Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 12 février 2015

Irak : ordination et nomination de nouveaux evêques chaldéens à Bagdad | L'Œuvre d'Orient

Irak : ordination et nomination de nouveaux evêques chaldéens à Bagdad | L'Œuvre d'Orient

http://www.oeuvre-orient.fr/2015/02/06/irak-ordination-nomination-nouveaux-eveques-chaldeens-bagdad/
Note du 6/2/2015-Irak : ordination et nomination de nouveaux evêques chaldéens à Bagdad
06/02/2015

Mgr Pascal Gollnisch est actuellement présent à la célébration qui a lieu aujourd'hui en la cathédrale Saint-Joseph de Bagdad.

SB Sako et Mgr Gollnisch

SB Sako et Mgr Gollnisch

L'ordination est célébrée ce vendredi 6 février 2015 en la cathédrale Saint-Joseph de Bagdad à 10 heures par le Patriarche.

Le Synode de l'Église chaldéenne (qui a eu lieu à Erbil du 24 au 27 juin 2014) avait nommé trois nouveaux évêques. Après l'officialisation par le pape François, ils  sont envoyés en mission :

  • Mgr Emmanuel SHALITA, ancien vicaire patriarcal aux Etats-Unis, devient évêque du Diocèse de Saint Adday (Toronto) au Canada, succédant à Mgr Hanna ZORA ;
  • Mgr Emil Shamon NONA, ancien archevêque de Mossoul (Irak), devient évêque du Diocèse de Saint Thomas Apôtre (Sydney) en Australie, succédant à Mgr Gabriel KASSAB ;
  • Mgr Basil YALDO, ancien prêtre de Michigan (USA), devient évêque auxiliaire de Bagdad en Irak, succédant à Jacques ISAAC.

S.B.  SAKO a appelé tous les fidèles de l'Église chaldéenne à prier pour eux et coopérer pour annoncer la joie de l'Évangile, en toute humilité et en toute impartialité.

Samedi 7 février un Synode extraordinaire de l'Eglise chaldéenne est convoqué par le patriarche de Babylone des Chaldéens, SB Louis Raphaël Ier Sako.

A l'ordre du jour sera affrontée la question relative aux groupes de prêtres et de religieux qui, au cours des dernières années, ont quitté leurs diocèses et leurs maisons religieuses en Irak, sans le permis de leurs supérieurs, se transférant aux Etats-Unis et dans d'autres pays occidentaux. (Source VIS)

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Envoyé de mon Ipad 

Le synode chaldéen interpelle les autorités irakiennesRadio Vatican

Le synode chaldéen interpelle les autorités irakiennesRadio Vatican
10/2/2015-Le synode chaldéen interpelle les autorités irakiennes

Mgr Louis Raphaël Sako, Patriarche de Babylone des Chaldéens. - AFP

(RV) Les évêques chaldéens ont invité le gouvernement de Bagdad et les autorités du Kurdistan irakien à unir leurs forces pour libérer les territoires occupés par les djihadistes, et à allouer des fonds pour soutenir les familles chassées de leurs maisons et privées de leurs biens par les combattants de l'Etat islamique.  Il est urgent selon eux de prendre les mesures nécessaires pour protéger les chrétiens et permettre à tous les irakiens de rentrer chez eux et de vivre dans la sécurité et la dignité.

Dans leur appel publié à l'issue de leur synode extraordinaire samedi, les évêques chaldéens s'adressent non seulement au pouvoir irakien mais aussi à la communauté internationale. Ils attirent l'attention sur la crise humanitaire qui touche la population des territoires conquis par les djihadistes. Face à l'échec et à la division des partis politiques chrétiens, ils ont décidé de lancer la création d'une Ligue chaldéenne, un projet soutenu par le patriarche Sako. Cette ligue sera une organisation civile et autonome. Composée de laïcs, elle s'occupera des affaires politiques, culturelles et sociales qui touchent les communautés chaldéennes. Elle servira à la fois de caisse de solidarité et d'outil de pression sur le gouvernement. 

Autre décision importante : à l'occasion du centenaire des déportations et des massacres des assyro-chaldéens perpétrés en 1915 par les Jeunes Turcs, une journée des martyrs chaldéens sera désormais célébrée tous les ans, le vendredi après Pâques. Moins connu que le massacre des Arméniens, également perpétré en 1915, ce carnage a fait au moins 275 000 morts. Vues par les autorités ottomanes comme de possibles foyers de rébellion, le populations chrétiennes de l'Est anatolien et du nord de la Mésopotamie, assyriennes, syriennes et chaldéennes avaient déjà été victimes de persécutions vingt ans plus tôt. La journée en mémoire des victimes portera le nom de « vendredi des martyrs et des confesseurs de la foi ». 

Les évêques chaldéens ont par ailleurs exprimé leur solidarité avec les quelque 130 000 chrétiens chassés de Mossoul et de la plaine de Ninive et dont l'exil au Kurdistan irakien s'éternise dans des conditions précaires.



Envoyé de mon Ipad 

mercredi 11 février 2015

Ils ont dit... - L'Orient-Le JourMgr Raï, patriarche maronite, dans son homélie pour la Saint-Maron, à Rome

Ils ont dit... - L'Orient-Le Jour

Ils ont dit...

* Mgr  Raï, patriarche maronite, dans son homélie pour la Saint-Maron, à Rome : « Les maronites du Liban sont le socle sur lequel repose le message du Liban dans le monde arabo-islamique. C'est pour cela qu'ils se sont engagés à protéger ce pays en sa qualité de patrie spirituelle pour tous les maronites (...) et d'en faire une patrie modèle de l'ouverture, du pluralisme culturel et religieux et de la coexistence entre chrétiens et musulmans (...). Nous prions aussi pour qu'un président de la République soit élu au Liban, après neuf mois de vacance présidentielle. »

*Fouad el-Saad, député de Aley et membre du bloc joumblattiste : « Il est triste de constater que les Libanais ont commencé à s'accoutumer de l'absence d'un président. Le dialogue entre adversaires politiques, aussi important qu'il soit, aurait dû commencer par la crise présidentielle, priorité absolue. J'appelle les députés soucieux du sort de la République à camper à l'intérieur du siège du Parlement et le peuple à l'extérieur pour faire pression sur ceux qui font un mauvais usage de leur mandat et obtenir que l'élection soit tenue. »

*Le bloc du Changement et de la Réforme, dans son communiqué hebdomadaire : « Se fondant sur tout ce qui se dit au sujet de l'échéance présidentielle, le bloc souhaite que toutes les parties s'engagent à prendre en compte le facteur libanais, autrement dit la volonté libanaise, en vue de parvenir à un résultat qui ne dépende pas de compromis, ni d'initiatives parfois bien intentionnées, mais qui ne peuvent pas prendre la place des Libanais, et surtout des chrétiens, qui sont les principaux concernés par cette échéance. »

*Waël Bou Faour, ministre (joumblattiste) de la Santé, à l'issue d'une audience chez le Premier ministre, Tammam Salam : « Il est temps que prenne fin la vacance présidentielle. Nous devons parvenir à un accord unanime entre toutes les forces politiques libanaises sur un président dont l'élection serait le prélude au redressement de la vie institutionnelle et politique. »

* Ahmad Fatfat, député de Dennyeh et membre du bloc du Futur, à la Voix du Liban 93,3 : « Ce sont les boycotteurs de l'élection qui assument la responsabilité de la vacance présidentielle. Nous vivons une grande illusion. Tant qu'il y aura une volonté régionale de bloquer la présidentielle, il n'y aura pas de président au Liban. Le dialogue (du Futur) avec le Hezbollah ne peut pas décider de la tenue des élections, mais il peut aider. L'unique espoir est que quelque chose puisse sortir du dialogue interchrétien. »

* Mgr Boulos Matar, archevêque de Beyrouth, dans son homélie pour la Saint-Maron : « Lier l'élection présidentielle au Liban à la solution des conflits d'autrui et à la conclusion d'accords en tous genres est une grande faute. »



Envoyé de mon Ipad 

Egypte: Poutine rencontre le patriarche d'Alexandrie © Sputnik. Mikhail Klimentiev


http://fr.sputniknews.com/international/20150210/1014529154.html 

Vive l'axe Alexandrie-Nicosie-Athènes-Moscou ! 
Egypte: Poutine rencontre le patriarche d'Alexandrie © Sputnik. Mikhail 
Klimentiev 
INTERNATIONAL 
12:56 10.02.2015(mis à jour 13:07 10.02.2015) 

Le président russe prône la coopération entre les chrétiens de Russie et 
d'Egypte pour faire valoir leurs valeurs et idéaux communs. 

