Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
vendredi 23 mars 2012
Fwd: La provocation à l’Université antonine : le Hezbollah garde le mutisme
Subject: La provocation à l'Université antonine : le Hezbollah garde le mutisme
La provocation à l'Université antonine : le Hezbollah garde le mutismePar Sandra NOUJEIM | 22/03/2012- OLJLe campus Hadath-Baabda de l'université antonine.LIBAN « Si ces jeunes s'avèrent être des membres du Hezb et non de simples sympathisants, le parti prendra de fermes mesures à leur égard », affirment des sources hezbollahies.SUR LE MÊME SUJETAppel des organisations estudiantines du 14 Mars à une grève symboliqueGeste de défi dénué de subtilité, l'acte de provocation mené par un groupe d'étudiants chiites pro-Hezbollah à l'Université antonine est d'autant plus maladroit qu'il exploite la liberté de culte pour imposer une certaine présence.Or si le vivre-ensemble a toujours été problématique au Liban, les détails qui touchent aux pratiques religieuses, dont la prière est l'expression la plus éthérée, n'ont jamais été mêlés aux affronts, même en temps de guerre.Les 37 étudiants chiites qui ont pris part, dans la cour intérieure du campus de Hadeth-Baabda, à une prière collective devant le parvis de l'église de l'Université antonine cherchaient d'abord à se faire entendre, d'une manière ou d'une autre, dans un espace dont ils ne sont pas maîtres.Selon le vicaire du comité directeur supérieur de l'Université antonine, le père Antoine Rajeh, interrogé par L'Orient-Le Jour, « chaque année, quelques étudiants chiites portés par un certain extrémisme parviennent à polariser un petit groupe, pour réclamer en vain à l'administration l'édification d'un lieu de culte ».Or, comme le rappelle, de manière ferme, le communiqué publié mardi par l'Université antonine et l'ordre maronite des pères antonins duquel elle relève, « la directive émanant de la présidence de l'ordre maronite des antonins ne permet pas de négocier l'aménagement, au sein de l'université, d'un lieu de culte ne relevant pas de sa confession ».Le père Rajeh explique que ce principe est d'abord fondé sur le respect mutuel. Soucieux d'établir régulièrement un dialogue régulier avec ces jeunes, il leur demandait, pour les convaincre de se rétracter au sujet de leur demande, « s'il est possible d'édifier un lieu de culte chrétien sur le campus de l'Université islamique, à Khaldé par exemple ».La relation de réciprocité ne se traduit pas par la diversification des lieux de culte aux couleurs des 17 confessions, mais par le respect de l'espace de l'autre. Or ce qui échappe à ces jeunes, c'est que cet espace leur est ouvert, au nom de ce même respect. Croire l'inverse, c'est occulter cette sorte d'équilibre des espaces reconnu par tous. C'est donc voguer à contre-courant des intérêts de toutes les parties, y compris – surtout – du Hezbollah.Le père Rajeh ne dément pas l'appartenance de ces jeunes au Hezbollah, avant de confier néanmoins, sans donner de détails, que le parti de Dieu « s'est excusé après l'incident auprès de l'administration de l'université ». Toutefois, c'est un mutisme total qu'observe le Hezbollah sur l'affaire, et avec lui l'ensemble de ses alliés. L'incident en soi porte un coup fatal à l'image et à la crédibilité des parties qu'elle risque d'impliquer.C'est dans ce contexte que des sources proches du Hezb soulignent que ce dernier « ne veut pas se prononcer sur l'affaire, pour ne pas donner la fausse impression d'être en confrontation avec la communauté visée ». Rappelant « les bonnes relations du Hezbollah avec le patriarche maronite », les sources hezbollahies affirment que « si ces jeunes s'avèrent être des membres du Hezb et non de simples sympathisants, le parti prendra de fermes mesures à leur égard ».Si ces jeunes sont effectivement des membres du Hezbollah, c'est toute la question de la maîtrise par le parti de sa base qui se pose. Soit sa raison d'être se minimise progressivement, après qu'elle eut atteint son apogée en 2006, et de ce fait les nombreux jeunes que le parti a recrutés alors se distancient de l'image de discipline accolée à la « résistance » ; soit le Hezb se convainc de l'incompatibilité de sa nature milicienne avec le terrain libanais, et se résigne auquel cas à une reconversion en simple parti politique.Réactions des internautes à cet article- Je lis que le Hezbollah a présenté ses excuses à la direction de l'université. le Père Rajeh, qui a eu une attitude ferme, les a acceptées.L'incident est clos. Pourquoi les medias cherchent-ils à monter en épingle une histoire qui ne devrait pas sortir off campus? Politiser dans le seul but de politiser, laissons cela à ceux qui invitent à la grève. Ce n'est même plus l'art pour l'art!Tina Chamoun- On pardonne difficilement aux puissants ne dit on pas ? Encore un article où on titre une chose et lisant le contenu on s'apperçoit d'une contradiction. Un mutisme c'est un silence total, de muet aussi loin que mes connaissances littéraires peuvent me porter, et présenter des excuses, déclarer attendre de voir si ces jeunes sont du parti ou pas, c'est une rupture de ce mutisme ! on ne va pas aussi se mettre à enseigner aux professionnels de ce journal le sens des mots ! Veuillez excuser mon agacement, mais ce que je lis aujourd'hui va dans le sens de l'apaisement, attendons de voir la suite pour conclure.Par contre je ne serai pas contre la réciprocité, souvent on se plaint que des lieux de culte sont autorisés chez les chrétiens et pas chez certains musulmans, si ça peut aider à rapprocher , pourquoi pas ? Et comme on est à la détente,une cousine, instit dans un collège de Beyrouth me raconte qu'à la question qu'on pose aux enfants de 10/12 ans, que voudriez vous faire plus tard, elle a constaté que les éléves chrétiens voudraient être PDG de grosses firmes, comme C.Ghosn, les sunnites proprio d'hotel 5 ou 7 étoiles comme Ben Walid et les chiites ingénieurs ou physiciens nucléaires. Si on arrivait à canaliser ces ambitions de nos petites pousses, ça pourrait faire de nous le pays de nos rêves.Jaber Kamel- L'aveuglement de certains, prétendus chrétiens, et certains prétendus laïcs et pseudo-démocrates, est tel, et les oeillères sont si larges, et le fanatisme partisan si aigu, que leur moelle grise "si grise elle est" car elle est "NOIRE" et "OBSCURE" ( obscurantisme AVEUGLE ), qu'ils jugent de normale la "PROVOCATION" et en sont satisfaits ou lui trouve des excuses et des raisons.SAKR LEBNAN- - - Puisque le père Rajeh a confirmer que le Hezb a présenter des excuses à l'administration de l'université et promis de prendre des mesures fermes à leur égard s'ils s'avèrent être membres du parti et non de simples sympathisants ! en rappelant les bonnes relations entre le Hezb et le patriarche Maronite ... ! Alors de quoi je me mêle ?JABBOUR André- Le Hezbollah s'est excusé auprès des libanais pour la guerre de 2006 en disant « si j'aurais su ». Le Hezbollah a déclaré « jour de gloire » le 7 Mai 2008. Le Hezbollah s'est aussi excusé auprès de la famille de Samer Hanna assassiné de sang froid par un de leur fidèle. Le Hezbollah s'est excusé pour le « Achraf el Ness » du député Moussaoui contre le député Samy Gemayel. Et aujourd'hui, le Hezbollah s'est excusé auprès de l'administration de l'université pour le comportement de ses fidèles. Voilà la formule : 1. Menace, 2. Provocation, 3. Incident, 4. Excuses et 5. On passe l'éponge. (Replay) 1. Menace, 2. Provocation, 3. Incident, 4. Excuses et 5. On passe l'éponge. (et ainsi de suite). Merci de publier.Élie Khoueiry
jeudi 22 mars 2012
Chez les antonins à Baabda, le défi sectaire
21/03/2012- OLJ
Du jamais-vu au Liban : les étudiants chiites à la prière dans la cour intérieure de l'université chrétienne.
