Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 6 février 2015

Syrie - Les chrétiens refusent le martyre

Syrie - Les chrétiens refusent le martyre
Notre reporter sur la ligne de front Face aux Fous de Dieu du djihad, chrétiens et communistes kurdes se soucient moins de religion que de survivre.
Les chrétiens refusent le martyre

Le grésillement d'une radio rompt le silence des tranchées. Depuis son avant-poste à moins de 2 kilomètres de l'émir, Johan Cosar n'en perd pas une miette sur son talkie-walkie. La première ligne des djihadistes est si proche qu'il intercepte leurs communications sans même le vouloir. C'est Abou Samir el-Maghrebi qui commande l'unité, juste en face, et harcèle son commandant parce qu'il veut rentrer chez lui. « Tu me casses les pieds, à la fin ! » répond rageusement l'émir Abou Aïcha, chef de secteur de Daech. « Dégage et rentre chez toi… » Ces vociférations font sourire Johan et ses troupes. Plus tôt dans la matinée, de grosses détonations ont retenti, indiquant que les combattants de Daech essuyaient une frappe de l'aviation américaine. Puis on a pu entendre Abou Aïcha pester à cause d'une batterie chapardée ou perdue.

« Le monde entier prend ces djihadistes pour des monstres terribles, grommelle Johan. Mais écoutez-les : ce ne sont que des hommes. Des miliciens désorganisés, qui pillent et se battent n'importe comment. Ce qu'il y a de vraiment monstrueux chez eux, ce sont leurs actes. » L'unité de Johan contrôle désormais le hameau de Ghardouka, où les séquelles du djihad sont bien visibles. A quelques dizaines de mètres du front gisent les décombres de l'église Saint-Michel, « Mar Melki » comme disent les chrétiens de la minorité syriaque qui peuplait le village. Les djihadistes ne se sont pas contentés ici des gros tags « Daech », ainsi qu'ils l'ont fait à peu près partout au fil de leur avancée fulgurante de l'été dernier. Au cimetière ils ont mitraillé les tombes en granit et les crucifix. Puis ils ont placé des centaines de kilos d'explosifs dans l'église elle-même. « Les combats pour reprendre le village ont été très durs pendant plus d'une semaine, raconte Johan. On s'est battu jour et nuit. Puis, tout d'un coup, ils se sont repliés et il y a eu l'énorme explosion. » Les islamistes de l'EI n'avaient pas voulu fuir sans détruire l'église. Elle est éventrée, son toit en ciment gît sur le sol. Au-dessus des murs en pisé, si épais qu'ils ont résisté, seule subsiste une croix en fer, toute tordue et branlante, dans laquelle chuintent les bourrasques de vent. « C'est leur façon de nous dire qu'ils vont effacer les chrétiens de Syrie », assure Johan.

Les chrétiens du Kurdistan ont décidé de peser dans la résistance

Les Syriaques et autres Eglises d'Orient sont les descendants des chrétiens des premiers temps. Ils représentent près de 10 % de la population du pays. Leur clergé est souvent resté loyal au régime de Damas, qu'ils percevaient comme un rempart contre la majorité sunnite. Aujourd'hui pourtant les populations de villages syriaques orthodoxes du Kurdistan font largement cause commune avec leurs voisins kurdes musulmans modérés. Si quelque 1 500 combattants sont venus d'Europe pour grossir les rangs du djihad, Johan a emprunté le même chemin pour venir le contrecarrer. Grand gaillard dégingandé au regard sombre, il veille sur l'aspect militaire de cette participation chrétienne à l'effort de guerre kurde. Né en Suisse cet ancien sergent de 32 ans a largement contribué à fonder le MFS (Conseil militaire syriaque), bras armé de la résistance chrétienne dans la guerre civile. Tandis qu'à une centaine de kilomètres plus à l'est, en Irak, la minorité assyro-chaldéenne fuyait ou se faisait massacrer, les chrétiens du Kurdistan ont décidé de peser dans la résistance. Leur « Conseil militaire » compte plus de 200 combattants divisés en cinq compagnies, placées sous le commandement de la guérilla kurde du YPG.

En uniforme de treillis à pixels vert foncé les chrétiens ne sont pratiquement pas discernables de leurs frères d'armes marxistes kurdes. « On a le même objectif : survivre », affirme Ardilès, kalach sur l'épaule et keffieh noué sur le crâne. Les Kurdes, qui tiennent la section du front, juste à côté, portent autour du cou une étoile rouge ou le portrait d'Abdullah Ocalan, chef de la guérilla kurde du PKK emprisonné en Turquie. Lui arbore une grosse médaille de Jésus. Mais, face aux fous de Dieu, ces combattants, qu'ils soient chrétiens ou communistes, affirment n'avoir pas grand-chose à faire de la religion. Ils cohabitent en paix depuis des siècles. « Pour moi, le fait d'être syriaque, c'est plutôt une question d'identité et de culture », déclare Johan qui, comme le reste de ses hommes, rattache fièrement son peuple aux Assyriens des temps bibliques. Leur langue, une variante de l'araméen, demeure peu ou prou celle que parlait Jésus. Et si beaucoup se sont fait tatouer des crucifix sur la main ou sur le bras, c'est, disent-ils, pour montrer qu'ils n'ont pas honte de leur identité minoritaire. « Pour la première fois depuis deux mille cinq cents ans, poursuit Johan, les syriaques ont décidé de relever la tête, de défendre leur terre et ce qu'ils sont. C'est pour ça que Daech nous hait plus que tout… »

Près d'un tiers des 15 000 étrangers qui ont rejoint l'EI viennent du Maghreb ou de France

Beaucoup de combattants, dans la compagnie de Johan, viennent de villages de l'autre côté des lignes. Les familles qui ont pu fuir sont éparpillées dans les villes kurdes, plus au nord, et dans les immenses camps de réfugiés dressés sur la plaine de Ninive. C'est là que se répandent les histoires de prisonniers égorgés et de femmes vendues comme esclaves sexuelles sur la place du marché. Dans les zones de population sunnites, le long du grand axe contrôlé par le « califat » entre Alep et Mossoul, en Irak, ce n'est pas la même chanson. « Ils nous laissent vivre en paix, et nous, on essaie de les ignorer », explique Abbas, un jeune chauffeur de camionnette qui fait l'aller-retour entre les villages djihadistes et ceux des Kurdes. Son véhicule ne transporte aujourd'hui qu'un vieillard et un mouton qui bêle nerveusement, et il n'a guère envie d'être aperçu en train de nous parler au bord de la route, près de la zone tampon. Le regard un peu fuyant, il assure que les hommes de Daech sont « corrects ». D'ailleurs, la grande majorité d'entre eux sont des Syriens, dit-il, d'anciens membres des grands groupes rebelles contre la dictature de Bachar el-Assad qui, après s'être progressivement effondrés, se sont radicalisés sous l'influence de leurs appuis dans la péninsule arabique. La faute à l'absence de soutien de l'Occident, affirment certains. Abbas estime qu'ils sont près d'un millier de combattants à camper autour de son village, Kwuleitha, là où l'émir Abou Aïcha vitupère dans sa radio.

 
Selon le Renseignement occidental, près d'un tiers des quelque 15 000 étrangers qui ont rejoint l'EI viennent du Maghreb ou de France. Mais personne n'en connaît leur rôle exact parmi les 40 000 combattants de Daech. Et, à écouter Abbas, les étrangers sont noyés dans la masse. « On entend parler de temps en temps d'un Français ou d'un Allemand, mais nous, on ne voit personne de spécial », assure-t-il. Il confirme qu'un marché aux esclaves s'est bien ouvert pour vendre les femmes des minorités yézidie et chrétienne. C'est dans la bourgade d'Al-Khemis, à une cinquantaine de kilomètres au sud, dans la direction de Raqqa, la capitale du califat. « Mais nous, ça ne nous concerne pas. Tant que nous prions cinq fois par jour et que nous ne fumons pas, nous n'avons pas de rapport avec les hommes du califat. Sinon, c'est le fouet. » La fureur rigoriste de Daech n'épargne pas les sunnites.

Ainsi Tal Maarouf, sur le front tenu par les Kurdes. Le village était musulman et sunnite et, pourtant, Daech s'est acharné sur sa magnifique mosquée de tuiles bleu azur. Son crime : elle abritait le tombeau d'un saint du rite soufi, une tradition d'islam mystique imprégnée de tolérance et de culture, aux antipodes de l'idéologie wahhabite du calife autoproclamé Abou Bakr al-Baghdadi. Avant d'évacuer la zone, il y a trois mois, les combattants de Daech ont arraché toutes les tentures, brisé les fenêtres et même fait sauter la coupole principale. Ils ont mis presque autant de rage à détruire la mosquée soufie que le chapelet d'églises avoisinantes. « En fait, ils détestent tous ceux qui ne leur ressemblent pas », assène Khabour Abraham, le lieutenant de Johan, qui nous a conduits devant les ruines.

