Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 16 mars 2012

Droits de l'homme - les termes « minorité » et « majorité » devraient disparaître

Droits de l'homme - les termes « minorité » et « majorité » devraient disparaître

Intervention du Saint-Siège au Conseil des droits de lhomme

Anne Kurian

ROME, jeudi 15 mars 2012 (ZENIT.org) – Pour le Saint-Siège, les termes « minorité » et « majorité » devraient disparaître lorsqu'ils qualifient les populations.

L'Observateur permanent du Saint-Siège pour l'ONU à Genève, Mgr Silvano M. Tomasi est en effet intervenu dans ce sens lors de la 19esession du Conseil des droits de l'homme, pour le 20e anniversaire de l'adoption de la déclaration des "Droits des personnes appartenant à des minorités nationale, ethnique, religieuse et linguistique", hier, 14 mars 2012.

Le Saint-Siège s'inquiète, déclare Mgr Tomasi, des violations des droits des minorités, soit par « l'indifférence » soit par la « volonté politique de marginaliser ou de réprimer, ou même éliminer » les communautés qui ont une identité différente. D'ailleurs, dénonce-t-il, imposer des « appartenances sectaires, ethniques ou religieuses » comme « critères » pour appartenir à un Etat est « contraire à l'universalité des droits de l'homme » et conduit à « la manipulation et aux abus ».

Afin que tous les citoyens d'un Etat soient réellement « partenaires », le Saint-Siège invite donc à considérer « l'utilité » de supprimer les concepts de « majorité » et « minorité » pour caractériser des populations. Une telle décision, souligne l'archevêque, serait « en accord » avec le principe de fondement des droits de l'homme que « tous sont égaux en droits et devoirs » ainsi que le droit de chacun à « s'associer avec d'autres pour développer des identités et activités culturelle, religieuse et politique ».

Pour un avenir plus paisible, insiste-t-il, il est nécessaire que « la dignité de toute personne » soit respectée « sans des classifications telles que "majorité" et "minorité" mais en vertu de notre humanité commune, donnée par Dieu ».

Pour le Saint-Siège, non seulement les groupes ethniques, religieux ou linguistiques distincts dans un Etat peuvent « coopérer constructivement pour le bien commun » mais en outre, ils peuvent « enrichir sa vie culturelle et sociale ». La gouvernance d'un Etat, poursuit Mgr Tomasi, se doit donc de favoriser « la juste participation de tous », afin d'assurer la « coexistence pacifique », le « développement social » et la « prévention des conflits ».

Il faut cependant, fait-il observer, que chaque groupe respectif soit « ouvert au dialogue », sachant que « personne n'existe pour soi-même, mais chacun trouve sa pleine identité par rapport aux autres, personnes ou groupes ».


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