Lors d'une rencontre avec le patriarche Théodore II d'Alexandrie et de 
Toute l'Afrique, le président russe Vladimir Poutine, en visite au 
Caire, a espéré mardi la poursuite de la coopération avec les chrétiens 
d'Egypte afin de défendre les valeurs et idéaux communs. 

"Je sais que l'actuelle direction égyptienne adopte la même position. 
J'espère qu'en agissant de concert sur la base d'une telle approche des 
relations entre les représentants de différentes religions, nous 
pourrons conjuguer nos efforts dans la lutte pour nos valeurs et idéaux 
communs", a déclaré le chef de l'Etat russe, ajoutant avoir évoqué la 
veille ces mêmes questions avec son homologue égyptien Abdel Fattah 
al-Sissi. 

Par ailleurs, Vladimir Poutine a rappelé que le président al-Sissi avait 
récemment visité la Cathédrale copte orthodoxe, ce qu'aucun dirigeant 
égyptien n'avait fait auparavant. 

De son côté, le patriarche d'Alexandrie a assuré le président russe 
qu'il ne ménageait pas ses efforts pour que les chrétiens et les 
musulmans égyptiens vivent en paix. 

"Je suis sûr que tout ira bien", a-t-il dit. 

D'origine grecque, le patriarche Théodore a également exprimé sa 
reconnaissance à M.Poutine pour le bon développement des relations entre 
la Russie et la Grèce. Par ailleurs, il s'est souvenu avec beaucoup 
d'affection des années passées en Union soviétique. 

"Que le Seigneur vous donne santé et bonheur, et de longues années de 
vie", a dit en russe le patriarche à Vladimir Poutine. 

Le président russe est arrivé lundi pour une visite officielle de deux 
jours au Caire destinée à évoquer avec son homologue égyptien Abdel 
Fattah al-Sissi la situation dans la région 
https://groups.google.com/forum/m/#!topic/fr.soc.politique/Qq_1EWoS45U


Envoyé de mon Ipad 

mardi 10 février 2015

Edito Le Monde - Défendre les Chrétiens d'Orient : question d'humanité, de justice et de stratégie » Chrétiens de la Méditerranée

Edito Le Monde - Défendre les Chrétiens d'Orient : question d'humanité, de justice et de stratégie » Chrétiens de la Méditerranée
Par Bernard Emont, Professeur de l'enseignement supérieur, spécialiste des minorités linguistiques et culturelles et Jean Samat, co-fondateur de l'Association d'apprentissage la Langue Araméenne(AALA, Val d'Oise) et conseiller municipal à Gonesse.

Ils étaient 1 400 000 sous Saddam Hussein. Ils ne sont plus que 350 000, à occuper leurs terres ancestrales, entre le Tigre et l'Euphrate (l'ancienne Mésopotamie). Plus 120 000, parqués dans le camp d'Erbil, au Kurdistan irakien, dépourvus de tout, et surtout de soutiens officiels, de quelque autorité que ce soit : hormis de la part des chefs de leur propre Eglise, en tête desquels leurs trois évêques qui ont reflué avec eux. Ce qui leur a valu quelques tentes, couvertures et caravanes…

Leur inconfort, certes, remonte à la nuit des temps. Ils descendent de cette poignée de résistants aux invasions du sud, dont ils ont jadis été victimes, préférant souvent payer tribut que de se convertir. L'équilibre fragile dont ils ont pu bénéficier à certaines époques, – où les familles des divers groupes religieux ont su vivre, sinon en harmonie, du moins en coexistence pacifique – a été souvent balayé par les vagues fondamentalistes, ou nationalistes, qui ont ébranlé le Proche Orient : en 1915, en Turquie ; en Irak, depuis, au rythme des différentes guerres du golfe. La pression pour les forcer au départ a été particulièrement forte au début des années 1980, en 1995, en 2005…

Mais jamais plus que lors de la récente offensive de Daech en direction de Mossoul (où ils constituaient une minorité active). Ceux qui n'ont pas fui son approche ont vu la porte de leur maison marquée de la lettre « N » de l'alphabet arabe (« N »pour Nazarôen – nom traditionnellement donné aux disciples du Christ) : comme jadis pour les anciens Hébreux d'Egypte, mais en un autre siècle ( le XXIème !) et pour une autre cause ! Ils ont été méthodiquement interpelés et sommés de se convertir. Dans le cas contraire, le choix était simple : « tu pars ou on te tue ». Même les petites écoles ont été visitées, et les enfants non musulmans, enjoints à la conversion : certains, qui osèrent dire non, ont été exécutés sans pitié…

Certes la France, considérée comme leur protectrice traditionnelle, et dont ils apprennent volontiers la langue, a posé quelques gestes. Quelques familles ont pu bénéficier d'un accueil d'urgence. Ainsi se retrouvent – ils sont une vingtaine de milles, surtout originaires de Turquie, en région parisienne (autour de Sarcelles, Gonesse), ou dans celle de Pau (plusieurs centaines, principalement en provenance d'Irak). Soxiante dossiers, représentant à peu près 600 personnes, sont en attente sur le bureau du Consul de France à Erbil, capitale provisoire du Kurdistan irakien. Et certaines familles, jugées prioritaires (membres malades, handicapés, ou très âgés) reçoivent leur visa… au compte goutte ! Encore faut-il qu'elles aient trouvé une famille d'accueil (leur «garante ») en France. On est loin d'une réponse à l'urgence : et surtout d'une prise de conscience adéquate de l'ampleur du phénomène.

Car ne nous leurrons pas : il s'agit bel et bien d'un génocide, feutré et par petits paquet—ce qui le rend moins visible. Seuls demeurent ceux qui sont dépourvus de moyens. Bientôt, il ne restera plus de chrétiens au Proche Orient (c'est d'ailleurs le souhait formulé par Daech), appartenant aux premières communautés chrétiennes hors Palestine. Un peuple très original au Proche-Orient, qui possède une langue et une culture particulière (la culture et la langue araméennes) et l'un des plus anciens à avoir habité cette région, en descendance directe des Assyriens et Babyloniens.

On est étonné de voir la patrie des droits de l'homme si discrète devant l'éviction massive de tout un peuple (plus d'un million de personnes), elle qui se veut la voix des opprimés, des victimes de répressions injustes—surtout lorsqu'elles reposent sur des « délits d'opinion ». Est-elle gênée de défendre des chrétiens, auxquels la relient tant de liens divers, et dont, quoi qu'elle en dise, sa culture est imprégnée ? Craint-elle d'être accusée de favoritisme ? Il serait pourtant d'élémentaire justice d'aider ces exclus à rentrer dans leurs foyers ! Avec toutes les garanties en termes de protection : par exemple le déploiement d'une force internationale, avec l'aval du gouvernement irakien qui aurait pour rôle de garantir et de faire respecter leurs droits les plus élémentaires, surtout en matière de sécurité dans des zones définies par les grandes puissances.

