

Le cri d'alarme du patriarche des chrétiens d'Irak

Manifestation de soutien pour les chrétiens d'Irak sur le parvis de Notre-Dame de Paris en juillet dernier. Crédits photo: <i>LUCIEN LUNG/Le Figaro</i>

FIGAROVOX/LIVRE- Dans un livre d'entretiens avec Laurence Desjoyaux, journaliste spécialiste des chrétiens d'Orient, le patriarche de Bagdad Louis Raphaël Sako lance un appel à l'aide en faveur de l'Eglise d'Irak. Pierre Jova l'a lu pour FigaroVox.

Les chrétiens d'Irak sont appelés parfois «chrétiens de saint Thomas», car ils furent évangélisés par l'apôtre. De saint Thomas, on connaît son incrédulité, son refus de croire en la résurrection du Christ tant qu'il ne l'a pas vu. On connaît moins sa fougue et sa générosité, qui éclatent à la lecture des évangiles: «Allons, nous aussi, et nous mourrons avec lui» (Jn 11:16) s'exclame-t-il par fidélité envers Jésus.

C'est la même détermination que l'on retrouve dans ce livre d'entretiens de Mgr Louis Raphaël Sako, patriarche chaldéen de Bagdad, désigné en 2013. Celui qui veille sur la majorité des chrétiens d'Irak, appartenant à l'Église chaldéenne, une Église orientale unie à Rome, témoigne des conditions héroïques dans lesquelles ses fidèles vivent leur foi.

Un témoin de l'histoire irakienne

Né à Zakho, ville du Kurdistan irakien, en 1948, au sein d'une famille chrétienne, Louis Raphaël Sako entre à 14 ans pour devenir prêtre au petit séminaire de Mossoul, alors tenu par des dominicains français. Il reçoit la consigne de ne parler que le français et non l'arabe! Ordonné prêtre en 1974, il est le témoin de quarante ans d'histoire irakienne. Lors de la guerre Iran-Irak, le jeune prêtre va trouver en personne Saddam Hussein pour être exempté du service militaire. Le dictateur lui lance alors: «priez pour moi!» Pasteur au milieu de ses fidèles, Louis Sako vit avec eux les douze ans d'embargo américain, qu'il qualifie de «guerre menée contre la population». Il est élu évêque de Kirkouk en 2002, peu de temps avant l'invasion de l'Irak et la chute du régime de Saddam Hussein. Des évènements qui marquent l'heure des ténèbres pour les chrétiens irakiens.

Dans le chaos qui déchire le pays, les chrétiens, dépourvus de milices et bien représentés dans les classes moyennes, constituent une proie facile pour les enlèvements. Des milliers de personnes sont ainsi rançonnées. Des attentats ciblés poussent les chrétiens à abandonner certains quartiers de Bagdad. Le 31 octobre 2010, des hommes armés investissent la cathédrale syriaque catholique de la capitale, en pleine messe, et assassinent des dizaines de fidèles. Un massacre que Mgr Sako hésite à attribuer à Al-Qaïda, tant les ramifications entre groupes insurgés et terroristes en Irak sont complexes.

Face à Daech, aucun chrétien n'abjure sa foi

Sur le million de chrétiens qui vivaient en Irak avant l'invasion américaine, ils ne sont plus de 300 ou 200 000. Nombre d'entre eux avaient fui les violences de Bagdad pour Mossoul et sa région. Mais c'est précisément là que l'État islamique, fort du soutien des tribus sunnites et des anciens fidèles de Saddam Hussein, lance une offensive-éclair, en juin 2014. La seconde ville d'Irak et ses environs tombent comme un fruit mûr. Au départ, le doute subsiste sur les intentions des nouveaux conquérants. Puis, le 17 juillet, l'ultimatum tombe: les chrétiens ont le choix entre se convertir à l'islam, payer la taxe des non-musulmans, ou fuir en abandonnant leurs biens. Tous prennent le chemin de l'exil.

Ainsi, les chrétiens de la région de Mossoul ont préféré tout quitter, et se réfugier dans des conditions dramatiques au Kurdistan, plutôt que d'abjurer leur foi. Un courage ordinaire que Mgr Sako explique simplement: «en Orient, la religion fait partie intégrante de l'homme, lui est incorporée, il en est comme pétri. (…) On ne peut pas l'extraire. C'est une expérience mystique. Pour nous, chrétiens, la foi est la chose la plus grande pour laquelle on est prêt à se sacrifier. Croire, c'est être.» Rien de moins.

Une lumière dans l'obscurité

Ce récit du calvaire des chrétiens d'Irak n'est cependant pas dénué d'espérance. Mgr Sako donne des exemples concrets de la solidarité dont font preuve les musulmans à leur égard, du voisin à l'ayatollah chiite. Il évoque le quotidien de l'Église chaldéenne, confrontée aux pires difficultés, et qui continue d'œuvrer à la paix entre les communautés sunnite et chiite dans un Irak déchiré, ainsi qu'à l'évangélisation. Le patriarche parle des musulmans convertis, du rôle des écoles chrétiennes, de la vitalité des familles restées sur place: «Malgré tout, aujourd'hui à Bagdad, il y a encore mille cinq cents enfants au catéchisme! Notre Église est vivante!»

Le patriarche de Bagdad est accompagné dans son récit par Laurence Desjoyaux, journaliste à La Vie qui se rend fréquemment en Irak, et qui a mené les entretiens, et par le cardinal archevêque de Lyon Philippe Barbarin, défenseur des chrétiens chassés de Mossoul, qui préface l'ouvrage. Leur présence donne à l'ouvrage toute sa signification pour le lecteur français. Ne nous oubliez pas! est en effet bien davantage qu'un témoignage, ou une synthèse pédagogique utile à tous ceux qui s'intéresseraient à l'Irak. C'est un appel à la conscience de l'Occident, et de la France. Les chrétiens d'Irak ne veulent pas disparaître de leur terre. En ne les oubliant pas, leurs coreligionnaires d'Occident ne font que répondre à l'appel que Dieu lance à Caïn dans les premières pages de la Bible: «Qu'as-tu fait de ton frère?» (Gn 4, 9)

Mgr Louis Raphaël Sako, Ne nous oubliez pas!, entretiens avec Laurence Desjoyaux, Bayard, 155 pages, 16€90


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mardi 24 février 2015

Les martyrs du Moyen-Orient, un signe pour l'Occident



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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 24 février 2015 20:19:41 UTC+2
Les martyrs du Moyen-Orient, un signe pour l'Occident
Témoignage du patriarche Sako

Giovanni Chifari

ROME, 24 février 2015 (Zenit.org) - Les martyrs chrétiens du Moyen-Orient, qui donnent « la priorité à la foi », sont « un appel à la conversion » pour l'Occident et sa « culture de l'individualisme, du plaisir et de l'argent », souligne Mgr Sako.

Mgr Louis Raphaël Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens, a été hospitalisé en Italie, à San Giovanni Rotondo, dans l'hôpital fondé par Padre Pio, pour une intervention chirurgicale. Le 19 février, avant de partir pour Rome, puis pour Bagdad, il a accordé un entretien à Zenit.

Il évoque notamment la situation actuelle, l'engrenage idéologique des djihadistes et les possibilités de dialogue interreligieux en Irak, où « la dimension de la souffrance, sur le plan purement humain, rapproche » musulmans et chrétiens.

