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Date: 10 février 2015 14:15:06 UTC
ASIE/JORDANIE - Réaction d'un organe culturel catholique contre les « narghilés blasphématoires »
Amman (Agence Fides) – Le Catholic Center for Studies and Media (CCSM), institution culturelle et multimédia ayant son siège à Amman, dirigée par le Père Rifat Bader, prêtre jordanien, promeut une campagne de sensibilisation et dénonce la commercialisation et la diffusion dans les lieux publics d'un modèle de narghilé sur lequel sont reproduites des images indécentes et blasphématoires de Jésus Christ, gravement offensante pour les sentiments de dévotion de tous les baptisés.
« De nombreux chrétiens – indique à l'Agence Fides le Père Bader – nous ont contacté pour exprimer un sens d'humiliation qu'ils ont ressenti lorsqu'ils ont vu ces images sur les narghilés utilisés dans la rue ou dans les cafés. A un moment où les chroniques nous poussent à intensifier les efforts contre toute offense et toute manipulation des traditions religieuses des peuples, un fait comme celui-ci résulte encore plus grave et plus déconcertant ». Dans un communiqué publié ce jour et parvenu à l'Agence Fides, le CCSM demande le retrait des « narghilés blasphématoires » ou le retrait des dessins sacrilèges qui s'y trouvent, se réservant le droit de recourir aux voies légales contre l'importation et la commercialisation de tels produits. (GV) (Agence Fides 10/02/2015)ASIE/LIBAN - Pour l'Archevêque maronite de Beyrouth, « il n'est profitable ni à notre région ni au monde que de choisir de lier le destin du Liban à ce qui se passe dans les autres pays »
Beyrouth (Agence Fides) – S'il veut survivre, le Liban doit, par choix stratégique, se tenir en dehors des conflits qui bouleversent le Proche-Orient. Tel est l'appel, clair et alarmé, que l'Archevêque maronite de Beyrouth, S.Exc. Mgr Boulos Youssef Matar, a voulu inclure dans l'homélie de la Messe solennelle qu'il a célébré hier dans la capitale libanaise à l'occasion de la Solennité de Saint Maron, alors que le Liban se trouve encore aux prises avec la crise politique et institutionnelle qui empêche depuis mai dernier l'élection d'un nouveau Chef de l'Etat.
Dans son homélie, l'Archevêque a qualifié d'erreur grave l'idée de faire dépendre l'élection du Président libanais de l'issue des conflits et des jeux de forces qui dominent cette période de l'histoire du Proche-Orient. « Il n'est profitable ni à notre région ni au monde que de choisir de lier le destin du Liban à ce qui se passe dans les autres pays » a réaffirmé Mgr Matar, ayant recours à des expressions critiques envers le monde politique national, qui se soustrait à ses responsabilités et semble vouloir congeler la scène politique libanaise, dans l'attente de savoir quels acteurs régionaux et mondiaux sortiront vainqueurs de la réorganisation des équilibres en cours dans la région. (GV) (Agence Fides 10/02/2015)
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