Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 8 janvier 2013

L’armée égyptienne met en échec une tentative d’attentat contre une église | Moyen Orient et Monde | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=795126
L'armée égyptienne met en échec une tentative d'attentat contre une église
L'armée égyptienne a mis en échec une tentative d'attentat hier avant l'aube contre une église à Rafah frontalière à la bande de Gaza, selon l'agence officielle MENA. « Des patrouilles de l'armée ont réussi à mettre en échec une tentative d'attentat contre l'église de Rafah à 01H00 », a ainsi indiqué MENA, précisant que ces patrouilles ont saisi une voiture Toyota remplie d'armes et de munitions près de l'église tandis qu'une seconde voiture à bord de laquelle se trouvaient des hommes masqués a pris la fuite. L'armée a lancé une vaste opération de ratissage à la recherche des assaillants.
Selon des sources de sécurité, l'église, la seule à Rafah, était abandonnée depuis deux ans après avoir été incendiée et pillée dans la foulée de la révolte contre le président aujourd'hui déchu Hosni Moubarak. Ces sources n'ont pas exclu que la tentative d'attentat visait également un campement militaire en cours de construction dans le secteur et qui a déjà été attaqué par des islamistes radicaux dans le passé.

Les services de sécurité égyptiens annoncent épisodiquement des arrestations et des saisies d'armes dans la péninsule voisine du Sinaï, par laquelle transitent illégalement des armes destinées à Gaza.
Le Sinaï connaît un regain d'instabilité depuis la chute du régime Moubarak en février 2011, avec une intensification des activités de groupes radicaux qui prennent régulièrement l'armée et la police pour cibles.
Cette intervention a eu lieu alors que les coptes-orthodoxes célébraient hier leur premier Noël sous un pouvoir issu des Frères musulmans, dans un climat d'inquiétude face à la montée en puissance de l'islam politique, en dépit des assurances des autorités. « Je ne me sens pas vraiment en sécurité », assure Ayman Ramzi, résumant le sentiment grandissant dans cette communauté. Ayman, 38 ans, évoque la multiplication des déclarations « hostiles » dans certains milieux islamistes radicaux, même si le chef de l'État, Mohammad Morsi, a promis d'être « le président de tous les Égyptiens ».
Une fatwa diffusée depuis plusieurs jours sur des sites Internet par une association proche des fondamentalistes salafistes, « le comité légitime pour les droits et la réforme », dont fait partie le numéro deux de la confrérie des Frères musulmans Khaïrat al-Chater, demande ainsi de ne pas adresser des vœux aux coptes à l'occasion de leurs fêtes.
Tout récemment, le journal indépendant al-Watan a donné la parole à un responsable salafiste, Hicham al-Achri, présenté comme le fondateur d'une « Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice ». Ce fondamentaliste souhaite aller à la rencontre des coptes devant leurs églises pour les encourager à se convertir à l'islam et réclame que les chrétiennes portent le foulard islamique.
« Je suis vraiment consternée par la multiplication de déclarations réactionnaires de ce genre », déclare Madonna Nagi, étudiante copte de 23 ans, qui s'indigne aussi de la multiplication des déclarations dans la presse ou de personnalités islamistes, pointant du doigt les chrétiens comme les instigateurs de la récente vague de contestation de M. Morsi.
Depuis son élection en juin, le président a promis à plusieurs reprises de garantir les droits et l'égalité de tous les citoyens, sans distinction de religion, et a adressé ses félicitations au nouveau patriarche copte, Tawadros II, intronisé en novembre. Mais ces propos n'ont pas suffi à rassurer les coptes. « Ma sœur a peur pour l'avenir et elle est partie aux États-Unis avec ses enfants, mais je ne veux pas quitter mon pays », affirme Raymond Faez. Cet employé d'une compagnie aérienne évoque toutefois un « malaise général » au sein de la communauté chrétienne.
À Choubra, quartier populaire du Caire où vivent de nombreux chrétiens, des commerçants évoquent des lettres de menaces portant la signature d'islamistes radicaux adressées à la veille de Noël. Comme du temps de Hosni Moubarak, la charia reste la « source principale de la législation », et selon ses détracteurs, la nouvelle Constitution adoptée en décembre pourrait ouvrir la voie à des interprétations radicales de cette loi islamique.
(Source : AFP)

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Raï : Tourner rapidement la page de la loi de 1960 | L'Orient-Le Jour-8/1/2013


Raï : Tourner rapidement la page de la loi de 1960

Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a adressé une lettre écrite au président et aux membres de la commission parlementaire restreinte chargée de l'élaboration de la nouvelle loi électorale, qui entame aujourd'hui ses réunions.

Le patriarche a incité la sous-commission à aboutir à une entente sur cette loi, de sorte à « satisfaire les aspirations de toutes les tranches de la société ». « Nous voulons que cette loi assure la représentation juste de tous les Libanais et consacre un véritable partenariat national. Les Libanais veulent une loi qui les rassure sur leur avenir, face aux circonstances difficiles que traverse la région ». Rappelant que le Liban a toujours été « un havre de liberté, de pluralisme, de démocratie et de consensus », le patriarche Raï a encore une fois appelé les membres de la sous-commission à « travailler dur pour tourner définitivement la page de la loi de 1960, puisque celle-ci marginalise une grande part des Libanais et contredit la parité consacrée par les accords de Taëf ». « Il est urgent de rassurer aujourd'hui tous les Libanais sans exception sur la nécessité de leur contribution pour l'édification du pays », a-t-il ajouté, appelant enfin à « opter au plus vite pour une nouvelle loi et à la tenue d'une assemblée générale parce que le temps presse ».

La situation : Surenchères, parties de cache-cache et marchés de dupes...

 Loi électorale : les discussions avancent, mais les cartes restent cachées..., l'éclairage de Philippe Abi Akl


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Le Figaro - International : Les coptes d'Égypte s'exilent aux États-Unis

Mis à jour 

Un homme communie à l'église orthodoxe copte de Saint Mary and Saint Antonios dans le Queens à New York. Le nombre de fidèles y a doublé depuis la révolution égyptienne.
Un homme communie à l'église orthodoxe copte de Saint Mary and Saint Antonios dans le Queens à New York. Le nombre de fidèles y a doublé depuis la révolution égyptienne.Crédits photo : © Shannon Stapleton / Reuters/REUTERS

Installés à gauche de la nef dans l'église copte orthodoxe Saint Mary and Saint Antonios, les hommes en costume entonnent de longs chants répétitifs, s'attardant parfois plusieurs minutes sur une même voyelle en variant les notes. À droite, les femmes, pieds nus, un voile en dentelle recouvrant leur longue chevelure d'ébène, murmurent discrètement les mêmes cantiques en alternant l'anglais, le copte et l'arabe. Le prêtre coiffé de la kalansoha fait le tour des fidèles en faisant tournoyer un encensoir à grelots. Les volutes grises embaument la pièce.

Ce soir, c'est Noël, l'église est bondée. Plusieurs vagues d'immigrants coptes d'Égypte sont réunis, la plus récente datant de la chute de Hosni Moubarak et de l'arrivée des Frères musulmans au pouvoir. Le Wall Street Journal fait état de plus de 100.000 coptes ayant fui l'Égypte depuis le début de 2011. Beaucoup d'entre eux ont rejoint la communauté copte des États-Unis, estimée autour de 400.000 personnes avant la révolution. Les chiffres exacts sont difficiles à déterminer, nombre d'immigrants arrivant sur visa de tourisme et restant après son expiration. Mais les églises des trois grandes communautés coptes aux États-Unis, à New York, Jersey City et Los Angeles, constatent toutes un afflux important de nouveaux arrivants.

À l'église Saint Mary and Saint Antonios, le père Michael Sorial estime que sa congrégation a au moins doublé depuis la révolution égyptienne. «Nous avions déjà une autre église dans le quartier, nous avons racheté celle-ci en 2011 au moment où les nouveaux fidèles ont commencé à arriver en masse, et elle est pleine. Pour moi, c'est un miracle!» se réjouit ce prêtre de 36 ans, apprécié dans la communauté pour sa chaleur humaine. L'église, bâtie au XIXe siècle par des presbytériens, est située dans un quartier d'immigrants russes, polonais, grecs et italiens du Queens.

«La liberté n'a pas de prix»

Le père Sorial et son clergé ont mis en place un système efficace d'aide aux nouveaux arrivants. Ils ont établi une dizaine de comités pour faciliter leur intégration: formalités d'immigration, santé, éducation, emploi, logement, cours d'anglais, etc. Ashraf Aweeda, arrivé il y a dix-huit ans, est responsable des recherches d'emploi. Il aide aussi les nouveaux à dépasser le choc culturel initial. «Je leur dis par exemple qu'il ne faut pas élever la voix, ni parler avec les mains, sinon les Américains se sentent agressés.» Le père Sorial met l'accent sur le soutien spirituel de ses nouvelles ouailles. «Elles en ont besoin. Elles ont souvent quitté l'Égypte dans des conditions difficiles.»