Mais ce n'est pas là, seulement, question d'humanité et de justice. Il y va, pour la France, d'une véritable stratégie de protection d'elle-même et de ses valeurs. Car qui peut croire – surtout après les événements que nous venons de vivre – que ce phénomène ne nous concerne pas. Il serait folie, au nom d'une laïcité aveugle, de considérer indifférent qu'une communauté, animée par une idéologie pacifiste et non violente, disparaisse de cette partie du globe, où elle a toujours constitué un élément d'équilibre : voire un trait d'union entre ethnies très diverses. Il serait illusoire de penser que quelques mesures de police sur notre sol, de protection de nos frontières, suffiront à combattre le terrorisme, si nous lui laissons le champ libre dans ce qu'il faut bien appeler nos avant-postes.

Car si nous laissons s'installer l'injustice et la terreur dans ce coin d'Orient, qui peut penser, à l'heure du village global, que quelques centaines de kilomètres nous serviront d'abri ? Si nous nous contentons de frappes aériennes pour sécuriser quelques couloirs, qui peut croire qu'elles suffiront à poser les bases d'une paix durable, même si elles en constituent des outils provisoires ? Une telle paix ne s'obtiendra que par un complément diplomatique opiniâtre et un travail de fond auprès des populations : partie d'une stratégie bien comprise, où les armes idéologiques et le capital humain ne pèseront pas moins lourd que l'arsenal militaire et policier.

Vaincre Daech ne peut se réduire à contrer le cyclone dans sa périphérie. Il faut agir en son cœur, commencer par réparer les dommages à leur source ; permettre aux expulsés – dont les chrétiens d'Irak – de rentrer chez eux et refuser les actes d'un terrorisme quotidien qui fait de la spoliation un mode de gouvernance et de la mort la sanction de la différence ; reconstruire les digues, morales et politiques, qui ont permis, par le passé, un minimum de « vivre ensemble » – l'un des plus grand défis pour ces minorités religieuses – et empêcher toute tentation de retour à un ordre violent. Faute de quoi, non seulement il faut s'attendre à de graves résurgences, voire à l'amplification de raids dévastateurs, non seulement aura-t-on dépensé beaucoup d'argent pour rien, mais l'Humanité aura régressé de plusieurs siècles, avec des conséquences hautement imprévisibles.

Bernard Emont



Envoyé de mon Ipad 

ASIE/LIBAN - Pour l’Archevêque maronite de Beyrouth, « il n’est profitable ni à notre région ni au monde que de choisir de lier le destin du Liban à ce qui se passe dans les autres pays »



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 10 février 2015 14:15:06 UTC

ASIE/JORDANIE - Réaction d'un organe culturel catholique contre les « narghilés blasphématoires »

Amman (Agence Fides) – Le Catholic Center for Studies and Media (CCSM), institution culturelle et multimédia ayant son siège à Amman, dirigée par le Père Rifat Bader, prêtre jordanien, promeut une campagne de sensibilisation et dénonce la commercialisation et la diffusion dans les lieux publics d'un modèle de narghilé sur lequel sont reproduites des images indécentes et blasphématoires de Jésus Christ, gravement offensante pour les sentiments de dévotion de tous les baptisés.
« De nombreux chrétiens – indique à l'Agence Fides le Père Bader – nous ont contacté pour exprimer un sens d'humiliation qu'ils ont ressenti lorsqu'ils ont vu ces images sur les narghilés utilisés dans la rue ou dans les cafés. A un moment où les chroniques nous poussent à intensifier les efforts contre toute offense et toute manipulation des traditions religieuses des peuples, un fait comme celui-ci résulte encore plus grave et plus déconcertant ». Dans un communiqué publié ce jour et parvenu à l'Agence Fides, le CCSM demande le retrait des « narghilés blasphématoires » ou le retrait des dessins sacrilèges qui s'y trouvent, se réservant le droit de recourir aux voies légales contre l'importation et la commercialisation de tels produits. (GV) (Agence Fides 10/02/2015)

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ASIE/LIBAN - Pour l'Archevêque maronite de Beyrouth, « il n'est profitable ni à notre région ni au monde que de choisir de lier le destin du Liban à ce qui se passe dans les autres pays »

Beyrouth (Agence Fides) – S'il veut survivre, le Liban doit, par choix stratégique, se tenir en dehors des conflits qui bouleversent le Proche-Orient. Tel est l'appel, clair et alarmé, que l'Archevêque maronite de Beyrouth, S.Exc. Mgr Boulos Youssef Matar, a voulu inclure dans l'homélie de la Messe solennelle qu'il a célébré hier dans la capitale libanaise à l'occasion de la Solennité de Saint Maron, alors que le Liban se trouve encore aux prises avec la crise politique et institutionnelle qui empêche depuis mai dernier l'élection d'un nouveau Chef de l'Etat.
Dans son homélie, l'Archevêque a qualifié d'erreur grave l'idée de faire dépendre l'élection du Président libanais de l'issue des conflits et des jeux de forces qui dominent cette période de l'histoire du Proche-Orient. « Il n'est profitable ni à notre région ni au monde que de choisir de lier le destin du Liban à ce qui se passe dans les autres pays » a réaffirmé Mgr Matar, ayant recours à des expressions critiques envers le monde politique national, qui se soustrait à ses responsabilités et semble vouloir congeler la scène politique libanaise, dans l'attente de savoir quels acteurs régionaux et mondiaux sortiront vainqueurs de la réorganisation des équilibres en cours dans la région. (GV) (Agence Fides 10/02/2015)

samedi 7 février 2015

François avec Raï : « Présence des Églises, pour la poursuite du témoignage chrétien » - L'Orient-Le Jour

François avec Raï : « Présence des Églises, pour la poursuite du témoignage chrétien » - L'Orient-Le Jour
7/2/2015-François avec Raï : « Présence des Églises, pour la poursuite du témoignage chrétien »

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a été reçu hier par le pape François, auquel il a brièvement exposé les derniers développements de la situation régionale et leur impact sur les chrétiens d'Orient, en particulier en Irak et en Syrie.
Le patriarche a également exposé au pape les tenants et aboutissants de la crise institutionnelle dans laquelle se débat le Liban, sans président depuis mai dernier, en raison des allégeances extérieures des candidats maronites.
Exprimant sa préoccupation pour les chrétiens d'Orient, le Saint-Père a souligné « la nécessité de la présence des Églises, pour la poursuite du témoignage chrétien ».
« Je prie tous les jours avec vous pour que soit trouvée rapidement une solution négociée, a assuré François. Tous les chrétiens sont appelés à travailler ensemble dans l'acceptation mutuelle et dans la confiance pour servir la cause de la paix et de la justice. »
La conversation entre François et le patriarche Raï a également porté sur la réforme générale que François tente d'introduire au niveau du gouvernement de l'Église et ce que le Vatican nomme « la recherche de la communion ».
Normalement, expliquent des sources ecclésiastiques, les rapports qui doivent s'établir entre le Saint-Siège et les synodes des Églises orientales catholiques sont des rapports d'égalité. En effet, les synodes des Églises orientales ne sauraient être assimilés à des conférences épiscopales, mais sont des organes de gouvernement ecclésial de plein droit. tout en étant en communion avec Rome.

Deux objectifs
Par ailleurs, le patriarche maronite a transmis au pape le salut et l'affection des patriarches orientaux catholiques et orthodoxes, et du chef des Églises évangéliques en Syrie et au Liban, réunis à Bkerké le 27 janvier, quelques jours avant son départ pour le Vatican.
L'objectif du rassemblement était d'observer de plus près la situation des réfugiés chrétiens et celle des fidèles qui ont décidé de rester dans leur pays, malgré la guerre, les difficultés et les impératifs qui en découlent, notamment la nécessité de les aider, de leur garantir des emplois, des écoles et des logements décents, bref de quoi leur permettre de rester enracinés dans leurs patries, et de préserver leur tradition et leur mission chrétienne. Le patriarche a remis au pape un rapport circonstancié sur les situations qu'il lui a exposées.
Rappelons que le patriarche Raï restera encore quelques jours au Vatican, où il participera aux travaux de divers conseils pontificaux. Il y célébrera notamment la Saint-Maron (le 9 février).