Zenit - Comment comprendre le sens de ce que vivent les chrétiens au Moyen-Orient ?

Mgr Louis Raphael Sako - Le sens, c'est la priorité de la foi. Ces gens se sacrifient pour l'amour de ce qu'ils vivent. Leur sang a un sens très grand et profond. Comme le dit Jésus : « Personne n'a de plus grand amour que celui-ci : donner sa vie pour ses amis » (cf. Jn 15,13). Pour eux, Jésus est le modèle. Le sang des martyrs est pour nous une grande force et une source d'espérance. Comme l'a dit Tertullien : « Le sang des martyrs est semence de nouveaux chrétiens ». Ainsi, nous pouvons dire que c'est la mort, mais c'est aussi la vie. Comme l'a aussi dit le Seigneur : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l'âme » (Mt 10,28). Pour moi, l'Occident doit voir dans le modèle de ces martyrs un appel à la conversion, à la religiosité et à la foi. S'il y a des problèmes ici aujourd'hui, c'est parce qu'il y a un vide. La société occidentale est en train de perdre ses valeurs religieuses ; il y a une culture de l'individualisme, du plaisir et de l'argent qui ne satisfait pas l'homme qui tend vers l'absolu.

Comment interpréter le phénomène des « combattants étrangers » ?

Je comprends pourquoi ces djihadistes occidentaux vont faire la guerre sainte : parce qu'ils cherchent un idéal. L'Isis montre une force sur le plan de la communication, mais aussi sur le plan religieux. Ils ont pour idéal de former un État religieux. Ils ont le sens du martyre. Pour eux, il s'agit d'une guerre sainte. Aucune guerre n'est jamais juste. Ils ont un idéal du paradis qui dérive d'une interprétation littérale du Coran. (...) Ils ne comprennent pas le pluralisme et ils pensent que les autres ont falsifié la religion. Le mouvement d'islamisation correspond à une mission qu'ils considèrent avoir reçue. Sinon, ils pensent qu'ils iront en enfer.

Existe-t-il un problème dans l'approche du Coran ?

Oui, certainement. Prenons un exemple. Dans le Coran, il y a ce qu'on appelle les « versets de l'épée », qui, d'une certaine façon, justifieraient l'usage de la violence. Rappelons que Mahomet lui-même s'est lancé à la conquête de La Mecque avec une armée. Et la dimension du djihad passe d'une lutte spirituelle, intérieure - pensons, dans le monde chrétien, aux pères du désert - à une lutte qui voit son ennemi à l'extérieur. Les musulmans doivent lire ces textes de manière symbolique. Ils doivent pouvoir faire une exégèse. Ils n'ont pas d'herméneutique. Quand Isis décapite quelqu'un, il le fait selon une interprétation de la loi musulmane. Pour eux, c'est Dieu qui l'a dicté. Tout est divin et même un peu magique. Ils le font selon leur foi.

Dans le diocèse de Bagdad, et en général dans l'Église irakienne, existe-t-il un espace pour le dialogue entre chrétiens et musulmans ?

La dimension de la souffrance, sur le plan purement humain, rapproche les deux religions. Par exemple, à Bagdad, il y a un hôpital, le « Saint Raphaël », où l'on accueille les musulmans comme les chrétiens. Et dans toutes les salles de l'hôpital, il y a une croix et même une image de la Vierge Marie. Padre Pio aussi est un lien entre musulmans et chrétiens. Dans le quartier Palestin de Bagdad, à l'intérieur de la paroisse de « La Vierge Marie » dont le curé est l'évêque auxiliaire, Mgr Warduni, il y a une statue de Padre Pio. Les gens le connaissent. Les chrétiens comme les musulmans s'arrêtent pour y prier. Ce sont de petits exemples qui nous montrent qu'un dialogue est possible. C'est à nous, chrétiens, de prendre l'initiative. La présence chrétienne en Irak est importante. Nous aidons les musulmans à s'ouvrir.

Que conseilleriez-vous au monde et aux hommes de notre temps ?

Pour un monde meilleur, il faut une réforme des religions. Dans le sens où elles sont appelées à re-proposer, « mettre à jour », ré-évangéliser et donc à rendre accessible leur message. En second lieu, il faut donner un sens et une nouvelle espérance à la vie humaine. Il faut ensuite une politique internationale plus juste et ouverte qui respecte les droits humains de tous. Tous les hommes sont faits à l'image et à la ressemblance de Dieu. Enfin, une réforme de l'économie est urgente. Qu'il y ait plus de justice entre les riches et les pauvres.

Comment jugez-vous la crise libyenne, la progression du califat et la stratégie de communication des terroristes, qui menacent « Nous sommes au Sud de Rome » ?

C'est un piège. L'Italie doit faire attention à ne pas faire la guerre. On peut choisir de contrôler les frontières mais c'est peut-être plus important de surveiller ceux qui sont déjà là. Les groupes fondamentalistes endormis sont plus dangereux. Mieux vaut ne pas commencer une guerre dont on ne sait pas comment elle terminera, comme ont fait les Américains en Irak. Et maintenant, nous avons aussi la guerre en Syrie depuis désormais quatre ans.

Les Pères de l'Église disent que la colère naît toujours d'une blessure. Comment l'appliquer à ce qui se produit actuellement ?

Aujourd'hui, nous nous trouvons devant un homme blessé. Nous avons de nouvelles pathologies spirituelles. Ce n'est pas un hasard si le pape François parle de l'Église comme d'un hôpital de campagne après une bataille. En Irak, l'intervention des forces militaires occidentales a entraîné la destruction de tout, alors qu'on pensait qu'il serait possible de commencer quelque chose de nouveau. Mais de quelle manière ? Peut-être n'avait-on pas bien étudié la question. Il y a eu le changement de régime mais les gens attendaient davantage. Où est la sécurité ? Sans sécurité, on ne vit pas. Il fallait éduquer les gens à la liberté et à la responsabilité, à la démocratie. Une guerre est toujours quelque chose de mauvais et provoque de nouvelles blessures, dont beaucoup ne sont pas encore guéries.

Comment l'Église irakienne se fait-elle proche des souffrances de son peuple ?

Nous pouvons le résumer en trois points : le service envers les pauvres et les derniers ; la protection et la préservation de l'identité chrétienne et puis le dialogue avec la religion musulmane.

Nous donnons donc la priorité aux familles réfugiées. Il y a environ 120.000 chrétiens et plus de deux millions de musulmans. Nous nous demandons comment être proches et présents parmi les gens qui souffrent. Nous leur donnons à manger, à boire, nous donnons des médicaments, nous faisons ce que nous pouvons. L'Église est la seule à le faire. La Conférence des évêques d'Italie nous a aidés, ainsi que le Vatican et Caritas. Les gens sont très touchés quand l'Église est proche. Mais en même temps, nous nous sentons appelés à défendre et à protéger la présence chrétienne, les droits des chrétiens. Sur ce point, il y a un effort avec le gouvernement central irakien, parce que la présence chrétienne est historiquement importante. Ensuite, nous cherchons le dialogue avec les représentants de l'autorité religieuse musulmane.

Sentez-vous la proximité du pape François ?

Oui, bien sûr. Je l'ai rencontré trois fois. Il m'a toujours encouragé et donné de la force. Il a aussi envoyé deux messages, dans une vidéo et dans une lettre. Elle a été lue en présence du cardinal Barbarin [archevêque de Lyon], il y a eu une procession et plus de 5.000 chrétiens se sont réunis dans l'église. Il est très proche, il prie pour nous. Récemment, il a aussi envoyé le cardinal Filoni comme envoyé spécial.