Une première au Liban : des étudiants chiites ont défié l'Université antonine de Baabda en organisant contre son gré une prière dans la cour de l'établissement, près du parvis de l'église.
Un groupe de 37 étudiants de confession chiite a défié lundi l'Université antonine et l'ordre maronite des pères antonins duquel elle relève en organisant une prière collective dans la cour intérieure du campus de Hadeth-Baabda, à côté du parvis de l'église.
Ce n'est qu'hier que la direction de l'université a rendu compte dans un communiqué de cet incident, une première dans un pays comme le Liban où le respect des institutions religieuses, à quelque communauté qu'elles appartiennent, est une coutume généralement bien ancrée chez toutes les fractions de la population.
Selon un communiqué publié par le secrétariat général de l'Université antonine, « un groupe d'étudiants du campus de Hadeth-Baabda avait demandé à la direction de l'université d'assurer un lieu de prière pour les étudiants musulmans durant les heures de cours ».
« La direction n'ayant pas répondu favorablement à cette demande, du fait du caractère spécifique du campus universitaire qui relève de l'ordre des antonins, 37 étudiants ont violé cette spécificité en organisant, de manière défiante et provocante, une prière dans la cour intérieure du campus, s'installant par terre devant la porte d'entrée de l'administration et le parvis de l'église Notre-Dame de l'université », ajoute le communiqué.
Et de poursuivre : « La direction de l'université se conforme aux directives de l'instance supérieure qu'est la présidence de l'ordre maronite des antonins, et cette instance ne permet pas de négocier l'édification (au sein de l'université) d'un lieu de culte ne relevant pas de sa confession. Elle rejette toute demande faite en ce sens et n'accepte aucune négociation portant atteinte à ses principes de base. Tout comme elle se refuse à tout compromis et met en garde contre toute provocation dans ce domaine. Elle appelle ses étudiants, à quelque confession qu'ils appartiennent, à demeurer en harmonie avec l'identité de l'université et à respecter ses règlements afin de préserver la spécificité de cette institution. »
L'université antonine est « un établissement privé, chrétien, catholique, maronite, antonin et ouvert, accueillant des étudiants de tous horizons confessionnels et sociaux, mais qui ne fait aucun compromis sur les constantes de son identité et sur son patrimoine monastique », rappelle le texte.
La direction conclut en annonçant qu'elle prendra les « mesures adéquates » à l'égard des étudiants concernés tout en considérant que « l'incident est terminé ».
De son côté, le département des étudiants au sein des Forces libanaises a affirmé dans un communiqué que les 37 étudiants sont des membres du Hezbollah.
« Ils ont choisi librement de s'inscrire dans une université chrétienne relevant de l'Église. Il leur faut par conséquent se soumettre à ses règlements comme cela se passe dans toutes les universités du monde », estime le communiqué qui accuse Amal et le Hezbollah « d'exercer toutes sortes de pressions pour faire disparaître la moindre présence chrétienne au sein de l'Université libanaise (...), notament à Hadeth, alors même que celle-ci est un établissement laïc ».
« Ceux qui appellent au rejet du pouvoir des salafistes devraient commencer par ne pas pratiquer eux-mêmes ce dont ils mettent en garde les gens », souligne le communiqué des FL.
Selon la chaîne LBC, les étudiants CPL de l'Université antonine ont pour leur part appelé leurs camarades chiites à respecter les règlements de l'établissement.
Réactions des internautes à cet article
- Différence d'expression ? C'est une provocation pure et simple dans toute sa forme. Je voudrais bien savoir que va penser sa Béatitude Raï de cela. L'homme s'ouvrait malgré toutes les rouspetances. Qu'est-ce qu'il encaisse ? Des preuves comme quoi il a tort d'aller à ce train et vite. C'est ça la vérité.
SAKR LEBNAN
- J'ai lu ce que Ali Farhat a écrit du 1er commentaire au dernier, Mr Viken G. et je trouve son intervention plus précise que la mienne, il a trouvé le temps de donner une solution à ce problème quand moi j'ai rué dans les brancards, et Tina Chamoun donne à peu près dans la même mouvance. Je ne retire pas ce que j'ai dit, mais dans la précipitation il m' a manqué d'être prudent, justement parce que je l'ai ressenti comme vous par frustration. Par la suite, on voit des interventions parler de zelzal, ahmadi machin , et Ali a préferé peut être, seul lui peut le dire le besoin de calmer une tension qui dans le fond n'ira pas bien loin parce que ça n'en vaudra pas la peine. En tout cas, j'ai bien compris que Mr Ali comme moi même ne souhaitons pas que ce genre de situation se répéte.
Jaber Kamel
- Vicken Garabedian, " LES DEUX FACES DE LA MÊME MONNAIE " PILE OU FACE ? PILE = FACE !
SAKR LEBNAN
- Merci M Jaber pour votre commentaire ferme, honnête et allant dans le bon sens du respect de l'autre, loin de la provoc comme l'ont fait ces étudiants. Nous sentons la différence du vécu et de la maturité si nous comparons votre réaction avec celle d'un autre monsieur (M Farhat) qui a pris la chose à la légère tout en minimisant l'affaire entre l'université et ses étudiants ou dans l'attente d'un démenti du hezbollah sans pour autant CONDAMNER clairement, ce comportement estudiantin qui risquerait de faire boule de neige de part et d'autres. Au liban, en ces temps où chacune des communautés se sent "frustrée", jouer la provoc ne peut qu'exacerber les sentiments et ceci fait le jeu des israeliens ou syriens en final mais ne sert jamais nos intérêts, nous les libanais.