Envoyé de mon Ipad 

Le patriarche latin de Jérusalem condamne le massacre du pilote jordanien | Riposte-catholique

Le patriarche latin de Jérusalem condamne le massacre du pilote jordanien | Riposte-catholique
Le patriarche latin de Jérusalem condamne le massacre du pilote jordanien

Le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, a condamné, dans un communiqué datant du 4 février 2015, le massacre du pilote jordanien par l'État islamique :

Le Patriarche de Jérusalem, Sa Béatitude Fouad Twal, s'associe à la souffrance de la grande famille jordanienne et à celle de Muath Kasasbeh, assassiné de manière horrible et insoutenable par les terroristes de Daesh qui l'avaient fait prisonnier le 24 décembre dernier.

Les fidèles et membres du clergé du Patriarcat s'associent à cette peine.

Cette épreuve pour la famille du jeune pilote et pour le Royaume de Jordanie rappelle combien le combat contre toute force fondamentaliste est nécessaire et urgent. Trop d'hommes et de femmes, de toutes religions, ont déjà perdu la vie de manière tragique et inhumaine depuis l'émergence du soi-disant état islamique, qui n'est pas un Etat et ne peut se réclamer d'aucune religion, loin de là.

Nous tous croyants Chrétiens et Musulmans sommes tous exposés à leurs agressions.  Nous sommes appelés à unir nos forces avec tous les hommes de bonne volonté pour combattre surtout avec la force de la prière et de la saine éducation.

La crainte de Dieu que nous partageons doit nous pousser à vivre en frères et à nous soutenir comme nous l'avons fait ensemble au Moyen Orient depuis des siècles.

+ Fouad Twal, Patriarche latin de Jérusalem, le 4 février 2015.



Envoyé de mon Ipad 

vendredi 6 février 2015

Syrie - Les chrétiens refusent le martyre

Syrie - Les chrétiens refusent le martyre
Notre reporter sur la ligne de front Face aux Fous de Dieu du djihad, chrétiens et communistes kurdes se soucient moins de religion que de survivre.
Les chrétiens refusent le martyre

Le grésillement d'une radio rompt le silence des tranchées. Depuis son avant-poste à moins de 2 kilomètres de l'émir, Johan Cosar n'en perd pas une miette sur son talkie-walkie. La première ligne des djihadistes est si proche qu'il intercepte leurs communications sans même le vouloir. C'est Abou Samir el-Maghrebi qui commande l'unité, juste en face, et harcèle son commandant parce qu'il veut rentrer chez lui. « Tu me casses les pieds, à la fin ! » répond rageusement l'émir Abou Aïcha, chef de secteur de Daech. « Dégage et rentre chez toi… » Ces vociférations font sourire Johan et ses troupes. Plus tôt dans la matinée, de grosses détonations ont retenti, indiquant que les combattants de Daech essuyaient une frappe de l'aviation américaine. Puis on a pu entendre Abou Aïcha pester à cause d'une batterie chapardée ou perdue.

« Le monde entier prend ces djihadistes pour des monstres terribles, grommelle Johan. Mais écoutez-les : ce ne sont que des hommes. Des miliciens désorganisés, qui pillent et se battent n'importe comment. Ce qu'il y a de vraiment monstrueux chez eux, ce sont leurs actes. » L'unité de Johan contrôle désormais le hameau de Ghardouka, où les séquelles du djihad sont bien visibles. A quelques dizaines de mètres du front gisent les décombres de l'église Saint-Michel, « Mar Melki » comme disent les chrétiens de la minorité syriaque qui peuplait le village. Les djihadistes ne se sont pas contentés ici des gros tags « Daech », ainsi qu'ils l'ont fait à peu près partout au fil de leur avancée fulgurante de l'été dernier. Au cimetière ils ont mitraillé les tombes en granit et les crucifix. Puis ils ont placé des centaines de kilos d'explosifs dans l'église elle-même. « Les combats pour reprendre le village ont été très durs pendant plus d'une semaine, raconte Johan. On s'est battu jour et nuit. Puis, tout d'un coup, ils se sont repliés et il y a eu l'énorme explosion. » Les islamistes de l'EI n'avaient pas voulu fuir sans détruire l'église. Elle est éventrée, son toit en ciment gît sur le sol. Au-dessus des murs en pisé, si épais qu'ils ont résisté, seule subsiste une croix en fer, toute tordue et branlante, dans laquelle chuintent les bourrasques de vent. « C'est leur façon de nous dire qu'ils vont effacer les chrétiens de Syrie », assure Johan.

Les chrétiens du Kurdistan ont décidé de peser dans la résistance

Les Syriaques et autres Eglises d'Orient sont les descendants des chrétiens des premiers temps. Ils représentent près de 10 % de la population du pays. Leur clergé est souvent resté loyal au régime de Damas, qu'ils percevaient comme un rempart contre la majorité sunnite. Aujourd'hui pourtant les populations de villages syriaques orthodoxes du Kurdistan font largement cause commune avec leurs voisins kurdes musulmans modérés. Si quelque 1 500 combattants sont venus d'Europe pour grossir les rangs du djihad, Johan a emprunté le même chemin pour venir le contrecarrer. Grand gaillard dégingandé au regard sombre, il veille sur l'aspect militaire de cette participation chrétienne à l'effort de guerre kurde. Né en Suisse cet ancien sergent de 32 ans a largement contribué à fonder le MFS (Conseil militaire syriaque), bras armé de la résistance chrétienne dans la guerre civile. Tandis qu'à une centaine de kilomètres plus à l'est, en Irak, la minorité assyro-chaldéenne fuyait ou se faisait massacrer, les chrétiens du Kurdistan ont décidé de peser dans la résistance. Leur « Conseil militaire » compte plus de 200 combattants divisés en cinq compagnies, placées sous le commandement de la guérilla kurde du YPG.

En uniforme de treillis à pixels vert foncé les chrétiens ne sont pratiquement pas discernables de leurs frères d'armes marxistes kurdes. « On a le même objectif : survivre », affirme Ardilès, kalach sur l'épaule et keffieh noué sur le crâne. Les Kurdes, qui tiennent la section du front, juste à côté, portent autour du cou une étoile rouge ou le portrait d'Abdullah Ocalan, chef de la guérilla kurde du PKK emprisonné en Turquie. Lui arbore une grosse médaille de Jésus. Mais, face aux fous de Dieu, ces combattants, qu'ils soient chrétiens ou communistes, affirment n'avoir pas grand-chose à faire de la religion. Ils cohabitent en paix depuis des siècles. « Pour moi, le fait d'être syriaque, c'est plutôt une question d'identité et de culture », déclare Johan qui, comme le reste de ses hommes, rattache fièrement son peuple aux Assyriens des temps bibliques. Leur langue, une variante de l'araméen, demeure peu ou prou celle que parlait Jésus. Et si beaucoup se sont fait tatouer des crucifix sur la main ou sur le bras, c'est, disent-ils, pour montrer qu'ils n'ont pas honte de leur identité minoritaire. « Pour la première fois depuis deux mille cinq cents ans, poursuit Johan, les syriaques ont décidé de relever la tête, de défendre leur terre et ce qu'ils sont. C'est pour ça que Daech nous hait plus que tout… »

Près d'un tiers des 15 000 étrangers qui ont rejoint l'EI viennent du Maghreb ou de France

Beaucoup de combattants, dans la compagnie de Johan, viennent de villages de l'autre côté des lignes. Les familles qui ont pu fuir sont éparpillées dans les villes kurdes, plus au nord, et dans les immenses camps de réfugiés dressés sur la plaine de Ninive. C'est là que se répandent les histoires de prisonniers égorgés et de femmes vendues comme esclaves sexuelles sur la place du marché. Dans les zones de population sunnites, le long du grand axe contrôlé par le « califat » entre Alep et Mossoul, en Irak, ce n'est pas la même chanson. « Ils nous laissent vivre en paix, et nous, on essaie de les ignorer », explique Abbas, un jeune chauffeur de camionnette qui fait l'aller-retour entre les villages djihadistes et ceux des Kurdes. Son véhicule ne transporte aujourd'hui qu'un vieillard et un mouton qui bêle nerveusement, et il n'a guère envie d'être aperçu en train de nous parler au bord de la route, près de la zone tampon. Le regard un peu fuyant, il assure que les hommes de Daech sont « corrects ». D'ailleurs, la grande majorité d'entre eux sont des Syriens, dit-il, d'anciens membres des grands groupes rebelles contre la dictature de Bachar el-Assad qui, après s'être progressivement effondrés, se sont radicalisés sous l'influence de leurs appuis dans la péninsule arabique. La faute à l'absence de soutien de l'Occident, affirment certains. Abbas estime qu'ils sont près d'un millier de combattants à camper autour de son village, Kwuleitha, là où l'émir Abou Aïcha vitupère dans sa radio.