Marianna Bolis et Gameel Gergis sont arrivés à la mi-octobre avec leurs deux enfants en bas âge. Ils nourrissent une profonde amertume envers le pouvoir islamiste du Caire pour avoir rendu leur pays «méconnaissable». Ils sont originaires de la ville d'Assouan sur les bords du Nil, où vit une importante communauté copte. «Le père de ma femme était un prêtre très respecté dans la ville, il a été assassiné il y a deux ans dans son bureau par quatre musulmans d'un coup de couteau dans le dos. À partir de ce moment-là, nous avons commencé à vivre dans la peur et peu à peu nous nous sommes résignés à partir», explique-t-il. Arrivés sur visa touristique, ils espèrent obtenir l'asile politique. Gameel se prépare aux examens de pharmacien, pour reprendre sa profession.

Tentative d'islamisation

Marianna, traumatisée par la mort de son père, ne veut plus jamais retourner vivre en Égypte. Elle raconte que sa sœur, qui habite encore à Hourgada, ville touristique épargnée par la mouvance islamiste, s'est vu récemment refuser un taxi parce que le chauffeur avait repéré une croix à son cou.

«J'entends beaucoup d'histoires de ce genre, de tentative d'islamisation de la population chrétienne. Les kidnappings d'enfants semblent s'être multipliés depuis l'arrivée des islamistes au pouvoir», raconte le père Sorial. Marcelle Soliman est arrivée en septembre avec son mari et sa fille Minerva âgée de 10 ans, sur un visa de touriste encore valide trois mois. Ancienne employée du ministère de la Justice au Caire, elle raconte que sa fille s'est vu ostraciser par des enfants musulmans du même âge quand ils ont appris qu'elle était chrétienne. «Depuis que les Frères musulmans ont pris le pouvoir, nous nous sentons beaucoup moins en sécurité. J'ai eu peur que ma fille soit forcée à porter le hijab ou bien kidnappée pour être mariée plus tard à un homme plus âgé», dit-elle. Les rançons pour les plus jeunes iraient de 30.000 à 150.000 dollars.

Le couple, qui vivait bien en Égypte, a emporté toutes ses économies, mais la vie n'est pas si simple à New York. Son mari, dirigeait une équipe de 30 personnes à l'aéroport du Caire. Il est obligé de faire la plonge dans un restaurant pour un salaire minuscule. Malgré les difficultés, aucun des nouveaux arrivants ne regrette pourtant sa décision et chacun conclut sur le même refrain:la liberté n'a pas de prix.

LIRE AUSSI:

» ÉDITION ABONNÉS - Des coptes vulnérables face au pouvoir islamiste en Égypte

Adèle Smith



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lundi 7 janvier 2013

Le Figaro - International : Benoît XVI lance un nouvel appel pour la Syrie

  • Benoît XVI lance un nouvel appel pour la Syrie

    Par Jean-Marie GuénoisMis à jour 
    Audience annuelle, lundi au Vatican, où le corps diplomatique est venu présenter ses vœux au pape Benoît XVI.
    Audience annuelle, lundi au Vatican, où le corps diplomatique est venu présenter ses vœux au pape Benoît XVI. Crédits photo : GIAMPIERO SPOSITO/REUTERS

    Le Pape a reçu les 179 ambassadeurs accrédités près le Saint-Siège pour un tour d'horizon géopolitique.

    Benoît XVI a demandé lundi aux 179 ambassadeurs accrédités près le Saint-Siège de «sensibiliser» leurs gouvernements «afin que soient fournies de façon urgente les aides indispensables pour affronter la grave situation humanitaire» qui afflige la Syrie. Lors de cette audience annuelle où le corps diplomatique vient présenter ses vœux au Pape lors d'une cérémonie très protocolaire, le chef de l'Église catholique en profite pour délivrer en français un long discours d'ordre géopolitique où il passe en revue les situations les plus préoccupantes de la planète. Cette année, la Syrie s'est taillé la première place: «Je renouvelle mon appel, a dit Benoît XVI à propos de ce pays, afin que les armes soient déposées et que prévale le plus tôt possible un dialogue constructif pour mettre fin à un conflit qui ne connaîtra pas de vainqueurs, mais seulement des vaincus, s'il perdure, ne laissant derrière lui qu'un champ de ruines.» Il avait lancé le même cri lors de son message urbi et orbi, le jour de Noël.

    «Jérusalem, cité de la paix»

    Le Pape a également sollicité l'appui de la communauté internationale pour qu'une solution pacifique soit également trouvée entre Palestiniens et Israéliens: «Suite à la reconnaissance de la Palestine comme État observateur non membre des Nations unies, je renouvelle le souhait que, avec le soutien de la communauté internationale, Israéliens et Palestiniens s'engagent pour une cohabitation pacifique dans le cadre de deux États souverains, où le respect de la justice et des aspirations légitimes des deux peuples sera préservé et garanti.Jérusalem, deviens ce que ton nom signifie! Cité de la paix et non de la division ; prophétie du Royaume de Dieu et non message d'instabilité et d'opposition!»

    Revenant sur les pays touchés par le printemps arabe, Benoît XVI a demandé en référence aux populations chrétiennes minoritaires que «toutes les composantes» de ces sociétés puissent obtenir la «garantie» de la «pleine citoyenneté» et la «liberté de professer publiquement sa religion». S'adressant plus particulièrement aux «Égyptiens», il les a assurés de sa «proximité», «au moment» où se mettent en place «de nouvelles institutions».

    Abordant la question africaine, le Pape s'est inquiété du retour des violences à «l'est de la République démocratique du Congo», mais aussi au Mali et auNigeria, qui est le théâtre «d'attentats terroristes» dont les victimes sont «surtout» des «fidèles chrétiens». Il a confié sa «grande tristesse» face au dernier attentat en date, le jour de Noël, où «des chrétiens ont été tués d'une façon barbare».

    Benoît XVI a réaffirmé que les religions n'étaient pas causes de violence: «C'est justement l'oubli de Dieu, et non pas sa glorification, qui engendre la violence» et qui est à la source d'un «fanatisme pernicieux de matrice religieuse». Il s'est ensuite «réjoui» d'une résolution de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe demandant la «prohibition de l'euthanasie», déplorant par ailleurs que, dans des pays «même de tradition chrétienne», des législations qui «dépénalisent ou libéralisent l'avortement» aient été introduites ou renforcées.



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Du Caire à Moscou, l’Orient chrétien a célébré la lumière de la Nativité | La-Croix.com

Lundi 7 janvier, les chrétiens orientaux célébraient Noël, conformément au calendrier julien encore en vigueur dans ces Églises.

L'occasion pour leurs patriarches de formuler des messages d'espoir, dans une période marquée par la crise et l'instabilité.

En Égypte, la célébration de la Nativité, lundi 7 janvier, selon le calendrier oriental, a bien failli prendre une tournure dramatique. Peu avant l'aube, l'armée égyptienne a déjoué une tentative d'attentat contre une église copte à Rafah, une ville frontalière de la bande de Gaza. Fin septembre, des habitants et des responsables avaient indiqué que plusieurs familles coptes de Rafah avaient fui après avoir reçu des menaces.

C'est dire si la situation des millions de chrétiens égyptiens reste incertaine, deux ans après la Révolution de la place Tahrir, alors que l'Égypte a vu une forte progression de l'islamisme à travers l'influence des Frères musulmans. Soucieux de conforter la communauté copte, le pape Tawadros II a livré une puissante réflexion sur le sens spirituel de la naissance du Christ.

Prenant soin d'écarter tout discours politique dans ce qui restera son tout premier message de Noël en tant que pape copte, le successeur de Chenouda a revisité le mystère de la Nativité, comme « l'un des événements les plus précieux dans l'histoire de l'humanité ». Cet événement apporte une « nouvelle profondeur » au monde et marque « la fin de l'inimité entre Dieu et le genre humain », explique-t-il, appelant chacun à « la plénitude de la paix de l'âme ».

« Que 2013 soit une année de paix »

En Arménie, le catholicos Karékine II a lui aussi formulé un message d'espoir après une année d'incertitudes pour les chrétiens du monde oriental, où cette Église de 6 millions de fidèles compte de nombreuses communautés. « Nous avons connu l'inquiétude pour nos enfants qui vivent au Proche-Orient et endurent encore actuellement les épreuves de la guerre », rappelle Karékine II, priant pour « que 2013 soit une année de paix », notamment en Syrie où sont implantés plusieurs dizaines de milliers d'Arméniens.

Évoquant la situation politique en Arménie, Karékine II espère que les élections présidentielles prévues en février 2013 se dérouleront dans un climat confiant. « Dans l'attente de la prospérité et de la justice », les Arméniens doivent transformer ce scrutin « en une étape vertueuse sur la voie de la construction et du développement de notre patrie ».