Sur ce front nettement plus resserré, les Kurdes craignent une contre-offensive imminente. Les djihadistes vont certainement vouloir laver l'affront de la défaite très médiatique qu'ils viennent de subir dans l'enclave de Kobané. Sur la route au sud, à Hassaké, les hommes de Daech paraissent s'être coordonnés avec l'armée d'Assad pour attaquer les Kurdes sur deux fronts simultanés. Les combats sont féroces. L'avant-poste qui protège Tal Maarouf est donc tenu par une unité de choc de la guérilla. Elle est entièrement composée de jeunes femmes, les fameuses combattantes kurdes du PYD. « On s'attend à un assaut à tout moment, mais ça ne nous fait pas peur », explique leur commandante de 22 ans, Sozda Walat. « C'est pour ça qu'on a pris les armes : on sait que c'est à nous d'assurer notre propre défense. Pour les femmes, c'est comme pour les chrétiens et pour les autres minorités », affirme l'austère chef kurde, formée depuis l'adolescence dans les camps des montagnes, sur la frontière turque. « Seuls ceux qui savent se battre aujourd'hui auront leur mot à dire dans la Syrie de demain. »



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Mgr Masuro, nouveau nonce apostolique en EgypteRadio Vatican

Mgr Masuro, nouveau nonce apostolique en EgypteRadio Vatican

Mgr Musaro

(RV) Le Pape François a nommé Mgr Bruno Musaro, archevêque titulaire d'Abari, nonce apostolique au Caire près la République arabe d'Egypte et délégué près l'Organisation de la Ligue des Etats arabes. Mgr Musaro était jusqu'alors nonce apostolique à Cuba. Il remplace au Caire Mgr Jean-Paul Gobel, en charge de la nonciature au Caire depuis 2013.

Né en 1948 à Andrano, dans les Pouilles, dans le sud de l'Italie, Mgr Musaro a été ordonné prêtre en 1971. Il a travaillé comme légat pontifical en Italie, en République centrafricaine, au Bangladesh, en Espagne. Il a été nonce apostolique à Panama, à Madagascar, au Guatemala et au Pérou avant d'être nommé en 2011 à Cuba. 



Envoyé de mon Ipad 

L'évêque chaldéen de Téhéran critique la politique occidentaleRadio Vatican

L'évêque chaldéen de Téhéran critique la politique occidentaleRadio Vatican

Mgr Ramzi Garmou lors de la messe de Noël en 2014 - AP

(RV) C'est une critique en règle de la politique occidentale au Proche-Orient que l'archevêque chaldéen de Téhéran a exprimée dans une interview à l'agence de presse catholique allemande KNA. Mgr Ramzi Garmou, également visiteur apostolique pour les chaldéens résidant en Europe, considère que la crise qui frappe toute la région du Proche-Orient ne peut pas se résoudre par la guerre et les armes. Il reproche aux Etats-Unis d'avoir détruit l'Irak en intervenant en 2003, « uniquement pour poursuivre leurs intérêts ». Il estime également que « la politique occidentale ne tolère tout simplement aucun progrès au Proche-Orient ».

Il considère au contraire qu'une « politique basée sur les droits de l'Homme » est nécessaire afin de respecter les intérêts des autres nations. Concernant le cas de son pays, l'Iran, Mgr Garmou critique vivement les sanctions occidentales qui sont, selon lui, responsables d'une hausse du chômage et d'une crise économique générale.

Sur la situation des chrétiens victimes des exactions notamment des djihadistes de l'Etat islamique, Mgr Garmou estime que l'on ne peut pas les contraindre à rester. Mais comme nombre de responsables chrétiens de la région, il pense que les chrétiens ont « une mission à remplir », celle de défendre la foi chrétienne. Or, les deux tiers des assyro-chaldéens d'Iran ont fui le pays au cours des trente dernières années pour émigrer aux Etats-Unis ou en Europe occidentale. Ils ne sont plus que cinq mille aujourd'hui. Les chrétiens sont pourtant présents en Iran depuis les débuts du christianisme. (Avec APIC)



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L’Œuvre d’Orient met en garde contre les fausses rumeurs concernant les chrétiens d’Orient | La-Croix.com - Monde

L'Œuvre d'Orient met en garde contre les fausses rumeurs concernant les chrétiens d'Orient | La-Croix.com - Monde

L'Œuvre d'Orient met en garde contre les fausses rumeurs concernant les chrétiens d'Orient

Alors que l'information de l'exécution d'un prêtre par l'État islamique (Daech) à Mossoul circule depuis mardi 3 février, l'Œuvre d'Orient a publié un communiqué mercredi 4 février faisant le point sur différentes rumeurs.

« Le site du Patriarcat chaldéen dément ce matin (4 février, NDLR) formellement l'information selon laquelle Daech aurait exécuté un prêtre à Mossoul, du nom de Paul Jacob, détenu depuis 8 mois. Aucun prêtre portant ce nom n'est connu des Églises en Irak, qu'elles soient catholiques, orthodoxes ou protestantes. Il n'y a plus de chrétiens à Mossoul », écrit l'Œuvre d'Orient, qui souligne la demande du Patriarcat chaldéen de « ne pas faire circuler ces fausses rumeurs destinées à effrayer les chrétiens et le monde occidental. » « En les relayant, nous entrons dans le jeu des djihadistes, poursuit le texte. Rappelons que les 2 religieuses enlevées à Mossoul en juillet dernier avaient été libérées deux semaines après et qu'aucun prêtre de Mossoul n'avait été enlevé. »

« Aux côtés du patriarche Sako, l'Œuvre d'Orient appelle à la raison les membres de réseaux sociaux, blogueurs et internautes, ajoute le communiqué. La situation des chrétiens d'Orient est suffisamment difficile pour qu'on ne l'amplifie pas par la propagation de rumeurs infondées ou d'informations obsolètes. »

Des informations fausses ou obsolètes

Outre l'assassinat démenti de ce prêtre à Mossoul, l'Œuvre d'Orient mentionne également le fait que des églises auraient été brûlées dernièrement en Égypte. Ces églises ont réellement été incendiées par les Frères musulmans, mais c'était en « août 2013 », explique le communiqué, qui précise que depuis de « nombreux musulmans ont protégé des églises et édifices des chrétiens. » Autre rumeur qui circule, celle de la prise de Qaraqosh, ville chrétienne irakienne, par l'État islamique, qui serait imminente, alors qu'elle a eu lieu « dans la nuit du 6 au 7 août 2014 ». « Personne n'a été tué au cours de ce drame », précise l'Œuvre d'Orient, qui ajoute que l'État islamique « ne tue pas les gens du Livre, il les somme de se convertir ou de partir. »

Un rapport de l'ONU

Par ailleurs, l'ONU a dénoncé mercredi 4 février le recrutement en Irak par des « groupes armés », en particulier par l'État islamique, d'« un grand nombre d'enfants », y compris handicapés, pour en faire des combattants, des kamikazes et des boucliers humains, ainsi que les sévices sexuels et les autres tortures qui leur sont infligés.

Les auteurs du rapport expliquent comment certains mineurs ont été transformés en « boucliers humains » pour protéger des installations de l'EI des frappes aériennes, forcés à travailler à des postes de contrôle ou employés à la fabrication de bombes pour les djihadistes, exhortant Bagdad à explicitement criminaliser le recrutement d'une personne de moins de 18 ans dans les conflits armés.



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mercredi 4 février 2015

L’église du village syrien de Tel Hormuz saccagée par l’État islamique | La-Croix.com - Monde

L'église du village syrien de Tel Hormuz saccagée par l'État islamique | La-Croix.com - Monde

Des bandes armées djihadistes de l'État islamique ont fait irruption vendredi 30 janvier dans le village chrétien de Tel Hormuz, au nord-est de la Syrie. Ils ont saccagé l'église et imposé aux habitants d'enlever ou de cacher les croix, a confirmé à l'agence vaticane Fides Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syro-catholique d'Hassaké-Nisibi.

Deux groupes de miliciens armés de l'État islamique sont descendus des montagnes où ils sont postés et sont entrés dans le village, où vivent encore quelques dizaines de familles chrétiennes. Les djihadistes ont emporté des objets précieux de l'église et ont intimé aux chrétiens d'enlever ou de cacher les croix.

Plus que quelques centaines de chrétiens

L'épisode allonge la liste des attaques et intimidations subies par les villages chrétiens situés dans la région traversée par le fleuve Khabur. Dans cette zone, se trouvaient plus de 30 villages chrétiens, fondés dans les années 1930, qui avaient accueilli surtout les chrétiens assyriens et chaldéens provenant du nord de l'Irak, qui cherchaient à échapper aux massacres perpétrés alors par l'armée irakienne. Selon l'archevêque, il s'agissait de villages florissants habités chacun par des milliers de personnes, qui comptaient des églises et des communautés très actives, lesquelles géraient également des écoles et des institutions sociales. Mais, depuis le début de la guerre, ils se sont presque tous vidés et certains d'entre eux ressemblent maintenant à des villes fantômes. Dans l'un d'entre eux, il ne reste qu'un seul chrétien. Dans d'autres, les habitants sont réduits à quelques dizaines. À Tel Hormuz, l'une des communautés assyriennes les plus importantes subsiste encore, mais le nombre de chrétiens ne dépasse pas les 300 alors qu'ils étaient naguère plus de 4 000.