 
Selon le Renseignement occidental, près d'un tiers des quelque 15 000 étrangers qui ont rejoint l'EI viennent du Maghreb ou de France. Mais personne n'en connaît leur rôle exact parmi les 40 000 combattants de Daech. Et, à écouter Abbas, les étrangers sont noyés dans la masse. « On entend parler de temps en temps d'un Français ou d'un Allemand, mais nous, on ne voit personne de spécial », assure-t-il. Il confirme qu'un marché aux esclaves s'est bien ouvert pour vendre les femmes des minorités yézidie et chrétienne. C'est dans la bourgade d'Al-Khemis, à une cinquantaine de kilomètres au sud, dans la direction de Raqqa, la capitale du califat. « Mais nous, ça ne nous concerne pas. Tant que nous prions cinq fois par jour et que nous ne fumons pas, nous n'avons pas de rapport avec les hommes du califat. Sinon, c'est le fouet. » La fureur rigoriste de Daech n'épargne pas les sunnites.

Ainsi Tal Maarouf, sur le front tenu par les Kurdes. Le village était musulman et sunnite et, pourtant, Daech s'est acharné sur sa magnifique mosquée de tuiles bleu azur. Son crime : elle abritait le tombeau d'un saint du rite soufi, une tradition d'islam mystique imprégnée de tolérance et de culture, aux antipodes de l'idéologie wahhabite du calife autoproclamé Abou Bakr al-Baghdadi. Avant d'évacuer la zone, il y a trois mois, les combattants de Daech ont arraché toutes les tentures, brisé les fenêtres et même fait sauter la coupole principale. Ils ont mis presque autant de rage à détruire la mosquée soufie que le chapelet d'églises avoisinantes. « En fait, ils détestent tous ceux qui ne leur ressemblent pas », assène Khabour Abraham, le lieutenant de Johan, qui nous a conduits devant les ruines.

Sur ce front nettement plus resserré, les Kurdes craignent une contre-offensive imminente. Les djihadistes vont certainement vouloir laver l'affront de la défaite très médiatique qu'ils viennent de subir dans l'enclave de Kobané. Sur la route au sud, à Hassaké, les hommes de Daech paraissent s'être coordonnés avec l'armée d'Assad pour attaquer les Kurdes sur deux fronts simultanés. Les combats sont féroces. L'avant-poste qui protège Tal Maarouf est donc tenu par une unité de choc de la guérilla. Elle est entièrement composée de jeunes femmes, les fameuses combattantes kurdes du PYD. « On s'attend à un assaut à tout moment, mais ça ne nous fait pas peur », explique leur commandante de 22 ans, Sozda Walat. « C'est pour ça qu'on a pris les armes : on sait que c'est à nous d'assurer notre propre défense. Pour les femmes, c'est comme pour les chrétiens et pour les autres minorités », affirme l'austère chef kurde, formée depuis l'adolescence dans les camps des montagnes, sur la frontière turque. « Seuls ceux qui savent se battre aujourd'hui auront leur mot à dire dans la Syrie de demain. »



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Mgr Masuro, nouveau nonce apostolique en EgypteRadio Vatican

Mgr Masuro, nouveau nonce apostolique en EgypteRadio Vatican

Mgr Musaro

(RV) Le Pape François a nommé Mgr Bruno Musaro, archevêque titulaire d'Abari, nonce apostolique au Caire près la République arabe d'Egypte et délégué près l'Organisation de la Ligue des Etats arabes. Mgr Musaro était jusqu'alors nonce apostolique à Cuba. Il remplace au Caire Mgr Jean-Paul Gobel, en charge de la nonciature au Caire depuis 2013.

Né en 1948 à Andrano, dans les Pouilles, dans le sud de l'Italie, Mgr Musaro a été ordonné prêtre en 1971. Il a travaillé comme légat pontifical en Italie, en République centrafricaine, au Bangladesh, en Espagne. Il a été nonce apostolique à Panama, à Madagascar, au Guatemala et au Pérou avant d'être nommé en 2011 à Cuba. 



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L'évêque chaldéen de Téhéran critique la politique occidentaleRadio Vatican

L'évêque chaldéen de Téhéran critique la politique occidentaleRadio Vatican

Mgr Ramzi Garmou lors de la messe de Noël en 2014 - AP

(RV) C'est une critique en règle de la politique occidentale au Proche-Orient que l'archevêque chaldéen de Téhéran a exprimée dans une interview à l'agence de presse catholique allemande KNA. Mgr Ramzi Garmou, également visiteur apostolique pour les chaldéens résidant en Europe, considère que la crise qui frappe toute la région du Proche-Orient ne peut pas se résoudre par la guerre et les armes. Il reproche aux Etats-Unis d'avoir détruit l'Irak en intervenant en 2003, « uniquement pour poursuivre leurs intérêts ». Il estime également que « la politique occidentale ne tolère tout simplement aucun progrès au Proche-Orient ».

Il considère au contraire qu'une « politique basée sur les droits de l'Homme » est nécessaire afin de respecter les intérêts des autres nations. Concernant le cas de son pays, l'Iran, Mgr Garmou critique vivement les sanctions occidentales qui sont, selon lui, responsables d'une hausse du chômage et d'une crise économique générale.

Sur la situation des chrétiens victimes des exactions notamment des djihadistes de l'Etat islamique, Mgr Garmou estime que l'on ne peut pas les contraindre à rester. Mais comme nombre de responsables chrétiens de la région, il pense que les chrétiens ont « une mission à remplir », celle de défendre la foi chrétienne. Or, les deux tiers des assyro-chaldéens d'Iran ont fui le pays au cours des trente dernières années pour émigrer aux Etats-Unis ou en Europe occidentale. Ils ne sont plus que cinq mille aujourd'hui. Les chrétiens sont pourtant présents en Iran depuis les débuts du christianisme. (Avec APIC)



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L’Œuvre d’Orient met en garde contre les fausses rumeurs concernant les chrétiens d’Orient | La-Croix.com - Monde

L'Œuvre d'Orient met en garde contre les fausses rumeurs concernant les chrétiens d'Orient | La-Croix.com - Monde

L'Œuvre d'Orient met en garde contre les fausses rumeurs concernant les chrétiens d'Orient

Alors que l'information de l'exécution d'un prêtre par l'État islamique (Daech) à Mossoul circule depuis mardi 3 février, l'Œuvre d'Orient a publié un communiqué mercredi 4 février faisant le point sur différentes rumeurs.