Traduction de Constance Roques

Syrie : tout mettre en oeuvre pour assurer la sécurité d'Hassaké



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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 24 février 2015 20:19:41 UTC+

Syrie : tout mettre en oeuvre pour assurer la sécurité d'Hassaké
Appel de l'Oeuvre d'Orient alors que DAESH est à 12 Km

L'Oeuvre d'Orient

ROME, 24 février 2015 (Zenit.org) - L'Œuvre d'Orient demande aux autorités compétentes de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité d'Hassaké face à l'avancée des djihadistes en Syrie : c'est l'appel lancé ce 24 février 2015 par Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l'Œuvre d'Orient.

Des fondamentalistes de l'« État islamique » ont en effet attaqué plusieurs villages chrétiens assyriens dans la province syrienne de Jézirah, dans le nord-est du pays, hier, 23 février : des dizaines de chrétiens ont été pris en otage.

Communiqué de l'Oeuvre d'Orient

Le DAESH à 12 Km de Hassaké.

Suite à l'attaque récente de villages assyro chaldéens par le DAESH, la ville de Hassaké en Mésopotamie syrienne, où vivent de nombreux chrétiens et de nombreux kurdes, est directement menacée.

Sa chute éventuelle représenterait un drame considérable pour l'ensemble de la région et une redoutable victoire symbolique pour le DAESH.

L'Œuvre d'Orient demande aux autorités compétentes de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité d'Hassaké.

Mgr Pascal Gollnisch, Directeur Général de l'Œuvre d'Orient.

Paris, le 24 Février 2015

Daech enlève 90 chrétiens dans le nord-est de la Syrie | La-Croix.com - Monde

Daech enlève 90 chrétiens dans le nord-est de la Syrie | La-Croix.com - Monde
UNE INFORMATION CONFIRMÉE PAR MISNA

Des djihadistes du groupe État islamique (EI) ont attaqué, lundi 23 février, deux villages chrétiens sous contrôle des forces kurdes dans la région de Hassaké, à 200 km à l'est de Kobané, dans le nord-est de la Syrie, et ont enlevé 90 habitants, a affirmé mardi 24 février l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

« Lundi, l'EI a attaqué Tal Chamirane et Tal Hermouz, deux villages de la province de Hassaké (nord-est de la Syrie) et ont enlevé 90 habitants », a indiqué à l'AFP le directeur de cette ONG Rami Abdel Rahmane.

L'information est confirmée par d'autres sources : l'agence de presse catholique Misna, relayant des informations de Sana, l'agence de presse officielle de Damas, annonce que l'attaque de l'EI concerne également les villages de Tal Riman, Tal Nasra, al-Agibash, Toma Yalda et al-Haooz.

 voir notre explication sur les chrétiens d'Orient  

des dizaines de maisons incendiées

Les combattants sont arrivés à bord de camions faisant un nombre indéterminé de victimes et de personnes déplacées parmi la population civile, à prédominance chrétienne (de tradition syriaque). Toujours selon Sana, citant des sources locales, des dizaines de maisons ont été incendiées, ainsi que l'église de Tal Hermouz.

Selon l'ONG « A demand for action » (ADFA) qui aide les populations assyro-chaldéennes, les femmes et les enfants ont été séparés des hommes qui ont été emmenés dans les montagnes d'Abd al-Aziz.

L'objectif de l'EI serait d'étendre l'offensive aux villages alentour de la ville de Ras al-Ayn pour contrôler la frontière. La province d'Hassaké, riche en pétrole, est un verrou stratégique entre les territoires contrôlés par l'EI en Syrie et en Irak.

L'agence de presse syrienne ajoute que les forces aériennes de Washington et les pays de la coalition internationale auraient survolé la zone des attaques sans combattre l'EI.

L'Œuvre d'Orient appelle à prier et agir

Dans la journée de mardi 24 février, L'Œuvre d'Orient a fait part par la voix de son directeur Mgr Pascal Gollnisch, de son « angoisse » devant le kidnapping de chrétiens en Syrie par Daesh, « après de durs combats ayant fait de nombreuses victimes ». Mgr Gollnisch appelle à porter  dans la prière les hommes et les femmes touchés par ces événements.

Le directeur de L'Œuvre d'Orient insiste sur « la responsabilité de la communauté internationale» et rappelle « l'urgence d'une neutralisation rapide de Daesh en Syrie comme en Irak» « pour mettre fin à ce conflit qui a trop duré».

En Chine, le christianisme attire de plus en plus



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Le nonce apostolique en Irak demande de ne pas faire de publicité aux actions de Daech | La-Croix.com - Monde

Le nonce apostolique en Irak demande de ne pas faire de publicité aux actions de Daech | La-Croix.com - Monde
Le nonce apostolique en Irak demande de ne pas faire de publicité aux actions de Daech

Dans une interview donnée à Radio Vatican le 6 février, le nonce apostolique en Irak, Mgr Giorgio Lingua, met en garde contre le risque à faire de la publicité à Daech (l'État islamique) en relayant ses actions. Certes, le nonce reconnaît qu'« il y a suffisamment de matière pour démontrer qu'il s'agit d'actes barbares » et que « nous savons bien combien certains de ces comportements sont inhumains ». Mais il se veut pourtant prudent : « Je ne sais pas à quel point tout peut être vérifiable parce que les informations qui nous arrivent de là-bas sont peu nombreuses et souvent, elles sont elles-mêmes filtrées par ceux qui les exploitent pour la propagande de la terreur. Il faut voir au cas par cas si cela est vrai. »

Des informations non confirmées

« Mon sentiment est celui de dégoût et presque de l'incompréhension, poursuit-il, évoquant les exactions avérées des djihadistes. Comment est-il possible que l'humanité arrive à un tel point, à dépasser certaines limites ? »

Interrogé sur la situation des chrétiens dans les zones contrôlées par l'État islamique, Mgr Lingua assure que toutes les informations qui circulent « ne sont pas confirmées ». « Oui, il y a eu des épisodes mais on ne peut pas généraliser », poursuit-il, sans vouloir pour autant relativiser les persécutions endurées par les chrétiens. « Il faut faire attention à ne pas inspirer plus de terreur que celle qu'ils veulent transmettre, également parce qu'il me semble qu'en ce moment, les chrétiens sont très désorientés et découragés, parce que plus le temps passe, plus vivre dans certaines conditions de précarité influe de façon négative sur le comportement, sur l'espérance et le futur, aussi bien que dans le rapport avec leurs frères musulmans », poursuit Mgr Lingua.