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ASIE/JORDANIE - Glas, Messes et prières dans toutes les églises suite à la mise à mort du pilote de chasse jordanien de la part des djihadistes du prétendu « Etat islamique »



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 4 février 2015 13:58:09 UTC+2

ASIE/JORDANIE - Glas, Messes et prières dans toutes les églises suite à la mise à mort du pilote de chasse jordanien de la part des djihadistes du prétendu « Etat islamique »

Amman (Agence Fides) – Aujourd'hui, 4 février, à midi, toutes les églises catholiques du Royaume hachémite sonneront le glas suite à la mise à mort effroyable du pilote de chasse jordanien de 26 ans, Muath al-Kaseasbeh, fini aux mains des djihadistes du prétendu « Etat islamique », brûlé vif après avoir été arrosé de liquide inflammable et enfermé dans une cage ainsi que l'a montré la vidéo diffusée hier en ligne. C'est ce qu'indique à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Laroun Lahham, Vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem. « Au cours de la journée d'aujourd'hui, à 18.00, dans toutes les Paroisses de Jordanie, seront simultanément célébrées des Messes de suffrage et seront récitées des prières pour ce militaire. Ensuite, une délégation officielle de l'Eglise catholique se rendra auprès de sa famille et de la tribu à laquelle il appartenait afin de leur présenter ses condoléances ».
La mise à mort du pilote a suscité une vague d'indignation dans toute la nation. Les chefs religieux invitent de manière unanime les citoyens à demeurer fermes dans l'épreuve et à préserver l'unité nationale en se serrant autour du Roi Abdallah II.
Le pilote avait été capturé le 24 décembre à Raqqa après que son appareil, engagé à basse altitude contre des positions anti-aériennes du prétendu « Etat islamique » soit tombé. Peu après sa capture, un sondage avait été ouvert sur les sites djihadistes pour décider de quelle manière le prisonnier devait être tué. Après la diffusion de la vidéo, le gouvernement jordanien a fait exécuter les djihadistes Sajida al-Rishawi et Ziad al-Karbouli, détenus dans les prisons du royaume. La femme avait été condamnée à mort pour son rôle dans les attentats d'Amman de 2005, dans le cadre desquels moururent 60 personnes et, ces derniers jours, elle avait été au centre de négociations entre le gouvernement jordanien et les miliciens du prétendu « Etat islamique » visant à la libération du pilote qui, en réalité, avait été mis à mort peu de jours après sa capture. (GV) (Agence Fides 04/02/2015)

ARMENIE - Vers la canonisation des victimes du Génocide de la part de l’Eglise arménienne apostolique le 23 avril



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 4 février 2015 13:58:09 UTC+2
ARMENIE - Vers la canonisation des victimes du Génocide de la part de l'Eglise arménienne apostolique le 23 avril

Erevan (Agence Fides) – L'Eglise arménienne apostolique s'apprête à reconnaître la sainteté des victimes du Génocide arménien dans le cadre d'une liturgie solennelle, prévue pour le 23 avril prochain au siège patriarcal du Catholicossat d'Etchmiadzine, dont le Patriarche est Karekin II. C'est ce qu'a annoncé, au nom de ce dernier, l'Evêque Bagrat Galstanyan, dans le cadre d'une conférence de presse tenue hier, 3 février, au siège patriarcal. « L'Eglise arménienne – a souligné le Patriarche Karekin II dans une déclaration publiée pour l'occasion et parvenue à l'Agence Fides – ne sanctifie pas. Elle reconnaît la sainteté des saints qui est déjà reconnue par le peuple et qui a été attestée de manière évidente. L'Eglise ne fait que reconnaître ce qui est arrivé, le Génocide ».
La décision de reconnaître comme Saints les victimes du Génocide avait déjà été prise par l'Eglise arménienne apostolique en septembre 2013, lors de la rencontre ayant eu lieu au siège patriarcal d'Etchmiadzine à laquelle, pour la première fois depuis six siècles, avaient participé tous les Evêques arméniens apostoliques, tant ceux dépendant directement du Catholicossat d'Etchmiadzine que ceux liés au Catholicossat de la Grande Maison de Cilicie – dont le Patriarche est Aram I, ayant son siège au Liban. Dans le cadre de la liturgie de canonisation du 23 avril prochain, sera utilisé l'hymne « martyrs d'avril », composé par le regretté Evêque Zareh Aznavourian. A la célébration participeront les chefs des Eglises sœurs orientales et des délégations d'autres Eglises. La liturgie débutera à 16.00 pour s'achever symboliquement à 19.15, heure qui, sur les montres digitales, fait apparaître la succession de chiffres correspondant à l'année durant laquelle fut perpétré le Génocide ar ménien. (GV) (Agence Fides 04/02/2015)

Renaud Girard : pourquoi l'Occident doit défendre les 150 millions de chrétiens persécutés

Renaud Girard : pourquoi l'Occident doit défendre les 150 millions de chrétiens persécutés
2/2/2015-Renaud Girard : pourquoi l'Occident doit défendre les 150 millions de chrétiens persécutés
FIGAROVOX/EXTRAITS - Pour Renaud Girard, privilégier le culte de la démocratie à la liberté religieuse est une erreur stratégique de l'Occident. Pour lui la priorité doit porter sur la protection des chrétiens persécutés.

Renaud Girard est grand reporter international au Figaro. Il a couvert les grands conflits des trente dernières années. Il est notamment l'auteur d'un ouvrage sur les guerres au Moyen-Orient, Pourquoi Ils se battent (Flammarion, 2006), sur son expérience de l'Afghanistan (Retour à Peshawar, Grasset, 2010) et son dernier ouvrage, Le Monde en marche, a été publié en 2014 aux éditions CNRS.


Aussi curieux que cela puisse paraître, nos amis américains ne semblent toujours pas avoir tiré les leçons de l'abîme stratégique dans lequel ils se sont jetés aveuglément après le traumatisme du 11 septembre 2001. Prenant des attentats terroristes chanceux pour une attaque militaire comparable à celle de Pearl Harbour, ils ont envahi successivement deux pays musulmans, dont les populations ne s'étaient jamais montrées hostiles à l'Amérique. Ben Laden n'est allé en Afghanistan en 1996 qu'après que l'Administration Clinton eut refusé que le Soudan, qui avait remis le terroriste Carlos à la France, ne lui livrât le cheikh saoudien. Rappelons aussi que l'Irak de Saddam Hussein ne s'était lancé dans sa guerre ruineuse contre l'Iran (1980-1988) qu'à l'invitation de l'Amérique et de ses alliées, les pétromonarchies du Golfe. Malgré les grandes promesses faites par les dirigeants américains, l'occupation occidentale prolongée de l'Afghanistan et de l'Irak n'a pas transformé ces pays en démocraties efficaces. Elle a au contraire suscité la vocation de milliers de petits Ben Laden.

Par sa taille et sa population, par la force de ses armées, par la puissance de son économie, par l'excellence de ses universités, par le rayonnement de ses industries culturelles, l'Amérique est tout naturellement le pays leader de l'Occident. Ce leadership est hélas aujourd'hui frappé de cécité stratégique, pour le malheur de l'ensemble des Occidentaux.

Après avoir donné des armes à la fantomatique opposition syrienne «modérée», les États-Unis veulent aujourd'hui se mêler encore plus de la guerre civile ukrainienne, en livrant des armes aux milices nationalistes et à l'armée du gouvernement de Kiev. Dix ans d'ingérence américaine entre le Tigre et l'Euphrate se sont achevés sur un échec. Faut-il aujourd'hui accroître l'ingérence occidentale entre le Don et le Dniepr? A-t-on intérêt à ajouter de l'huile sur le feu? Qu'avons-nous au juste à y gagner? On ne le voit pas nettement. On ne nous l'explique pas clairement.

Retrouvez la suite de la chronique de Renaud Girard ici ou dans Le Figaro du 3 février.


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Orthodoxes : un grand concile historique en 2016



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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 3 février 2015 21:30:33 UTC+2

Orthodoxes : un grand concile historique en 2016
Confirmation du patriarche Bartholomaios Ier

Rédaction

ROME, 3 février 2015 (Zenit.org) - Bartholomaios Ier, patriarche œcuménique de Constantinople, confirme la tenue d'un grand concile orthodoxe à Istanbul, à la Pentecôte 2016.

Le patriarche a en effet évoqué ce concile lors d'une visite en Belgique du 29 janvier au 1er février 2015. Il était invité par l'Université catholique de Louvain (UCL), pour un congrès international.

Le patriarche avait déjà évoqué la convocation de ce concile lors de la Divine Liturgie qu'il a célébrée au Phanar, en l'église patriarcale Saint-Georges, le 30 novembre dernier, en présence du pape François en disant: « Nous travaillons pour préparer le saint et grand Concile de l'Église orthodoxe, que nous avons décidé de réunir ici, si Dieu le veut, en 2016. »

« Les commissions compétentes travaillent déjà assidûment afin d'organiser ce grand événement dans l'histoire de l'Église orthodoxe pour la réussite duquel nous demandons aussi Vos prières », avait-il ajouté.