En Russie, qui compte la plus importante communauté orthodoxe du monde avec 90 millions de fidèles, le patriarche Kirill a célébré dimanche soir l'office de Noël en la cathédrale du Christ-Sauveur, en présence de 5000 fidèles, tandis que le président Vladimir Poutine assistait à un office dans une église de la banlieue de Sotchi (sud).

« Comme un baume sur les plaies »

Dans une réflexion adressée aux fidèles, Kirill a souligné la nécessité d'annoncer « en parole et en acte la vérité de Dieu », estimant qu'une « société bâtie sur les principes du profit, de la permissivité, de la liberté sans limite, du mépris des vérités éternelles, de la négation des autorités est moralement malade et menacée de nombreux dangers ». En 2012, l'Église orthodoxe a été ébranlée par la « prière punk » anti-Poutine du groupe Pussy Riot dans la cathédrale de Moscou, symbole des tensions sociales du pays.

Pendant ce temps, en Serbie, où la Nativité demeure une fête privilégiée pour une population majoritairement orthodoxe, c'est un message de réconfort qu'a tenu transmettre le patriarche Irinej à une population éprouvée par la crise : « Noël vient à nous comme un baume sur les plaies, comme le plus profond réconfort qui vient de Dieu, et à travers lequel il nous libère de la tristesse. »

« Sachez, ajoute le patriarche Irinej, que tandis que notre foi dans l'enfant Dieu grandit, notre amour envers lui et notre entourage grandit aussi, car la foi au Christ nous révèle continuellement toujours plus de perfection, de richesse et de beauté, et c'est pourquoi nous l'aimons de plus en plus ».


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Législatives : Raï appelle à dépasser la loi 1960 |L'Orient-Le Jour-7/1/2013

Liban

Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a appelé la sous-commission parlementaire chargée d'étudier les projets de loi électorale à dépasser la loi 1960 (en vigueur pour les dernières élections législatives) et à accélérer l'adoption d'une nouvelle loi. Le chef de l'Eglise maronite a souligné la nécessité pour les protagonistes de parvenir à un projet de loi convenable pour toutes les composantes de la société libanaise. 

L'appel de Mgr Raï intervient à la veille de la reprise des travaux de la sous-commission parlementaire et au lendemain de l'adoption par la commission quadripartite chrétienne (Kataëb, Forces libanaises, Courant patriotique libre et Marada) du projet de loi du Rassemblement orthodoxe. Ce projet prévoit que chaque communauté élise ses propres députés, sur base de la proportionnelle. 


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[ZA130106] العالم من روما- سوريا: نداءات استغاثة عاجلة- Appel au secours des syriens


حاجة ماسّة للقمح والوقود

بقلم ماري يعقوب

روما, 6 يناير 2013 (زينيت - ZENIT.org) - وجّه المونسينيور جاك بهنان هندو رئيس أساقفة أبرشيّة الحسكة والنصيبين للسريان الكاثوليك،  نداء استغاثة إلى رئاسة منظمة الأمم المتحدة للأغذية والزراعة، والتي موقعها الرئيسّي في روما، ونداء آخر لرئيس وزراء العراق نوري كامل محمد حسن المالكي.

"إن الوضع السوري على شفير الهاوية، يجب تحاشي كارثة كبيرة".

هذا ما نقلته وكالة فيديس شارحةً بأن رئيس الأساقفة هندي قد توجّه بهذا النداء إثر حالة الطوارئ المؤلمة التي تضرب حاليّاً منطقة الجزيرة في سوريا. ولكي يسلط الضوء على الوضع الراهن في سوريا محذّراً أنه قد "يتحوّل إلى كارثة".

شرح رئيس الأساقفة جاك بهنان هندو بأن الوضع الإقتصادي سلبيّ جدّاً، إذ أنه في بداية العام جميع النشاطات والصفقات الإقتصاديّة مشلولة.  والطرق الرئيسيّة مقطوعة منذ حوالي الشهر، أمر بغاية الخطورة إذ أن المواد الأوليّة الضروريّة لا تصل إلى القرى وذلك يسبب بارتفاع الأسعار. هذا بما يتعلّق بالمأكولات بينما الوقود الذي شحّ بدوره إزاء انقطاع الطرقات يسبب بعدم التدفئة والبرد الشديد للسكان.  ولا ننسى بأنه قد حان وقت الزرع، أي التحضير للمواسم المقبلة وهذا أمر لن يحصل نظراً للحوادث الجارية.

ذكّر رئيس الأساقفة بأن المنطقة، أي منطقة الجزيرة في سوريا، كانت تعرف بجودة القمح الذي تنتجه، ولكنه يتمّ بيع المحصول  بسعر رخيص جدّاً، وهذا بسبب سياسات زراعيّة ناتجة عن حكومة دمشق. 

ولم يتوقف رئيس الأساقفة فقد اشتكى النقص في المواد الأوليّة، كالحليب للأطفال والأدوية. قائلاً بأن الطريق الوحيد الممكن اتخاذه هو الطريق الدولي المتجه إلى العراق.

لذلك وجّه نداء آخر لرئيس الوزراء العراقيّ نوري كامل محمد حسن المالكي، قائلاً: "نتوسّل إليكم ان تساعدونا بسرعة فائقة، باعثين لنا الوقود والقمح".

ثم ذكّر رئيس الأساقفة السوريّ بأن معاناة شعبه هي ذاتها المعانات التي نرّ بها الشعب العراقيّ، ثم قال: "نحن نعاني من فرض الحصار كما عان الشعب العراقيّ. إن الأطفال هم أول الضحايا. ولقد عشتم وواجهتم هذه المآسي، فلماذا على الشعب أن يتحمّل العقاب وحده دون الحكومة. بهذا الشكل، تهتمّ الدول بمصالحها الخاصّة دون الاكتراث بالإنسان، وتتخطى الحقوق التي قد قدّمها الله لنا بأعماله".

Nouveau nonce en Egypte et auprès de la Ligue arabe ,Mgr Gobel

Un Français, Mgr Gobel, jusqu'ici nonce en Iran

Anita Bourdin

ROME, 5 janvier 2013 (Zenit.org) - Un Français, Mgr Jean-Paul Gobel, a été nommé par Benoît XVI nonce apostolique auprès de la République arabe d'Egypte et Délégué du Saint-Siège auprès de l'Organisation de la Ligue des Etats arabes. Il était, depuis 2007, nonce apostolique en Iran: un spécialiste des missions délicates.

Agé de 69 ans, Mgr Gobel est né en 1943 en Haute-Savoie, à Thonon-les-Bains, et il a été ordonné prêtre en 1969 pour le diocèse d'Annecy. Il a étudié à Rome, de 1972 à 1974 : il s'est spécialisé en droit canonique. Il a étudié à l'Académie ecclésiastique - la fameuse "école des nonces" -.

Entré au service de la diplomatie du Saint-Siège en 1974, après différents ministères dans son diocèse, il a exercé ses fonctions en Australie, au Mozambique, à Hong-Kong, en Géorgie, en Arménie et en Azerbaïdjan, au Sénégal - Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Cap Vert - (de 1997 à 2001), au Nicaragua, et donc en Iran, une responsabilité très sensible. 

Sa nouvelle mission ne l'est pas moins, au moment où le Saint-Siège veut poursuivre le dialogue avec la prestigieuse autorité musulmane, Al-Azhar, et où l'Egypte cherche encore son "printemps".

Il a été ordonné évêque par Jean-Paul II en la basilique Saint-Pierre le 6 janvier 1994.

بابا الاقباط يعبر عن المه ازاء تحريم معايدة مسيحيي مصر ويتلقى تهانىء مرسي والاخوان في الميلاد - النهار

بابا الاقباط يعبر عن المه ازاء تحريم معايدة مسيحيي مصر ويتلقى تهانىء مرسي والاخوان في الميلاد