« Freiner l'afflux de gens qui viennent avec des intentions belliqueuses »

Évoquant la question de la coexistence entre communautés, le nonce la décrit comme un enjeu crucial. « Il me semble qu'on est en train d'ériger une barrière toujours plus profonde entre les chrétiens et les musulmans et donc, on en arrive à suspecter tout le monde, à ne plus avoir confiance, même dans les choses les plus normales, regrette-t-il. On a peur parce que les chrétiens se sont sentis trahis par les frères avec lesquels ils cohabitaient. Et alors je crois qu'il est important de chercher d'aller au-delà afin que ces murs ne deviennent pas insurmontables. Quoi qu'il en soit, il faudra beaucoup de temps pour assainir ces blessures et ces blocages psychologiques. »

Interrogé sur les solutions à apporter à la situation actuelle, Mgr Lingua distingue deux pistes : « Une des premières choses, c'est de freiner l'afflux de gens qui viennent dans ces territoires avec des intentions belliqueuses. Je crois qu'il faut ensuite arrêter le ravitaillement des armes. Est-il possible que nous ne réussissions pas à contrôler les armes ? Où vont-elles ? Dans quelles mains finissent-elles ? Donc, la communauté internationale doit être très résolue dans son engagement d'arrêter l'afflux d'armes dans ces territoires. »



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IRAQ - Annonce du début des cours à l’Université catholique d’Erbil

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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 24 février 2015 14:04:48 UTC+2

ASIE/IRAQ - Annonce du début des cours à l'Université catholique d'Erbil

Erbil (Agence Fides) – L'année 2015 est celle du début des cours à l'Université catholique d'Erbil, le campus fortement voulu par l'Eglise chaldéenne, notamment comme forme d'aide concrète aux jeunes chrétiens au Proche-Orient. Au cours de ces derniers jours, l'Archevêque chaldéen d'Erbil, S.Exc. Mgr Bashar Matti Warda, grand sponsor de l'œuvre, a annoncé par une lettre l'imminent début des activités de quatre facultés universitaires dont le collège d'études économiques. Dans le texte, diffusé par les moyens de communications officiels du Patriarcat et également parvenu à l'Agence Fides, l'Archevêque fait appel à tous les potentiels sponsors et collaborateurs de l'initiative afin qu'ils contactent l'Archidiocèse pour mettre à la disposition de l'Université leurs donations éventuelles et leurs compétences en matière d'enseignement universitaire.
La première pierre de la nouvelle Université avait été posée à Ankawa, faubourg d'Erbil à majorité chrétienne, le 20 octobre 2012. L'Eglise chaldéenne avait mis à disposition les 30.000 m2 de terrain sur lesquels construire l'Université. L'objectif a toujours été de créer un pôle d'enseignement supérieur privé ouvert à tous, conforme aux besoins du marché et étroitement associé à la recherche scientifique. Près de trois ans plus tard, après les convulsions qui ont bouleversé le nord de l'Irak et porté à Ankawa des milliers d'évacués contraints à fuir devant l'avancée des djihadistes du prétendu « Etat islamique », l'Université se veut un signe concret d'aide aux jeunes chrétiens irakiens, inévitablement tentés par l'idée de fuir à l'étranger et de laisser derrière eux les horreurs de la guerre et les incertitudes et menaces qui pèsent sur leur avenir. (GV) (Agence Fides 24/02/2015)

SYRIE - Attaque des djihadistes du prétendu « Etat islamique » contre les villages chrétiens sur la rivière Khabur

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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 24 février 2015 14:04:48 UTC+2
ASIE/SYRIE - Attaque des djihadistes du prétendu « Etat islamique » contre les villages chrétiens sur la rivière Khabur

Hassakè (Agence Fides) – Aux premières heures d'hier, 23 février, plus de 40 camionnettes avec à leur bord des miliciens djihadistes du prétendu « Etat islamique » ont attaqué différents villages chrétiens assyriens sis sur la rivière Khabur, dans la province syrienne de Jézirah, dans le nord-est du pays. Des dizaines de chrétiens assyriens ont été pris en otage par les djihadistes alors que les églises de certains villages ont été incendiées ou endommagées. C'est ce que confirme à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, Archevêque syro catholique d'Hassaké-Nisibi. « Les terroristes – indique-t-il – ont attaqué d'abord le village de Tel Tamar puis ont pris Tel Shamiran et tous les autres villages plus petits, jusqu'à Tel Hermuz, où ils ont tout brûlé. Tant à Tel Hormuz qu'à Tel Shamiran, ils ont pris des dizaines d'otages, peut-être dans l'intention de les utiliser pour demander des rançons ou en vue d'un échange de prisonniers. Hier soir, à 21.30, les milices kurdes nous ont dit être parvenues à reprendre Tel Hormuz, avec l'aide des bataillons formés par les chrétiens syriens, mais nous ne disposons pas encore d'une confirmation de ce fait ».
Selon l'Archevêque, l'offensive des djihadistes a mis en évidence la responsabilité et les comportements déplorables de différents autres sujets. « Je tiens à dire clairement – déclare-t-il – que nous avons la sensation d'avoir été abandonnés entre les mains de ceux du Daesh (le prétendu « Etat islamique NDR). Hier, les bombardiers américains ont survolé plusieurs fois la zone mais ne sont pas intervenus. Nous avons cent familles assyriennes qui ont trouvé refuge à Hassaké mais elles n'ont reçu aucune aide de la part du Croissant Rouge et des organismes gouvernementaux syriens d'assistance peut-être parce qu'elles sont chrétiennes. L'organisme chargé des réfugiés de l'ONU est lui aussi aux abonnés absents ».
Le long des rives de la rivière Khabur, affluent de l'Euphrate, se trouvaient plus de 30 villages chrétiens fondés dans les années 1930 où avaient trouvé refuge les chrétiens assyriens et chaldéens ayant fui l'Irak suite aux massacres perpétrés alors par l'armée locale. Il s'agissait de villages florissants, comptant chacun des milliers d'habitants, avec des églises et des communautés très actives qui géraient également des écoles et des initiatives sociales. Mais, depuis le début de la guerre, presque tous s'étaient vidés de leurs habitants, certains ressemblant désormais à des villes fantômes. Tel Hormuz comptait plus de 4.000 habitants avant le conflit, sachant qu'au cours des derniers mois, sa population s'était réduite à mois de 300 âmes. (GV) (Agence Fides 24/02/2015

Daech enlève 90 chrétiens dans le nord-est de la Syrie

Daech enlève 90 chrétiens dans le nord-est de la Syrie

Cette information de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme a été confirmée par l’agence de presse catholique Misna, relayant des informations de Sana, l’agence de presse officielle de Damas.
24/2/15 - 11 H 54 - Mis à jour le 24/2/15 - 13 H 32

L'État islamique enlève au moins 90 chrétiens en Syrie

L'État islamique enlève au moins 90 chrétiens en Syrie

Du 24-2-2015 Le Figaro : A la UneIl y a 2 heures
Des milliers de personnes ont dû fuir leurs villages, des maisons ont été brûlées et beaucoup de femmes et d'enfants ont été kidnappés, selon plusieurs sources locales.

lundi 23 février 2015

En Égypte, dévoilement de la première icône des 21 martyrs coptes de Libye | La-Croix.com - Actualité

En Égypte, dévoilement de la première icône des 21 martyrs coptes de Libye | La-Croix.com - Actualité

23/2/2015L'icône représente les 21 coptes tués par les djihadistes de l'Etat islamique en Libye.

Tony Rezk. Tel est le nom du jeune artiste qui a peint la première icône des 21 jeunes coptes égyptiens décapités par les djihadistes de Daesh (ou EI pour État islamique) en Libye, dimanche 15 février. Cette icône, fidèle au style des icônes coptes, montre les victimes comme des martyrs, portant l'étole rouge du martyre (portée ici également par les anges et par le Christ), et sous des couronnes portées par les anges.