Radio Vatican salue un événement « historique » : il réunira les 14 Églises orthodoxes autocéphales - autonomes - pour se pencher sur des thèmes tels que "l'autocéphalie", l'avenir de la diaspora orthodoxe, les relations avec les autres Églises chrétiennes, les questions éthiques et sociales, le calendrier liturgique et la primauté de Constantinople.

Le projet de ce Concile, souhaité par le patriarche de Constantinople Athénagoras dès 1961, a rencontré des résistances, notamment de la part du patriarcat de Moscou, précise la même source.

mardi 3 février 2015

Pour le Ministre jordanien des Affaires religieuses, les caricatures de Mahomet n’ont rien à voir avec



Envoyé de mon Ipad 

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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 3 février 2015 13:53:40 UTC+2
Amman (Agence Fides) – Les actes de terrorisme du prétendu « Etat islamique » « n'ont rien à voir avec l'islam » tout comme « les caricatures du prophète Mahomet n'ont rien à voir avec le Christianisme et les politiques sionistes des colons n'ont rien à voir avec la religion juive ». C'est ainsi que le Ministre jordanien des Affaires religieuses, Hayel Dawoud, a voulu remarquer au travers d'une comparaison efficace et suggestive la distance infinie qui sépare les religions abrahamiques et les manipulations et idéologies violentes et intolérables qui utilisent de manière idéologique et déviante des références à des paroles et à des contenus religieux.

Son intervention, reprise par le site abouna.org, a été prononcée à Amman le 2 février dans le cadre de la conférence dédiée au thème « Amour et pardon », rencontre interreligieuse sponsorisée par le Royal Institute for Inter-Faith Studies en Jordanie et par l'Institut Salam pour la Justice et la Paix à Washington. Les propos du Ministre ont implicitement montré du doigt l'absurdité des attaques contre des églises et des objectifs chrétiens, qui, dans différentes parties du monde, ont été perpétrées en représailles contre les nouvelles caricatures sur Mahomet publiées par Charlie Hebdo, l'hebdomadaire français qui avait à maintes reprises publié des dessins brutalement blasphématoires et offensants y compris à l'encontre de la foi chrétienne. Selon le Ministre, la tolérance et l'attitude de pardon sont promues et soutenues par les trois religions abrahamiques et « les disciples de ces religions qui refusent ces concepts, provoquent la honte et le scandale pour leur religion e lle-même ».
A la conférence de deux jours se tenant dans la capitale jordanienne, participent des universitaires, des religieux, des journalistes et des opérateurs sociaux provenant de Jordanie, des territoires palestiniens, d'Egypte, du Soudan, du Liban et des Etats-Unis. (GV) (Agence Fides 03/02/2015)

Le patriarche Raï célébrera la Saint-Maron à Rome - L'Orient-Le Jour

Le patriarche Raï célébrera la Saint-Maron à Rome - L'Orient-Le Jour

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, prend l'avion ce matin pour Rome, pour participer aux travaux d'un consistoire de cardinaux et des conseils pontificaux dont il fait partie, notamment le conseil pontifical pour les Églises orientales.
Le patriarche fêtera la Saint-Maron (9 février) à Rome. Il célébrera la messe solennelle de la fête dans la petite chapelle de l'École maronite, où il loge durant son séjour romain.
Le patriarche, qui a subi une opération chirurgicale bénigne au crâne, pour désenfler un œdème qui s'y était formé à la suite d'un choc accidentel, a été autorisé par son médecin traitant à voyager, a-t-on précisé de source informée.
Sur un autre plan, la commission parlementaire de suivi, formée depuis deux ans à la suite d'assises parlementaires maronites générales tenues à Bkerké, s'est réunie hier en présence des députés Simon Abiramia, Fouad el-Saad, Élie Aoun, Hadi Hobeiche et Élie Keyrouz, ainsi que de l'abbé Antoine Khalifé, secrétaire général des bureaux du patriarcat, et du P. Tony Khadra, président de l'association Labora.
La commission a passé en revue la situation de l'emploi et des promotions au sein des 2e et 3e catégories de l'administration, et a noté l'inégalité devant l'emploi des communautés chrétienne et musulmane.



Envoyé de mon Ipad 

lundi 2 février 2015

L’avenir des minorités chrétiennes en Orient | Lire pour croire…

L'avenir des minorités chrétiennes en Orient | Lire pour croire…
2/2/2015-L'avenir des minorités chrétiennes en Orient

chretiensorientauxCe collectif, issu d'un colloque tenu en 2013, brosse un panorama de la situation des chrétiens aux Proche-Orient

Orientaux chrétiens. Quelle issue ?

sous la direction de Philippe CAPELLE-DUMONT

Cerf, 180 p., 14 €

Reprenant une douzaine de textes d'interventions à un colloque organisé en novembre 2013 à l'Institut catholique de Paris par l'Académie catholique de France, ce recueil veut d'abord être un livre de combat, au service des minorités chrétiennes en Orient si fortement opprimées ces dernières années. Les chapitres sont courts, nerveux, engagés, ne prétendant pas présenter la totalité (qui le pourrait vraiment d'ailleurs ?) de l'histoire compliquée de ces chrétiens.

Révolutions arabes

Pour commencer, plusieurs spécialistes reconnus donnent des analyses géopolitiques : Boutros Boutros Ghali, Antoine Basbous, Martino Diez, Gilles Kepel, ce dernier saisissant les évolutions les plus récentes depuis ce que l'on appelle les 'révolutions arabes', et, ce, en particulier en Egypte, en Syrie et au Liban. Après plusieurs témoignages ecclésiaux de témoins qui vivent au plus près les souffrances de leurs frères, comme le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, ou le directeur de l'Œuvre d'Orient, Mgr Pascal Gollnisch, la journaliste Annie Laurent brosse un historique de l'attitude du Saint-Siège, en particulier des trois derniers papes, envers les chrétiens du Proche-Orient.

La politique française

Dans une troisième partie davantage tournée vers la politique, le diplomate français Roland Dubertrand analyse la politique française de ces dernières années vis-à-vis de ces chrétiens. Enfin, dans un texte conclusif, le dominicain Jean-Paul Durand pose beaucoup plus de questions qu'il n'apporte de réponses et ces questions sont lourdes, cruciales même pour l'avenir de nos frères d'Orient, et, plus largement, pour celui de cette zone du monde tellement traversée, balafrée pourrait-on même dire, par des conflits en tous genres !



Envoyé de mon Ipad 

- Témoignage de l’Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi sur la situation des communautés chrétiennes dans la région du fleuve Khabur



Envoyé de mon Ipad 

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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 2 février 2015 14:22:43 UTC+2
ASIE/LIBAN - Pour le Patriarche d'Antioche des Maronites, la corruption est la cause de la misère libanaise

Bkerkè (Agence Fides) – La corruption et le manque de transparence ont réduit le Liban dans la condition misérable où il se trouve aujourd'hui et le déclin ne pourra être freiné que par le retour à un usage transparent des deniers publics tenant toujours compte des droits des travailleurs. C'est ainsi que s'est exprimé le Patriarche d'Antioche des Maronites, S. Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai, indiquant la diffusion endémique de la corruption la principale cause de l'urgence sociale traversée par le pays. « Notre société libanaise – a-t-il déclaré au cours de l'homélie de la Messe dominicale célébrée au siège patriarcal de Bkerkè – connaît la misérable réalité d'aujourd'hui à cause du manque de transparence, de la sous-évaluation du gaspillage de deniers publics, de la violation des lois dans le cadre des contrats, de la priorité accordée aux intérêts privés ». Selon le Patriarche, « le temps est venu de rompre le cercle de la corruption pour sauvegarder les ressou rces de l'Etat et créer des postes de travail pour les jeunes ».
Les mots forts du Patriarche semblent liés également à la contestation de 191 salariés du Casino du Liban, licenciés avec effet immédiat la semaine passée. Une délégation des licenciés a été reçue hier à Bkerkè par un délégué du Patriarche. Le licenciement a pris l'allure d'un cas politique notamment parce que depuis toujours, le Casino recrutait des salariés selon des critères de répartition clientéliste, sur la base des demandes provenant des différents partis et appareils du pouvoir. (GV) (Agence Fides 02/02/2015)

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ASIE/SYRIE - Témoignage de l'Archevêque syro-catholique d'Hassaké-Nisibi sur la situation des communautés chrétiennes dans la région du fleuve Khabur