Viken GARABEDIAN
- Messieurs... acceptons la différence d'expression des autres même si on les partagent pas dans le fond et la forme! Il faut éviter de chercher à offusquer personnellement les forum-nautes ou des groupes communautaires de notre pays ou d'ailleurs. Ca n'aide en rien et c'est surtout trop facile pour pas employer un autre terme... Les choses faciles, tout le monde peut les faire. Il faut essayer de voler plus haut que les pâquerettes, svp (surtout à l'approche des pâques). Merci
Ali Farhat
- Les étudiants doivent se plier inconditionnellement à la présidence de l'ordre maronite des antonins sinon que chaque confession ouvre sa propre université. Antoine Sabbagha
Sabbagha Antoine
- Cher Robert, je te corrige, avec ta permission bien sûr : LE FANATISME RELIGIEUX, GRAND FLÉAU DE L'HUMANITÉ. Merci.
SAKR LEBNAN
- Il ne manquait plus que ceux-là ! Alors qu'on a encore sur les bras les "(h)Amers pâmés" orangés et fanatisés, en sus des salafistes que tout le monde connait à présent, malheureusement, revoilà les "ébaubis puinés fakîhiens" pour nous les casser maintenant en cette fin de l'histoire ! Waynak ya Batrak Sfeir ?!
Antoine-Serge KARAMAOUN
- Voyez bien..Lorsque nous mettons en évidence, l'invasion et l'imposition du mode de pensée et de vie, des extremistes chiites ( qu'ils soient du hezbollah ou non), voyez certains ( pas tous) pro-hezbollah qui prennent ceci à la légère et minimisent l'affaire. Tous mielleux, tous sourires tournant ceci au ridicule même. Nous exagérons quoi... Pourtant ceci se passe chez nous même et la provocation flagrante est juste "isolée". Vous verrez, le shéma va se répéter ailleurs et ce sera "nous" qui seront non tolérants au nom du 3AYCH EL MOUCHTARAK! Lorsqu'ailleurs, il se passe quelque chose qui ne leur plait pas (Bahrein ou syrie) c'est tout juste si ce n'est pas nous, anti hezbollah qui sommes à la base des évènements et c'est le ciel qui nous tombe dessus, selon eux. Voyez la différence et vous comprendrez le foutage de gueule...tout sourire Moi aussi, je sais le dire "tout sourire" :)
Viken GARABEDIAN
- Ben... J'ai ri quand même! Mais que viennent les Pasdaran, les missiles Fajr , Zelzal, et l'Iran dans cette affaire? Ce forum heureusement porte parfois en soi un caractère comique, même quand c'est pas voulu par ses auteurs!
Ali Farhat
- C'est un cas intéressant dans un petit pays multiconfessionnel comme le nôtre! Ce serait une grave erreur que de monter tout de suite sur ses grand chevaux et de dénoncer l'"irreparable"!!??. Si ces étudiants fidèles de l'Islam chiites sont des sympathisant du Hezb, ce dernier, dont les décisions sont toujours basées sur la logique et le pragmatisme lorsqu'il s'agit de la cohabitation religieuse en bon ordre dans notre pays, donnera certainement des recommandations afin d'éviter tout ce qui peut paraitre comme une provocation compte tenu de la sensibilité de l'endroit et son appartenance religieuse. Si ces universitaires ne sont pas des sympathisant du Hezb, alors le pb doit être réglé entre l'Unif, ses étudiants et les différentes autorités concernée du pays et cela pourrait que nous enrichir d'un nouveau cas en matière de jurisprudence voire même de démarcations religieuses au sein de genre d'institution. Nous sommes après tout le meilleur laboratoire du monde en la matière... ainsi le fruit de nos expérience se vendront cher prochainement! ;)
Ali Farhat
- Religion et fanatisme, grands fléaux de l'humanité.
Robert Malek
- Si ces étudiants sont membres du Hezbollah comme ont tout de suite tenu à l'affirmer les FL,il n'est cependant pas prouvé qu'ils ont agi suite aux directives de ce parti. Imprudence? Provocation? En tout cas, nous attendons du Hezb une mise au point bien claire.
Tina
- Je condamne ce comportement irrespectueux des lois des lieux de culte, je demanderai aux autorités religieuses chiites d'intervenir rapidemnent pour, non pas faire la lumière sur ce comportement anti social , mais de clarifier sa position sur un envahissement d'un espace de culte universitaire, il en va de la concorde nationale, et comme il est dit par Victor Mansour, que diraient les chiites si une liturgie se faisait dans une huseiniyé à Nabatieh, par exemple.
Jaber Kamel
- Dommage que ahmadi machin-chouette et les mollahs ne nous exportent que des pasdarans et des missiles -tous plus divins les uns que les autres-. ça aurait fait des vacances qu'ils envoient aux petits copains du Hezb une université avec des ordinateurs des bancs et même des profs. chacun chez soi et les vaches seront bien gardées disait l'autre. mais la culture et l'université passent derrière les Zelzal, Fajr et autres joyeusetés libératoire.
Lebinlon
- Le point de vue de Mr Jabbour sur cet episode interesse plusieurs lecteurs au plus haut point. Merci de nous le faire connaitrevau plus vite.
Cadige William
- l'Eglise a prouve qu'elle etait en mesure de defendre ses droits toute seule....PAS BESOIN DE POLITIQUE ET DE COMEDIE.Cest le resultat de ceux qui pronaient il y a quelques jours que l'arrivee au pouvoir des extremistes etait une forme de democratie a respecter.
sylvie.baaklini
- Et oui, une première au Liban. Dans quel but prient-ils ? pour montrer aux autres qu'ils ont la foie devant la foule ? depuis quand on prie pour provocation ? la prière est entre l'individu et son croyant et non pour défier ceux qui ne pensent pas comme eux. C'est un peu comme le député Salafiste Mamdouh Ismail en Égypte ou il commença sa prière dans le parlement, et tout à coup le président du parlement (un frère musulman) lui dit que la prière c'est dans la mosquée, ici c'est la politique. Ensuite, depuis quand on impose sa loi dans une institution privée ? c'est leur droit, bien sûr mais l'établissement est présidé par l'Ordre Maronite : « La direction de l'université se conforme aux directives de l'instance supérieure qu'est la présidence de l'ordre maronite des antonins, et cette instance ne permet pas de négocier l'édification (au sein de l'université) d'un lieu de culte ne relevant pas de sa confession..» Il y a une partie dans ce pays qui désire prendre tout par la force quand il y a quelque chose qui ne leur plait pas...avec une deux armes : la provocation et l'index.