عبر البابا تواضروس الثاني، بابا الاقباط، عن حزنه ازاء الدعوة الى تحريم معايدة المسيحيين، داعيا الى الرد عليها وعدم التعامل مع المروجين لها، محملا المجتمع ككل مسؤولية المخاوف التي يشعر بها اقباط مصر.
وادلى البابا بموقفه مساء السبت قبل ان يعلن عن تلقيه تهنئة الاحد من الرئيس محمد مرسي ومرشد الاخوان المسلمين الاحد بالعيد.
وقال البابا تواضروس في حوار على قناة "ام بي سي مصر" مساء السبت، إن "الفتوى بعدم المعايدة على الأقباط هو أمر يمثل جرحا كبيرا لنا". واضاف "المجتمع لازم يقول لأي حد بيحرم معايدة الأقباط عيب.. وعلى الاقل اصمت".
وأضاف ان "من يشوه صورة المجتمع ومن يقصي الآخر، لابد ألا يتعامل الإعلام معه".
واصدرت الهيئة الشرعية للحقوق والاصلاح في مصر والتي تضم ممثلين من التيارات السلفية والإخوان المسلمين والجماعة الإسلامية، أبرزهم خيرت الشاطر، نائب المرشد العام للإخوان المسلمين قبل اسبوعين فتوى نشرتها على موقعها الالكتروني بعدم جواز تهنئة المسيحيين باعيادهم الدينية.
ويحتفل اقباط مصر الذين يشكلون ما بين 6% و10% من نحو 83 مليون مصري الاثنين باول عيد ميلاد في وجود رئيس اسلامي، وفي اجواء من القلق والخوف والتوتر تسيطر على الاقباط بعد انتشار فتاوى تحرم على المسلمين معايدتهم.
واكد البابا تواضروس الثانى، بابا الإسكندرية وبطريرك الكرازة المرقسية، أن "المخاوف التى يشعر بها البعض هى مسؤولية المجتمع، ويجب أن تكون الرسائل التى تقدم لنا رسائل طمأنينة"، مشيرا الى أن "جمال مصر فى تنوعها ويجب أن نحرص عليه جميعا".
وانسحبت الكنيسة المصرية من الجمعية التاسيسية التي صاغت الدستور المصري وسيطر عليها التيار الاسلامي. واقر الدستور المصري في استفتاء شعبي بعدما وافق عليه نحو 64% من الناخبين المشاركين.
وقال البابا تواضروس ان "مواد الدستور المصرى لم تأخذ ما تستحقه من مناقشات مجتمعية للوصول إلى اتفاق كامل حولها، واضاف "ان بعض المواد (..) كانت تسبب إشكالية عند الأقباط".
واضاف ان "الدستور هو المخزن الذى نستمد منه كل حياتنا كمجتمع، لذلك حينما أضع دستورا فى بلد لابد أن أضعه تحت روح المواطنة، دستور يجمعنا أننا مصريون".
وأوضح ان "الكنيسة انسحبت نتيجة لعدم وجود حوار كاف حول مواد الدستور" ، وتابع "ان الأمور تمت على عجلة وعدم احترام للرأي الآخر، وشىء طبيعى أن يحصل الانسحاب".
وصباح الاحد، ارسل الرئيس المصري محمد مرسى برقية تهنئة إلى البابا تواضروس الثانى والى اقباط مصر بالخارج بمناسبة الاحتفال بعيد الميلاد المجيد، أعرب فيها مرسي عن "أصدق تهانيه وأطيب تمنياته له ولجميع الإخوة الأقباط بموفور الصحة ولوطننا مصر بدوام العزة والتقدم"، حسبما نقلت وكالة انباء الشرق الاوسط الرسمية.
وقالت الوكالة ان مرسي قرر ايفاد محمد رفاعة الطهطاوي رئيس ديوان رئيس الجمهورية إلى كاتدرائية الأقباط الأرثوذكس بالعباسية لتقديم التهنئة إلى البابا تواضروس الثانى وإلى الأقباط الأرثوذكس بعيد الميلاد المجيد وحضور الاحتفال المقام بالكاتدرائية الاثنين.
ولم يقرر بعد حزب الحرية والعدالة، الذراع السياسي لجماعة الاخوان المسلمين، موقفه من حضور احتفالية الكنيسة بالعيد. وحضر كبار قيادات الحزب احتفالية العام الماضي.
وفيما بدا رسالة طمأنة للاقباط من جماعة الاخوان المسلمين بعد الفتاوي الاخيرة بعدم جواز تهنئة المسيحيين باعيادهم الدينية، قدم المرشد العام للاخوان المسلمين محمد بديع الأحد تهانيه "للأخوة المسيحيين" بمناسبة الاحتفال بذكرى عيد الميلاد ، كما بعث برقيات تهنئة لقيادات الكنائس المصرية، حسبما نقلت وكالة الانباء الرسمية.
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dimanche 6 janvier 2013

Près de 9.000 Syriens se sont réfugiés en Jordanie ces six derniers jours | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

6/1/2013
Près de 9.000 Syriens se sont réfugiés en Jordanie ces six derniers jours

Près de 9.000 syriens sont arrivés depuis le 1er janvier en Jordanie, où les réfugiés syriens ayant fui les violences dans leur pays sont désormais plus de 290.000, a annoncé dimanche à l'AFP un responsable du gouvernement jordanien.

"Près de 8.835 Syriens sont arrivés dans le royaume depuis le 1er Janvier" a indiqué Anmar al-Hammoud, responsable au gouvernement du dossier des réfugiés syriens.

"La plupart d'entre eux sont des femmes et des enfants originaires des régions du sud de la Syrie, en particulier de la province de Deraa", frontalière de la Jordanie, a-t-il ajouté.

Le pays accueille actuellement plus de 290.000 Syriens, dont 62.000 uniquement dans le camp de Zaatari, près de la frontière syrienne, a précisé M. Hammoud.

Quelque "1.800 syriens appartenant à l'armée ont trouvé refuge en Jordanie depuis le début de la crise en 2011", a indiqué de son côté une source de sécurité jordanienne, sans plus de détails.

Des centaines de Syriens traversent quotidiennement la frontière, fuyant les combats entre troupes gouvernementales et rebelles.

Selon l'ONU, au moins 60.000 personnes ont péri en Syrie depuis le début du conflit en mars 2011, et le nombre de réfugiés syriens dans les pays voisins devrait doubler d'ici le mois de juin pour atteindre 1,1 million, si le conflit se poursuit jusqu'à cette date.


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Obus sur un quartier chrétien et explosion d'une voiture piégée à Damas | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=794962- 5/1/2013
Obus sur un quartier chrétien et explosion d'une voiture piégée à Damas
Un obus a touché samedi un quartier chrétien de la Vieille ville de Damas et une voiture piégée a explosé dans le nord de la capitale, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), en faisant état de dizaines de morts dans les violences à travers le pays.

"Un obus a été tiré sur Bab Touma", a indiqué l'ONG qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins à travers la Syrie, sans préciser l'origine du tir. Ce secteur, épargné par les combats, a été visé pour la première fois fin octobre par un attentat à la voiture piégée (13 morts).

Dans le quartier de Roukneddine, dans le nord de Damas, une bombe placée dans une voiture a explosé sans faire de victime, a ajouté l'OSDH.

Toujours à Damas, des tirs ont retenti près de l'aéroport militaire de Mazzé, proche de la banlieue sud-ouest où l'armée a progressé la veille.

Dans cette zone, les troupes ont pilonné durant la nuit Daraya, localité qu'elles tentent de prendre depuis plusieurs semaines.

Alors que le quotidien Al-Watan, proche du pouvoir, affirmait dans son édition de vendredi que la ceinture sud de Damas était désormais "sécurisée", de violents combats y ont eu lieu, faisant quatre morts parmi les rebelles.

Dans le Nord, des heurts sporadiques se poursuivaient aux abords de la brigade 80 chargée de la protection de l'aéroport d'Alep, fermé en début de semaine en raison d'une multiplication des attaques insurgées.

Il s'agit du premier aéroport international fermé depuis le début en mars 2011 de la révolte contre le régime devenue guerre civile.

Selon une source aéroportuaire, l'armée a quasiment chassé les rebelles des abords de l'aéroport. Un autre responsable de l'aéroport avait affirmé à l'AFP que le trafic allait reprendre samedi mais l'OSDH a rapporté qu'aucun avion n'y avait décollé.

Dans l'Est, des jihadistes ont attaqué un bâtiment militaire à Deir Ezzor, a poursuivi l'ONG en faisant état de la mort et de la capture de soldats dans les violents combats qui ont suivi.

Dans la province de Deraa (sud), en proie aux combats et bombardements, l'OSDH a rapporté que l'armée avait mené des représailles dans le village où le neveu du général Roustom Ghazalé, qui dirige l'un des services de renseignement syriens, a été tué vendredi dans une attaque rebelle.

Les soldats ont mené des perquisitions et brûlé au moins sept maisons, avant de menacer via les haut-parleurs des mosquées de tuer des prisonniers si un cousin du général, enlevé durant cette attaque, n'était pas libéré, a précisé l'ONG.

Selon un bilan provisoire de l'OSDH, 50 personnes ont été tuées samedi, alors que les violences dont des dizaines de morts tous les jours.

Selon l'ONU, le conflit a fait en 21 mois plus de 60.000 morts.


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La Maison Saint-Elie, une oasis dans l'enfer de la guerre à Alep | À La Une | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=794965
La Maison Saint-Elie, une oasis dans l'enfer de la guerre à Alep | À La Une | L'Orient-Le Jour-6/1/2013

La maison de retraite chrétienne Saint-Élie, au cœur de la Vieille ville d'Alep, n'a plus ni électricité ni téléphone depuis six mois mais reste un refuge privilégié dans une métropole dévastée par la guerre. Chaque jour, la communauté chrétienne de cette grande ville du nord de la Syrie, quelques riches mécènes et des rebelles fournissent à la dizaine de pensionnaires de quoi se nourrir et se soigner.

 Fondée en 1863, la Maison de repos Saint-Élie compte une vingtaine de pièces autour d'un cloître, derrière une porte noire en fer dans une ruelle jonchée de détritus et de douilles, à quelques encablures de la ligne de front entre l'armée et les rebelles qui mènent depuis l'été une guérilla urbaine.

