Le gouvernement libanais, divisé sur le conflit syrien, a indiqué avoir décidé de faire appel aux pays arabes et amis pour alléger le fardeau, notamment financier, que représente l'accueil de 125.000 réfugiés syriens sur son sol.
Réuni jeudi, le Conseil des ministres a pris une série de mesures pour aider les réfugiés syriens.
Il s'est engagé à "appeler les pays donateurs à verser les financements promis au Liban et à lancer une campagne diplomatique (...) pour inciter les pays arabes et amis à partager avec le Liban le fardeau en termes financiers et logistiques", selon un communiqué publié tard jeudi.
"Le gouvernement a décidé d'appeler la Ligue arabe et les organisations internationales à se réunir d'urgence pour leur expliquer la situation des réfugiés", poursuit le communiqué.
Le Liban, qui a été pendant trois décennies sous la tutelle politique et militaire de Damas, reste profondément divisé au sujet de la crise en Syrie et ces divisions sont apparues au grand jour lors de cette réunion.
Des membres du gouvernement ont réclamé la fermeture de la frontière, assurant que le flux de réfugiés avait un impact négatif sur l'économie et le fragile équilibre politique libanais, mais cette proposition a été fermement refusée par certains de leurs collègues.
Les ministres représentant le Courant patriotique libre (CPL) de Michel Aoun, dirigeant chrétien allié du Hezbollah libanais, lui-même proche de Damas, ont refusé le plan adopté par le gouvernement, affirmant que le Liban n'avait pas la capacité d'accueil nécessaire.
"Nous n'avons plus de place. Nous ne refusons aucun réfugié (...) mais si nous étions capables de porter 100 kg sur nos épaules, comment pourrions-nous maintenant supporter une tonne?", avait affirmé leur leader auparavant.
Le ministre de l'Information Waël Abou Faour a affirmé à la presse à l'issue de cette réunion que le débat entre ministres avait été intense sur la question de la fermeture de la frontière.
Il a toutefois estimé que cette décision "n'est pas applicable, au-delà des considérations humanitaires, de fraternité et de nationalisme, car je ne pense pas qu'un responsable à la frontière pourrait dire à une famille syrienne fuyant la mort: "je vous empêche d'entrer au Liban".
Il a ajouté que "fermer la frontière signifierait encourager la contrebande".
Selon l'ONU, quelque 125.000 syriens ont trouvé refuge au Liban depuis le début du conflit meurtrier il y a 21 mois, les autorités libanaises évoquant le chiffre de 200.000.
Le gouvernement, dominé par le Hezbollah et ses alliés pro-syriens, appelle régulièrement à "se dissocier" de la crise syrienne pour ne pas diviser encore plus le pays et éviter un débordement du conflit.
Réuni jeudi, le Conseil des ministres a pris une série de mesures pour aider les réfugiés syriens.
Il s'est engagé à "appeler les pays donateurs à verser les financements promis au Liban et à lancer une campagne diplomatique (...) pour inciter les pays arabes et amis à partager avec le Liban le fardeau en termes financiers et logistiques", selon un communiqué publié tard jeudi.
"Le gouvernement a décidé d'appeler la Ligue arabe et les organisations internationales à se réunir d'urgence pour leur expliquer la situation des réfugiés", poursuit le communiqué.
Le Liban, qui a été pendant trois décennies sous la tutelle politique et militaire de Damas, reste profondément divisé au sujet de la crise en Syrie et ces divisions sont apparues au grand jour lors de cette réunion.
Des membres du gouvernement ont réclamé la fermeture de la frontière, assurant que le flux de réfugiés avait un impact négatif sur l'économie et le fragile équilibre politique libanais, mais cette proposition a été fermement refusée par certains de leurs collègues.
Les ministres représentant le Courant patriotique libre (CPL) de Michel Aoun, dirigeant chrétien allié du Hezbollah libanais, lui-même proche de Damas, ont refusé le plan adopté par le gouvernement, affirmant que le Liban n'avait pas la capacité d'accueil nécessaire.
"Nous n'avons plus de place. Nous ne refusons aucun réfugié (...) mais si nous étions capables de porter 100 kg sur nos épaules, comment pourrions-nous maintenant supporter une tonne?", avait affirmé leur leader auparavant.
Le ministre de l'Information Waël Abou Faour a affirmé à la presse à l'issue de cette réunion que le débat entre ministres avait été intense sur la question de la fermeture de la frontière.
Il a toutefois estimé que cette décision "n'est pas applicable, au-delà des considérations humanitaires, de fraternité et de nationalisme, car je ne pense pas qu'un responsable à la frontière pourrait dire à une famille syrienne fuyant la mort: "je vous empêche d'entrer au Liban".
Il a ajouté que "fermer la frontière signifierait encourager la contrebande".
Selon l'ONU, quelque 125.000 syriens ont trouvé refuge au Liban depuis le début du conflit meurtrier il y a 21 mois, les autorités libanaises évoquant le chiffre de 200.000.
Le gouvernement, dominé par le Hezbollah et ses alliés pro-syriens, appelle régulièrement à "se dissocier" de la crise syrienne pour ne pas diviser encore plus le pays et éviter un débordement du conflit.
Envoyé de mon iPad jtk
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