Les chrétiens d'Orient, un enjeu politicien français
La notion de « chrétiens d'Orient » regroupe sous la même catégorie des groupes disparates sur le plan religieux, et qui sont d'abord des citoyens de tel ou tel pays de la région, aux situations variées.
Au Liban, où ils représentent environ 35 % de la population, ils participent officiellement aux institutions, selon le pacte qui réserve la présidence de la République à un chrétien maronite.
En Égypte, les coptes (environ 10 % des nationaux) sont pratiquement exclus des hauts postes de l'administration et de l'armée, et rarement autorisés à construire des églises.
Ultra-minoritaires dans le reste du monde arabe, les chrétiens recherchent la protection des pouvoirs en place.
En Israël, ils partagent le sort de leurs concitoyens musulmans, restés comme eux après 1948 et citoyens israéliens sur le papier, mais marginalisés de fait.
En Palestine, les chrétiens ont été à la base des partis de gauche prônant le nationalisme arabe.
En Syrie, leur hiérarchie est placée sous le contrôle du gouvernement, qui valide la nomination des évêques.
En Irak, ils se placent sous la protection des Kurdes après avoir été chassés de Bagdad, puis des grandes villes du nord par Al-Qaida et ensuite par l'organisation de l'État islamique.
Enfin, les diasporas sont nombreuses aux États-Unis, au Canada, en Amérique du Sud, en Australie et en Europe.
Envoyé de mon Ipad
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