Avant le voyage de Benoît XVI au Liban, le P. Dall'Oglio espère une Syrie « neutre et interreligieuse »
Le P. Paolo Dall'Oglio, jésuite italien fondateur du monastère syrien de Mar Moussa, de passage à Rome après avoir dû quitter la Syrie, a répondu mercredi 5 septembre aux questions de quelques journalistes.
La croix 5/9/2012
estime dans une interview accordée à Rome mercredi 5 septembre que le prochain voyage du pape au Liban, du 14 au 16 septembre, est « risqué, tant sur le plan de la sécurité que des enjeux politiques ».
« On n'a jamais vu un voyage pontifical dans un contexte si dramatique », constate-t-il, tout en « louant le zèle apostolique de Benoît XVI ».
Il attend de celui-ci qu'il « délivre des paroles fortes, sans pour autant en désigner les destinataires » sur les thèmes essentiels à l'avenir de la Syrie : droits de l'homme, protection des civils, justice. Et il espère que le pape « dira une parole claire à la diplomatie internationale, aujourd'hui impuissante et paralysée par manque de courage et d'une réelle vision ».
« NE PAS JOUER AVEC LE FEU »
Cette visite, à ses yeux, « signifie la confiance du pape dans le processus d'émancipation civique du Moyen-Orient ». Il espère que Benoît XVI va « exprimer, comme il l'a toujours fait, le soutien de l'Église aux justes revendications du peuple syrien, appelant la communauté internationale à ne pas jouer avec le feu, à ne pas organiser la catastrophe » du démembrement de la Syrie.
Constatant que « le pouvoir libanais est favorable à la Syrie d'Assad », le jésuite déplore qu'« une partie de la hiérarchie catholique » ait pris position « de fait, en soutien au pouvoir syrien actuel, en raison du péril islamiste. »
À ses yeux, une telle position revient à « épouser les thèses complotistes et négationnistes de Damas, soutenues par Téhéran et Moscou » .
Sauf un éventuel « miracle des bonnes volontés » , le P. Dall'Oglio craint que « la guerre civile n'aboutisse à une division de la Syrie ».
Il constate qu'au Liban, « en dépit du soutien d'une partie des maronites au pouvoir syrien, il existe une mobilisation en faveur de la démocratie ». Pourtant, le jésuite note que « les chrétiens en Syrie vivent dans des zones sous le contrôle de Damas, et n'ont aucune liberté d'expression. Ils sont donc soit surveillés, soit téléguidés, sous le coup d'une censure punitive » .
SORTIR DES VIOLENCES VENGERESSES
Il note que tous les secteurs de la société syrienne, sunnites, chiites, alaouites, laïcs, comptent des partisans de la révolution en cours : « Des jeunes musulmans et des jeunes chrétiens se mobilisent ensemble pour faire parvenir l'aide humanitaire. » L'objectif, aux yeux du jésuite, qui a vécu de longues années en Syrie, doit être « une Syrie neutre, à l'instar de l'Autriche de l'après-guerre » , sans rentrer dans l'engrenage des violences vengeresses. L'envoi de Casques bleus pourrait permettre de construire cette neutralité, à l'intérieur du pays, dans les zones les plus touchées par les violences.
Sévère à l'encontre d'une partie de la communauté internationale, « qui manifeste un accord tacite pour détruire la Syrie » , il s'inquiète de voir cette impuissance « favoriser l'expansion d'une aire islamique fondamentaliste, du Mali au Pakistan ».
« NON, L' AFFRONTEMENT RELIGIEUX N'EST PAS INÉLUCTABLE »
Le P. Dall'Oglio fustige aussi une opinion catholique qui « considère inévitable un affrontement entre les musulmans et les chrétiens » : « Non, les chrétiens syriens ne sont pas victimes de persécutions. Non, l'affrontement interreligieux n'est pas inéluctable. Oui, des quartiers chrétiens sont bombardés. Oui, il y a dans la révolution des extrémistes musulmans dont l'objectif est de confessionnaliser le conflit contre la volonté consensuelle des artisans de la Révolution. Car celle-ci n'est ni islamiste, ni terroriste. Ces gens, très divers, veulent simplement la liberté, un État de droit, la démocratie. Et ils sont prêts à mourir pour cela. » Le jésuite se félicite de voir que les jeunes Syriens « ont surmonté les logiques mafieuses et claniques ».
Le P. Dall'Oglio relit les travaux du synode pour le Moyen-Orient comme « un grand message en faveur de l'avènement d'un État laïc dans cette région » : « Nous voulons vivre ensemble quelle que soit notre religion, et pas seulement être protégé par un État napoléonien. »
F. M. (à Rome)
5/9/12 - 15 H 17 MIS À JOUR LE 5/9/12 - 16 H 08
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Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
jeudi 6 septembre 2012
mercredi 5 septembre 2012
تيلي لوميار تفتتح معرض البابا بنديكتوس "سلامي أعطيكم"
تيلي لوميار تفتتح معرض البابا بنديكتوس "سلامي أعطيكم"
ريتا كرم- تيلي لوميار
بيروت، الثلاثاء 4 سبتمبر 2012 (ZENIT.org). – بالصّورة حكايات وأخبار تحكي عن كبير الأحبار الذي على خطى البابا يوحنا بولس الثاني مشى وأكمل المشوار، حكاية البابا بنديكتوس ومسيرته قبل وخلال البابويّة الذي اختارت تيلي لوميار أن تعرّف الناس عليه، هو الآتي إلى الشرق ليُحِلّ فيه بركته الرسوليّة، في زيارة بدأ العدّ العكسيّ لها، في معرض افتتحته عصر الأمس في مبنى المؤسسة في الدورة، بحضور السفير الباباوي في لبنان المطران غابريال كاتشيا، رئيس بلديّة الجديدة أنطوان جبارة ومجلس وأسرة تيلي لوميار على رأسها مديرها العامّ جاك كلاسي، ولفيف من المدعوّين. المعرض الذي يحمل شعار الزيارة المرتقبة "سلامي أعطيكم" يضمّ أكثر من مئة لوحة تسرد بالصورة والكلمة حكاية السلف والخلف الذي يتابع الرسالة بكلّ إيمان وأمانة.
الكلمة البداية كانت لجاك كلاسي الذي رحّب بكاتشيا "صديق تيلي لوميار" منوهاً إلى المسؤوليّة التي ستحملها تيلي لوميار بحيث ستكون "صوت الفاتيكان في الشرق الأوسط"، مؤكداً على النشاطات التي ستنظمها المؤسسة والتي ستكون مفتوحة للجمهور كي يشارك في التحضير للزيارة، فضلاً عن الأمسيات الروحيّة والوثائقيات وساعات الصلاة لأجل البابا بنديكتوس بحيث تتفاعل مع المشاهدين عبر اتصالاتهم ونواياهم ورسائلهم للحبر الأعظم، شاكراً ختاماً البابا على زيارته للبنان والشرق.
من جهته عبّر كاتشيا عن فرحه العظيم قائلاً: "أشكر تيلي لوميار على تحضيراتها وعلى هذا المعرض، فربما لا يعرف الجميع البابا غير أنّ هذا المعرض سيذكّر بأفكاره ويعرّف عنه وعن البابا يوحنا بولس الثاني الذي زار لبنان سنة 1997. أشكر لهذه التحضيرات المسبقة لزيارته، ولأنكم ستفتحون المجال أمام من لا يستطيع الحضور إلى الاحتفالات أثناء زيارته، بحيث سيتمكّن من مشاهدتها عبر شاشتكم."
أمّا رئيس بلديّة الجديدة أنطوان جبارة فقد شدّد على أهميّة هذه الزيارة التي دعا جميع المؤمنين إلى المشاركة بها لا سيّما بالصلاة، فهي بركة لهذه الأرض وهذا الوطن وشعبه المتمسّك بجذوره.
وكان كلاسي قد عرض على كاتشيا التحضيرات التي ستقوم بها المحطّة بالتعاون مع رئيس بلدية الجديدة أنطوان جبارة. وفي الختام قدّم للسفير الباباوي لوحة تذكاريّة.
وقد وزّعت على الجميع كلمة البابا بنديكتوس التي قالها يوم تبوّأ هذا المنصب والتي يقول فيها: "فقط عندما يُرى الله، تبدأ الحياة حقًّا. فقط عندما نلتقي الله الحيّ في المسيح، ندرك ما الحياة. لسنا مجرّد نتاج تطوّر عرضي ولا معنى له، كلّ واحد منا نتيجة فكر الله كلّ واحد منا مُراد، كلّ واحد منا محبوب، كلّ واحد منا ضروري. لا شيء أجمل من اندهاشنا بالإنجيل وبلقائنا الشخصي بالمسيح، لا شيء أجمل من التعرّف إليه والتكلّم مع الآخرين حول صداقتنا معه."
يذكر أنّ المعرض يفتح أبوابه أمام الزوّار، يوميّاً من الساعة الرابعة لغاية السابعة مساء، حتّى الجمعة 14 أيلول، تحضيراً لزيارة الحجّ التاريخيّة إلى لبنان والشّرق.
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l’Abbaye de Latroun vandalisée - Terre Sainte
l'Abbaye de Latroun vandalisée
Protestation du patriarcat latin de Jérusalem
ROME, mardi 4 septembre 2012 (ZENIT.org) –
En Israël, le portail de l'abbaye cistercienne de Latroun, à 15 km à l'Ouest de Jérusalem a été incendié ce mardi matin, 4 septembre à l'aube, et des graffitis blasphématoires soulèvent « l'indignation » du Patriarcat latin de Jérusalem qui condamne la « laideur » de tels actes.
Les moines trappistes de Latroun ont découvert ce matin la porte du couvent entièrement calcinée. Les vandales ont aussi « tagué » les murs avec des inscriptions en hébreu comme « Jésus est un singe ».
D'autres graffiti faisaient référence à l'évacuation, sur décision du gouvernement israélien, dimanche 2 septembre, d'une implantation juive de Cisjordanie: Migron.
Le Patriarcat « dénonce amèrement la confusion des genres et tout amalgame qui peut dresser les communautés les unes contre les autres et les endurcir ».
Il rappelle que « le respect et l'ouverture aux autres sont des valeurs qui s'apprennent et qui témoignent de la grandeur humaine ».
Et il dénonce cette « nouvelle délinquance antichrétienne », car ce n'est pas la première fois que le Patriarcat manifeste son « indignation » face à des actes de vandalisme « honteux et laids » qui « salissent les lieux chrétiens en Israël et s'en prennent à la personne du Christ, fils de cette Terre Sainte ».
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Protestation du patriarcat latin de Jérusalem
ROME, mardi 4 septembre 2012 (ZENIT.org) –
En Israël, le portail de l'abbaye cistercienne de Latroun, à 15 km à l'Ouest de Jérusalem a été incendié ce mardi matin, 4 septembre à l'aube, et des graffitis blasphématoires soulèvent « l'indignation » du Patriarcat latin de Jérusalem qui condamne la « laideur » de tels actes.
Les moines trappistes de Latroun ont découvert ce matin la porte du couvent entièrement calcinée. Les vandales ont aussi « tagué » les murs avec des inscriptions en hébreu comme « Jésus est un singe ».
D'autres graffiti faisaient référence à l'évacuation, sur décision du gouvernement israélien, dimanche 2 septembre, d'une implantation juive de Cisjordanie: Migron.
Le Patriarcat « dénonce amèrement la confusion des genres et tout amalgame qui peut dresser les communautés les unes contre les autres et les endurcir ».
Il rappelle que « le respect et l'ouverture aux autres sont des valeurs qui s'apprennent et qui témoignent de la grandeur humaine ».
Et il dénonce cette « nouvelle délinquance antichrétienne », car ce n'est pas la première fois que le Patriarcat manifeste son « indignation » face à des actes de vandalisme « honteux et laids » qui « salissent les lieux chrétiens en Israël et s'en prennent à la personne du Christ, fils de cette Terre Sainte ».
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jeudi 30 août 2012
Raï met en garde contre un "effondrement total" au Liban
Raï met en garde contre un "effondrement total" au Liban
Raï met en garde contre un "effondrement total" au Liban
olj.com | 30/08/2012 | 12h55
Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a mis en garde jeudi contre un "effondrement total" au Liban si les Libanais ne s'unissent pas.
"Des forces occultes s'ingèrent dans les affaires du Liban créant des problèmes politiques, économiques et sociaux", a déclaré Mgr Raï lors d'une visite dans le village de Richdibbin, dans le Koura, dans le nord du Liban. "Nous devons assumer nos responsabilités et coopérer ensemble avec amour et honnêteté", a-t-il dit.
Concernant les développements dans les pays arabes, le patriarche a déclaré : "Le monde arabe est actuellement divisé et fragmenté et a besoin des chrétiens du Liban et de la région".
"Les chrétiens ne sont pas une minorité comme certains le prétendent, ils portent un message de paix, nous sommes honorés de faire partie de cette région", a-t-il dit.
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Raï met en garde contre un "effondrement total" au Liban
olj.com | 30/08/2012 | 12h55
Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a mis en garde jeudi contre un "effondrement total" au Liban si les Libanais ne s'unissent pas.
"Des forces occultes s'ingèrent dans les affaires du Liban créant des problèmes politiques, économiques et sociaux", a déclaré Mgr Raï lors d'une visite dans le village de Richdibbin, dans le Koura, dans le nord du Liban. "Nous devons assumer nos responsabilités et coopérer ensemble avec amour et honnêteté", a-t-il dit.
Concernant les développements dans les pays arabes, le patriarche a déclaré : "Le monde arabe est actuellement divisé et fragmenté et a besoin des chrétiens du Liban et de la région".
"Les chrétiens ne sont pas une minorité comme certains le prétendent, ils portent un message de paix, nous sommes honorés de faire partie de cette région", a-t-il dit.
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mardi 28 août 2012
Rimsha-La Conférence des évêques de France plaide pour la fillette arrêtée au Pakistan
Rimsha-La Conférence des évêques de France plaide pour la fillette arrêtée au Pakistan
Appel à la mobilisation
ROME, mardi 28 août 2012 (ZENIT.org) – La Conférence des évêques de France plaide pour Rimsha, la fillette arrêtée au Pakistan, dans un communiqué de ce jour, 28 avril 2012.
Rimsha, une fillette, atteinte de trisomie 21 et appartenant à une famille chrétienne d'un bidonville d'Islamabad, est incarcérée dans un centre de détention pour mineurs depuis le 16 août 2012 (cf. Zenit du 21 août 2012). Elle est accusée de profanation du Coran, alors qu'elle ne sait ni lire ni écrire.
C'est pourquoi la Conférence des évêques de France appelle à la « mobilisation » pour Rimsha, condamnant « les attitudes religieuses qui n'honorent pas le plus petit des hommes » et proposant de vivre une rentrée scolaire dédiée « à toutes les Rimsha du monde ».
Communiqué de la Conférence des évêques de France
ELLE S'APPELLE RIMSHA
Rimsha n'a guère plus de quatorze ans. Elle vient d'être arrêtée au Pakistan au motif... d'avoir brûlé les pages d'un manuel sur lequel figuraient des versets coraniques.
Or, Rimsha ne sait ni lire ni écrire! Elle est atteinte de trisomie.
On condamnerait à mort l'innocence? On sanctionnerait la vie ? Et au nom de qui?
Des dignitaires musulmans pakistanais ont demandé une enquête "impartiale, et que soit châtiés ceux qui auraient accusé Rimsha à tort"
Le Cardinal Tauran s'est ému au nom de l'Eglise catholique.
Mobilisons-nous pour Rimsha !
Refusons de nous reconnaître dans les attitudes religieuses qui n'honorent pas le plus petit des hommes.
Que nos rentrées scolaires se vivent, en les dédiant à toutes les Rimsha du monde.
Le Pasteur Dietrich Bonhoeffer (qui connut les atrocités que l'on sait) disait : "Un croyant qui ne se tient qu'avec un pied sur la terre, ne se tient aussi qu'avec un pied au ciel !"
Mgr Bernard Podvin.