"Nous accueillons ceux qui sont abandonnés et dans le besoin", explique Sœur Marie, 75 ans, alma mater rayonnante de cette institution. "C'est un lieu pour profiter de la vie", souligne-t-elle.

 "Si nous avons faim, il y a toujours quelque chose à manger", explique Evan Wehbé, 66 ans, arrivée il y a neuf ans car elle ne pouvait plus payer son loyer.

"Nous sommes une petite communauté mais nous faisons bloc et nous nous entraidons. Cela nous rend forts", explique Michael Oberi, 53 ans, qui s'est réfugié à Saint-Élie avec son épouse Sarbi Magarian quand leur maison a été touchée par un tir d'artillerie.

 Un docteur rend parfois visite aux résidents et "il y a un petit dispensaire tout près", explique Sœur Marie. "Et si nous avons besoin de médicaments ou d'analyses, tous les frais médicaux sont payés par la communauté chrétienne".

 Les pensionnaires se retrouvent souvent pour discuter autour d'un café dans les deux pièces communes, les seules du bâtiment chauffées par des poêles à bois.

Pourtant, le vacarme de la guerre n'est jamais loin. "Nous entendons des tirs et des explosions toutes les heures en temps normal. Le jour où nous n'entendons plus de tir, nous nous inquiétons", souligne Sœur Marie.

 "Nous avons très peur des bombes, des combats, parfois on les entend très près de la maison. Je n'en dors plus", renchérit M. Oberi, qui affirme ne sortir que pour chercher à manger. "Il y a quelques jours, je marchais dans la rue et la balle d'un tireur embusqué m'a frôlé le pied".

 La maison elle-même n'a pas échappé au conflit. Deux obus tombés sur l'immeuble voisin ont détruit les fenêtres et vrillé la porte d'entrée."Chaque jour, des gravats tombent dans la cour quand des bombes explosent à proximité", explique Sœur Marie, en regrettant de ne pas avoir de nouvelles de ce qui se passe dans le reste du pays. "Nous sommes isolés du monde", insiste-t-elle.

Malgré les dangers, cette ancienne professeur d'anglais veille avec énergie sur ses pensionnaires: "Quand je vais dans la rue, j'interpelle les tireurs embusqués en criant pour qu'ils ne me tirent pas dessus".

 Avant la guerre, les résidents recevaient des visites de leur famille, "mais avec les combats, ils ont peur de venir nous voir. Et nous ne pouvons pas changer d'endroit, car nous n'avons nulle part où aller. De toute façon, tout Alep est en guerre".

 Et si d'autres habitants d'Alep en veulent aux rebelles d'avoir apporté la guerre dans leur cité, les résidents ne tarissent pas d'éloges sur le commandant Hatab, chef local de l'Armée syrienne libre (ASL, insurgés), qui leur rend régulièrement visite.

"Tous les jours, des rebelles nous apportent du pain frais. Ils sont bons avec nous", souligne Sarbi Magarian. "Ils sont musulmans et nous chrétiens, mais notre religion ne doit pas être source de division. Nous sommes tous frères", assure-t-elle.

 "Chaque jour, nous prions pour la paix", souligne Sœur Marie. Et quand les bombes se rapprochent, "nous nous réfugions dans la chapelle car c'est la pièce la plus sûre de la maison".

Analyses

Le réduit alaouite, seule option pour Assad ?

 Reportages

Dans Alep dévastée, la vie reprend doucement son cours

Un touriste japonais tue l'ennui sur les lignes de front syriennes

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Drame de Tall Kalakh : Les familles des victimes bloquent l'accès au poste-frontière de Arida | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour


Drame de Tall Kalakh : Les familles des victimes bloquent l'accès au poste-frontière de Arida
Liban-Syrie

Les familles des victimes de l'embuscade de Tall Kalakh, dans laquelle plusieurs jeunes sunnites libanais ont été tués par l'armée syrienne, ont observé dimanche matin un sit-in au poste-frontière de Arida, près de la frontière syrienne. Les manifestants ont bloqué la circulation, appelant les autorités à accélérer les démarches visant à faire la lumière sur le sort de leurs proches disparus à Tall Kalakh.

 Le porte-parole des familles des victimes, cheikh Mohammad Ibrahim, a appelé le gouvernement libanais à expulser l'ambassadeur de Syrie au Liban Ali Abdel Karim Ali. "Bientôt, aucun pouvoir au monde ne pourra plus te protéger, a-t-il lancé à l'adresse de l'ambassadeur. Tu finiras derrière les barreaux".

Le 30 novembre dernier une dizaine de jeunes sunnites de Tripoli, la capitale du nord du Liban, ont été tués à Tall Kalakh, une ville syrienne frontalière où ils étaient venus prêter main forte aux rebelles. Des informations contradictoires circulent sur le nombre exact des victimes. Selon les informations disponibles jusqu'à présent, 14 sont morts et trois arrêtés.

Au moins neuf corps ont été rapatriés depuis le drame, mais les familles des victimes ont accusé la Syrie de détenir un des jeunes sunnites du groupe et de retarder le rapatriement des autres dépouilles.

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Raï : Les Libanais ne méritent pas de vivre sous la menace des armes | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=794992-6/1/2013
Raï : Les Libanais ne méritent pas de vivre sous la menace des armes

Le patriarche maronite libanais Mgr Béchara Raï a affirmé au cours de son homélie de dimanche que les "Libanais méritent de vivre en sécurité et non pas sous la menace des armes". "Les armes doivent être sous le contrôle des institutions militaires et sécuritaires constitutionnelles", a-t-il déclaré. Mgr Raï a également souligné l'importance du dialogue politique au niveau national. "Les Libanais méritent un gouvernement capable et actif", a-t-il conclu.

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Pour les Coptes d'Egypte, un premier Noël sous un pouvoir islamiste | À La Une | L'Orient-Le Jour

6/1/2013
Pour les Coptes d'Egypte, un premier Noël sous un pouvoir islamiste 

Les Coptes orthodoxes d'Egypte célèbrent lundi leur premier Noël sous un pouvoir issu des Frères musulmans, dans un climat d'inquiétude face à la montée en puissance de l'islam politique, en dépit des assurances des autorités."Je ne me sens pas vraiment en sécurité", assure Ayman Ramzi, résumant le sentiment grandissant dans cette communauté chrétienne, la plus nombreuse du Moyen-Orient et l'une des plus anciennes, qui se rassemblera dimanche soir pour la messe de minuit avant de célébrer Noël lundi. Ayman, 38 ans, évoque la multiplication des déclarations "hostiles" dans certains milieux islamistes radicaux, même si le chef de l'Etat, Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, a promis d'être "le président de tous les Egyptiens".

 Une fatwa diffusée depuis plusieurs jours sur des sites internet par une association proche des fondamentalistes salafistes, "le comité légitime pour les droits et la réforme", dont fait partie le numéro deux de la confrérie des Frères musulmans Khairat al-Chater, demande ainsi de ne pas adresser des voeux aux Coptes à l'occasion de leurs fêtes.Tout récemment, le journal indépendant al-Watan a donné la parole à un responsable salafiste, Hicham al-Achri, présenté comme le fondateur d'une "Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice".

Ce fondamentaliste souhaite aller à la rencontre des Coptes devant leurs églises pour les encourager à se convertir à l'islam et réclame que les chrétiennes portent le foulard islamique.

 "Je suis vraiment consternée par la multiplication de déclarations réactionnaires de ce genre", déclare Madonna Nagi, étudiante copte de 23 ans, qui s'indigne aussi de la multiplication des déclarations dans la presse ou de personnalités islamistes, pointant du doigt les chrétiens comme les instigateurs de la récente vague de contestation de M. Morsi.

Depuis son élection en juin, le président a promis à plusieurs reprises de garantir les droits et l'égalité de tous les citoyens, sans distinction de religion, et a adressé ses félicitations au nouveau patriarche copte, Tawadros II, intronisé en novembre.

 Mais ces propos n'ont pas suffi  à rassurer les Coptes, qui représentent 6 à 10% des quelque 83 millions d'Egyptiens.

 Beaucoup d'entre eux parlent désormais de l'exil, citant l'exemple de proches ou de voisins.

"Ma soeur a peur pour l'avenir et elle est partie aux Etats-Unis avec ses enfants, mais je ne veux pas quitter mon pays", affirme Raymond Faez, 38 ans. Cet employé d'une compagnie aérienne évoque toutefois un "malaise général" au sein de la communauté chrétienne.

 A Choubra, quartier populaire du Caire où vivent de nombreux chrétiens, des commerçants évoquent des lettres de menaces portant la signature d'islamistes radicaux adressées à la veille de Noël. "Ces lettres, nous en recevons depuis des années", affirme d'un air résigné Morkos Rouchdi, un boutiquier.

 Comme du temps de l'ex-président Hosni Moubarak, la charia reste la "source principale de la législation", et selon ses détracteurs, la nouvelle Constitution adoptée en décembre pourrait ouvrir la voie à des interprétations radicales de cette loi islamique.