Hassakè (Agence Fides) – Les bandes armées djihadistes du prétendu « Etat islamique » ont fait irruption dans le village chrétien de Tel Hormuz, saccagé l'église et imposé aux habitants d'enlever ou de cacher les croix. C'est ce que confirme à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, Archevêque syro-catholique d'Hassaké-Nisibi. « Vendredi dernier – indique-t-il – deux groupes de miliciens armés de l'Etat islamique sont descendus des montagnes où ils sont postés et sont entrés dans le village, où vivent encore quelques douzaines de familles chrétiennes. Les djihadistes ont emporté des objets précieux de l'église et ont intimé aux chrétiens d'enlever ou de cacher les croix ».
L'épisode allonge la liste des attaques et intimidations subies par les villages chrétiens situés dans la région traversée par le fleuve Khabur. « Dans cette zone, se trouvaient plus de 30 villages chrétiens, fondés dans les années 1930, qui avaient accueilli surtout les chrétiens assyriens et chaldéens provenant du nord de l'Irak, qui cherchaient à échapper aux massacres perpétrés alors par l'armée irakienne. Il s'agissait de villages florissants habités chacun par des milliers de personnes, qui comptaient des églises et des communautés très actives, lesquelles géraient également des écoles et des initiatives sociales. Mais, depuis le début de la guerre, ils se sont presque tous vidés et certains d'entre eux ressemblent maintenant à des villes fantômes. Dans l'un d'entre eux, il ne reste qu'un seul chrétien. Dans d'autres, les habitants sont réduits à quelques dizaines. A Tel Hormuz, demeure l'une des communautés assyriennes les plus consistantes. Mais maintenant, là aussi, (le nombre de chrétiens) ne dépasse pas les 300 alors que, par un temps, il était de plus de 4.000. Les autres ont tous fui à l'étranger et nombre d'entre eux ne reviendront plus ». (GV) (Agence Fides 02/02/2015)

samedi 31 janvier 2015

CollectifVAN.org, Chrétiens d'Orient les oubliės

CollectifVAN.org

CollectifVAN.org

Agenda - Vient de paraître / Revue des deux mondes : "Chrétiens d'Orient, les oubliés" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Revue des Deux Mondes est la plus ancienne revue vivante d'Europe, dans laquelle ont écrit toutes les grandes signatures depuis le XIXe siècle. Le nouveau numéro de la mesuelle, entitulée "Chrétiens d'Orient, les oubliés", aborde les problèmes de la communauté chrétienne. Vous pouvez trouver la revue du mois de février en kiosque le 30 janvier et en librairie le 11 février 2015.


Publié le 30 janvier 2015


"Chrétiens d'Orient, les oubliés"

En kiosque le 30 janvier, en librairie le 11 février


Les crises que traverse le Moyen-Orient ont mis en évidence la fragilité de la présence chrétienne dans la région. Chassés quand ils ne sont tout simplement pas tués par les djihadistes, les chrétiens d'Orient vivent au quotidien une tragédie. Mais qui sont-ils? D'où viennent-ils ? Quelle est leur histoire ? Quels rapports entretiennent-ils avec l'islam ? Comment l'avenir se dessine-t-il pour eux ? En partenariat avec les Cahiers de l'Orient, la Revue des Deux Mondes offre des clés historiques, politiques et religieuses qui permettent de mieux comprendre la situation des chrétiens orientaux.

Dans son parcours historique, Bernard Heyberger rappelle que l'Orient est la source du christianisme. Bien avant l'avènement de l'islam au VIIe siècle, les chrétiens orientaux se sont constitués en différentes communautés concurrentes ; ils entretenaient des relations complexes avec l'Occident et l'Église de Rome ; si la supériorité de l'islam s'affirma avec la conquête musulmane, les minorités juives et chrétiennes purent conserver leurs principaux signes identitaires.

Antoine Sfeir se penche sur la fin de l'empire ottoman au XIXe siècle qui s'accompagna d'un massacre des chrétiens d'Orient. Frédéric Pichon raconte l'un de ses récents voyages à Damas où il rencontra de réfugiés chrétiens. Jean-François Colosimo s'intéresse à la théologie de l'Orient chrétien qui refuse le dualisme entre la nature et la grâce, le visible et l'invisible, l'âme et le corps : tout n'est que communion.

Bernard El Ghoul décrypte la stratégie russe et analyse les enjeux que représentent pour Poutine, les minorités chrétiennes. Enfin Claude Dagens s'emploie à démystifier quelques-unes des idées reçues qui nous empêchent de comprendre le Moyen-Orient.

Également au sommaire, la chronique de Marin de Viry sur le dernier ouvrage de Michel Houellebecq, Soumission.

Sommaire
Février 2015


Éditorial
Valérie Toranian — Les oubliés

Sommaire

Chrétiens d'Orient. Les oubliés

Bernard Heyberger — Les chrétiens orientaux entre l'islam et l'Occident
Antoine Sfeir — Le XIXe siècle, début de l'hémorragie
Frédéric Pichon — Une visite aux chrétiens de Damas
Jean-François Colosimo — La gloire pour tombeau
Bernard El Ghoul — La Russie : nouvelle protectrice des chrétiens d'Orient ?
Claude Dagens — Les réalités du Moyen-Orient et nos catégories européennes
Isabelle Safa — Le pacte d'Umar
Isabelle Safa — Les chrétiens d'Orient en France
Henry Laurens, Isabelle Safa et Aurélie Julia — Entretien – Le lent exode des chrétiens d'Orient

Études,reportages, réflexions

Thomas Gomart — Les conséquences du schisme russo-occidental
Irina Bokova — Ce que nous montre le conflit en Irak et en Syrie
Marin de Viry — Présentation d el'adjudant-chef Poujard au narrateur de Soumission
Isabelle Mayault — Dans les territoires
Jean-Pierre Naugrette — La Tamise au fil de l'eau, souvenirs de l'oncle Podger
Marin de Viry — Zeldin subtil et différent
Annick Steta — Thomas Piketty a-t-il raison ?
Henri de Montety — L'après-Péguy, vraies et fausses contradictions

Critiques
Jean-Benoît Puech — Présence de Henri Thomas
Olivier Cariguel — SItuation de Jacques Laurent
Frédéric Verger — John Ford à la Cinémathèque
Mihaï de Brancovan — Une reine presque incestueuse
Jean-Luc Macia — Ciboulette, Blanche : deux héroïnes si différentes

Notes de lecture

C Ficat, H de Montety, O Cariguel, G Albisson, É de La Héronnière — Jean-François Colosimo, Joël Cornuault, Françoise Benhamou, Guy Le Gaufey, Thierry Clermont, Charlie Chaplin


Envoyé de mon Ipad 

Le Pape évoque encore la tragédie qui se déroule en Syrie et Irak



Envoyé de mon Ipad 

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Expéditeur: Vatican Information Service - Français <visnews_fr@mlists.vatican.va>
Date: 30 janvier 2015 15:14:14 UTC+2
Le Pape évoque encore la tragédie qui se déroule en Syrie et Irak

Cité du Vatican, 30 janvier 2015 (VIS). Le Pape François a reçu ce matin la Commission mixte pour le dialogue théologique entre Eglise catholique et Eglises orthodoxes orientales, constituée en 2003 par le Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens et l'organisme équivalent de ces Eglises. Au cours de cette première décennie, elle a pu se pencher sur l'histoire de la communion entre communautés durant les premiers siècles, et évaluer ce que cela signifie pour la recherche d'unité actuelle. Après avoir rappelé que la Commission a consacré ses travaux de la semaine à approfondir la nature des sacrements et en premier lieu du baptême, le Saint-Père a salué un des grands promoteurs de ce dialogue, SS Ignatius Zakka I Iwas, Patriarche syro-orthodoxe d'Antioche, décédé l'an dernier, il a dit: "En ce moment, et tout particulièrement, nous sommes tous consternés et profondément peinés par ce qui se passe au Moyen Orient, notamment en Syrie et en Irak. Je pense aux populations, à nos frères et aux autres minorités qui souffrent d'un conflit sans fin. Avec vous je prie chaque jour pour une solution négociée, en suppliant Dieu de prendre pitié des victimes de cette immense tragédie. Tous les chrétiens sont appelés à collaborer en faveur de la paix et de la justice. Puissent tant de martyrs et de saints ayant témoigné du Christ dans nos Eglises soutenir et donner courage à ns communautés locales

Le Patriarche Bartholomée confirme la tenue d’un Grand concile orthodoxe en 2016Radio Vatican

Le Patriarche Bartholomée confirme la tenue d'un Grand concile orthodoxe en 2016Radio Vatican
Le Patriarche Bartholomée confirme la tenue d'un Grand concile orthodoxe en 2016

Le patriarche de Constantinople Bartholomée 1er

(RV) Le patriarche de Constantinople Bartholomée1er a confirmé la tenue d'un Grand concile orthodoxe à la Pentecôte 2016 à Istanbul. La nouvelle avait déjà été annoncée en mars dernier. L'événement, qui réunira les 14 Eglises orthodoxes autocéphales qui se reconnaissent comme telles entre elles, sera historique. Des thèmes sensibles devraient être débattus : l'autocéphalie, l'avenir de la diaspora orthodoxe, les relations avec les autres Églises chrétiennes, les questions éthiques et sociales, le calendrier liturgique et la primauté de Constantinople. La tenue de ce Concile, souhaité par le Patriarche de Constantinople Athënagoras en 1961, a longtemps été bloquée par le patriarcat de Moscou. Le Patriarche Bartholomée a confirmé sa tenue lors d'une conférence de presse, en Belgique, où il a été reçu par le Roi Philippe et par les membres des Affaires étrangères et de la Justice.