« Cette icône a sans doute été dessinée en partie de manière numérique, car les visages tous identiques semblent avoir été dupliqués », signale Marie-Gabrielle Leblanc, historienne d'art, journaliste et familière de l'Église copte. Ce qui ne l'empêche pas d'être sensible aux détails très touchants de cette icône qui représente les 21 martyrs en habit orangé, rappelant la combinaison orange que les terroristes islamistes mettent à leurs victimes avant de les décapiter. « Au centre, on distingue le visage plus foncé de l'unique Soudanais », poursuit Marie-Gabrielle Leblanc qui connaît bien le village d'El Our, près de Salamout, dans la province de Mynia (Moyenne-Egypte) d'où étaient originaires tous les coptes martyrs – sauf le Soudanais. Et dans le fond, les vagues stylisées rappellent que c'est sur une plage libyenne que les 21 Égyptiens ont été assassinés..

Inscrits dans le Synaxarium

Selon Mgr Antonios Aziz Mina, évêque copte catholique de Gizeh, ces coptes sont morts en prononçant le nom du Christ. Le patriarche copte-orthodoxe Tawadros II a annoncé ce week-end que les noms de ces 21 Égyptiens seront inscrits dans le Synaxarium, l'équivalent du Martyrologe romain pour l'Église copte, ce qui signifie qu'ils sont déjà canonisés. Selon le site Terrasanta.net, le martyr de ces 21 coptes sera célébré le 8e jour d'Amshir du calendrier copte, soit le 15 février du calendrier grégorien.

Sur la chaîne de télévision chrétienne du Moyen-Orient « SAT-7 », Beshir Kamel, frère de deux des Égyptiens décapités par Daesh – Bishoy, 25 ans, et Samuel, 23 ans –, a expliqué que ce meurtre de l'État islamique a « aidé à renforcer la foi » des coptes en Égypte. Beschir Kamel a également déclaré que sa mère, « une femme sans instruction âgée d'une soixantaine d'années », avait pardonné au tueur de ses fils : « Ma mère a dit qu'elle demanderait à Dieu de le laisser entrer dans Sa maison parce qu'il avait permis à son fils d'entrer dans le Royaume des cieux ».

pardonner ?

Le premier ministre égyptien, Ibrahim Mahlab, a révélé que le président Abdel Fattah al-Sisi avait décidé la construction, aux frais de l'État, d'une église dédiée « aux martyrs de Libye » dans la ville de Minya. En outre, par décret présidentiel, les familles des victimes du terrorisme islamiste recevront un dédommagement financier et deviendront titulaires d'une pension mensuelle.

Parallèlement Mgr Angaelos, évêque des coptes-orthodoxes du Royaume-Uni, a déclaré qu'il était prêt à pardonner aux terroristes de Daesh qui ont tué les 21 Égyptiens, même si cela peut sembler « incroyable » à certains. « Nous ne pardonnons pas l'acte, parce que celui-ci est atroce. Mais nous pardonnons vraiment aux tueurs des profondeurs de nos cœurs », a affirmé Mgr Angaelos à CNN. « Autrement, nous serions consommés par la colère et la haine et nous entretiendrions une spirale de violence qui n'a pas lieu d'être dans ce monde. »



Envoyé de mon Ipad 

Raï revient à la charge : Non à la banalisation de la vacance présidentielle - L'Orient-Le Jour

Raï revient à la charge : Non à la banalisation de la vacance présidentielle - L'Orient-Le Jour
Raï revient à la charge : Non à la banalisation de la vacance présidentielle

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, est revenu à la charge, dans son homélie dominicale hier à Bkerké, sur la nécessité d'œuvrer pour l'élection d'un président de la République dans les plus brefs délais, pour la survie du système politico-constitutionnel libanais.
Dénonçant « les mauvaises pratiques politiques qui débouchent sur une occultation du bien commun, remplacé par une aspiration aux intérêts et aux gains personnels, partiels et sectaires », Mgr Raï a estimé que « ces pratiques apparaissent dans la violation de la Constitution, du pacte national et de la formule de coexistence ».
« Ces violations ont atteint leur summum dans la non-élection d'un président de la République depuis neuf mois et dans les faux pas dans l'exercice des prérogatives de la Chambre des députés, ainsi que dans les actes du Conseil des ministres, dont les prérogatives constitutionnelles se confondent avec celles du président de la République, qu'il assure par intérim, et qu'il est impossible de mettre en pratique autrement que par un consensus et par une mentalité d'expédition des affaires courantes, comme si le vide présidentiel était normal », a souligné le prélat maronite.
« La voie la plus rapide, la plus saine et la plus sûre pour que ces deux institutions constitutionnelles recouvrent leur voie normale est l'élection d'un président de la République dans les plus brefs délais, ce qui nécessite d'œuvrer avec ceux qui sont animés d'intentions saines, et auprès des pays concernés et amis, pour faciliter la tenue de ces élections », a-t-il ajouté.
Le patriarche a par ailleurs reçu l'ancien ministre Wadih el-Khazen, avec qui il a évoqué le dossier des chrétientés orientales et de la présidence de la République. Sur ce dernier point, M. Khazen a dit avoir décelé chez Mgr Raï « plus d'optimisme » qu'avant concernant l'approche – « plus sérieuse » – réservée à ce dossier sur la scène nationale. « Le patriarche a déployé plus qu'il ne peut en supporter à ce niveau, au point que cela s'est répercuté sur sa santé. Depuis sa prise en charge de sa mission patriarcale, il n'a lésiné sur aucun moyen pour rétablir les liens entre les leaders maronites et les autres leaders libanais », a ajouté M. Khazen, estimant qu'il fallait remercier le prélat maronite pour « ces rencontres nationales qui montrent qu'il n'y a pas d'alternative au dialogue ».
Dans le cadre de ses audiences, Mgr Raï a également reçu le vice-président de la Fondation maronite dans le monde, Neemat Frem, accompagné de la secrétaire générale de cette instance, Hyam Boustany.
Samedi, à Bkerké, le patriarche maronite avait reçu le sénateur français Olivier Cadic, en présence notamment de l'avocate Patricia Smida, ainsi qu'une délégation d'une cinquantaine de pèlerins italiens et polonais participant à un pèlerinage en territoire libanais sous le titre : « Sur les pas des saints maronites ».



Envoyé de mon Ipad 

« Grâce au président Sissi, la situation des coptes d’Égypte s’est nettement améliorée » - Patricia KHODER - L'Orient-Le Jour

« Grâce au président Sissi, la situation des coptes d'Égypte s'est nettement améliorée » - Patricia KHODER - L'Orient-Le Jour
23/2/2015-« Grâce au président Sissi, la situation des coptes d'Égypte s'est nettement améliorée »

Ils ont préservé les anciennes habitudes chrétiennes intactes. Dans leurs églises, ils utilisent toujours les cymbales et l'encens, ils se déchaussent pour s'approcher de l'autel et leurs femmes se couvrent toujours la tête quand elles veulent communier. Ils récitent la messe, qui dure trois heures, en arabe et en copte, une langue qui n'est plus utilisée que dans la liturgie.

Le Liban compte 5 000 coptes, tous, bien sûr, originaires d'Égypte. La communauté a été reconnue par l'État libanais en 1994 comme étant la dix-huitième communauté religieuse du pays.