Porte-parole
Conférence des évêques de France
Appel à la mobilisation
ROME, mardi 28 août 2012 (ZENIT.org) – La Conférence des évêques de France plaide pour Rimsha, la fillette arrêtée au Pakistan, dans un communiqué de ce jour, 28 avril 2012.
Rimsha, une fillette, atteinte de trisomie 21 et appartenant à une famille chrétienne d'un bidonville d'Islamabad, est incarcérée dans un centre de détention pour mineurs depuis le 16 août 2012 (cf. Zenit du 21 août 2012). Elle est accusée de profanation du Coran, alors qu'elle ne sait ni lire ni écrire.
C'est pourquoi la Conférence des évêques de France appelle à la « mobilisation » pour Rimsha, condamnant « les attitudes religieuses qui n'honorent pas le plus petit des hommes » et proposant de vivre une rentrée scolaire dédiée « à toutes les Rimsha du monde ».
Communiqué de la Conférence des évêques de France
ELLE S'APPELLE RIMSHA
Rimsha n'a guère plus de quatorze ans. Elle vient d'être arrêtée au Pakistan au motif... d'avoir brûlé les pages d'un manuel sur lequel figuraient des versets coraniques.
Or, Rimsha ne sait ni lire ni écrire! Elle est atteinte de trisomie.
On condamnerait à mort l'innocence? On sanctionnerait la vie ? Et au nom de qui?
Des dignitaires musulmans pakistanais ont demandé une enquête "impartiale, et que soit châtiés ceux qui auraient accusé Rimsha à tort"
Le Cardinal Tauran s'est ému au nom de l'Eglise catholique.
Mobilisons-nous pour Rimsha !
Refusons de nous reconnaître dans les attitudes religieuses qui n'honorent pas le plus petit des hommes.
Que nos rentrées scolaires se vivent, en les dédiant à toutes les Rimsha du monde.
Le Pasteur Dietrich Bonhoeffer (qui connut les atrocités que l'on sait) disait : "Un croyant qui ne se tient qu'avec un pied sur la terre, ne se tient aussi qu'avec un pied au ciel !"
Mgr Bernard Podvin.
Porte-parole
Conférence des évêques de France
Kairos Palestine_Ar_FFF_051209
Pour mieux comprendre les defis auxquels sont affrontes kes chretiens d'Orient et a l'approche de la visite de S.S. le Pape au Liban (14-15-16 sept 2012) ,Rappelons le document "Kairos ,instant de verite", refletant la position des chefs religieux en Terre sainte sur la question palestinienne,
Lire le dic en francais:
http://www.kairospalestine.ps/sites/default/Documents/French.pdf
http://www.kairospalestine.ps/sites/default/Documents/French.pdf
كلمة حق
موقف القيادات الكنسية في الاراضي المقدسة من القضية الفلسطينية
النص بالعربية :
النص بالعربية :
lundi 27 août 2012
Les chretiens n'ont-ils plus de place au pakistan?
Les chretiens n'ont-ils plus de place au pakistan?
la croix-27-8-2012
Les habitants du faubourg de Mehrabad, qui a déjà été fui par la plupart des chrétiens sur place, estiment qu'ils n'ont plus leur place parmi eux.
Des militants des droits de l'homme redoutent une manipulation montée de toutes pièces pour débarrasser le quartier de ses 800 chrétiens et de leur lieu de culte.
Des ruelles boueuses jonchées d'ordures s'enfoncent dans le quartier de Mehrabad, un faubourg misérable d'Islamabad, la capitale du Pakistan. C'est ici dans cette localité mi-rurale mi-urbaine qu'une fillette chrétienne, âgée d'une dizaine d'années selon des voisins et de 16 ans selon la police, a été arrêtée le jeudi 16 août .
Elle a été accusée par ses voisins musulmans d'avoir brûlé des feuilles de papier sur lesquelles auraient été écrits des versets du Coran. Si elle est reconnue coupable, elle tombera sous le coup de loi sur le blasphème. Une loi qui, au Pakistan, punit de mort quiconque insulte le Prophète et de prison à perpétuité ceux qui profanent le livre saint.
Le propriétaire de la maison de la jeune Rimsha est posté à l'entrée du quartier et semble attendre le visiteur pour lui raconter une histoire bien rodée : « C'est mon neveu qui a vu la fille tenir dans ses mains des pages brûlées avec des versets du Coran. Il est venu à la mosquée pour l'annoncer. Tout le monde, sous le choc, s'est dirigé vers la maison de la fille, mais il n'y a eu aucune violence », assure Malik Amjad. « ça fait des années que nous vivons en très bonne entente avec nos voisins chrétiens, on n'a rien contre eux », prétend-il.
La maison de Rimsha, une bâtisse grise en ciment, est fermée avec un cadenas de fortune. Sa famille ne reviendra plus. Elle a fui le quartier où habitent environ 800 chrétiens. Un voisin, aux yeux imprégnés de khôl, commente : « Nos sentiments de musulmans ont été heurtés par cette affaire et si cette fille est coupable, elle doit être punie par la loi. »
Aucun des hommes présents ce jour-là ne semble savoir si la petite Rimsha souffre de trisomie 21 comme l'assurent des ONG chrétiennes et de défense des droits de l'homme. « Mais ce qu'on sait, souligne un badaud, c'est que ni son père ni ses trois frères qui étaient absents du quartier ne sont revenus, ils ont dû être prévenus par sa mère ou sa sœur. »
LES CHRÉTIENS REPRÉSENTENT ENVIRON 2 % D'UNE POPULATION À 95 % MUSULMANE
Ce ne sont pas les seuls à avoir choisi de quitter le quartier dans lequel les portes closes sont nombreuses. Certaines familles pourtant sont revenues. C'est le cas d'Arshad qui vit dans une maison aux murs décatis, avec son jeune frère, sa femme et ses enfants en bas âge. Il est balayeur dans une entreprise privée. « Avant, ça se passait très bien avec nos voisins musulmans », dit-il à voix basse. « Enfin, aussi bien que ça peut se passer pour une minorité qui vit au milieu d'une majorité comme c'est le cas pour nous dans ce quartier », sourit-il.
Au Pakistan, les chrétiens représentent environ 2 % d'une population à 95 % musulmane. Comme tous les chrétiens de la colonie, Arshad, le jeune père de famille, a été effrayé par la foule qui s'est massée autour de la maison de Rimsha. « On a eu très peur. Les gens étaient très en colère, ils se sont rendus chez elle. Rimsha, terrorisée, s'était enfermée dans la salle de bains. Ils ont enfoncé la porte pour la faire sortir avant de la remettre à la police. »
A quelques ruelles de là, la maison de David Masih présente un décor similaire : un univers spartiate, des branchements électriques anarchiques et des murs suintant la misère. « L'événement s'est produit un jeudi. Au début je ne voulais pas partir, mais mon voisin et ami, qui est musulman, m'a dit : "Va-t'en demain, après la grande prière on ne sait pas ce qui peut se passer." Il n'y a pas eu d'incidents et je suis finalement revenu. Mais on a reçu l'ordre de quitter les lieux dans les dix jours qui viennent. »
« ILS FONT TROP DE BRUIT AVEC LEURS CHANTS ET LEURS PRIÈRES »
L'ordre de qui ? Difficile à dire. Un ordre diffus mais qui s'est répandu dans tout le quartier. Or, il arrive régulièrement que les accusations de blasphème soient montées de toutes pièces au Pakistan, pour persécuter les minorités ou régler des conflits de voisinage.
A la sortie de la mosquée les langues se délient. Moncef Dar, un propriétaire foncier, est très virulent : « Après l'incident, on s'est réunis à la mosquée avec les propriétaires de maisons qui louent à des chrétiens et les mollahs, martèle le vieil homme, et on a décidé qu'il fallait que les chrétiens s'en aillent. A cause de cet événement, mais aussi parce qu'ils font trop de bruit avec leurs chants, leur musique et leurs prières. Nous, à la mosquée, ça nous dérange dans nos prières. »
Dans l'assistance, l'homme au regard noir de khôl essaye de faire taire le vieil homme, sans succès. « De toute façon, maintenant, il faut que les chrétiens s'en aillent, sinon ça va dégénérer », assure Moncef Dar énervé.
A quelques pas de lui, se tient debout Hafiz Mohamed Zubair, l'un des deux mollahs de la mosquée. Lui ne perd pas son sang-froid mais explique avec calme : « Oui, c'est vrai, aujourd'hui les chrétiens doivent partir. Nous ne pouvons plus cohabiter, ce ne sont plus nos frères. Ce n'est plus possible de vivre ensemble. »
Rimsha, la jeune chrétienne, devrait comparaître devant la cour dans quelques jours. Elle a déjà présenté ses excuses aux habitants. Mais il semble d'ores et déjà acquis que les chrétiens de Mehrabad n'ont plus leur place dans leur quartier.
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Le Vatican prend la défense de Rimsha
Le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a pris samedi 25 août la défense de Rimsha, jeune Pakistanaise accusée de blasphème, soulignant qu'elle « ne sait ni écrire ni lire ». Dans un entretien diffusé par Radio Vatican, il souligne qu'« avant d'affirmer qu'un texte sacré a été l'objet de mépris, il convient de vérifier les faits ».
Rimsha, accusée d'avoir brûlé des pages du «Noorani Qaïda», un manuel d'introduction au Coran destiné aux enfants, est « une fille qui ne sait ni écrire ni lire, elle recueillait les immondices pour vivre, et a ramassé des fragments de ce livre qui se trouvaient au milieu des immondices », a expliqué le cardinal Tauran. Dans un autre entretien, paru dans le journal italien Il Sussidiario , il affirme qu'il lui semble « impossible, à la lumière des faits, que la fille ait cherché à exprimer son mépris pour le livre sacré de l'islam ».
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la croix-27-8-2012
Les habitants du faubourg de Mehrabad, qui a déjà été fui par la plupart des chrétiens sur place, estiment qu'ils n'ont plus leur place parmi eux.
Des militants des droits de l'homme redoutent une manipulation montée de toutes pièces pour débarrasser le quartier de ses 800 chrétiens et de leur lieu de culte.
Des ruelles boueuses jonchées d'ordures s'enfoncent dans le quartier de Mehrabad, un faubourg misérable d'Islamabad, la capitale du Pakistan. C'est ici dans cette localité mi-rurale mi-urbaine qu'une fillette chrétienne, âgée d'une dizaine d'années selon des voisins et de 16 ans selon la police, a été arrêtée le jeudi 16 août .
Elle a été accusée par ses voisins musulmans d'avoir brûlé des feuilles de papier sur lesquelles auraient été écrits des versets du Coran. Si elle est reconnue coupable, elle tombera sous le coup de loi sur le blasphème. Une loi qui, au Pakistan, punit de mort quiconque insulte le Prophète et de prison à perpétuité ceux qui profanent le livre saint.
Le propriétaire de la maison de la jeune Rimsha est posté à l'entrée du quartier et semble attendre le visiteur pour lui raconter une histoire bien rodée : « C'est mon neveu qui a vu la fille tenir dans ses mains des pages brûlées avec des versets du Coran. Il est venu à la mosquée pour l'annoncer. Tout le monde, sous le choc, s'est dirigé vers la maison de la fille, mais il n'y a eu aucune violence », assure Malik Amjad. « ça fait des années que nous vivons en très bonne entente avec nos voisins chrétiens, on n'a rien contre eux », prétend-il.
La maison de Rimsha, une bâtisse grise en ciment, est fermée avec un cadenas de fortune. Sa famille ne reviendra plus. Elle a fui le quartier où habitent environ 800 chrétiens. Un voisin, aux yeux imprégnés de khôl, commente : « Nos sentiments de musulmans ont été heurtés par cette affaire et si cette fille est coupable, elle doit être punie par la loi. »
Aucun des hommes présents ce jour-là ne semble savoir si la petite Rimsha souffre de trisomie 21 comme l'assurent des ONG chrétiennes et de défense des droits de l'homme. « Mais ce qu'on sait, souligne un badaud, c'est que ni son père ni ses trois frères qui étaient absents du quartier ne sont revenus, ils ont dû être prévenus par sa mère ou sa sœur. »
LES CHRÉTIENS REPRÉSENTENT ENVIRON 2 % D'UNE POPULATION À 95 % MUSULMANE
Ce ne sont pas les seuls à avoir choisi de quitter le quartier dans lequel les portes closes sont nombreuses. Certaines familles pourtant sont revenues. C'est le cas d'Arshad qui vit dans une maison aux murs décatis, avec son jeune frère, sa femme et ses enfants en bas âge. Il est balayeur dans une entreprise privée. « Avant, ça se passait très bien avec nos voisins musulmans », dit-il à voix basse. « Enfin, aussi bien que ça peut se passer pour une minorité qui vit au milieu d'une majorité comme c'est le cas pour nous dans ce quartier », sourit-il.
Au Pakistan, les chrétiens représentent environ 2 % d'une population à 95 % musulmane. Comme tous les chrétiens de la colonie, Arshad, le jeune père de famille, a été effrayé par la foule qui s'est massée autour de la maison de Rimsha. « On a eu très peur. Les gens étaient très en colère, ils se sont rendus chez elle. Rimsha, terrorisée, s'était enfermée dans la salle de bains. Ils ont enfoncé la porte pour la faire sortir avant de la remettre à la police. »
A quelques ruelles de là, la maison de David Masih présente un décor similaire : un univers spartiate, des branchements électriques anarchiques et des murs suintant la misère. « L'événement s'est produit un jeudi. Au début je ne voulais pas partir, mais mon voisin et ami, qui est musulman, m'a dit : "Va-t'en demain, après la grande prière on ne sait pas ce qui peut se passer." Il n'y a pas eu d'incidents et je suis finalement revenu. Mais on a reçu l'ordre de quitter les lieux dans les dix jours qui viennent. »
« ILS FONT TROP DE BRUIT AVEC LEURS CHANTS ET LEURS PRIÈRES »
L'ordre de qui ? Difficile à dire. Un ordre diffus mais qui s'est répandu dans tout le quartier. Or, il arrive régulièrement que les accusations de blasphème soient montées de toutes pièces au Pakistan, pour persécuter les minorités ou régler des conflits de voisinage.
A la sortie de la mosquée les langues se délient. Moncef Dar, un propriétaire foncier, est très virulent : « Après l'incident, on s'est réunis à la mosquée avec les propriétaires de maisons qui louent à des chrétiens et les mollahs, martèle le vieil homme, et on a décidé qu'il fallait que les chrétiens s'en aillent. A cause de cet événement, mais aussi parce qu'ils font trop de bruit avec leurs chants, leur musique et leurs prières. Nous, à la mosquée, ça nous dérange dans nos prières. »
Dans l'assistance, l'homme au regard noir de khôl essaye de faire taire le vieil homme, sans succès. « De toute façon, maintenant, il faut que les chrétiens s'en aillent, sinon ça va dégénérer », assure Moncef Dar énervé.
A quelques pas de lui, se tient debout Hafiz Mohamed Zubair, l'un des deux mollahs de la mosquée. Lui ne perd pas son sang-froid mais explique avec calme : « Oui, c'est vrai, aujourd'hui les chrétiens doivent partir. Nous ne pouvons plus cohabiter, ce ne sont plus nos frères. Ce n'est plus possible de vivre ensemble. »
Rimsha, la jeune chrétienne, devrait comparaître devant la cour dans quelques jours. Elle a déjà présenté ses excuses aux habitants. Mais il semble d'ores et déjà acquis que les chrétiens de Mehrabad n'ont plus leur place dans leur quartier.
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Le Vatican prend la défense de Rimsha
Le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a pris samedi 25 août la défense de Rimsha, jeune Pakistanaise accusée de blasphème, soulignant qu'elle « ne sait ni écrire ni lire ». Dans un entretien diffusé par Radio Vatican, il souligne qu'« avant d'affirmer qu'un texte sacré a été l'objet de mépris, il convient de vérifier les faits ».
Rimsha, accusée d'avoir brûlé des pages du «Noorani Qaïda», un manuel d'introduction au Coran destiné aux enfants, est « une fille qui ne sait ni écrire ni lire, elle recueillait les immondices pour vivre, et a ramassé des fragments de ce livre qui se trouvaient au milieu des immondices », a expliqué le cardinal Tauran. Dans un autre entretien, paru dans le journal italien Il Sussidiario , il affirme qu'il lui semble « impossible, à la lumière des faits, que la fille ait cherché à exprimer son mépris pour le livre sacré de l'islam ».