« Le site du Patriarcat chaldéen dément ce matin (4 février, NDLR) formellement l'information selon laquelle Daech aurait exécuté un prêtre à Mossoul, du nom de Paul Jacob, détenu depuis 8 mois. Aucun prêtre portant ce nom n'est connu des Églises en Irak, qu'elles soient catholiques, orthodoxes ou protestantes. Il n'y a plus de chrétiens à Mossoul », écrit l'Œuvre d'Orient, qui souligne la demande du Patriarcat chaldéen de « ne pas faire circuler ces fausses rumeurs destinées à effrayer les chrétiens et le monde occidental. » « En les relayant, nous entrons dans le jeu des djihadistes, poursuit le texte. Rappelons que les 2 religieuses enlevées à Mossoul en juillet dernier avaient été libérées deux semaines après et qu'aucun prêtre de Mossoul n'avait été enlevé. »

« Aux côtés du patriarche Sako, l'Œuvre d'Orient appelle à la raison les membres de réseaux sociaux, blogueurs et internautes, ajoute le communiqué. La situation des chrétiens d'Orient est suffisamment difficile pour qu'on ne l'amplifie pas par la propagation de rumeurs infondées ou d'informations obsolètes. »

Des informations fausses ou obsolètes

Outre l'assassinat démenti de ce prêtre à Mossoul, l'Œuvre d'Orient mentionne également le fait que des églises auraient été brûlées dernièrement en Égypte. Ces églises ont réellement été incendiées par les Frères musulmans, mais c'était en « août 2013 », explique le communiqué, qui précise que depuis de « nombreux musulmans ont protégé des églises et édifices des chrétiens. » Autre rumeur qui circule, celle de la prise de Qaraqosh, ville chrétienne irakienne, par l'État islamique, qui serait imminente, alors qu'elle a eu lieu « dans la nuit du 6 au 7 août 2014 ». « Personne n'a été tué au cours de ce drame », précise l'Œuvre d'Orient, qui ajoute que l'État islamique « ne tue pas les gens du Livre, il les somme de se convertir ou de partir. »

Un rapport de l'ONU

Par ailleurs, l'ONU a dénoncé mercredi 4 février le recrutement en Irak par des « groupes armés », en particulier par l'État islamique, d'« un grand nombre d'enfants », y compris handicapés, pour en faire des combattants, des kamikazes et des boucliers humains, ainsi que les sévices sexuels et les autres tortures qui leur sont infligés.

Les auteurs du rapport expliquent comment certains mineurs ont été transformés en « boucliers humains » pour protéger des installations de l'EI des frappes aériennes, forcés à travailler à des postes de contrôle ou employés à la fabrication de bombes pour les djihadistes, exhortant Bagdad à explicitement criminaliser le recrutement d'une personne de moins de 18 ans dans les conflits armés.



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mercredi 4 février 2015

L’église du village syrien de Tel Hormuz saccagée par l’État islamique | La-Croix.com - Monde

L'église du village syrien de Tel Hormuz saccagée par l'État islamique | La-Croix.com - Monde

Des bandes armées djihadistes de l'État islamique ont fait irruption vendredi 30 janvier dans le village chrétien de Tel Hormuz, au nord-est de la Syrie. Ils ont saccagé l'église et imposé aux habitants d'enlever ou de cacher les croix, a confirmé à l'agence vaticane Fides Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syro-catholique d'Hassaké-Nisibi.

Deux groupes de miliciens armés de l'État islamique sont descendus des montagnes où ils sont postés et sont entrés dans le village, où vivent encore quelques dizaines de familles chrétiennes. Les djihadistes ont emporté des objets précieux de l'église et ont intimé aux chrétiens d'enlever ou de cacher les croix.

Plus que quelques centaines de chrétiens

L'épisode allonge la liste des attaques et intimidations subies par les villages chrétiens situés dans la région traversée par le fleuve Khabur. Dans cette zone, se trouvaient plus de 30 villages chrétiens, fondés dans les années 1930, qui avaient accueilli surtout les chrétiens assyriens et chaldéens provenant du nord de l'Irak, qui cherchaient à échapper aux massacres perpétrés alors par l'armée irakienne. Selon l'archevêque, il s'agissait de villages florissants habités chacun par des milliers de personnes, qui comptaient des églises et des communautés très actives, lesquelles géraient également des écoles et des institutions sociales. Mais, depuis le début de la guerre, ils se sont presque tous vidés et certains d'entre eux ressemblent maintenant à des villes fantômes. Dans l'un d'entre eux, il ne reste qu'un seul chrétien. Dans d'autres, les habitants sont réduits à quelques dizaines. À Tel Hormuz, l'une des communautés assyriennes les plus importantes subsiste encore, mais le nombre de chrétiens ne dépasse pas les 300 alors qu'ils étaient naguère plus de 4 000.



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ASIE/JORDANIE - Glas, Messes et prières dans toutes les églises suite à la mise à mort du pilote de chasse jordanien de la part des djihadistes du prétendu « Etat islamique »



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 4 février 2015 13:58:09 UTC+2

ASIE/JORDANIE - Glas, Messes et prières dans toutes les églises suite à la mise à mort du pilote de chasse jordanien de la part des djihadistes du prétendu « Etat islamique »

Amman (Agence Fides) – Aujourd'hui, 4 février, à midi, toutes les églises catholiques du Royaume hachémite sonneront le glas suite à la mise à mort effroyable du pilote de chasse jordanien de 26 ans, Muath al-Kaseasbeh, fini aux mains des djihadistes du prétendu « Etat islamique », brûlé vif après avoir été arrosé de liquide inflammable et enfermé dans une cage ainsi que l'a montré la vidéo diffusée hier en ligne. C'est ce qu'indique à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Laroun Lahham, Vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem. « Au cours de la journée d'aujourd'hui, à 18.00, dans toutes les Paroisses de Jordanie, seront simultanément célébrées des Messes de suffrage et seront récitées des prières pour ce militaire. Ensuite, une délégation officielle de l'Eglise catholique se rendra auprès de sa famille et de la tribu à laquelle il appartenait afin de leur présenter ses condoléances ».
La mise à mort du pilote a suscité une vague d'indignation dans toute la nation. Les chefs religieux invitent de manière unanime les citoyens à demeurer fermes dans l'épreuve et à préserver l'unité nationale en se serrant autour du Roi Abdallah II.
Le pilote avait été capturé le 24 décembre à Raqqa après que son appareil, engagé à basse altitude contre des positions anti-aériennes du prétendu « Etat islamique » soit tombé. Peu après sa capture, un sondage avait été ouvert sur les sites djihadistes pour décider de quelle manière le prisonnier devait être tué. Après la diffusion de la vidéo, le gouvernement jordanien a fait exécuter les djihadistes Sajida al-Rishawi et Ziad al-Karbouli, détenus dans les prisons du royaume. La femme avait été condamnée à mort pour son rôle dans les attentats d'Amman de 2005, dans le cadre desquels moururent 60 personnes et, ces derniers jours, elle avait été au centre de négociations entre le gouvernement jordanien et les miliciens du prétendu « Etat islamique » visant à la libération du pilote qui, en réalité, avait été mis à mort peu de jours après sa capture. (GV) (Agence Fides 04/02/2015)

ARMENIE - Vers la canonisation des victimes du Génocide de la part de l’Eglise arménienne apostolique le 23 avril



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 4 février 2015 13:58:09 UTC+2
ARMENIE - Vers la canonisation des victimes du Génocide de la part de l'Eglise arménienne apostolique le 23 avril