 Les Coptes sont présents à travers tout le pays, avec des concentrations plus fortes en Moyenne-Egypte. On les trouve également dans toutes les catégories sociales, des pauvres éboueurs du Caire ("zabbaline") aux grandes familles patriciennes.

 Déjà très peu représentés dans les instances gouvernementales et la haute fonction publique, ils redoutent de se voir davantage marginalisés. Ils déplorent également une législation très contraignante pour l'édification des églises, alors que la construction de mosquées est plus libre.

 De nombreux affrontements, parfois meurtriers, entre chrétiens et musulmans ou avec les forces de l'ordre, ont jalonné la transition depuis la chute de Hosni Moubarak en février 2011.

 Mais la communauté n'était pas épargnée du temps de l'ancien président. Dans la nuit du 1er janvier 2011, un attentat non revendiqué a fait 23 morts à la sortie d'une église copte d'Alexandrie, après la messe du Nouvel An.


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L'opposition refuse la "solution politique" proposée par Bachar al-Assad | L'Orient-Le Jour

6/1/2013
L'opposition refuse la "solution politique" proposée par Bachar al-Assad
La Coalition de l'opposition syrienne a rejeté dimanche la "solution politique" proposée par Bachar al-Assad lors d'un rare discours du président, refusant toute initiative prévoyant le maintien en place de son régime.

"Nous avons dit lors de la formation de la Coalition que nous souhaitions une solution politique, mais l'objectif pour les Syriens est de le sortir (du pays) et ils ont déjà perdu pour cela plus de 60.000 martyrs (...) ils n'ont pas fait tous ces sacrifices pour permettre le maintien du régime tyrannique", a déclaré à l'AFP son porte-parole, Walid al-Bounni joint par téléphone.

Selon lui, le discours de M. Assad s'adresse principalement "à la communauté internationale car il est clair qu'il y a de véritables efforts (au niveau international) pour aboutir à une solution politique reprenant les exigences du peuple syrien (qui souhaite) la fin de la tyrannie et à sa tête le régime du clan Assad", a-t-il poursuivi.

M. Bounni a encore accusé M. Assad "d'écarter toute possibilité de dialogue avec les forces révolutionnaires (...) il veut dialoguer avec des interlocuteurs qu'il a choisis et refuse toute initiative reprenant les aspirations du peuple syrien et conduisant au final à son départ et au démantèlement de son régime".

Dans son premier discours public en sept mois, M. Assad a appelé à un "dialogue national" pour sortir de 21 mois de conflit, pour lequel il a affirmé ne pas avoir trouvé jusqu'à présent de "partenaire", refusant de négocier avec "des gangs qui prennent leurs ordres de l'étranger".

La Coalition a de son côté posé comme condition sine qua non à tout dialogue le départ du chef d'Etat contesté depuis près de deux ans.



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Le plan pour une "solution politique" proposé par Bachar al-Assad | L'Orient-Le Jour

Le plan pour une "solution politique" proposé par Bachar al-Assad
Le président Bachar al-Assad a présenté dimanche une "solution politique" pour mettre fin au conflit qui déchire la Syrie depuis plus de 21 mois et qui a fait, selon l'ONU, plus de 60.000 morts.
Ce plan prévoit trois étapes. En voici les principaux axes, qui devraient être prochainement présentés officiellement par le gouvernement afin d'être inscrits dans une "Charte nationale" qui sera rédigée par toutes les parties, avant d'être soumise à référendum:

Etape 1:

- Les pays armant les "terroristes" s'engagent à arrêter de les financer. Arrêt des opérations "terroristes" pour permettre le retour des réfugiés.

- L'armée syrienne met aussitôt fin à ses opérations, tout en conservant le droit de répliquer en cas de menace contre la sécurité nationale.

- Mise en place d'un mécanisme permettant de surveiller l'engagement des parties, notamment en ce qui concerne le contrôle des frontières.

Etape 2:

- Tenue, sous l'égide du gouvernement, d'une conférence de dialogue national auquel participeront toutes les forces.

- Rédaction d'une Charte nationale défendant la souveraineté de la Syrie, son unité et son intégrité territoriale, et rejetant l'ingérence, le terrorisme et la violence.

Cette charte doit ensuite être soumise à un référendum.

- Organisation d'élections législatives suivies de la formation d'un gouvernement élargi à toutes les composantes de la société, conformément à la Constitution, en charge de faire appliquer la Charte nationale (sans évoquer d'élection présidentielle).

Etape 3:

- Formation d'un gouvernement conformément à la Constitution.

- Tenue d'une conférence nationale de réconciliation et amnistie générale pour toutes les personnes détenues en raison des événements.

- Reconstruction des infrastructures.



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Tunisie: un prédicateur salafiste interdit aux musulmans de réveillonner - Monde - TF1 News

http://lci.tf1.fr/monde/afrique/tunisie-un-predicateur-salafiste-interdit-aux-musulmans-de-7747842.html
Tunisie: un prédicateur salafiste interdit aux musulmans de réveillonner
Tunis (Archives).

Les Tunisiens privés de réveillon ? Ce'est ce qu'aimerait le Cheikh Béchir Ben Hassine, prédicateur salafiste, qui appelle les Musulmans à ne pas célébrer le passage en 2013 dans un prêche diffusé sur sa page Facebook.
 
"Fêter Noël et le Nouvel an est une hérésie et ceux qui y sacrifient parmi les musulmans commettent un haram", a-t-il prévenu. "Les décorations et les bûches sont permises pour les catholiques mais les musulmans ne doivent pas les vendre", a-t-il insisté, mettant en garde contre des attaques éventuelles de commerces ou de pâtisseries par ses partisans. "Partager les fêtes des mécréants ou même leur adresser des voeux à l'occasion est un grand péché, voire un kofr (acte de mécréant)", a affirmé le prédicateur, dont la fatwa autorise cependant l'échange de voeux avec les non-musulmans pour les occasions sans connotation religieuse. Et pour finir : "Joyeux Noël et bonne année, c'est du haram", a-t-il répété, dénonçant "un honteux suivisme de l'occident" de la part des Tunisiens musulmans.

Cadeaux et pâtisseries
 
Béchir Ben Hassan est l'une des principales figures du salafisme dit "scientifique", une fraction non-violente de ce courant radical de l'islam sunnite, contrairement au "salafisme jihadiste" qui prône la violence. Lundi, des dépliants ont été distribués pour dissuader les Tunisiens de réveillonner, versets coraniques et hadiths (paroles de Mahomet) à l'appui.

Pourtant, si les décorations sont rares dans le centre de Tunis, les commerces ont été pris d'assaut pour l'achat de cadeaux et des pâtisseries traditionnelles, incontournables jusque dans les petits villages.



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بابا الاقباط: الفتوى بعدم معايدة الأقباط أمر يمثل "جرحا كبيرا لنا" La Fatwa interdisant de souhaiter la bonne fete aux chretiens est une grande blessure

بابا الاقباط: الفتوى بعدم معايدة الأقباط أمر يمثل "جرحا كبيرا لنا"

اعتبر البابا تواضروس الثاني، بابا الإسكندرية بطريرك الكرازة المرقصية، أن المجتمع يجب أن يقول لكل شخص يحرم معايدة الأقباط في عيد الميلاد المجيد "عيب"، مؤكدًا أن "الفتوى بعدم المعايدة على الأقباط هو أمر يمثل جرحا كبيرا لنا".

وأشار، خلال حوار تلفزيوني الى أن "المفروض أني لا أعير تلك الشريحة التي حرمت المعايدة أي اهتمام، لأن كلامهم سييء".

وعن الدستور، أوضح أنه "يجب عندما أضع دستورا في وطن أن أضعه على فكرة المواطنة، وانسحاب الكنيسة من التأسيسية كان بقرار جماعي".

وأشار إلى أن الانسحاب من الجمعية التأسيسية لم يأت فجأة، خاصًة عندما بدأ الأمر في "التأسيسية" يأخد مجرى بعيدا عن الروح المصرية، وبه شيء من الاستبعاد كان لابد من التوقف والانسحاب، بحسب قوله.

وعن بناء الكنائس، قال البابا تواضروس، إن إجراءات بناء الكنيسة من الممكن أن تأخذ 20 عامًا، مضيفًا: "الشيخ أحمد الطيب، شيخ الأزهر الشريف، قال لي من قبل إن مشكلة بناء الكنائس هي مشكلة مواطنة وشعور المواطنين بالتضييق على ممارسة عبادتهم".

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samedi 5 janvier 2013

Liban : Enième report du dialogue national | À La Une | L'Orient-Le Jour


Liban : Enième report du dialogue national

Le président libanais, Michel Sleiman, a reporté samedi sine die la session du dialogue national qui était prévue lundi, face au refus d'une partie de l'opposition d'y participer.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l'Etat a informé tous les participants au dialogue de sa décision de le reporter sans fixer une nouvelle date.

