8-8-2013-Après l'Europe, l'Amérique au chevet de l'Egypte en crise
Le nom du patriarche Tawadros II figure sur une liste de personnes à assassiner, retrouvée dans une mosquée du Caire, mercredi 6 août, selon l'agence vaticane Fides.
Une enquête doit déterminer s'il faut attribuer une quelconque crédibilité à cette lettre de menaces. La liste mentionne le nom de plusieurs dizaines de personnes à éliminer dont celui de l'ancien président du Conseil constitutionnel égyptien, Adly Mansour, désigné comme président par intérim après le renversement par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, et celui du général Abdel Fattah al-Sissi, actuel homme fort de l'armée.
Des accusations de complicité avec l'armée
Alors que les violences se multiplient entre pro et anti-Morsi en Égypte, les Coptes sont victimes des attaques des partisans des Frères musulmans, qui les accusent de jouer le jeu de l'armée. Mercredi, des avertissements menaçants ont été retrouvés sur les murs de la cathédrale Saint-Marc d'Abasseya, au Caire. On peut y lire que « l'Égypte restera islamique ». Début juillet, le patriarche d'Alexandrie a été contraint de suspendre les catéchèses publiques qu'il donnait chaque semaine dans la cathédrale d'Abasseya, pour des raisons de sécurité.
Ce climat de violences n'a pas empêché Tawadros II d'envoyer un message de félicitations aux musulmans d'Égypte et du monde entier à l'occasion de la fête de l'Aïd-el-fitr, célébrée aujourd'hui pour la fin du Ramadan. Des milliers de partisans de Mohamed Morsi célébraient aujourd'hui la fin du Ramadan au Caire, défiant un appel du gouvernement intérimaire à se disperser. Les dirigeants des Frères musulmans ont appelé à maintenir les rassemblements « jusqu'à la victoire », faisant redouter un nouvel épisode sanglant.
Envoyé de mon iPad jtk
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