Le patriarche œcuménique a par ailleurs profité de cette occasion pour redire sa préoccupation au sujet des chrétiens du Moyen Orient, en particulier les chrétiens d'Irak et de Syrie. Il a relaté avoir lui-même visité des centaines de réfugiés, pour les connaître, pour leur exprimer sa prière et son soutien. Selon lui, il est difficile pour les minorités de vivre dans les pays à majorité musulmane. Evoquant ses rencontres avec le Pape François, au mois de novembre à Istanbul, Bartholomée 1er a plaidé une nouvelle fois pour la réconciliation au Moyen Orient, et pour un dialogue constructif avec l'Islam. 

Le patriarche de Constantinople s'est rendu en Belgique pour participer à un colloque théologique organisé par l'université catholique KU de Leuven. Au mois de juin, il accueillera pour la deuxième fois sur l'île de Halki, près d'Istanbul, un sommet sur : théologie, environnement et parole, réunissant des activistes, des journalistes, des chefs d'entreprises, des théologiens et des universitaires. Le patriarche veut mobiliser les énergies pour défendre l'environnement. Mais selon lui, les efforts ne pourront être concluants sans un changement des mentalités à la lumière des valeurs éthiques, spirituelles et religieuses.



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 29 janvier 2015

Communiqué du cco , conseil des chretiens d'Orient



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Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 29 janvier 2015 20:34:12 UTC+2



بيان لقاء مسيحيي المشرق

بقلم ميرا قصارجي

روما, 29 يناير 2015 (زينيت) - عقد لقاء مسيحيي المشرق اجتماعه الدوري في مقره في مطرانية الكلدان في بعبدا برئاسة أمينه العام سيادة المطران سمير مظلوم. وقد حضر قسم من الاجتماع سعادة النائب العراقي السابق الأستاذ خالص يشوع الذي قدم شرحا معمقا عن الوضع في العراق والمصاعب التي تواجه المسيحيين فيه، والسبل الكفيلة بمساعدتهم والتضامن معهم. وبعد التداول صدر عن الإجتماع البيان التالي:

أولا:يدين اللقاء بأشد التعابير موجة التعديات التي وقعت في نيجيريا وأدت إلى احراق سبع كنائس بينها أكبر كنيسة انجيلية في البلاد، علاوة على نهب مدرسة كاثوليكية ومجموعة من المؤسسات التجارية التي يديرها مسيحيون. وإذ يرفض اللقاء كل تعرض من شأنه تحقير الأديان واهانة مقدسات الاخرين، يؤكد بالمقابل أن الخطأ لا يواجه بخطأ أشد منه، وأن التصرفات غير المسؤولة لبعض الصحف الغربية لا تبرر بأي حال من الأحوال الاعتداء على أبرياء ذنبهم الوحيد أنهم ينتمون إلى دين مختلف. وإذ يثمن اللقاء المواقف التي باتت تصدر من مرجعيات اسلامية لشجب عمليات الترويع والارهاب التي يتعرض لها المسيحيون، يناشد القيادات في العالمين العربي والاسلامي أن تتحرك بشكل أكبر بغية إعلاء الصوت ورفض تلك الممارسات الغريبة عن مجتمعاتنا.

ثانيا:يرحب اللقاء بالحوارات التي تجري بين مختلف الأحزاب السياسية اللبنانية وهو يرى انها تشكل بادرة ايجابية في ظل الأزمة التي يرزح تحتها النظام السياسي اللبناني. ويأمل أن يؤدي الحوار على الساحة المسيحية تحديدا إلى ايجاد المناخ المناسب الذي يسمح بانهاء حالة الشغورفي موقع رئاسة الجمهورية بأسرع وقت ممكن، ما يحصن صيغة العيش المشترك ويؤمن احترام مقتضيات الميثاق الوطني وانتظام عمل المؤسسات الدستورية.

ثالثا:ينظر اللقاء بقلق متزايد إلى العمليات الاجرامية التي تقوم بها الجماعات الارهابية في المنطقة الحدودية. وهو إذ يدين كل اعتداء يتعرض له الجيش والقوى الأمنية، يعلن وقوفه الكامل إلى جانب الجيش اللبناني الذي استطاع بفضل حكمة قيادته وبسالة جنوده من دحر هجمات الارهابيين المتكررة. ويدعو اللقاء كل الفئات اللبنانية إلى  توفير الدعم للمؤسسة العسكرية على المستويات كافة، كي تتمكن من القيام بدورها الوطني وكي لا تذهب دماء الشهداء الأبطال هباء.  

mercredi 28 janvier 2015

Appel des patriarches aux communautés arabe et internationale

Moyen-Orient : il est urgent de neutraliser le terrorisme | ZENIT - Le monde vu de Rome

http://www.zenit.org/fr/articles/moyen-orient-il-est-urgent-de-neutraliser-le-terrorisme
Moyen-Orient : il est urgent de neutraliser le terrorisme

بيان البطاركة ورؤساء الكنائس - Appel des patriarches chrétiens aux communautés arabe et internationale

Rome, (Zenit.org) Anne Kurian | 54 clics

Les patriarches chrétiens du Moyen-Orient appellent les communautés arabe et internationale à neutraliser les organisations terroristes et à aider les réfugiés à revenir dans leur patrie.

Une rencontre des patriarches et des responsables chrétiens d'Orient a eu lieu le 27 janvier 2015 à Bkerke, siège du patriarcat maronite libanais, pour aborder la situation des chrétiens au Moyen-Orient, rapporte AsiaNews, agence de l'Institut pontifical des Missions étrangères (PIME).
Les participants ont lancé un appel « aux deux communautés, arabe et internationale » pour qu'elles viennent à l'aide des réfugiés en favorisant leur rapatriement et leur réinstallation : il est urgent de les aider à « rester dans leurs pays respectifs et maintenir ainsi leurs traditions et leur mission chrétienne », en leur garantissant « un travail, des écoles, des logements », a souligné le patriarche maronite Béchara Raï.
Ce qui implique de « mettre fin à la guerre en Syrie et en Irak avec des moyens pacifiques, à travers des négociations politiques et un dialogue sérieux entre les belligérants, en neutralisant les organisations terroristes ».
En d'autres termes, les communautés arabe et internationale doivent « cesser de soutenir [les terroristes] sur les plans financier et militaire, en fermant les frontières si nécessaire pour empêcher la circulation des mercenaires ».
Pour les responsables chrétiens, il est nécessaire aussi de chercher à résoudre la crise entre Israël et la Palestine, afin qu'il y ait « deux peuples, deux États » : « Il est évident que les deux conflits israélo-palestinien et israélo-arabe sont à l'origine des disgrâces que nous vivons aujourd'hui au Moyen-Orient », a affirmé le patriarche Raï.
Ils demandent aussi un engagement majeur international « pour obtenir la libération de toutes les personnes enlevées ou séquestrées, qu'il s'agisse de civils, de militaires ou de personnalités religieuses ». Parmi eux, Mgr Paul Yazigi, métropolite d'Alep des grecs-orthodoxes et Mgr Youhanna Ibrahim, métropolite d'Alep des syriaques orthodoxes sont portés disparus depuis le 22 avril 2013.
La situation du Liban, sans président depuis mai dernier et avec des groupes politiques chrétiens et musulmans qui en boycottent l'élection, a également été évoquée.
Les participants à cette rencontre étaient Youhanna Yazigi, patriarche grec-orthodoxe ; Mar Ignace Ephrem II, patriarche syro-orthodoxe ; Grégoire III Laham, patriarche grec-catholique ; Mar Ignace Joseph III Younan, patriarche syro-catholique ; Joseph Arnaout, représentant du catholicos arménien de Cilicie, Nerses Bedros XIX ; Michel Kassargi, évêque chaldéen au Liban ; le pasteur Sélim Sahyoun, président du Conseil supérieur de la Communauté évangélique au Liban et en Syrie ; le nonce apostolique Gabriele Caccia ainsi que divers représentants d'organismes caritatifs catholiques, orthodoxes et protestants.
Avec une traduction de Constance Roques
(28 janvier 2015) © Innovative Media Inc.