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dimanche 26 août 2012
في أحوال المسيحيين السوريين - Sur les chretiens de Syrie
في أحوال المسيحيين السوريين
فايز سارة - 25/08/2012 - 00:00:00
السفير
اثيرت في الفترة الاخيرة زوبعة اعلامية حول وضع المسيحيين في سوريا، والجوهري في هذه الزوبعة، اختلاف اساسه الاجابة عن سؤال، عما اذا تعرض المسيحيون السوريون للاضطهاد وللعنف في خلال الاحداث التي تشهدها البلاد منذ آذار (مارس) 2011، وانقسم المشاركون في ما اثارته الزوبعة من معلومات ونقاشات وتعقيبات الى فريقين، اولهما فريق أكد ان المسيحيين كانوا هدفاً لاعمال اضطهاد وعنف، اما الفريق الاخر فرفض تلك المقولة، مؤكداً ان المسيحيين لم يكونوا اهدافاً للاضطهاد والعنف، والامر في الحالتين يتعلق من جهة بالمسيحيين بالمعنى الديني، وبالعنف الذي تمارسه»المعارضة المسلحة» سواء جرى وصفها بـ«العصابات المسلحة والارهابية» وما الى ذلك، وصولاً الى «الجيش السوري الحر».
وقبل الدخول في ما اثارته الزوبعة حول المسيحيين السوريين، لا بد من اشارات تتعلق بالوجود المسيحي في سوريا، وهو وجود اساسي في البنيان السكاني الحضاري والثقافي للبلاد. ورغم ان نسبة المسيحيين لا تتجاوز العشرة بالمئة الا قليلاً بحسب اكثر التقديرات شيوعاً، ما يعني ان عددهم يزيد قليلاً من مليوني نسمة، الا ان المسيحيين حاضرون في طول البلاد وعرضها، ومتغلغلون في النسيج العام للسكان، ولهم حضور ملموس في الحياة العامة بجوانبها السياسية والاقتصادية والاجتماعية والثقافية وفي الانشطة المختلفة الخدماتية والانتاجية، وهو حضور يؤكد ان المسيحيين السوريين ليسوا اقلية محصورة أو طائفة منعزلة على نحو ما يركز الذين يتناولون الوضع في سورية باعتباره حشداً او مجمعاً من الاقليات والطوائف. اول الادعاءات حول المسيحية السورية، انها تتعرض للاضطهاد من جانب مواطنيها المسلمين وخاصة المسلحين، الامر الذي يمثل كذبة كبرى في فكرته، وفي تفاصيل التي يقال ان بينها توجيه تهديدات للمسيحيين لاجبارهم على مغادرة مناطق يسكنونها او اماكن يشتغلون فيها، وهو امر عار عن الصحة اليوم كما كان دائماً، ويتماثل مع اكذوبة قتل مسيحيين بما فيهم احد رجال الدين المسيحي، على نحو ما اشيع في حمص قبل اشهر، وكذلك اكذوبة الاعتداء على كنائس وتدميرها من جانب مسلمين، وكلها اتهامات جرى تفنيدها بالواقع وشارك في ذلك مسيحيون وبينهم رجال دين ومؤسسات مسيحية.
كما بين الادعاءات القول بوقوف المسيحيين على الحياد في ما تشهده سورية من تطورات، وهو ادعاء غير صحيح، يسعى الى تقديم المسيحيين كأنهم خارج الحياة بخلاف الواقع الذي يبين ان المسيحيين كغيرهم من السوريين، وقف بعضهم مع النظام وآخرين وقفوا مع المعارضة، وبين الناشطين السوريين في المعارضة السياسية والناشطين الميدانيين عشرات المسيحيين بينهم شباب ورجال ونساء في مختلف المناطق، وهناك العديد من المسيحيين الذين سقطوا في الاحداث في حمص ودمشق واماكن اخرى، بل يمكن القول، ان مشاركة المسيحيين الكثيفة في الحراك الشعبي هي مشاركة ملموسة على نحو ما كان عليه الحال في حمص ويبرود واماكن اخرى. وثمة مزاعم جرى تداولها على نطاق واسع، تتعلق بخوف المسيحيين الزائد من التغييرات المحتملة في البلاد، والتي يمكن ان تحمل الى السلطة اسلاميين متشددين، يمنعون المسيحيين من اداء شعائرهم الدينية، ويضيقون على حياتهم وخصوصياتهم الثقافية والاجتماعية. ورغم ان احتمال ان يكون الاسلاميين المتشددين هم ورثة السلطة الحالية في النظام المقبل بعيد عن الحقيقة بسبب التغييرات المرتقبة في قواعد بناء السلطة المنتظرة، فان الاسلاميين في سوريا هم الابعد عن التشدد والتطرف، ولا يمكن ان يكون الاسلام السوري اسلاماً متطرفا وخاصة في علاقته مع المسيحيين.
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Raï qualifie les violences en Syrie et à Tripoli d’"inacceptables",
Raï qualifie les violences en Syrie et à Tripoli d'"inacceptables",
olj.com | 26/08/2012
Le patriarche maronite Béchara Raï a critiqué dimanche la situation actuelle au Liban, notamment l'insécurité rampante et le "retour aux pratiques miliciennes".
Évoquant la libération du pèlerin chiite libanais Hussein Ali Omar, après trois mois de captivité en Syrie, Mgr Raï a remercié tous ceux qui ont œuvré en vue de sa remise en liberté, tout en espérant la prochaine libération des dix autres otages.
M. Omar faisait partie d'un groupe de 11 pèlerins enlevés le 22 mai à Alep, dans le nord de la Syrie.
Concernant la situation sécuritaire à Tripoli, Mgr Raï a affirmé que les violences confessionnelles et meurtrières qui ont éclaté lundi dernier entre les quartiers de Bab el-Tebbaneh (à majorité sunnite) et Jabal Mohsen (alaouite) sont "inacceptables".
"Il est inacceptable que Tripoli devienne un champ de bataille en raison de divisions liées à la crise en Syrie, a dit le patriarche libanais.
Tripoli n'est pas une ville d'extrémisme religieux et le Akkar n'est pas un repère de terroristes".
Sur le conflit en Syrie, Mgr Raï a affirmé que la "spirale de violence et de guerre" dans ce pays est "inacceptable".
"Il est désolant de constater comment un appel aux réformes peut se transformer en une guerre civile confessionnelle", a-t-il souligné, tout en disant craindre que cette guerre n'arrive au Liban via Tripoli.
olj.com | 26/08/2012
Le patriarche maronite Béchara Raï a critiqué dimanche la situation actuelle au Liban, notamment l'insécurité rampante et le "retour aux pratiques miliciennes".
Évoquant la libération du pèlerin chiite libanais Hussein Ali Omar, après trois mois de captivité en Syrie, Mgr Raï a remercié tous ceux qui ont œuvré en vue de sa remise en liberté, tout en espérant la prochaine libération des dix autres otages.
M. Omar faisait partie d'un groupe de 11 pèlerins enlevés le 22 mai à Alep, dans le nord de la Syrie.
Concernant la situation sécuritaire à Tripoli, Mgr Raï a affirmé que les violences confessionnelles et meurtrières qui ont éclaté lundi dernier entre les quartiers de Bab el-Tebbaneh (à majorité sunnite) et Jabal Mohsen (alaouite) sont "inacceptables".
"Il est inacceptable que Tripoli devienne un champ de bataille en raison de divisions liées à la crise en Syrie, a dit le patriarche libanais.
Tripoli n'est pas une ville d'extrémisme religieux et le Akkar n'est pas un repère de terroristes".
Sur le conflit en Syrie, Mgr Raï a affirmé que la "spirale de violence et de guerre" dans ce pays est "inacceptable".
"Il est désolant de constater comment un appel aux réformes peut se transformer en une guerre civile confessionnelle", a-t-il souligné, tout en disant craindre que cette guerre n'arrive au Liban via Tripoli.
MALGRÉ LES TENSIONS, LA VISITE DU PAPE AU LIBAN N’EST PAS COMPROMISE – UN ATTENTAT A ÉTÉ DÉJOUÉ
MALGRÉ LES TENSIONS,
LA VISITE DU PAPE AU LIBAN N'EST PAS COMPROMISE
UN ATTENTAT A ÉTÉ DÉJOUÉ
22/08/2012
http://www.kerkinnood.be/FR/Informations/liban_pape/default.aspx
La visite du Pape ne serait « pas compromise » à cause des tensions récentes au Liban, estime Sa Béatitude et Éminence le cardinal Béchara Boutros Raï, patriarche maronite et chef supérieur de l'Église au Liban.
À l'occasion d'une rencontre avec une délégation de l'œuvre internationale de bienfaisance catholique « L'Aide à l'Église en détresse », celle-ci lui a demandé si la visite officielle prévue à la mi-septembre était compromise à cause des troubles et des tensions. Le patriarche a répondu : « Il va de soi que cette visite aura lieu ». Les préparatifs se poursuivraient avec la même intensité. « Les chrétiens du Liban attendent l'arrivée du Saint Père avec une joie immense ».
Les tensions étaient survenues suite à une tentative d'attentat déjouée la semaine passée. Michel Samaha, ancien ministre libanais et actuel partisan du régime de Bachar el-Assad à Damas ainsi que du Hezbollah, avait été chargé par les services secrets syriens de transporter une quantité importante d'explosifs dans le nord du Liban. Une voiture piégée près du domicile de Khaled Daher, député sunnite très estimé, aurait dû exploser au cours de la fête y marquant la fin du Ramadan durant le week-end passé. L'attentat était prévu exactement au moment où le patriarche de l'Église maronite, la plus grande communauté chrétienne du Liban, serait passé en automobile devant cette voiture piégée ou même aurait rendu visite au député.
Depuis plusieurs jours, les débats tournent autour de cette tentative d'attentat et ses conséquences. Lors d'une rencontre à Beyrouth, l'ancien supérieur général de l'Ordre libanais maronite, le Père Paul Naaman qui, en tant qu'historien, observe et analyse depuis un demi-siècle les événements politiques et militaires au Liban, a expliqué les détails de cette affaire ainsi que son estimation à la délégation de « L'Aide à l'Église en détresse ». Le plan aurait échoué parce que Michel Samaha aurait chargé un confident d'exécuter la mission. « Apparemment assailli de doutes de conscience », celui-ci aurait informé les services de renseignement des Forces de sécurité intérieure (FSI) du projet. « La providence agit », ajoute littéralement le Père Namaan. Les services de renseignement libanais ont alors équipé le confident d'un stylo à bille doté d'une caméra intégrée et l'ont laissé filmer la remise et la description de la mission. Michael Samaha a été arrêté et, confronté aux preuves écrasantes, est passé aux aveux.
Le Père Paul Naaman pense que les dirigeants à Damas entreprendraient « tout leur possible pour entraîner le Liban dans les troubles de la guerre ». Le plan aurait été parfaitement approprié pour dresser les uns contre les autres les différents groupements religieux du Liban et, du même coup, pour internationaliser le conflit en Syrie. L'historien estime que Damas persistera certainement dans ce projet. Les enlèvements récents d'Iraniens et d'opposants à Assad porteraient aussi à le croire. Toutefois, ces événements seraient aussi motivés par des circonstances locales dans le nord du Liban. Paul Naaman pense que la visite du Pape se déroulera comme prévu. L'affaire Samaha montrerait que « Dieu agit ». Une annulation du voyage serait dans l'intérêt des régimes politiques à Téhéran et à Damas et aggraverait les tensions au lieu de les réduire.
Jürgen Liminski
LA VISITE DU PAPE AU LIBAN N'EST PAS COMPROMISE
UN ATTENTAT A ÉTÉ DÉJOUÉ
22/08/2012
http://www.kerkinnood.be/FR/Informations/liban_pape/default.aspx
La visite du Pape ne serait « pas compromise » à cause des tensions récentes au Liban, estime Sa Béatitude et Éminence le cardinal Béchara Boutros Raï, patriarche maronite et chef supérieur de l'Église au Liban.
À l'occasion d'une rencontre avec une délégation de l'œuvre internationale de bienfaisance catholique « L'Aide à l'Église en détresse », celle-ci lui a demandé si la visite officielle prévue à la mi-septembre était compromise à cause des troubles et des tensions. Le patriarche a répondu : « Il va de soi que cette visite aura lieu ». Les préparatifs se poursuivraient avec la même intensité. « Les chrétiens du Liban attendent l'arrivée du Saint Père avec une joie immense ».
Les tensions étaient survenues suite à une tentative d'attentat déjouée la semaine passée. Michel Samaha, ancien ministre libanais et actuel partisan du régime de Bachar el-Assad à Damas ainsi que du Hezbollah, avait été chargé par les services secrets syriens de transporter une quantité importante d'explosifs dans le nord du Liban. Une voiture piégée près du domicile de Khaled Daher, député sunnite très estimé, aurait dû exploser au cours de la fête y marquant la fin du Ramadan durant le week-end passé. L'attentat était prévu exactement au moment où le patriarche de l'Église maronite, la plus grande communauté chrétienne du Liban, serait passé en automobile devant cette voiture piégée ou même aurait rendu visite au député.
Depuis plusieurs jours, les débats tournent autour de cette tentative d'attentat et ses conséquences. Lors d'une rencontre à Beyrouth, l'ancien supérieur général de l'Ordre libanais maronite, le Père Paul Naaman qui, en tant qu'historien, observe et analyse depuis un demi-siècle les événements politiques et militaires au Liban, a expliqué les détails de cette affaire ainsi que son estimation à la délégation de « L'Aide à l'Église en détresse ». Le plan aurait échoué parce que Michel Samaha aurait chargé un confident d'exécuter la mission. « Apparemment assailli de doutes de conscience », celui-ci aurait informé les services de renseignement des Forces de sécurité intérieure (FSI) du projet. « La providence agit », ajoute littéralement le Père Namaan. Les services de renseignement libanais ont alors équipé le confident d'un stylo à bille doté d'une caméra intégrée et l'ont laissé filmer la remise et la description de la mission. Michael Samaha a été arrêté et, confronté aux preuves écrasantes, est passé aux aveux.
Le Père Paul Naaman pense que les dirigeants à Damas entreprendraient « tout leur possible pour entraîner le Liban dans les troubles de la guerre ». Le plan aurait été parfaitement approprié pour dresser les uns contre les autres les différents groupements religieux du Liban et, du même coup, pour internationaliser le conflit en Syrie. L'historien estime que Damas persistera certainement dans ce projet. Les enlèvements récents d'Iraniens et d'opposants à Assad porteraient aussi à le croire. Toutefois, ces événements seraient aussi motivés par des circonstances locales dans le nord du Liban. Paul Naaman pense que la visite du Pape se déroulera comme prévu. L'affaire Samaha montrerait que « Dieu agit ». Une annulation du voyage serait dans l'intérêt des régimes politiques à Téhéran et à Damas et aggraverait les tensions au lieu de les réduire.
Jürgen Liminski
الاب كميل مبارك : هل الديمقراطية بسوريا تكون بحرق 7كنائس وتهجير 25الف مسيحي بحلب؟
Est-ce que la democratie passe en Syrie par l'incendie de 7 eglises et l'exode force de 25000 chretien?
Le pere Kamil Moubarak :
الاب كميل مبارك : هل الديمقراطية بسوريا تكون بحرق 7كنائس وتهجير 25الف مسيحي بحلب؟
الأحد 26 آب 2012،
اشار رئيس جامعة الحكمة الاب كميل مبارك الى اننا "لاحظنا ان قضية المخطوفين بدأت عنيفة من جهة الخاطفين ومائعة من جهة المسؤولين وكان هناك تسلية بالموضوع حيث لاحظ الناس الوعود المتكررة لعودة هؤلاء". وقال: "اذا كل مخطوف بقينا اربعة اشهر لنعيده فهذا يعني اننا نحتاج الى 40 شهر اخرين، واطلاق مخطوف واحد هو امر ليس ببادرة حسنة فاطالة الازمة وراءه ".