Erevan (Agence Fides) – L'Eglise arménienne apostolique s'apprête à reconnaître la sainteté des victimes du Génocide arménien dans le cadre d'une liturgie solennelle, prévue pour le 23 avril prochain au siège patriarcal du Catholicossat d'Etchmiadzine, dont le Patriarche est Karekin II. C'est ce qu'a annoncé, au nom de ce dernier, l'Evêque Bagrat Galstanyan, dans le cadre d'une conférence de presse tenue hier, 3 février, au siège patriarcal. « L'Eglise arménienne – a souligné le Patriarche Karekin II dans une déclaration publiée pour l'occasion et parvenue à l'Agence Fides – ne sanctifie pas. Elle reconnaît la sainteté des saints qui est déjà reconnue par le peuple et qui a été attestée de manière évidente. L'Eglise ne fait que reconnaître ce qui est arrivé, le Génocide ».
La décision de reconnaître comme Saints les victimes du Génocide avait déjà été prise par l'Eglise arménienne apostolique en septembre 2013, lors de la rencontre ayant eu lieu au siège patriarcal d'Etchmiadzine à laquelle, pour la première fois depuis six siècles, avaient participé tous les Evêques arméniens apostoliques, tant ceux dépendant directement du Catholicossat d'Etchmiadzine que ceux liés au Catholicossat de la Grande Maison de Cilicie – dont le Patriarche est Aram I, ayant son siège au Liban. Dans le cadre de la liturgie de canonisation du 23 avril prochain, sera utilisé l'hymne « martyrs d'avril », composé par le regretté Evêque Zareh Aznavourian. A la célébration participeront les chefs des Eglises sœurs orientales et des délégations d'autres Eglises. La liturgie débutera à 16.00 pour s'achever symboliquement à 19.15, heure qui, sur les montres digitales, fait apparaître la succession de chiffres correspondant à l'année durant laquelle fut perpétré le Génocide ar ménien. (GV) (Agence Fides 04/02/2015)

Renaud Girard : pourquoi l'Occident doit défendre les 150 millions de chrétiens persécutés

Renaud Girard : pourquoi l'Occident doit défendre les 150 millions de chrétiens persécutés
2/2/2015-Renaud Girard : pourquoi l'Occident doit défendre les 150 millions de chrétiens persécutés
FIGAROVOX/EXTRAITS - Pour Renaud Girard, privilégier le culte de la démocratie à la liberté religieuse est une erreur stratégique de l'Occident. Pour lui la priorité doit porter sur la protection des chrétiens persécutés.

Renaud Girard est grand reporter international au Figaro. Il a couvert les grands conflits des trente dernières années. Il est notamment l'auteur d'un ouvrage sur les guerres au Moyen-Orient, Pourquoi Ils se battent (Flammarion, 2006), sur son expérience de l'Afghanistan (Retour à Peshawar, Grasset, 2010) et son dernier ouvrage, Le Monde en marche, a été publié en 2014 aux éditions CNRS.


Aussi curieux que cela puisse paraître, nos amis américains ne semblent toujours pas avoir tiré les leçons de l'abîme stratégique dans lequel ils se sont jetés aveuglément après le traumatisme du 11 septembre 2001. Prenant des attentats terroristes chanceux pour une attaque militaire comparable à celle de Pearl Harbour, ils ont envahi successivement deux pays musulmans, dont les populations ne s'étaient jamais montrées hostiles à l'Amérique. Ben Laden n'est allé en Afghanistan en 1996 qu'après que l'Administration Clinton eut refusé que le Soudan, qui avait remis le terroriste Carlos à la France, ne lui livrât le cheikh saoudien. Rappelons aussi que l'Irak de Saddam Hussein ne s'était lancé dans sa guerre ruineuse contre l'Iran (1980-1988) qu'à l'invitation de l'Amérique et de ses alliées, les pétromonarchies du Golfe. Malgré les grandes promesses faites par les dirigeants américains, l'occupation occidentale prolongée de l'Afghanistan et de l'Irak n'a pas transformé ces pays en démocraties efficaces. Elle a au contraire suscité la vocation de milliers de petits Ben Laden.

Par sa taille et sa population, par la force de ses armées, par la puissance de son économie, par l'excellence de ses universités, par le rayonnement de ses industries culturelles, l'Amérique est tout naturellement le pays leader de l'Occident. Ce leadership est hélas aujourd'hui frappé de cécité stratégique, pour le malheur de l'ensemble des Occidentaux.

Après avoir donné des armes à la fantomatique opposition syrienne «modérée», les États-Unis veulent aujourd'hui se mêler encore plus de la guerre civile ukrainienne, en livrant des armes aux milices nationalistes et à l'armée du gouvernement de Kiev. Dix ans d'ingérence américaine entre le Tigre et l'Euphrate se sont achevés sur un échec. Faut-il aujourd'hui accroître l'ingérence occidentale entre le Don et le Dniepr? A-t-on intérêt à ajouter de l'huile sur le feu? Qu'avons-nous au juste à y gagner? On ne le voit pas nettement. On ne nous l'explique pas clairement.

Retrouvez la suite de la chronique de Renaud Girard ici ou dans Le Figaro du 3 février.


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Orthodoxes : un grand concile historique en 2016



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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 3 février 2015 21:30:33 UTC+2

Orthodoxes : un grand concile historique en 2016
Confirmation du patriarche Bartholomaios Ier

Rédaction

ROME, 3 février 2015 (Zenit.org) - Bartholomaios Ier, patriarche œcuménique de Constantinople, confirme la tenue d'un grand concile orthodoxe à Istanbul, à la Pentecôte 2016.

Le patriarche a en effet évoqué ce concile lors d'une visite en Belgique du 29 janvier au 1er février 2015. Il était invité par l'Université catholique de Louvain (UCL), pour un congrès international.

Le patriarche avait déjà évoqué la convocation de ce concile lors de la Divine Liturgie qu'il a célébrée au Phanar, en l'église patriarcale Saint-Georges, le 30 novembre dernier, en présence du pape François en disant: « Nous travaillons pour préparer le saint et grand Concile de l'Église orthodoxe, que nous avons décidé de réunir ici, si Dieu le veut, en 2016. »

« Les commissions compétentes travaillent déjà assidûment afin d'organiser ce grand événement dans l'histoire de l'Église orthodoxe pour la réussite duquel nous demandons aussi Vos prières », avait-il ajouté.

Radio Vatican salue un événement « historique » : il réunira les 14 Églises orthodoxes autocéphales - autonomes - pour se pencher sur des thèmes tels que "l'autocéphalie", l'avenir de la diaspora orthodoxe, les relations avec les autres Églises chrétiennes, les questions éthiques et sociales, le calendrier liturgique et la primauté de Constantinople.

Le projet de ce Concile, souhaité par le patriarche de Constantinople Athénagoras dès 1961, a rencontré des résistances, notamment de la part du patriarcat de Moscou, précise la même source.

mardi 3 février 2015

Pour le Ministre jordanien des Affaires religieuses, les caricatures de Mahomet n’ont rien à voir avec



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 3 février 2015 13:53:40 UTC+2
Amman (Agence Fides) – Les actes de terrorisme du prétendu « Etat islamique » « n'ont rien à voir avec l'islam » tout comme « les caricatures du prophète Mahomet n'ont rien à voir avec le Christianisme et les politiques sionistes des colons n'ont rien à voir avec la religion juive ». C'est ainsi que le Ministre jordanien des Affaires religieuses, Hayel Dawoud, a voulu remarquer au travers d'une comparaison efficace et suggestive la distance infinie qui sépare les religions abrahamiques et les manipulations et idéologies violentes et intolérables qui utilisent de manière idéologique et déviante des références à des paroles et à des contenus religieux.