Le quotidien as-Safir paru samedi a indiqué que M. Sleiman avait pris cette décision à la suite d'un entretien vendredi soir avec le Premier ministre Nagib Mikati et le chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt, considérés comme centristes.

 La plupart des partis de l'alliance du 14 Mars (opposition), hostile au régime de Damas, refusent en effet de participer au dialogue avant la démission du gouvernement, formé en majorité de partis proches du pouvoir syrien.

Le bloc des députés du Futur, pilier du 14 Mars, a réaffirmé jeudi son refus de retourner à la table de dialogue national avant la démission du gouvernement et l'acceptation par le Hezbollah de l'ordre du jour de ce dialogue.

Réuni sous l'égide de son chef, Fouad Siniora, le bloc a publié un communiqué dans lequel il souligne qu'il n'existe "pas d'alternative au dialogue, à condition qu'il s'agisse d'un dialogue fructueux et utile aux Libanais et pas d'une occasion médiatique que le Hezbollah exploite pour couvrir la poursuite de la mise en œuvre de son plan visant à imposer son contrôle sur l'État et la nation par les armes".

 Dans un entretien avec l'Orient Le-Jour, le chef du parti des Forces libanaises (FL, opposition), Samir Geagea, a également souligné samedi son rejet d'un dialogue national qui aurait pour finalité de "couvrir les attentats" politiques contre les leaders du 14 Mars.

 Le président de la République a récemment intensifié en vain ses efforts afin de ramener tous les partis politiques à la table du dialogue, depuis que le Liban est plongé dans une crise engendrée par l'assassinat le 19 octobre 2012 du chef des renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI) Wissam el-Hassan.

Lire aussi:

Des contacts discrets qui suscitent des interrogations..., l'article de Scarlett Haddad.


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Un quartier chrétien touché à Damas | La-Croix.com- 5/1/2013

Un quartier chrétien touché à Damas

Un obus a frappé un quartier chrétien de Damas, samedi 5 janvier, tandis qu'une bombe placée dans une voiture a explosé dans le nord de la capitale, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). 

L'obus aurait été tiré sur Bab Tourna, quartier chrétien de la Vieille ville. Ce secteur, épargné par les combats, avait été pour la première fois visé à la fin octobre par un attentat à la voiture piégée qui avait fait, de source officielle, 13 morts.

Alors que le quotidien Al-Watan (proche du pouvoir) affirmait dans son édition de vendredi que la ceinture sud de Damas était désormais « sécurisée », de violents combats y ont eu lieu dans la nuit, faisant quatre morts parmi les rebelles.

Selon un premier bilan provisoire de l'OSDH, 16 personnes ont été tuées samedi 5, au lendemain de la mort de 130 autres - dont près de la moitié à Damas et dans sa périphérie. Pour l'ONU, le conflit syrien a fait en 21 mois plus de 60 000 morts.


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Raï: "Ce n’est pas du Liban qu’on ouvre le feu sur le monde"


Raï: "Ce n'est pas du Liban qu'on ouvre le feu sur le monde"

Une délégation de Zahlé à Bkerké, à sa tête le député Nicolas FattoushLe patriarche maronite Mgr Béchara elRaï a estimé que « les Libanais sont face à un grand défi crucial, celui des élections parlementaires et d'une loi électorale convenable qui répond aux besoins des Libanais ».

Selon lui, « c'est une honte que l'autorité politique au Liban soit incapable de parvenir à une loi électorale qui convient aux aspirations du peuple libanais ». Depuis Bkerké, Raï a averti qu'on ne peut aucunement manipuler le sort du peuple et de l'Etat, et « on ne peut se contenter d'être une paille dans le vent dans ce monde bouillonnant. Le problème des déplacés syriens est le plus grand problème humanitaire, social, politique et national au Liban », a-t-il dit.

Et d'ajouter : « C'est une honte de ne pas réaliser ce qui se passe dans le monde, et c'est une honte que chacun de nous reste attaché à ses propres calculs. L'objectif de tout ce qui a lieu dans notre région est d'appauvrir le monde arabe, de le déchirer, de le détruire, et d'attiser les divisions confessionnelles et sectaires afin de mettre la main sur ses richesses et ses libres décisions ».

Le patriarche maronite a par ailleurs insisté sur une position neutre mais positive du Liban et de toutes ses composantes. « Nous ne pouvons faire partie d'aucun  axe régional ou international en conflits, et nous ne devons pas être influencés par une quelconque révolte ni par des réactions toutes azimuts. Nous devons comprendre que le Liban est un facteur de paix et stabilité. Il ne peut aucunement être un point de passage pour les guerres ni un dépôt d'armes. Ce n'est pas à partir du Liban qu'on ouvre le feu sur le monde. Ce n'est pas le Liban que nous connaissons », a-t-il enfin dit. 

Joumblatt finit avec Raï ce qu'il avait commencé avec Sfeir | À La Une | L'Orient-Le Jour


Joumblatt finit avec Raï ce qu'il avait commencé avec Sfeir

Le chef du Front de lutte nationale, le député Walid Joumblatt, s'est rendu hier à Bkerké afin d'annoncer la fin des empiètements druzes sur les terres des chrétiens du village de Brih. Jusque-là, les chrétiens de ce village avaient été les seuls à ne pas avoir bénéficié de la réconciliation entre les deux communautés, scellée en 2001 par l'ancien patriarche Nasrallah Sfeir. Poussés à l'exode pendant la guerre de la Montagne en 1983, ils n'avaient toujours pas récupéré leurs propriétés occupées par les druzes du village.


À l'issue de son entretien avec le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, le député Joumblatt a déclaré que « l'usurpation des terrains de chrétiens à Brih s'est achevée hier (jeudi) ». « Lorsque le patriarche nous a rendu visite au Chouf l'été dernier, nous lui avons promis de soigner la dernière blessure laissée par les incidents douloureux de la Montagne. C'est ce que nous avons entrepris hier à Brih. Désormais, nous tournons la page de la guerre de la Montagne et de ses afflictions », a ajouté le leader druze, souhaitant que « la réconciliation officielle s'effectue prochainement, sous le parrainage du patriarche Raï et du président de la République ».

« Le point le plus important de notre entretien a été de soigner la blessure de Brih », a insisté Walid Joumblatt, qui a par ailleurs été retenu à déjeuner par le patriarche Raï.

Parallèlement à cette visite, la destruction de la Maison druze du village se déroulait à Brih, dans une ambiance quelque peu tendue. L'édifice avait été construit en 1989 sur une colline appartenant à la famille chrétienne Adwane. Les travaux de construction de la nouvelle Maison druze viennent d'être achevés, sur un terrain appartenant à la communauté concernée. Cet arrangement n'est pas du goût des membres de cette communauté mais leur porte parole à indiqué lui aussi qu'« ils s'y sont pliés pour touner la page ».

La complexité du dossier du retour des déplacés chrétiens est liée non seulement aux montants des dédommagements à accorder aussi bien aux druzes qu'aux chrétiens lésés, mais surtout à la dimension humaine que ce retour implique.
Réagissant à la déclaration de Walid Joumblatt, le député Alain Aoun a estimé que « les chrétiens de Brih ont prouvé, par leur retour, que la volonté de la coexistence surpasse les douleurs du passé ».

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vendredi 4 janvier 2013

Réfugiés syriens: le Liban demande de l'aide à la communauté internationale | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

Le gouvernement libanais, divisé sur le conflit syrien, a indiqué avoir décidé de faire appel aux pays arabes et amis pour alléger le fardeau, notamment financier, que représente l'accueil de 125.000 réfugiés syriens sur son sol.
Réuni jeudi, le Conseil des ministres a pris une série de mesures pour aider les réfugiés syriens.
Il s'est engagé à "appeler les pays donateurs à verser les financements promis au Liban et à lancer une campagne diplomatique (...) pour inciter les pays arabes et amis à partager avec le Liban le fardeau en termes financiers et logistiques", selon un communiqué publié tard jeudi.
"Le gouvernement a décidé d'appeler la Ligue arabe et les organisations internationales à se réunir d'urgence pour leur expliquer la situation des réfugiés", poursuit le communiqué.
Le Liban, qui a été pendant trois décennies sous la tutelle politique et militaire de Damas, reste profondément divisé au sujet de la crise en Syrie et ces divisions sont apparues au grand jour lors de cette réunion.
Des membres du gouvernement ont réclamé la fermeture de la frontière, assurant que le flux de réfugiés avait un impact négatif sur l'économie et le fragile équilibre politique libanais, mais cette proposition a été fermement refusée par certains de leurs collègues.
Les ministres représentant le Courant patriotique libre (CPL) de Michel Aoun, dirigeant chrétien allié du Hezbollah libanais, lui-même proche de Damas, ont refusé le plan adopté par le gouvernement, affirmant que le Liban n'avait pas la capacité d'accueil nécessaire.
"Nous n'avons plus de place. Nous ne refusons aucun réfugié (...) mais si nous étions capables de porter 100 kg sur nos épaules, comment pourrions-nous maintenant supporter une tonne?", avait affirmé leur leader auparavant.
Le ministre de l'Information Waël Abou Faour a affirmé à la presse à l'issue de cette réunion que le débat entre ministres avait été intense sur la question de la fermeture de la frontière.
Il a toutefois estimé que cette décision "n'est pas applicable, au-delà des considérations humanitaires, de fraternité et de nationalisme, car je ne pense pas qu'un responsable à la frontière pourrait dire à une famille syrienne fuyant la mort: "je vous empêche d'entrer au Liban".
Il a ajouté que "fermer la frontière signifierait encourager la contrebande".
Selon l'ONU, quelque 125.000 syriens ont trouvé refuge au Liban depuis le début du conflit meurtrier il y a 21 mois, les autorités libanaises évoquant le chiffre de 200.000.
Le gouvernement, dominé par le Hezbollah et ses alliés pro-syriens, appelle régulièrement à "se dissocier" de la crise syrienne pour ne pas diviser encore plus le pays et éviter un débordement du conflit.