واعتبر مبارك عملية الخطف تدخل في اطار لعبة الحرب التناسلية، مشيرا الى عملية ضبط النفس التي قامت بها الجهات الحزبية التي ينتمي لها اهالي المخطوفين، لافتا الى ان دول قطر والسعودية والولايات المتحدة الاميركية واسرائيل وايران تدفع سلاحا ومالا ولجوءا سياسيا وعتادا تدفع مقابل اعادة المخطوفين".
وقال: "لنفترض ان المعارضة السنية تريد ان تقاتل العلويين، فلماذا احرقت 7 كنائس للمسحيين في حلب ولماذا هجر 25 الف مسيحي من هناك في ليلة واحدة؟"، سائلا "هل هذه هي الديمقراطية بسوريا؟"
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التعريفات: كميل مبارك - النشرة اللبنانية
samedi 25 août 2012
Libye: des mausolées musulmans détruits par des islamistes radicaux
Libye: des mausolées musulmans détruits par des islamistes radicaux
Par AFP | 26-8-2012
Des islamistes intégristes ont détruit samedi à coups de pelleteuse le mausolée d'un saint musulman à Tripoli et ont profané sa tombe, au lendemain de la destruction dans l'ouest de la Libye du plus important mausolée du pays.
Samedi matin, des islamistes radicaux ont utilisé une pelleteuse et un marteau-piqueur pour démolir le Mausolée d'Al-Chaab al-Dahmani, près du centre de la capitale libyenne, et ont profané le tombeau de ce sage, lieu de pèlerinage pour certains musulmans, notamment les soufis, selon le journaliste.
La veille, des dizaines d'intégristes avaient fait exploser le Mausolée du cheikh Abdessalem al-Asmar, un théologien soufi du XVIème siècle, à Zliten, à 160 km à l'est de Tripoli, théâtre d'affrontements depuis jeudi soir, selon une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
Sur cette vidéo, on peut voir l'explosion du mausolée, le plus important en Libye, sur fond de cris proclamant "Dieu est le plus grand".
Une bibliothèque et une université au nom du cheikh al-Asmar ont également été la cible d'actes de destruction et de pillage, selon des sources de sécurité locales.
Par ailleurs, des témoins ont indiqué samedi à l'AFP qu'un autre mausolée, celui du Cheikh Ahmed al-Zarrouk, avait été détruit à Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli.
Les intégristes s'opposent à ces sanctuaires érigés à la mémoire de saints car ces derniers font l'objet d'une "vénération" qui, selon eux, contrevient à l'unicité de Dieu, précepte fondateur de l'islam.
Sur Twitter, le vice-Premier ministre Moustapha Abou Chagour, a qualifié la destruction des mausolées de "crimes" dont les auteurs "seront tenus responsables".
Dans un autre tweet, il a assuré avoir "demandé hier aux ministères de la Défense et de l'Intérieur d'intervenir mais ils n'ont pas accompli leur devoir de protéger ces sites".
Dar Al-Ifta, la plus haute autorité religieuse en Libye, a affirmé dans un communiqué que la profanation de tombes de musulmans ou de non musulmans était contraire à l'Islam mais ne s'est pas exprimée explicitement sur la destruction des mausolées.
Un membre éminent de la communauté soufie en Libye, Ossama Bwera, a dénoncé de son côté l'"ignorance des profanateurs qui se font appeler salafistes".
"Ces attaques ne visaient pas en particulier le soufisme mais la culture et la civilisation musulmane en Libye en général", a-t-il dit à l'AFP.
Contacté par l'AFP, le directeur du Département des Antiquités de Libye, a condamné ces "actes isolés", indiquant toutefois que son département n'était pas concerné par ce sujet, dans la mesure où les mausolées ne sont pas inscrits au patrimoine archéologique national.
Sur les réseaux sociaux, les avis étaient partagés, entre internautes approuvant la destruction de ces mausolées considérés comme "contraires à l'Islam", et d'autres dénonçant la "profanation des tombes" et des attaques "contre le patrimoine culturel" libyen.
Des affrontements se déroulent depuis jeudi soir à Zliten et ont fait au moins trois morts et plusieurs blessés.
Des informations contradictoires circulent sur leurs causes, certains évoquant un meurtre, d'autres affirmant qu'il s'agit de heurts entre islamistes partisans de la destruction du mausolée et d'autres qui y étaient opposés.
Cet été, des mausolées de terre, classés au patrimoine de l'humanité par l'Unesco, avaient été détruits dans le nord du Mali par des intégristes musulmans.
Envoyé de mon iPad jtk
Par AFP | 26-8-2012
Des islamistes intégristes ont détruit samedi à coups de pelleteuse le mausolée d'un saint musulman à Tripoli et ont profané sa tombe, au lendemain de la destruction dans l'ouest de la Libye du plus important mausolée du pays.
Samedi matin, des islamistes radicaux ont utilisé une pelleteuse et un marteau-piqueur pour démolir le Mausolée d'Al-Chaab al-Dahmani, près du centre de la capitale libyenne, et ont profané le tombeau de ce sage, lieu de pèlerinage pour certains musulmans, notamment les soufis, selon le journaliste.
La veille, des dizaines d'intégristes avaient fait exploser le Mausolée du cheikh Abdessalem al-Asmar, un théologien soufi du XVIème siècle, à Zliten, à 160 km à l'est de Tripoli, théâtre d'affrontements depuis jeudi soir, selon une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
Sur cette vidéo, on peut voir l'explosion du mausolée, le plus important en Libye, sur fond de cris proclamant "Dieu est le plus grand".
Une bibliothèque et une université au nom du cheikh al-Asmar ont également été la cible d'actes de destruction et de pillage, selon des sources de sécurité locales.
Par ailleurs, des témoins ont indiqué samedi à l'AFP qu'un autre mausolée, celui du Cheikh Ahmed al-Zarrouk, avait été détruit à Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli.
Les intégristes s'opposent à ces sanctuaires érigés à la mémoire de saints car ces derniers font l'objet d'une "vénération" qui, selon eux, contrevient à l'unicité de Dieu, précepte fondateur de l'islam.
Sur Twitter, le vice-Premier ministre Moustapha Abou Chagour, a qualifié la destruction des mausolées de "crimes" dont les auteurs "seront tenus responsables".
Dans un autre tweet, il a assuré avoir "demandé hier aux ministères de la Défense et de l'Intérieur d'intervenir mais ils n'ont pas accompli leur devoir de protéger ces sites".
Dar Al-Ifta, la plus haute autorité religieuse en Libye, a affirmé dans un communiqué que la profanation de tombes de musulmans ou de non musulmans était contraire à l'Islam mais ne s'est pas exprimée explicitement sur la destruction des mausolées.
Un membre éminent de la communauté soufie en Libye, Ossama Bwera, a dénoncé de son côté l'"ignorance des profanateurs qui se font appeler salafistes".
"Ces attaques ne visaient pas en particulier le soufisme mais la culture et la civilisation musulmane en Libye en général", a-t-il dit à l'AFP.
Contacté par l'AFP, le directeur du Département des Antiquités de Libye, a condamné ces "actes isolés", indiquant toutefois que son département n'était pas concerné par ce sujet, dans la mesure où les mausolées ne sont pas inscrits au patrimoine archéologique national.
Sur les réseaux sociaux, les avis étaient partagés, entre internautes approuvant la destruction de ces mausolées considérés comme "contraires à l'Islam", et d'autres dénonçant la "profanation des tombes" et des attaques "contre le patrimoine culturel" libyen.
Des affrontements se déroulent depuis jeudi soir à Zliten et ont fait au moins trois morts et plusieurs blessés.
Des informations contradictoires circulent sur leurs causes, certains évoquant un meurtre, d'autres affirmant qu'il s'agit de heurts entre islamistes partisans de la destruction du mausolée et d'autres qui y étaient opposés.
Cet été, des mausolées de terre, classés au patrimoine de l'humanité par l'Unesco, avaient été détruits dans le nord du Mali par des intégristes musulmans.
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Le nonce apostolique à Damas appelle les chrétiens à « construire des ponts »
Le nonce apostolique à Damas appelle les chrétiens à « construire des ponts »
Mgr Mario Zenari, nonce apostolique à Damas, s'est exprimé sur Radio Vatican à propos de la situation en Syrie.
Le Figaro - 22-8-2012
Salman Muzaffar / AP
Le nonce apostolique à Damas demande le respect total du droit humanitaire international. Ce droit est violé, selon lui, par les deux camps en Syrie.
Après le départ de la mission des observateurs des Nations unies, Mgr Mario Zenari se montre préoccupé pour l'avenir. Interrogé par Radio Vatican, mardi 21 août, il estime essentiel que la communauté internationale ne laisse pas tomber la Syrie.
« Nous restons sans paroles » , a-t-il déclaré, s'avouant « attristé, comme assommé » , notamment par le récent départ des Casques bleus. S'il en appelle avec insistance à l'appui de la communauté internationale, Mgr Zenari constate qu'il revient avant tout aux Syriens eux-mêmes, sans distinction d'ethnie ou de religion, de s'engager sur le chemin de la paix, un chemin « douloureux, qui demandera de nombreux sacrifices » : « Personne ne pourra le parcourir à la place des Syriens eux-mêmes » , a-t-il insisté.
Alors que se précise la perspective du voyage de Benoît XVI au Liban voisin, du 14 au 16 septembre 2012, le nonce à Damas a insisté sur le rôle particulier des communautés chrétiennes. « Leur mission, leur vocation, consiste à construire des ponts. J'en vois de nombreux exemples, au niveau personnel, avec des témoignages véritablement héroïques, mais aussi au niveau des communautés paroissiales. Cette mission est très urgente en ce moment. »
Envoyé de mon iPad jtk
Mgr Mario Zenari, nonce apostolique à Damas, s'est exprimé sur Radio Vatican à propos de la situation en Syrie.
Le Figaro - 22-8-2012
Salman Muzaffar / AP
Le nonce apostolique à Damas demande le respect total du droit humanitaire international. Ce droit est violé, selon lui, par les deux camps en Syrie.
Après le départ de la mission des observateurs des Nations unies, Mgr Mario Zenari se montre préoccupé pour l'avenir. Interrogé par Radio Vatican, mardi 21 août, il estime essentiel que la communauté internationale ne laisse pas tomber la Syrie.
« Nous restons sans paroles » , a-t-il déclaré, s'avouant « attristé, comme assommé » , notamment par le récent départ des Casques bleus. S'il en appelle avec insistance à l'appui de la communauté internationale, Mgr Zenari constate qu'il revient avant tout aux Syriens eux-mêmes, sans distinction d'ethnie ou de religion, de s'engager sur le chemin de la paix, un chemin « douloureux, qui demandera de nombreux sacrifices » : « Personne ne pourra le parcourir à la place des Syriens eux-mêmes » , a-t-il insisté.
Alors que se précise la perspective du voyage de Benoît XVI au Liban voisin, du 14 au 16 septembre 2012, le nonce à Damas a insisté sur le rôle particulier des communautés chrétiennes. « Leur mission, leur vocation, consiste à construire des ponts. J'en vois de nombreux exemples, au niveau personnel, avec des témoignages véritablement héroïques, mais aussi au niveau des communautés paroissiales. Cette mission est très urgente en ce moment. »
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الموقع التاريخي للبطريرك مسعد في كتابه "الدر المنظوم" 186
الموقع التاريخي للبطريرك مسعد في كتابه "الدر المنظوم" 186
هيام جورج ملاط
النهار- 2012-08-25
جرى قبل أيام في الوادي المقدس تدشين تمثال البطريرك الماروني بولس مسعد (1806 - 1890) الذي تبوأ السدة البطريركية على مدى 36 عاماً بين 1854 و1890، ومارس مهماته في فترة عصيبة من تاريخ لبنان شهدت حملة محمد علي باشا على السلطة العثمانية وسقوط نظام الامارة ونشأة نظام القائمقاميتين وسقوطه واندلاع الأحداث الطائفية والسياسية إلى حين إقرار نظام المتصرفية الذي منح جبل لبنان مقومات الاستقلال الذاتي بحماية الدول الكبرى في ظل القانون الدولي العام المعمول به في تلك الأيام.
وتجدر الإشارة هنا إلى ان البطريرك مسعد هو بطريرك مفصلي في تاريخ الطائفة المارونية لأسباب عدة ومنها انه من تلامذة مدرسة روما حيث اكتسب فيها علوم عصره وعاصر البطاركة التيان وحلو وحبيش الذي رفعه إلى الدرجة الاسقفية عام 1841 وتدرج على معالجة القضايا المصيرية التي عصفت في أيامه بين 1854 و1890 ومن ثم ان اسلوبه في التصرف انسحب على البطاركة خلفائه من البطريرك يوحنا الحاج الذي كان قريباً منه والبطاركة الياس الحويك وانطوان عريضه وهما من خريجي مدرسة مار يوحنا مارون في كفرحي التابعة للبطريركية المارونية وبإشرافها، ومن ثم البطريرك بولس المعوشي الذي دخل مدرسة الحكمة ايام المطران يوسف الدبس الذي كان تلميذاً وكاتماً لأسراره، والبطريرك نصر الله صفير الذي ترعرع في كنف البطريرك المعوشي طوال فترة طويلة قبل انتخابه للسدة البطريركية، وهو العالم والضليع بتاريخ لبنان ومقوماته وصعوباته وتحدياته. والبطريرك بشارة الراعي الذي دشّن تمثال البطريرك مسعد وغيره من البطاركة هو على يقين بتلك الجذور ومؤتمن على العبء التراثي الذي يحمله تجاه هؤلاء الذين سبقوه وحافظوا بثبات وعناد على مقومات هذا المجتمع المتميز في الشرق الأوسط.
ولكن اضافة إلى مهماته الدينية والسياسية، كان البطريرك بولس مسعد من كبار علماء عصره وهو الأول الذي دفع إلى الطبع في لبنان كتاب خاص بتاريخ الطائفة المارونية مع تضمينه صفحات تاريخية بارزة تخص مجتمعنا اللبناني والعربي.
وفي مناسبة ازاحة الستار عن تمثاله في الوادي المقدس، ارتأينا التركيز على كتابه الذي سبق ووضعه قبل انتخابه بطريركاً على الطائفة المارونية عام 1854، وعزم على نشره عام 1863.
أورد المطران يوسف الدبس (الذي كان في حينه كاتماً لأسراره) ملابسات إصدار الكتاب حيث قال: "وأما مؤلفاته فمنها كتابه الموسوم بالدرّ المنظوم... وقد طبع هذا الكتاب بدير طاميش سنة 1863 بعد ان عهد إليّ بتنقيح بعض عباراته وكنت أحب ان افصل فيه الفوائد التي لا تتعلق بموضوع الجدال في حواش اعلقها على ذيل الكتاب فلم يسمح لي بذلك خشية ان لا يحسن الطابعون تعليق تلك الحواشي." وبالنتيجة، صدر عام 1863 المؤلف تحت العنوان العام التالي: "كتاب الدر المنظوم رداً على الأسئلة والأجوبة الممضاة باسم السيد البطريرك مكسيموس مظلوم تأليف السيد بولس بطرس مسعد البطريرك الانطاكي، إذ كان مطراناً على مدينة طرسوس ونائباً بطريركياً - وقد ترتب وتصحح منه على النسق المشروح في هذه النسخة المعوّل عليها دون باقي النسخ، وقد طبع تسهيلاً لاقتنايه في مطبعة الرهبان اللبنانيين في دير سيدة طاميش الكاين في معاملة كسروان من جبل لبنان سنة 1863". أما عدد النسخ المطبوعة من هذا الكتاب، فلم يتجاوز المائة نسخة، وذلك تبعاً لما أتى على ذكره بعض المطلعين على إصدار الكتب الأثرية والقديمة في لبنان.