Élie Khoueiry
- Il est nécessaire d'être le plus franc possible devant de telles exactions inacceptables et ridicules. Ce n'est ni pratique religieuse, ni prière. C'est un comportement de siècles passés, révolus. C'est, comme disent certains amis de ce forum, du pur fanatisme "fakihiste", introduit dans la tête de ces étudiants par le Hezbollah, dont les "bienfaits" à ce pays sont si abondants. Du fanatisme tout à fait semblable à celui des salafistes extrémistes et qui ne doit rien à ce dernier. Ni plus ni moins. C'est aussi et surtout une discorde, une "fitna" confessionnlle et sectaire irresponsablement semée au sein du corps estudiantin. En plus, c'est une intolérance sans précédent, une grande impolitesse et un grand manque de respect, de la part de ces étudiants "illuminés", à l'égard de l'université antonine et à l'ordre maronite antonin qui les accueillent. S'ils ne sont pas contents du droit et des règlements qui régissent cet ordre et son université catholique, qu'ils changent d'université. C'est tout.
Halim Abou Chacra
- Non la ça suffit, l'irrespect religieux doit être punit. Il est innacceptable et intolérable de permettre la provogation religieuse. M. Jabbour je vais vous dire une chose je préfer mourir en martyr Chrétien de la main des salafistes que de voir des lieux sous l'autorité de l'Église profané par des chiites fakhistes. J'espère juste que les autorités religieuses chiites vont reprimé cette actes, Al 3eich el mochtarak à des limites. Voilà un apperçu de ce qui arrivera si le Hezbollah dirige. Nos églises et nos écoles doivent être respecté. Que dirait les chiites si je vais dans les écoles islamiques et je commence a prier et à chanter les taratils contre leur gré. Je connais déjà la réponse. Prière de publier
Victor Mansour
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dimanche 18 mars 2012
Sommet spirituel, le 25 mars, à Bkerké
Je vous envoie la nouvelle ci-jointe , parce que je crois qu'elle vous intéresse
Joseph khoreich
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Sommet spirituel, le 25 mars, à Bkerké
pour discuter des répercussions de la crise syrienne
olj.com | 17/03/2012 | 23h00
Un sommet islamo-chrétien se tiendra le 25 mars à Bkerké, en présence des différents chefs religieux du pays ainsi que des membres du Comité islamo-chrétien pour le dialogue, a rapporté samedi l'Agence nationale d'Information (ANI).
"Des contacts intensifs ont été entrepris ces derniers jours afin d'insister sur l'importance de la tenue de ce sommet " ont affirmé des sources au sein du Comité islamo-chrétien, citées par l'ANI.
Le patriarche maronite Béchara al-Raï a discuté samedi lors d'une réunion avec les membres du Comité islamo-chrétien de la possibilité d'organiser le sommet multiconfessionnel le 25 mars, selon l'ANI.
Selon ces mêmes sources, le sommet serait également une occasion de préparer la prochaine visite du pape Benoît XVI au Liban.
Benoît XVI apportera un message de "paix pour le Moyen-Orient," notamment en Syrie où les violences meurtrières ont fait des milliers de victimes.
Le sommet de Bkerké discutera également des moyens d'éviter que le Liban subisse les répercussions négatives de la crise syrienne, selon ces sources.
"Les chefs spirituels insisteront sur l'importance de la coexistence entre les Libanais, une coexistence qui devrait servir de modèle pour les pays de la région", rapportent ces mêmes sources.
Le sommet insistera également sur l'importance du dialogue pour résoudre les différends, sans toutefois s'attaquer aux détails de la vie politique.
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samedi 17 mars 2012
Chrétiens d’Orient : la proie et l’ombre
Georges SASSINE
La CROIX, vendredi 2 Mars 2012
Rubrique Point de Vue
C'est avec appréhension que les chrétiens d'Orient suivent les « printemps arabes », car les bouleversements géostratégiques laissent perplexes les croyants de toutes obédiences. Leurs yeux sont rivés sur ce qui se passe en Égypte, en Tunisie et en Libye, où les courants dits de « l'islam politique » ont raflé la majorité des sièges dans les gouvernements de transition ou dans les parlements issus de ces « printemps».
Au Proche et au Moyen-Orient, l'« islam des Lumières » semble être mis en veilleuse au profit des Frères musulmans et des salafistes au niveau des pouvoirs exécutif et législatif. Des hommes clairvoyants tels que le grand mufti d'Al-Azhar prêchent certes la modération. Mais la cité est de moins en moins gérée par des courants de pensée inspirés « des siècles des Lumières » comme ce fut le cas au début du siècle dernier. Nous entrons dans une nouvelle époque où la charia est devenue la source unique de la Constitution et non plus une de ses sources. On assiste ainsi à l'avènement d'un système de gouvernement caractérisé par une « démocratie du nombre » dans des sociétés multireligieuses et multiconfessionnelles au détriment d'un pacte national représentatif.
Cette « nouvelle vague », qui est en contradiction évidente avec tous les acquis de la première et la deuxième Nahda, ou renaissance culturelle, au XIXe et début du XXe siècle, pose avec acuité un nouveau rapport avec le politique et le vivre ensemble.
Car ce retour met en question ce que nombre d'intellectuels musulmans, chrétiens, agnostiques et autres ont élaboré comme concepts sous la forme d'une arabité citoyenne transcendant les clivages religieux et confessionnels. C'était au temps de l'Empire ottoman et de l'attrait des idéaux inspirés de la Révolution française et de ses valeurs républicaines.
Ce retour s'inscrit également dans un enjeu stratégique dépassant le propre problème des chrétiens d'Orient ou des minorités religieuses et ethniques. Il est un des outils et/ou éléments dans deux guerres juxtaposées : sunnite/chiite et arabo-islamique/ israélienne.
Dans ce contexte explosif, les chrétiens du Levant sont certes admiratifs devant les mouvements de la jeunesse aspirant à plus de démocratie, de liberté, de justice et de dignité. Mais leurs préférences vont à un dialogue apaisé et ouvert entre toutes les forces vives de ces sociétés. Ils sont comme saint Thomas : ils ne croient plus aux paroles rassurantes, ils veulent des garanties écrites ou des engagements fermes. Au-delà des vœux pieux émanant des Frères musulmans et des salafistes, auxquels certaines chancelleries appellent les chrétiens d'Orient à adhérer, ils exigent un vrai contrat social proclamant l'adhésion de ces courants au projet d'un État non confessionnel, reconnaissant le pluralisme culturel et politique où les citoyens sont traités sur un pied d'égalité et où ils exercent leurs droits religieux.
Ces chrétiens n'ont pas la mémoire courte. Le sort des chrétiens d'Irak, de Palestine, de Turquie, d'Égypte et de Syrie les hante et les interpelle. Ils ne veulent ni les dictatures des partis uniques ni des États religieux. Ils sont pour la citoyenneté tout court, mais, en attendant, ces chrétiens ne veulent pas « lâcher la proie pour l'ombre ».