روما, 28 يناير 2015 (زينيت) - اليوم الثلاثاء 27 كانون الثاني (يناير) 2015، إجتمعَ في الكرسي البطريركي الماروني في بكركي أصحابُ القداسة والغبطة بطاركةُ الكنائس الشرقية شاركَ فيه الكردينال بشاره بطرس الراعي بطريرك انطاكيه وسائر المشرق للموارنة، والبطريرك يوحنا العاشر يازجي بطريرك أنطاكيه وسائر المشرق للروم الارثوذكس، والبطريرك مار إغناطيوس أفرام الثاني، بطريرك أنطاكيه وسائر المشرق للسريان الأرثوذكس والبطريرك غريغوريوس الثالث لحّام، بطريرك أنطاكيه وسائر المشرق والاسكندرية وأورشليم للروم الكاثوليك، والبطريرك مار اغناطيوس يوسف الثالث يونان، بطريرك السريان الإنطاكي، والمطران جوزف أرناؤوطي ممثّلًا البطريرك نرسيس بدروس التاسع عشر، كاثوليكوس بطريرك كيليكيا للأرمن الكاثوليك؛ والقس سليم صهيوني رئيس المجمع الأعلى للطائفة الإنجيلية في لبنان وسوريا، والسفير البابوي المطران Gabriele Caccia والمطارنة ميشال قصارجي رئيس الطائفة الكلدانية في لبنان، ودانيال كوريه مطران بيروت للسريان الأرثوذكس، والياس عوده متروبوليت بيروت للروم الأرثوذكس، وبولس صيّاح النائب البطريركي العام، وسمير مظلوم النائب البطريركي، والأب بول كرم رئيس كاريتاس لبنان، والسيد ميشال قسطنطين المدير الوطني للبعثة البابوية، والسيدة آني كالوست ممثّلة الجمعية الخيرية للأرمن الكاثوليك، والسيد ملحم خلف من جمعية فرح العطاء والأباتي أنطوان خليفه الأمين العام للدوائر البطريركية.
فتناولوا أوضاع النازحين من سوريا والعراق إلى لبنان، وإلى داخل الأراضي السورية والعراقية الآمنة، وأولئك المتواجدين في مدنهم وبلداتهم، من حيث الخدمة التي تؤدّى لهم، وحاجاتهم ومطالبهم من حكوماتهم ومفوّضيّة الأمم المتّحدة للاجئين، والأسرتَين العربية والدولية. وفي ختام اجتماعهم أصدروا البيان التالي:
1. هنّأ الآباءُ صاحب الغبطة البطريرك الكردينال مار بشاره بطرس الراعي على نجاح العملية الجراحية المفاجئة التي أُخضع لها وشكروا اللهَ معه على ذلك، وعلى عودته بالسلامة لاستئناف خدمته على رأس الكنيسة الانطاكية السريانية المارونية.
2. آلم الآباءَ جدًّا سقوطُ ثمانية شهداء جُدد في صفوف الجيش اللبناني على مذبح الوطن يومَ الجمعة الماضي في واجب الدفاع عن الحدود، بمواجهة مسلّحي المنظّمات الإرهابية التي شنّت هجومًا واسعًا على الجيش في جرود رأس بعلبك. وقد أحبط الجيش، بعون الله، خططها التخريبية البالغة الخطورة. وهم، فيما يعزّون قيادة الجيش وأهالي العسكريّين الشهداء، يجدّدون الدعم الكامل لهذا الجيش، ويدعون الجميع للوقوف إلى جانبه ويطالبون السلطة اللبنانية بتوفير الغطاء السياسي الكامل والموحَّد له، وتأمين كلّ حاجاته ومدِّه بالسلاح اللازم.
3. استعرض الأباءُ أوضاع أبناء كنائسهم في سوريا والعراق وما أدّت إليه الحروب من تدمير وتقتيل وتهجير عدد كبير من المواطنين. كما استمعوا إلى تقارير المسؤولين عن بعض المنظّمات التي تقوم بمساعدة هؤلاء المهجّرين والنازحين، وشكروهم على جهودهم متمنّين لهم التوفيق في متابعة خدمتهم. كما يشكرون كلّ المنظّمات والدول التي قدّمت المساعدات المالية والعينية، متمنّين تكثيف هذا الدعم لتغطية حاجات هؤلاء النازحين الذين يعيشون أوضاعًا مذرية ومأساوية.
4. تجاه هذه المأساة الإنسانية الكبيرة التي يُصاب بها شعبُنا المسيحي ومواطنينا من الأديان الأخرى، يوجّه أصحابالقداسةوالغبطة النداء إلى كلّ من الحكوماتسأسة المحلية والأسرتين العربية والدولية، فيطالبون بتأمين المساعدات اللّازمة للنازحين، والعمل الجادّ من أجل عودتهم إلى بيوتهم وأراضيهم، ومساعدتهم على إعادة بناء بيوتهم وترميمها؛ وتحرير الأسرى والمخطوفين العسكريين والمدنيّين ورجال الدين، ولا سيّما المطرانين بولس اليازجي ويوحنا ابراهيم، ووضع حدّ للحرب في سوريا والعراق بالطرق السلميّة والمفاوضات السياسيّة والحوار الجدّي بين المتنازعين؛ والتوقّف عن دعم المنظّمات الإرهابية ومدّها بالمال والسلاح. فإنّ الأهداف السياسيّة والاقتصاديّة، مهما كبر حجمُها بنظر أصحابها، لا تبرّرُ كلَّ هذه الاعتداءات المشينة بحقّ الإنسانية، وهي تشكّلُ وصمةَ عار على جبين القرن الحادي والعشرين.
5. وفي لبنان، وأمام تداعيات الأوضاع العامة، السياسيّة والإدارية والاقتصادية، بالإضافة إلى تلك التشريعية والإجرائية والأمنية، يدعو الآباء الكتل السياسية والبرلمانية إلى تحمّل مسؤولياتهم الدستورية الخطيرة بانتخاب رئيسٍ للجمهورية. وهم يأملون أن تؤدّي الحواراتُ السياسيّة الجارية إلى حلّ هذه الأزمة بالتعاون مع الدول الصديقة المعنية، الإقليمية منها والدولية. فلبنان يحتاج إلى رئيس جامع معروف بحكمته ومصداقيّته، صاحب فطنةٍ ورؤية تمكّنه من مواجهة التحديات الراهنة، ومعالجة الأزمات الاقتصادية والاجتماعية التي جعلت الكثيرين من اللبنانيين يعانون من الفقر المتزايد، وتتآكلهم هموم حياتهم اليومية. كما أنّ شبابَنا وقوانا الحيّة لا يجدون أمامهم سوى شرّ الهجرة مرغمين. وحتى إذا ضاعفت الكنائس والمنظّمات الاجتماعية خدماتها، فهي لا تستطيع لوحدها حلّ تلك الأزمات، ولا يمكنها ولا أحد سواها أن يحِلّ محل الدولة في النهوض بالاقتصاد الوطني، وتحريك مرافقه، وتحسين مستواه، وإيجاد فرص العمل الكافية لأبناء الوطن وسواهم.
6. وفي الختام يدعو الآباء أبناءهم إلى توحيد الكلمة ورصّ الصفوف، والعمل مع كلّ ذوي الإرادة الطيبة على إيقاف الحروب والأعمال الإرهابية، وتكثيف الصلاة لأجل إحلال السلام العادل والشامل في هذه المنطقة المعذّبة من العالم. 
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Une forêt de croix gravées dans le désert d’Arabie saoudite - May MAKAREM - L'Orient-Le Jour

Une forêt de croix gravées dans le désert d'Arabie saoudite - May MAKAREM - L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/article/908412/une-foret-de-croix-gravees-dans-le-desert-darabie-saoudite.html
28/1/2015-Une forêt de croix gravées dans le désert d'Arabie saoudite

À travers les épigraphies d'une communauté chrétienne en Arabie du Sud au Ve siècle, Frédéric Imbert a mené son auditoire non seulement aux sources du christianisme en Arabie, mais aussi aux sources mêmes de l'écriture arabe. Spécialiste d'épigraphie arabe et islamique, professeur à l'université d'Aix et membre de la mission franco-saoudienne de prospection dans l'émirat de Najrân, au sud de l'Arabie, Imbert a exposé lors d'une conférence au musée de l'Université américaine de Beyrouth, les découvertes qu'il a faites dans la zone de Jabal Kawkab (la montagne de l'Astre) dont les parois rocheuses ont révélé des inscriptions assorties de croix, mais aussi, sur des kilomètres et des kilomètres, des milliers de gravures rupestres de toutes les époques, depuis la préhistoire jusqu'à l'époque islamique.

Les croix de Bīr Ḥimā
Les anciennes inscriptions de la communauté chrétienne ont été découvertes en janvier 2014 au sud de Jabal Kawkab dans le secteur de Hima, dit aussi Bîr Ḥimā ou Ᾱbār Ḥimā, « appellations renvoyant à une zone de puits connus depuis la plus ancienne Antiquité ». Le site, posé sur l'ancienne voie qui reliait le Yémen à Najran sans passer par le grand désert du Rub' al-Khālî, était « une halte majeure pour l'approvisionnement en eau ». Non loin de ces puits, le conférencier a découvert des inscriptions gravées sur des rochers, « face écrite tournée vers le haut ». Son regard est attiré par « la qualité de la gravure et la typologie des caractères », ainsi que par « la taille ostentatoire » et les formes variées des croix gravées, associées systématiquement aux textes. « Il est vrai qu'elles ne sont pas les seules croix connues en Arabie du Sud et de l'Est, mais il s'agit sans doute des plus vieilles croix chrétiennes en contexte daté de 470 de notre ère », souligne Frédéric Imbert.


Pourtant, aucune trace de bâti n'a été relevée sur le site. Et l'ensemble des inscriptions, qui s'étend sur plus d'un kilomètre, ne fournit qu'une série de noms. Elles ne contiennent ni phrases construites ni textes relatant un événement. L'identification de la langue reste donc aléatoire. « Nous pensons au travers de quelques mots qu'il s'agit d'une forme tardive et peut-être locale d'araméen », indique-t-il. Quant à la lecture des noms, elle ne s'impose pas immédiatement.