ويشكل كتاب الدرّ المنظوم أول أثر تاريخي وديني مفصّل يستند إلى وثائق تاريخية صادر باللغة العربية في لبنان عن الطائفة المارونية - حيث ان مؤلفات البطريرك الدويهي لم يباشر بطبعها المعلم رشيد الشرتوني، إلا ابتداء من عام 1890، وبصورةٍ غير مطابقة للمخطوطات الأصلية، كما ان قسماً وفيراً من مؤلفات البطريرك اسطفان لا يزال مخطوطاً. فيكون بالتالي البطريرك مسعد أول بطريرك ماروني عمد الى طبع مؤلف تاريخي ديني من هذا النوع.
ومن أبرز مميزات هذا المؤلف ان البطريرك مسعد تحقق شخصياً من كل أمر أتى على ذكره - وإذا كان هذا الأمر سهلاً بالنسبة الى المؤلفات الصادرة خلال القرون السابقة كمؤلفات الحاقلاني والسمعاني وابن نمرون الباني الخ. فانه ما زال عسيراً بالنسبة الى ضرورة تقصي المعلومات في الأديرة والمكتبات القديمة والمستندات والأوراق المحفوظة لدى العائلات والأفراد، ومن نتيجة أخلاقية التدقيق والبحث الذي تميّز به علم البطريرك مسعد ان كل ما أتى على ذكره يتصف لدى المؤرخين بالصفة النهائية - أي انه لا يقبل الرد نظراً للامعان في استقصاء الحقائق قبل تدوينها.
أما المؤلف بالذات الصادر عام 1863 فهو يحتوي على قسمين الأول من الصفحة 2 لغاية الصفحة 191 هو الدرّ المنظوم والثاني هو نبذة ملحقة بالدر المنظوم من الصفحة 192 لغاية الصفحة 313 - وقد تضمن المؤلف فهرس عام من الصفحة 314 لغاية الصفحة 341 مع تصحيح بعض الأخطاء المطبعية في الصفحتين 342 و343.
وهذا المؤلف يتدرج ضمن المؤلفات الجدلية الدينية والتاريخية التي كانت سائدة في تلك الأيام وهو كناية عن رّد مسهب على ثلاثة أسئلة، وهي:
السؤال الأول - أية طائفة في المشرق هي الأولى بين الطوائف المسيحية الموجودة الآن. وأي طقس من الطقوس الشرقية هو الأول؟
السؤال الثاني - لماذا افترقت في الشرق الطوائف الأخرى من الطقس اليوناني وفي أية أزمنة حدث ذلك؟
السؤال الثالث - كيف ومتى رجع الكثيرون من الطوائف الخمس المقدم ذكرها إلى الايمان الكاثوليكي المقدس تحت طاعة السدة البطرسية؟
وقد اغتنم البطريرك مسعد مجال البحث والتدقيق إلى سرد تاريخ الطوائف في الشرق والتطورات السياسية التي مرت على هذه المنطقة - وقد خصّ في جوابه عن السؤال الثالث الطائفة المارونية بأول تاريخ مستندي وعلمي ينشر في تلك الأيام محاولاً من خلاله حض مواطنيه على الاطلاع بالعلوم وحفظ التراث ونقله بأمانة من جيل إلى جيل.
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هل تفتتح التطورات في تونس موجة غير مسبوقة من "الاحتقان المذهبي" المالكي - الحنبلي
هل تفتتح التطورات في تونس موجة غير مسبوقة من "الاحتقان المذهبي" المالكي - الحنبلي
تبدأ بالتوازي مع الاحتقان السني - الشيعي؟
النهار-٢٥- ٨-٢٠١٢
يوم الثلاثاء المنصرم نقلت وكالة الصحافة الفرنسية تصريحا للقيادي البارز في "حركة النهضة" الحاكمة في تونس الشيخ عبد الفتاح مورو في سياق اعتراضه على تزايد بل تفاقم النشاط السلفي في بلده، يقول: "نحن لا مشكلة لدينا مع المذهب الحنبلي، لكن نحن في تونس لدينا وحدة المذهب المالكي... هذا باب فتنة إياكم يا توانسة منه".
وزارة الثقافة التونسية التي يرئسها وزيرٌ من "النهضة" في الإئتلاف الحكومي مع العلمانيين، اعتبرت ذلك أيضاً "إنذاراً باحتقانٍ مذهبي غريب عن مجتمعنا" في معرض "إدانتها" لِـ"تواتر الاعتداءات على التظاهرات الثقافية في مناطق مختلفة من بلادنا".
تَعوّدْنا أن تُستخدَم كلمة "احتقان مذهبي" في مجال الحديث عن الحساسية السنية الشيعية "المزدهرة" في السنوات الأخيرة في العالم العربي ومنذ سنوات أطول (التسعينات من القرن المنصرم) في بعض العالم المسلم كباكستان،
لكنْ جديدٌ علينا أن نسمع عن "احتقان مذهبي" بين الحنابلة والمالكيين.
أي بين مذهبين من "المذاهب الأربعة" لـ"أهل السُنّة".
هناك جذر تاريخي لهذه الحساسية يعود إلى أكثر من مئتي عام عندما حصل سجال حاد بين المذهبين ، إنما بقي ضمن الحدود الفقهية.
ففي عام 1807 ردّ بعض أكبر علماء الدين المالكيين في تونس على رسالة كان قد بعث بها حاكم نجد سعود بن عبد العزيز بن سعود إلى "باي" تونس و"داي" الجزائر وسلطان مراكش يدعوهم فيها الى التخلي عن مذهبهم وتبني مذهبه (الحنبلي).
والرسالة وردود بعض فقهاء المالكية التونسية متداولة بنصوصها الحرفية بما في الأولى من دعوة الزعيم السعودي إلى التخلّي عن"الإشراك بالله" عبر الامتناع عن التبرّك بالأولياء و بناء المقامات لتكريمهم والتوجه إليهم بالنذور وغير ذلك من المواقف التي تشتهر بها الوهابية (ولاسيما في مآخذها الأكثر حِدّةً على الشيعة).
وقد لفتني في الرسالة السعودية أنها تستند، في جملة ما تستند إليه، إلى حديث عن النبي محمد أنه أرسل عليَّ بن أبي طالب لكي يسوّي بالأرض "كل قبر مُشْرِفٍ" أي مرتفع.
وفي رد الشيخ عمر المحجوب المالكي على رسالة ابن سعود وفي معرض نقده لرفض الوهابية التقرب إلى الله عبر الأشخاص، يستند إلى أن الخليفة عمر بن الخطاب في أحد أعوام انقطاع المطر المسمّى "عام الرمادة" خرج مع عم النبي العباس بن عبد المطلب لإقامة صلاة الإستسقاء ممسكا بيد العباس وداعياً إلى التقرب للّه عبر "عمّ نبيِّنا".
الرسالة والرد
(موقع مجلة الزيتونة)
التاريخ عندما يتقدم - وهو دائما يتقدم- لا يقف عند حدٍ حتى وهو يأخذ شكل العودة إلى الوراء! أو عندما يتشكّل، كما يحدث حاليا، في "نموذجٍ" فكريٍّ هو مزيجٌ من "نهاية التاريخ" أي الديموقراطية ومن إحدى بداياته الكبرى قبل 14 قرناً وثلث القرن أي الإسلام.
لقد كنتُ دائماً مؤيّداً لوجهة النظر القائلة أن العصور الحديثة لم تشهد سوى بشكلٍ محدود وهامشي صراعا بين السُنّة والشيعة بحيث لم يكن في مقدمة العوامل الدافعة للصراع السياسي بعكس ما أصبح عليه الآن. بهذا المعنى ليس مبالغةً القول أن الصراع السني الشيعي هو "إعادةُ ابتكارٍ" حديثة أنتجتها بصيغتها الحالية مصالحُ جيوبوليتيكية إقليمية ودولية في المنطقة خصوصاً منذ ظهرت أول ثورة معاصرة ذاتِ طابعٍ دينيٍّ وشخصيةٍ مذهبيةٍ نافرةٍ هي الثورة الإيرانية.
الأمر الذي جدّد بالمقابل الدينامية المذهبية الخارجية لنظام الحكم السعودي مما ساهم و بدعم غربيٍ في التحجيم الأيديولوجي للثورة الإيرانية وتحويلها من مدٍّ إسلاميٍّ إلى مجرّد مدٍّ شيعي. أي إلى جعلها بلا أنياب أيديولوجية رغم كل عناصر القوة الأخرى التي حققتها في الجغرافيا السياسية ولكنها تبدو الآن قوةً محاصَرَةً لا محاصِرة.
هل يواصل التاريخ – التاريخ الآتي- "إعادة ابتكار" مستويات أخرى للشقاق الإسلامي-الإسلامي فيكون الخبر التونسي إشارةً سابقةً لأوانها على انتقال هذا الشِقاق إلى عمق جديد داخل المذاهب السنية الأربعة بعد العمق السني الشيعي تؤشِّر عليه الحالة التونسية التي يبدو أن دورَها يتكرر مرة ثانية في إطلاق الشرارة الأولى لظاهرة جديدة منذ اندلاع "الربيع العربي" على أراضيها؟
لو لم يندلع "الربيع العربي" الذي سيحمل معه الى السلطة بأزخامِ متفاوتة حركاتِ "الإخوان المسلمين" في تونس ومصر والمغرب ومعها ارتفاع التأثير المباشر والعلني للتيارات السلفية، لو لم تحصل كل هذه المنعطفات هل كان يمكن أن نشهد بداية تحوّل التباين "الإخواني"- السلفي الى احتقان مذهبي مع السلفيين كحنابلة وهم – أي السلفيون- التكوين الديني الذي تَسيَّس بعد مرحلة طويلة من العمل خارج السياسة؟ وفي الحالتين كان تحت التأثير - التمويل السعودي؟
كلا التكوينين يجمعهما طبعاً الموقف السلبي بل العداء لأنشطة التشييع المرتبطة بالنظام الإيراني أكانت فعلية هنا أو مبالَغاً بها هناك... مع فارقٍ أساسي بينهما هو أن "الإخوان المسلمين" وهم الأحزاب الدينية في البيئة السنية والتيار المؤسس للحركات الإسلامية الأصولية المعاصرة في كل العالم المسلم يأتي معظمهم أساسا من إرث انفتاح على الحركات الإسلامية الشيعية الأصولية وعلاقة - خصوصا "الإخوان المصريين"- مع الثورة الإيرانية كان عنوانها المعلَن هوالعلاقة بين إيران و"حركة حماس".
"الربيع العربي" يبلور الأحداث في اتجاهات جديدة عديدة.
فـ"الصفقة" البراغماتية التي حملها هذا "الربيع" معه بين الولايات المتحدة الأميركية وبين "الإخوان المسلمين" استلزمت إعادة تحديد مسافة لهم عن إيران.
ومسعى "الإخوان" العرب (باستثناء تنظيم "الإخوان" السوريين) الآن هو إعادة صياغة علاقة مع إيران لا تعتبرها عدوةً بل تبني صلاتٍ ديبلوماسيةً معها باسم الدول التي تحكم بحيث تتميّز عن القطيعة الكاملة مع إيران التي كان يقيمها نظام الرئيس السابق حسني مبارك ولكن دون أن تذهب إلى حد الخروج السافر عن الإجماع الغربي ضد إيران أو عن حساسية المؤسسات السنية الكبرى ضد ما هو مفتَرض أنه أنشطة تشييع في بيئات سنية صافية.
الاتجاه الآخر الذي تبلورُه إذاً التحولاتُ هو ظهور التناقض "الإخواني" مع السلفيين بعد استلام السلطة في تونس او بالحد الأدنى "التحالف اللدود مع السلفيين" تحت ضغط الإعتبارات الإنتخابية، كما حصل في مصر واستمرار قدَرٍ من هذا التحالف السياسي بينهم في مواجهة الأخصام المشتَرَكين ، مع العلم أن الشخصية المذهبية الإسلامية لمصر يرسمها أساسا الأزهر الذي أخذ شيخُه ولا يزال موقفا صلباً ضد محاولات التشييع الجعفري الإيراني مع تذكيره الدائم بضرورة الابتعاد عن "فقه البادية" ، وهو التعبير المقصودة به ضمنا الوهابية.
وإذا صحّت معلومات بعض الديبلوماسيين الغربيين والعرب من أنقرة، فسنكون أيضاً أمام بدء ظهور مسافةٍ سلبيةٍ آخذةٍ بالتشكّل في الصراع على وفي سوريا بين "الإخوان" السوريين الأكثر تنسيقاً مع الأتراك، أتراك "حزب العدالة والتنمية"، وبين السلفيين السوريين وغير السوريين المحتَشَدين من جنسيات مختلفة عبر بعض الحدود المحيطة بسوريا وهم الأكثر تأثّراً بالمملكة العربية السعودية.
فهل تتطوّر هذه المسافة السلبية في مرحلة لاحقة من الصراع داخل سوريا إلى صِدامٍ بين "أحناف" شَوامٍ حيث الأكثرية التاريخية للمذهب الحنفي في بلاد الشام منذ العهد السلجوقي قبل العثماني وبين الحنابلة السوريين الجدد؟
رغم هذا السؤال لا بد للمراقب الجاد أن يحتفظ حياله ببعض التحفظ لأن للسعودية تأثيرا تقليديا كبيرا على "الإخوان المسلمين" السوريين لاسيما في مرحلة المنافي البادئة منذ استلام الرئيس جمال عبد الناصر للسلطة في دمشق عام 1958 فما بعد مرورا بالعهود البعثية.
لكن هذا لا ينبغي أن يجعلنا نغفل إمكان تفاقم الحذر السعودي من التنظيمات "الإخوانية" بعد وصولها "الربيعي" إلى السلطة من حيث احتمال تأثيرها على الوضع الداخلي والخليجي أو على الأقل تزايد الهواجس حياله؟
نجح "الربيع العربي" في إخراج إيران جدياً من المزاج الثوري العربي وبالتالي من أجندة النخب العربية الحاملة للشعار الديموقراطي فيما أعاد "الربيع" بناء تحالفٍ استراتيجيٍّ بين هذه النخب والولايات المتحدة الأميركية.
غير أن المسألة المذهبية التقليدية التي انضمّت الإدارة الأميركية إلى صف مُشجّعيها منذ الولاية الثانية للرئيس جورج بوش بعد تحالفٍ فعليٍّ مع الشيعية السياسية في العراق أدّى بمجرد غزو العراق وإسقاط صدام حسين إلى وصول الأحزاب الشيعية الى السلطة في بغداد... هذه المسألة المذهبية التي عَطَبَتْ "القوةَ الناعمةَ" الإيرانيةَ يمكن أن تترافق مع خطٍ موازٍ هو ظهورها التدريجي بسبب المعطيات الجديدة التي أفرزها "الربيع العربي" بين بعض المذاهب السنية نفسها.
إنها "الفتنة" في إحدى صيغها القاتلة الجديدة.
بل إنها إحدى "الفِتن" القاتلة في منطقة من الصعب أن تتمكن طبقاتها الوسطى الجديدة الرافعة للشعار الديموقراطي من أن تضبط الصراع الإجتماعي وشِقاقاته المذهبيةَ بأشكالها السياسية المختلفة بوجود هذا العدد المتزايد من الملايين الفقيرة بل الجائعة في مصر والعراق والمغرب والجزائر و... حيث سيظهر بصورة متأزّمة أثَرُ تماهي الشخصية الوطنية للبلد مع الشخصية المذهبية فيه.
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Le pere jesuite italien Paulo Oghlio met en garde contre la propension de la haine confessionaliste dans la region
Le pere jesuite italien Paulo Oghlio met en garde contre la propension de la haine confessionaliste dans la region
Annahar 25-8-2012
كاهن يسوعي عاش في سوريا
يحذّر من انتشار الحقد الطائفي في المنطقة
2012-08-25- النهار
رأى الكاهن اليسوعي الايطالي باولو دالوليو الذي كان شاهدا على الازمة السورية ان على المسيحيين ان يبذلوا كل ما في وسعهم لمنع انتشار الحقد الطائفي في سوريا بلد "المثال العربي الجامع للديانات" وإلا فان هذا الحقد سينتشر وسيصير "قاعدة" سائدة من لبنان الى باكستان.