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طيف المونسنيور البر خريش بين البطريرك الراعي وسمير جعجع
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vendredi 16 mars 2012
Droits de l'homme - les termes « minorité » et « majorité » devraient disparaître
Intervention du Saint-Siège au Conseil des droits de lhomme
Anne Kurian
ROME, jeudi 15 mars 2012 (ZENIT.org) – Pour le Saint-Siège, les termes « minorité » et « majorité » devraient disparaître lorsqu'ils qualifient les populations.
L'Observateur permanent du Saint-Siège pour l'ONU à Genève, Mgr Silvano M. Tomasi est en effet intervenu dans ce sens lors de la 19esession du Conseil des droits de l'homme, pour le 20e anniversaire de l'adoption de la déclaration des "Droits des personnes appartenant à des minorités nationale, ethnique, religieuse et linguistique", hier, 14 mars 2012.
Le Saint-Siège s'inquiète, déclare Mgr Tomasi, des violations des droits des minorités, soit par « l'indifférence » soit par la « volonté politique de marginaliser ou de réprimer, ou même éliminer » les communautés qui ont une identité différente. D'ailleurs, dénonce-t-il, imposer des « appartenances sectaires, ethniques ou religieuses » comme « critères » pour appartenir à un Etat est « contraire à l'universalité des droits de l'homme » et conduit à « la manipulation et aux abus ».
Afin que tous les citoyens d'un Etat soient réellement « partenaires », le Saint-Siège invite donc à considérer « l'utilité » de supprimer les concepts de « majorité » et « minorité » pour caractériser des populations. Une telle décision, souligne l'archevêque, serait « en accord » avec le principe de fondement des droits de l'homme que « tous sont égaux en droits et devoirs » ainsi que le droit de chacun à « s'associer avec d'autres pour développer des identités et activités culturelle, religieuse et politique ».
Pour un avenir plus paisible, insiste-t-il, il est nécessaire que « la dignité de toute personne » soit respectée « sans des classifications telles que "majorité" et "minorité" mais en vertu de notre humanité commune, donnée par Dieu ».
Pour le Saint-Siège, non seulement les groupes ethniques, religieux ou linguistiques distincts dans un Etat peuvent « coopérer constructivement pour le bien commun » mais en outre, ils peuvent « enrichir sa vie culturelle et sociale ». La gouvernance d'un Etat, poursuit Mgr Tomasi, se doit donc de favoriser « la juste participation de tous », afin d'assurer la « coexistence pacifique », le « développement social » et la « prévention des conflits ».
Il faut cependant, fait-il observer, que chaque groupe respectif soit « ouvert au dialogue », sachant que « personne n'existe pour soi-même, mais chacun trouve sa pleine identité par rapport aux autres, personnes ou groupes ».
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jeudi 15 mars 2012
التحضيرات وبرنامج زيارة البابا للبنان في أيلول 2012:
mercredi 14 mars 2012
Fwd: Geagea rappelle à Raï que « le Vatican ne soutient pas le régime de Damas »
Subject: Geagea rappelle à Raï que « le Vatican ne soutient pas le régime de Damas »
Geagea rappelle à Raï que « le Vatican ne soutient pas le régime de Damas »OLJ- 13/03/2012« Le patriarche Raï, par ses propos (sur la Syrie, ndlr), met tous les chrétiens de la région en danger, en les plaçant à contre-courant de la majorité », a déclaré Samir Geagea. Photo AFPLIBAN « Chaque jour de retard dans le dénouement de la crise syrienne accroît le risque de renforcement des fondamentalistes et affaiblit les modérés », estime le leader des FL.Si la question syrienne a marqué l'interview accordée par le chef du parti des Forces libanaises Samir Geagea à la MTV hier soir, c'est moins par le soutien réitéré à l'opposition syrienne, « dont le 14 Mars est loin de se cacher », que par les reproches clairement exprimés par M. Geagea au patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, en raison de son appui à peine voilé au régime Assad.Ce sont ainsi des critiques fermes, mais néanmoins courtoises, que M. Geagea a formulées à l'égard des récentes déclarations du patriarche à l'agence Reuters, dans lesquelles il estimait que le régime syrien est « le régime le plus proche d'une démocratie dans la région ».Alors que le leader des FL avait déjà critiqué ces propos, dans une allusion à peine voilée au patriarche maronite, sa diatribe d'hier a presque consacré un quasi-divorce avec le siège patriarcal, d'autant que les déclarations du patriarche, a déploré M. Geagea, ont placé Bkerké « dans une position injustifiable, à pied d'égalité avec Wi'am Wahhab, Fayez Chokr, la Russie et la Chine ! » « Ces déclarations ont suscité en moi une révolution, moi, le paysan maronite », a commencé par affirmer M. Geagea.Estimant que l'ampleur des événements en Syrie « ne saurait être décrite à demi-mot », il a confié que « je ne me reconnais pas dans ces déclarations et je ne peux en être fier, indépendamment de toutes les explications qui peuvent les sous-tendre ». Pour M. Geagea en effet, la lecture des événements exprimée par le patriarche « contredit les prises de position de 90 % des personnes et des puissances dans le monde, y compris le Vatican ».Soucieux de démentir le fait que le Vatican se trouve derrière les prises de position du patriarche en faveur du régime de Damas, le leader des FL a apporté la preuve, documents à l'appui, que le Vatican ne défend pas le président Bachar el-Assad. Ainsi, le message du Vatican adressé à l'ambassadeur de Syrie à l'occasion de la prise en charge de ses fonctions, début juin 2011, portait une demande à l'attention du président Assad, le priant de « prendre en considération les demandes de la société civile ».D'autre part, dans son sermon du dimanche 5 février, le pape Benoît XVI a incité « le gouvernement syrien à reconnaître les revendications légitimes de son peuple », a relevé M. Geagea, avant de s'attarder sur « l'accusation formulée le 22 février – il y a tout juste quelques jours – par le nonce apostolique à Damas contre le gouvernement syrien, pour avoir tiré sur les manifestants ». M. Geagea a également invoqué l'Exhortation apostolique qui condamne toute forme de violence et consacre l'ouverture de l'Église catholique au dialogue.Mais M. Geagea a poussé son raisonnement encore plus loin, en amorçant une réflexion sur l'intérêt réel des chrétiens. Rappelant que les mouvances régionales sont « avant tout des mouvements populaires, sur lesquels viennent se greffer d'autres éléments », M. Geagea a minimisé l'épouvantail de l'islamisme dans la région. « Parler de printemps musulman dans une région à majorité musulmane est normal, mais parler de printemps intégriste est un pléonasme. »Le leader