Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 21 mai 2015

Mgr Khaled Akasheh appelle à un dialogue « en vérité » avec les musulmans | La-Croix.com - Rome

Mgr Khaled Akasheh appelle à un dialogue « en vérité » avec les musulmans | La-Croix.com - Rome
Mgr Khaled Akasheh appelle à un dialogue « en vérité » avec les musulmans

Secrétaire de la commission pour les relations avec les musulmans du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux (CPDI), et jordanien d'origine, Mgr Khaled Akasheh a rencontré des journalistes jeudi 21 mai 2015 à Paris, à l'invitation du service communication de l'Opus Dei France. Son intervention était centrée sur « les chrétiens du Moyen-Orient ».

Après avoir rappelé la richesse de leur patrimoine rituel et culturel, il a listé quelques-uns des « défis et dangers » qu'ils affrontent aujourd'hui de l'Egypte à l'Iran : défi du « nombre » - en raison de l'émigration - et de « la vente de leurs propriétés », défi de « l'enfermement dans des ghettos », de la « perte de mémoire » mais aussi « danger de la victimisation et de la lamentation ». « Pleurnicher ne suffit pas  : on ne peut lire le livre de Jérémie sans celui des Actes des apôtres », qui rapporte la structuration des premières communautés chrétiennes, a souligné Mgr Akasheh.

Génocide des chrétiens d'Orient

« Certains parlent d'un génocide des chrétiens d'Orient, l'expression est partiellement juste », a-t-il estimé, égrainant les discriminations dont ils font l'objet, qu'il s'agisse d'obstacles à la construction d'églises, de la « destruction de leur héritage culturel » ou encore de « conversions forcées ». Lui-même est originaire d'un petit village proche de Petra et d'une famille chrétienne qui a dû fuir « les pressions d'une tribu musulmane voisine qui souhaitait la convertir ».

« Grâce à Dieu et à ma tribu, je suis aujourd'hui chrétien et prêtre », a-t-il lancé, non sans alarmisme  : « Si - à Dieu ne plaise - les chrétiens devaient disparaître du Moyen-Orient, les petits musulmans demanderont à leurs parents  : où sont les chrétiens dont le Coran dit qu'ils sont les plus proches de nous  ? »

Mais le responsable de la commission islam au sein du CPDI a également insisté sur « la litanie de l'espérance ». « La majorité des musulmans sont des personnes comme nous qui veulent vivre tranquillement en famille. Seule une minorité est dangereuse. Beaucoup nous disent  : restez avec nous  ! »

Des « justes » parmi les musulmans

« Il y a aussi des  'justes' parmi les musulmans et qui ne bénéficient pas de la même publicité », a-t-il encore fait valoir en citant les noms du roi de Jordanie, de Mohammed Sammak, secrétaire du Comité pour le dialogue entre islam et christianisme au Liban, mais aussi ces musulmans tués pour s'être opposés à Daech ou qui ont « racheté » des centaines de femmes yézidies enlevées en Irak pour les libérer.

Al Azhar en Égypte et la Jordanie ont, selon lui, également organisé « des conférences importantes pour condamner ces violences ».

Al-Azhar : « On peut ne pas être d'accord, mais il faut répondre à la critique par la critique »

En conclusion, Mgr Akasheh a lu un « décalogue des chrétiens d'Orient » dans lequel il les invite à « conserver comme un trésor la foi en Jésus-Christ », à rester au Moyen-Orient « en préservant (leur) héritage ». « Les musulmans sont nos frères, aimons-les dans la vérité et laissons-nous aimer par eux », est-il également écrit.

Le cardinal Tauran estime le dialogue avec l'islam plus que jamais crucial

Interrogé sur l'actualité du dialogue islamo-chrétien en ce 50e anniversaire de la déclaration Nostra aetate du concile Vatican II, Mgr Khaled Akasheh a estimé que « l'intuition (NDLR  : des pères conciliaires) est bonne mais (que) tout dépend de la manière de conduire ce dialogue ». « Si nous servons la vérité, ce n'est pas dangereux. Mais s'il ne s'agit que d'embrassades sans contenu, ce n'est que perte de temps », a-t-il affirmé, en reconnaissant que son « discours n'est pas accepté par certains musulmans ».

Détermination, courage et sincérité

Sans pour autant reconnaître « l'islam comme une religion divine », les chrétiens doivent en percevoir les « éléments positifs  : la croyance en un Dieu unique et en la vie éternelle, la nécessité d'une vie morale, l'attention aux pauvres... »

Dans le climat actuel de tensions et de violences, les chrétiens ont aujourd'hui un rôle fondamental à jouer pour ce prêtre du Patriarcat latin de Jérusalem, à condition de « travailler avec clarté, détermination, courage et sincérité ».

« L'autre devient aussi ce que nous voulons qu'il devienne », a-t-il mis en garde. « Si nous voulons en faire un ennemi, il le deviendra. Si nous voulons en faire un ami, il le deviendra aussi ».



Envoyé de mon Ipad 

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