وهو يصف بكثير من التأثر هذا البلد الذي اضطر الى مغادرته في حزيران بطلب من نظام الرئيس بشار الاسد والاسقفية بعدما أمضى ثلاثين سنة في الجبال القاحلة شمال دمشق حيث احيا مجموعة صلاة صغيرة في دير رممه في مار موسى وكان ملتقى للمسيحيين والمسلمين.
وقدم الكثير من الاقتراحات، موجها نداء الى المبعوث الخاص المشترك الدولي والعربي السابق كوفي انان وداعيا الى انشاء قوة تدخل من المجتمع المدني او زيادة عدد المراقبين الدوليين، لكنه لم يلق اي استجابة.
وتدمع عينا الكاهن البالغ من العمر 57 سنة حين يتحدث عن ضحايا النزاع وبينهم صديق سوري له اختصاصي في المعلوماتية كان يساعد مجموعته وقد اعتقلته قوى الامن السورية ولم ترد عنه في ما بعد اي اخبار.
ويواصل دير مار موسى نشاطه الديني على رغم التهديدات وقد جاءت اليه مجموعات عدة مسلحة في الاشهر الاخيرة.
يصف الكاهن اليسوعي الطويل القامة المتقد نشاطا نفسه بانه "كاهن الثورة" وقد زار القاهرة ونيويورك وكندا. وهو حاليا في روما التي قصدها لاجراء اتصالات وخصوصاً في وزارة خارجية الفاتيكان، حكومة الكرسي الرسولي.
يرن هاتفه الخليوي فيجيب ويوضح في ما بعد: "تلقيت اتصالا من حمص. انه كاهن خطف شقيقاه ويعتقد ان لدي العلاقات المناسبة، ولكن لم يعد في وسعي التأثير مباشرة على الارض".
وفي رأيه ان ما يجري في سوريا "ثورة حقيقية وحرب اهلية حقيقية"، مؤكدا على "حق السوريين في الدفاع عن انفسهم بالسلاح" ضد نظام ظالم.
لكنه يضيف في الوقت عينه ان على دعاة اللاعنف ان يضطلعوا بدور اساسي"الآن ولاحقا".
وعلى الاسرة الدولية ان "تعلن حياد سوريا الجيو-استراتيجي" على غرار ما حصل في النمسا بعد الحرب العالمية الثانية.
ولاحظ ان سوريا "رسالتها ان تصور المثال العربي الجامع للديانات حيث احتفظ المسلمون والمسيحيون واليهود بحضارة قديمة وطوروها واودعوها الغرب".
ويشرح ان المسيحيين عالقون في لعبة معقدة حيث يواجهون "خطر التشتت" وإن يكونوا "غير مستهدفين" من المعارضة المسلحة بصفتهم مسيحيين.
لكنه حذر من ان "الخطر قد يصير حقيقيا مع تدهور الاوضاع نتيجة قلة المسؤولية الدولية، الأمر الذي سيوجد مساحة متزايدة للاسلاميين".
ثم قال: "انطباعي هو انه كانت ثمة حاجة ماسة لدى النظام الى ابقاء المسيحيين الى جانبه. فالعلويون وحدهم لا يشكلون 15في المئة" من السكان. وأوضح ان النظام يستخدم "استراتيجية منهجية لارغام المسيحيين على البقاء الى جانبه. فيعمد مثلا الى ضرب المسيحيين المنضمين الى الثورة بشكل عنيف، مع انه يستجيب للاساقفة حين يقومون بمساع لاعادتهم الى عائلاتهم".
ويبدي استياءه قائلاً: "في الوقت عينه، نرى اساقفة وراهبات يدلون بحماقات الى الصحافة الدولية" متهما بعضهم بانهم "على علاقة مع المجموعات المحافظة من اليمين المسيحي الاوروبي، حتى المجموعات التي تقترب في مواقفها من التيار المعادي للسامية الذي ينكر حقيقة المحرقة".
ويذكر ان بعض المسيحيين "يعتبرون بشار الحصن الوحيد لكنيسة الشرق في وجه الاسلاميين المتطرفين" ويرون ان "الغرب باع نفسه للشيطان".
ويعرب عن أمله في أن يتمكن البابا بينيديكتوس السادس عشر من اسقاط هذه الحجة غير المنطقية خلال زيارته للبنان منتصف ايلول، مبرزاً ضرورة احترام "التعددية" الدينية.
ونبّه الى انه اذا سيطر الحقد الطائفي على سوريا التي وصفها بأنها "فسيفساء" نموذجية من التعددية، فسوف يتخطى حدود هذا البلد ليعم البلدان الممتدة من لبنان الى باكستان مرورا بالعراق.
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بيان لعلماء وناشطين سياسيين واجتماعيين: لا يمكن الشيعة الا ان يكونوا مع المظلومين
بيان لعلماء وناشطين سياسيين واجتماعيين:
لا يمكن الشيعة إلاّ أن يكونوا مع المظلومين
النهار - 2012-08-25
أصدرت مجموعة من الناشطين في الطائفة الاسلامية الشيعية بيانا عبروا فيه عن "دعمهم المطلق لكل الشعوب العربية التي تبحث عن حريتها بعد سنوات من القمع والظلم الممارس بحقها" و"شددوا على ان الطائفة الشيعية لا يمكن الا ان تكون مع المظلوم في وجه الظالم".
وجاء في البيان:
"لو افترضنا ان الجمهور الشيعي، تمكن من التعبير عن رأيه بحرية، فماذا يمكن ان يقول، بعيدا من اساليب الترغيب والترهيب؟
سوف يجاهر بأنه يريد دولة مواطنة في لبنان، لا خائفة ولا مخيفة، ودولة جامعة مستقلة ومنفتحة على الجميع في العراق،
ودولة ديموقراطية عصرية واصيلة بديلة في سوريا، بعدما فقدت سلطتها الحاكمة بالاستبداد المزمن والمجازر المتعاقبة، اهليتها للاصلاح،
ويريد للعقلاء من السنة والشيعة في السعودية، حكاما ومحكومين، ان لا يكرروا تبادل الاخطاء والانفعالات، كما حصل سابقا...
ويريد حوارا جادا من اجل الاصلاح في البحرين
وسوف يتساءل هذا الجمهور، عما اذا كان يناسب صورة الشيعة وسمعتهم التاريخية، ان لا يمر نهر الحزن والغضب الانساني الكربلائي بالحولة والتريمسة؟
ان موقفا شيعيا معبرا عنه بقوة وحكمة ومحبة ورحمة واعتدال وتوازن، مع الشعب السوري، من شأنه ان يساهم بقوة، في تلافي الفتن الطائفية، في كل البلاد العربية، وخصوصا في سوريا، حيث لم يعد هناك مجال لاخفاء الوقائع المقلقة والمهددة للفتنة، والتي يرتكبها اشقياء واغبياء بثياب مذهبية مهلهلة وادوات جريمة مسمومة.
ان الحريصين على الحفاظ على الصورة الحقيقية والمتوارثة للشيعة، باعتبارهم مكونا اصيلا وشريكا في اوطانهم، مدعوون الى تصحيح المشهد، لجهة تظهير الموقف الشجاع والصحيح المتعاطف مع انتفاضات الشعوب العربية وحقوقها، من دون تفريق بين مستبد هنا او هناك،
وان يعبروا بشجاعة عن موقف عقلاني، ثوري وواقعي، آخذين في اعتبارهم ان للشعب السوري حقا عليهم، كما هو حقهم عليه،
وان هذه اللحظة هي لحظة الوفاء بالحقوق، وهي لا تتحمل تأجيلا او تسويفا او صمتا او تهريبا او تهورا، او خضوعا لابتزاز السائد السياسي الشيعي بالقوة، والحافل باحتمالات الخطر على سلامة الوجود الشيعي والحضور الشيعي في اي حركة نهوض وطني، والمؤثر سلبيا على امثالهم من مكونات الاجتماع الوطني في البلاد العربية...
هذه المكونات التي لا تقل مطالبتها بالانحياز النهائي للديموقراطية والتغيير، إلحاحا عن مطالبة غيرها، نفيا للشبهات التي تأتي من مواقف وخطابات تجير مكونات دينية بعينها لصالح الاستبداد من دون ان يكون ذلك مطابقا للواقع او حائزا رضا الجماعات المعنية بدورها الوطني وتاريخها في المشاركة وشوقها الى الحرية والعدالة.
اننا في حاجة الى امثال عبد القادر الجزائري، ليطفئوا الفتنة بالتعاون مع علماء دمشق وفاعلياتها، وفي حاجة الى عقل وفكر عبد الرحمن الكواكبي، وخط ابرهيم هنانو ورفاقه وشجاعة الشيخ صالح العلي وريادته وسلطان باشا الاطرش وفريقه الذي لا ننسى ان ادهم خنجر الآتي من وسط نضالي شيعي في جبل عامل كان ضيفه الآمن وشريكه في النضال...
اننا في حاجة الى التذكير بعالم الشام المرجع الديني الشيعي السيد محسن الامين، الذي شهد له الجميع بالريادة في الاصلاح والوحدة، ونتخيله خطيبا للجمعة في المسجد الاموي او مسجد السيدة زينب، في جماعة من كل المذاهب، كما كان يحدث، يقرأ الفاتحة، في نهاية الصلاة، بصوت جهير وجريح، على ارواح شهداء التريمسة، ويختمه بدموع حسينية طاهرة مطهرة...
وهل يمكن السوري... المسلم او المسيحي ان ينسى الشامخ الباذخ علما وعملا فارس الخوري...
او السلسلة الذهبية من الامراء آل ارسلان وبالاخص الامير شكيب وعجاج نويهض وامثالهم من علامات سوريا وبلاد الشام.
وماذا كان يمكن ان يفعلوا لو بعثوا؟ سوف ينهمكون قطعا بسد ذرائع الفتنة.
واننا اذ ندعو الى استيعاب بعض المواقف وتجاوزها من الطرف السوري والى اعادة النظر فيها من الطرف اللبناني المعني،
نؤكد اننا لن نفرط بالدم السوري، ونطالب باطلاق سراح اخوتنا المحتجزين تطبيقا لسد ذرائع الفتنة.
وهذا بياننا موقعا بأسمائنا من دون مواربة لاننا منحازون كجميع اهلنا للحق والحقيقة في سوريا ومستقبلها الذي يعنينا".
ووقع البيان: العلامة السيد محمد حسن الامين،
العلامة السيد هاني فحص،
الشيخ حسان رطيل،
الشيخ عباس الحايك،
الشيخ عباس الجوهري،
السيد ياسر ابرهيم،
الشيخ محمد حجازي،
الشيخ محمد علي الحاج.
والنشطاء في الشأن السياسي والاجتماعي:
احمد مطر،
اكرم عليق،
اسماعيل شرف الدين،
بادية فحص،
حنين غدار،
حبيبة درويش،
حارث سليمان،
حسن عباس،
حيدر اللقيس،
حامد السيد،
حسن بزيع،
حسن محسن،
حسين حركة،
حسن فحص،
حسن هزيمة،
حسين قاسم،
خليل الزين،
خليل شقير،
راشد حمادة،
زينة الرز،
سناء الجاك،
سامي منصور،
سعود المولى،
صلاح الحركة،
علي الامين،
عبد الله رزق،
علي عميص،
عمر حرقوص،
علي عبد الامير عجام،
عماد قميحة،
علي حيدر شعيب،
علي الحارث،
عماد الامين،
علي حسين،
علي عطوي،
علي شرف الدين،
غالب ياغي،
فادي الطفيلي،
فادي توفيق،
فادي يونس،
فؤاد حطيط،
فادي كنج،
كاظم عكر،
كريم صالح،
لقمان سليم،
ماجد فياض،
مجيد مطر،
مصطفى الكاظمي،
مصطفى فحص،
مياد حيدر،
ميرنا المقداد،
محمد المقداد،
محمد الشامي،
مروان كنج،
مالك كلوت،
نضال ابو شاهين،
نوفل الجلبي،
نبراس الكاظمي،
هادي الاسعد،
هاني امهز،
وائل الاسعد،
ياسر اياد مكي.
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vendredi 24 août 2012
المطران بولس باسيم الكهنوت الذي تجلّى
المطران بولس باسيم الكهنوت الذي تجلّى
شوقي ابي شقرا
النهار -،2012-08-24
انه الدائم الوجود، الدائم الحضور في قداسه والى المذبح حيث هو الكهنوت والتجلي والارتفاع عن سطح الكبرياء الى سطح التواضع.
انه الدائم هكذا، وكأنه في عيد الغطاس، في انتظار يسوع، في انتظار الاله الذي يأتي والذي يقول ويفصح في كلامه عن الحقيقة الخالدة، عن الخلاص والغفران وعن كل شيء من الحياة العابرة والذاهبة كثيراً الى الزوال. والى ان يسوع هنا، والى أن الفردوس هنا لمن هو مثله، لمن هو رفيقه في الطريق الصاعدة، في الدرب التي تقود الى الكرمة، الى حديقة الرب، الى ثمارها الوافرة والى القطاف الذي هو الأبدي.
انه الاسقف، وانه النائب الرسولي، وانه المطران، وانه الراهب الذي لا ينتهي من ذبيحة الا ليقوم بذبيحة تالية، ولا تنقطع الصلاة عنده. بل انه في سنواته على الارض طالما كان في تلك اليقظة من الضمير، يقظة الروح القدس، ويقظة الانسان الذي لا يرغب في أي هواية سوى هواية الذات الملأى والتي ترقى وتزاحم الكأس والخمر والتي تجعله ذلك الساهر على الوزنات، على حصاده، وعلى موهبته في العطاء وعلى شمولية في النظرة الى ما حوله، الى الفقر والفقراء وشتى المؤمنين. وسائر الذين يجهدون في الساحة المفتوحة ليدخل الابرار والذين هم الصالحون والذين يحبونه حب الرعية للراعي وحب الضوء الذي ينبع من الأعماق.
انه المطران بولس باسيم، يرحل عن دنياه عن المسبحة بين يديه الحاملتين القربان معها، واللتين ما كانتا للوقوف، للجمود وانما حتى النهاية كانتا البناءتين، كانتا الصلاة والرغبة والتوق الى جواره تعالى، الى نقطة الكمال والى صياح الملائكة، بعد صياح الديك وكل الذين في الليلة الليلاء يسمعون صدى الكلمة وفي البدء هي وفي الختام.
وكان المطران باسيم من المجتهدين في مساره وفي كونه عمد الى الواقع الرعوي وجعله أحلى وذا شأن وذا رحابة. وكان الذي بنى والذي وهب الجميع، من حيث أتوا، ثقته بهم ودلّ الجميع على الرحمة وعلى الصبر وعلى النعمة وعلى عدم الحاجة وعلى انه لا منة لديه ولا ما هو فعل غرور.
وانه يرحل الى المكان الذي سبقه اليه شقيقه حنا امين باسيم، قبل بضعة اشهر، وكلاهما من دوحة التقوى، ودوحة الانعطاف دائما الى الحق والى المساعدة والى الكشف عن الظلام. ومجمل ذلك في اساس التربية القويمة التي وراءها الوالد امين النقي النفس والقادر على نيل السعادة عبر باب الروح.
¶ نعى النائب الرسولي لطائفة اللاتين في لبنان المطران بولس دحدح سلفه النائب الرسولي السابق للطائفة المطران بولس باسيم الذي توفي عن عمر يناهز التسعين عاماً.
يحتفل بالصلاة لراحة نفسه الساعة الحادية عشرة قبل ظهر اليوم الجمعة في كنيسة الايقونة العجائبية للآباء اللعازاريين في الاشرفية.
وتقبل التعازي في صالون الكنيسة قبل الدفن وبعده لغاية الساعة السادسة مساء ويوم السبت في 25 آب من الساعة الحادية عشرة قبل الظهر حتى السادسة مساء.
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jeudi 23 août 2012
Le Vatican inquiet du sort des chrétiens de Syrie-mercredi 22 août 2012 - RFI
Le Vatican inquiet du sort des chrétiens de Syrie
-mercredi 22 août 2012 - RFI
Dans le conflit syrien, le Vatican avait - jusqu'à présent - adopté une position plutôt neutre et attentiste. Aujourd'hui, le Saint-Siège s'exprime par la voix du nonce du Vatican à Damas. Le droit humanitaire est « tombé en morceaux » en Syrie et son respect par tous les belligérants « doit être exigé dès maintenant », a déclaré Mgr Mario Zenari, l'ambassadeur du Vatican à Damas. Sous ces propos perce l'inquiétude grandissante de Rome vis-à-vis du sort des chrétiens de Syrie.