des FL a estimé dans ce cadre que « chaque jour de retard dans le dénouement de la crise syrienne accroît le risque de renforcement des fondamentalistes et affaiblit les modérés ». Quoi qu'il en soit, « le patriarche Raï, par ses propos, met tous les chrétiens de la région en danger, en les plaçant à contre-courant de la majorité ».Rappelant que « de tous les régimes arabes, aucun n'a opprimé les chrétiens du Liban autant que le régime syrien », M. Geagea s'est demandé, en parlant du patriarche Raï : « N'est-il pas conscient que 55 % des chrétiens au Liban sont contre le régime syrien? »Évoquant le cas des disparus dans les geôles syriennes et « les milliers de tués provoqués par le régime syrien », M. Geagea a rappelé que ce n'est pas au regard de la situation des chrétiens dans les pays arabes, où ils ont émigré, que l'évaluation du régime syrien doit s'effectuer, mais par rapport au pays où les chrétiens ont toujours existé. « C'est aux chrétiens du Liban que la situation des chrétiens de Syrie doit être comparée », a affirmé M. Geagea, relevant que « c'est le minimum qui est fourni aux chrétiens syriens ».Et de souligner sur ce plan qu'à la fin des années 60, les chrétiens syriens représentaient 30 pour cent de la population, alors qu'aujourd'hui ils ne représentent que 10 pour cent des habitants. « Sans un climat de liberté, les chrétiens émigrent », a déclaré à cet égard le leader des FL.S'interrogeant par ailleurs sur les raisons des déclarations du patriarche, M. Geagea a fait remarquer que « le président de la République Michel Sleiman ne s'est jamais exprimé sur les événements en Syrie, et a opté pour une position raisonnable et acceptable ». « De même, a-t-il ajouté, le Premier ministre Nagib Mikati, pourtant proche du régime syrien, est loin d'avoir tenu des propos sembables aux déclarations du patriarche. »
mardi 13 mars 2012
المسيحية العربية ، إلى أين ؟
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lundi 12 mars 2012
Un rôle pour les chrétiens
OLJ -12/03/2012
Faut-il avoir peur des islamistes ? Redouter leur montée en puissance, leur force de persuasion, de séduction, auprès de populations longtemps brimées, longtemps assujetties au bon plaisir du prince? Est-il normal de crier déjà à l’imposture, alors que les jeux sont loin d’être faits et que tout reste encore à inventer? Est-il seulement acceptable que des voix s’élèvent pour défendre l’indéfendable, pour regretter, à mots même pas couverts, la chute des dictateurs, « ceux qui maintenaient l’ordre et la discipline, les libertés dussent-elles être un peu égratignées » ?
Égratignées ? Ah le vilain mot, l’hypocrite mot qui veut nous faire croire que les dizaines de milliers, les centaines de milliers de détenus d’opinion dans le monde arabe étaient logés dans des hôtels de luxe et ne croupissaient pas dans les geôles les plus infâmes. Hypocrite mot qui veut insinuer qu’il vaut mieux vivre sous la botte du dictateur et fermer sa gueule que de courir le risque de voir arriver des hordes d’islamistes hirsutes déterminés à en découdre avec tous ceux qui pensent différemment.
Tunisie, Égypte, Libye : d’insurrections en processus électoral, d’une liberté arrachée dans la violence à la vérité issue des urnes, la voie a été ouverte, en toute logique, aux catégories les plus humiliées, les plus malmenées des populations, celles qui ont longtemps ruminé leur vengeance, leur soif de justice. Que les islamistes aient été les grands bénéficiaires des bouleversements survenus dans ces pays, il n’y a là rien de surprenant : c’est la politique répressive des régimes abattus, la violence criminelle pratiquée à l’encontre des voix dissidentes, qui ont fertilisé le terreau islamiste, l’ont rendu populaire auprès des couches défavorisées de la société.
De toute évidence, et dans une continuité historique, le régime syrien n’a rien appris des événements survenus dans les pays du printemps arabe. En recourant à la terreur, à la violence aveugle contre la révolte populaire, il creuse sa propre tombe, celle que les islamistes honnis se feront un plaisir d’enfouir dix pieds sous terre. Non pas que ces derniers soient le vrai moteur de l’insurrection, mais ils sont ceux qui ont été les plus pourchassés, les plus réprimés, donc les plus déterminés à en finir avec le tyran.
La communauté internationale en continuant à tergiverser, à se laisser ligoter par les niet russe et chinois, pousse elle-même à la roue, facilite la montée en puissance des extrémistes, ceux qui n’ont plus rien à perdre et tout à gagner dans la militarisation du mouvement.
Faut-il donc avoir peur des islamistes ?
La question est pertinente, mais elle est, aussi, dérangeante pour la simple raison qu’elle est inévitablement associée au processus démocratique. C’est par les urnes que les islamistes sont arrivés au pouvoir en Tunisie, en Égypte et au Maroc, c’est par les urnes qu’ils auront probablement une place de choix dans la Syrie de demain.
Après les dictatures, les théocraties ?
Inenvisageable, n’en déplaise aux oiseaux de mauvais augure, à ceux qui lorgnent du côté des tyrans, ou qui préfèrent « l’ordre qui règne » sous la férule du potentat à une liberté balbutiante qui essaie de se frayer un chemin dans un champ de mines.
Inenvisageable, parce que la planète est désormais un grand village, que les idées circulent à la vitesse du son et qu’aucun pays ne peut se permettre de vivre en totale autarcie, éloignée des réalités du monde. Ce n’est évidemment pas l’instauration de la charia qui permettra aux révolutionnaires de manger à leur faim, ce n’est évidemment pas l’avènement d’un pouvoir soumis aux religieux qui ramènera les touristes en Égypte et en Tunisie... et plus tard en Syrie.
Sans oublier que l’écrasante majorité de la population arabe est jeune, peu encline à se soumettre à une dictature encore plus rétrograde que celle qu’elle a balayée et qu’elle est naturellement ouverte aux idées en provenance d’un étranger qu’on veut absolument diaboliser.
Les Arabes chrétiens ont, à cet égard, un rôle essentiel à jouer. Tout comme les coptes d’Égypte qui se sont dressés avec force contre l’islamisme agresseur, participant en même temps à la révolte contre la dictature de Moubarak, les chrétiens de Syrie sont appelés aujourd’hui à se réconcilier avec l’histoire en marche. Ce n’est pas en tournant le dos à la révolution, en restant pendus aux basques d’un régime moribond, qu’ils se forgeront un espace dans la Syrie de demain, une place qui leur permettra d’avoir leur mot à dire dans le façonnement de l’avenir.
Un rôle que leurs coreligionnaires libanais ont assumé avec succès, tout au long de leur histoire, et dont ils gagneraient à s’inspirer...