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Liban : la couverture médiatique des fêtes de Noël

Analyse du P. Paul Karam pour Fides

ROME, 4 janvier 2013 (Zenit.org) - Au Liban, la couverture médiatique des fêtes de Noël par les moyens de communication liés à la formation politique chiite du Hezbollah, est assez singulière, fait observer l'agence vaticane Fides : par exemple, le 25 décembre, Radio Al-Nour, a rendu hommage à la naissance du Christ à travers une sélection de chants religieux.

La principale chaîne de télévision, précise l'organe d'information des œuvres pontificales missionnaires, a ponctué ses programmes de vœux de Noël aux chrétiens alors que les Journaux d'information ont réservé un vaste espace aux célébrations de Noël, insistant sur la participation de représentants du Hezbollah aux cérémonies officielles, et soulignant le titre de « prophète » reconnu par l'islam qui était donné à « Jésus, le fils de Marie ».

« La sollicitude de nombreux medias musulmans à parler et louer les célébrations de Noël  – commente pour l'Agence Fides le Père Paul Karam, Directeur national des œuvres pontificales missionnaires (OPM) au Liban – , renvoie à la spécificité traditionnelle de la vie libanaise, où les chrétiens et les musulmans partagent une certaine socialité y compris au niveau des fêtes religieuses ».

 « Quand j'étais petit, avant la guerre, je me souviens que mes parents allaient chez nos voisins musulmans à l'occasion du ramadan et d'autres festivités islamiques alors qu'eux venaient chez nous durant le temps de Noël et pour Pâques. Ces jours-là, de nombreux enfants des vingt familles de réfugiés syriens musulmans accueillies dans le quartier sont venus à la Paroisse pour prendre de petits cadeaux de Noël, comme l'ont fait les enfants des réfugiés chrétiens », a-t-il raconté. 

En revanche l'attitude n'a pas été la même chez les Salafistes qui ont fait pression sur la municipalité de Tripoli pour « réduire au strict minimum les décorations de Noël dans les rues, sur les places, considérées comme blasphèmes et contraires aux enseignements islamiques ».

Toujours au Liban, le responsable salafiste Omar Bakri Fostock  (connu sous le nom d'Ayatollah de Tottenham pour le rôle clef qu'il a joué dans les cellules islamistes de Londres au cours de son séjour au Royaume-Uni) avait intimé aux musulmans de ne pas prendre part aux célébrations chrétiennes en compagnie de leurs compatriotes baptisés, qualifiant cette habitude partagée par de nombreux musulmans comme une forme d'hérésie contraire au véritable islam.

Fwd: [ZF130104] Le monde vu de Rome


Profanation de la « tombe du Roi David » à Jérusalem
Protestation du Patriarcat latin

ROME, 4 janvier 2013 (Zenit.org) - « Pour la seconde fois en dix jours à Jérusalem, le lieu dit « tombe du Roi David » qui se trouve sous le Cénacle sur le Mont Sion a été profané dans la nuit du 2 au 3 janvier 2013 », déplore le Patriarcat latin de Jérusalem.

Le patriarcat « proteste énergiquement contre cet acte de vandalisme qui blesse  tous les croyants, juifs, chrétiens et musulmans », ajoute le communiqué.

« Encore une fois, le Patriarcat latin de Jérusalem exprime son vif désir de voir les coupables arrêtés », insiste le site en ligne.

La « tombe du roi David » sur le mont de Sion, dans la vieille ville de Jérusalem, est vénéré comme le tombeau du roi biblique David qui a régné de 1000 à 961 avant J.-C. sur Israël et la Judée. C´est un lieu saint important du judaïsme.

L'histoire de David est rapportée dans l'Ancien Testament surtout dans les livres de Samuel, des Rois et des Chroniques. Il est honoré par les juifs, les chrétiens et aussi dans le Coran.

Terre Sainte : sollicitude pour les personnes souffrantes et vulnérables

Coordination pour la Terre Sainte à Bethléem (5-10 janvier)

ROME, 4 janvier 2013 (Zenit.org) - Une délégation d'évêques d'Europe et d'Amérique du Nord, accompagnés par un certain nombre d'experts, se réuniront du 5 au 10 Janvier à Bethléem pour célébrer la rencontre annuelle de la Coordination pour la Terre Sainte à un moment où les incertitudes sévissent et où les changements politiques et sociaux caractérisent le Moyen Orient, indique un communiqué du Conseil des conférences épiscopales européennes, ce 4 décembre.

La rencontre est organisée par la Coordination des Conférences épiscopales en faveur de l'Eglise de Terre Sainte et par l'Assemblée des évêques catholiques de Terre Sainte.

Le site du Patriarcat latin de Jérusalem publie le programme à cette adresse :

http://fr.lpj.org/2013/01/04/coordination-terre-sainte-2013-le-programme/

A l'occasion de l'année de la foi, le thème central de la rencontre sera l'attention que l'Eglise catholique adresse aux personnes souffrantes et vulnérables en Terre Sainte. L'Eglise catholique prête toujours une très grande attention aux situations humaines et sociales particulièrement difficiles, notamment celle de la Terre, appelée Sainte par plusieurs traditions religieuses et qui interpelle tous les chrétiens afin qu'ils restent sensibles et vigilants par rapport à ce qui se passe en ces lieux.

Au début de leur rencontre, dimanche 6 et lundi 7 Janvier, la délégation se rendra en Jordanie pour rencontrer les réfugiés irakiens et syriens. Dans les jours qui suivront, les participants seront informés de la situation actuelle en Terre Sainte de la part de Sa Béatitude le Patriarche Fouad Twal, Patriarche latin de Jérusalem e du Nonce Apostolique Mons. Giuseppe Lazzarotto. Ensuite, après avoir abordé le thème central de la rencontre par le biais des apports fournis par les représentants des différentes organisations chrétiennes, les participants se pencheront plus particulièrement sur la situation des réfugiés africains, des travailleurs des Philippines et chrétiens en prison.

Don Michel Remery, Vice-Secrétaire Général du CCEE, ainsi que Mr. Thierry Bonaventura, attaché de presse du CCEE, représenteront le Conseil des Conférences Épiscopales d'Europe pour témoigner la proximité de l'Église en Europe aux chrétiens de la terre qui a vu la naissance, la mort et la résurrection de Jésus.

Les journées seront caractérisées par des nombreux moments de prière, par la célébration quotidienne de l'Eucharistie, par la rencontre avec les communautés locales, avec les prélats catholiques de différents rites, avec les étudiants de la Bethlehem University ainsi qu'avec les autorités locales.

La visite s'achèvera le vendredi 10 Janvier à Jérusalem par une célébration auprès du Saint-Sépulcre et par une conférence de presse à 10h00 dans les locaux du Patriarcat Latin.

Un communiqué de presse sera émis à la fin des travaux.

Les origines de cette Coordination si spéciale remontent aux années '90 du siècle dernier, lorsque la Conférence épiscopale des Etats-Unis travaillait en collaboration très étroite avec l'Eglise en Terre Sainte pour aborder les thèmes concernant le futur de Jérusalem.

En 1997, la Conférence épiscopale des Etats-Unis demanda aux Conférences épiscopales européennes de partager son engagement visant à soutenir l'Eglise en Terre Sainte. C'est ainsi qu'est née la Coordination qui, depuis 1998, rend chaque année une visite de solidarité. Actuellement, le secrétariat de la Coordination est confié à David Ryall de la Conférence épiscopale d'Angleterre et du Pays de Galles.

Parmi les 28 participants, cette année les évêques suivants prendront part à la Coordination pour la Terre Sainte:

Archevêque Richard Smith – Canada

Archevêque Joan-Enric Vives – Espagne

Evêque Gerald Kicanas – USA

Evêque Stephan Ackermann – Allemagne

Evêque Michel Dubost – France

Evêque William Kenney – Angleterre et Pays de Galles

Evêque Peter Bürcher – Islande

Evêque Declan Lang – Angleterre et Pays de Galles