Hier, nombre de personnes ont eu les larmes aux yeux quand le prêtre Roueiss al-Ourachalimi a évoqué « les 21 martyrs tués par l'État islamique ».
Interrogé sur la situation actuelle des coptes en Égypte, le dignitaire religieux a indiqué à L'Orient-Le Jour qu'elle « est excellente ». « Sur le plan de la foi, elle a toujours été excellente. Actuellement, sur le plan de leur place dans le pays, elle est aussi excellente », a-t-il souligné.

Tout comme ses paroissiens, il évoque les mesures prises par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi après l'assassinat des 21 coptes, notamment la visite qu'il a effectuée à Alexandrie pour présenter ses condoléances au pape Tawadros II, le fait qu'il ait décrété un deuil national de sept jours en Égypte ainsi que les frappes aériennes que Le Caire a lancées contre des cibles de l'État islamique en Libye.
« Le président égyptien est modéré, il aime les chrétiens de son pays. Notre situation est actuellement excellente et j'espère qu'elle s'améliorera », ajoute le père Ourachalimi.

C'est le même son de cloche que l'on entend chez les paroissiens, des coptes libanais et des coptes d'Égypte travaillant au Liban.
Samia, libanaise, indique : « Nous portons notre foi dans le cœur malgré toutes les persécutions. Ce n'est pas la première fois que l'on tue des coptes et ce ne sera pas la dernière. Nous mourrons toujours parce que nous sommes les témoins du Christ. »

(Dossier : Les assyriens venus d'Irak, ou la lente agonie des chrétiens d'Orient)

Des citoyens de deuxième catégorie

Achraf, qui habite depuis 19 ans au Liban et qui est originaire de Mansoura en Égypte, sait qu'il n'obtiendra jamais la nationalité libanaise. « J'ai une femme et trois enfants. Je me rends une fois par an en Égypte pour leur rendre visite, raconte-t-il. La situation des chrétiens du Liban est différente de celle de tous les chrétiens d'Orient. Au Caire, elle s'améliore petit à petit. Nous en avons fini avec les Frères musulmans. Et nous sommes désormais plus libres de pratiquer notre culte, dit-il. Le président nous soutient. Il a décidé de faire construire une église, avec les deniers de l'État, à la mémoire des 21 martyrs de Libye », ajoute-t-il.
Et de poursuivre : « Même les cheikhs d'al-Azhar sont devenus plus modérés. Auparavant, ils encourageaient les fondamentalistes et tenaient des discours antichrétiens. Ce n'est plus vraiment le cas actuellement. Ils ne veulent pas seulement protéger les chrétiens, mais ils veulent surtout se protéger car l'intégrisme se retourne contre eux. »

Un peu plus loin, Izzat, d'Assiout, et Rida, de Tanta, des coptes d'Égypte qui travaillent depuis plusieurs années au Liban, parlent de la situation de leurs coreligionnaires. « Nous nous sentons plus en sécurité. Il y a tout le temps des militaires devant les églises pour les protéger. Nous sommes plus tranquilles quand nous célébrons nos fêtes. Ce n'était pas le cas auparavant, que ce soit sous Moubarak ou Morsi », indique Izzat.
« Nous sommes bien loin de l'ambiance qui régnait jusqu'à l'année dernière dans le pays et qui avait atteint son pic avec l'attentat contre l'église de Tous les Saints à Alexandrie le 1er janvier 2011. Avec le nouveau président, nous sentons que nous ne sommes plus des citoyens de deuxième catégorie », renchérit Rida.
« Sur le plan social, la situation s'améliore pour nous. Nous souhaitons que le changement politique suive », note Izzat.

(Pour mémoire : « Au Liban, je me suis tout de suite senti chez moi »)

Et l'Orient se vide encore...

Dans le parking de l'église, un couple de Libanais attend une personne qui travaille pour eux et qui assiste à la messe.
« Il faudra que les Libanais chrétiens aident les chrétiens d'Orient. Par tous les moyens. Les aider à trouver du travail, à porter des armes ou à faire la guerre s'il le faut », indique la femme. « Si les chrétiens du Liban sont restés dans le pays, c'est parce qu'ils se sont défendus. Parce qu'ils ont payé de leur sang le prix leur permettant de préserver leur terre. Si les autres chrétiens de la région ne se battent pas, ce n'est pas parce qu'ils n'aiment pas leur pays, mais parce que les régimes totalitaires les ont tellement marginalisés qu'ils sont devenus incapables de dire non et ont perdu courage. Ils vivent dans la peur, que ce soit en Irak, en Syrie ou en Égypte », note, de son côté, son mari, qui a voulu préserver l'anonymat.

Comme de nombreux experts en politique régionale, il évoque les services de renseignements qui ont noyauté les communautés chrétiennes dans les pays totalitaires du Moyen-Orient pour les paralyser, prenant en exemple le peu de chrétiens, comme Boutros Boutros-Ghali, ancien ministre égyptien des Affaires étrangères, qui ont réussi à occuper des postes haut placés en Égypte ou en Irak.

Sur le parvis de l'église, un homme est assis au soleil avec ses deux enfants. Fateh n'est pas égyptien mais irakien. Il n'est pas copte, mais syriaque-orthodoxe. « Ma sœur est mariée à un copte. Elle vit avec lui en Égypte. Je suis arrivé avec ma famille, ma femme, mes deux enfants et mes vieux parents en novembre dernier au Liban. Nous avons fui Tell Kaif, dans la province de Ninive », raconte-t-il. Tell Kaif, ou Telkeppe en langue araméenne, est une localité qui a abrité un grand nombre de chrétiens d'Orient jusqu'à ce qu'elle soit tombée dans les mains de l'État islamique il y a quelques mois.

(Dossier : Les syriaques, une communauté chrétienne en voie de disparition)



Probablement toujours en état de choc, Fateh ne donne pas de détails sur ce qu'il a vu avant d'arriver à Beyrouth. « Je suis originaire de Bagdad. Quand la situation a empiré dans la capitale, j'ai décidé d'aller à Telkeppe, localité dont est originaire ma femme. C'était en 2009. J'avais trouvé un travail à Erbil et je rentrais à la maison tous les soirs, même si le trajet était long », dit-il.
« Je suis arrivé au Liban en novembre dernier. Ici, les chrétiens se sentent en sécurité. Le pays leur appartient, mais je ne peux pas rester. Le HCR me relogera dans un autre pays. J'ai déjà ma carte de refugié et j'attends le départ. Il ne reste plus personne en Irak. Toute ma famille est partie. Nous sommes éparpillés entre l'Europe et l'Amérique du Nord, et d'autres attendent le départ en Jordanie et en Turquie... Je veux partir, même si rien ne peut remplacer l'Irak dans mon cœur. Je veux un meilleur avenir pour mes enfants », poursuit-il.

Qu'en est-il de son propre avenir ? Fateh, qui a 38 ans, s'exclame : « Moi ? Je suis vieux. Quand on est témoin des guerres depuis sa plus tendre enfance, à commencer par la guerre d'Iran-Irak en 1980, on vieillit rapidement. J'ai vu des enlèvements, des gens que l'on tue et que l'on égorge, j'ai entendu des histoires atroces. Comment voulez-vous que je pense encore à mon avenir ? »
Fateh fait partie de ces milliers de chrétiens d'Irak et de Syrie qui appartiennent comme les coptes aux plus vieilles communautés chrétiennes d'Orient. Ils sont en train de quitter la région pour ne plus jamais y revenir.