Syrie : « Nous nous sentons abandonnés par les chrétiens d’Occident
Communauté Pie X
Mgr Abraham Nehmé, métropolite grec-melkite catholique de Homs, Hama et Yabroud (Syrie) de 1986 à 2005, vit actuellement au couvent Saint-Antoine de Kfarchima, près de Beyrouth. Interrogé le 13 février par l´agence Apic, l´évêque émérite, âgé de 84 ans, ne parle pas encore d´exode massif des chrétiens de Syrie – où ils composent toujours près de 8% de la population –, mais il indique que « quelques milliers sont déjà partis ». «
Nous nous sentons totalement abandonnés par les chrétiens d´Occident, et nous risquons de subir le sort des chrétiens d´Irak… »
Le prélat d´origine libanaise déplore l´attitude des gouvernements occidentaux « qui agissent uniquement en fonction de leurs propres intérêts et ne s´intéressent en rien au sort des chrétiens de Syrie ».
Mgr Abraham Nehmé relève que les Frères musulmans, qui gagnent partout en influence grâce au « printemps arabe », « ne donnent pas l´impression de voir les chrétiens d´un bon œil ». S´ils prenaient le pouvoir, ce serait une menace pour la présence à long terme des chrétiens dans cette région, insiste-t-il. « J´ai la quasi-certitude que si les islamistes arrivent au pouvoir, nous ne serons pas à l´aise ! »
Le primat de l´Eglise syriaque orthodoxe, Ignace Zakka Ier Iwas, a déclaré le 12 février que les troubles en Syrie sont fomentés et organisés « par des forces extérieures et non par les membres de la société syrienne », selon l´Agence d´information russe RIA Novosti.
Lors de l´entretien qui s´est déroulé dans sa résidence de Damas, le patriarche a exclu l´existence d´une répression à l´encontre des chrétiens syriens. « Les chrétiens en Syrie restent en sécurité, contrairement à ce qui a lieu en Egypte ou en Irak », a-t-il souligné.
La peur des chrétiens de Syrie face au changement de régime à Damas est justifiée, a affirmé le Père Samir Khalil Samir sur les ondes de Radio Vatican, le 17 février. Pour le jésuite égyptien, professeur d´histoire de culture arabe et d´islamologie à l´Université Saint-Joseph de Beyrouth, il ne fait aucun doute qu´un régime islamiste en Syrie représentera un danger pour les chrétiens, car il sera certainement moins neutre que le régime en place. Ce qui se passe en Egypte, laisse-t-il entendre, va se répéter également dans les autres pays de la région.
Les chrétiens en Syrie sont un élément de stabilité et ils apportent une contribution économique et politique, poursuit-il. « Pour autant que cela soit possible, nous, les chrétiens, avons le devoir de rester tant que l´on peut.
L´exil des chrétiens serait catastrophique pour tout le Moyen Orient : désormais, en Palestine, les chrétiens qui sont partis ne reviennent plus ; en Irak, c´est la même chose ; en Jordanie, les chrétiens sont très peu nombreux… »
Le Père jésuite relève que ceux qui peuvent fuir le font, car rester dans les points chauds signifie risquer la mort et, sans s´en apercevoir, le pas le plus banal peut être le dernier. «
Pour l´éviter, les gens se protègent comme ils peuvent, mais même les maisons ne sont pas sûres. Se protéger veut dire ne pas sortir, mais cela veut aussi dire souffrir de la faim. Tout est devenu précaire ! »
Interrogé par Radio Vatican le 20 février, le patriarche des syro-catholiques, Ignace Youssef III Younan, résidant au siège patriarcal de Beyrouth (Liban), a dit être très inquiet de la situation dans son pays.
En Syrie, « les chrétiens se sentent en danger et craignent véritablement qu´une guerre civile sur fond religieux les prenne pour premières victimes ». Présent à Rome à l´occasion du consistoire du 18 février 2012, le prélat oriental a donné les motifs de cette vive inquiétude, – alors que la concentration du pouvoir entre les mains du parti Baas, auquel appartient la minorité alaouite de Bashar al-Assad, pourrait déclencher un véritable conflit religieux : « (les chrétiens) n´ont pas de parti chrétien de référence, ni d´armes, et ils sont par ailleurs répartis dans toute la Syrie », a-t-il expliqué.
Interrogé le même jour par Radio Vatican, le patriarche maronite Béchara Rai a pour sa part souhaité que la communauté internationale aide le monde arabe à « séparer la religion de l´Etat » pour le « préparer à la démocratie ». En Syrie, « il faut que la communauté internationale intervienne pour trouver des solutions par le dialogue et non pas par la violence », a-t-il demandé, regrettant que « les intérêts des nations soient bien différents ». A ses yeux, la plus grande préoccupation demeure le risque des « groupes fondamentalistes », soutenus depuis l´étranger « par l´argent, par les armes, politiquement ».
Mgr Mario Zenari, nonce apostolique à Damas, avait confié à Radio Vatican, le 10 février, que « jusqu'à présent, les chrétiens n'ont pas été pris pour cible en tant que chrétiens. Pas une église n'a été touchée. Et, si on compare avec d'autres pays de la région, cet aspect est positif » ajoutant que les chrétiens de Syrie bénéficiaient de « beaucoup de respect et pourraient jouer un rôle de médiation dans ce climat de violence ». (Sources : apic/imedia/ asian/rian/radiovatican – DICI n°251 du 09/03/12)
Lire également :
http://www.dici.org/actualites/syrie-nous-avons-peur-des-islamistes-ils-sont-exclusivistes/
Syrie : Quel avenir pour les chrétiens ?
Syrie : « Nous avons peur des islamistes… ils sont exclusivistes ! »
Syrie : Des évêques redoutent la montée de l´islamisme
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dimanche 11 mars 2012
Syrie: Alain Juppé ne défend pas les minorités... il fabrique des révolutions
L'héritage occidental pousse au raisonnement colonialiste
par Michel Samaha
Mondialisation.ca, Le 9 mars 2012
- 2012-02-04
Pour envahir l'Irak, les dirigeants des États unis se sont ouvertement servis de l'opposition « extérieure ». Avant même le retrait de leur armée, ils reconnaissaient que ce choix a été à l'origine de nombreuses erreurs d'appréciation qui, sur le terrain, leur ont coûté très cher. Aujourd'hui, tout ce qui leur reste est le prix exorbitant d'une guerre qui était censée ne durer que quelques mois.
Il ne semble pas que cette leçon ait servi à l'OTAN et à ses alliés, et surtout pas à notre ministre des Affaires étrangères. Non seulement il use du même procédé en espérant faire passer le Conseil d'Istanbul, de Tunisie, ou de l'Union Européenne [le CNS] pour le représentant légal du peuple syrien qui le rejette ; mais il ose s'adresser aux chrétiens du Moyen-Orient en tant que protecteur alors qu'il est clair qu'il n'en fera pas des «collabos» ; attitude qu'en bon gaulliste il devrait considérer comme allant de soi.
