Depuis 2011, la guerre civile en Syrie a fait 130 000 morts et 500 000 blessés. Mais aussi entre 6,5 et 8 millions de déplacés à l'intérieur du pays, et plus de 3 millions de réfugiés à l'étranger. Devant l'ampleur de ce drame humanitaire, l'Église souhaite prendre une part active à la recherche de la paix. Lundi 13 janvier, a eu lieu au Vatican un séminaire d'experts sur la Syrie, voulu par le pape François. Le même jour, celui-ci prononçait le traditionnel discours des vœux au corps diplomatique. Dans cette allocution, il a souhaité que « la Conférence "Genève 2", convoquée pour le 22 janvier prochain, marque le début du chemin désiré de pacification ». Sur le terrain, le nonce apostolique Mario Zenari tente de mettre en place une médiation entre les deux camps.
Le pape a également encouragé « chacun à favoriser et à garantir, de toutes les façons possibles, la nécessaire et urgente assistance d'une grande partie de la population ». Auprès des victimes, notamment des très nombreux déplacés et réfugiés chrétiens, des associations comme l'Œuvre d'Orient tentent d'organiser l'aide humanitaire.
Le directeur général de cette association catholique, le P. Pascal Gollnisch, a répondu aux questions de La Croix. Il s'inquiète de la gravité de la situation de ces réfugiés. Mais il met également en garde contre la disparition totale des chrétiens de la région, dont la présence est, selon lui, indispensable au retour de la paix.
Gauthier VaillantEnvoyé de mon Ipad
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