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Envoyé de mon Ipad 

dimanche 22 février 2015

Le patriarche Jean X Yazigi salue le rôle de la Russie dans la sauvegarde de la stabilité du Liban - L'Orient-Le Jour

Le patriarche Jean X Yazigi salue le rôle de la Russie dans la sauvegarde de la stabilité du Liban - L'Orient-Le Jour

21/2/2015-Le patriarche Jean X Yazigi salue le rôle de la Russie dans la sauvegarde de la stabilité du Liban

Le patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, Jean X Yazigi, a rendu hommage, hier, au rôle de la Russie « dans la sauvegarde de l'unité, de la stabilité et de la souveraineté du Liban et de tous les pays de la région ».
Il l'a fait depuis Moscou, où il se trouve en visite, et où il a rencontré hier le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov.
Entre les deux hommes il a été bien entendu question de la situation régionale dans son ensemble, et plus particulièrement en Syrie.
M. Lavrov a assuré que le Moyen-Orient « ne pourrait exister sans ses chrétiens », insistant sur « l'importance de l'instauration de la paix dans la région à travers le dialogue, et non par la force et les interventions militaires étrangères ».
Le ministre russe des Affaires étrangères a également affirmé que la Russie ne reculera devant aucun effort pour obtenir la libération de tous les otages, les évêques grec-orthodoxe et syriaque-orthodoxe d'Alep, portés disparus depuis deux ans, en tête.
Pour sa part, le patriarche a insisté sur le rôle de la Russie dans la recherche d'une solution pacifique en Syrie.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a assisté à cette rencontre, à l'issue de laquelle le patriarche Yazigi a décerné à M. Lavrov l'insigne des Saints-Pierre-et-Paul, avec grade de grand chevalier, en témoignage de ses efforts dans l'instauration de la paix et de la stabilité dans la région.

À Balamand
Sur un autre plan, on apprenait hier que l'archimandrite Yaacoub Khalil a été nommé président du couvent patriarcal de Notre-Dame de Balamand, en succession de Mgr Ghattas Hazim, désigné évêque de
Bagdad et du Koweït.



Envoyé de mon Ipad 

samedi 21 février 2015

Terrorisme: Cazeneuve propose un code de bonne conduite aux géants du Net

Terrorisme: Cazeneuve propose un code de bonne conduite aux géants du Net
21/2015-Terrorisme: Cazeneuve propose un code de bonne conduite aux géants du Net
Bernard Cazeneuve et des dirigeants de Google

Lors de sa rencontre avec des dirigeants d'Apple, Google, Facebook et Twitter, le ministre de l'Intérieur a évoqué l'indispensable retrait rapide d'images ou de messages incitant au terrorisme ou recrutant de futurs terroristes.

Bernard Cazeneuve se dit ravi de sa visite éclair dans la Silicon Valley. Dans le but de lutter contre le terrorisme, le ministre de l'Intérieur estime indispensable d'accroître sa coopération avec les géants du réseau internet. Dans la région de San Francisco le ministre de l'Intérieur a donc rencontré vendredi pendant quelques heures, des responsables des affaires publiques d'Apple, Google, Facebook et Twitter.

Sans nuire à la liberté d'expression, à la protection de la vie privée et à l'échange de connaissances, Bernard Cazeneuve affirme que le retrait rapide d'images ou de messages incitant au terrorisme ou recrutant de futurs terroristes, est indispensable. Or à ses yeux rien de cela ne peut se faire sans «une relation de confiance» avec ceux qui gèrent les grandes plateformes de communication sur internet.

Une réunion à Paris en avril

Afin d'élaborer avec eux «un code de bonne conduite» il a invité ses interlocuteurs à une réunion à Paris en avril. Il s'agira à cette occasion «d'arrêter un code de bonne conduite qui présidera durablement à la relation de confiance que nous souhaitons instaurer avec eux pour lutter contre le terrorisme» a expliqué le ministre lors d'une conférence de presse à San Francisco vendredi soir. «Je suis venu dire ma confiance dans les grands acteurs numériques...Ils m'ont montré par leur accueil, leur volonté d'écoute, de compréhension, de solidarité, et leur volonté de trouver ensemble des solutions» a souligné Bernard Cazeneuve.

Ce dernier est encouragé par la rapidité croissante de Google, Facebook et Twitter à retirer des contenus «qui nous posent problème». Le ministre leur a néanmoins montré des exemples de certains contenus toujours disponibles sur le réseau. Alors que ces grandes sociétés préfèrent parler le moins possible en public de ces questions délicates, le ministre français estime que ses interlocuteurs sont néanmoins d'accord «pour aller plus loin».

Le gouvernement français souhaite en particulier faciliter la fourniture rapide aux autorités de police et de lutte contre le terrorisme, d'informations relatives aux connexions et modes d'échanges de messages entre acteurs suspects. «Quand dans le cadre d'enquêtes nous pensons que sur internet ou le darknet s'échangent des messages qui préparent des attentats...» il est important d'avoir accès aux données techniques qui permettent de repérer ces acteurs, affirme le ministre de l'Intérieur.

Et ce dernier de rappeler que ces démarches restent encadrées par des procédures judiciaires de contrôle, concernent des groupes ciblés, et que toute demande d'information doit être motivée.



Envoyé de mon Ipad 

Les évêques maronites : Pas de substitut à l’État ni au chef de l’État - L'Orient-Le Jour

Les évêques maronites : Pas de substitut à l'État ni au chef de l'État - L'Orient-Le Jour
21/2/2015-Les évêques maronites : Pas de substitut à l'État ni au chef de l'État

Réagissant à l'appel à un engagement général en Syrie lancé récemment par le secrétaire général du Hezbollah, l'assemblée mensuelle des évêques maronites a répondu « non », en substance, à l'invitation, et réaffirmé qu'il n'y a pas de substitut à l'État et que l'allégeance de ce parti, qu'elle n'a pas nommé, à l'Iran est contraire à l'esprit du pacte national à l'origine du Liban indépendant.
Cet appel « réduit le Liban à des choix incompatibles avec le pacte national bien compris, affirme un communiqué publié à l'issue de leur réunion mensuelle. Tous les Libanais doivent être conscients de l'importance de la contribution du Liban à la résolution de la crise du vivre-ensemble qui se développe sur le plan régional. Mais ce rôle, le Liban ne peut le jouer que si ses communautés sont unanimes à renoncer à leurs propres choix et édifient un État rassembleur porteur d'une mission de liberté, de démocratie et de paix ».