Jean-François Colossimo
Historien des religions
Envoyé de mon iPad jtk
-mercredi 22 août 2012 - RFI
Dans le conflit syrien, le Vatican avait - jusqu'à présent - adopté une position plutôt neutre et attentiste. Aujourd'hui, le Saint-Siège s'exprime par la voix du nonce du Vatican à Damas. Le droit humanitaire est « tombé en morceaux » en Syrie et son respect par tous les belligérants « doit être exigé dès maintenant », a déclaré Mgr Mario Zenari, l'ambassadeur du Vatican à Damas. Sous ces propos perce l'inquiétude grandissante de Rome vis-à-vis du sort des chrétiens de Syrie.
Jean-François Colossimo
Historien des religions
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Jeffrey Feltman devant le Conseil de sécurité prône un « soutien international » au gouvernement libanais et à l’armée
Jeffrey Feltman devant le Conseil de sécurité prône un « soutien international » au gouvernement libanais et à l'armée
Par Sylviane ZEHIL | 23/08/2012-OLJ
Le nouveau secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires politiques, Jeffrey Feltman, qui a remplacé
B. Lynn Pascoe, a présenté hier son « premier briefing » au Conseil de sécurité, réuni en consultations pour discuter de la situation au Moyen-Orient. L'ancien ambassadeur des États-Unis à Beyrouth a mis en garde contre la détérioration de la situation au Liban résultant de la crise syrienne. « Alors que la situation en Syrie continue de se détériorer, la conjoncture au Liban est devenue plus précaire, et la nécessité d'un soutien international continu au gouvernement et aux forces armées libanaises devient plus importante.
La tension reste élevée dans tout le pays et elle est exacerbée par les développements en Syrie », a-t-il souligné.
Brossant un tableau de la situation sur le terrain, l'ancien secrétaire d'État adjoint du département d'État pour les Affaires du Moyen-Orient a rappelé devant le Conseil de sécurité les affrontements du 21 août entre les communautés sunnite et alaouite de Bab el-Tebbaneh et de Jabal Mohsen à Tripoli. « Le secrétaire général de l'ONU a exprimé à plusieurs reprises sa préoccupation à propos de la contrebande d'armes dans les deux sens à travers la frontière syro-libanaise, qui présente des risques pour les deux pays et constitue une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU », a-t-il estimé.
Jeffrey Feltman a par ailleurs rappelé les enlèvements de ressortissants syriens et d'un citoyen turc survenus le 15 août par « un clan chiite de Beyrouth en représailles à l'enlèvement d'un membre de la famille en Syrie ».
« Bien qu'un certain nombre de personnes enlevées aient été libérées, des rapports font état d'enlèvements et de menaces par le clan, ciblant des ressortissants syriens, turcs, saoudiens, qataris et émiratis, ainsi que des rapports d'autres clans qui se livrent à des activités similaires dans la Békaa », a-t-il relevé.
M. Feltman a aussi rappelé la question de l'enlèvement des onze pèlerins chiites en mai dernier dans la région de Azzaz, ce qui a provoqué la fermeture de la route de l'Aéroport international de Beyrouth.
Le responsable onusien a indiqué que le gouvernement libanais a « condamné ces développements », appelant toutes les parties à la retenue, et a créé un comité de sécurité pour assurer le suivi de ces événements.
Dans son rapport à l'Assemblée générale, Ban Ki-moon avait « fermement condamné les enlèvements et les prises d'otages en Syrie et au Liban, et avait appelé à la libération immédiate des personnes détenues sans procédure régulière et en violation de leurs droits humains », a souligné M. Feltman.
L'affaire Samaha
Le responsable onusien a, par ailleurs, signalé l'arrestation le 9 août de l'ancien ministre et député Michel Samaha par les autorités libanaises « pour son implication dans la contrebande d'explosifs en provenance de Syrie, dans le cadre d'un complot présumé contre des cibles au Liban, dans le but supposé de provoquer un conflit entre sunnites et chiites ».
Il a ajouté que « deux hauts responsables de la sécurité en Syrie sont également poursuivis » pour leur implication dans la même affaire. « L'alignement public de M. Samaha avec les positions du gouvernement syrien a aggravé les inquiétudes au sujet des tentatives d'entraîner le Liban dans des événements régionaux, malgré la politique prudente du président (Michel) Sleiman et du Premier ministre (Nagib) Mikati, portant sur la dissociation du Liban de la crise syrienne », a souligné M. Feltman. Et d'assurer que Ban Ki-moon « demeure concentré sur la stabilité et la souveraineté du Liban ».
Dans ce contexte, Jeffrey Feltman a rapporté qu'en raison des préoccupations sécuritaires croissantes, tous les dirigeants politiques libanais n'ont pu assister à la session de dialogue national du 16 août qui devra se réunir à nouveau le 20 septembre. Il a rappelé « l'importance de l'engagement des dirigeants libanais pour la sauvegarde de la sécurité et de la stabilité du pays dans le contexte des événements régionaux ».
Quant à la situation dans la zone d'opérations de la Finul, elle est « restée prudemment calme et stable ». En étroite collaboration avec les forces armées libanaises, la Finul, dont le mandat vient à échéance le 30 août, a maintenu une présence accrue dans sa zone d'opérations. L'ancien ambassadeur a cependant déploré les violations quasi quotidiennes par Israël de l'espace aérien libanais tout en rappelant que, dans une lettre datée du 14 août, le Liban avait informé le Conseil de sécurité « des travaux d'ingénierie entrepris par Israël le 16 juillet sur la ligne bleue, dans le voisinage de Mazraat Fashkul, dans la région des fermes de Chebaa ».
Répercussions de la situation humanitaire en Syrie
Jeffrey Feltman a indiqué par ailleurs que les Nations unies observent « avec une inquiétude croissante » la détérioration rapide de la situation humanitaire en Syrie qui a causé l'accroissement du nombre de déplacés vers les pays voisins, notamment au Liban, s'élevant à environ 2,5 millions de personnes.
Au cours de sa récente visite en Syrie et au Liban, la coordonnatrice des secours d'urgence de l'ONU, Valérie Amos, a noté « les efforts héroïques déployés par les organisations humanitaires sur le terrain, mais a également reconnu l'accès et les limites de la capacité de croissance ».
Elle a appelé le gouvernement syrien à ouvrir davantage l'accès humanitaire et élargir le champ des organisations avec lesquelles l'ONU et d'autres peuvent s'associer pour fournir des secours à ceux qui ont besoin.
En conclusion, Jeffrey Feltman a mis l'accent sur les « développements régionaux qui ajoutent à l'urgence de la nécessité de sortir de l'impasse persistante dans le processus de paix au Moyen-Orient ».
« L'ONU reste déterminée à œuvrer pour une résolution globale du conflit arabo-israélien sur la base des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, des principes de Madrid, y compris la terre contre la paix, la feuille de route et des accords précédemment conclus entre les parties, a-t-il dit.
Alors que les perspectives de paix semblent s'affaiblir, nous, les Nations unies, continuons à espérer que les dirigeants des deux côtés vont reconnaître et saisir l'occasion historique qui se présente à eux pour commencer à travailler sérieusement afin d'atteindre l'objectif de parvenir à un accord de paix qui répond aux aspirations légitimes et accorde les droits aux peuples des deux parties. »
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Par Sylviane ZEHIL | 23/08/2012-OLJ
Le nouveau secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires politiques, Jeffrey Feltman, qui a remplacé
B. Lynn Pascoe, a présenté hier son « premier briefing » au Conseil de sécurité, réuni en consultations pour discuter de la situation au Moyen-Orient. L'ancien ambassadeur des États-Unis à Beyrouth a mis en garde contre la détérioration de la situation au Liban résultant de la crise syrienne. « Alors que la situation en Syrie continue de se détériorer, la conjoncture au Liban est devenue plus précaire, et la nécessité d'un soutien international continu au gouvernement et aux forces armées libanaises devient plus importante.
La tension reste élevée dans tout le pays et elle est exacerbée par les développements en Syrie », a-t-il souligné.
Brossant un tableau de la situation sur le terrain, l'ancien secrétaire d'État adjoint du département d'État pour les Affaires du Moyen-Orient a rappelé devant le Conseil de sécurité les affrontements du 21 août entre les communautés sunnite et alaouite de Bab el-Tebbaneh et de Jabal Mohsen à Tripoli. « Le secrétaire général de l'ONU a exprimé à plusieurs reprises sa préoccupation à propos de la contrebande d'armes dans les deux sens à travers la frontière syro-libanaise, qui présente des risques pour les deux pays et constitue une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU », a-t-il estimé.
Jeffrey Feltman a par ailleurs rappelé les enlèvements de ressortissants syriens et d'un citoyen turc survenus le 15 août par « un clan chiite de Beyrouth en représailles à l'enlèvement d'un membre de la famille en Syrie ».
« Bien qu'un certain nombre de personnes enlevées aient été libérées, des rapports font état d'enlèvements et de menaces par le clan, ciblant des ressortissants syriens, turcs, saoudiens, qataris et émiratis, ainsi que des rapports d'autres clans qui se livrent à des activités similaires dans la Békaa », a-t-il relevé.
M. Feltman a aussi rappelé la question de l'enlèvement des onze pèlerins chiites en mai dernier dans la région de Azzaz, ce qui a provoqué la fermeture de la route de l'Aéroport international de Beyrouth.
Le responsable onusien a indiqué que le gouvernement libanais a « condamné ces développements », appelant toutes les parties à la retenue, et a créé un comité de sécurité pour assurer le suivi de ces événements.
Dans son rapport à l'Assemblée générale, Ban Ki-moon avait « fermement condamné les enlèvements et les prises d'otages en Syrie et au Liban, et avait appelé à la libération immédiate des personnes détenues sans procédure régulière et en violation de leurs droits humains », a souligné M. Feltman.
L'affaire Samaha
Le responsable onusien a, par ailleurs, signalé l'arrestation le 9 août de l'ancien ministre et député Michel Samaha par les autorités libanaises « pour son implication dans la contrebande d'explosifs en provenance de Syrie, dans le cadre d'un complot présumé contre des cibles au Liban, dans le but supposé de provoquer un conflit entre sunnites et chiites ».
Il a ajouté que « deux hauts responsables de la sécurité en Syrie sont également poursuivis » pour leur implication dans la même affaire. « L'alignement public de M. Samaha avec les positions du gouvernement syrien a aggravé les inquiétudes au sujet des tentatives d'entraîner le Liban dans des événements régionaux, malgré la politique prudente du président (Michel) Sleiman et du Premier ministre (Nagib) Mikati, portant sur la dissociation du Liban de la crise syrienne », a souligné M. Feltman. Et d'assurer que Ban Ki-moon « demeure concentré sur la stabilité et la souveraineté du Liban ».
Dans ce contexte, Jeffrey Feltman a rapporté qu'en raison des préoccupations sécuritaires croissantes, tous les dirigeants politiques libanais n'ont pu assister à la session de dialogue national du 16 août qui devra se réunir à nouveau le 20 septembre. Il a rappelé « l'importance de l'engagement des dirigeants libanais pour la sauvegarde de la sécurité et de la stabilité du pays dans le contexte des événements régionaux ».
Quant à la situation dans la zone d'opérations de la Finul, elle est « restée prudemment calme et stable ». En étroite collaboration avec les forces armées libanaises, la Finul, dont le mandat vient à échéance le 30 août, a maintenu une présence accrue dans sa zone d'opérations. L'ancien ambassadeur a cependant déploré les violations quasi quotidiennes par Israël de l'espace aérien libanais tout en rappelant que, dans une lettre datée du 14 août, le Liban avait informé le Conseil de sécurité « des travaux d'ingénierie entrepris par Israël le 16 juillet sur la ligne bleue, dans le voisinage de Mazraat Fashkul, dans la région des fermes de Chebaa ».
Répercussions de la situation humanitaire en Syrie
Jeffrey Feltman a indiqué par ailleurs que les Nations unies observent « avec une inquiétude croissante » la détérioration rapide de la situation humanitaire en Syrie qui a causé l'accroissement du nombre de déplacés vers les pays voisins, notamment au Liban, s'élevant à environ 2,5 millions de personnes.
Au cours de sa récente visite en Syrie et au Liban, la coordonnatrice des secours d'urgence de l'ONU, Valérie Amos, a noté « les efforts héroïques déployés par les organisations humanitaires sur le terrain, mais a également reconnu l'accès et les limites de la capacité de croissance ».
Elle a appelé le gouvernement syrien à ouvrir davantage l'accès humanitaire et élargir le champ des organisations avec lesquelles l'ONU et d'autres peuvent s'associer pour fournir des secours à ceux qui ont besoin.
En conclusion, Jeffrey Feltman a mis l'accent sur les « développements régionaux qui ajoutent à l'urgence de la nécessité de sortir de l'impasse persistante dans le processus de paix au Moyen-Orient ».
« L'ONU reste déterminée à œuvrer pour une résolution globale du conflit arabo-israélien sur la base des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, des principes de Madrid, y compris la terre contre la paix, la feuille de route et des accords précédemment conclus entre les parties, a-t-il dit.
Alors que les perspectives de paix semblent s'affaiblir, nous, les Nations unies, continuons à espérer que les dirigeants des deux côtés vont reconnaître et saisir l'occasion historique qui se présente à eux pour commencer à travailler sérieusement afin d'atteindre l'objectif de parvenir à un accord de paix qui répond aux aspirations légitimes et accorde les droits aux peuples des deux parties. »
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mercredi 22 août 2012
Le Saint-Siège rend hommage à Michel Eddé, homme de foi et de réconciliation
Le Saint-Siège rend hommage à Michel Eddé, homme de foi et de réconciliation
Par Fady NOUN | 22/08/2012-OLJ
Mgr Raï a remis à Michel Eddé la Grand-Croix de l'ordre de Saint Grégoire le Grand, la plus haute distinction honorifique conférée par le Saint-Siège.«Axios" ! Il en est digne », a lancé le patriarche Raï, après avoir remis au président de la Fondation maronite dans le monde, Michel Eddé, la Grand-Croix de l'ordre de Saint Grégoire le Grand.
La Grand-Croix de l'ordre de Saint Grégoire le Grand, la plus haute distinction honorifique décernée par le Saint-Siège, a été remise hier par le patriarche Raï à Michel Eddé, au cours d'une cérémonie spéciale organisée dans le grand salon du siège patriarcal maronite à Bkerké.
« S'il y a aujourd'hui un homme au Liban qui mérite de recevoir cette distinction, et tous les Libanais en conviendront, c'est bien Michel Eddé », a déclaré en substance le patriarche Raï, dans une courte allocution qui a conclu le cérémonial.
« Axios! Il en est digne ! » a-t-il lancé.
Celui-ci s'est tenu en présence du chef de l'Église maronite, de son vicaire général Boulos Sayah et de plusieurs évêques, ainsi que du nonce apostolique, Gabriele Caccia, de membres de la famille, d'amis et des piliers de la Fondation maronite dans le monde, que préside Michel Eddé.
« Aujourd'hui, et du haut de son prestige, le Saint-Père exprime la reconnaissance par l'Église universelle des mérites de cet homme, dont la renommée a débordé les frontières de son pays », a affirmé en préambule de la cérémonie l'archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, à l'origine de l'initiative.
Mgr Matar a affirmé avoir cherché à rendre hommage à un homme de son diocèse que « son humanisme, son sens de la justice, ses qualités morales exceptionnelles et sa lutte acharnée pour la paix entre les hommes et les peuples ont rendu célèbre dans tout le monde arabe et dans plusieurs lieux d'Orient et d'Occident ».
Plus encore que la générosité dont Michel Eddé a su faire preuve chaque fois qu'il fallait reconstruire une église du diocèse – à commencer par la cathédrale Saint-Georges de Beyrouth, et sans oublier l'église Saint-Élie, à Bhamdoun – , c'est « l'esprit de réconciliation entre les diverses confessions » que Mgr Matar a encore dit vouloir honorer.