À titre d'exemple, « Yawnan bar Malik(w) ne porte aucun point diacritique et il peut être aussi lu Ṯawbān, mais nous penchons plutôt pour Yawnān, comme le propose le savant onomasticien Ibn Mākūlā dans son ouvrage al-Ikmāl », explique le conférencier, précisant que dans le contexte chrétien, il s'agit de la forme ancienne de Yūnus ou Jonas. Donc on peut lire « Jonas fils de Malik ». Ensuite, se référant au calendrier de l'antéislam proposé par « Muḥammad b. al-Mustanīr, surnommé Quṭrub (m. 206/821), grammairien d'al-Baṣra », il souligne que « burak » correspond à l'actuel mois hégirien de Dhâ l-Hijja.
Quant à la date, elle correspondrait, selon le système de numération nabatéen, à l'an 470 de notre ère. Les inscriptions dateraient du règne du souverain himyarite Shuriḥbi'īl Yakkūf qui gouverna l'Arabie du Sud de 470 à 475. C'est sous son autorité qu'auraient débuté les persécutions de chrétiens. Les inscriptions révèlent d'ailleurs le nom de Marthad et celui de Rabī', inscrits sur la liste des martyrs de Najrân, dans le Livre des Himyarites.



(Pour mémoire : Hegra, la Pétra d'Arabie saoudite, dévoile ses secrets)

Le nabatéo-arabe : une écriture de transition
En ce qui concerne le registre de l'écriture, le spécialiste reste prudent. Selon lui, « l'inscription ressemble à de l'arabe, et nous pourrions être tentés de l'appeler « écriture arabe antéislamique » ; mais ce serait sans doute partiellement exact dans la mesure où nous ne sommes pas sûrs qu'il s'agisse purement de langue arabe, et ce serait ignorer la forme de certains caractères qui se rapprochent plus de l'écriture nabatéenne telle qu'on la connaît dans le nord de l'Arabie. C'est pourquoi il semble préférable de la qualifier d'inscription en écriture nabatéo-arabe », dit M. Imbert, ajoutant que « jusqu'à présent, on pensait que l'écriture arabe dérivait du syriaque (écriture utilisée dans les milieux chrétiens en Syrie et en Bas-Irak), mais certains demeurent convaincus qu'elle pouvait dériver du nabatéen tardif ». Le conférencier rappelle que ces dernières années, les travaux menés par la chercheuse du CNRS Orient & Méditerranée Laïla Nehmé, dans le nord de l'Arabie et autour de Madā'in Ṣālih, ont montré qu'il existait une écriture de transition, le nabatéo-arabe, dont certains caractères montrent déjà l'évolution vers les formes connues de l'écriture arabe que nous connaissons.

Le massacre des chrétiens
Pour comprendre le contexte dans lequel ces écrits ont été produits, Frédéric Imbert expose un petit historique de la zone, expliquant qu'à la fin du IIIe siècle après J.-C., la dynastie himyarite qui a régné durant 150 ans affirme sa neutralité entre les grands empires byzantin et perse, en faisant le choix du judaïsme.
D'autre part, le christianisme s'est répandu en Arabie à partir du IVe siècle, mais « c'est au VIe qu'il va prendre son essor dans la région du golfe Arabo-Persique, dans les régions côtières du Yémen et dans celle de Najrân. L'un des facteurs importants de sa diffusion va être l'activité missionnaire des chrétiens de l'empire perse sassanide et celle des missionnaires syriens monophysites qui sont hostiles au concile de Chalcédoine (451), et ce sont eux qui semblent exercer des responsabilités ecclésiastiques à Najrân. Deux évêques y sont d'ailleurs consacrés entre 485 et 519 ».


Mais un coup de force installe sur le trône himyarite un usurpateur qui prend le nom de Yûsuf/ Joseph appelé également Dhū Nuwās. C'est lui qui ordonnera le massacre des chrétiens de Najrân.
Ce massacre est confirmé par plusieurs sources dont le Martyre d'Aréthas, ouvrage publié dans les Monographies, et les textes épigraphiques écrits en sudarabiques par un général du roi Yūsuf Dhū Nuwās. Ce dernier évoque clairement les événements. Le Coran se fait également l'écho dans la sourate al-Burūǧ (les Constellations).


À l'appel des chrétiens survivants, relayé par l'empereur byzantin, le roi d'Ethiopie Kâleb monte une expédition militaire pour venir au secours des persécutés. Son armée renverse et met à mort Yûsuf, lequel est remplacé par un nouveau roi chrétien. L'Arabie du Sud devient un protectorat éthiopien et le restera jusqu'à la conquête de l'Islam.


D'où est venue cette communauté ?
Il est possible que cette communauté chrétienne soit venue d'Irak, plus précisément d'al-Ḥira, « ville arabe de tradition chrétienne, pôle de christianisation des rives du golfe Arabo-Persique et qui compte déjà des épiscopats et des églises. Leur orientation théologique pourrait être celle des nestoriens d'al-Hîra, mais c'est difficile à prouver », dit le conférencier, soulignant que cette communauté avait adopté une langue et une écriture (l'araméen et le nabatéo-arabe) qui ne sont pas celles du royaume de Himyar, c'est-à-dire le sudarabique et le sabéen.

Le plus vieux livre des Arabes
Pour conclure, Frédéric Imbert signale que tout le contexte épigraphique de Hima et de la zone du Jabal Kawkab est troublant tant cette région affiche des milliers de représentations humaines et animales, de versets, de croix, de vers de poésie, de textes en arabe, en sudarabique, en thamoudéen ou en nabatéen. « Nous travaillons sur ce que j'appelle "le plus vieux livre des Arabes", un livre écrit sur les pierres du désert par des hommes qui vécurent à l'époque où une certaine forme de monothéisme se met en place dans la douleur et l'opposition, les massacres et les guerres. Aujourd'hui, c'est une page de l'histoire des Arabes et du christianisme que nous essayons de retrouver et qu'il va falloir aller chercher au sud de l'Arabie. »

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Date: 28 janvier 2015 14:02:06 UTC
AFRIQUE/EGYPTE - Assignation de terrains de la part du gouvernement en vue de la construction de nouvelles églises dans la capitale

Le Caire (Agence Fides) – Un terrain de 30 ha a été mis à disposition du Patriarcat copte orthodoxe afin de construire des structures et bureaux reliés à la Cathédrale Saint Marc du Caire. Par ailleurs, trois terrains plus modestes ont été remis en vue de la construction de trois nouvelles églises – deux coptes orthodoxes et une autre copte évangélique – dans trois différents quartiers du Caire. Telles sont les décisions prises récemment par le Ministère égyptien chargé de la construction, des services et des communautés urbaine, rendues publiques par le Ministre Mostafa Madbouly en personne. Dans sa déclaration, parvenue à l'Agence Fides, Mostafa Madbouly met en évidence que les concessions prennent en compte de réels besoins pastoraux, opportunément documentés par les différentes communautés ecclésiales et qu'elles ont été disposées dans le plein respect de la législation qui réglemente actuellement la construction d'édifices de culte.
A la fin du mois d'octobre dernier, les représentants des principales Eglises et communautés chrétiennes présentes en Egypte avaient envoyé au gouvernement une ébauche de proposition de loi portant sur la construction des églises (voir Fides 27/10/2014), prédisposée dans le but de définir des procédures légales simples et claires, exemptant la construction des églises de tout type d'arbitraire. (GV) (Agence Fides 28/01/2015)

Les patriarches et évêques d'Orient appellent à cesser de soutenir les organisations terroristes - L'Orient-Le Jour

Les patriarches et évêques d'Orient appellent à cesser de soutenir les organisations terroristes - L'Orient-Le Jour
Les patriarches et évêques d'Orient appellent à cesser de soutenir les organisations terroristes

Les patriarches et évêques d'Orient ont tenu mardi leur réunion périodique en présence du patriarche maronite Béchara Raï. A l'issue de leur réunion, ils ont publié un communiqué dans lequel ils appellent les pays arabes et la communauté internationale à cesser de soutenir les organisations terroristes, financièrement et militairement.

Les patriarches et évêques d'Orient ont évoqué les récents combats entre l'armée libanaise et les éléments armés dans le jurd de Ras Baalbeck (Békaa) et qualifié de "douloureuse" la mort de nouveaux martyrs dans les rangs de la troupe. Ils ont dans ce contexte réitéré leur soutien total à l'institution militaire, appelant l'Etat libanais à lui assurer la couverture politique et les armes dont elle a besoin.

Autre dossier libanais évoqué, le vide à la présidence. Les prélats ont exhorté les blocs parlementaires à assumer leurs responsabilités face à la situation au Liban et à élire un président de la République.

Sur le plan régional, les patriarches et évêques d'Orient ont passé en revue la situation des Eglises en Syrie et en Irak et ont remercié tous les pays et organisations qui ont les soutenues moralement et financièrement. Ils ont dans ce contexte appelé les gouvernements des pays concernés ainsi que la communauté arabe et internationale à soutenir les réfugiés et à œuvrer pour leur retour ainsi que pour la libération des civils, des militaires et des religieux détenus.



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