Le dialogue interne
Par ailleurs, prenant position sur les deux fils de dialogue interne en cours (Futur-Hezbollah et CPL-FL), les évêques, tout en saluant le cours, soulignent que « leur but doit être de parvenir à l'élection d'un chef de l'État et non de lui trouver un substitut par le biais d'un accord sur des dossiers qui sont d'abord du ressort de l'État ».
« Un dialogue véritable ne doit pas dépasser le plafond de la recherche de la coopération nécessaire pour sortir le pays de sa crise ; sinon, il serait en train de renforcer l'affaiblissement de l'État. »
Bien entendu, l'assemblée commence par déplorer la vacance prolongée du siège présidentiel et reproche « à l'Assemblée nationale », et non à un camp particulier, « de contrevenir à la Constitution en ne l'élisant pas ».
Pour elle, cette élection « est plus qu'une nécessité en raison de la situation présente du pays et du pouvoir, sans compter la crise ministérielle qui vient d'éclater, de sorte que l'exécutif commence à ressembler à une citerne fissurée qui ne retient plus l'eau ».
« Rechercher une solution autre que l'élection d'un président, ajoute le communiqué, serait conduire le Liban vers l'inconnu sur le plan du régime politique, sans compter que ce serait aggraver ses crises économique et sociale, pour ne rien dire de sa crise sécuritaire. »

Les Vingt et Un
Par ailleurs, le communiqué a dénoncé « dans les termes les plus vifs le meurtre par le groupe État islamique en Libye de vingt et un Égyptiens de confession chrétienne copte ».
Ils y ont vu « un crime barbare contre l'humanité » et offert leurs condoléances aux parents, à l'Église copte sœur et au peuple égyptien tout entier, implorant Dieu « d'accepter leur témoignage, de réconforter et de fortifier leurs frères chrétiens victimes de persécutions au Machrek et dans plusieurs régions du monde, et de les confirmer dans leur foi ».
L'assemblée se félicite aussi « de ce que l'armée et les autres forces sécuritaires accomplissent face aux groupes terroristes et presse tous les Libanais de leur accorder un appui sans réserve dans l'accomplissement de leur tâche nationale sacrée, en défendant la patrie contre toutes les agressions, et ceci exige de tous les Libanais une conscience plus vive de leur rôle et de leurs responsabilités politiques ».
Le communiqué avait commencé par féliciter le patriarche à son retour de Rome, où il a pu rencontrer le pape et ses proches collaborateurs de la secrétairerie d'État, participé à un consistoire sur la réforme de la curie ainsi qu'à l'élection de 20 nouveaux cardinaux, et où enfin il s'est joint aux travaux des deux conseils pontificaux des Églises orientales et de la culture.



Envoyé de mon Ipad 

vendredi 20 février 2015

Pour Grégoire III Laham, le Moyen-Orient vit la pire tragédie depuis la Seconde Guerre mondiale | La-Croix.com - Monde

Pour Grégoire III Laham, le Moyen-Orient vit la pire tragédie depuis la Seconde Guerre mondiale | La-Croix.com - Monde
 III : « Nos plaies sont grandes, mais nous avons un rôle à jouer »

« Le Moyen-Orient est en train de vivre son chemin de Croix », a déclaré Grégoire III Laham, au commencement du Carême. Selon le patriarche de l'Église catholique melkite, la crise actuelle constitue « l'une des plus grandes tragédies de l'Histoire – pas seulement au niveau régional, mais au niveau mondial – depuis la Seconde Guerre mondiale ».

Il est aussi revenu sur le rôle des institutions religieuses. « Nous échouons face à la souffrance, qui touche tous les domaines de la vie de notre peuple, des chrétiens comme des musulmans. Il s'agit d'une souffrance universelle ».

« En tant que pasteurs, nous nettoyons les pieds de ceux qui souffrent comme Jésus a lavé les pieds de ses disciples », a-t-il ajouté.

Un message de compassion pour les réfugiés

Le message de Carême de Grégoire III Laham appelle en outre tous les citoyens à travailler de concert, ensemble et avec le pape François, « pour ne pas laisser la flamme de l'espoir s'éteindre dans nos cœurs ».

Il a également souligné que, bien que l'Église encourage les fidèles de la région à y rester et à tenir bon grâce à « des cordes d'espoir et de foi », la décision de quitter le pays est « une décision personnelle, relevant de la responsabilité de chaque individu et de chaque famille ».

Le patriarche melkite a ainsi rappelé que le Liban a accepté des vagues de personnes déplacées et de réfugiés : de Palestine depuis 1949, de Syrie depuis 2011 et, actuellement, d'Irak. Le Liban abriterait aujourd'hui plus de 1,5 millions de réfugiés, majoritairement des Syriens, ainsi qu'un nombre grandissant de chrétiens Irakiens.



Envoyé de mon Ipad 

SYRIE - Prêtre syro-orthodoxe arrêté par des miliciens kurdes remis en liberté



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 20 février 2015 13:55:
ASIE/SYRIE - Prêtre syro-orthodoxe arrêté par des miliciens kurdes remis en liberté

Hassakè (Agence Fides) – Le 19 février au soir, le prêtre syro-orthodoxe Gabriel Daoud, qui avait été arrêté et retenu prisonnier par les milices kurdes liées au PYD (parti kurde d'union démocratique, section syrienne du PKK) en compagnie de responsables d'associations chrétiennes syriennes dans un village voisin de la ville d'Hassaké a été relâché. C'est ce qu'indiquent des sources locales reprises par le site d'information irakien ankawa.com. Du groupe de personnes arrêtées en compagnie du prêtre syro-orthodoxe – plus d'une douzaine –seules deux demeurent en garde à vue, alors que toutes les autres ont retrouvé la liberté. Le prêtre syro-orthodoxe Gabriel Daoud venait de rentrer d'un déplacement à Damas et avait précédemment rejeté la proposition d'être libéré seul, les autres personnes arrêtées demeurant en détention.
L'incident semble lié aux antagonismes existant entre les différentes formations paramilitaires et politiques kurdes qui opèrent sur le territoire de la province syrienne nord orientale de Jézirah. La situation est encore compliquée par la présence de groupuscules armés assyriens et syriens, eux aussi divisés entre eux, qui se disputent l'exclusivité du sigle « Sotoro » et combattent en partie aux côtés de l'armée régulière et en partie avec les milices kurdes liées au PKK.
En janvier 2014, les kurdes syriens avaient accompli un pas en direction de la création d'une entité politique autonome dans le nord-est du pays, annonçant la formation d'un gouvernement autonome comptant 20 ministres. De ce gouvernement autoproclamé, faisaient notamment partie trois chrétiens syriens. Déjà à l'époque, l'Archevêque d'Hassaké-Nisibi des Syriens, S.Exc. Mgr Behnam Hindo avait indiqué à Fides que les pulsions autonomistes promues par des partis kurdes n'exprimaient pas les sentiments majoritaires de la population locale kurde (voir Fides 11/10/2013). (GV) (Agence Fides 20/02/2015)

Raï : Aoun et Geagea « twittent sous le toit de Bkerké » - L'Orient-Le Jour

Raï : Aoun et Geagea « twittent sous le toit de Bkerké » - L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/article/912158/rai-aoun-et-geagea-twittent-sous-le-toit-de-bkerke-.html
 20/2/2015-Raï : Aoun et Geagea « twittent sous le toit de Bkerké »

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, est rentré hier à Beyrouth, après deux semaines de séjour au Vatican, où il a notamment participé au consistoire extraordinaire convoqué par le pape et rencontré le chef de l'Église catholique.
Le patriarche a inopinément croisé, à l'aéroport de Rome, le Premier ministre, Tammam Salam, en visite privée en Italie.
Rapidement sondé sur l'échéance présidentielle et les vœux adressés par Samir Geagea au général Michel Aoun, sous la forme d'un tweet, à l'occasion de son 80e anniversaire, le patriarche a jugé que les deux hommes « twittent sous le toit de Bkerké » depuis son élection il y a trois ans et a profité de l'occasion pour adresser ses propres vœux au chef du CPL.
Par ailleurs, le patriarche Raï a affirmé que « le Vatican ne ménage aucun effort auprès de la communauté internationale pour obtenir l'élection d'un nouveau président de la République ».
Le patriarche syriaque-
catholique Ignace Youssef III Younan est également rentré de Rome, hier, sur le même vol.



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