Lire la suite :
http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29676
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“Démocratie et théocratie sont comme la neige et le feu”
Lire la suite: Rai- Paris Match actu-match | samedi 10 mars 2012
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Le-Patriarche-Bechara-Pierre-Rai-Democratie-et-theocratie-sont-comme-la-neige-et-le-feu-382152/
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mercredi 7 mars 2012
Près de 8500 personnes ont été tuées en Syrie
le début de la répression en mars 2011
Près de 8500 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans les violences depuis le début de la révolte en Syrie en mars 2011, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Parmi les victimes figurent 6195 civils et 2263 soldats et membres des services de sécurité, dont 428 déserteurs ayant rejoint les rebelles, soit un total de 8458 morts.
Le Figaro 7/3/2012
J.T.Khoreich
Près de 8500 personnes ont été tuées en Syrie
le début de la répression en mars 2011
Près de 8500 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans les violences depuis le début de la révolte en Syrie en mars 2011, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Parmi les victimes figurent 6195 civils et 2263 soldats et membres des services de sécurité, dont 428 déserteurs ayant rejoint les rebelles, soit un total de 8458 morts.
Le Figaro 7/3/2012
Près de 8500 personnes ont été tuées en Syrie
le début de la répression en mars 2011
Près de 8500 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans les violences depuis le début de la révolte en Syrie en mars 2011, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Parmi les victimes figurent 6195 civils et 2263 soldats et membres des services de sécurité, dont 428 déserteurs ayant rejoint les rebelles, soit un total de 8458 morts.
Le Figaro 7/3/2012
إثر الحملة على الراعي، غياض يرد: الشجرة المثمرة ترمى بالحجارة،
mardi 6 mars 2012
ENTRAVES A LA LIBERTE RELIGIEUSE
Cité du Vatican, 5 mars 2012 (VIS). Entre 2003 et 2010, les agressions et actes de terrorisme contre des chrétiens ont augmenté de 309 % en Afrique, Moyen Orient et Asie, tandis que 70 % de la population mondiale vit dans des pays où la liberté religieuse est entravée.
« Les minorités religieuses y paient un lourd tribut », selon ce qu'a déclaré le 1 mars l'Observateur permanent près le siège de l'ONU à Genève, durant la XIX session ordinaire du Conseil des Droits de l'homme. Mgr.Silvano Tomasi a également rappelé que « les croissantes mesures restrictives à l'encontre des religions intéressent 2, 2 milliards de personnes.
Les personnes touchées ont généralement perdu leur protection légale, sont soumises à des mesures injustes de la part de l'Etat, ou bien devenues victimes de la violence fanatique ».
Le phénomène est dû à « des bouleversements politiques, à une perception erronée de la religion, à une conception ambiguë de la sécularisation ».
Il est donc urgent, a souligné Mgr.Tomasi, que la communauté internationale redouble d'efforts en matière de protection des personnes dans l'exercice de sa religion, de manière à ce qu'elles prennent part en toute liberté au progrès de la société.
Puis il a insisté sur le devoir des états à garantir aux citoyens le droit individuel et collectif à exercer cette liberté. « La liberté religieuse n'est pas un droit concédé mais un droit fondamental de la personne... La responsabilité des pouvoirs publics n'est pas de définir la religion...mais d'assurer aux communautés de foi une personnalité juridique, due également à qui ne professe aucun credo ».
La liberté religieuse des citoyens court un risque majeur avec le principe de la religion d'Etat, surtout « si elle devient source d'injustices envers autrui, fidèles d'autres religions ou citoyens sans religion ».
« Mais au-delà des considérations institutionnelles, la question fondamentale est le respect, la diffusion et la protection des Droits de l'homme. D'année en année, l'intolérance provoque des violences et l'assassinat de nombreux innocents au seul prétexte de leurs convictions religieuses. Il est donc de la responsabilité générale de faire respecter la tolérance et les droits, pour une plus grande équité entre les citoyens de diverses religions, et pour une démocratie juste reconnaissant le rôle public des religions comme la distinction entre monde religieux et monde civil... Pour atteindre un tel objectif, il convient de surmonter un culture de mépris de l'individu et la tentation d'éliminer la religion de la vie sociale... Les religions ne sont pas une menace mais une ressource, car elle contribuent au développement des civilisations pour le bien commun... Le système d'éducation et d'information a une importance fondamentale dans l'élimination des préjugés des manuels scolaires et des revues. Il faut diffuser des informations correctes sur les divers gfroupes constituant la société... Le déficit d'éducation et d'information permet de manipuler les personnes en vue d'avantages politiques tout en maintenant le sous-développement, la non participation à la vie sociale. Une plus grande justice sociale favorise la mise en pratique des droits. Les religions étant des communautés basées sur des convictions et sur la liberté d'expression, elles contribuent à la croissance des valeurs morales sans lesquelles la liberté générale est impossible. C'est pourquoi », a conclu l'Observateur du Saint-Siège, « la communauté internationale a la grande responsabilité de contrecarrer la tendance à la violence qui frappe les groupes religieux, et de combattre une fausse neutralité qui a pour but de neutraliser la liberté de religion ».
VISnews120306
Le patriarche al-Raï : La Syrie est le pays arabe le plus proche de la démocratie
lundi 5 mars 2012- OLJ
Le patriarche maronite Mar Bechara Boutros al-Raï a dit que la Syrie est le pays le plus proche de la démocratie dans le monde arabe.
"Comme tous les pays, la Syrie a besoin de réformes exigées par le peuple et proclamées par le président Bachar al-Assad en mars dernier", a-t-il dit dans une interview à Reuters, notant que les réformes ne peuvent être atteintes par la force des armes et nul ne peut prédire l'ampleur des pertes et des dommages que cela peut occasionner.
al-Raï a exprimé ses regrets pour la violence et la destruction dont la Syrie fait l'objet.
Pour lui, la crainte est due à la présence de groupes extrémistes qui utilisent le langage de la violence, en se demandant comment peut-on appeler cela printemps arabe tandis que des gens meurent chaque jour.
A.A./R.B.
J.T.Khoreich
lundi 5 mars 2012
البطريرك الماروني مار بشارة بطرس الراعي: "كيف يكون هناك ربيع عربي ويقتل الناس كل يوم
dimanche 4 mars 2012
Comment travaille l’« Observatoire syrien des droits de l’homme »
Deux Syriens, l'un établi à Coventry et l'autre à Oxford, rassemblent les informations sur la situation dans le pays.
Leur petite association sert aujourd'hui de principale source d'informations sur la révolution syrienne.
Lire la suite:
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Comment-travaille-l-Observatoire-syrien-des-droits-de-l-homme-_EP_-2012-03-04-774799