« C'est dans les êtres humains, de toutes les confessions, que Michel a investi autant et plus que dans les édifices, malgré toute leur importance.
Cela n'est-il pas une contribution à l'édification du Royaume de Dieu ? » a souligné l'archevêque de Beyrouth, qui a annoncé en outre que la municipalité de Beyrouth allait attribuer le nom de Michel Eddé à une place du centre de Beyrouth.
Une bouleversante profession de foi
Le nonce apostolique Gabriele Caccia, qui a endossé avec conviction l'idée de conférer à Michel Eddé la Grand-Croix de Saint Grégoire, a ensuite lu – en latin – le décret pontifical y afférent, signé par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'État du Vatican.
L'assistance a ensuite pu écouter une bouleversante profession de foi catholique de Michel Eddé, qui a commencé par citer... Alphonse Daudet décrivant les obsèques de Victor Hugo et affirmant que « la mort en dehors de l'Église manque de majesté ».
« J'avoue que c'est la citation qui m'est spontanément venue à l'esprit, en préparant cette allocution », a dit Michel Eddé avant d'enchaîner : « Je me permets d'ajouter que la vie aussi, sans l'Église, manque de majesté et de la dignité humaine. »
« C'est à son attachement indéfectible à l'Église catholique que l'Église maronite doit la double grâce de l'enracinement et de l'ouverture qui la marquent », a enchaîné Michel Eddé.
« L'Église maronite catholique, ce roc inébranlable qui détient les secrets de l'incarnation et du renouveau, n'a pas voulu que son bien soit l'exclusivité de ses seuls fils, mais a voulu le partager avec tout son milieu et son environnement humains, a souligné l'ancien ministre. Le Sermon sur la Montagne a inspiré aux maronites à être les initiateurs d'une formule de société unique, reposant sur la diversité religieuse, et la pierre d'angle de l'édification d'un Liban, patrie privilégiée de la convivialité dans l'unité, pionnière dans l'art de rapprocher les distances séparant les religions. »
« Le sombre spectacle offert en ce moment par le Liban est un phénomène accidentel et destiné à disparaître, a poursuivi Michel Eddé, dans une allusion à l'actualité politique.
Nous sommes le peuple d'une espérance qui n'a jamais été défaite quand des circonstances adverses ont mis à l'épreuve notre formule et notre foi, aussi bien en tant qu'Église qu'en tant que société, entité et patrie.
Cette terre demeurera belle, unie et bien enracinée pour tous ceux qui ont choisi de bâtir leur vie sur l'amour et la justice, pour tout homme qui demeure attentif à garder son âme chrétienne hors d'atteinte. »
Raï : « Un modèle à suivre »
Dans un mot improvisé, prononcé en conclusion de la cérémonie, le patriarche devait affirmer que « s'il y a un Libanais aujourd'hui qui mérite la Grand-Croix de l'ordre de Saint Grégoire, et tous les Libanais en conviendront, c'est bien Michel Eddé ! »
Le patriarche a vu dans « le geste prophétique » de Benoît XVI comme un préambule à la visite qu'il doit effectuer en septembre prochain au Liban.
« Le Saint-Père a voulu présenter des hommes comme Michel Eddé comme des modèles à imiter », a-t-il affirmé.
« Cette distinction honorifique, chaque Libanais devrait en être fier », a ajouté le patriarche.
Se référant à l'affligeante actualité politique, le chef de l'Église maronite a reconnu que « notre société régresse et que l'identité libanaise subit quelque évolution ».
Mais, a-t-il dit, ce n'est pas là le véritable Liban.
Le véritable Liban est cette société que, dans un geste prophétique, le pape désigne du doigt, en attribuant à Michel Eddé, un homme qui en est digne, la plus haute distinction que le Saint-Siège puisse conférer.
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Par Fady NOUN | 22/08/2012-OLJ
Mgr Raï a remis à Michel Eddé la Grand-Croix de l'ordre de Saint Grégoire le Grand, la plus haute distinction honorifique conférée par le Saint-Siège.«Axios" ! Il en est digne », a lancé le patriarche Raï, après avoir remis au président de la Fondation maronite dans le monde, Michel Eddé, la Grand-Croix de l'ordre de Saint Grégoire le Grand.
La Grand-Croix de l'ordre de Saint Grégoire le Grand, la plus haute distinction honorifique décernée par le Saint-Siège, a été remise hier par le patriarche Raï à Michel Eddé, au cours d'une cérémonie spéciale organisée dans le grand salon du siège patriarcal maronite à Bkerké.
« S'il y a aujourd'hui un homme au Liban qui mérite de recevoir cette distinction, et tous les Libanais en conviendront, c'est bien Michel Eddé », a déclaré en substance le patriarche Raï, dans une courte allocution qui a conclu le cérémonial.
« Axios! Il en est digne ! » a-t-il lancé.
Celui-ci s'est tenu en présence du chef de l'Église maronite, de son vicaire général Boulos Sayah et de plusieurs évêques, ainsi que du nonce apostolique, Gabriele Caccia, de membres de la famille, d'amis et des piliers de la Fondation maronite dans le monde, que préside Michel Eddé.
« Aujourd'hui, et du haut de son prestige, le Saint-Père exprime la reconnaissance par l'Église universelle des mérites de cet homme, dont la renommée a débordé les frontières de son pays », a affirmé en préambule de la cérémonie l'archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, à l'origine de l'initiative.
Mgr Matar a affirmé avoir cherché à rendre hommage à un homme de son diocèse que « son humanisme, son sens de la justice, ses qualités morales exceptionnelles et sa lutte acharnée pour la paix entre les hommes et les peuples ont rendu célèbre dans tout le monde arabe et dans plusieurs lieux d'Orient et d'Occident ».
Plus encore que la générosité dont Michel Eddé a su faire preuve chaque fois qu'il fallait reconstruire une église du diocèse – à commencer par la cathédrale Saint-Georges de Beyrouth, et sans oublier l'église Saint-Élie, à Bhamdoun – , c'est « l'esprit de réconciliation entre les diverses confessions » que Mgr Matar a encore dit vouloir honorer.
« C'est dans les êtres humains, de toutes les confessions, que Michel a investi autant et plus que dans les édifices, malgré toute leur importance.
Cela n'est-il pas une contribution à l'édification du Royaume de Dieu ? » a souligné l'archevêque de Beyrouth, qui a annoncé en outre que la municipalité de Beyrouth allait attribuer le nom de Michel Eddé à une place du centre de Beyrouth.
Une bouleversante profession de foi
Le nonce apostolique Gabriele Caccia, qui a endossé avec conviction l'idée de conférer à Michel Eddé la Grand-Croix de Saint Grégoire, a ensuite lu – en latin – le décret pontifical y afférent, signé par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'État du Vatican.
L'assistance a ensuite pu écouter une bouleversante profession de foi catholique de Michel Eddé, qui a commencé par citer... Alphonse Daudet décrivant les obsèques de Victor Hugo et affirmant que « la mort en dehors de l'Église manque de majesté ».
« J'avoue que c'est la citation qui m'est spontanément venue à l'esprit, en préparant cette allocution », a dit Michel Eddé avant d'enchaîner : « Je me permets d'ajouter que la vie aussi, sans l'Église, manque de majesté et de la dignité humaine. »
« C'est à son attachement indéfectible à l'Église catholique que l'Église maronite doit la double grâce de l'enracinement et de l'ouverture qui la marquent », a enchaîné Michel Eddé.
« L'Église maronite catholique, ce roc inébranlable qui détient les secrets de l'incarnation et du renouveau, n'a pas voulu que son bien soit l'exclusivité de ses seuls fils, mais a voulu le partager avec tout son milieu et son environnement humains, a souligné l'ancien ministre. Le Sermon sur la Montagne a inspiré aux maronites à être les initiateurs d'une formule de société unique, reposant sur la diversité religieuse, et la pierre d'angle de l'édification d'un Liban, patrie privilégiée de la convivialité dans l'unité, pionnière dans l'art de rapprocher les distances séparant les religions. »
« Le sombre spectacle offert en ce moment par le Liban est un phénomène accidentel et destiné à disparaître, a poursuivi Michel Eddé, dans une allusion à l'actualité politique.
Nous sommes le peuple d'une espérance qui n'a jamais été défaite quand des circonstances adverses ont mis à l'épreuve notre formule et notre foi, aussi bien en tant qu'Église qu'en tant que société, entité et patrie.
Cette terre demeurera belle, unie et bien enracinée pour tous ceux qui ont choisi de bâtir leur vie sur l'amour et la justice, pour tout homme qui demeure attentif à garder son âme chrétienne hors d'atteinte. »
Raï : « Un modèle à suivre »
Dans un mot improvisé, prononcé en conclusion de la cérémonie, le patriarche devait affirmer que « s'il y a un Libanais aujourd'hui qui mérite la Grand-Croix de l'ordre de Saint Grégoire, et tous les Libanais en conviendront, c'est bien Michel Eddé ! »
Le patriarche a vu dans « le geste prophétique » de Benoît XVI comme un préambule à la visite qu'il doit effectuer en septembre prochain au Liban.
« Le Saint-Père a voulu présenter des hommes comme Michel Eddé comme des modèles à imiter », a-t-il affirmé.
« Cette distinction honorifique, chaque Libanais devrait en être fier », a ajouté le patriarche.
Se référant à l'affligeante actualité politique, le chef de l'Église maronite a reconnu que « notre société régresse et que l'identité libanaise subit quelque évolution ».
Mais, a-t-il dit, ce n'est pas là le véritable Liban.
Le véritable Liban est cette société que, dans un geste prophétique, le pape désigne du doigt, en attribuant à Michel Eddé, un homme qui en est digne, la plus haute distinction que le Saint-Siège puisse conférer.
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lundi 20 août 2012
L’appel du 1er août de Bkerké, un avertissement dont il faudra tenir compte
L'appel du 1er août de Bkerké, un avertissement dont il faudra tenir compte
À LA UNE
L'appel du 1er août de Bkerké, un avertissement dont il faudra tenir compte
Par Fady NOUN | 14/08/2012
L'accumulation incontrôlée de la dette publique menace le Liban d'une faillite comparable à celle de l'Italie et de la Grèce, estiment les évêques maronites.
En pleine crise régionale, et alors que le Liban se bat sur des fronts politique et sécuritaire apparemment fort éloignés, l'Église maronite a publié, en date du 1er août, sous forme d'un « appel », une analyse de la situation économique du Liban à laquelle l'opinion n'a pas accordé l'attention qu'elle mérite, sachant que cette étude, établie par des experts, intéresse davantage les hauts responsables de l'État que M. Tout-le-Monde.
En gros, l'appel met en garde contre un « effondrement » économique de l'État à l'horizon 2016 analogue à celui dont souffrent en ce moment l'Italie et la Grèce, ainsi que plusieurs pays d'Asie et d'Amérique latine, et dont les conséquences sociales seraient dramatiques.
Le caractère d'« appel » que l'Assemblée des évêques maronites a conféré au document est significatif : il s'agit d'un communiqué extraordinaire dont l'Église souhaite qu'il soit tenu compte.
Le fait que ce soit l'Église qui le lance n'est pas non plus indifférent. Citant Jean-Paul II, le document affirme que « l'homme est la route de l'Église » et que rien de ce qui le concerne – en l'occurrence son aisance matérielle et sa situation sociale – ne la laisse indifférente.
On pourrait protester contre ce sombre avertissement qui attire indûment, sur le Liban, l'attention de ses bailleurs de fonds, si l'on ne savait d'avance que ces derniers ne dorment certainement pas et que ne se vérifiait à coup sûr l'adage qui veut que « gouverner, c'est prévoir ».
Les deux problèmes du Liban
Le Liban a deux grands problèmes socio-économiques auxquels il doit faire face, affirme en résumé le document publié : une crise énergétique et un problème d'endettement.
Le premier problème n'est pas spécifique au Liban, il est mondial. Il résulte de l'instabilité du cours mondial du pétrole brut. Cette instabilité affecte durablement la production d'énergie électrique du Liban ; elle a un impact sur la capacité concurrentielle des secteurs industriel et agricole, ainsi que celui des services. À cette difficulté s'ajoutent les catastrophes naturelles et artificielles qui peuvent se produire, ainsi que les difficultés d'écoulement de la production, compte tenu des convulsions que connaît la région.
Emblématique de cette crise est le déficit chronique de l'Électricité du Liban (EDL), responsable en ce moment à hauteur de 65 % du déficit budgétaire annuel du pays.
Mais le grand problème du Liban réside dans l'accumulation de la dette publique et la nécessité de s'endetter chaque année un peu plus pour assurer le paiement du service de la dette. Cette course au règlement du service de la dette provoque en retour le tarissement des sources de financement d'investissements productifs.
À l'horizon 2016, avertissent les experts, la dette publique pourrait atteindre 80 milliards de dollars, ce qui mettrait le Liban en difficulté financière, compte tenu du chiffre qu'atteindrait, dans ce cas, le service de la dette par rapport au produit intérieur brut (PIB). Le document n'hésite pas à parler, dans ce cas, d'une menace « d'effondrement », une situation qui affecte en ce moment des pays bien plus riches que le Liban, comme l'Italie et la Grèce.
Pour écarter cette menace, l'appel du 1er août préconise un ensemble de mesures parmi lesquelles figurent la création d'une caisse spéciale chargée de gérer la dette publique, ainsi que le renforcement du partenariat secteur public-secteur privé, l'assainissement de la perception des taxes et factures, etc.
Parallèlement, le document exhorte le secteur bancaire, dont la solidité est une fierté nationale, de demeurer vigilant et de rationaliser son crédit à l'État afin de ne pas compromettre l'épargne populaire et d'éviter les crises de la dette souveraine qui affectent certains pays d'Asie et d'Amérique latine.
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Depuis le Akkar, Raï appelle au dialogue
Depuis le Akkar, Raï appelle au dialogue
olj.com | 13/08/2012
Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a appelé lundi, au premier jour de sa visite pastorale au Akkar, au Liban-nord, les partis politiques à participer au dialogue national prévu jeudi.
"Nous espérons et demandons à ceux qui y ont été conviés par le président Michel Sleiman à participer au dialogue national", a déclaré Mgr Raï dans le village de Abdeh, lors d'une cérémonie en son honneur. L'Alliance du 14 Mars a boycotté la dernière séance du dialogue pour protester contre le refus du Hezbollah de discuter de la stratégie de défense.
"Nous demandons aussi à Dieu de protéger cette région des attaques que des malfaiteurs planifiaient", a ajouté le patriarche, en référence à l'arrestation de l'ancien ministre Michel Sleiman, accusé de préparer des attentats et des assassinats, notamment au Akkar. "Le Akkar est le symbole du respect des institutions de l'État et de la loyauté à l'armée", a-t-il encore dit.
Paraphrasant le Pape Jean-Paul II, le député du Courant du Futur Hadi Hobeiche a affirmé pour sa part que "le Liban est plus qu'un pays, il est un message de diversité". Son collègue, Khaled Daher a souligné que "certaines parties veulent créer des tensions entre musulmans et chrétiens, mais nos religions nous apprennent à rester unis pour le bien du Liban".
"En tant que musulmans nous insistons sur le rôle des chrétiens au Liban et dans la région. L'émergence du Liban ne peut se faire sans la démocratie, la diversité et l'unité nationale", a-t-il dit.
Le mufti du Akkar, cheikh Oussama al-Rifaï, a estimé de son côté que la visite du patriarche souligne l'importance de la coexistence entre les Libanais.
Le patriarche s'était arrêté en chemin à Deir Ammar, où il a été reçu chaleureusement par les habitants de la région, avant d'arriver dans le village de Abdeh.
Mgr Raï fêtera l'Assomption au Akkar et visitera plusieurs villages et régions.
Le ministre de l'Intérieur, Marwan Charbel, a affirmé lundi à la Voix du Liban (93,3) que toutes les mesures de sécurité ont été prises pour la visite du prélat maronite dans cette région.
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