Son intervention, reprise par le site abouna.org, a été prononcée à Amman le 2 février dans le cadre de la conférence dédiée au thème « Amour et pardon », rencontre interreligieuse sponsorisée par le Royal Institute for Inter-Faith Studies en Jordanie et par l'Institut Salam pour la Justice et la Paix à Washington. Les propos du Ministre ont implicitement montré du doigt l'absurdité des attaques contre des églises et des objectifs chrétiens, qui, dans différentes parties du monde, ont été perpétrées en représailles contre les nouvelles caricatures sur Mahomet publiées par Charlie Hebdo, l'hebdomadaire français qui avait à maintes reprises publié des dessins brutalement blasphématoires et offensants y compris à l'encontre de la foi chrétienne. Selon le Ministre, la tolérance et l'attitude de pardon sont promues et soutenues par les trois religions abrahamiques et « les disciples de ces religions qui refusent ces concepts, provoquent la honte et le scandale pour leur religion e lle-même ».
A la conférence de deux jours se tenant dans la capitale jordanienne, participent des universitaires, des religieux, des journalistes et des opérateurs sociaux provenant de Jordanie, des territoires palestiniens, d'Egypte, du Soudan, du Liban et des Etats-Unis. (GV) (Agence Fides 03/02/2015)

Le patriarche Raï célébrera la Saint-Maron à Rome - L'Orient-Le Jour

Le patriarche Raï célébrera la Saint-Maron à Rome - L'Orient-Le Jour

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, prend l'avion ce matin pour Rome, pour participer aux travaux d'un consistoire de cardinaux et des conseils pontificaux dont il fait partie, notamment le conseil pontifical pour les Églises orientales.
Le patriarche fêtera la Saint-Maron (9 février) à Rome. Il célébrera la messe solennelle de la fête dans la petite chapelle de l'École maronite, où il loge durant son séjour romain.
Le patriarche, qui a subi une opération chirurgicale bénigne au crâne, pour désenfler un œdème qui s'y était formé à la suite d'un choc accidentel, a été autorisé par son médecin traitant à voyager, a-t-on précisé de source informée.
Sur un autre plan, la commission parlementaire de suivi, formée depuis deux ans à la suite d'assises parlementaires maronites générales tenues à Bkerké, s'est réunie hier en présence des députés Simon Abiramia, Fouad el-Saad, Élie Aoun, Hadi Hobeiche et Élie Keyrouz, ainsi que de l'abbé Antoine Khalifé, secrétaire général des bureaux du patriarcat, et du P. Tony Khadra, président de l'association Labora.
La commission a passé en revue la situation de l'emploi et des promotions au sein des 2e et 3e catégories de l'administration, et a noté l'inégalité devant l'emploi des communautés chrétienne et musulmane.



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lundi 2 février 2015

L’avenir des minorités chrétiennes en Orient | Lire pour croire…

L'avenir des minorités chrétiennes en Orient | Lire pour croire…
2/2/2015-L'avenir des minorités chrétiennes en Orient

chretiensorientauxCe collectif, issu d'un colloque tenu en 2013, brosse un panorama de la situation des chrétiens aux Proche-Orient

Orientaux chrétiens. Quelle issue ?

sous la direction de Philippe CAPELLE-DUMONT

Cerf, 180 p., 14 €

Reprenant une douzaine de textes d'interventions à un colloque organisé en novembre 2013 à l'Institut catholique de Paris par l'Académie catholique de France, ce recueil veut d'abord être un livre de combat, au service des minorités chrétiennes en Orient si fortement opprimées ces dernières années. Les chapitres sont courts, nerveux, engagés, ne prétendant pas présenter la totalité (qui le pourrait vraiment d'ailleurs ?) de l'histoire compliquée de ces chrétiens.

Révolutions arabes

Pour commencer, plusieurs spécialistes reconnus donnent des analyses géopolitiques : Boutros Boutros Ghali, Antoine Basbous, Martino Diez, Gilles Kepel, ce dernier saisissant les évolutions les plus récentes depuis ce que l'on appelle les 'révolutions arabes', et, ce, en particulier en Egypte, en Syrie et au Liban. Après plusieurs témoignages ecclésiaux de témoins qui vivent au plus près les souffrances de leurs frères, comme le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, ou le directeur de l'Œuvre d'Orient, Mgr Pascal Gollnisch, la journaliste Annie Laurent brosse un historique de l'attitude du Saint-Siège, en particulier des trois derniers papes, envers les chrétiens du Proche-Orient.

La politique française

Dans une troisième partie davantage tournée vers la politique, le diplomate français Roland Dubertrand analyse la politique française de ces dernières années vis-à-vis de ces chrétiens. Enfin, dans un texte conclusif, le dominicain Jean-Paul Durand pose beaucoup plus de questions qu'il n'apporte de réponses et ces questions sont lourdes, cruciales même pour l'avenir de nos frères d'Orient, et, plus largement, pour celui de cette zone du monde tellement traversée, balafrée pourrait-on même dire, par des conflits en tous genres !



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- Témoignage de l’Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi sur la situation des communautés chrétiennes dans la région du fleuve Khabur



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 2 février 2015 14:22:43 UTC+2
ASIE/LIBAN - Pour le Patriarche d'Antioche des Maronites, la corruption est la cause de la misère libanaise

Bkerkè (Agence Fides) – La corruption et le manque de transparence ont réduit le Liban dans la condition misérable où il se trouve aujourd'hui et le déclin ne pourra être freiné que par le retour à un usage transparent des deniers publics tenant toujours compte des droits des travailleurs. C'est ainsi que s'est exprimé le Patriarche d'Antioche des Maronites, S. Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai, indiquant la diffusion endémique de la corruption la principale cause de l'urgence sociale traversée par le pays. « Notre société libanaise – a-t-il déclaré au cours de l'homélie de la Messe dominicale célébrée au siège patriarcal de Bkerkè – connaît la misérable réalité d'aujourd'hui à cause du manque de transparence, de la sous-évaluation du gaspillage de deniers publics, de la violation des lois dans le cadre des contrats, de la priorité accordée aux intérêts privés ». Selon le Patriarche, « le temps est venu de rompre le cercle de la corruption pour sauvegarder les ressou rces de l'Etat et créer des postes de travail pour les jeunes ».
Les mots forts du Patriarche semblent liés également à la contestation de 191 salariés du Casino du Liban, licenciés avec effet immédiat la semaine passée. Une délégation des licenciés a été reçue hier à Bkerkè par un délégué du Patriarche. Le licenciement a pris l'allure d'un cas politique notamment parce que depuis toujours, le Casino recrutait des salariés selon des critères de répartition clientéliste, sur la base des demandes provenant des différents partis et appareils du pouvoir. (GV) (Agence Fides 02/02/2015)

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ASIE/SYRIE - Témoignage de l'Archevêque syro-catholique d'Hassaké-Nisibi sur la situation des communautés chrétiennes dans la région du fleuve Khabur

Hassakè (Agence Fides) – Les bandes armées djihadistes du prétendu « Etat islamique » ont fait irruption dans le village chrétien de Tel Hormuz, saccagé l'église et imposé aux habitants d'enlever ou de cacher les croix. C'est ce que confirme à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, Archevêque syro-catholique d'Hassaké-Nisibi. « Vendredi dernier – indique-t-il – deux groupes de miliciens armés de l'Etat islamique sont descendus des montagnes où ils sont postés et sont entrés dans le village, où vivent encore quelques douzaines de familles chrétiennes. Les djihadistes ont emporté des objets précieux de l'église et ont intimé aux chrétiens d'enlever ou de cacher les croix ».
L'épisode allonge la liste des attaques et intimidations subies par les villages chrétiens situés dans la région traversée par le fleuve Khabur. « Dans cette zone, se trouvaient plus de 30 villages chrétiens, fondés dans les années 1930, qui avaient accueilli surtout les chrétiens assyriens et chaldéens provenant du nord de l'Irak, qui cherchaient à échapper aux massacres perpétrés alors par l'armée irakienne. Il s'agissait de villages florissants habités chacun par des milliers de personnes, qui comptaient des églises et des communautés très actives, lesquelles géraient également des écoles et des initiatives sociales. Mais, depuis le début de la guerre, ils se sont presque tous vidés et certains d'entre eux ressemblent maintenant à des villes fantômes. Dans l'un d'entre eux, il ne reste qu'un seul chrétien. Dans d'autres, les habitants sont réduits à quelques dizaines. A Tel Hormuz, demeure l'une des communautés assyriennes les plus consistantes. Mais maintenant, là aussi, (le nombre de chrétiens) ne dépasse pas les 300 alors que, par un temps, il était de plus de 4.000. Les autres ont tous fui à l'étranger et nombre d'entre eux ne reviendront plus ». (GV) (Agence Fides 02/02/2015)